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Le palmarès des villes françaises où investir en tant qu’expatrié

[Article partenaire] Il est courant que les expatriés français choisissent leur pays d’origine au moment de se lancer dans un projet d’investissement locatif. Quelles sont les meilleures villes où investir en tant qu’expatrié français ? Dans cet article, découvrez le top 4 des villes les plus attractives selon une étude d’Investissement-Locatif.com, société leader pour le conseil en investissement locatif en France.

Vous êtes 2,5 millions d’expatriés français selon les dernières données communiquées par le ministère des Affaires étrangères. Et ce nombre ne fait qu’augmenter, exception faite de l’année 2020. Nombre d’entre vous ont pour volonté d’investir dans la pierre en France ; en effet, le pays reste très attractif grâce à ses taux d’emprunts et la stabilité de la valeur de la pierre.

Pourquoi investir dans l’immobilier ?

Pour les expatriés, les raisons de se lancer dans un projet d’investissement locatif sont diverses : se constituer un patrimoine, préparer sa retraite ou bien dégager des revenus complémentaires sont autant d’atouts que permettent l’investissement immobilier en France.

Mais quelles sont les meilleures villes où investir pour un projet immobilier ?

Les meilleures villes où investir en France

Paris

L’investissement locatif à Paris s’est confirmé comme un choix incontournable pour l’investisseur qui recherche un marché immobilier dynamique et un placement patrimonial. Les loyers sont élevés et vous bénéficierez d’une très forte liquidité des biens lors de la revente future.

Paris est située au cœur de l’Europe et dispose d’une situation géographique stratégique. C’est une ville connue mondialement grâce à son dynamisme économique et sa richesse culturelle. C’est aussi l’une des premières villes étudiantes au monde : Paris compte 355 000 étudiants dans le supérieur. Les rendements observés par Investissement-Locatif.com se situent en moyenne autour de 4,5 % annuel.

Exemple d’un projet réalisé en 2021 à Paris par Investissement-Locatif :

Surface : 15 m2
Budget : 194 069 €
Rentabilité brute moyenne : 4,79 %

 

 

Marseille

Investir dans l’immobilier à Marseille, c’est choisir la seconde ville de France en nombre d’habitants, et la troisième communauté urbaine. Marseille dispose de très forts atouts pour l’investissement locatif, et notamment parce que le prix de l’immobilier à Marseille reste très faible en comparaison à d’autres villes de cette taille. Ces faibles prix à l’achat permettent d’atteindre des rendements locatifs plus élevés que dans d’autres villes.

Mais attention, plus que dans d’autres villes, tous les quartiers ne se valent pas. Les quartiers avec la plus forte demande locative sont Saint-Charles, Timone, Noailles ou bien encore Joliette. Les rendements observés par Investissement-Locatif.com se situent en moyenne autour de 7,1 % annuel.

Exemple d’un projet réalisé en 2021 à Marseille par Investissement-Locatif.com :

Surface : 54 m2
Budget : 170 342 €
Rentabilité brute moyenne : 7,4 %

 

 

Lille

L’investissement locatif à Lille présente de nombreux avantages. La plus grande ville du nord est une ville agréable et particulièrement appréciée par les étudiants. En effet, la ville compte environ 183 000 étudiants dans le supérieur selon ImmoJeune.

Lille est, depuis plusieurs années, en plein essor et en constante évolution, rendant son marché de l’immobilier florissant et pérenne. De plus en plus de pôles universitaires et de grandes écoles s’y implantent, et des entreprises ouvrent à tous les coins de rue. Les rendements observés par Investissement-Locatif.com se situent en moyenne autour de 7 % annuel.

Exemple d’un projet réalisé en 2021 à Lille par Investissement-Locatif.com :

Surface : 63 m2
Budget : 278 631 €
Rentabilité brute moyenne : 6,78 %

 

 

Bordeaux

Bordeaux est une ville aux nombreux atouts, qui a su séduire les habitants ainsi que les investisseurs immobiliers au cours des dernières années. Les différents critères économiques de l’agglomération bordelaise vous permettront de bénéficier d’un investissement immobilier pérenne dans la durée puisqu’ils sont synonymes de demande locative forte et donc de revenus stables.

À Bordeaux, le choix du quartier est primordial. Les quartiers avec les meilleurs rendements locatifs sont Bastide-Niel ou Saint-Michel. Si vous ciblez les étudiants, vous devriez concentrer vos recherches sur les quartiers de la Victoire et de la place Saint-Pierre. Les rendements observés par Investissement-Locatif.com se situent en moyenne autour de 5,3 % annuel.

Exemple d’un projet réalisé en 2021 à Bordeaux par Investissement-Locatif.com :

Surface : 20 m2
Budget : 165 000 €
Rentabilité brute moyenne : 4,91 %

 

 

Investissement Locatif a une parfaite connaissance du marché immobilier en France et propose à ses clients d’investir dans l’ancien en LMNP (location meublée non professionnel). Les chasseurs immobiliers d’Investissement Locatif sont toujours à la recherche de bonnes affaires. Ils interviennent partout en France depuis près de dix ans avec cinq cent projets par an. Ils vous accompagnent de la recherche du bien jusqu’à la mise en location et vous conseillent sur le choix du régime fiscal de façon à vous garantir la meilleure stratégie. Contactez Investissement Locatif pour lancer vos projets.

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Du cannabis à de Gaulle : Roland Lescure s’attaque aux « totems et tabous » français

Il s’était juré de ne pas écrire de livre. Résultat… Roland Lescure a écrit un livre, Nos totems et nos tabous: dépassons-les !, paru aux éditions de l’Aube. « Je m’étais dit que je ne serai jamais un politique auteur de livres. C’est un truc très français alors que je voulais justement être un élu moins français que les autres », raconte le député des Français d’Amérique du Nord.

Ce qui l’a fait changer d’avis ? L’irruption dans la vie publique du terme « islamo-gauchisme » après l’assassinat de Samuel Paty en octobre 2020. « J’ai vu notre capacité incorrigible à prendre un mot, le tendre et se déchirer dessus, explique-t-il. J’étais à la buvette de l’Assemblée et je me suis: ‘Tiens, encore un totem !’ ».

Mots et concepts qui font débat

Son ouvrage passe en revue une dizaine de mots et concepts qui font débat, des « termes valises dans lesquels chacun met ce qu’il veut » : la figure tutélaire du général de Gaulle, le cannabis, le service public, le rapport à l’argent, la protection sociale… Au-delà du constat, il donne des pistes de réformes pour surmonter les frictions. Le tout saupoudré de quelques éléments biographiques. Son enfance dans une famille communiste en banlieue parisienne, son recrutement par les « Marcheurs » quand il était vice-président de la Caisse des dépôts et placement du Québec.

« Ce livre est un peu mon compte-rendu de mandat. Ces totems et tabous sont les miens, résume-t-il. C’est aussi un discours de la méthode. Dans un monde extrêmement tendu, violent, immédiat, il est possible de construire des débats apaisés, en cherchant le compromis et en repensant notre ADN politique, le ‹ en même temps ›. On peut être de droite et de gauche à condition de le faire intelligemment ».

Des pistes de réformes inspirées de l’Amérique du Nord

Dans les pistes de réformes mises en avant, certaines sont directement inspirées de l’Amérique du Nord. Il propose notamment de tenir les élections présidentielles et législatives en même temps pour éviter le phénomène de « vague » partisane à l’Assemblée. « Les scrutins simultanés donneraient une prime majoritaire au président, mais sans doute avec moins de marge, ce qui créerait une démocratie et des débats plus équilibrés ».

Il suggère également de réduire le nombre de parlementaires. « Aux États-Unis, chaque congressman est responsable de 500 000 voire d’un million d’électeurs et dispose d’une équipe de vingt personnes. Je suis le député français qui représente le plus grand électorat – 300 000. J’ai un staff de cinq à six personnes parce que je préside une commission, explique-t-il. Avec moins de parlementaires mais plus de moyens, on serait plus écoutés et influents ».

L’un des visages du parti macroniste

Il se montre également favorable à la légalisation du cannabis – « la condition de sa régulation » – et au recours limité aux statistiques ethniques. « Tant qu’on ne mesurera pas les discriminations de manière objective, on aura du mal à assumer qu’elles existent vraiment. Ces statistiques ne sont pas l’alpha et l’omega, mais il faut réfléchir à des outils pour mieux mesurer les pratiques discriminatoires, peut-être via des testings généralisés ou des indicateurs sur la provenance culturelle ».

À la fois livre bilan, programme et biographie, Nos totems et nos tabous : dépassons-les ! est aussi une déclaration d’amour à La République en Marche (LREM), à moins d’un an de la présidentielle. « Il n’y a pas un moment où j’ai regretté mon changement de vie », écrit le député en fin d’ouvrage. Depuis son élection en 2017, il est devenu l’un des visages du parti macroniste. Président de la commission des Affaires économiques, porte-parole, il a aussi brigué le poste de chef de groupe à l’Assemblée nationale en 2018. On parle régulièrement de lui comme d’un ministre potentiel. « Cette montée en puissance, c’est celle de quelqu’un qui a appris à faire son job et y a pris goût ».

Priorité à la présidentielle

A-t-il perdu son identité de Français de l’étranger, issu de la « société civile », dans le jus de la politique nationale ? « Je suis devenu plus politique dans le sens où j’ai appris à naviguer un environnement que je ne maîtrisais pas. J’espère avoir gardé mon ancrage dans le secteur privé – l’efficacité est pour mois une valeur cardinale – et conservé une spontanéité nord-américaine. Les Français de la circonscription m’y aident. Ils n’hésitent pas à me dire quand ils me trouvent un peu trop langue de bois ! ».

L’élu reste muet sur ses propres intentions pour la prochaine législative. « C’est trop tôt, glisse-t-il. Lors de mes expériences professionnelles, j’ai toujours pensé que le meilleur moyen de préparer son job d’après est de bien faire celui d’aujourd’hui. Je vais déjà consacrer toute mon énergie à la présidentielle, qui s’annonce extrêmement risquée. Après, on verra… »

Un bureau à New York pour Yubo, le réseau social des ados

Le Français Yubo est le réseau social le plus en vogue de la Gen Z (les 13-22 ans), qui avait levé 40 millions d’euros fin 2020. A l’époque, le fondateur de Yubo, Sasha Lazimi, annonçait l’ouverture prochaine d’un bureau à New York. C’est désormais chose faite : la Française Géraldine Cohen a été nommée Global head of brand marketing. Elle vient d’ouvrir un bureau sur Lexington et 41st street et recrute activement une équipe dans la Grosse Pomme.

Cette Franco-Américaine est née aux États-Unis mais a fait ses études en France, jusqu’à un master entrepreneuriat à HEC lors duquel elle a fondé une marketplace d’e-commerce et une communauté d’influenceurs dans le monde de la beauté. « Nous travaillions beaucoup avec les marques digitales, j’ai déménagé à New York et ai vendu ma boîte à Feelunique en 2017, qui vient elle-même d’être acquise par Sephora », raconte Géraldine Cohen.

Les États-Unis, premier marché de Yubo

La Française travaille chez Bash qu’elle accompagne dans sa transformation digitale, puis devient directrice digitale global de la marque Fresh au sein de LVMH avant que l’entrepreneuriat ne l’a rappelle. « J’ai eu envie de revenir dans le monde des startups et de l’innovation, assure la jeune femme. Et surtout je cherchais à développer une plateforme plutôt qu’un produit. »

Après sa rencontre avec les créateurs de Yubo, elle s’enthousiasme pour ce réseau social qui est devenu la référence mondiale des ados et jeunes adultes, et aspire à remplacer les Snapchat, Instagram et autres Facebook. « Yubo est un espace de pure socialisation en ligne car les réseaux sociaux ne répondent plus à ce besoin. Ils sont des vitrines pour exposer sa vie d’une certaine façon et avoir des likes. Nous ne publions pas de performance sur nos contenus ».

Yubo, qui consiste en des salles de discussions en live – une sorte de Clubhouse avec des discussions légères et funs pour les ados – a rencontré un grand succès aux États-Unis, son premier marché qui représente plus de 20 millions d’utilisateurs, soit 40 % de sa communauté mondiale.

30 millions de dollars de revenus prévus en 2021

Pour continuer sur cette impressionnante lancée outre-Atlantique, Géraldine Cohen recrute quatre profils marketing qui ont une expérience du marché américain. L’équipe devrait rapidement grandir. « Nous devrions être une dizaine de personnes d’ici la fin de l’année à New York », précise Géraldine Cohen. La responsable appuiera l’équipe de community management et celle de modérateurs humains qui surveillent les contenus des discussions, des équipes en pleine croissance.

Yubo a de grandes ambitions : après avoir doublé son chiffre d’affaires à 20 millions de dollars, les réseau social prévoit d’atteindre les 30 millions de dollars de revenus en 2021 et compte pousser les feux de ce côté-ci de l’Atlantique. Contrairement à ses grands concurrents américains, le réseau social ne se rémunère pas par la publicité mais par l’achat de fonctionnalités premium. Un business model qui pourrait jouer en sa faveur : le 21 octobre dernier, Snapchat a publié des résultats trimestriels décevants et les a imputés aux changements des mesures de la publicité dans le système iOS d’Apple.

Météo des expatriés : en cette fin d’année, comment allez-vous ?

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Comment ça va, aujourd’hui ?

Nous vous avons posé la question en février, et Expat Lab termine la série d’enquêtes lancée en 2021 avec cette même préoccupation : expatriés, comment allez-vous aujourd’hui ?

L’impact de la crise sanitaire et des restrictions instaurées aux quatre coins du monde depuis de longs mois est indéniable. Être expatrié au temps du Covid ne résonne plus de la façon.

Avant de clôturer une année riche en éléments d’analyse des changements intervenus sur l’organisation du travail et de la vie de famille entre autres, une dernière enquête s’avère nécessaire. Une prise de température du moral en début et en fin d’année pour en mesurer l’évolution.

Nous vous proposons donc de répondre à cette nouvelle enquête pour nous dire comment cela se passe pour vous. Vos retours sont des indicateurs venus du terrain, de ce que vous vivez au quotidien. Merci de prendre 5 mn en répondant à l’enquête pour partager avec nous ce qu’il en est réellement.

La FACCSF organise un festival de la gastronomie française

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Sous l’égide de sa nouvelle directrice exécutive, Anne-Emmanuelle de Boysson, la French American Chamber of Commerce de San Francisco organise un festival de la gastronomie française le samedi 13 novembre, en partenariat avec le Lycée Français de San Francisco.

Cet événement gratuit permettra de découvrir les artisans locaux qui promeuvent la gastronomie française aux Etats-Unis. Parmi les exposants déjà confirmés, on retrouvera Atlas Wine Company, Boisset Collection, La Cave, La Planche à Fromage, Brioche Pasquier, Petit Pot, Fabrique Délices, The French Beekeeper, Maison Porcella, Frenchery, Lamia Cuisine, Goudy French Cuisine et bien d’autres.

Une tombola est également organisée avec de nombreux prix à gagner.

Rémi Reverchon : « la NBA connaît un nouvel âge d’or en France »

La NBA, Rémi Reverchon en a rêvé « naïvement » il y a 20 ans alors qu’il jouait en National 2 (quatrième échelon national) à La Rochelle en Charente-Maritime, puis à Charenton-le-Pont dans le Val-de-Marne. Biberonné aux exploits de Michael Jordan aux Bulls et à la Dream Team des JO d’Atlanta en 1992, ce grand gaillard d’1,94m se dirige finalement vers le journalisme sportif et décroche son diplôme en 2006 après deux ans dans le Colorado.

« Je suis un amoureux fou des États-Unis. J’y suis retourné en 2009 avec une caméra, un ordinateur de montage et très peu d’économies en poche pour m’installer à Los Angeles. Au final, ces trois années ont été les meilleures de toute ma vie », lâche-t-il nostalgique. Dans le milieu très opaque qu’est la NBA, Rémi Reverchon se fait rapidement un nom et un carnet d’adresses à rallonge, enchaînant les interviews et sujets télé pour la chaîne Canal Plus. « Si j’ai pu vivre autant de choses à LA, c’est grâce aux rencontres que j’ai faites. Je pense notamment à Didier Mbenga, le pivot belge des Lakers en 2010. Il m’a ouvert les portes de ce monde de la nuit si fermé à Hollywood ».

À la table de Kobe Bryant

Le journaliste est notamment invité à l’enterrement de vie de garçon de Lamar Odom, l’une des stars de l’équipe sur le point de se marier avec Khloé Kardashian. Et puis, un soir, vient la consécration. « Je me suis retrouvé à la même table que Kobe Bryant (décédé dans un tragique accident d’hélicoptère en janvier 2020) en boîte de nuit. Je ne suis pas du genre groupie, mais c’est LE mec qui m’a fait aimer le basket et j’ai eu la chance de l’interviewer ensuite. J’en garde un souvenir impérissable. »

La Cité des anges est une vraie ville de sport et une ville de basket. On y trouve aujourd’hui les Lakers de LeBron James, les Clippers de Kawhi Leonard et l’excellente équipe universitaire d’UCLA où a notamment explosé Russel Westbrook. « Los Angeles, ce n’est pas un coup de cœur instantané. Mais il y a une vibe indescriptible qu’il faut vivre pour ressentir », explique Reverchon, qui a voyagé partout à travers le pays pour couvrir des matches importants.

Voyage au cœur de la culture américaine

Il a notamment poser ses valises pour quelques jours à Dallas en juin 2011, à l’occasion des deuxièmes finales NBA de l’histoire des Mavericks de Dirk Nowitzki. « J’étais en charge de réaliser un reportage chaque soir pour faire vivre les coulisses de l’événement avec Xavier Vaution (également journaliste basket). Un matin, on a décidé d’aller tourner des images du Texas rural, et on s’est retrouvé par hasard dans le ranch de la série “Dallas”! ». Miami, un des berceaux de la pop-culture où a brillé LeBron James entre 2010 et 2014, fait aussi partie de ses coups de cœurs. Une ville où il se rendait régulièrement avec Xavier Vaution et George Eddy, le plus français des journalistes basket américains.

Rentré en 2012 en France pour participer à la création de l’émission « NBA Extra » sur BeIN Sports dont il est toujours le présentateur aujourd’hui, Reverchon a profité de la pandémie pour écrire un livre sur son expérience américaine. Sorti le 14 octobre aux éditions Amphora, ROAD TRIP NBA se veut un voyage au cœur de la culture américaine présentée sous le prisme du basketball. De Miami à New York en passant par Houston et Minnesota, l’auteur y raconte chacune des 28 villes où se trouvent les 30 franchises NBA, le tout agrémenté de témoignages d’anciens joueurs, de journalistes locaux et de magnifiques photos. « Je voulais faire quelque chose qui me colle à la peau sur le voyage, le basket, mais aussi la culture, la musique et les spécialités culinaires de tous ces endroits qui nous font rêver », résume Reverchon.

Le journaliste réussit à la fois à nous parler de l’histoire et de l’actualité de chaque équipe avec un ton décalé et humoristique, pas choisi au hasard. « À 36 ans, je ne suis plus un gamin. J’endosse un peu le costume de vieux con dans le livre (rires), mais c’est pour parler à la jeune génération ». Une nouvelle génération très friande de basket et de NBA si l’on en croît Reverchon. « Après les années 1990, la NBA vit un deuxième âge d’or en France en ce moment. On le voit avec les audiences de l’émission, le nombre de licenciés (700 000) et l’intérêt de la NBA qui a organisé le premier match de saison régulière entre Milwaukee et Charlotte à Paris en janvier 2020. »

Angelino de cœur, le présentateur de NBA Extra continuera à supporter les Lakers cette année, qu’il voit remporter un nouveau titre de champion. « On les appelle les retraités, c’est à la mode de se moquer d’eux (plusieurs joueurs majeurs de l’effectif dépassent les 30 voire les 35 ans). Mais moi, je crois que les grands joueurs apprennent toujours à jouer ensemble », prédit-il avant de se prêter au jeu des pronostics. « Si je devais parier, je miserais sur une finale Bucks-Lakers. Mais vu que je n’aime pas le froid, je préférerais aller couvrir les finales sous le soleil de Miami (rires). » 

La FIPA tient son gala à Miami

Annulé en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, le gala annuel de la French International Program Association (FIPA), l’association des parents d’élèves du programme français enseigné dans cinq écoles publiques de Miami, se déroulera finalement le jeudi 18 novembre à la Miami Tower.

Gérée par une vingtaine de parents volontaires, l’association à but non lucratif permet aux enfants de profiter depuis plus de trente ans d’un programme en français grâce au cursus connu sous la dénomination « French International Studies Program », homologué aussi bien par le ministère de l’Éducation nationale en France que par le comté de Miami-Dade, tout en recevant une éducation bilingue. 

À Miami, près d’un millier d’enfants bénéficient actuellement de ce programme qui est dispensé à Sunset Elementary, Coconut Grove Elementary, George Washington Carver Middle, ISCHS et ISPA. « Le nombre d’élèves concernés augmentant chaque année, nous devons régulièrement recruter des professeurs qualifiés afin d’assurer un programme de qualité », indique Roger Pardo qui préside la FIPA aux côtés d’Anne Fifer, sa vice-présidente.

Cette soirée de gala, qui devrait réunir près de 250 convives, permettra ainsi de lever des fonds afin de financer les différentes missions de l’association, comme la formation des enseignants et l’achat d’outils pédagogiques. « Suite à l’annulation de notre gala l’an passé, nous avons dû faire face à des difficultés financières, raconte Roger Pardo. Nous avons plus que jamais besoin du soutien de la communauté francophone afin de faire perdurer ce cursus dans les différents établissements ».

Le Guide Michelin passe à table en Floride

La course aux étoiles Michelin est lancée dans le Sunshine State. Déjà présent dans plusieurs villes des États-Unis dont New York, Chicago, Los Angeles ou encore San Francisco, le prestigieux guide culinaire français vient d’annoncer que son premier ouvrage consacré à la Floride verra le jour en 2022.

Véritable référence en matière d’excellence gastronomique, l’emblématique guide rouge proposera aux fins gourmets une sélection de restaurants dans les trois grandes agglomérations urbaines de l’État : la dynamique et envoûtante Miami, Tampa, sur la côte du golfe du Mexique, sans oublier Orlando, la ville des parcs d’attractions.

« Les inspecteurs du Guide Michelin sont impatients de découvrir l’univers culinaire unique et varié de ces trois villes », déclare, dans un communiqué, Gwendal Poullennec, le directeur international des Guides Michelin. « Cela permettra à la Floride de s’imposer comme une destination culinaire de renommée mondiale », s’enthousiasme de son côté Dana Young, la présidente de Visit Florida, l’agence de promotion touristique de l’État.

Une vague gourmande déferlera prochainement sur la Floride puisque la première sélection d’établissements effectuée par des inspecteurs anonymes du guide rouge devrait être dévoilée d’ici le printemps prochain.

Le baromètre de l’expatriation, enquête n°8 : conditions de vie et santé, qu’est-ce qui est important pour vous ?

Le baromètre de l’expatriation continue ses enquêtes mensuelles et s’intéresse ce mois-ci
aux conditions de vie dans vos pays d’accueil.

Choisir de partir en expatriation, choisir d’y rester, suscite une réflexion globale
régulièrement remise en jeu.

Les conditions de vie dans le pays d’accueil peuvent attirer, faire rêver ou refroidir, voire effrayer. Entre attentes et réalité, il peut également y avoir un écart. A partir de quand cet écart devient-il déterminant ?

Environnement, infrastructures, pouvoir d’achat, accès à la santé, à l’éducation, sécurité…
Quels sont les thèmes majeurs que vous avez pris en compte avant de faire vos valises ? Et
quels sont les ceux qui vous auraient ou vous ont fait refuser de déménager et ceux qui vous feraient rentrer ?

Qu’est-ce qui est important pour vous ?

Grâce à votre participation, l’étude de la mobilité internationale s’affine et permet une
vision plus juste venue du terrain. En répondant à l’enquête, vous prenez du recul sur votre expatriation et faites le point.

> Participez à l’enquête ici

The École, l’école bilingue de Flatiron District, continue de s’agrandir

[Article partenaire] Au printemps 2020, The École, l’école bilingue située dans le quartier de Flatiron à Manhattan, a créé un comité « back onsite » composé de parents, professeurs et spécialistes, afin de garantir l’enseignement en présentiel, tous les jours, toute la journée, et ce, depuis le 1er septembre 2020.

Forte de sa bonne gestion de la crise COVID, ainsi que de la réputation de son programme bilingue unique dans lequel les deux programmes sont enseignés de façon simultanée, cette année, ce sont quatre-vingt-dix nouveaux élèves qui ont rejoint l’établissement. The École a également ouvert en septembre dernier sa première classe de toute petite section de maternelle, pour les enfants âgés de deux ans. Cette classe constitue la toute première année du programme de The École qui est dispensée à plus de deux cent soixante élèves, de la toute petite section de maternelle à la quatrième.

Les inscriptions pour l’année scolaire 2022-2023 battent leur plein 

Cette année, le processus d’inscription à The École a commencé plus tôt que d’accoutumée et nombreux sont les parents qui souhaitent inscrire leurs enfants pour la rentrée scolaire 2022-2023.

Le processus d’admission est très simple, avec les mêmes trois étapes pour tous les niveaux : assister à une des portes ouvertes, remplir son dossier d’inscription en ligne, et, pour toute la famille, une invitation à rencontrer Jean-Yves Vesseau, le directeur de The École.

Pour les familles qui sont prêtes à inscrire leur enfant, The École offre la possibilité de postuler à tout moment pour une acceptation rapide : l’école donne alors un avis de décision en général sous deux semaines après réception du dossier de candidature complet.

The École invite toutes les familles intéressées pour l’année scolaire 2022-2023 à venir les rencontrer en personne, pendant l’une de leurs portes ouvertes. C’est un moyen formidable d’en apprendre davantage sur leur programme bilingue unique, de la toute petite section de Maternelle à la quatrième, et de rencontrer la communauté de The École. Pour les familles qui sont à l’étranger ou pour celles qui ne peuvent pas assister à l’une des portes ouvertes sur place, The École propose également des portes ouvertes en ligne.

[S’inscrire à l’une des portes ouvertes]

À propos de The École

À The École (fondée sous le nom d’École Internationale de New York), les professeurs inculquent aux élèves les bénéfices d’une éducation bilingue qui les favorisera tout au long de leur vie, en leur donnant les moyens de se réaliser et de se connecter à un monde riche en possibilités.

The École est homologuée par le ministère de l’Éducation nationale pour toutes ses classes, de la maternelle au collège. Elle est affiliée à la Mission Laïque Française, une branche du ministère de l’Éducation nationale. Les enseignants français sont titulaires du ministère de l’Éducation nationale et les enseignants américains sont titulaires des universités de l’État de New York.

Située dans le quartier animé de Flatiron à Manhattan, cette école franco-américaine, intime et indépendante, cultive une communauté d’élèves ouverts à l’international. De la toute petite section de maternelle à la quatrième, The École fusionne avec expertise le meilleur des systèmes éducatifs français et américain, en offrant à ses élèves un double programme académique exigeant, des aptitudes et des connaissances globales, ainsi qu’une perspective positive et multiculturelle.

Grâce aux lumières de ce parcours d’exception, ils grandissent plus flexibles et plus adaptables, motivés et brillants, persévérants et positifs, toujours prêts à construire et à partager les réussites de leur vie, quels que soient le moment et l’endroit où ils continueront à s’épanouir.

Pour plus d’informations, visitez www.theEcole.org ou contactez [email protected].

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French Expat : slow life à Tahiti avec Aurélie

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L’envie de faire le tour du monde seul ou en famille : on est nombreux à l’avoir eue, mais finalement assez peu à être passés à l’action. Aurélie et son mari en ont rêvé, ont économisé pendant dix ans en rénovant des maisons dans le Sud de la France, et se sont finalement lancés en 2018.

Après un an autour du monde, l’envie d’autre chose ne les quitte pas. Et si finalement cette année de voyage en famille avait été le prétexte idéal pour chercher (et trouver) le lieu dans lequel elle et sa famille poseraient leurs valises pour de bon ? Un endroit loin de l’urgence des infos, des catastrophes, dans lequel elle pourra se tourner vers l’environnement.

À leur retour en métropole, la pandémie du Coronavirus commence et ralentit ce projet qui pourtant persiste. L’envie de partir pour de bon se précise : envie de vivre la slow life, de se recentrer sur l’essentiel et de vivre en harmonie avec la planète.

Finalement, au printemps 2021, c’est avec deux enfants dont un bébé d’un an qu’elle s’envole pour Tahiti. Alors, c’est quoi la vie là bas ?

Pour aller plus loin, j’ai demandé à Aurélie d’éveiller nos sens et de nous faire visiter son Tahiti. Elle vit non loin de l’isthme de Taravao qui relie Tahiti Nui (la partie la plus grande de l’île) de Tahiti Iti (surnommée la presqu’île).

Pour vivre une journée dans la vie d’Aurélie, celle-ci vous conseille de vous lever très tôt, comme les locaux : le soleil se couchant avant 19h, il est tout à fait commun pour les habitants de l’île de commencer la journée bien avant 6 heures du matin. Chez Aurélie, on profite de la fraicheur de la matinée pour aller ramasser des fruits frais au jardin pour le petit déjeuner. Bananes, papayes, goyaves sont au menu. Si vous avez envie de montagne et de hauteur, elle vous recommande de monter au Belvédère de Taravao. Là haut, vous pourrez admirer la vue sur Tahiti Nui, la grande île de Tahiti avec d’un côté le lagon dont le bleu se mélange à celui du ciel, et de l’autre des falaises comparables à celles des îles marquises. Vous pourrez ensuite pique-niquer dans un abri typiquement tahitien, un fare pote’e, puis irez surfer à Teahupoo, un endroit connu mondialement pour ses vagues. Pour finir la journée, restez sur la côte et savourez un coucher de soleil dont la Polynésie a le secret.

Un épisode mixé et habillé par Alice Krief, et produit par Anne-Fleur Andrle.

Le lourd tribut à la crise des restaurateurs français à LA

Près d’un tiers des restaurants de Californie ont fermé définitivement, annonçait un comité législatif en mai dernier. L’hécatombe s’est poursuivie, les règles sanitaires continuant de fragmenter les revenus des restaurateurs. « 40 % des petits commerces ont fermé à Los Angeles », appuie Vincent Sarmarco, propriétaire du feu Belle Vie. Et les Français n’ont pas été épargnés.

La fermeture a notamment touché des noms célèbres de la scène culinaire française à Los Angeles. Ludo Lefebvre, le chef tatoué adoré par les médias américains, a dû mettre la clef sous la porte de son gastronomique, Trois Mec, en juillet 2020. La faute aux règles sanitaires notamment. L’associée et femme du chef, Kissy Lefebvre, expliquait dans un communiqué qu’« il est impossible pour un restaurant avec quatre tables de survivre à cette pandémie. Le coût d’investissement pour construire un espace extérieur approprié, dans un centre commercial, ne peut tout simplement pas être justifié. »

Touché lui aussi de plein fouet, le chef pâtissier Dominique Ansel a dû se résoudre, après la fermeture de ses deux adresses à Londres, à baisser le rideau de son adresse phare de L.A., 189 by Dominique Ansel, un espace situé au Grove et qui, outre une boulangerie, comptait un brunch bondé. « Nous avons rejoint la liste des victimes du Covid. La fermeture a été un choix difficile dû aux mesures gouvernementales prises lors de l’explosion de la crise sanitaire », expliquait, il y a quelques semaines, le chef sur son compte Instagram.

À court de trésorerie

Des mesures qui ont aussi eu la tête d’établissements de taille plus modeste, comme La Dijonnaise à Culver City ou Belle Vie à Brentwood, fermé le 21 décembre 2020. « J’ai tout adapté, créer une terrasse, une cave à vin, des menus spéciaux à emporter. Mais le problème restait que le restau, qui doit être plein quotidiennement, ne l’était qu’un jour par semaine », explique Vincent Samarco, qui précise s’être retrouvé à court de trésorerie, devant céder au dépôt de bilan. « Quand ils ont autorisé l’ouverture en intérieur, dit-il, il était trop tard pour moi ».

Nathalie Dahan, qui possédait Coco Queen, une rôtisserie à West Hollywood jusqu’en novembre 2020, assure aussi avoir « dépensé une fortune » pour s’adapter aux règles sanitaires. « J’ai même fait de la publicité, bref tout pour que Coco Queen survive mais cela n’a pas suffit. J’ai ouvert six mois avant le Covid, au pire des moments. » Pour elle, les clients n’avaient plus envie de sortir, d’aller au restaurant.

Présente à L.A avec trois établissements, l’enseigne La Tropézienne Bakery n’a pas non plus résister à la vague Covid. « Les fermetures de West Hollywood et de Downtown étaient nécessaires pour survivre, explique le propriétaire Jonathan Khalifa, et nous avons préféré nous couper deux doigts plutôt que de tout fermer », la Tropézienne conservant son adresse phare de La Bréa.

Un PPP insuffisant

Outre les mesures, l’ex-propriétaire de Belle Vie pointe l’incompatibilité des menus français avec la livraison ou le take out. « La plupart des restaurants qui ont survécu à la pandémie, c’est grâce aux burgers », dit-il. Un problème que n’a pas rencontré Nathalie Dahan : « On a fait à emporter, mais il faut faire beaucoup de volume pour gagner de l’argent. La restauration fait des marges sur la vente d’alcool, or on n’en avait pas », pointe-t-elle.

Face à ce manque à gagner, le programme PPP (Paycheck Protection Program, terminé le 31 mai 2021) est apparu faible. « Le problème n’est pas de me donner de l’argent, mais de me laisser exploiter mon espace », fustige Vincent Samarco qui a continué à payer ses employés à 100 % jusqu’au bout. Pour Nathalie Dahan, la somme était trop faible. « Ils m’ont donné des cacahuètes, de quoi tenir deux mois et demi avec mes 11.000 dollars de loyer mensuel et 15.000 dollars d’employés », vocifère celle qui a perdu 1,4 million d’euros.

Une autre difficulté a resserré l’étau sur les restaurateurs : la hausse du prix des matières premières en raison de la pénurie et des délais de livraison.

Rebondir après la fermeture

Nombre d’entre eux n’acceptent pas le K.O. technique et veulent remonter en scène. Ainsi, Vincent Samarco travaille sur un nouveau concept de restaurant : une pizzeria à Santa Monica pour l’été 2022. « C’est plus simple d’acheter de la farine et de la tomate que des St Jacques et du magret », plaide celui qui « s’adapte au marché, où pendant la pandémie, les ventes de pizzas ont augmenté de 30 % ». Il cherche actuellement des fonds et des investisseurs.

D’autres, à l’instar de Jonathan Khalifa de la Tropézienne Bakery, ont multiplié les rencontres et monté de nouveaux projets. « Je persiste et vient de signer un partenariat heureux qui va nous permettre d’occuper les locaux d’une ancienne chaîne de boulangerie russe et de nous installer à la fois au Farmers Market, à Santa Monica et à l’aéroport LAX ». Un autre projet est même prévu dans un hôtel de Las Vegas en 2022.

De son côté, Nathalie Dahan mise sur un projet télé. « Je ne réinvestirai pas mon argent dans un restaurant. Par contre, si je trouve des investisseurs intéressés par l’idée de Coco Queen, pourquoi pas ! »

Co-écrit avec Alexis Chenu