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Marie-Monique Steckel : « Je peux partir du FIAF la tête haute »

Le prochain gala du FIAF (French Institute Alliance Française) aura une saveur particulière pour Marie-Monique Steckel. Un prix spécial lui sera attribué lors de la soirée du 15 novembre, au cours de laquelle le président de Saint-Gobain, Pierre-André de Chalendar, et l’écrivain Marc Levy seront également distingués.

En effet, après dix-sept années aux commandes de l’institution franco-américaine de la 60e rue, celle que l’on surnomme « MMS » a décidé de quitter ses fonctions à la fin de l’année pour se tourner vers d’autres projets. « Ce gala va être comme un feu d’artifice. J’ai l’impression d’avoir rempli ma tâche », raconte-t-elle, assise dans son bureau au dernier étage du FIAF. « Ce n’est pas un moment aigre-doux pour moi. Au contraire, c’est très excitant. J’ai l’impression que je vais entrer dans un nouveau chapitre de ma vie ».

À 82 ans, la présidente laisse derrière elle une institution transformée. Première femme à diriger cet organisme devenu le plus grand centre culturel et linguistique français en Amérique du Nord, elle a piloté, à son arrivée en 2004, l’ambitieux projet de rénovation et d’agrandissement du bâtiment du FIAF, près de Central Park. L’objectif de ce chantier à 24 millions de dollars : faire de ce centre, résultat de la fusion de deux entités fondées à la fin du XIXe siècle, une « destination » pour le public français et francophile.

En plus d’avoir développé l’offre de cours de français du centre de langue (création d’une antenne dans le New Jersey, ouverture d’une maternelle…), elle a revu de fond en comble la programmation culturelle, lançant de nouveaux rendez-vous visant à dépoussiérer l’image de la France et de la francophonie à New York. Parmi eux, le festival pluri-disciplinaire Crossing the Line, qui fêtera à la fin octobre sa 14e édition. Ou encore World Nomads (centré sur les cultures francophones), Animation First (sur le film d’animation) et, récemment, Burning Brighter, une vitrine des nouvelles voix du cinéma français issues de la diversité.

En plus de talents émergents, souvent inconnus aux États-Unis, des poids-lourds du monde des arts (Isabelle Adjani, Isabelle Huppert, Jeff Koons…) et des affaires ont rendu visite au FIAF pendant sa présidence pour participer à des pièces de théâtre, des spectacles de danse ou des conférences sur l’art de vivre, le business et la mode notamment.

Les événements à venir donnent un aperçu de cette diversité : une série de films sélectionnés par le réalisateur Wes Anderson, un petit-déjeuner avec le PDG de LVMH Amérique du Nord, une visite en direct d’un château en France et une pièce de Tania de Montaigne pour les jeunes New-Yorkais sur l’icône des droits civiques Claudette Colvin… « Quand j’ai pris les commandes de cette institution, on m’a conseillé de ne pas prendre de risque et de ne proposer que du cinéma. J’ai trouvé qu’il fallait au contraire montrer toute la richesse de notre culture. C’est un véritable défi. Pour chaque événement, nous attirons un public différent. Les personnes intéressées par nos films ne sont pas celles qui vont à nos conférences sur le luxe ou à nos festivals, explique-t-elle. J’ai eu énormément de chance. On m’a donné un fauteuil pour assister à toute cette richesse ».

Du RPR au FIAF

Prendre les rênes du FIAF n’allait pas de soi pour Marie-Monique Steckel. Directrice de la communication du tout nouveau RPR de Jacques Chirac dans les années 1970, elle a fondé l’antenne américaine de l’actuelle Invest in France, l’agence de promotion économique de l’Hexagone à l’international, avant de monter et diriger la bureau nord-américain de France Telecom. Elle a aussi été la conseillère de Ronald Lauder, fils de la femme d’affaires Estée Lauder, fondatrice de l’empire de cosmétique qui porte son nom.

Le FIAF fut le premier poste de direction de Marie-Monique Steckel dans le secteur des non profit. « Peu de gens comprennent pourquoi je fais ce travail ! », glisse-t-elle. Le labeur est aussi stimulant qu’éprouvant : le FIAF est un organisme américain privé financé par des donations, les revenus du centre de langue et les recettes des événements, et non des fonds publics français. À lui seul, le gala du FIAF permettait de lever près de deux millions de dollars chaque année avant la pandémie, selon les rapports annuels de l’organisation. « Chaque année est comme une grande course d’obstacles : il faut trouver le public, lever les fonds, organiser les événements… Je n’ai pas vu les dix-sept années passer, avoue-t-elle. Dans le monde culturel, il y a une intensité, une fragilité particulière. On est toujours sur une ligne de crête ».

Une nouvelle dirigeante ?

Son départ n’est pas lié à la pandémie de la Covid-19, qui a pesé sur les comptes du FIAF et ralenti la mise en œuvre de projets d’embellissement notamment. En effet, elle songe à la vie d’après depuis 2019. « Avec l’énergie que j’ai, je me suis dit qu’il était dommage d’attendre. Je ne voulais pas d’une fin en réduction au FIAF ou qu’on me dise : ‘vous savez Marie-Monique, il est peut-être temps…’. Pour ma part, je pense que je peux partir la tête haute. »

Elle assure ne pas être impliquée dans la recherche de son successeur. Celle-ci a été confiée à Phillips Oppenheim, un cabinet de chasseur de tête spécialisé dans le secteur à but non-lucratif. Marie-Monique Steckel sera vraisemblablement remplacée par une femme. La décision finale sera prise par le conseil d’administration du FIAF. En attendant, les entretiens sont en cours. « Il n’est pas évident que le processus soit bouclé avant le gala, indique MMS. Rien ne presse. Je suis encore là jusqu’à la fin décembre. »

Du FIAF, elle ne repartira qu’avec deux cartons – « il faut être léger dans la vie ». Elle les remplit déjà de photos, de textes de vieux discours et de souvenirs de ses anciens postes. « Leveuse de fonds » hors pair, elle repart aussi avec un énorme carnet d’adresses et des expériences qui l’aideront à préparer son coup d’après. Car celle qui déteste le mot « retraite” et n’a pas l’intention de « regarder les marguerites éclore ».

Son objectif : se lancer dans des « aventures à impact social » entre la France et les États-Unis et servir de modèle pour les femmes qui veulent rester actives. « Nous nous battons comme des lionnes pour réussir nos carrières et, après, on plie la tente. Ce n’est pas ce que je veux faire. Je veux continuer à explorer le monde des idées, le monde social et montrer qu’il n’y a pas d’âge pour les braves ».

*L’auteur de cet article a travaillé au FIAF en 2007

L’enseignement bilingue à Washington DC : une session d’information gratuite en ligne

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

?  Visionnez le replay de la session dédiée à l’enseignement bilingue à Washington DC

Avec :
– Rochambeau, The French International School : [email protected]

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

French Expat : Géraldine Virriot (Adirondacks, USA) : « Partir pour ne plus subir »

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Aujourd’hui Anne-Fleur prend la direction de Lake Placid, dans le state park des Adirondacks (état de New York). Pour cet épisode enregistré au bord de l’eau, elle nous présente Géraldine Virriot, Française installée dans la région depuis quelques années.

Géraldine nous raconte une grande histoire, celle d’une jeune fille passionnée de radio qui rencontre celui qui deviendra plus tard son ancre américaine. Entre temps, Géraldine s’est mariée et a eu des enfants. Elle a vécu dans une relation abusive et nous raconte comment la réserve naturelle des Adirondacks lui a permis de s’en sortir, pour de bon.

Alors c’est parti, décollage imminent pour Lake Placid, NY au cœur des Adirondacks !

Pour retrouver Géraldine en ligne, c’est par ici sur son compte Instagram : https://www.instagram.com/adirondackfrenchie/

À la fin de chaque épisode, nos invités nous proposent de découvrir leur ville/pays d’adoption en partageant leur top 3 des choses à faire, voir, sentir ou goûter. Si Géraldine partage volontiers son enthousiasme pour la région, ses recommandations portent sur la nature. Selon Géraldine, il est possible et très agréable de l’apprécier par tous les temps, en toute saison :

  • au printemps, à la fonte des neiges, admirez les courants d’eau rapides en montagne
  • en été pour profiter de la Lake Life
  • en automne pour observer les feuilles d’automne qui virent au rouge orangé et que des centaines de touristes viennent photographier chaque année
  • ou encore en hiver pour s’adonner aux plaisirs des sports d’hiver dans cette région qui a reçu deux fois les jeux olympiques.

Production :

[Vidéo] Expatriés : gérez votre fiscalité et vos investissements dans un cadre international

Mardi 12 octobre 2021, nous vous donnions rendez-vous pour un webinaire dédié à l’investissement et à la fiscalité de l’expatrié.

Thierry Renard et Christèle Biganzoli, experts diplômés et co-fondateurs de la fintech de conseil patrimonial ritchee.fr, ont abordé notamment les thèmes suivants :

  1. Comprendre la fiscalité dans un contexte international, avec un focus sur les actions gratuites
  2. Les investissements les plus appropriés en tant que non résidents
  3. Comment être accompagné au mieux

?  Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube

?  Contactez Ritchee : https://ritchee.fr/contact

Le Newport Beach Film Festival célèbre la France le 26 octobre

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Après une édition 2020 en mode virtuel, le plus grand rendez-vous du film étranger de Californie reprend du service à Orange County du 21 au 28 octobre. La 22ème édition du Newport Beach Film Festival promet un grand moment de cinéma avec près de 350 films du monde entier à l’affiche.

Parmi les temps forts du Festival, la soirée du mardi 26 octobre, The French Spotlight rendra hommage au cinéma français en proposant la projection du film « Love Affair(s)» (« Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait ») sorti fin 2020 et programmé à 19h45. A la réalisation, Emmanuel Mouret (« Fais-moi plaisir », « Caprice », « Mademoiselle de Joncquières ») s’intéresse à son thème de prédilection, l’amour.

Au programme, un triangle sentimental qui se noue dans la campagne avignonnaise et qui commence par la rencontre entre Maxime (Niels Schneider), jeune traducteur venu rendre visite à son cousin François (Vincent Macaigne) et sa compagne Daphné (Camélia Jordana), enceinte de trois mois et chargée de l’accueillir en l’absence de François. Un film poignant où le réalisateur, inspiré par les théories du désir mimétique selon le philosophe René Girard, met notamment en application l’idée selon laquelle le véritable amour ne se soucie que du bonheur de l’autre.

Outre le red-carpet déroulé aux équipes du film et spectateurs, l’événement du 26 octobre se poursuivra autour d’une soirée avec artistes sur scène et spécialités de la cuisine française à goûter.

Avec plus de 50.000 visiteurs attendus cette année, le Festival fête le retour du cinéma international en Californie. De grands rendez-vous sont attendus avec la projection du film Spencer, le biopic sur la Princesse Diana incarnée par Kristen Stewart, ou de la comédie dramatique suédoise, « My Father Marianne».

D’autres créations françaises seront également en compétition. Catégorie long-métrage, l’illustrateur et réalisateur, Alexis Bruchon présente son film en noir et blanc « The woman in leopard shoes » et Céline Sciamma le film intitulé « Petite Maman ». Le martiniquais Nicolas Polixene montre son court-métrage « American Dream », Bloom Pictures projette un film d’animation extra, « Maestro », opéra animalier dans la forêt et l’actrice et réalisatrice Aïssa Maïga, aux côtés d’Isabelle Simeoni, s’intéresse avec son docu « Regard Noir » au thème du racisme dans le milieu… du cinéma.

 

 

 

Réouverture des frontières aériennes : alors, c’est pour quand ?

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« J’ai booké un vol Paris-New York pour le 26 novembre mais je ne sais toujours pas si je vais pouvoir venir ». Comme d’autres Français, Yannick Sabarots s’est dépêché d’acheter un billet d’avion et de réserver une chambre d’hôtel à Manhattan dès qu’il a entendu le gouvernement américain annoncer la levée, « début novembre », du travel ban. Il s’est assuré de pouvoir changer les dates de séjour sans frais, « au cas où », mais ses jours de congés sont posés au travail, « et je ne pourrai pas les changer », relève-t-il, en croisant les doigts.

Car depuis l’annonce, le 20 septembre, de la réouverture prochaine des frontières aériennes américaines, c’est silence radio du côté de l’administration Biden. Les spéculations sur la date précise ont alimenté la confusion ces dernières semaines. Au point que certaines agences de voyage ont d’ores et déjà annulé des séjours prévus début novembre aux Etats-Unis plutôt que de devoir le faire en catastrophe. 

Des séjours déjà annulés

« France Marathon », qui organise des packages pour les marathoniens, a ainsi annulé un mois à l’avance ceux bouclés pour le marathon de New York, le 7 novembre. « C’était une grosse déception quand j’ai appris la nouvelle le 7 octobre, ça faisait huit semaines que je m’entraînais pour le marathon, déjà annulé l’an dernier, regrette Fanny Courtois qui avait reçu un dossard en cadeau d’anniversaire. J’ai ressenti de la colère aussi, et un sentiment d’injustice. Je ne comprends pas pourquoi les Français sont blacklistés alors que le taux de vaccination est plus élevé en France qu’aux Etats-Unis. ». 67% de Français sont en effet totalement vaccinés aujourd’hui contre 56% d’Américains.

En plus de la date de la réouverture des frontières, la question des vaccins n’est pas totalement levée, notamment par manque de précisions sur ce qu’entend exactement l’administration américaine par « totalement vacciné ». Or c’est l’une des conditions que les touristes français devront remplir pour pouvoir entrer aux Etats-Unis, avec la preuve d’un test covid négatif réalisé dans les trois jours avant le départ. 

Les autorités sanitaires (CDC) ont levé certains doutes, ce lundi, en confirmant la liste des vaccins autorisés, au grand soulagement de ceux qui ont reçu les deux doses d’AstraZeneca, vaccin qui n’a jamais été approuvé aux Etats-Unis. Sauf contre-ordre de la Maison Blanche, seront donc considérés comme totalement vaccinés les touristes qui auront reçu un schéma vaccinal complet de l’un des vaccins autorisés par l’agence américaine du médicament (FDA) – Pfizer/BioNTech, Moderna et Janseen (Johnson & Johnson) – et par l’Organisation mondiale de la Santé – soit quatre vaccins de plus : AstraZeneca, Covishield, Sinopharm et Sinovac. 

Encore des questions sur les vaccins

Reste l’incertitude pour les Français qui ont contracté la Covid et qui n’ont reçu qu’une seule dose de vaccin Pfizer/BioNTech ou Moderna. Au regard des autorités sanitaires américaines aujourd’hui, ces vaccinés ne le sont pas totalement. Incertitude également pour tous ceux qui ont reçu des doses de vaccins différents, cas relativement fréquents en France mais pas acceptés aux Etats-Unis. Pas encore du moins, car le débat sur l’interchangeabilité des vaccins a commencé avec la campagne de rappel de vaccination, comme le confirmait le Dr. Anthony Fauci, l’expert Covid de l’administration américaine, lors d’un briefing à la Maison Blanche le mois dernier.

Autant de questions que les voyageurs et professionnels du tourisme se posent encore en attendant de connaître, enfin, la date de la levée du travel ban. Ce « manque de transparence » du côté américain « continue d’entraver la reprise économique mondiale », estime Martin Ferguson, vice-président chez American Express Global Business Travel,  dans le magazine Forbes. « Nous demandons instamment aux États-Unis de donner un préavis sur la date de réouverture de leurs frontières et sur le fonctionnement de leurs processus de vérification et de traçage », ajoutait-il, exprimant l’agacement du secteur du voyage.

Une réouverture des frontières dès le 1er novembre n’est pas exclue. Mais si c’était le cas, ce serait une déception supplémentaire pour tous ceux qui ont vu leur projet de voyage tomber à l’eau comme Fanny Courtois. « Ce serait le pompon, conclut-elle, car ce serait trop tard. Je ne peux plus courir le marathon de New York ».

À Austin, France Dubin transmet le français en racontant des histoires

Apprendre le français passe par la lecture. Pas uniquement celle de Maupassant ou de Flaubert mais aussi une lecture ludique et éducative. C’est pour cela que France Dubin, enseignante de Austin Community College (ACC), a décidé de prendre sa plume et d’écrire une trilogie adaptée à ses étudiants américains.

Ces trois recueils, intitulés Petit Déjeuner à Paris, Déjeuner à Paris et Dîner à Paris, racontent les péripéties d’une Américaine dans la capitale française. Chaque tome, d’un niveau d’apprentissage différent, est composé d’une fiction employant un langage actuel et intègre des exercices dans le récit. Le lecteur se trouve ainsi dans une dynamique qui donne à la lecture un sens tout à fait particulier.

Un outil pour étudiants et professeurs

Cette trilogie constitue un véritable outil pour les apprenants comme pour les bilingues qui ne maîtrisent pas assez leur langue maternelle. Pour les professeurs également, pour soutenir leurs cours de français auprès des jeunes américains. « La plupart des livres sont faits pour les enfants. Il y avait de la frustration chez mes étudiants parce que les mots étaient souvent compliqués, des mots qui ne sont pas employés tous les jours. Les mots usuels, parfois banals, sont évincés le plus souvent », déclare l’enseignante.

Mariée à un américain, France s’installe à Austin pour éduquer ses enfants. Pour dépanner, elle accepte de venir à la petite école Montessori pour enseigner le français aux tout-petits. Avec ses peluches, Cannelle et Plume, et la fée magique, elle passe de classe en classe et arrive à leur inculquer les chiffres, les couleurs, à travers des contes, tous sortis de son imagination. « Je suis une raconteuse d’histoires qui intègre le français avec l’anglais », dit-elle.

Des livres à la portée de tous

De fil en aiguille, France enseigne aux adultes aux profils tous différents. Forte de ces compétences, elle décide de mettre tout son savoir et cette technique qu’elle enseigne dans des petits romans. Le résultat : trois tomes, chacun représentant une couleur du drapeau français et chacun un trimestre d’apprentissage. Le succès de sa première trilogie est immédiat avec plus de 3000 exemplaires vendus à ce jour dans une quinzaine de pays dont le Brésil, le Canada, l’Allemagne et l’Angleterre.

« Mes livres sont à la portée de tous, ils sont d’actualité et servent de passerelle avant de passer aux classiques. J’y aborde aussi des thèmes d’actualité, rien n’est tabou. J’absorbe l’actualité et j’en tire une idée de récit que je décline. Je fais évoluer mon personnage qui entraîne mes élèves. Je joue au naturel », affirme la professeure. Une mise en pratique pour que les jeunes assimilent l’époque actuelle. Un challenge pour cette auteure dont la mission est d’instruire via une méthode originale.

FACCSF: “Back to Business Toolbox”, ou comment décrocher un emploi aux Etats-Unis

La French American Chamber of Commerce of San Francisco relance une série d’événements destinés à faciliter la recherche d’emploi aux Etats-Unis. Le premier se tiendra virtuellement le mardi 12 octobre, de 9am à 5pm : intitulé “Back to Business toolbox”, il regroupe plusieurs ateliers et conférences pour apprendre à naviguer les entretiens d’embauche, la communication en entreprise, des conseils pour écrire un excellent CV, ou encore comment se construire un réseau sur LinkedIn. Cet événement est ouvert à tous et gratuit.

Animées par des experts, ces rencontres ont pour but de préparer les candidats à l’embauche le mieux possible pour la Career Fair qui se déroulera le 28 octobre prochain. Egalement organisée par la FACCSF, elle permettra de rencontrer des employeurs potentiels cette fois-ci en personne. La Career Fair sera également ouverte à tous, membres ou non de la FACCSF.

New York retrouve le « Goût de France » du 14 au 22 octobre

Rien de tel qu’une bonne semaine gastronomique pour oublier dix-huit mois de Covid. Il faudra être vacciné et le prouver à l’entrée des restaurants et du Consulat général de France, mais à part ces mesures sanitaires, l’ambiance sera comme avant la pandémie : New York célèbrera bien le festival « Goût de France/Good France ». Neuf jours de joies gustatives, du jeudi 14 octobre au vendredi 22 octobre 2021.

Cette sixième édition mettra à l’honneur la région Centre-Val de Loire et aura pour ambassadeur Christophe Hay, le chef doublement étoilé de La Maison d’à Côté à Montlivault, dans le Loir-et-Cher. Ce sera l’occasion de fêter le dixième anniversaire de l’inscription du « repas gastronomique des Français » au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.

Le coup d’envoi des festivités sera donné de Brooklyn, le mercredi 14 octobre à 6:30pm, au restaurant Popina. Un dîner organisé par Pressoir.wine permettra de découvrir et de savourer les vins de la Vallée de la Loire. $295/personne. Réservation ici.

Samedi 16 octobre, de 5pm à 6pm, ce sera dégustation de vins au Consulat. La sommelière de renom Pascaline Lepeltier, première femme à avoir obtenu le titre de Meilleur Sommelier de France en 2018, en sera la cheffe d’orchestre. $75/personne. Réservation ici.

Un dîner Renaissance clôturera le festival, le vendredi 22 octobre au Consulat, de 7pm à 10pm. Un festin de plats historiques « de Chambord à New York » sera proposé par les chefs Sébastien Baud (Consulat général de France et Président délégué de l’Académie Culinaire de France Etats-Unis/Canada), Aurélien Dufour (Dufour Gourmet), Hervé Malivert (Institute of Culinary Education), Pascal Petiteau (Bistrot Vendôme) et Alexandre Seince (Ladurée US). $250/personne. Réservation ici.

Et pour ceux qui ont envie de profiter pleinement des neuf jours de festival en découvrant de nouvelles tables françaises à New York, une app est à installer sur son smartphone – si ce n’est déjà fait : Mapstr. Elle permet de consulter la carte « Vive la France à New York » créée l’an dernier par le Consulat. Cette carte interactive et collaborative recense plus de 380 adresses françaises aux Etats-Unis, restaurants, commerces et lieux culturels français.

Une réunion publique avec le député Roland Lescure à New York

Roland Lescure reprend ses rencontres en “présentiel”, comme l’on dit désormais. Après plus d’un an-et-demi sans avoir mis les pieds aux États-Unis, le député des Français des États-Unis sera à New York le lundi 18 octobre à 7pm. Il participera une réunion publique au consulat général de France.

L’élu, qui assure également la présidence de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, parlera notamment des travaux réalisés pendant l’année passée et évoquera les chantiers à venir. Il répondra aussi aux questions des participants. Ce rendez-vous intervient à l’approche de la levée du “travel ban”, annoncée pour le mois de novembre par les autorités américaines. Une mesure qui continue à susciter des questions (date exacte, reconnaissance des vaccins, délais des rendez-vous pour les visas…).

L’accès à l’événement est réservé aux personnes inscrites et vaccinées. Et le port du masque est obligatoire.

Moi Impat : Agathe Fontaine : « Trouver un métier qui s’adapte à ma nouvelle vie »

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Pouvoir aller à l’école à pied ! Parmi les petits tracas qui ont accompagné le dernier retour d’Agathe Fontaine, notre 75ème impatriée, ce qui ressemble à un cri du cœur a tout d’un petit plaisir fort appréciable. Et même si elle glisse sur les embarras techniques inhérents à ces changements de vie, cette deuxième impatriation marque une mutation professionnelle, dans la continuité.

Avec une start-up de vente de vêtements de seconde main pour enfants et de déstockage de marques (familyaffaire.com), créée à Londres, puis importée à Paris, il n’en fallait pas plus pour dresser le tableau des avantages de l’un et des inconvénients de l’autre. Agathe aurait-elle trouvé le métier qui s’adapte à sa nouvelle vie ?

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_44

Les écoles françaises à Austin et San Antonio : session d’information en ligne gratuite

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Visionnez le replay de la session dédiée à l’éducation française à Austin et San Antonio

Avec :
– Austin International School ? [email protected]
– International School of San Antonio ? [email protected]

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.