Accueil Blog Page 316

Valentin Lefebvre en immersion dans le marché bouillonnant des NFT

0

Baptême du feu pour Valentin Lefebvre. Ce lundi 11 octobre, son jeune centre d’art La Découverte a mis aux enchères sa première œuvre numérique animée, son premier NFT. Une plongée dans un monde en pleine ébullition.

L’entrepreneur français de 28 ans attendait ce moment depuis plus de deux ans, depuis son « coup de foudre » pour l’art immersif lors de la visite de l’exposition Van Gogh à l’Atelier des Lumières, à Paris. « Je suis tombé instantanément amoureux de l’expérience. C’était ça que je voulais faire et je voulais absolument le faire aux Etats-Unis car c’est un marché gourmand d’expériences nouvelles », se souvient Valentin Lefebvre, qui partage son temps, depuis dix ans, entre la France et la Floride. C’était avant l’engouement des Américains pour les grandes expositions numériques qui voyagent aujourd’hui à travers le pays, de New York à Los Angeles.

De la Covid au NFT

Il quitte alors son travail chez Fitness Park et, en janvier 2020, saute dans un avion direction Miami, une ville qu’il connaît bien pour y avoir étudié et travaillé, avec un local en vue pour créer « un centre immersif à la française destiné au marché américain ».

La pandémie de Covid chamboule ses plans : un des investisseurs décède et, avec lui, disparaît le contrat sur le local. Valentin Lefebvre n’abandonne pas. En novembre 2020, il revient à Miami pour chercher de nouveaux investisseurs et un nouveau lieu d’exposition. « Je trouve les deux, mais c’est la grande marque UFC qui achète le local et me laisse bredouille, après six mois d’efforts ».

Sur les conseils des investisseurs rencontrés, Valentin Lefebvre se tourne vers le marché de l’art en ligne et des NFT. Depuis mars 2020 et la vente record de plus de 69 millions de dollars, chez Christie’s, d’une œuvre numérique de l’artiste américain Beeple, le marché des NFT a explosé. Le grand public a alors découvert ce drôle d’acronyme – Non Fungible Token (jeton non fongible) et le monde dématérialisé de ces certificats infalsifiables d’authenticité, associés à un objet virtuel quel qu’il soit – image, vidéo, chanson ou simple tweet.

Des projets avec le secteur privé

Après un travail d’adaptation pour que les œuvres digitales animées, créées à partir de peintures, deviennent des NFT, et les conseils de son frère, trader à New York, l’entrepreneur se jette à l’eau : La Découverte a mis en vente online, ce lundi sur Makersplace, la marketplace premium des NFT, l’une de ses créations numériques adaptée de Ravishing, un tableau de l’artiste néerlandaise Esther Barend. Le NFT ne restera pas uniquement dans le registre virtuel. Le collectionneur pourra admirer, chez lui, sa nouvelle acquisition en mouvement grâce à un tableau digital.

 

La Découverte travaille actuellement sur une collection d’œuvres classiques, baptisée « Versailles », susceptible de séduire des collectionneurs américains : L’apothéose d’Hercule, Louis XIV et la famille royale ou encore Colbert présente à Louis XIV les membres de l’Académie royale des sciences. Des chefs-d’œuvre libres de droits que l’équipe de Valentin Lefebvre, basée à Paris, a numérisés, animés et mis en musique, comme pour le tableau d’Esther Barend. D’autres projets visent également le secteur privé, des collaborations avec des grandes marques françaises intéressées par l’esthétisme de cette nouvelle forme artistique digitale en plein essor.

Pourquoi le pain de mie est-il aussi répandu aux États-Unis ?

Parmi les nombreuses choses qui déconcertent les Français dans le monde merveilleux des supermarchés américains, le pain de mie arrive en bonne place. Wonder Bread, Sara Lee, Arnold… On ne compte pas les marques qui proposent le fameux white bread coupé en tranches. Pourquoi le pain de mie est-il aussi répandu aux États-Unis ? Cette question bête nous a donné du pain sur la planche.

Plusieurs facteurs expliquent cette réalité, selon Aaron Bobrow-Strain, professeur à Whitman College et auteur du livre White Bread. Tout commence à la fin du XIXe siècle-début XXe, dans un contexte de « transformation culturelle » de la société américaine. « Le pays accueille une vague sans précédent d’immigrés sud- et est-européens. Autrefois rural, il s’urbanise, connaît des crises économiques », rappelle le professeur.

Le pain industriel perçu comme plus sain

Cette période de bouleversements s’accompagne de préoccupations croissantes autour de l’hygiène alimentaire. En effet, à l’époque, la plupart du pain aux États-Unis est produit par des femmes, chez elles, ou dans des petites boulangeries perçues comme insalubres, possédées par des immigrés. Ce désir d’hygiène se cristallise dans le mouvement Pure Foods, qui milite, avec succès, pour l’instauration de règles de sécurité et d’étiquetage encadrant les denrées et les médicaments notamment.

Progressivement, la production de pain se déplace du domicile et des boulangeries vers les usines, perçues comme plus sûres sur le plan sanitaire. Au même moment, l’essor de broyeurs, qui permet la production de masse de farine blanche raffinée à moindre coût, installe le pain de mie dans les assiettes et la tête des Américains. « Ce pain moderne, blanc, mou incarnait un futur sain, produit avec une efficacité industrielle, poursuit Aaron Bobrow-Strain. Il est intéressant de noter que les premières publicités ne mettaient pas en avant le goût, mais le fait que ce pain fabriqué en usine n’avait pas été touché par des humains ».

Le pain en tranches, apogée de l’industrialisation

Les producteurs de pain vont aller encore plus loin pour rassurer ces consommateurs inquiets. Ils vont inventer l’emballage du pain et travailler à le rendre plus mou. « La souplesse était synonyme de fraîcheur. Comme le pain était fait loin des yeux des consommateurs, dans des usines, des ingénieurs ont commencé, au début du XXe siècle, à mettre des additifs et agir sur les températures pour le rendre plus mou », explique-t-il. L’avènement, à la fin des années 1920, du pain en tranches marque l’apogée de cette industrialisation. Il devient encore plus facile pour les consommateurs de le toaster, le griller ou de l’utiliser pour faire des sandwiches.

Ce pain de mie tranché a toujours eu des détracteurs. Dans les années 1960, période de remise en question de la société de consommation de masse, ce produit industriel, sans saveur ni personnalité, est devenue « le symbole de tout ce qui n’allait pas dans la vie économique des États-Unis », explique Aaron Bobrow-Strain. En 2009, le journaliste Michael Pollan rappelle que la farine blanche n’est pas bonne pour la santé. « Plus le pain est blanc, plus vous mourrez tôt », écrit-il dans son livre Food Rules.

Aujourd’hui, il est concurrencé par des pains plus sains (multi-grains, complets, artisanaux…), qui l’ont rejoint dans les supermarchés. Pour ne rien arranger, son prix a augmenté de près de 13% entre janvier 2020 et mars 2021 en raison de problèmes logistiques et de main d’œuvre causés par la pandémie. Raison de plus… pour ne plus manger de ce pain-là.

Quatre arrêts obligatoires pour découvrir la Baja California Sur

Embarquement immédiat pour la Baja California Sur, dans le nord-ouest du Mexique. L’aéroport de San José de Cabo, le plus accessible, se trouve à 6h de New York en avion, 2h20 de Los Angeles, 3h de San Francisco, 2h50 de Dallas, 7h de Washington avec escale et presque 10h de Miami avec escale.

La péninsule s’étend sur plus de 1000 km, et possède deux côtes : l’une sur l’océan Pacifique à l’ouest et l’autre sur le Golfe de Californie à l’est. Ce territoire mexicain fut longtemps considéré comme une île isolée du reste du monde. Jusqu’à la deuxième moitié du XXe siècle, la Baja California n’était peuplée que de quelques ermites et aventuriers, passionnés par la nature et l’archéologie. C’est en 1973 qu’est apparue la première vraie trace de l’homme contemporain sur la péninsule avec la construction de la « Transpeninsular », 1700 km de route qui traverse la presqu’île du nord au sud.

Nous allons nous focaliser sur le sud de Baja, ses plages de sable blanc paradisiaques, ses déserts de cactus, sa vie sauvage, ses montagnes et ses spots de surf. Avec un parti pris, celui d’éviter la ville touristique et américanisée de Cabo San Lucas.

Cabo Pulmo, le paradis du snorkeling

Se sentir comme Robinson Crusoe à la plage Los Arbolitos. /Photo Fabien Le Floc’h

L’atterrissage se fera à San Jose de Cabo (qui ne vaut pas la peine de s’attarder, à notre humble avis). Aussitôt la voiture de location récupérée, direction le parc de Cabo Pulmo pour un remake du film « Seul au Monde ». Pour cette déconnexion, il faudra bien s’accrocher car la route qui y mène, Camino Cabo Este, n’est pas goudronnée. Ce chemin de sable (au demeurant sublime, longeant l’océan et les champs de cactus) est toutefois accessible en voiture sans roues motrices, mais il faudra de la patience.

Après près d’1h45 de route, vous arriverez à la plage de Los Arbolitos (2,5 dollars l’entrée par personne, soit 50 pesos), une crique de sable fin à l’eau turquoise et idéale pour s’adonner au snorkeling. Le commandant Jacques Cousteau disait de la mer de Cortés, en Basse-Californie, qu’elle est le plus grand aquarium de notre planète, tant la diversité de ses espèces est grande. Et il n’exagérait pas, on en prend plein les yeux en s’aventurant le long des rochers. Et cette baie abrite l’un des trois récifs vivants (le seul récif de corail dur) d’Amérique du Nord.

Si vous n’avez pas de matériel, vous pourrez en louer sur place (7,50 dollars à la journée, avec un gilet de sauvetage obligatoire) ou faire appel aux professionnels qui proposent aussi de la plongée. Quand vous en aurez assez de barboter, vous pourrez vous délecter des excellents tacos (mention aussi pour la quesadilla aux crevettes) d’El Caballero, à quelques kilomètres de là.

Où dormir : plusieurs options s’offrent à vous selon les budgets : camper sur la plage de Los Frailes (gratuit), trouver un hôtel dans la ville de La Ribera (La Hacienda de Palmas offre de bonnes prestations à partir de $55) ou se faire très plaisir au The White Lodge (à partir de $300).

La Sierra de Laguna pour prendre de la hauteur

El Canon de la Zorra au petit matin. /Photo Fabien Le Floc’h

Quittons les eaux turquoises et chaudes du sud pour nous enfoncer dans la Sierra de la Laguna, classée réserve de biosphère par l’Unesco. Avant d’y accéder, faites le plein à Santiago et profitez en pour vous balader dans cette petite ville fondée en 1723 sous le nom de Misión de Santiago el Apóstol. A savoir : les habitants célèbrent son saint patron, Saint-Jacques, le 25 juillet.

Mais ce sont surtout ses environs qui nous font rêver. Direction le Rancho Ecologico Sol de Mayo au nord. Une fois n’est pas coutume, vous devrez emprunter une route sablée pour l’atteindre (avec un arrêt obligatoire par le Mirador Santiago de Yola). Moyennant $5 l’entrée, vous pourrez rejoindre via un escalier escarpé (prenez vos baskets) El Canon de la Zorra et sa majestueuse cascade. Idéal pour se rafraîchir au milieu des poissons, mais à savourer dès la première heure, avant le flot de touristes.

Suivant la saison (en hiver), vous pourrez effectuer un trek avec un guide privé pour arpenter la sierra sur 4 jours, ou louer un vélo pour parcourir la route de San Dioniso et ses fermes. Vous pourrez également vous baigner dans les sources d’eau chaude qui peuplent la zone, telles que El Chorro Hot Springs (au niveau d’un barrage) et Santa Rita Hot Springs, notre préférée. Le trajet sur des routes encadrées de cactus et autres végétations est, en soi, déjà un ravissement des yeux.

Pour dormir : on vous recommandera de réserver une casita au Rancho Ecologico Sol de Mayo (65 dollars la nuit, entrée comprise). En plus d’être confortables, elles disposent d’une cuisine privée et d’un rooftop avec vue sur la jungle. Si vous le souhaitez, le chef local peut vous préparer du poulet ou du poisson le soir pour moins de $10.

La Paz pour les amateurs de plages

La plage de Balandra, considérée comme l’une des plus belles au monde. /Photo Fabien Le Floc’h

Sur la côte Est de la péninsule, La Paz est également une des merveilles à découvrir. A deux heures de Santiago en voiture (avec un arrêt par El Trunfo, ancienne ville minière), elle dispose de quelques-unes des plus belles plages de la région. Et notamment celle de Balandra, une crique d’une vingtaine d’hectares, au nord de La Paz. N’espérez pas y faire des longueurs (mais vous pourrez y faire du snorkeling), puisque l’eau cristalline vous arrive en dessous de la taille sur des centaines et des centaines de mètres.

Un de ses principaux attraits est El Hongo, une extraordinaire formation rocheuse qui s’est convertie en symbole de la région. Pour observer sa beauté, monter en haut de la falaise qui offre une vue à 360 degrés sur sa mangrove et ses plages. Pour profiter de l’ombre des Palampas (parasol), il faudra y aller tôt (8am), d’autant que la capacité est limitée depuis le Covid-19. Sur place, vous pourrez louer des kayaks et des paddle-boards. Autres pépites : El Saltito pour s’adonner à des sauts ou playa Muertitos, entourée d’un désert de Cactus.

Ce qu’il ne faut pas louper quand on est à La Paz, c’est la Isla de Espirito Santo (excursions à partir de $65 avec repas compris au départ de la Marina de La Paz ou $400 pour un bateau privé) qui offre des côtes aux reliefs spectaculaires. L’île constitue un grand habitat naturel pour les lions de mer, les oiseaux et autres espèces endémiques. Si vous y êtes entre octobre et avril, vous pourrez également observer des requins baleines, voire nager avec eux. Certains tours proposent également de pêcher (permis à $12) et vous pourrez demander au restaurant Azul Marino de les cuisiner pour vous.

En parlant de s’alimenter, il faut miser sur le sandwich si vous passez la journée à la plage le midi (Doce Cuarenta Coffee & Bakery est une bonne option). On vous recommandera aussi le midi les chilaquiles de La Catolica (Isabel La Católica 630, Los Olivos, 23040 La Paz), et pour le soir, les pizzas au feu de bois de Fuego y Lena ou les poissons de Mariscos Los Laureles (Paseo Alvaro Obregon, Esterito, 23020 La Paz).

Où dormir : les options ne manquent pas, des Airbnbs originaux peuvent valoir le détour comme ce loft artistique ou cet igloo. Les campeurs pourront poser leur tente gratuitement sur les plages de Tecolote et de Pichilingue.

Todos Santos pour apprendre à dompter les vagues

La plage de Los Cerritos près de Todos Santos. /Photo Fabien Le Floc’h

Pour boucler la boucle, on poursuivra vers le Pacifique, au niveau de Todos Santos et du village de pêcheurs de Pescadero.

Todos Santos, la ville hippie à 1h de La Paz et San José de Cabo, est parfaite pour déambuler. Elle regorge de boutiques d’artisanats (et notamment devant la Iglesia de Nuestra Señora del Pilar) et de galeries telles que La Sonrisa de la Muerte. Vous pourrez y voir son hôtel Califonia où The Eagles séjournèrent dans les années 70 et qui aurait inspiré le tube « Hotel California ». Outre flâner, l’une des activités les plus plébiscitées (de mi-octobre à fin mars) est l’observation des tortues. Vous pouvez aller les apercevoir lorsque l’association Tortugueros Las Playitas libère les bébés tortues au coucher du soleil (vers 5pm) ou passer la journée comme bénévole et vous occuper de récupérer les tortues qui sortent du nid. Pour vous restaurer (déjeuner et lunch), faîtes une halte par La Esquina et son patio bucolique.

Pour prendre de la hauteur, allez vous balader du côté de Punta Lobos (si vous montez sur la falaise, vous aurez une vue imprenable). Les locaux s’y retrouvent le week-end pour observer le coucher de soleil.

A Pescadero, direction la plage de Los Cerritos, un célèbre spot de surf et surtout pour une initiation. Vous apprendrez à dominer la vague avec les professeurs de Mario Surf School ($60 pour une heure, $80 les deux heures). Après l’effort, vous trouverez du réconfort chez Barracuda Cantina. Les tacos au poisson et crevettes sont incroyables, comme le Surfer’s burrito. En soirée, vous préférerez Hierbabuena, qui vous ouvre les portes de son potager.

Où dormir : à Los Cerritos, on recommandera Garden view villa (dans les $200). A Todos Santos, le havre de paix créé par Cien Palmas est des plus agréables (comptez une centaine de dollars pour la nuit dans une casita) ou le glamping (dans les $50).

Maternelles en français : les options à New York et dans le New Jersey

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

?  Visionnez le replay de la session dédiée aux maternelles en français à New York et dans le New Jersey

Avec :

– Lyceum Kennedy French American School : [email protected]

– The Ecole : [email protected]

– French Institute Alliance Française (FIAF) : [email protected]

– Tessa International School : [email protected]

– French American School of Princeton : [email protected] 

– International School of Brooklyn : [email protected]

– Brooklyn Global Prep : [email protected]

– Petits Poussins Too (VHG Group) : [email protected]

– Le Lycée Français de New York : admissions@lfny.org

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

NHL : 3 hockeyeurs français à suivre

Ce n’est pas le sport américain qui attire le plus de joueurs français, et pourtant la Ligue nationale de hockey (NHL) a vu passer quelques stars de chez nous comme Philippe Bozon, premier tricolore à jouer aux États-Unis dans les années 1980 et 1990, et Cristobal Huet, le gardien emblématique passé notamment par Los Angeles et Montréal (entre 2002 et 2009). Ils seront trois à représenter l’Hexagone pour cette nouvelle saison de NHL qui a débuté le 12 octobre. French Morning fait les présentations.

Alexandre Texier, Columbus Jackets, 22 ans

Formé à Grenoble, il a été drafté en 2017 par les Blue Jackets de Columbus avant d’être prêté en Finlande pour s’aguerrir. Il a joué son premier match de NHL en avril 2019 et enchaîné trois saisons depuis, avant d’être prolongé cet été pour deux années de plus. L’attaquant a joué 49 matches la saison dernière pour 4 buts et 11 assistances (ou passes décisives), un bilan maigre dans une équipe qui a fini à la dernière place du classement dans la division Centrale (la NHL est répartie en quatre divisions : Est, Ouest, Nord et Centrale pour un total de 31 équipes). À seulement 22 ans et après une saison difficile, Alexandre Texier reste l’un des plus grands espoirs du hockey français et la meilleure arme offensive des Bleus, avec qui il a déjà participé aux championnats du monde en 2018 et 2019.

Antoine Roussel, Vancouver Canucks, 31 ans

Né à Roubaix dans le nord de la France, Antoine Roussel a fait ses armes au Québec dans des ligues mineures avant de rejoindre les Dallas Stars en 2013. Ce gaucher qui évolue au poste d’ailier a été élu joueur français de l’année en 2014 et est devenu le meilleur marqueur français de la NHL en 2015. Il totalise aujourd’hui 81 buts dans la ligue contre 11 pour Texier et 47 pour Bellemare (voir ci-dessous). Il restera six ans à Dallas avant de signer aux Vancouver Canucks en 2018. L’équipe a atteint le deuxième tour des playoffs en 2020 avant de sombrer l’année dernière et finir dernière du classement dans la conférence Nord. Taulier de l’Équipe de France, Roussel a participé à cinq championnats du monde avec les Bleus entre 2012 et 2017. Il possède également la nationalité canadienne.

Pierre-Édouard Bellemare, Tampa Bay Lightning, 36 ans

Le vétéran tricolore a prolongé son aventure américaine cet été en s’engageant pour deux ans avec le Lightning de Tampa Bay, double champion en titre de NHL. En fin de contrat à l’Avalanche du Colorado, Bellemare va connaître sa quatrième équipe NHL après avoir rejoint Philadelphie en 2014, Las Vegas en 2017 et Colorado en 2019. Attaquant comme Texier, Bellemare a commencé sa carrière en 2002 à Rouen dans la ligue Magnus. Il reste quatre ans dans le championnat français où il gagne deux fois la Coupe de France en 2003 et 2004 et le Championnat de France en 2005. Il rejoint ensuite la Suède où il remporte deux fois le titre national avec Skellefteå en 2012 et 2013 avant de rejoindre les États-Unis en 2014. Il a cumulé 507 matches de NHL dans sa carrière pour un total de 47 buts et 51 assistances. Il compte également une finale de Stanley Cup à son actif en 2018 (le trophée du champion de la saison), perdue contre Washington 4-1. Il est aussi un joueur de l’Équipe de France depuis 2004.

Étudier au Québec : découvrez les options lors d’une session d’information en ligne gratuite

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis et au Québec, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

?  Visionnez le replay de la session dédiée à l’enseignement au Québec

Avec :

– Université de Montréal : [email protected]

– Université Bishop’s : [email protected]

– Délégation Générale du Québec à New York : [email protected]

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

L’enseignement français à Seattle : rendez-vous en ligne pour une session dédiée

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

?  Visionnez le replay de la session dédiée à l’enseignement français à Seattle

Avec :
– Les Lilas French Bilingual Community School : [email protected]

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

Broadway : les coulisses d’une reprise tant attendue

Le 12 mars 2020, à moins de deux heures de la soirée d’ouverture du spectacle Six attendu de longue date à Broadway, l’impensable se produit : le quartier mythique des théâtres doit fermer ses portes en raison de la pandémie. Pour la première fois depuis l’épidémie de fièvre espagnole de 1919, la vie culturelle s’arrête d’un seul coup et laisse des milliers de personnes – producteurs, techniciens, acteurs – au chômage technique. Aujourd’hui, après presque 18 mois de silence, c’est enfin le grand retour des shows de Broadway, dans le quartier encore convalescent de Times Square à New York.

Cette décision de rouvrir n’a pas été facile à prendre. Alors que la ville de New York a repris son cours normal au 1er juillet dernier, l’industrie de Broadway a passé plusieurs mois à revoir ses protocoles pour pouvoir ouvrir dans le respect des plus strictes conditions sanitaires. Du côté des salles, les différentes productions se sont attelées à mettre à jour les systèmes d’aération et à effectuer la désinfection complète des scènes et de l’équipement pour les rendre compatibles aux nouvelles règles sanitaires.

Remise en forme physique et vocale pour les acteurs

Les techniciens ont eu un gros travail à faire pour passer en revue les décors, lumières et systèmes de sons, qui n’ont jamais été à l’arrêt pendant 18 mois. La production de Six a dû, par exemple, remplacer tous ses costumes d’époque Henry VIII dont les couleurs s’étaient estompées. Celle d’Hamilton en a profité pour remplacer une partie de ses lumières avec des technologies plus récentes. Certains ont subi des changements plus drastiques : le spectacle de David Byrne, American Utopia, a déménagé dans un théâtre plus grand, ce qui a imposé de refaire le décor, et celui d’Harry Potter and The Cursed Child a été ramené de deux parties à une seule.

Pour les acteurs, le retour sur scène a été vécu avec un mélange de soulagement et d’appréhension, après tant de temps passé loin des planches. Quelques-uns ont réussi à se recycler dans des spectacles en Australie ou à Londres, où les théâtres ont rouvert plus tôt. C’était par exemple le cas de Gabrielle McClinton, qui a joué la comédie musicale Pippin’ à Sydney et reviendra à Broadway pour le musical Paradise Square, en février prochain. Mais la plupart d’entre eux n’ont pas pu pratiquer pendant plus d’un an et ont dû se résoudre à trouver des petits emplois pour payer leur loyer. Il leur a fallu entreprendre un gros travail de remise en forme physique et vocale pour pouvoir assurer huit performances par semaine, et les productions ont ajouté des entraînements et cours de chant supplémentaires pour les y aider.

Visites backstage et selfies avec acteurs interdits

Les équipes de Broadway se sont aussi converties à une nouvelle logistique : tous les membres de la troupe doivent être vaccinés et sont soumis à des tests Covid réguliers. Du côté du public, les spectateurs doivent désormais présenter leur vaccin ou un test négatif pour les enfants de plus de 12 ans, et toutes les personnes présentes dans la salle sont tenues de porter un masque, sauf les acteurs. Les visites backstage ne sont plus autorisées, pas plus que les selfies avec les acteurs à leur sortie du théâtre.

Malgré toutes ces mesures, une production a déjà été touchée par une épidémie de Covid : Aladdin, qui a dû annuler sa représentation après sa première soirée fin septembre, en raison d’un cas parmi les acteurs. La troupe a repris une soirée, et de nouveaux cas sont apparus, si bien que le spectacle a été arrêté pour deux semaines. Cinq spectacles ne reprendront pas à Broadway, dont les deux comédies musicales Frozen et Mean Girls, qui ont préféré se concentrer sur une tournée.

Le public au rendez-vous

Reste une grande incertitude pour le monde de Broadway : le public va-t-il répondre présent ? Une question cruciale pour cette industrie qui a perdu 35 millions de dollars par semaine de fermeture. Mais aussi pour la ville entière de New York puisque le secteur est responsable de 97.000 emplois et a rapporté dans son ensemble 14,6 milliards de dollars en 2018-2019, avant la pandémie.

Les prix n’ont pas vraiment baissé pour cette reprise mais pour attirer les spectateurs et prendre en compte l’incertitude, les théâtres ont introduit des politiques d’échange et de remboursement plus flexibles. La plupart d’entre eux autorisent les échanges et annulations jusqu’à 48 heures avant la performance. Et les deux guichets TKTS, qui vendent des places de théâtre à des prix bradés pour les spectacles du soir même et du lendemain matin, ont rouvert leurs portes à Times Square et au Lincoln Center, le 14 septembre dernier.

A la lumière de ces premières semaines, le public est sans conteste au rendez-vous. Le spectacle Waitress a pulvérisé un record historique de ventes à Broadway le 3 septembre dernier, avec 197.000 dollars de ventes. Les plus grandes salles de spectacle ont réussi à faire salle comble lors de leur soirée d’ouverture, donnant lieu à des « standing ovations » de la part d’un public enchanté de reprendre la vie culturelle new-yorkaise.

Les Français de New York interrogés sont, eux, aussi emballés à l’idée de revenir à Broadway: « Je ne suis pas stressée du tout, au contraire on attendait cela depuis si longtemps », explique Delphine Daumont. « C’était émouvant de voir l’ambiance dans la salle, les gens étaient tellement contents », raconte Emilie Chang, qui est allée voir Come From Away.

D’ici la fin de l’année, si tout se passe comme prévu, 39 spectacles de Broadway auront redémarré parmi les 41 théâtres du quartier. Une raison de plus de traverser l’Atlantique pour les millions d’Européens qui pourront voyager après la levée du travel ban, en novembre prochain.

Le musée de la Légion d’honneur de SF explore l’histoire du pastel

Inventé à la fin du XVe en France et en Italie, le pastel a connu son âge d’or aux XVIIe et XVIIIe siècles en Europe. Le Legion of Honor Museum de San Francisco propose un parcours chronologique qui met en lumière cette technique qui a inspiré de nombreux artistes, grâce à l’exposition « Color into Line: Pastels from the Renaissance to the Present », qui se tient du samedi 9 octobre 2021 au dimanche 13 février 2022.

L’exposition s’ouvre sur Head of a Veiled Woman, Looking Down, une œuvre d’un disciple de Léonard de Vinci, Bernardino Lanino, datant de 1540. Le pastel est très utilisé pour les portraits, comme en attestent les œuvres de Jean-Étienne Liotard et de l’artiste vénitienne Rosalba Carriera, première femme à être admise à l’Académie royale de peinture de Paris en 1720.

La deuxième salle est consacrée aux natures mortes et aux paysages du XIXe siècle, avec des œuvres telles que Prosper (1882) d’Albert Bartholomé, le tableau monumental de Edmond-François Aman-Jean Les Confidences (1898), et La leçon de couture (1860) de Jean-François Millet.

L’Impressionnisme offrit une renaissance du pastel, très pratique d’utilisation en plein air et permettant au flou impressionniste de s’exprimer plus finement qu’avec la peinture à l’huile. Deux peintures d’Edgar Degas illustrent cette résurgence, Femme s’essuyant (1905–1910) et Danseuses (1895), ainsi que la toile de Camille Pissarro intitulée La route d’Ennery. Les artistes féminines sont également mises à l’honneur avec des œuvres d’Eva Gonzalès, Mary Cassatt et Berthe Morisot.

Au XXe siècle, des artistes comme Dali, Odilon Redon, Richard Diebenkorn, Diego Rivera, et Joan Mitchell perpétuent l’art du pastel. L’exposition se termine sur les artistes californiens, d’Enrique Chagoya à Wayne Thiebaud, qui ont utilisé cette technique dans leurs créations.

Avec 80 œuvres présentées et plus de six siècles parcourus, l’exposition offre un riche parcours qui permet d’apprécier l’art du pastel et les artistes qui l’ont popularisé.

French Expat le Podcast : Anaïs (Philippines) ou (se) construire à l’autre bout du monde

0

A la question « quel est votre secret du succès ? », Salvator Dali a dit « offrir du bon miel à la bonne mouche au bon moment et au bon endroit ». Cette question du bon moment et surtout du bon endroit est prépondérante chez les expatrié.e.s.

Où sommes-nous ? Comment peut-on être au bon endroit pendant seulement un instant puis ne plus l’être tout à coup ?

C’est un peu l’histoire d’Anaïs qui, en terminant un voyage en backpack avec son amie de toujours en Asie du Sud-Est, fit une halte sur cette île inconnue du grand public, l’île de Siargao aux Philippines.

Un coup de foudre, une intuition, une envie folle, et l’impression foudroyante d’être au bon endroit, au bon moment.

Allez, c’est parti, décollage pour Siargao, Philippines.

Et pour retrouver Anaïs sur les réseaux, c’est sur Instagram que ça se passe : @thetriangles.sirga

A la fin de chaque épisode, nos invités nous proposent de découvrir leur ville/pays d’adoption en partageant leur top 3 des choses à faire, voir, sentir ou goûter.
Aujourd’hui Anaïs a plutôt préféré nous décrire sa journée type à Siargao :
Au réveil, immergez-vous immédiatement dans l’ambiance, entouré de verdures, des palmiers, du bruit des feuilles des manguiers caressées par le vent, de la chaleur et de l’humidité, des chants des oiseaux locaux et des coqs très matinaux. Après un petit café, partez, vos planches de surf sous le bras, pour aller attraper les vagues de la plage qui est à quelques mètres.
Après une bonne session de surf, arrêtez-vous à une Carinderia, l’une des petites guinguettes que l’on trouve en bord de route et qui propose de la nourriture de rue faite par les locaux. Parmi quelques-unes des spécialités, vous trouverez de la soupe à la citrouille avec du lait de coco et des lentilles mais aussi des plats faits à base de poulet grillé ou bien des pan de coco, des petits pains fourrés à la noix de coco servis encore fumants et tièdes.
Passez le reste de la journée à découvrir la jungle qui entoure les Triangles, en jardinant et en vous occupant des plantes tropicales et exotiques qui entourent la propriété.
En fin d’après-midi, avant que le soleil ne se couche vers 18h30, prenez un petit apéro entre amis en regardant le soleil tomber doucement. Vous serez bercé par le bruit des grillons mais aussi par les nombreux moustiques qui viennent pour dîner eux aussi !
Si vous avez aimé l’épisode, rendez-vous sur Apple Podcast, Tumult ou Castbox pour lui donner 5 étoiles et un commentaire.

Retrouvez tous les épisodes, découvrez l’équipe et la mission du podcast, ainsi que tous les liens pour nous retrouver sur toutes les plateformes sur le site www.frenchexpatpodcast.com/

Production :

Une étoile Michelin « inespérée » mais méritée pour O’ du chef Le Tohic à SF

« C’est une reconnaissance du travail qui a été fait depuis le début par toute l’équipe, on est vraiment ravis. » Claude Le Tohic ne cache pas sa joie de voir son restaurant français O’, décoré par le Guide Michelin cette année. « On revient de loin, c’était inespéré », confie-t-il. Malgré la période difficile, il a su – avec Pascal Kamin, Chef de cuisine, et le reste de sa brigade – être constant.

Sa cuisine se veut généreuse, maitrisée et raffinée sans être prétentieuse. Ce n’est pas un hasard si le gastronomique, qui joue sur les « éléments » (du nom du bar-lounge), s’appelle O’ « comme l’eau et aussi comme O’Farrell », du nom de la rue du One65, un temple de la cuisine française sur 6 étages. « Né en bord de mer », le Breton aime « tout ce qui est Seafood. Au menu il y a toujours des mollusques, des crustacés, du poisson… mais j’essaye aussi d’incorporer de bons produits de la terre. »

Autre spécialité du chef, le caviar est souvent à la carte. « Chez nous, c’est tous les jours Noël », résume Claude Le Tohic en souriant. Quatre types de menus dégustation sont proposés aux clients : un grand (9 plats), un petit (5 plats), végétariens ou non. Ils changent en fonction de la disponibilité des meilleurs produits de saison. Parmi les mets, « salade de fruits de mer en gelée de dashi, caviar ossetra et légumes de saison » ou encore « Black Cod rôti à la coriandre, jus de barigoule, artichaut et truffe noire » par exemple… Des plats qui mettent l’eau à la bouche tout en étant « lisibles ». « Je veux vraiment bien expliquer mes plats, il faut que les gens comprennent ce qu’ils mangent », insiste l’expert culinaire.

Ô’ ce phénix

Pour ce Meilleur ouvrier de France, lauréat du prix James Beard Foundation et ancien chef d’un trois étoiles Michelin à Las Vegas (le restaurant Joël Robuchon), ce qui compte c’est justement la satisfaction des gourmets et des gourmands. « Le plus important, c’est avant tout de rendre les gens heureux, c’est de leur faire plaisir. C’est pour eux qu’on cuisine. » Le Chef est un passionné, qui baigne dans le milieu depuis tout petit. « On a la chance, dans notre profession, de procurer de belles émotions, c’est agréable, surtout en ces temps tristes. »

La pandémie n’a en effet pas épargné O’. Ouvert en juin 2019, le restaurant a dû fermer plusieurs mois à partir de la mi-mars 2020 et n’a pu rouvrir que trois jours par semaine. « On est passé de 100 employés à 6. C’était très dur », se souvient Claude Le Tohic. Ce qui les a aidés ? « Le fait d’avoir toujours gardé une lumière au One65. La pâtisserie et le bistro proposaient leurs spécialités à emporter. Mais un restaurant sans clients ce n’est pas un vrai restaurant. On perd l’aspect hospitalité du métier. »

L’objectif est de rouvrir complètement d’ici à la fin de l’année et donc d’agrandir l’équipe (de 40 personnes aujourd’hui). « Avec les frontières fermées, on n’a plus autant de main d’œuvre qu’avant », souligne le chef qui espère recruter plus facilement avec la levée du travel ban.

 

Digitsole s’attaque au marché américain de la semelle intelligente

Créée par Karim Oumnia en 2014 et basée à Nancy, la start-up française Digitsole est spécialisée dans la fabrication de semelles connectées favorisant le bien-être et la santé. Après avoir développé son activité en France et en Europe, l’entreprise a ouvert une filiale aux États-Unis, dont le siège est situé à Sunnyvale, en Californie, avec une plateforme logistique à Denver, dans le Colorado.

Pour s’implanter outre-Atlantique, la société s’est entourée d’une équipe américaine d’une dizaine de personnes, avec à sa tête Brandon Noble. Nommé Directeur des ventes et du marketing, il possède une longue expérience dans le secteur de la santé, après avoir été Directeur des ventes du groupe Vionic, spécialiste américain des chaussures orthopédiques.

Une technologie intelligente et innovante

À l’origine, Digitsole ne proposait que des semelles chauffantes. Mais au fil des années, le produit a évolué pour devenir aussi un véritable assistant personnel pour la pratique sportive et la marche. En effet, les semelles intelligentes Digitsole ne se contentent pas de suivre le nombre de pas effectués, la vitesse ou les calories brûlées. Entièrement mis au point en France et fabriqués en Corée, ces accessoires fournissent des données importantes comme les mesures biomécaniques de la longueur d’une foulée, la vitesse de propulsion, la stabilité, la cadence, le temps de contact au sol, soit une dizaine de paramètres.

Afin de profiter de cette technologie, la start-up a créé les applications Digitsole Run et Digitsole WalkActive (Apple et Android) qui permettent de télécharger les informations des semelles vers un smartphone pour les analyser. Sur la base des éléments recueillis, les applications vont donner des conseils pour améliorer la tenue, la foulée et les performances, mais aussi réduire les blessures. Avec une autonomie estimée à 40 heures, les semelles sont déclinées en trois tailles et ne pèsent que 14 grammes la paire.

Conquérir le marché américain de la santé

Si Digitsole a, au départ, ciblé les consommateurs, la société a élargi son activité aux professionnels de la santé. En France, 300 praticiens utilisent cette technologie pour diagnostiquer et suivre des pathologies liées à la mobilité et la sédentarité. « De nombreuses maladies, affections ou pathologies ont un impact direct ou indirect sur la marche. Lutilisation de semelles connectées et le recours à lintelligence artificielle peuvent permettre de les détecter et den surveiller l’évolution », explique le docteur Christian Shoen, médecin-conseil de l’entreprise.

C’est donc dans ce secteur que la marque souhaite conquérir les États-Unis. « Le marché américain possède un énorme potentiel dans le secteur de la santé et du bien-être. Nous cherchons à travailler avec des cliniques, des compagnies d’assurance santé, mais aussi avec des entreprises pour monitorer l’activité des employés et leur apporter des conseils », explique Brandon Noble qui cite, par exemple, des sociétés où les salariés restent longtemps en station debout ou sont amenés à beaucoup marcher.

Afin de mieux se faire connaître et convaincre ce vaste secteur, Digitsole USA a prévu de se déplacer sur des événements organisés par l’American Physical Therapy Association ou l’American Podiatric Medical Association. « Notre ambition est de devenir le leader mondial des technologies portables pour améliorer la santé de tous », affirme-t-il. En 2022, la start-up nancéienne compte aller encore plus loin, en apportant aussi une solution aux personnes diabétiques.