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Déborah Laurent (vidéo) : Comment se créer un réseau à Los Angeles ?

Pour rencontrer rapidement d’autres Français et francophones à Los Angeles, il faut connaître les bons réseaux. Soirées apéro après le boulot, panel de discussions, karaoké pour rigoler… les évènements ne manquent. Déborah Laurent vous fait découvrir quelques-unes de ces associations qui permettent de se créer un réseau professionnel connecté ou un cercle d’amis élargi.

Instagram will load in the frontend.

Les associations citées :

Un panel sur les femmes dans la tech avec French Cluster et les Elles Collective à Los Angeles

« Women in Tech », c’est l’affiche du très beau panel organisé jeudi 6 mars à West Hollywood par French Cluster et les Elles Collective, consacré à « l’innovation par et pour les femmes ». C’est la première fois que ces deux associations francophones actives (notamment) à Los Angeles s’associent pour une soirée, qui mettra à l’honneur les startups dédiées à la santé des femmes. Ouverte à tous, Français comme Américain, hommes ou femmes, la discussion aura lieu au Sunset Marquis Hotel, à West Hollywood, à partir de 6pm (en anglais) et sera suivie d’un cocktail décontracté pour networker autour d’un verre. Les inscriptions sont ouvertes ici.

Quatre experts -trois femmes et un homme- prendront la parole lors de cet échange modéré par la coach de startups Isabelle Bart : Ikram Guerd, general manager US d’Aspivix (qui a développé une technologie réduisant les douleurs et saignements lors de procédures gynécologiques); Coralie Gallis, CTO de SM24 à Las Vegas (qui élabore un patch non-invasif capable de surveiller en continu plusieurs biomarqueurs); Claire Chabaud, CEO de sa startup Braave (qui utilise les technologies 3D pour créer des soutiens-gorges sur-mesure) et Santosh Devati, un angel investor « très engagé sur l’inclusion, la diversité et les femmes » se réjouit Ikram Guerd.

« Un de nos gros challenges, comme entrepreneures, c’est de lever des fonds, rappelle-t-elle. Ce sera très intéressant d’entendre la perspective de Santosh Devati sur le sujet, alors que d’autres hommes ne voient pas le potentiel énorme du marché de la santé des femmes. Cela inclut  la contraception, la fertilité, les maladies cardiovasculaires, l’endométriose, la ménopause… » énumère-t-elle. Avec Aspivix –lauréat en 2024 d’un French American Entrepreneurship Award- l’entrepreneure se bat pour lever les biais qui freinent encore le financement et l’innovation de ce secteur, qui concerne 51% de la population mondiale. Les échanges s’annoncent captivants.

À Miami, le Français Billy Tartour inaugure sa première galerie d’art contemporain avec de jeunes talents

S’il y en a un qui est convaincu que Miami est une ville attractive en matière d’art contemporain, c’est bien Billy Tartour. Ce trentenaire originaire de Paris vient d’inaugurer, jeudi 13 février, sa toute première galerie, nommée Opa Projects, au sein du bâtiment IronSide à Little River. « Je veux promouvoir de nouveaux artistes, alors cela me paraissait logique d’ouvrir un espace dans un quartier émergent. Et puis nous sommes entourés de cabinets de designers d’intérieur et d’architectes, c’est idéal » affirme celui qui a travaillé pour une maison de ventes aux enchères après avoir étudié l’histoire de l’art à Paris.

Billy Tartour a débarqué à Magic City il y a deux ans et a découvert une ville vibrante. « Miami offre un énorme potentiel en matière d’art, et cela va bien au-delà d’Art Basel. À l’intérieur de la ville, il y a un écosystème entre les collectionneurs et les artistes qui permet de faire grandir ce monde-là. À travers cette galerie, j’aimerais participer au développement de l’art contemporain ici » précise-t-il avec enthousiasme.

Billy Tartour avec des membres de l’Institute of Contemporary Art de Miami. © Gary Schimmel-Bauer

Pour son inauguration, la galerie Opa Projects met en lumière trois types d’artistes. Les émergents; ceux plus installés dans le milieu, comme le sculpteur Ryan Schneider; et les noms que l’on ne présente plus, comme Alexander Calder. Tous « dialoguent » et se font écho pour former une exposition intitulée « Transfigurations of Reality ». « L’idée, c’est de présenter des œuvres figuratives qui montrent la façon unique de chaque artiste de voir la réalité. On a une œuvre très réaliste, qui ressemble même à une photo, qui répond à un paysage surréaliste par ses couleurs et ses formes » exlique Billy Tartour.

Une gouache sur papier d’Alexandre Calder et une sculpture en bois de l’artiste américain Ryan Schneider. © Gary Schimmel-Bauer

Deux Français parmi les artistes de l’exposition inaugurale

Parmi les artistes en devenir, on trouve deux jeunes Français. Pauline Guerrier et Fabien Conti, tous les deux nés dans les années 1990. La première est multidisciplinaire et travaille entre Paris et Lisbonne. Elle utilise la marqueterie de paille, une technique ancestrale et trouve son inspiration dans la spiritualité. Le second, passé par les Beaux-Arts, est originaire de Paris et explore le pouvoir destructeur mais aussi la beauté mystérieuse de la nature à travers des paysages comme la fonte des glaces.

Les marqueteries de paille et les œuvres sur toiles de jute de la française Pauline Guerrier. © Gary Schimmel-Bauer

Avec ses jeunes artistes, Opa Projects entend bien devenir un acteur majeur dans la communauté artistique de Miami. Le directeur de L’Insitute of Contemporary Art (ICA) de la ville ainsi que plusieurs de ses membres étaient présents à l’inauguration de la galerie. « Notre but est d’encourager et de soutenir toutes les initiatives qui mettent en avant le milieu de l’art à Miami » indique Alex Gartenfeld, le directeur de l’institut. Kathleen, une de ses fidèles, en est convaincue : « Cela va prendre du temps, mais Miami va devenir une place importante pour l’art, tout comme le sont Los Angeles ou New York. Tout change rapidement. »

Les paysages mystérieux (huile sur toile) de l’artiste français Fabien Conti. © Gary Schimmel-Bauer

« Transfigurations of Reality » se tient jusqu’en avril. Billy Tartour veut continuer de promouvoir les group shows, ces expositions à plusieurs artistes. La thématique du prochain vernissage n’est pas encore connue, mais une chose est sûre, les jeunes talents internationaux y auront toute leur place.

La galerie OPA Projects pendant la soirée de lancement. © Gary Schimmel-Bauer

Été 2025 : Les Summer camps en français à Los Angeles

Les inscriptions aux camps d’été ouvrent à Los Angeles et dans la région. Art, cuisine, jeux, sport, activités en bord de mer… Et, bien sûr, français ! French Morning fait le tour des propositions pour occuper les enfants durant la période estivale, en immersion dans la langue de Molière. Stay tuned, d’autres écoles doivent ouvrir leurs inscriptions dans les jours qui viennent. Nous les ajouterons à cet article.

À la plage avec l’École Claire Fontaine

A quelques encablures de l’Océan Pacifique, à Venice Beach, l’École Claire Fontaine propose un Summer by the Sea, du lundi 14 juillet au vendredi 15 août, sur le campus d’Abbot Kinney ou sur le Fontaine Campus. Des journées bien remplies attendent les enfants de 2 à 6 ans  : art, cuisine, réparation de vélos, échecs, chorale, escalade, français, jardinage, méditation… Sans oublier le sport et les sorties à la plage. Les activités se déroulent en français, anglais et espagnol. Breakfasts, lunchs et snacks bios sont inclus dans les tarifs et préparés sur place avec des produits frais. On peut inscrire son enfant à la demi-journée (le matin ou l’après-midi) ou choisir trois, quatre ou cinq journées complètes. Comptez 1030$ pour une semaine complète, de 8:30am à 6pm ( 5pm le vendredi ) ; 937$ pour 4 jours, et 762$ pour trois journées. Rajoutez 110$ de frais d’inscription. École Claire Fontaine 352 Westminster Ave Venice, California 90291 – (310) 314-9976. Contact : [email protected]

Cuisine, mode et théâtre à Irvine avec Delphine Pilarski

C’est dans sa maison, à Irvine (Orange County), que Delphine Pilarski accueillera les enfants en juin et en juillet, pour cinq semaines en français placées sous le signe de la créativité. Du lundi 9 au vendredi 13 juin, un camp d’architecture est prévu pour les 8-12 ans. Place à la mode du lundi 16 au vendredi 20 juin, avec un « Paris Fashion Show » destiné aux 7-12 ans. Au programme : dessin, couture, crochet, et préparation du défilé de mode. Du lundi 23 au vendredi 27 juillet, Delphine Pilarski partagera aux 7-12 ans une autre de ses passions, avec un atelier théâtre autour d’Azur et Asmar, inspiré du film d’animation de Michel Ocelot. Une deuxième semaine de théâtre aura lieu du lundi 7 au vendredi 11 juillet, cette fois sur les légendes grecques, pour les 10-15 ans. L’été se terminera par une semaine dédiée à la cuisine française, pour les 7-12 ans, du lundi 14 au vendredi 18 juillet. Les journées, de 9:30am à 2pm, incluent des jeux d’extérieur dans son grand jardin. Comptez 480$ par semaine. Les inscriptions sont ouvertes ici. Contact : [email protected]

L’École du Soleil au Lycée international de LA

Cet été encore, le campus de Los Feliz du Lycée international de Los Angeles (Lila) vibrera au rythme de l’École du soleil. Ses cinq semaines de camp, du lundi 23 juin au vendredi 25 juillet, de 8 am à 5 pm, mixent loisirs et classes de français pour débutants ou confirmés. La « petite école » accueille les petits qui entrent en preschool ou en pre-Kindergarten tandis que la « grande école » s’adresse aux enfants du Kindergarten au 5th grade. Comptez 500$ par semaine. Campus de Los Feliz du Lila, 4155 Russell Avenue Los Angeles, CA 90027

Ninou Preschool, un nouveau camp en français à West Adams

Cette année, pas de summer camps à LA French Academy, et pour cause : sa directrice, Christelle Cenatiempo-Jorda, est en train d’ouvrir une nouvelle école, Ninou preschool, qui devrait commencer à accueillir les enfants en avril dans le quartier dynamique de West Adams. Et cet été, c’est Ninou Preschool qui proposera un summer camp aux petits, de 2 à 5 ans, dans ses locaux tout neufs. Plus d’informations à venir bientôt.

Publié le 18 mars 2024. Mis à jour le 19 février 2025.

4 bars speakeasy à découvrir à Houston

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Faux cabinet d’avocat, bar coquin, salle de concert cachée… On vous emmène dans ce que Houston a de plus secret. Suivez le guide.

Houston Watch Company

© houstonwatchcompany.com

C’est un magasin de montres centenaire, situé à quelques pas de Market Square dans le Downtown. En tout cas, on pourrait le croire en passant devant sa devanture. L’établissement ne fait pourtant plus dans l’horlogerie depuis 1995 mais dans les cocktails, préparés sur place et facturés à des prix raisonnables (9$ pour les classiques comme le Old Fashioned). Au-delà de son aspect historique, l’intérêt du lieu réside dans les toilettes puisque une porte blindée d’antan trône toujours ici, et n’a d’ailleurs jamais été ouverte par ses nouveaux propriétaires. « Ça nous coûterait trop cher d’essayer, mais il y a peut-être des montres et un trésor à l’intérieur », nous glissait le serveur lors de notre visite mi-octobre. Mystère… Houston Watch Company, 913 Franklin St.

Captain Foxheart’s Bad News Bar & Spirit Lodge

© Maxime Aubin

Celui-ci se trouve à seulement deux blocs du premier sur Main St., là où passe la Red Line du tramway de Houston. L’adresse donne sur un cabinet d’avocats à la devanture noire. Il faut entrer, monter les escaliers feutrés du bâtiment et pousser la première porte à gauche au deuxième étage. À l’intérieur, la surprise est de taille puisqu’on entre dans un long bar sombre avec son vieux bois et ses chandeliers d’une autre époque. La bière y est bon marché (5-7$) et les cocktails sont également affichés à des prix raisonnables (13$). L’établissement dispose également d’une terrasse sur la rue. Captain Foxheart’s Bad News Bar & Spirit Lodge, 308 Main St. 

Marfreless

© Maxime Aubin

Marfreless se trouve à la frontière entre les quartiers chics de River Oaks et de Hyde Park. Rien n’indique qu’un bar se trouve ici, l’adresse donnant sur un parking où on peut simplement apercevoir une porte bleue. Soyez bien sûr de vous avant de la pousser, puisque la serveuse à l’intérieur vous accueille en tenue très légère. Vous avez mis les pieds dans un lieu où les couples aiment venir consommer leur amour… et être vus. Tout se passe à l’étage où les personnes seules peuvent également venir profiter du spectacle. La réputation de Marfreless a dépassé le cadre de Houston. Lors de notre visite, un couple était venu d’Austin pour attiser sa curiosité. Marfreless, 2006 Peden St.

Last Concert Cafe

© Facebook Last Concert Cafe

Changement d’ambiance à Last Concert Cafe dans le Warehouse District. Devant cette belle bâtisse colorée à l’architecture mexicaine, on a l’impression d’être tombé chez un particulier. Il faut en fait toquer deux fois à la porte rouge pour découvrir cette salle de concert couplée à un restaurant tex-mex. Un espace deux en un, entre l’intérieur et l’extérieur, qui n’a cessé d’être en activité depuis les années 1940. Attention, l’établissement n’est pas ouvert tous les jours. Regardez bien leur site internet ou leur Instagram pour voir la liste des concerts. Last Concert Cafe, 1403 Nance St.

Public le 2 novembre 2023. Mis à jour le 19 février 2025.

Ouverture de la billetterie pour le concours du meilleur croissant de New York

Nous vous l’annoncions il y a un mois: le concours du meilleur croissant revient à New York en 2025 !

Vous aviez été plus de 500 à répondre à l’appel lors de notre dernière édition en 2023. Pour cette troisième édition, nous vous donnons à nouveau rendez-vous à 5th & Mad (Manhattan), samedi 5 avril de 11h30 à 13h30.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore nos concours du meilleur croissant, voici un petit avant goût : le jour de l’événement, les boulangeries finalistes (désignées par vos votes) seront présentes et tiendront des stands pour vous faire goûter leurs meilleurs produits. Vous aurez accès à un buffet de confitures, de charcuterie et de fromage pour accompagner votre dégustation. Une fois les croissants dûment savourés, vous aurez la possibilité de voter pour celui que vous avez préféré, afin d’aider à décerner le Prix du Public. Un jury de professionnels sera également présent et goûtera les croissants de toutes les boulangeries à l’aveugle, afin de décerner le Grand Prix de Meilleur Croissant de New York.

Vous avez l’eau à la bouche ? Cela tombe bien, la billetterie vient d’ouvrir, alors n’attendez pas: la dernière édition était sold out un mois avant l’événement, avec plus de 1500 personnes sur liste d’attente… réservez vos places dès maintenant!

👉 Je réserve mes places

Bénéficiez de 30% de réduction sur vos places en prenant un abonnement French Morning (code envoyé dans l’email de confirmation)

Les membres du jury ainsi que les boulangeries finalistes seront bientôt annoncés: suivez-vous via notre newsletter et via Instagram pour être les premiers informés.

À bientôt !

[Vidéo] Expatriation et droit de la famille et du patrimoine: quels enjeux, quels risques?

Lors de ce webinaire, nous avons abordé les conséquences juridiques de l’expatriation en droit de la famille et du patrimoine : mariage, contrat de mariage, divorce, enfants, succession, donation ou testament.

De l’anticipation au contentieux, nous avons aussi abordé ce qu’il faut savoir quand on est un(e) Français(e) qui réside à l’étranger.

Avec deux avocates au Barreau de Paris et associées du Cabinet CM&A – CHAUVEAU MULON & ASSOCIES, spécialisées en droit de la famille interne et international :

🎙️ Me Romane Lemaitre – 📩 [email protected]
🎙️ Me Morghân Peltier – 📩 [email protected]

Retrouvez le replay ci-dessous ou directement sur Youtube

Face aux feux, la communauté du Lycée International de Los Angeles en action

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[Article partenaire] Début janvier, vingt-trois familles du Lycée international de Los Angeles ont perdu leur maison, leurs affaires, certains souvenirs dans le terrible Eaton Fire, à Altadena, dans l’Est de la mégalopole californienne. Née de la douleur des siens, l’entraide de la communauté du LILA a réalisé des prouesses et a rappelé la force collective de cet établissement qui fête ses 47 ans en 2025.

Un lieu de bonheur décimé

Pour les membres du Lycée international de Los Angeles, Eaton avait toujours été synonyme de randonnées, de points de vue majestueux et de faunes et flores sauvages quasi intactes. Cette zone située au nord d’Altadena et de Pasadena, à flanc de montagne, permettait aussi, via son canyon, d’atteindre une magnifique chute d’eau, après une marche rythmée par les traversées amusantes d’un ruisseau. Un lieu de bonheur connu de la communauté du LILA, proche des domiciles des familles. 

Le 7 janvier, le Eaton Fire a décimé Altadena, et a causé la mort d’au moins 17 personnes, brûlé 5674 hectares, 9418 structures, dont 23 domiciles de la communauté LILA. Un choc, inouï, qui répondait à l’autre incendie, celui de Pacific Palisades, à l’Ouest de la ville. 

Alors que l’effroi était toujours intact, le Lycée international s’est mobilisé en quelques heures : « Les parents se sont réunis, un d’eux a proposé de mettre à disposition son studio de cinéma, l’autre a mis en place les donations. Nous, à la direction, on a facilité tout cela, on a créé une plateforme numérique. J’étais impressionné par la rapidité des solutions trouvées par la communauté du LILA » confie Mathieu Mondange, directeur du campus du LILA à Burbank.

Un studio de cinéma transformé

Juste au nord du stade des Dodgers, près de Downtown. Le parking du centre d’aide est plein, les membres du LILA s’affairent pour aider à décharger les véhicules. Des packs d’eau, des vêtements, des meubles, des produits ménagers, remplissent les étales du studio de cinéma. 

Des enfants jouent avec un ballon, gardent leur âme innocente, rient, pendant que leurs parents, sinistrés, renseignent aux bénévoles leurs tailles de chaussures et de pantalon. Un décalage beau mais déchirant. Les journalistes du monde entier affluent, constatent avec stupéfaction l’efficacité du LILA, et la bienveillance, le sourire, de chacun dans un moment si difficile. « C’est une fourmilière, tout le monde sait quoi faire, c’était très bien organisé. L’accueil était vrai, authentique, sans fioritures. Quand une famille sinistrée vient dans le centre, elle ressort en ayant reçu toute l’aide nécessaire » affirme le directeur.

Un retour en classe en douceur

Sur le bureau de Mathieu Mondange, directeur du campus de Burbank qui abrite le collège et le Lycée du LILA, l’ordinateur s’affaire. L’écran affiche à chaque seconde de nouveaux participants à une réunion virtuelle importante : préparer le retour dans l’établissement pour 400 élèves, après trois jours de fermeture. 

La décision de repousser la fin du semestre – et ses examens – de deux semaines est prise. Une cellule psychologique est mise en place. Les étudiants touchés par le Eaton Fire reviennent dans l’établissement jours après jours, à leur rythme. Et certaines conséquences interviennent : « J’étais en train de jouer au football. Et j’ai commencé à quitter le match dans ma tête. Atteint par la perte de mes repères, je commençais à déborder émotionnellement sur le terrain. Je me suis rapproché du banc et j’ai dit à mes entraîneurs que je pensais à ma maison disparue, que je devais sortir. J’ai compris que cette parenthèse sportive est importante, mais n’est pas totalement étanche. » a dévoilé un lycéen du LILA.

Joseph Dennis, directeur du département athlétique du LILA souligne l’importance du sport, du collectif : « C’est très important de retrouver ses coéquipiers, de prendre du plaisir, de penser à soi avant de revenir dans la réalité difficile. Le sport crée une bulle pour retrouver de l’espoir et entrevoir la suite, il permet de tenter de s’évader ». 

Le chemin sera long pour panser toutes les plaies des sinistrés, entre relogements et souvenirs déchirants, mais la communauté du Lycée International de Los Angeles est prête à les accompagner, telle une famille. 

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

[Vidéo] Salariés expatriés : comment négocier votre rupture de contrat de travail ?

Vous êtes cadre expatrié(e), et vous voulez négocier votre départ ?

Lors de ce webinaire gratuit d’une heure, nous aborderons ce sujet avec notre invité Me Avi Bitton, avocat en droit du travail à Paris depuis 20 ans.

Au programme notamment:
– Quelle stratégie pour négocier rapidement et sans procès ? 
– Quels leviers de négociation et moyens de pression utiliser ? 
– Quel montant d’indemnités proposer ? 
– Comment protéger sa réputation professionnelle et son employabilité ? 

Visionnez le replay du webinaire ci-dessous ou directement sur notre chaîne YouTube
📩 Contacter Me Avi Bitton: [email protected]

Où trouver de bons fromages à Washington DC ?

On ne va pas se mentir, s’expatrier aux États-Unis est une aventure formidable, mais aussi pleine de défis. Parmi eux, l’adaptation à la nourriture locale et le choc culinaire qui peut en résulter. Entre le cheddar orange fluo et le « camembert » pasteurisé des supermarchés, on peut vite sombrer dans la mélancolie voire, le mal du pays. Mais pas de panique ! À French Morning, nous avons décidé de mener l’enquête et de dénicher pour vous les meilleures adresses de la capitale américaine (et de sa région) pour se ravitailler en bons fromages, comme on les aime. Dans notre quête, Alice Bergen Philipps, éducatrice en « fromatologie » (oui, nous venons d’inventer ce mot), nous a guidés. Passionnée par son métier, elle fait partie de ces acteurs engagés qui, depuis quelques années, insufflent une nouvelle dynamique à une ville autrefois considérée par les experts comme un véritable « trou noir du fromage ». Oubliez les produits sous cellophane sans goût et sans odeur, on vous emmène dans un voyage gustatif (et olfactif) aux pays des croûtes fleuries et des pâtes persillées. 

Vitrine du Stand de chez La Jambe à Union Market – Février 2025 © Mélanie Blakely

Bowers Fancy Dairy Products – Eastern Market 

Depuis plus de 60 ans, la famille Bowers régale la capitale américaine avec ses fromages crémeux et autres produits laitiers artisanaux. Fondée en 1964 par Harris Rockford Bowers, cette institution est aujourd’hui entre les mains de son petit-fils, Michael, qui perpétue la tradition au sein de l’historique stand 400 de l’Eastern Market. Une véritable affaire de famille et de passion, où l’amour du fromage se transmet de génération en génération. Derrière la vitrine, plus de 400 références venues du monde entier attendent les amateurs. Et si vous ne trouvez pas votre bonheur, Michael se fera un plaisir de vous dénicher votre fromage préféré ou un équivalent. Une adresse prisée des connaisseurs, où l’on croise souvent des expatriés français et des membres des forces diplomatiques en quête de saveurs authentiques. Bowers Fancy Dairy Products, Historic Eastern Market, 225 7th St SE Washington DC.

Calvert Woodley Wines & Spirits – Van Ness

Ouvert depuis 1982, ce caviste propose une sélection raffinée de vins et d’alcools importés du monde entier. À côté des bouteilles, une « cheeserie » met à l’honneur les fromages américains, français et européens, avec plus de 200 références. Parmi elles, 40 fromages tricolores incontournables, tels que l’Époisses, le Camembert, le Reblochon, l’Ossau-Iraty ou encore le Brillat-Savarin. Laissez-vous guider par leurs conseils avisés pour trouver le vin idéal qui sublimera votre sélection fromagère. Et pour parfaire votre panier gourmand, découvrez une gamme de produits d’épicerie fine, incluant beurres français et charcuterie artisanale, disponibles en boutique. Calvert Woodley Wines & Spirits, 4339 Connecticut Avenue NW Washington, DC.

Each Peach Market – Mount Pleasant

Dans cette épicerie de quartier, tenue par deux amies depuis 2013, le bio et le local sont à l’honneur. Fruits et légumes de saison, produits frais, oeufs, pains… Ici, tout est réuni pour faire son marché et préparer un dîner gourmand. Le rayon fromages ne fait pas exception: une vitrine alléchante expose une cinquantaine de références artisanales, venues des États-Unis et d’Europe. Brie, Raclette, Parmesan, Comté, Gruyère, Gouda… Autant de trésors soigneusement sélectionnés par les propriétaires, Jeanlouise Conaway et Emily Friedberg. Jeanlouise, véritable passionnée, ne laisse rien au hasard. Après avoir obtenu deux certifications de la prestigieuse American Cheese Society, elle partage son savoir lors d’ateliers organisés deux fois par mois. Et pour ceux qui souhaitent explorer le monde du fromage sans bouger de chez eux, l’abonnement « I Love Cheese » (à partir de 65 $) propose chaque mois une sélection de deux à trois fromages, accompagnés de condiments assortis et de fiches détaillées sur leur provenance et leur histoire. Each Peach Market, 3068 Mount Pleasant Street NW Washington DC.

La Jambe – Union Market 

Niché en plein cœur d’Union Market, La Jambe est bien plus qu’un simple restaurant-épicerie fine : c’est un véritable coin de France à Washington. Fondé en 2016 par Anastasia Mori, une compatriote arrivée aux États-Unis par amour, l’établissement se veut avant tout comme un lieu chaleureux où l’on peut décompresser « comme à la maison ». Après une première adresse à Shaw, La Jambe s’est installé à Union Market, où la boutique accueille ses clients tous les jours. Sur place, on peut savourer un encas gourmand – sandwichs et snacks dès 9$ – ou prolonger le plaisir autour d’un verre et d’un généreux plateau de charcuterie et fromages (à partir de 20$). L’épicerie ravira les amateurs de produits artisanaux : selon les arrivages, entre 20 et 30 fromages soigneusement sélectionnés, à 90 % français, sont proposés à la coupe.

Parmi les incontournables : Délice de Bourgogne, Époisses, Morbier au lait cru, Moliterno à la truffe. Des produits d’exception que la propriétaire choisit elle-même lors de ses voyages en Europe. Pour les passionnés de fromage, La Jambe propose aussi un abonnement mensuel: le Cheese Club (à partir de 41$ par mois). Chaque mois, une sélection de trois fromages autour d’un thème est mise à l’honneur, à commander en ligne puis à récupérer directement en boutique. Une belle occasion de découvrir de nouvelles pépites et de se laisser surprendre.  La Jambe, 1309 5th St. NE Washington, DC.

Stand La Jambe à Union Market Février 2025 – © Mélanie Blakely

A.Litteri – Union Market 

Cette épicerie italienne, établie depuis 1926, met à l’honneur les trésors culinaires de la péninsule. Son rayon fromages ne fait pas exception : vous y découvrirez de véritables pépites venues d’Italie, telles que le Pecorino, le Crucolo, la Mozzarella ou encore le Gorgonzola. Une adresse incontournable pour les amateurs de gastronomie transalpine. A.Litteri, 517 Morse St NE, Washington, DC.

Paste and Rind – Near Northeast 

Une adresse originale qui mérite le détour. À quelques pas d’Union Station, Paste and Rind est à la fois un bar à vin et à fromage et une boutique. Idéal pour un apéritif en fin de journée, l’établissement propose aussi une sélection d’une quarantaine de fromages artisanaux à emporter. Ici, seuls des produits 100 % américains sont mis à l’honneur—à l’exception notable du Parmesan—tous soigneusement sélectionnés par la passionnée Kara McGrath, propriétaire de l’établissement. Pour les amateurs, le Cheese Club (à partir de 40 $), permet de découvrir chaque mois une sélection de fromages, à récupérer sur place ou livrée à domicile. Vous pouvez aussi les retrouver sur le marché de Trinidad, sur Neal Street NE, tous les dimanche matins. Paste and Rind, 904 H St NE, Washington, DC.

Autour de Washington DC

Arrowine and Cheese – Arlington 

Impossible de passer à côté de cette épicerie fine d’Arlington, véritable institution et sans doute l’une des plus anciennes adresses de la région. Héritière de Cheese and Bottle, une enseigne emblématique ouverte à la fin des années 60, elle perpétue avec passion l’art du bon goût sous la houlette de Doug Rosen et Shem Hassen. En poussant la porte, on découvre une sélection raffinée de vins, charcuteries et produits d’épicerie fine, dont les incontournables beurres Bordier, qui font actuellement le buzz sur les réseaux sociaux.

Le rayon fromages de l’épicerie ne fait pas exception : plus de 300 fromages sont proposés en vitrine, variant au fil des saisons, pour un total de plus de 1 000 références disponibles chaque année. Bries crémeux, cheddars affinés, bleus corsés, raclettes variées et même le célèbre Reblochon (ici nommé Préféré de Mon Sire) ravissent les amateurs. Et si votre fromage favori manque à l’appel, il suffit de passer commande : l’épicerie propose un service personnalisé pour satisfaire toutes les envies. Chaque mois, une dégustation fromagère est organisée, souvent en l’honneur d’un nouvel arrivage. Une occasion parfaite pour découvrir des pépites et échanger avec d’autres passionnés de bons produits. Arrowine and Cheese, 4508 Cherry Hill Rd, Arlington, VA.

L’épicerie Arrowine and Cheese à Arlington, Virginie – Février 2025 © Mélanie Blakely

Cheesetique – Alexandria (VA)

Installée dans le charmant quartier de Del Ray depuis 2004, cette épicerie fine ravit les amateurs de fromage avec une large sélection venue des quatre coins du monde. Derrière sa large vitrine, un choix généreux de fromages américains (mention spéciale pour l’Appalachian) et européens (Mozzarella di Bufala, Irish Whiskey Cheddar, Smoked Gouda, Bleu d’Auverge, Amadeus, Epoisses, Raclette, et bien d’autres… ) attend les gourmets. Pour sublimer ces délices, la boutique propose également une belle sélection de vins, ainsi que des accessoires et condiments assortis. À l’autre bout du magasin, un restaurant et bar à vin permet de venir savourer sur place  une planche de fromages et de charcuterie (à partir de 25$), idéale pour une pause gourmande ou un apéritif convivial. Possibilité de commander via le site internet de la boutique et de venir retirer en magasin. Cheesetique, 2411 Mount Vernon Ave, Alexandria, VA.

Cheesetique, épicerie fine à Alexandria en Virginie – Février 2025 © Mélanie Blakely

Butcher’s Alley – Bethesda (MD) 

Du fromage dans une boucherie ? Eh oui ! Ouvert en 2016, Butcher’s Alley a su diversifier son offre en proposant à sa clientèle non seulement de la viande et de la charcuterie, mais aussi une belle sélection de vins et de fromages. À côté des pièces de boeuf, une vitrine garnie d’une cinquantaine de fromages artisanaux venus des quatre coins du monde attire l’œil des amateurs. « Chaque jour, nous recherchons de nouveaux produits à faire découvrir à nos clients », confie avec enthousiasme, Gabriella Johnson, manager du magasin. Parmi les trésors affinés disponibles en rayon, retrouvez du Camembert, Brie, Parmesan, Ossau-Iraty, Pico du Périgord, Délice de Bourgogne ou encore de quoi préparer une savoureuse raclette. Besoin d’un conseil? N’hésitez pas à solliciter le fromager: il saura vous guider et vous fera volontiers goûter un morceau pour vous aider à choisir. Butcher’s Alley, 4961 Bethesda Ave. Besthesda, MD.

Baromètre Expat Communication: La scolarité des enfants internationaux

Nouvelle année, première enquête ! Pour inaugurer l’édition 2025 du Baromètre Expat Communication, nous nous penchons sur un sujet central pour les familles expatriées : la scolarité des enfants internationaux.

Quelles sont les motivations qui vous ont guidé dans le choix d’un système éducatif à l’étranger ou au retour ? Comment vos enfants s’adaptent-ils à un nouvel environnement scolaire et culturel ? Quels sont les défis que vous en tant que parent et vos enfants avez rencontrés, et quels soutiens existent pour vous/les accompagner ?

L’enquête explore également les préoccupations majeures des familles : la satisfaction vis-à-vis des écoles choisies, l’impact du changement sur le bien-être des enfants, les orientations éducatives envisagées, ainsi que les coûts et les aides disponibles pour financer la scolarité.

Votre témoignage est essentiel ! En partageant votre expérience, vous contribuez à une meilleure compréhension des enjeux scolaires en expatriation et au retour, tout en aidant d’autres familles à faire des choix éclairés.

Cette enquête est ouverte à toutes les familles expatriées, celles récemment rentrées et celles en pleine réflexion sur l’avenir scolaire de leurs enfants.

👉 Je participe !

📅 Questionnaire accessible jusqu’au 28 février 2025

Les réponses sont anonymes.
🔎 Enquête réalisée en partenariat par le Groupe Ermitage – engagée aux côtés des familles internationales.

«⁠⁠⁠ Timeless Mucha » : la Phillips Collection célèbre une icône de l’Art Nouveau 

La Phillips Collection, en collaboration avec la Mucha Fundation, consacre une exposition à Alphonse Mucha (1860-1939), maître incontesté de l’Art Nouveau. À partir du samedi 22 février, « Timeless Mucha : The Magic of Lines » dévoilera à Washington D.C. plus d’une centaine d’œuvres retraçant l’impact de l’artiste tchèque sur les arts graphiques et son influence durable sur l’art psychédélique, le manga et le design contemporain. L’exposition se tiendra jusqu’au dimanche 18 mai, avant de parcourir les États-Unis jusqu’en août 2026. 

Né en 1860 en actuelle République Tchèque, Alphonse Mucha connaît la célébrité à Paris à la fin du XIXᵉ siècle. Son ascension fulgurante débute en 1894 lorsqu’il réalise l’affiche de « Gismonda » pour Sarah Bernhardt, étoile du théâtre français. Ce succès marque le début d’une collaboration prolifique et propulse Mucha au sommet de l’illustration et de l’affiche publicitaire. 

L’affiche de « Gismonda » réalisée par Alphonse Mucha en 1894.

Son style, immédiatement reconnaissable, associe figures féminines gracieuses, arabesques végétales et teintes douces, devenant l’emblème de l’Art Nouveau. S’il s’impose comme une figure majeure en France, Mucha retourne finir sa vie à Prague où il s’éteint en 1939. 

Alphonse Mucha, « The Arts Dance ». 1898

L’exposition « Timeless Mucha » offre une plongée fascinante dans l’univers de cet artiste dont l’empreinte perdure, tant dans les arts graphiques que dans la culture populaire. Des affiches psychédéliques des années 1960 aux mangas japonais en passant par le design contemporain, son influence traverse les époques et les styles. 

Après Washington, l’exposition poursuivra son itinérance aux États-Unis : 

  • New Mexico Museum of Art, Santa Fe : Vendredi 20 juin – Samedi 20 septembre 2025 
  • Boca Raton Museum of Art, à Boca Raton en Floride : Mercredi 19 novembre 2025 – Dimanche 1er mars 2026 
  • Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City : Samedi 11 avril – Dimanche 30 août 2026