Accueil Blog Page 322

Étudier au Québec : découvrez les options lors d’une session d’information en ligne gratuite

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis et au Québec, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

?  Visionnez le replay de la session dédiée à l’enseignement au Québec

Avec :

– Université de Montréal : [email protected]

– Université Bishop’s : [email protected]

– Délégation Générale du Québec à New York : [email protected]

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

L’enseignement français à Seattle : rendez-vous en ligne pour une session dédiée

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

?  Visionnez le replay de la session dédiée à l’enseignement français à Seattle

Avec :
– Les Lilas French Bilingual Community School : [email protected]

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

Broadway : les coulisses d’une reprise tant attendue

Le 12 mars 2020, à moins de deux heures de la soirée d’ouverture du spectacle Six attendu de longue date à Broadway, l’impensable se produit : le quartier mythique des théâtres doit fermer ses portes en raison de la pandémie. Pour la première fois depuis l’épidémie de fièvre espagnole de 1919, la vie culturelle s’arrête d’un seul coup et laisse des milliers de personnes – producteurs, techniciens, acteurs – au chômage technique. Aujourd’hui, après presque 18 mois de silence, c’est enfin le grand retour des shows de Broadway, dans le quartier encore convalescent de Times Square à New York.

Cette décision de rouvrir n’a pas été facile à prendre. Alors que la ville de New York a repris son cours normal au 1er juillet dernier, l’industrie de Broadway a passé plusieurs mois à revoir ses protocoles pour pouvoir ouvrir dans le respect des plus strictes conditions sanitaires. Du côté des salles, les différentes productions se sont attelées à mettre à jour les systèmes d’aération et à effectuer la désinfection complète des scènes et de l’équipement pour les rendre compatibles aux nouvelles règles sanitaires.

Remise en forme physique et vocale pour les acteurs

Les techniciens ont eu un gros travail à faire pour passer en revue les décors, lumières et systèmes de sons, qui n’ont jamais été à l’arrêt pendant 18 mois. La production de Six a dû, par exemple, remplacer tous ses costumes d’époque Henry VIII dont les couleurs s’étaient estompées. Celle d’Hamilton en a profité pour remplacer une partie de ses lumières avec des technologies plus récentes. Certains ont subi des changements plus drastiques : le spectacle de David Byrne, American Utopia, a déménagé dans un théâtre plus grand, ce qui a imposé de refaire le décor, et celui d’Harry Potter and The Cursed Child a été ramené de deux parties à une seule.

Pour les acteurs, le retour sur scène a été vécu avec un mélange de soulagement et d’appréhension, après tant de temps passé loin des planches. Quelques-uns ont réussi à se recycler dans des spectacles en Australie ou à Londres, où les théâtres ont rouvert plus tôt. C’était par exemple le cas de Gabrielle McClinton, qui a joué la comédie musicale Pippin’ à Sydney et reviendra à Broadway pour le musical Paradise Square, en février prochain. Mais la plupart d’entre eux n’ont pas pu pratiquer pendant plus d’un an et ont dû se résoudre à trouver des petits emplois pour payer leur loyer. Il leur a fallu entreprendre un gros travail de remise en forme physique et vocale pour pouvoir assurer huit performances par semaine, et les productions ont ajouté des entraînements et cours de chant supplémentaires pour les y aider.

Visites backstage et selfies avec acteurs interdits

Les équipes de Broadway se sont aussi converties à une nouvelle logistique : tous les membres de la troupe doivent être vaccinés et sont soumis à des tests Covid réguliers. Du côté du public, les spectateurs doivent désormais présenter leur vaccin ou un test négatif pour les enfants de plus de 12 ans, et toutes les personnes présentes dans la salle sont tenues de porter un masque, sauf les acteurs. Les visites backstage ne sont plus autorisées, pas plus que les selfies avec les acteurs à leur sortie du théâtre.

Malgré toutes ces mesures, une production a déjà été touchée par une épidémie de Covid : Aladdin, qui a dû annuler sa représentation après sa première soirée fin septembre, en raison d’un cas parmi les acteurs. La troupe a repris une soirée, et de nouveaux cas sont apparus, si bien que le spectacle a été arrêté pour deux semaines. Cinq spectacles ne reprendront pas à Broadway, dont les deux comédies musicales Frozen et Mean Girls, qui ont préféré se concentrer sur une tournée.

Le public au rendez-vous

Reste une grande incertitude pour le monde de Broadway : le public va-t-il répondre présent ? Une question cruciale pour cette industrie qui a perdu 35 millions de dollars par semaine de fermeture. Mais aussi pour la ville entière de New York puisque le secteur est responsable de 97.000 emplois et a rapporté dans son ensemble 14,6 milliards de dollars en 2018-2019, avant la pandémie.

Les prix n’ont pas vraiment baissé pour cette reprise mais pour attirer les spectateurs et prendre en compte l’incertitude, les théâtres ont introduit des politiques d’échange et de remboursement plus flexibles. La plupart d’entre eux autorisent les échanges et annulations jusqu’à 48 heures avant la performance. Et les deux guichets TKTS, qui vendent des places de théâtre à des prix bradés pour les spectacles du soir même et du lendemain matin, ont rouvert leurs portes à Times Square et au Lincoln Center, le 14 septembre dernier.

A la lumière de ces premières semaines, le public est sans conteste au rendez-vous. Le spectacle Waitress a pulvérisé un record historique de ventes à Broadway le 3 septembre dernier, avec 197.000 dollars de ventes. Les plus grandes salles de spectacle ont réussi à faire salle comble lors de leur soirée d’ouverture, donnant lieu à des « standing ovations » de la part d’un public enchanté de reprendre la vie culturelle new-yorkaise.

Les Français de New York interrogés sont, eux, aussi emballés à l’idée de revenir à Broadway: « Je ne suis pas stressée du tout, au contraire on attendait cela depuis si longtemps », explique Delphine Daumont. « C’était émouvant de voir l’ambiance dans la salle, les gens étaient tellement contents », raconte Emilie Chang, qui est allée voir Come From Away.

D’ici la fin de l’année, si tout se passe comme prévu, 39 spectacles de Broadway auront redémarré parmi les 41 théâtres du quartier. Une raison de plus de traverser l’Atlantique pour les millions d’Européens qui pourront voyager après la levée du travel ban, en novembre prochain.

Le musée de la Légion d’honneur de SF explore l’histoire du pastel

Inventé à la fin du XVe en France et en Italie, le pastel a connu son âge d’or aux XVIIe et XVIIIe siècles en Europe. Le Legion of Honor Museum de San Francisco propose un parcours chronologique qui met en lumière cette technique qui a inspiré de nombreux artistes, grâce à l’exposition « Color into Line: Pastels from the Renaissance to the Present », qui se tient du samedi 9 octobre 2021 au dimanche 13 février 2022.

L’exposition s’ouvre sur Head of a Veiled Woman, Looking Down, une œuvre d’un disciple de Léonard de Vinci, Bernardino Lanino, datant de 1540. Le pastel est très utilisé pour les portraits, comme en attestent les œuvres de Jean-Étienne Liotard et de l’artiste vénitienne Rosalba Carriera, première femme à être admise à l’Académie royale de peinture de Paris en 1720.

La deuxième salle est consacrée aux natures mortes et aux paysages du XIXe siècle, avec des œuvres telles que Prosper (1882) d’Albert Bartholomé, le tableau monumental de Edmond-François Aman-Jean Les Confidences (1898), et La leçon de couture (1860) de Jean-François Millet.

L’Impressionnisme offrit une renaissance du pastel, très pratique d’utilisation en plein air et permettant au flou impressionniste de s’exprimer plus finement qu’avec la peinture à l’huile. Deux peintures d’Edgar Degas illustrent cette résurgence, Femme s’essuyant (1905–1910) et Danseuses (1895), ainsi que la toile de Camille Pissarro intitulée La route d’Ennery. Les artistes féminines sont également mises à l’honneur avec des œuvres d’Eva Gonzalès, Mary Cassatt et Berthe Morisot.

Au XXe siècle, des artistes comme Dali, Odilon Redon, Richard Diebenkorn, Diego Rivera, et Joan Mitchell perpétuent l’art du pastel. L’exposition se termine sur les artistes californiens, d’Enrique Chagoya à Wayne Thiebaud, qui ont utilisé cette technique dans leurs créations.

Avec 80 œuvres présentées et plus de six siècles parcourus, l’exposition offre un riche parcours qui permet d’apprécier l’art du pastel et les artistes qui l’ont popularisé.

French Expat le Podcast : Anaïs (Philippines) ou (se) construire à l’autre bout du monde

0

A la question « quel est votre secret du succès ? », Salvator Dali a dit « offrir du bon miel à la bonne mouche au bon moment et au bon endroit ». Cette question du bon moment et surtout du bon endroit est prépondérante chez les expatrié.e.s.

Où sommes-nous ? Comment peut-on être au bon endroit pendant seulement un instant puis ne plus l’être tout à coup ?

C’est un peu l’histoire d’Anaïs qui, en terminant un voyage en backpack avec son amie de toujours en Asie du Sud-Est, fit une halte sur cette île inconnue du grand public, l’île de Siargao aux Philippines.

Un coup de foudre, une intuition, une envie folle, et l’impression foudroyante d’être au bon endroit, au bon moment.

Allez, c’est parti, décollage pour Siargao, Philippines.

Et pour retrouver Anaïs sur les réseaux, c’est sur Instagram que ça se passe : @thetriangles.sirga

A la fin de chaque épisode, nos invités nous proposent de découvrir leur ville/pays d’adoption en partageant leur top 3 des choses à faire, voir, sentir ou goûter.
Aujourd’hui Anaïs a plutôt préféré nous décrire sa journée type à Siargao :
Au réveil, immergez-vous immédiatement dans l’ambiance, entouré de verdures, des palmiers, du bruit des feuilles des manguiers caressées par le vent, de la chaleur et de l’humidité, des chants des oiseaux locaux et des coqs très matinaux. Après un petit café, partez, vos planches de surf sous le bras, pour aller attraper les vagues de la plage qui est à quelques mètres.
Après une bonne session de surf, arrêtez-vous à une Carinderia, l’une des petites guinguettes que l’on trouve en bord de route et qui propose de la nourriture de rue faite par les locaux. Parmi quelques-unes des spécialités, vous trouverez de la soupe à la citrouille avec du lait de coco et des lentilles mais aussi des plats faits à base de poulet grillé ou bien des pan de coco, des petits pains fourrés à la noix de coco servis encore fumants et tièdes.
Passez le reste de la journée à découvrir la jungle qui entoure les Triangles, en jardinant et en vous occupant des plantes tropicales et exotiques qui entourent la propriété.
En fin d’après-midi, avant que le soleil ne se couche vers 18h30, prenez un petit apéro entre amis en regardant le soleil tomber doucement. Vous serez bercé par le bruit des grillons mais aussi par les nombreux moustiques qui viennent pour dîner eux aussi !
Si vous avez aimé l’épisode, rendez-vous sur Apple Podcast, Tumult ou Castbox pour lui donner 5 étoiles et un commentaire.

Retrouvez tous les épisodes, découvrez l’équipe et la mission du podcast, ainsi que tous les liens pour nous retrouver sur toutes les plateformes sur le site www.frenchexpatpodcast.com/

Production :

Une étoile Michelin « inespérée » mais méritée pour O’ du chef Le Tohic à SF

« C’est une reconnaissance du travail qui a été fait depuis le début par toute l’équipe, on est vraiment ravis. » Claude Le Tohic ne cache pas sa joie de voir son restaurant français O’, décoré par le Guide Michelin cette année. « On revient de loin, c’était inespéré », confie-t-il. Malgré la période difficile, il a su – avec Pascal Kamin, Chef de cuisine, et le reste de sa brigade – être constant.

Sa cuisine se veut généreuse, maitrisée et raffinée sans être prétentieuse. Ce n’est pas un hasard si le gastronomique, qui joue sur les « éléments » (du nom du bar-lounge), s’appelle O’ « comme l’eau et aussi comme O’Farrell », du nom de la rue du One65, un temple de la cuisine française sur 6 étages. « Né en bord de mer », le Breton aime « tout ce qui est Seafood. Au menu il y a toujours des mollusques, des crustacés, du poisson… mais j’essaye aussi d’incorporer de bons produits de la terre. »

Autre spécialité du chef, le caviar est souvent à la carte. « Chez nous, c’est tous les jours Noël », résume Claude Le Tohic en souriant. Quatre types de menus dégustation sont proposés aux clients : un grand (9 plats), un petit (5 plats), végétariens ou non. Ils changent en fonction de la disponibilité des meilleurs produits de saison. Parmi les mets, « salade de fruits de mer en gelée de dashi, caviar ossetra et légumes de saison » ou encore « Black Cod rôti à la coriandre, jus de barigoule, artichaut et truffe noire » par exemple… Des plats qui mettent l’eau à la bouche tout en étant « lisibles ». « Je veux vraiment bien expliquer mes plats, il faut que les gens comprennent ce qu’ils mangent », insiste l’expert culinaire.

Ô’ ce phénix

Pour ce Meilleur ouvrier de France, lauréat du prix James Beard Foundation et ancien chef d’un trois étoiles Michelin à Las Vegas (le restaurant Joël Robuchon), ce qui compte c’est justement la satisfaction des gourmets et des gourmands. « Le plus important, c’est avant tout de rendre les gens heureux, c’est de leur faire plaisir. C’est pour eux qu’on cuisine. » Le Chef est un passionné, qui baigne dans le milieu depuis tout petit. « On a la chance, dans notre profession, de procurer de belles émotions, c’est agréable, surtout en ces temps tristes. »

La pandémie n’a en effet pas épargné O’. Ouvert en juin 2019, le restaurant a dû fermer plusieurs mois à partir de la mi-mars 2020 et n’a pu rouvrir que trois jours par semaine. « On est passé de 100 employés à 6. C’était très dur », se souvient Claude Le Tohic. Ce qui les a aidés ? « Le fait d’avoir toujours gardé une lumière au One65. La pâtisserie et le bistro proposaient leurs spécialités à emporter. Mais un restaurant sans clients ce n’est pas un vrai restaurant. On perd l’aspect hospitalité du métier. »

L’objectif est de rouvrir complètement d’ici à la fin de l’année et donc d’agrandir l’équipe (de 40 personnes aujourd’hui). « Avec les frontières fermées, on n’a plus autant de main d’œuvre qu’avant », souligne le chef qui espère recruter plus facilement avec la levée du travel ban.

 

Digitsole s’attaque au marché américain de la semelle intelligente

Créée par Karim Oumnia en 2014 et basée à Nancy, la start-up française Digitsole est spécialisée dans la fabrication de semelles connectées favorisant le bien-être et la santé. Après avoir développé son activité en France et en Europe, l’entreprise a ouvert une filiale aux États-Unis, dont le siège est situé à Sunnyvale, en Californie, avec une plateforme logistique à Denver, dans le Colorado.

Pour s’implanter outre-Atlantique, la société s’est entourée d’une équipe américaine d’une dizaine de personnes, avec à sa tête Brandon Noble. Nommé Directeur des ventes et du marketing, il possède une longue expérience dans le secteur de la santé, après avoir été Directeur des ventes du groupe Vionic, spécialiste américain des chaussures orthopédiques.

Une technologie intelligente et innovante

À l’origine, Digitsole ne proposait que des semelles chauffantes. Mais au fil des années, le produit a évolué pour devenir aussi un véritable assistant personnel pour la pratique sportive et la marche. En effet, les semelles intelligentes Digitsole ne se contentent pas de suivre le nombre de pas effectués, la vitesse ou les calories brûlées. Entièrement mis au point en France et fabriqués en Corée, ces accessoires fournissent des données importantes comme les mesures biomécaniques de la longueur d’une foulée, la vitesse de propulsion, la stabilité, la cadence, le temps de contact au sol, soit une dizaine de paramètres.

Afin de profiter de cette technologie, la start-up a créé les applications Digitsole Run et Digitsole WalkActive (Apple et Android) qui permettent de télécharger les informations des semelles vers un smartphone pour les analyser. Sur la base des éléments recueillis, les applications vont donner des conseils pour améliorer la tenue, la foulée et les performances, mais aussi réduire les blessures. Avec une autonomie estimée à 40 heures, les semelles sont déclinées en trois tailles et ne pèsent que 14 grammes la paire.

Conquérir le marché américain de la santé

Si Digitsole a, au départ, ciblé les consommateurs, la société a élargi son activité aux professionnels de la santé. En France, 300 praticiens utilisent cette technologie pour diagnostiquer et suivre des pathologies liées à la mobilité et la sédentarité. « De nombreuses maladies, affections ou pathologies ont un impact direct ou indirect sur la marche. Lutilisation de semelles connectées et le recours à lintelligence artificielle peuvent permettre de les détecter et den surveiller l’évolution », explique le docteur Christian Shoen, médecin-conseil de l’entreprise.

C’est donc dans ce secteur que la marque souhaite conquérir les États-Unis. « Le marché américain possède un énorme potentiel dans le secteur de la santé et du bien-être. Nous cherchons à travailler avec des cliniques, des compagnies d’assurance santé, mais aussi avec des entreprises pour monitorer l’activité des employés et leur apporter des conseils », explique Brandon Noble qui cite, par exemple, des sociétés où les salariés restent longtemps en station debout ou sont amenés à beaucoup marcher.

Afin de mieux se faire connaître et convaincre ce vaste secteur, Digitsole USA a prévu de se déplacer sur des événements organisés par l’American Physical Therapy Association ou l’American Podiatric Medical Association. « Notre ambition est de devenir le leader mondial des technologies portables pour améliorer la santé de tous », affirme-t-il. En 2022, la start-up nancéienne compte aller encore plus loin, en apportant aussi une solution aux personnes diabétiques.

L’éducation française à San Francisco et East Bay : découvrez les écoles

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

?  Visionnez le replay de la session dédiée à l’éducation française à San Francisco et East Bay

Avec :
– Lycée Français de San Francisco : mverloove@lelycee.org
– French American International School : [email protected]

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

L’enseignement bilingue dans la Silicon Valley : une session en ligne gratuite pour se renseigner

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

?  Visionnez le replay de la session dédiée à l’éducation bilingue dans la Silicon Valley

Avec :
– Education Française Bay Area : president@efba.us
– Silicon Valley International School : [email protected]

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.

Après San Antonio, La Boulangerie s’installe à Austin

Une nouvelle adresse française vient d’ouvrir ses portes à Austin, le long de la Capital of Texas Highway, non loin de l’emblématique Pennybacker Bridge. Il s’agit d’une antenne de La Boulangerie de San Antonio. Elle s’est installée dans la zone commerciale de Davenport Village, à la place de Paris in a Bite qui a fermé ses portes cet été. 

Au menu, « une dizaine de viennoiseries, toutes les tartes, mousses de fruits, pains et gâteaux que l’on trouve à San Antonio, ainsi que sandwichs, quiches, croque-monsieur et croque-madame », liste Sylvain Nykiel, le patron de l’établissement avec sa femme Sylvie. « Je pensais ne proposer qu’une partie de la carte pour commencer mais l’équipe a souhaité offrir l’ensemble de nos produits dès le début ». Pas de cupcake ni de soupe à la tomate ou de salade César à déguster avec sa baguette : à La Boulangerie, on ne fait pas de « compromis », assure le Français. 

L’idée de cet ancien propriétaire parisien d’une entreprise de location de limousines, c’est d’apporter un goût de France à ses clients. « Quand on est arrivés de Paris à San Antonio il y a dix ans, après vingt-deux années passées à louer des voitures avec chauffeur et à rendre divers services à une clientèle essentiellement internationale, notamment texane, c’était pour “transporter” les gens chez nous » avec des produits authentiques, explique Sylvain Nykiel, qui a commencé sa vie active dans la restauration.

Une agglomération en plein essor

Et si l’entrepreneur ne cachait pas en 2016, lors d’une interview accordée à French Morning, que « ça avait été dur d’être des précurseurs en proposant des produits que les habitants n’avaient pas l’habitude de consommer » à San Antonio, les Nykiel sont aujourd’hui confiants dans les débouchés de leur activité « de niche » à Austin. La ville compte « plus de voyageurs » dit-il, notamment « plus de Français qui pleurent chaque jour car ils voudraient manger une baguette comme on en trouve en France ».

Situé en bordure des communes fortunées du Sud-Ouest d’Austin West Lake Hills et Rollingwood, ainsi qu’à moins de 20 minutes de voiture des quartiers cosmopolites d’Anderson Mill au Nord et de Circle C au Sud, l’ancien local de Paris in a Bite est aussi idéalement situé dans une agglomération en plein essor. Les Nykiel l’avaient d’ailleurs repéré dès 2017, ayant toujours eu le projet de créer, à partir de San Antonio, une série d’établissements en s’étendant aux autres villes du Texas. Le souhait de Paris in a Bite de vendre son fonds de commerce a donc été « une opportunité » que le couple d’entrepreneurs a pu saisir.

Difficultés de recrutement et d’approvisionnement

Restait à recruter les savoir-faire introuvables aux Etats-Unis. Une nouvelle pâtissière a pu enfin venir de France, il y a quinze jours, après à une aventure migratoire en raison du travel ban encore en place. La Boulangerie avait déjà bataillé deux années, de 2017 à 2019, pour obtenir une carte verte pour son boulanger. 

Quant aux difficultés d’approvisionnement lié à la crise sanitaire, elles affectent les matières premières autant que le matériel de cuisine. « Même si toute la production restera basée à San Antonio dans un premier temps », précise Sylvain Nykiel, l’équipe est rodée à la livraison de sa clientèle austinite et cette nouvelle envergure permet à La Boulangerie de faire des économies d’échelle. De quoi convaincre la Small Business Administration d’accompagner cet investissement par le biais d’un prêt visant à soutenir le développement des entreprises.

De Soho à LA, Sébastien Pourrat et Sofie Roelens voient grand avec la Basqueria

Inutile de présenter Cocotte auprès des New-Yorkais, le restaurant franco-espagnol a fait figure d’institution dans le quartier de Soho pendant près de 8 ans. « Nous avons monté le restaurant au moment de l’ouragan Sandy et fermé pour le Covid-19 », en juin 2020  résume, sans perdre son sourire, le propriétaire Sébastien Pourrat.

Il ne renie pas que cette fermeture fut difficile. « C‘est un bébé qu’on a porté et qui fonctionnait », dit-il. Il ne la vit pas comme un échec, rappelant que son restaurant ne désemplissait pas et qu’il s’est longtemps retrouvé dans le Top 10 de magazines new-yorkais. Malgré ce succès, le Français et sa femme, Sofie Roelens qui œuvrait notamment à la pâtisserie, avaient envie d’ailleurs, de retourner vers leurs racines. « En tant que mec du Sud-Ouest (Biarritz), je voulais être dans le Sud-Ouest des Etats-Unis, donc en Californie », assure le trentenaire qui a emménagé à Los Angeles il y a quelques mois.

Outre le besoin de se rapprocher d’un endroit qui leur ressemble, le couple choisit également Los Angeles comme point de départ pour leur nouveau projet mené en parallèle de Cocotte depuis deux ans. « A cause du Covid, on ne pouvait plus faire les deux financièrement, on a choisi Basqueria. »

« Un projet fondé sur la qualité, le bio, le local à l’échelle, donc duplicable, ce qui était difficile à maîtriser avec Cocotte », plaide le Basque. Basqueria est un « concept, la rencontre des lifestyles basque et californien autour des activités extérieures, du surf, de l’abondance de produits », égrène-t-il. Concrètement, ce projet se tourne vers la nourriture et les boissons au sens large, comportant du pick-up, de la livraison, l’ouverture d’un restaurant en 2022 et d’une épicerie, mais aussi des partenariats pour du ghost kitchen (cuisine fantôme). « Je ne me suis pas adapté au Covid, j’avais anticipé le besoin d’être multi-challenge », tient-il à préciser, ajoutant que « c’est le meilleur timing pour se lancer dans cette nouvelle aventure. »

Le cheesecake brûlé de Saint-Sébastien pour démarrer Basqueria

Au delà du business plan, il a réfléchi au menu, se différenciant de Cocotte et misant sur des tapas de qualité, les pinchos notamment, des parillas de viande et de poissons, ainsi que des plats basques espagnols qui peuvent être adaptés à la sauce californienne comme un taco à l’achoa.

Pour commencer, le couple veut «cla jouer à la Angelino qui débutent, avec des burgers préparés sur un trottoir ». Mais les burgers seront remplacés par trois desserts qui font la réputation du pays basque. « Je ne veux rien prouver aux Américains, je ne vais pas commencer comme à NYC avec de la garbure, ironise-t-il. Avec Sofie, nous préparons et proposons le cheesecake brûlé de Saint-Sébastien, un des mets les plus «trendy de 2021» selon le New York Times, un gâteau basque (la confiture de myrtilles remplace celle de cerise noire) et une torta de Santiago qui sont, dans un premier temps, à emporter. » Le couple a démarré cette première étape mi-septembre.

Il a également commencé à développer une gamme de produits d’épicerie localement, comme un sel aux saveurs basques, des piments d’Anglet, n’excluant pas d’importer des essentiels comme le Pata negra et le piment d’Espelette. Et pourquoi pas poursuivre avec des casquettes, des tee-shirts floqués Basqueria ou des collaborations avec d’autres marques.

« On veut que la Basqueria résonne aux Etats-Unis, comme c’est le cas de la marque 64 en France » , rêve Sébastien Pourrat.

Recommencer à zéro

A ses côtés depuis les débuts à New York – elle officiait comme general manager les trois dernières années -, sa femme, ancienne mannequin, est toujours à l’œuvre en coulisses. Même si cette fois, Sofie Roelens développe sa petite entreprise : Sol y Dune, une marque de bougies faites à la main à Los Angeles. Partageant l’ambition de son conjoint, elle aspire à développer une gamme de kaftan en fibres naturelles et recyclées dans quelques temps.

Au delà de la fibre entrepreneuriale, le couple partage une volonté de lifestyle, d’une consommation responsable et durable qu’ils tentent de transmettre à travers leurs marques respectives.

Et le challenge est à la hauteur de leurs exigences. « C’est difficile de recommencer à zéro, de lever des fonds. Heureusement, Cocotte fut un showroom extraordinaire, qui a été utile pour convaincre les investisseurs » , reconnaît le Basque. Cela risque d’être plus facile que pour leur restaurant new-yorkais, qui en raison des délais des travaux, les avait « dépouillés ». « Nous avions alors dû trouver 25.000 dollars en abordant des passants dans la rue. »

L’éducation française en ligne : session d’information gratuite

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

?  Visionnez le replay de la session dédiée à l’éducation française en ligne 

Avec :

– Cours Griffon : [email protected]

– Language Workshop : [email protected]

– OFA Lycée : [email protected]

– Bilingual BéBé : [email protected]

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Retrouvez le programme complet du salon sur le site.