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Déjeuner sur l’herbe pour les Français de Washington

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Le dimanche 17 octobre, le Comité Tricolore, association qui vient en aide aux Francophones, revient avec son pique-nique annuel gourmand « Le Déjeuner sur l’Herbe » dans les jardins de l’ambassade de France, à Washington, entre 12pm et 4pm. Les inscriptions sont obligatoires pour avoir accès à l’ambassade. Comptez 25 dollars par adulte, 10 dollars pour les moins de 12 ans. Le billet est gratuit pour les moins de 5 ans.

Ce déjeuner sur l’herbe espère rassembler tous les Francophones de Washington, anciens et nouveaux, et leur faire découvrir les associations françaises et franco-américaines de la région de DC, membres du Comité Tricolore. Des jeux et animations seront également organisés pour les enfants et un coin lecture sera proposé par Bonjour Books D.C.

Dans le cadre du protocole sanitaire, le justificatif de vaccination devra être présenté pour les plus de 12 ans. Dans le respect de la réglementation de la ville de Washington, le port du masque est obligatoire à l’intérieur des bâtiments.

Le SOS d’un Français de LA menacé d’être expulsé

C’est une situation personnelle et familiale dramatique que subit Jérôme Roux, un Français expatrié aux États-Unis depuis maintenant 15 ans. Devenu immigré illégal depuis quelques jours, il risque d’être expulsé du pays à tout moment et, craint-il, d’être séparé de son fils, né d’une gestation pour autrui (GPA) il y a seulement deux mois. Par ailleurs, il est aujourd’hui dans l’incapacité de transmettre sa nationalité française à son bébé.

Il existe, dans cette affaire, deux volets qui la rendent tout à fait inédite. D’une part, l’immigration américaine. Marié à un Américain en 2016, Jérôme Roux a obtenu sa green card et lors de son renouvellement deux ans plus tard, les problèmes ont commencé. Le couple a divorcé fin 2019 et les services américains de citoyenneté et d’immigration (USCIS) ont remis en cause la légalité initiale de son union en l’accusant d’un mariage blanc.

S’en est suivie une longue procédure. « J’ai envoyé pléthore de preuves légales et personnelles de cette relation ainsi que de multiples lettres notariées de personnes témoignant de la véracité de cette union, dont celle de la psychologue de couple qui nous a reçus pour tenter de sauver ce mariage », raconte-t-il. Une bataille juridique épuisante pour laquelle il a dédié ses ressources, tout en étant dans l’incapacité de travailler.

Green card confisquée

Mais rien n’y a fait. Après avoir appelé sans relâche les services d’immigration, Jérôme Roux est finalement convoqué en octobre 2020 au centre d’immigration de Los Angeles et se voit sommé de rendre sa green card en attendant la clôture de sa procédure. Depuis, il a eu un dernier rendez-vous avec l’USCIS en mars 2021 mais, malgré un dossier en béton, les services d’immigration n’ont pu que lui confirmer que son statut d’immigré deviendrait très probablement illégal d’ici à fin septembre.

« Je n’ai jamais eu d’explication ni de motif lors de la confiscation de ma green card en 2020. Pourtant, lors de mon dernier rendez-vous, l’agent m’a même dit qu’elle n’avait jamais vu autant de preuves de toute sa carrière mais que les officiers décisionnaires ont néanmoins l’intention de m’expulser, invoquant un mariage frauduleux », déplore Jérôme Roux.

Acculé, l’homme cherche conseil auprès de représentants légaux Pro Bono car il a épuisé ses ressources et juge qu’il s’agit là de pure discrimination. « L’administration Trump a donné des consignes et ordonné des quotas très stricts aux services d’immigration, assure le Français. La réduction de nouveaux visas et green cards ne suffisait plus, il leur fallait trouver des moyens de déporter des personnes présentes légalement aux États-Unis. J’estime être victime d’une mesure discriminatoire car je suis gay. » Et, pour le moment, l’arrivée d’une administration Biden, certes plus sensible aux questions d’immigration et de droits LGBTQ, n’a rien changé à son dossier.

Pas de papiers français pour son fils né par GPA

À cette situation périlleuse s’ajoute un aspect français, qui rend le cas de Jérôme Roux inextricable. Le jeune père doit passer par une demande de transcription de l’acte de naissance de son enfant Phoenix en France, pour obtenir un passeport français. Mais cela est désormais incertain. Car depuis le passage de la loi bioéthique début août en France, le sujet est revenu sur le devant de la scène. Si le législateur français a légalisé la PMA (Procréation médicalement assistée), la GPA reste une ligne rouge à ne pas franchir. La France vient même de faire une pause sur le sujet : le 9 septembre dernier, le procureur de la République de Nantes a ordonné la suspension des transcriptions de ces actes pour des enfants nés de gestation pour autrui à l’étranger.

Le sujet a pourtant déjà fait jurisprudence et la France a même été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme pour ne pas autoriser l’entrée, sur le sol français, des enfants dont le lien de filiation avec un père français était légalement établi par GPA (arrêt Mennesson c/ France de 2014). Depuis 2019, la Cour de cassation jugeait que le recours à la GPA ne justifiait pas, à lui seul, d’interdire la transcription d’un acte de naissance étranger dès lors que cela est autorisé dans le droit local. Et avait donné son feu vert.

Cette nouvelle décision signifie que Jérôme Roux ne peut faire reconnaître son enfant dans les registres d’état civil français et lui donner la nationalité française. Cette situation juridique française pourrait fort bien être à nouveau retoquée par la jurisprudence européenne.

En attendant, le jeune papa français est menacé d’être expulsé d’un pays dans lequel il a vécu légalement. « Cette situation a toujours un impact émotionnel, psychologique, financier et professionnel terrible sur ma vie. Je veux faire entendre ma voix aussi pour ne pas que d’autres personnes LGBTQ+ étrangères vivent cet enfer. »

Les écoles primaires privées bilingues à New York et dans le New Jersey : quel choix pour votre enfant ?

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 4 au 15 octobre 2021, des milliers de parents ont l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

? Visionnez le replay de la session dédiée aux écoles primaires privées bilingues à New York

Avec :

– Le Lycée Français de New York : [email protected]

– International School of Brooklyn : [email protected]

– The Ecole : [email protected]

– Brooklyn Global Prep : [email protected]

– French American School of Princeton : [email protected] 

L’édition 2021 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

Soutenue par :

Le chef Simon Herfray ouvre son « bar à desserts » pour régaler New York

Avec une grande Tour Eiffel dressée comme un « i » derrière le comptoir, difficile de passer à côté de la nouvelle pâtisserie du chef français Simon Herfray. Situé au sous-sol du mythique Essex Market, dans un marché souterrain nommé The Market Line, Salon Sucré a ouvert ses portes mardi 28 septembre. « C’est un endroit à mi-chemin entre le restaurant et la boulangerie-pâtisserie », explique le Breton, aux côtés de son épouse Susie Fawzi qui l’épaule dans cette aventure. « J’ai toujours voulu servir des pâtisseries de qualité dans un décor qui n’est pas celui d’un restaurant. »

C’est la première pâtisserie du chef breton. Formé en Vendée, il est passé par plusieurs restaurants londoniens et new-yorkais (Falai, Cafe M, Bacchus…) avant de lancer, en janvier 2014, ses ateliers de préparation de pâtisseries et de viennoiseries pour amateurs, Atelier Sucré. Ces cours, qui se déroulent dans un local de l’East Village, ont été remarqués par Florence Fabricant, plume légendaire du New York Times. « J’aime donner des cours, mais je voulais montrer ce que je sais faire plutôt que de l’enseigner aux autres », dit-il.

Croissants, kouign-amann et bûches de Noël

Salon Sucré est composé d’un petit espace boulangerie-pâtisserie, où croissants, pains au chocolat, macarons, pains et kouign-amann sont en vente. Un comptoir et quelques tables rondes occupent le reste de l’espace, situé près de l’une des entrées du sous-sol. Les clients pourront profiter d’un menu de créations sucrées du chef Simon (pain perdu, cheesecake revisité, délices chocolatées…) associées à des vins sélectionnés par un sommelier. Et comme on sait que vous vous posez la question: Salon Sucré proposera aussi des bûches de Noël et des galettes.

L’opportunité d’ouvrir ce nouveau commerce s’est présentée l’an dernier, pendant la pandémie, quand un contact a fait découvrir The Market Line au Français et son épouse américaine. Ces derniers, qui ont fait connaissance lors d’une soirée Halloween en 2015 au restaurant français de Chelsea, OCabanon, ont été d’autant plus motivés à se lancer que la fermeture de Maison Kayser et Financier a libéré de la place pour les « petits ». Susie Fawsi de remarquer : « peut-être qu’on sera les grands un jour ! »

Vestiaire Collective et Mirakl : grosses levées de fonds pour pousser les feux aux États-Unis

Quel jour historique pour la French Tech ! Mardi 21 septembre, trois pépites tech françaises ont annoncé des tours de table qui dépassent l’entendement. La journée avait commencé avec la jeune pousse Sorare, une plateforme sur laquelle les utilisateurs peuvent acheter des cartes de joueurs de football associées à un NFT, a annoncé la plus grosse levée de fonds jamais faite par un membre de la French Tech, 680 millions de dollars (586 milliards d’euros) auprès du japonais Softbank.

Ce n’était que le début. Le même jour, l’investisseur japonais – qui gère le plus gros fonds d’investissement venture de la planète, Vision Fund, doté de 100 milliards de dollars depuis 2017 – a jeté son dévolu sur une autre start-up française en plein essor aux États-Unis : Vestiaire Collective. Le site d’e-commerce, spécialisé dans la vente de vêtements de seconde main, vient de boucler un tour de table de 210 millions de dollars (178 millions d’euros), après avoir levé exactement le même montant il y a tout juste six mois auprès de Kering, la maison-mère de Gucci, et du fonds américain Tiger.

Cette fois, Vestiaire Collective a engrangé de l’argent frais auprès du fonds du milliardaire Masayoshi Son et du gestionnaire britannique General Investment Management. Et après avoir atteint le précieux statut de licorne en début d’année, sa valorisation atteint désormais 1,7 milliard de dollars (1,47 milliard d’euros).

Les Etats-Unis, le plus gros marché de Vestiaire Collective

Vestiaire Collective s’est surtout adjoint les conseils d’un professionnel de renom : le CEO de Softbank Group International et COO de SoftBank Group Corporation, Marcelo Claure. Chairman de Wework, cet Américain d’origine bolivienne, fondateur en 1997 de Brightstar, l’une des plus grosses entreprises de reventes d’iPhone, va rejoindre le conseil d’administration de Vestiaire Collective.

Car la startup fondée par la Française Fanny Moizant fait, sans conteste, partie des acteurs qui ont profité à plein de la pandémie et de la croissance sans précédent du marché des vêtements d’occasion. Si elle est avare en chiffres sur ses revenus ou sa rentabilité, elle a tout de même indiqué que ses commandes ont bondi de plus de 90 % dans le monde et ont plus que doublé aux États-Unis, son plus gros marché.

Un marché américain des plus prometteurs sur son secteur : selon ThredUp, le secteur des vêtements et accessoires de seconde main devrait y doubler dans les cinq prochaines années, pour atteindre 77 milliards de dollars (66,4 milliards d’euros). Il atteindrait 18 % de parts de marché d’ici 2030 et pèserait deux fois plus que la fast fashion. Vestiaire Collective compte également profiter de cette injection d’argent frais pour améliorer sa technologie et réduire encore son impact carbone, via des initiatives pour promouvoir des achats locaux et améliorer encore son processus de livraison.

Une introduction en bourse pour Mirakl ?

Enfin, la dernière star montante de la French Tech, très présente aux États-Unis, a fait une annonce fracassante : Mirakl, éditeur de solutions marketplace, a levé la coquette somme de 555 millions de dollars (479 millions d’euros) dans un tour de table emmené par le fonds américain Silver Lake. Soit à la deuxième place du podium des levées de fonds de la French Tech juste après Sorare.

Signe de l’emballement des investisseurs, sa valorisation a doublé depuis sa dernière levée de fonds il y a un an. « Nous avons décidé qu’étant donné nos objectifs en termes de recrutement, d’investissements en technologie, d’expansion internationale, d’acquisitions potentielles, c’était le bon moment de faire cette levée massive car cela donne le signal au marché que l’entreprise va rester très longtemps », a déclaré le cofondateur et co-CEO, Adrien Nussenbaum.

“Cette levée de fonds va nous aider à capturer l’opportunité de marché et à accélérer les investissements pour que nos clients aient le plus de succès possible. Nous avons la chance d’avoir le meilleur SaaS de son segment qui a toujours offert à Mirakl une santé financière enviable”.

Mirakl s’est installé outre-Atlantique en 2014 et a ouvert un bureau à Boston dans le quartier de Somerville. « Les Etats-Unis ne sont pas qu’une part essentiel et croissant de notre croissance, c’est le lieu de notre siège social outre-Atlantique. Dans la dernière année, nous avons doublé notre équipe américaine, et notre base de clients s’est étendue à différents secteurs – retail, wholesale, manufacturing. Nous comptons désormais Kroger, Express, Madewell et, Urban Outfitters mais aussi ABB, SalonCentric (filiale de L’Oréal) et Toyota Materials Handling parmi nos clients ». La pandémie n’a fait qu’accélérer sa croissance: « Au premier semestre, nous avons enregistré une hausse de 90 % de nos ventes sur un an ».

La start-up prévoit, dès à présent, de muscler ses effectifs sur place, qui sont aujourd’hui de 130 personnes. « Avec ce tour de table, nous prévoyons de quadrupler au moins notre équipe américaine d’experts dans les trois prochaines années ». Elle cherche à recruter dans les fonctions RH, marketing, service clients et ventes, tout en offrant une grande flexibilité à ses nouvelles recrues. Par ailleurs, le groupe devrait embaucher environ 400 personnes dans les trois prochaines années, la majorité sera basée à Boston.

Avec un tel niveau de valorisation, une question brûle les lèvres : à quand l’introduction en Bourse (IPO) ? Le dirigeant reconnaît qu’une sortie en bourse est une option évidente à terme, sans préciser le calendrier. « Mirakl prévoit d’âtre prêt à une IPO en 2022, car cela est clairement l’une des options les plus sérieuses pour nourrir la croissance sur le long terme et capturer pleinement l’opportunité de créer l’une des meilleures places de marché au monde ». Il y a fort à parier que le microcosme américain de la French Tech scrute le prochain candidat à la cloche de Wall Street.

A la rencontre de Cosmic Gardens, un groupe électro français à New York

Ils ne se connaissaient pas à leur arrivée à New York et rêvaient tous deux de se remettre à la musique. Aucune raison, à priori, qu’ils se rencontrent. Clément Mercet travaille pour French Morning, il est en charge du développement commercial; Ugo Charron est parfumeur. Leur rêve est pourtant devenu réalité en 2019 quand ils ont fondé leur groupe de musique électro, Cosmic Gardens.

Clément, autrefois batteur en France dans le groupe de musique Exocet, et Ugo, également musicien dans un groupe de musique moins connu avec son école d’ingénieur, ont fait connaissance grâce à des amis en commun. « On s’est rencontré il a presque trois ans, confie Ugo. On est parti en week-end avec des amis et sachant qu’on jouait tous les deux de la musique, on s’est dit : pourquoi ne pas apporter nos guitares ? On a commencé à jouer ensemble, le feeling est assez vite passé. En rentrant, on s’est demandé si on ne pouvait pas tenter un truc. » C’est alors qu’est né le groupe Cosmic Gardens.

Clément à la guitare et à la batterie, Ugo au synthé

Aujourd’hui, les deux amis habitent ensemble en colocation à Brooklyn. La musique tient une place de premier plan dans leur existence. Un studio a même été aménagé dans leur appartement, entièrement habillé d’instruments de musique electro : des guitares acoustiques et électriques, des synthétiseurs, un controller microKorg ou encore une batterie électronique.

La créativité du groupe donne naissance à une musique unique portée par de l’électro-house mêlée à des mélodies acoustiques, avec Clément à la guitare et à la batterie et Ugo au synthétiseur. Le groupe souhaite « véhiculer des émotions, transporter votre âme dans un autre monde ». Le nom Cosmic Gardens explique « une dualité entre notre attachement à la nature et notre curiosité à explorer l’espace », précise Ugo. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le duo réussit, d’une main de maître, à partager son univers interstellaire.

Leurs inspirations ? French 79, L’impératrice, M83, Radiohead, Daft Punk, Satori et Henrik Schwarz. « La musique classique et la techno, c’est pareil. Ce sont des couches qui se mélangent, qui s’ajoutent », précise le parfumeur. La grand-mère de Clément est également une source d’inspiration. Une photo d’elle, guitare à la main, est accrochée au mur du salon.

Cinq titres sur Spotify

Le groupe a, pour l’heure, sorti cinq titres sur la plateforme Spotify : « Cosmic Caribbean Cruise », « Murphy’s Blast », « Touching the Moon », « Antivirus » et dernièrement « Rocket n’Marionnettes ». « Antivirus » est inspiré d’un discours de l’ex-gouverneur de l’Etat de New York, Andrew Cuomo, pendant la crise sanitaire. C’était avant la révélation de plaintes pour agression sexuelle visant l’ancien élu.

Leur récente composition « Rocket n’Marionnettes » est, elle, inspirée d’un titre de Christophe. On y entend des sonorités entraînantes, spatiales, couplées à de brèves paroles du chanteur, aux accents mélancoliques. C’est en écoutant, par hasard à la radio, la chanson de Christophe que le duo, séduit, décide d’en créer une nouvelle version afin d’explorer « l’électro avec une touche à la française », explique Clément. « Nous voulions reprendre cette chanson qu’on aimait beaucoup tous les deux mais en la modernisant. Nous voulions rajouter des inflexions électroniques pour que les paroles communiquent avec les sons, comme si les sons répondaient aux paroles », précise encore Ugo.

Concerts olfactifs en projet

Cosmic Gardens a plein d’autres projets à venir. « Ugo est parfumeur. On s’est d’abord concentré sur la matière musicale pour avoir un set d’une heure et demie à présenter. Maintenant, on souhaite passer à l’autre partie qui est de diffuser des odeurs pendant qu’on joue, révèle Clément. On va également y ajouter du visuel dans l’idée de Cosmic Gardens. Ce sera au départ très vert, très luxuriant, très lush. Puis ça va partir dans le cosmos, dans quelque chose de plus argenté, d’un peu plus spatial et futuriste », ajoute Ugo. Le duo souhaite ainsi pousser plus loin la magie en immergeant les spectateurs dans un monde onirique où se télescoperont à la fois un son exaltant, des effluves enivrantes et des visuels fascinants.

Pour ses concerts, Cosmic Gardens est ouvert à toute collaboration artistique. Le duo est par ailleurs à la recherche de nouveaux lieux pour se produire cet automne. Intéressé par une collaboration avec Cosmic Gardens ? N’hésitez-pas à contacter Clément et Ugo au 646-327-0479 ou à leur écrire à [email protected].

Sept raisons de laisser tomber l’application de rencontre que vous utilisez actuellement

[Article partenaire] Faux profils, messages sans réel intérêt et rencontres qui ne mènent nulle part. Si vous êtes célibataire, vous ne connaissez que trop bien les difficultés des rencontres en ligne.

La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas de votre faute ! Le problème vient des applications de rencontre que vous utilisez. Il est temps pour vous d’essayer quelque chose de nouveau.

Découvrez Inner Circle, l’application de rencontre qui ose faire les choses différemment. Le but de l’application est de vous faire rencontrer des personnes dans la vraie vie, et le plus vite possible. Des milliers de célibataires ont déjà abandonné leurs vieilles applications de rencontre pour Inner Circle. Voici quelques raisons pour lesquelles vous pourriez vouloir vous y mettre aussi :

1) Vous avez épuisé tous vos swipe à gauche

Avec le temps, vous avez rencontré tous les célibataires disponibles dans un rayon de dix kilomètres. Vous avez l’impression d’avoir vu les mêmes visages et lu les mêmes biographies « drôles » encore et encore. Il est temps de changer d’air !

2) Vous voulez plus qu’un « coup d’un soir »

S’inscrire sur une application de rencontre devrait vous donner l’impression d’entrer dans votre bar préféré. Il s’agit avant tout de trouver des personnes sur la même longueur d’onde que vous.

3) Vous perdez patience face aux faux profils

Il est généralement difficile de savoir si vous êtes réellement connecté à quelqu’un ou s’il ne s’agit que d’un catfish ou d’une arnaque. C’est là qu’intervient Inner Circle : les équipes d’Inner Circle vérifient manuellement chaque nouveau membre de l’application. Vous pouvez donc vous détendre et profiter des rencontres en étant assuré⸱e que votre interlocuteur est bien celui qu’il prétend être.

4) Vous avez du mal à trouver une personne avec qui vous accrochez réellement

Combien de conversations avez-vous commencées avant de vous rendre compte que vous n’aviez rien en commun avec la personne en face ? Cela n’arrivera plus sur Inner Circle car il est très facile de trouver des personnes qui partagent les mêmes idées que vous. Tous les profils de l’application sont fournis et remplis de toutes ces petites choses qui font de vous la personne que vous êtes.

5) Vous souhaitez aller à des dates que vous apprécierez vraiment

Et oui ! Les rendez-vous ne se font pas obligatoirement autour d’un verre. Que diriez-vous d’aller à un festival de cuisine rempli de célibataires ? Ou bien de faire la fête jusqu’à tard avec d’autres célibataires sur un rooftop en été ? Ou encore, de manger une pizza fraîchement préparée tout en découvrant les plus belles œuvres urbaines de votre ville ? Ce sont toutes des expériences qu’Inner Circle a organisées dans le monde entier cette année. Pour ne pas manquer la prochaine, inscrivez-vous ici.

6) Vous avez envie de rencontrer des personnes mémorables

Bien sûr, l’attirance physique joue un grand rôle. Mais nous savons tous que les rencontres ne se limitent pas uniquement à l’apparence. Pour qu’une relation fonctionne vraiment, vous devez vous accorder sur ce qui compte vraiment et être capable d’avoir une conversation qui va plus loin que votre émission de télé préférée ou votre bar favori.

7) Vous êtes audacieux⸱se et aller à un événement pour célibataires ne vous effraie pas

Trop souvent, les applications de rencontre typiques peuvent vous laisser un arrière-goût de défaite. Si vous êtes prêt⸱e à vraiment vous lancer, pourquoi ne pas tenter de vous rendre à un événement de rencontre ? Comme la plupart des choses, les premières fois font peur, mais vous y prendrez vite goût. Fini le speed dating maladroit et place aux soirées privées, aux cocktails sur les toits, ou même aux festivals pleins à craquer de célibataires. Si ces expériences vous tentent ne serait-ce qu’un tout petit peu, donnez une chance à Inner Circle.

Alors, prêt⸱e à vous lancer ? Inscrivez-vous dès maintenant sur Inner Circle et essayez une meilleure façon de faire des rencontres.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

François Behuet fait rayonner la pâtisserie française à LA

François Behuet est la nouvelle pépite de la pâtisserie française à Los Angeles. Jeune trentenaire, il vient de décrocher le poste de Chef pâtissier du tout nouveau Pendry West Hollywood Hotel, l’un des plus en vue à LA.

A l’origine de son aventure : un chagrin d’amour. Pensant retrouver sa dulcinée à New-York, il consomme sa rupture en sillonnant les pâtisseries de la ville et fait la rencontre du chocolatier François Paillard qui l’embauche illico dans sa brigade. Trois ans plus tard, une Green Card empochée à la loterie américaine et un passage chez Petrossian, voilà le garçon nommé Chef pâtissier à Los Angeles au sein de la plus grande pâtisserie de la côte Ouest, Bottega Louie. Une adresse culte de Downtown, réputée pour ses macarons – entre 4 à 6 millions sont vendus chaque année – et où l’on déjeune et dîne italien.

La crise du Covid et la fermeture de l’établissement (qui, entre temps, a rouvert une adresse à West Hollywood et devrait rouvrir en novembre prochain à Downtown) lui ouvre d’autres portes : celle du prestigieux Pendry West Hollywood Hotel du groupe Montage International, et du restaurant Merois, la nouvelle perle du chef étoilé Wolfgang Puck (Spago, Cut…).

Du cheesecake basque à la Marjolaine

En pleine pandémie, François Behuet « profite » du temps libre pour préparer l’ouverture, réceptionne les assiettes de Limoges, les cocottes de Staub, orchestre l’organisation des cuisines et imagine sa carte des desserts. « Wolfgang Puck est un chef au palais incroyable. Il faut en permanence le surprendre et c’est à quoi nous nous attelons. Autour du restaurant Merois, nous mettons à l’honneur les grands classiques de la pâtisserie, le cheesecake basque, le flan, la tarte tatin, le soufflé au chocolat… »

Depuis 3 mois, les aficionados de Wolfgang Puck viennent se régaler de son Spike Yuzu, une version détournée de la tarte au citron, et des créations du chef français à l’image de la Marjolaine, une déclinaison inédite de l’Opéra, allégée en sucre, associée à une crème fraîche amère et un gâteau à la noisette. Le mois d’octobre devrait réserver d’autres réjouissances, ainsi de la tarte tatin au gingembre ou de la « crème brûlée pie apricot »…

Avec près de 200 couverts tous les soirs, le restaurant Merois connaît, depuis son ouverture, un très bon démarrage. « La clientèle est au rendez-vous malgré le contexte, explique François Behuet. Les gens viennent goûter la cuisine de Wolfgang et connaissent sa réputation en matière de desserts. Notre seule épine dans le pied : le recrutement extrêmement difficile en raison de la crise sanitaire. » Souffrant d’une véritable pénurie de main d’œuvre, le Labor Shortage, l’industrie de la restauration et de l’hôtellerie californienne peine à recruter ces dernières semaines.

La pandémie a changé les mentalités

« La crise du Covid a aussi modifié les mentalités, explique le chef pâtissier, les contraintes et l’investissement exigé dans notre milieu découragent les jeunes générations. L’état d’esprit, plus relax en Californie qu’à New-York, ne nous aide pas. Au Collins College of Hospitality Management à Pomona (Orange County) qui forme, entre autres, les cuisiniers de demain, aucun élève ne s’est déclaré cette année pour se former en cuisine. Un problème que l’on retrouve aussi dans le recrutement du personnel au service. »

Chanceux, le chef vient pourtant de trouver sa perle. Un Français, Sylvain Piffeteau, ancien chef pâtissier de La Chouquette sur Melrose Avenue. Deux pâtissières, originaires de Corée du Sud, viennent également de rejoindre l’équipe. Bec sucré et passionné, François Behuet rêve d’ouvrir, un jour, une glacerie à la française à Los Angeles – « les Californiens en raffolent » – et se prépare déjà à la Coupe du Monde des desserts de 2023. Retenu dans l’équipe américaine, il espère faire flancher les Français, les Malaisiens et les Japonais, champions de la discipline.

Should I stay or should I go : le travel ban (podcast)

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Pendant toute la série Should I Stay or Should I Go que l’on vous a proposée depuis la rentrée, French Expat avait à cœur de ne pas centrer les discussions sur la crise sanitaire. En effet, si le Covid-19 s’est invité dans les questionnements relatifs à la mobilité, il n’était pas l’unique raison des remises en question que nous avons évoquées.

Depuis, la Maison Blanche a annoncé la levée du travel ban américain en novembre. French Expat vous propose de vous intéresser aux histoires de celles et ceux qui ont été affectés directement par la pandémie et les restrictions de voyager, un épisode spécial en compagnie de plusieurs familles françaises ou franco-américaines qui vivent à cheval sur les deux continents.

Anne-Fleur Andrle est allée à la rencontre de 5 expatriées aux Etats-Unis :
– Marie Gentric, correspondante US pour i24News qui a couvert la pandémie depuis New York
– Virginie Thomas, expatriée de la baie de San Francisco bloquée aux Etats-Unis depuis deux ans
– Charlotte Attry, rentrée précipitamment en France pour un rendez-vous à l’ambassade américaine à Paris, bloquée en France depuis 3 mois
– Anne Masurel, expatriée dans le Rhode Island, qui, lors d’un séjour en France en mars 2020, a contracté le coronavirus quelques heures seulement avant la mise en place du travel ban. Elle est restée bloquée en France pendant 16 mois
– Léa Di Miceli, expatriée du côté de Boston, dont le mari a dû choisir entre rentrer aux Etats-Unis pour ne pas être bloqué et accompagner son père durant ses derniers moments.

Le Bal Français est de retour le samedi 2 octobre à New York

Après un bel événement à l’Avant Gardner à Brooklyn pour Bastille Day (avec plus de 700 personnes), Le Bal Français revient faire danser New York le samedi 2 octobre au Brooklyn Monarch, une grande salle de concert à Williamsburg avec un immense jardin (9pm à 4am).

Au programme de cette septième édition : des classiques intemporels tels qu’Indochine, France Gall, Johnny mais aussi des tubes plus récents comme Booba, Magic System et Aya Nakamura, ainsi que plein de cadeaux à l’effigie du Bal Français (casquettes et t-shirts).

Le Bal Français s’inspire des bals de campagne en France pour créer des soirées décalées à l’esprit convivial et festif, qui plaisent à tous les âges. Il est également un moyen de fédérer la communauté française de New York. Organisé par Elsa Emram, il a été co-fondé par Valentin Delouis et Maxime Aubin, également journaliste à French Morning.

Preuve de vaccin obligatoire à l’entrée (une dose minimum), selon la réglementation en vigueur à New York. Pour acheter votre ticket, c’est par ici.

Burning Brighter : le cinéma français dans toute sa diversité au FIAF

Être une vitrine pour les nouveaux visages du cinéma français, telle est l’ambition du festival « Burning Brighter » qui se déroule du 1er au 10 octobre (en personne au FIAF du 1er au 3 et en virtuel du 3 au 10). Au menu, six longs métrages, six courts et une série télévisée. Leur point commun : ils ont été réalisés par des cinéastes français dont les racines s’étendent de la Côte d’Ivoire au Sri Lanka en passant par le Liban et le Maroc.

Le coup d’envoi de ce festival, soutenu par les Fondations Edmond de Rothschild, sera donné au FIAF par la projection du film « Sous le ciel d’Alice », un film de 2020 sur l’histoire d’amour entre une jeune femme suisse et un Libanais dans le Beyrouth des années 1950. Les films montrés abordent des thèmes variés : la santé mentale  (« Un divan à Tunis »), le retour au pays (« Partir ? »), l’identité (« Tout simplement noir ») ou encore l’éducation (« La vie scolaire »). Certains visages ne seront pas complètement nouveaux pour le public américain, même si nombre d’œuvres programmées n’ont jamais été montrées de ce côté-ci de l’Atlantique. Ainsi Soufiane Guerrab (ci-dessus), qui joue le rôle d’un détective dans la série à succès « Lupin », est-il à l’affiche de « De bas étage », sur un dealer qui tente de reconquérir la mère de son fils (2 octobre, 7:30pm au FIAF).

Une table-ronde sur le thème de « la diversité, l’équité et l’inclusion » dans le cinéma en France et aux États-Unis aura lieu le 2 octobre (4pm) en présentiel et en live stream. Il rassemblera Laurence Lascary, co-fondatrice du collectif de promotion de la diversité 50/50, le réalisateur français Yassine Qnia, Melissa Silverstein, fondatrice de l’association Women and Hollywood, et la consultante Yasmina Edwards.

Mill Valley Film Festival : 4 films français, JR et Cousteau

Le 44ème Mill Valley Film Festival se déroulera du jeudi 7 octobre au dimanche 17 octobre. Plus de 200 films, représentant une cinquantaine de pays, seront à l’affiche et à voir soit en personne soit en streaming. La France est bien représentée, avec quatre longs-métrages. Nous ajoutons à cette sélection deux documentaires sur l’artiste JR et sur le commandant Cousteau à notre palmarès.

Haute Couture de Sylvie Ohayon (2021)

Esther (Nathalie Baye) est Première d’atelier au sein de la Maison Dior, et participe à sa dernière collection de Haute Couture avant de prendre sa retraite. Elle se fait voler son sac dans le métro par Jade, une jeune fille de 20 ans. Cette dernière, prise de remords, restitue le sac à Esther qui décide de lui donner une chance au sein de la maison de couture en tant qu’apprentie.

Le film sera projeté en français avec ses sous-titres en anglais, le mercredi 13 octobre à 7pm au CinéArts Sequoia, 5 Throckmorton Ave. à Mill Valley, et le vendredi 15 octobre à 3pm au Smith Rafael Smith Center, 1118 Fourth St à San Rafael. Billets.

La fameuse invasion des ours en Sicile de Lorenzo Mattotti (2019)

Ce film d’animation, adapté d’un classique de la littérature enfantine italienne écrit par Dino Buzzati, raconte comment le roi des ours Léonce entraîne son clan dans la « vallée des hommes » pour retrouver son fil Tonio, capturé par des chasseurs. Le long métrage a fait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes 2019 dans la section « Un certain regard » et a été nommé pour le César 2020 du meilleur long métrage d’animation.

Le film sera projeté au Smith Rafael Film Center, 1118 Fourth St à San Rafael, le samedi 9 octobre à 12pm. Recommandé à partir de 7 ans, il sera diffusé en français, avec des sous-titres anglais. On pourra également visionner le film en ligne. Billets. 

Bergman Island de Mia Hansen-Løve (2021)

Ce film suédo-germano-belgo-français raconte l’histoire d’un couple de cinéastes, Tony et sa femme Chris, incarnés par Tim Roth et Mia Wasikowska, et qui passent un été sur l’île suédoise de Fårö pour y écrire. Fårö est l’île de prédilection du réalisateur Ingmar Bergman, omniprésent dans l’esprit de Tony. Face à cette idolâtrie et face à un mari qui a réussi à se faire un nom, Chris a du mal à trouver sa place.

Le film sera projeté au Smith Rafael Film Center, 1118 Fourth St à San Rafael, le dimanche 10 octobre à 6pm, et au BAMPFA, 2155 Center St, à Berkeley, le vendredi 15 octobre à 7pm. Billets.

Petite Maman de Céline Sciamma (2020)

Nelly a huit ans. A la mort de sa grand-mère, elle part avec ses parents vider la maison d’enfance de sa mère, Marion. En explorant les bois environnants, Nelly rencontre une autre petite fille : elle a 8 ans, et s’appelle Marion…

Le film sera projeté le samedi 9 octobre à 5pm au BAMPFA, 2155 Center St, à Berkeley, et le dimanche 10 octobre à 3pm au Smith Rafael Film Center, 1118 Fourth St à San Rafael. Billets.

Paper & Glue, de JR (2021)

Dans ce documentaire, l’artiste français JR explique sa démarche artistique qui consiste à coller des images dans des lieux aussi divers qu’une prison au Texas ou dans une favela de Rio.

Le film sera diffusé le mercredi 13 octobre à 7:30pm au Smith Rafael Film Center, 1118 Fourth St à San Rafael, et sera également disponible en ligne. Billets.

Becoming Cousteau de Liz Garbus (2021)

Ce documentaire retrace la vie et l’œuvre du plus célèbre océanographe du 20ème siècle au travers de nombreuses archives inédites.

Le film sera diffusé le vendredi 15 octobre à 7:30pm au CinéArts Sequoia, 5 Throckmorton Ave. à Mill Valley, et le samedi 16 octobre à 11am au Smith Rafael Film Center, 1118 Fourth St à San Rafael, et sera également disponible en ligne. Billets.