Accueil Blog Page 325

Gérer son patrimoine, sa fiscalité et sa retraite entre la France et les États-Unis

Mercredi 15 septembre 2021, nous vous donnions rendez-vous pour une conférence en ligne avec Alexandre Quantin, MBA, vice-président d’USAFrance Financials, Philippe Plantadi de Novelvy Retraite et Jean-Philippe Saurat de Massat Consulting Group.

Ces trois experts vous ont donné les informations nécessaires pour faire les bons choix concernant votre patrimoine et votre fiscalité entre la France et les États-Unis.

Nous avons également abordé les règles d’obtention et de calcul des retraites françaises et étrangères, l’impact des conventions de sécurité social et les options qui s’offrent aux assurés (affiliation volontaire aux régimes français, rachat de trimestres, cumul emploi-retraite).

?  Visionnez le replay et accédez aux coordonnées des intervenants sur le site de l’événement

Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

 

Combien coûte un studio à LA ?

A Los Angeles, le prix d’un studio dépend du quartier choisi et du niveau de standing souhaité. Une mission qui requiert, dans tous les cas, un budget minimum de 1500 $ par mois.

Question de standing

Un studio à louer 1000 $ par mois est une perle rare ou une arnaque à éviter. En cas de recherche urgente, rendez-vous dans les résidences d’”apartment rentals” qui affichent à chaque coin de rue leurs pancartes géantes “Now Leasing”. Proposés dans les gratte-ciel dernier cri de Downtown comme dans les résidences étudiantes de Koreatown, les “studios apartment” bénéficient de surfaces généralement confortables, entre 35 et 60 m2, très loin de la mini studette parisienne… Avant de signer un bail, opter pour une visite physique – un rendez-vous peut se décrocher sous 24h, voire le jour même en se présentant directement -, le meilleur moyen pour se faire une idée claire de son quartier et de ses futurs voisins.

Au choix, des locations vides ou meublées, et des prix sensiblement les mêmes dans les quartiers les plus courtisés. Downtown, sur Spring Street, la résidence Sentral à l’esprit resort, loue ses studios nus à l’année, à un peu plus de 2000 $ et à 3700 $ en version meublée. Un budget auquel il faudra ajouter les frais d’installation et d’abonnement au wi-fi (entre 60 et 120 $), et le prix du parking, soit entre 150 et 200 $ par mois. Des sommes élevées mais qui intègrent une kyrielle de services : conciergerie, piscine, co-working, salle de fitness, voire salle de cinéma.

Règle générale à retenir : plus l’immeuble est récent et huppé, plus le prix de location du studio est élevé. Ainsi, il faudra débourser au moins 2800 $ pour un meublé de 50m2 dans la résidence moderne d’Avalon West Hollywood. Un peu plus de 3000 $ avec Haven Apartments, résidence supra zen dont la surface des studios approche les 70m2 à Culver City, le quartier de la tech. Comme pour un site d’enchères, la plupart des résidences font fluctuer leurs tarifs selon l’offre et la demande, et selon la durée de séjour choisie.

Les bonnes alternatives

Pour trouver un loyer plus abordable, il faut s’orienter vers des quartiers moins courtisés, oublier Beverly Hills et Santa Monica (où les prix ne sont jamais bon marché), arpenter les rues, cibler les immeubles au cachet ancien, les autres dotés de deux ou trois étages, et sans service palace. Les sites Apartments.comApartmentlist.com (pensé comme une application de rencontres) et Hotpads.com répertorient toutes les offres à tous les prix. On y trouvera facilement un studio de 28m2 à 1350 $ à Eagle Rock, un 37m2 à 1238 $ à Hollywood ou un 38m2 à 1650 $ à Highland Park (non meublés), des charges relatives au wi-fi pouvant s’ajouter. Là aussi, une visite au préalable est vivement recommandée pour éviter les mauvaises surprises.

Alternative aux sites généralistes, Listings Project s’adresse à tous les créatifs et artistes vivant à Los Angeles, à la recherche de locations temporaires. Outre les propositions de chambres privées, d’échanges d’appartements et de colocation s’ajoutent des offres régulières de studios et studios d’artiste qui peuvent se louer en contactant directement l’auteur de l’annonce, le site sélectionnant les plus sérieuses. Enfin, à l’image de New-York, Los Angeles compte aussi Craigslist, le site de petites annonces diffuse ici les offres de particuliers et d’agences, avec des tarifs de studio compris entre 1300 et 2500 $ par mois.

Ne pas perdre son temps sur Airbnb dont les offres au mois ou à l’année sont peu nombreuses, penser à scruter les petites annonces des coffee shops ou des librairies de quartier, à parler de votre recherche à vos connaissances. Le bon sens doublé d’un coup de chance peut, parfois, permettre de décrocher une surface à prix honorable.

Lancer son entreprise aux États-Unis : les bonnes pratiques

Vous souhaitez entreprendre dans le pays de l’Oncle Sam ?

Mardi 14 septembre 2021, nous invitions deux experts pour une conférence en ligne sur ce sujet : Alexandre Leturgez-Coianiz, fondateur du cabinet Roche Legal, et Daniel Koburger, avocat international spécialisé en propriété intellectuelle.

Nous avons abordé avec eux plusieurs sujets tels que le choix de l’État américain d’installation pour votre entreprise, mais aussi la fiscalité, la sales tax, le Nexus, les levées de fonds, et la propriété intellectuelle (trademark,”registration”…).

?  Visionnez le replay et accédez aux coordonnées des intervenants sur le site de l’événement

Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

 

Une Française mise sur l’enseignement trilingue par immersion en Floride

Ouvert près de St Petersburg sur la côte Ouest floridienne, l’établissement De La Fontaine Trilingual Montessori School est la seule et unique école Montessori trilingue en immersion totale en français, anglais et espagnol de la baie de Tampa. Un projet initié en 2019 par la Française Virginie Butin qui mêle aventure familiale et reconversion professionnelle.

Il y a cinq ans, lassée de son emploi de fonctionnaire des douanes, un poste qu’elle occupait depuis plus d’une décennie, Virginie Butin a voulu changer de carrière afin de travailler dans le secteur de la petite enfance. « J’ai eu un véritable déclic lors de la naissance de ma fille. À cette époque, je travaillais sur le terrain et je ne me voyais plus courir après les trafiquants de drogue, cela devenait beaucoup trop dangereux », explique la trentenaire qui était alors installée à Metz, sa ville d’origine, où elle a opéré un virage à 180 degrés en planchant sur un projet d’école alternative. « J’ai choisi de me diriger vers la pédagogie Montessori pour être en accord avec mes aspirations et la façon d’accompagner mon enfant dans son développement naturel, précise-t-elle. Cependant, comme il n’y avait pas encore d’établissement dans cette ville, j’ai décidé de tenter l’aventure en ouvrant le mien avec un collectif de parents et des professionnels de l’enfance ».

Pari réussi pour cette jeune mère de famille qui a ainsi fondé la première école Montessori bilingue de Metz en 2016. Sa passion pour les langues étrangères et ses envies d’ailleurs ont poussé la Française a rapidement renouveler l’expérience, hors des frontières hexagonales cette fois-ci. « Avec mon mari, nous avions depuis longtemps ce projet d’expatriation dans un coin de notre tête car nous voulions notamment offrir à notre fille une ouverture culturelle », souligne Virginie Butin. Et c’est en Floride que le couple a décidé de poser ses valises afin d’ouvrir ce nouvel établissement qui repose sur la fameuse méthode pédagogique créée, en 1907, par le médecin italien Maria Montessori, visant à développer l’autonomie, la confiance en soi ainsi que la créativité de l’enfant.

Nommée en hommage au poète français célèbre pour ses fables et leurs morales, l’école De La Fontaine Trilingual Montessori School connaît aujourd’hui un franc succès. Ayant démarré il y a moins de trois ans avec tout juste cinq élèves, cet établissement trilingue accueille désormais près de 80 écoliers, âgés de 1 à 6 ans, encadrés par une quinzaine d’enseignants. Face à cet engouement, Virginie Butin aimerait ouvrir d’autres écoles dans la région, notamment en centre-ville de St Petersburg, à Tampa ou encore à Sarasota. « Il y a beaucoup plus de demande que d’offre, insiste la Française. Quoi qu’il en soit, je ne veux pas me précipiter car la priorité est d’offrir un programme de qualité. Nous allons y aller “step by step” comme on dit ici ».

French Expat le Podcast : Should I stay or Should I go (épisode 3/3)

0

Should I Stay or Should I Go, c’est LA question à 1 million. La question un peu marécageuse dans laquelle se trouvent bon nombre d’expatriés. Dans l’épisode précédent, on a discuté des raisons de rester, raisons que l’on contrôle ou non d’ailleurs. Et pour rentrer alors ? De la simple idée au fait de tout remballer et de partir, comment ça se passe ? A quelle vitesse peut-on changer de plan et tout plaquer ? Et si, finalement, on ne cherchait pas juste à rentrer mais surtout à changer de vie ?

Dans ce troisième et dernier épisode de Should I stay or should I go, je vous propose de réfléchir ensemble, et avec plusieurs expatrié.e.s, de ce retour. On discutera aussi avec Valérie Bauhain, créatrice du podcast Ciao Paris, de la tendance actuelle du changement de vie, je tendrai mon micro à Mike, mon mari, américain lui, pour qui, quand je dis “rentrer”, ça veut dire “partir”, c’est aussi celui à qui je parle de rentrer depuis des années. Puis on s’entretiendra avec Marine Michelet, coach de vie pour les expatrié.e.s qui partagera des conseils concrets quand l’idée d’un retour vient envahir nos pensées.

Si vous avez aimé l’épisode, rendez-vous sur Apple Podcast, Tumult ou Castbox pour lui donner 5 étoiles et un commentaire.

Retrouvez tous les épisodes, découvrez l’équipe et la mission du podcast, ainsi que tous les liens pour nous retrouver sur toutes les plateformes sur le site www.frenchexpatpodcast.com/

Suivez les coulisses de French Expat Le Podcast sur les réseaux sociaux :

Production :

Gérer sa carrière en expatriation: la solution du “business portable”

Un “business portable”, c’est une entreprise qui se déplace avec vous et peut survivre quel que soit le lieu où vous souhaitez vivre. Développé pour les conjoints d’expats, soumis aux déménagements fréquents, le concept est aussi parfaitement adapté à l’époque et aux changements induits par la pandémie.

Lors d’une conférence organisée le 14 septembre 2021 à l’occasion de notre salon en ligne Bien Vivre aux États-Unis, Amel Derragui, fondatrice de Tandem Nomads, nous a expliqué pourquoi le business portable est une solution aux nouveaux besoins de vie et de carrière en expatriation. Elle vous a aidé à définir si ce modèle est fait pour vous et a donné les grandes lignes à prendre en compte dans un projet pour que cela fonctionne.

?  Visionnez le replay et accédez aux coordonnées des intervenants sur le site de l’événement

Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

 

Acheter et investir dans l’immobilier à Miami : conseils d’experts

Pour y vivre ou pour investir, Miami est toujours une destination attractive.

Mardi 14 septembre 2021, nous vous donnions rendez-vous pour une conférence en ligne avec Betty Benzakein de HSBC, Roger Pardo de Realty Group Miami et Amélie Deschênes d’OFX. Ces experts nous ont parlé des atouts du sud de la Floride, et plus particulièrement de Miami et Miami Beach, en matière d’immobilier résidentiel et commercial.

Ils ont également abordé les thèmes du financement et du transfert d’argent.

?  Visionnez le replay et accédez aux coordonnées des intervenants sur le site de l’événement

Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

 

L’aventurier handicapé Philippe Croizon à la conquête de l’espace

Tout est parti d’un défi lancé en novembre 2020 sur Twitter. S’il dépasse les 50.000 abonnés, Philippe Croizon contactera Elon Musk pour lui demander de partir dans l’espace. Une heure plus tard, le chiffre est atteint. “Quand j’ai posté le tweet, j’espérais bien qu’il allait répondre. Et il l’a fait ! Comme je suis un peu culotté, j’ai poursuivi l’échange en lui proposant de me contacter en privé, et après quelques échanges, il m’a mis en contact avec Jared.

L’athlète polyhandicapé, connu pour avoir traversé la Manche, couru le Paris-Dakar ou encore relié les cinq continents à la nage, est à Cap Canaveral, en Floride, pour assister au lancement de la mission SpaceX Inspiration4 prévu mercredi 15 septembre. Il sera témoin du premier vol spatial entièrement constitué de personnes de la société civile. Son défi ? Être un jour à leur place. “Jared Isaacman, qui commandera la mission, m’a invité au lancement d’Inspiration4. Quelques jours plus tard, quand la mission rentrera sur terre, je pourrai le rencontrer et discuter d’un possible départ.

Pas de réponse de Richard Branson

Ce vol dans l’espace serait l’accomplissement d’un rêve de gosse. Philippe Croizon avait déjà tenté sa chance auprès de Richard Branson, mais son email, en 2010, était resté sans réponse. “Avec les réseaux sociaux, c’est tout de suite plus facile. Et puis Branson s’était quand même écrasé deux fois…”, ne manque-t-il pas de souligner avec malice.

Philippe Croizon, interviewé par Arthur Hoeflinger et Noa Azoulay, élèves du Lycée français de San Francisco. Crédit : Frédéric Neema fnphoto.com

Avant de se rendre en Floride, Philippe Croizon a fait un petit détour par San Francisco pour rencontrer les élèves du Lycée français (LFSF), et revenir sur son parcours exceptionnel. Frédéric Patto, directeur artistique du Théâtre du LFSF, lui servira de traducteur lors de sa visite à Cap Canaveral. Le message de Philippe Croizon est simple, et il le martèle avec conviction : “Tout est possible !” Il lui a fallu pourtant des années avant d’arriver à cette conclusion. En 1994, à l’âge de 26 ans, il perd ses jambes et ses bras à la suite d’une électrocution accidentelle. “Pendant les sept premières années qui ont suivi l’accident, je suis resté dans mon canapé à regarder la télé. J’étais complètement renfermé sur moi-même, et je ne me considérais que comme une personne handicapée“, explique Philippe Croizon. “Ma femme m’a quitté, et quelques temps plus tard, j’ai rencontré Suzana, ma nouvelle compagne, mon ange gardien, qui ne m’a pas donné des ailes, mais des palmes…Depuis mes exploits, ce n’est plus l’handicapé que je vois dans la glace, mais Philippe.

Il cache à son équipe qu’il ne sait pas nager

La traversée de la Manche reste, selon ses propres dires, son aventure la plus marquante. “C’est une des traversées les plus dures du monde, mais je savais que si je réussissais, ma vie changerait. Je me suis entraîné pendant près de deux ans, nageant plus de 4000 kilomètres en piscine. Et ce n’était vraiment pas gagné : le premier jour dans le bassin, j’ai coulé à pic, avec mes prothèses de trois kilos chacune. J’avais oublié de préciser à mon équipe que je ne savais pas nager…” Chaque nouveau défi requiert au moins deux ans de préparation, à la fois physique et mentale. Philippe Croizon a utilise la sophrologie pour réguler ses émotions : “Je suis très émotif. Je pleure quand je suis heureux, je pleure quand c’est dur. On m’appelle “la chialouze”“, révèle-t-il en riant.

Pour se préparer à son aventure spatiale, Philippe Croizon apprend l’anglais depuis six mois, à raison de trois heures par jour. Au delà de la barrière de la langue, facilement franchissable, il sait qu’une telle mission comporte bien des obstacles liés à son handicap : “Elon Musk m’a dit que ce serait bien d’avoir au moins une main pour pouvoir s’accrocher lorsqu’on est en apesanteur. Des travaux sont en cours pour réaliser des prothèses spécifiquement conçues à cet effet. Chaque nouvelle aventure donne lieu à des avancées technologiques qui bénéficient les handicapés.

Malgré sa bonne humeur et son optimisme toujours de mise, Philippe Croizon sait que son voyage dans l’espace est encore à l’état d’ébauche, et que la mission Inspiration4 des jours qui viennent sera déterminante dans la réalisation de celui-ci : “Si ça ne se fait pas, ce ne viendra pas de moi, mais des ingénieurs de SpaceX qui auront besoin de plus de temps pour surmonter les challenges posés par cette mission.” En attendant, il continue de rêver d’entrer dans l’histoire de la conquête spatiale car “tout est possible !“.

Le bouleversant “Little Girl” de Sébastien Lifshitz sort en salles aux Etats-Unis

Quand le spectateur découvre “Little Girl” (“Petite fille”), le dernier documentaire de Sébastien Lifshitz, il est souvent surpris, questionné et toujours ému. Ce schéma risque de se répéter aux Etats-Unis : le film sera projeté dans les salles obscures de Los Angeles (Royal) et de New York (Film Forum) à partir du vendredi 17 septembre, avant une diffusion nationale.

Ce film aborde avec beaucoup de sensibilité le combat de la famille de Sacha, 7 ans, né garçon mais se sentant depuis toujours fille, face aux institutions pour la reconnaissance de sa dysphorie de genre. L’aspiration transgenre de Sacha se heurte notamment à la rigidité de l’école et de ses représentants, qui refusent de reconnaître Sacha comme une fille sans une “preuve médicale”.

Le réalisateur français et son équipe ont suivi cette cellule familiale (les parents de Sacha et ses trois frères et soeurs) durant un an. “Nous y allions de manière épisodique, souvent sur une journée pour ne pas trop perturber les enfants et que ça reste très naturel”, explique le cinéaste qui explore la question de l’identité de genre depuis 20 ans. “Nous avons été acceptés par la famille qui nous a intégrés dans son quotidien. Il y avait un sentiment de grâce inouïe, d’une générosité, d’un abandon de leur part…” Et le rendu est à cette image : naturel, hypnotique et vrai, tellement la caméra semble être invisible dans les moments intimes et sensibles.

Sans idées préconçues pour ce film, ni récit, le cinéaste nous explique qu’il voulait d’abord montrer “comment la transidentité peut survenir à un âge extrêmement jeune, et que ce n’est pas forcément lié à la découverte de la sexualité et à l’adolescence”. “C’est quelque chose que j’ai appris lors de ma rencontre avec Bambi – à qui il a dédié un autre documentaire”, rappelle Sébastien Lifshitz, également auteur des “Invisibles”, sur des homosexuels âgés, qui a reçu le César du documentaire en 2013.

Il se met alors à la recherche d’une histoire, contactant les écoles et les associations en vain. Finalement, il rencontre cette famille, dont la générosité et l’amour sautent aux yeux, sur un forum Internet où échangent les parents parfois paniqués, perdus et esseulés face aux démarches pour la reconnaissance de leur enfant transgenre. Karine, la mère de Sacha, accepte la proposition du réalisateur : “c’était miraculeux”, avoue-t-il.

Une histoire particulière avec les Etats-Unis

Les questions de l’identité et notamment sexuelle sont omniprésentes dans la filmographie du réalisateur, comme le sujet des personnages en construction et la recherche de liberté. “L’homosexualité, comme la transidentité, ont été si longtemps invisibilisées dans les arts, il a fallu du courage pour les rendre visibles et raconter les mémoires de ses vies”, explique-t-il.

Il est d’autant plus heureux de rendre visible ce documentaire à travers le monde. “Quand le film voyage, il questionne l’identité et j’espère qu’il permettra de nourrir le débat sur les sujets queers aux Etats-Unis”, ambitionne Sébastien Lifshitz qui trouve le sujet “universel”. Cela pourra être l’occasion d’aborder les droits des personnes transgenres dans le pays et leurs évolutions. En juin 2020, la Cour suprême américaine a validé définitivement l’interdiction pour un employeur de licencier un salarié sur des critères d’orientation ou d’identité sexuelle. Mais plus récemment, les droits des personnes transgenres ont été fortement attaqués dans plusieurs Etats républicains.

Le film a déjà été présenté au public américain en ouverture du Rendez-Vous with French Cinema à New York en 2021, pour lequel le cinéaste s’est prêté à un Q&A “virtuel”. “Les spectateurs développent une telle empathie pour Sacha qu’ils me demandaient de ses nouvelles, une extension du film”, raconte-t-il très ému. Et il se prête volontiers au jeu, ayant gardé contact avec la famille : la petite fille, qui a désormais 11 ans, “s’épanouit, semble apaisée et assurée dans son choix”.

Outre l’ouverture du débat et la relation avec l’audience, cette sortie américaine n’est pas anodine pour Sébastien Lifshitz. “J’ai une relation très forte avec les Etats-Unis qui me passionnent.” Son histoire avec le pays s’est accélérée en 2001, quand il y a accompagné son meilleur ami qui recherchait son père, un ancien G.I. (soldat de l’armée américaine pendant la deuxième guerre mondiale). Ce parcours de quatre mois à travers les US, il en a fait un film intitulé “La traversée”. “Ce fut une expérience de cinéma et humaine qui me laissera une empreinte indélébile.”

Vingt ans plus tard, il revient tourner un documentaire sur le sol américain. “Il se déroulera à New York et dans les montagnes Catskills”, précise-t-il, ne voulant pas dévoiler la trame du documentaire, mais lâchant que c’est “une histoire folle qui se passe dans les années 60, liée à la culture queer, et dont on a récemment retrouvé la trace.”

Pass sanitaire obligatoire à NYC : mode d’emploi

Depuis le lundi 13 septembre, il faut désormais obligatoirement être vacciné contre la Covid et le prouver à l’entrée des bars, restaurants, salles de cinéma, de spectacle et de gym de New York. La mesure est en vigueur depuis le 16 août mais la municipalité avait accordé une période de transition avant d’envoyer ses inspecteurs pousser la porte des établissements. En cas de non-respect de l’obligation de vaccination, l’amende pour les propriétaires pourra atteindre 1000 dollars, voire plus s’il y a récidive.

Comment prouver votre statut vaccinal ?

Trois façons de le faire si vous avez été vacciné dans l’Etat de New York:

– montrer votre QR code généré par Excelsior Pass, l’application de l’Etat de New York. Le concept est celui du passeport vaccinal utilisé en France. Une fois l’application téléchargée, il faut indiquer vos nom, prénom, ZIP code, date de naissance et celle de votre dernière injection anti-covid (1ère dose pour le vaccin Johnson & Johnson; 1ère ou 2ème dose pour les vaccins Pfizer et Moderna). Le système vérifie les demandes par rapport aux registres de vaccination de la ville et de l’État avant de générer un QR code à conserver. Il faut être attentif à entrer les bonnes informations car la moindre faute de frappe empêche la création d’un code QR.

– montrer la photo de votre carte de vaccination sur NYC COVID SAFE, l’application de la ville de New York. Une fois téléchargée et après avoir indiqué vos nom et prénom, l’application vous permet de prendre une photo de votre carte et de la conserver. Aucune information à entrer concernant le type de vaccin et la date de son administration, aucune vérification que la carte photographiée n’est pas une fausse.

– présenter votre carte de vaccination du CDC ou une photo de votre carte.

Cas particuliers :

– Vous êtes vacciné aux Etats-Unis mais pas dans l’Etat de New York : vous pouvez montrer votre carte de vaccination ou une photo de votre carte. Les New-Yorkais vaccinés hors de l’État peuvent obtenir un QR code via Excelsior Pass mais doivent demander à leur médecin ou pharmacien de télécharger ces informations dans les registres de vaccination de New York.

– Vous êtes vacciné dans le New Jersey : vous pouvez montrer votre carte de vaccination ou une photo de votre carte. Le New Jersey propose également une application gratuite, Docket, qui indiquera votre statut vaccinal et qui est accepté à New York.

– Vous n’êtes pas vacciné aux Etats-Unis : vous pouvez montrer vos documents – ou les télécharger sur les applications – prouvant que vous avez reçu l’un des huit vaccins approuvés par l’Organisation mondiale de la santé.

Aujourd’hui, 67% des New Yorkais de plus de 12 ans ont reçu au moins une dose de vaccin, 60% sont totalement vaccinés.

La France ferme ses frontières aux touristes américains non vaccinés

Paris durcit le ton. Face à la propagation galopante du variant delta, les touristes américains doivent désormais arriver vaccinés sur le sol français. Aucune contrainte particulière ne leur était imposée depuis juin. Or le nombre de nouveaux cas de Covid-19 dépasse les 140.000 par jour aux Etats-Unis et la vaccination ralentit : 54% des Américains de plus de 12 ans sont totalement vaccinés contre 63% des Français.

La France a donc placé, dimanche 12 septembre, les Etats-Unis sur sa liste “orange” et a rejoint le banc des pays européens qui imposent de nouvelles restrictions aux voyageurs américains. Les touristes non vaccinés ne peuvent venir que pour des “raisons essentielles” et doivent présenter un test PCR ou antigénique négatif, s’engager sur l’honneur à se soumettre à un deuxième test ou à un examen médical à leur arrivée en France, à s’isoler durant sept jours et à réaliser un troisième test à l’issue de cette quarantaine.

Ces mesures font suite à la décision de l’Union européenne, le 30 août dernier, de retirer les États-Unis de sa liste “verte” des pays sûrs en raison d’un pic de cas de Covid-19, notamment dans le sud du pays. Il ne s’agissait que d’une recommandation, chaque pays étant libre d’établir sa propre politique sanitaire en matière de voyages.

Le Danemark, les Pays-Bas et l’Espagne refusent eux aussi d’accueillir les touristes américains non vaccinés. L’Italie a ajouté des conditions d’entrée, même pour ceux qui sont vaccinés. La Suède a, quant à elle, adopté la mesure la plus stricte : ses frontières sont fermées à tous les touristes autres qu’européens, quel que soit leur statut vaccinal.

Ces nouvelles restrictions pourraient inciter Washington à – enfin ! – assouplir ses conditions d’entrée pour les Européens vaccinés. L’administration Biden l’a laissé espérer fin août mais n’a toujours pas tranché.

Rentrée : qu’est-ce qui est ouvert à Washington ?

Pendant la pandémie de Covid-19, Washington a fermé la plupart de ses attractions touristiques aux visiteurs. Heureusement, depuis la fin de l’été, les musées ont rouvert leurs portes et le célèbre National Mall de la capitale américaine redevient très populaire. French Morning fait un tour d’horizon des ouvertures et des restrictions actuelles.

Les musées ouverts sans restriction mais sur réservation 

Bonne nouvelle pour les muséophiles, la plupart des sites culturels de la capitale sont à nouveau accessibles. À commencer par ceux qui font la renommée de Washington : The Smithsonian Institution, qui regroupe une quinzaine de musées sur le National Mall. Si la plupart ont retrouvé leur fonctionnement habituel, sans limitation ni restriction, certains musées demandent aux visiteurs de réserver leurs billets gratuitement en ligne. C’est le cas du National Zoo et du National Museum of African American History and Culture. Reconnu pour sa collection de peintures allant de la Renaissance à l’art contemporain, The Phillips Collection a rouvert et célèbre ses 100 ans avec une exposition : “Seing Differently : The Phillips Collects for a New Century.” La galerie requiert également de prendre ses billets en ligne. En revanche, The National Gallery of Art autorise les entrées sans réservation.

Côté monuments historiques, The Washington Monument est désormais accessible et les billets sont à réserver à l’avance ici. Située en face du Capitole, la Librairie du Congrès ouvre ses portes les jeudis, vendredis et samedis et exige également de réserver les billets en ligne. Pour ceux qui espèrent admirer la Déclaration d’indépendance américaine, National Archives Building autorise l’accès au public muni de billets réservés sur le site. Située à Georgetown, la Dumbarton House invite les visiteurs à venir sans réservation.

À l’extérieur de la capitale et située sur les bords du fleuve Potomac, Mount Vernon, la résidence historique du premier président des Etats-Unis, George Washington, est désormais accessible sans restriction mais avec des billets réservés en ligne.

Les théâtres et salles de concert requièrent une preuve de vaccination 

Depuis le 1er septembre, plusieurs salles de théâtre de la capitale demandent une preuve de vaccination ou un test PCR négatif pour entrer. C’est le cas de l’historique Ford’s Theatre ou encore du Kennedy Center. Une quinzaine de salles de concert ont également rendu obligatoire une preuve de vaccination à l’entrée. C’est le cas de la populaire salle de concert 9:30 Club ou encore de The Anthem.

Les matches de sport autorisés 

Avec une jauge fixée à 10.000 personnes, Nationals Park peut désormais accueillir la saison de baseball et l’équipe des Nationals de Washington. Il est également possible de soutenir son équipe préférée de basket au Capital One Arena ou encore l’équipe de football D.C. United à Audi Field. Aucune preuve de vaccination n’est, pour le moment, demandée.

Le Capitole toujours fermé au public 

Malgré une ouverture de la plupart des musées et établissements, certains lieux restent fermés jusqu’à nouvel ordre. C’est le cas du Capitole qui n’a pas ouvert ses portes depuis avril 2020. Même constat pour le National Geographic Museum, la Washington National Cathedral ou encore le jardin intérieur de l’U.S. Botanic Garden.