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6 parcs aquatiques pour se rafraîchir en Floride

Quand le mercure grimpe, les parcs aquatiques font figure de favoris en Floride. Voici notre sélection d’adresses où enfiler son maillot de bain afin d’échapper à la chaleur estivale, tout en s’amusant à la faveur de nombreuses attractions.

Grapeland Water Park 

Pionnier des parcs aquatiques à Miami, ayant ouvert ses portes en 2008 à proximité de l’aéroport, Grapeland Water Park propose quelques activités destinées à toute la famille. Ludique, cette adresse municipale est également artistique puisque certaines attractions aux couleurs saisissantes ont été dessinées par l’artiste peintre et sculpteur brésilien Romero Britto, dont les oeuvres combinent des éléments de pop art et de graffiti. Ouvert jusqu’au 6 septembre, les samedi et dimanche uniquement – 1550 NW 37th Ave, Miami – (305) 960-2950 – Infos ici

Rapids Water Park

Depuis près d’un demi-siècle, Rapids Water Park, qui est niché à West Palm Beach, fait le bonheur des locaux qui s’y donnent rendez-vous le week-end. Piscine à vagues, toboggans géants et descentes de rivières sinueuses en bouée gonflable sont au programme de ce parc aquatique. Les adeptes du farniente pourront aussi tranquillement lézarder les doigts de pieds en éventail sur des espaces dédiés offrant chaises longues et parasols. 6566 N Military Trl, West Palm Beach – (561) 848-6272 – Infos ici

Typhoon Lagoon Water Park

Au coeur du royaume du divertissement imaginé à Orlando par Walt Disney, le maître incontesté du dessin animé et père de la plus célèbre des souris, trône Typhoon Lagoon Water Park, qui a pour thème les tropiques. Ce parc aquatique permet de vivre des sensations fortes en plongeant dans « Typhoon Lagoon Surf Pool », la plus grande piscine à vagues du continent américain, et dispose également d’une rivière tropicale, de descentes en bouée gonflable ainsi que de spots de surf pour les amateurs qui souhaiteraient prendre un cours. 1145 E Buena Vista Dr, Orlando – (407) 939-5277 – Infos ici

Blizzard Beach Water Park

Second parc aquatique du complexe de loisirs Disney, Blizzard Beach Water Park est conçu à la manière d’une station de ski reconvertie après la fonte des neiges – sapins enneigés, luges et télésièges compris. Cet établissement regorge de nombreuses attractions dont « Summit Plummet », l’un des toboggans les plus hauts et les plus rapides du monde, qui, s’élevant à quelque 40 mètres, propulse les plus téméraires à près de 95 km/h. 1534 Blizzard Beach Drive, Orlando – (407) 939-5277 – Infos ici

Volcano Bay

Dernier né des parcs Universal, également implanté à Orlando, Volcano Bay fait échouer ses visiteurs sur une île perdue au milieu de l’océan Pacifique. Cette oasis tropicale luxuriante est agencée autour d’un immense volcan somnolant, qui culmine à plus de 60 mètres, et abrite différents types d’attractions aquatiques. « Krakatau Aqua Coaster » offre notamment une promenade agitée en canoë à travers les sommets et les vallées de ce cadre paradisiaque. 6000 Universal Blvd, Orlando – (407) 363-8000 – Infos ici

Buccaneer Bay

Situé au nord de Tampa, le Weeki Wachee Springs State Park, l’un des parcs d’État floridiens permettant de s’évader facilement dans la nature, abrite Buccaneer Bay où vous pourrez profiter de quelques toboggans et vous rafraîchir dans les eaux cristallines de la Weeki Wachee River. Dans cet écrin de verdure, vous vous laisserez également envoûter par le chant des sirènes qui, depuis plusieurs décennies, divertissent les visiteurs en exécutant un ballet aquatique synchronisé dans un immense bassin. 6131 Commercial Way, Spring Hill – (352) 592-5656 – Infos ici

Tinariwen revient en tournée aux Etats-Unis cet automne

Originaire de Tessalit dans le nord du Mali, Tinariwen fera route depuis les dunes du Sahara jusqu’aux Etats-Unis cet automne. Le groupe de musique montera sur la scène de l’UC Theatre de San Francisco lundi 25 octobre, du Fonda Theatre à Los Angeles pour un concert le mardi 26 octobre, du Lincoln Theatre à Washington le vendredi 5 novembre et du Webster Hall de New York le lundi 8 novembre. Il présentera son neuvième album “Amajdar” (“l’étranger de passage” en langue tamasheq), fort de nombreuses collaborations, qui raconte les luttes et le quotidien du peuple touareg.

Captivante synthèse entre blues, rock et musique traditionnelle touareg, leurs chansons sont nées dans la douleur de l’exil et de la guerre dans les années 80 et 90. Ce groupe de trois amis se servait alors de la musique pour diffuser la culture touareg et répandre des messages d’espoir et de résistance.

Riche de neuf albums et d’une récompense aux Grammy Awards (meilleur album dans la catégorie “musique du monde”), le groupe touareg fait un tabac sur le sol américain, étant déjà passé par les scènes mythiques de Coachella (en 2009) et du Holywood Bowl. Ils ont également fait la première partie de groupes cultes, tels que les Rolling Stones, Robert Plant (ex-Led Zepplin), mais aussi Carlos Santana.

La demande de pass sanitaire simplifiée pour les Français vaccinés aux Etats-Unis

Deux semaines après la mise en place d’un système permettant aux Français de l’étranger d’obtenir le précieux pass sanitaire requis en France, la procédure vient d’être simplifiée pour les Français des Etats-Unis et ceux du Canada.

Il fallait jusqu’alors envoyer un e-mail au ministère des Affaires étrangères, qui vérifiait manuellement le statut vaccinal de la personne concernée avant de lui fournir un QR code – permettant notamment de profiter des terrasses et restaurants lors d’un séjour en France. La procédure, particulièrement chronophage, a été revue cette semaine : elle s’effectue désormais directement en ligne, sur le site gouvernemental « Démarches Simplifiées ». Une fois connecté (avec ses identifiants FranceConnect ou en créant un compte), il faut télécharger plusieurs documents justificatifs, parmi lesquels une pièce d’identité, un justificatif de domicile et une copie de son certificat de vaccination.

D’après les statistiques affichées sur le site lui-même, le temps de traitement moyen des dossiers est de seulement trois jours, et la très grande majorité des demandes (plus de 90 %) reçoivent une réponse favorable.

La mise en place de ce nouveau dispositif ne change toutefois pas les règles : pour obtenir un QR code de cette manière, il faut avoir reçu à l’étranger un vaccin reconnu par l’agence européenne du médicament (ce qui est le cas de tous les vaccins administrés aux Etats-Unis). Il faut également soit se trouver déjà en France ou dans l’Union européenne, soit prévoir de s’y rendre avant le 31 août 2021.

Pour rappel, les modifications ne concernent pas les touristes étrangers, qui doivent toujours envoyer leur demande de QR code par e-mail à l’une des trois adresses suivantes : area1.covid-pass@diplomatie.gouv.fr pour les ressortissants américains, area2.covid-pass@diplomatie.gouv.fr pour les ressortissants canadiens, ou area3.covid-pass@diplomatie.gouv.fr pour les ressortissants de tous les autres pays. L’objet du mail doit mentionner « PAYS DE RESIDENCE / NOM Prénom / Date d’arrivée en France » (par exemple, USA / DOE Jane / 17/08/2021). Il faut y joindre un formulaire de demande de conversion de certificat de vaccination, une preuve de vaccination, ainsi qu’une copie de son passeport et de son billet d’avion.

French Expat le Podcast : Carte postale sonore de San Mateo, CA avec Caroline

Cet été, toute l’équipe de French Expat Le Podcast vous invite à découvrir sa ville d’expatriation.

Découvrez des cartes postales sonores avec Manon, Fanny, Charlotte, Caroline et Anne-Fleur et découvrez ou redécouvrez Houston, Mazatlán, Brooklyn, San Jose et Boston. Chaque membre de l’équipe du podcast vous fait découvrir sa ville et répond à la question : “quels conseils aurais-tu aimé que l’on te donne avant ton départ de France ?” (ou de Belgique pour Caroline, la Belge de l’équipe).

Cette semaine, on continue avec Caroline Perin, la copy-éditrice du podcast qui ne laisse jamais passer les fautes d’orthographe et s’assure que ce qu’on écrit a du sens !

Qui est Caroline ?

Caroline habite dans la baie de San Francisco depuis 2016. Elle s’y est installée avec son mari après avoir vécu quelques années dans la capitale Britannique, à Londres. Sa première expatriation date cependant d’il y a 11 ans lorsqu’elle a quitté la Belgique pour la France.

Férue de livres, Caroline a fait des études de journalisme et aucune faute d’orthographe ne lui résiste. Elle est maman d’une petite fille avec laquelle elle aime partager son amour des livres et du thé boba. Pour en savoir plus sur son parcours, retrouvez-la dans l’épisode 38 de la saison 1.

  1. Qu’aurait-elle aimé savoir avant de partir en expatriation ?

Lorsque Caro s’est expatriée pour la première fois (en France) il y a 11 ans, elle aurait aimé savoir qu’il y avait un vrai côté irréversible à quitter son pays. Suite à une expatriation, elle pense qu’on ne voit plus vraiment sa maison de la même façon : les bases obtenues dans l’enfance, l’éducation, la fonctionnement de pensée…ils seront tous désormais observés sous un autre angle. Et cela pourra créer un gros décalage au risque de ne plus se sentir chez soi nulle part. Aujourd’hui Caroline appréhende un peu un retour en Belgique et un choc culturel inversé auquel elle n’avait pas forcément pensé lorsqu’elle est partie. Préparez-vous donc à vous réadapter si vous savez que votre expatriation sera temporaire.

  1. Quels sont les endroits authentiques, les choses à sentir, à visiter ou à goûter dans sa ville d’adoption : San Francisco, CA ?

S’il y a une chose à voir dans la baie de San Francisco, ce sont bien les magnifiques plages de la côte Pacifique. Un vrai paradis pour les surfeurs, ce sont aussi des havres de paix grâce aux étendues de sable qui restent sauvages malgré leur proximité des villes. Elle vous conseille en priorité les plages de Rodeo Beach, Half Moon Bay et de Baker Beach avec vue sur le Golden Bridge (lorsque le brouillard ne s’invite pas).

Pour sentir la Californie, Caroline vous conseille d’aller randonner à Muir Woods, là-bas vous pourrez vous enivrer de la douce odeur des séquoias (Redwoods). Ces géants arbres sont très connus dans la région. Et si vous avez le temps, continuez et poussez jusqu’au magnifique lac Tahoe ainsi que ses eaux transparentes en fond de montagnes enneigées.

Enfin, un produit à goûter : le Latte au Matcha et aux fraises de chez Boba Guys. C’est le magasin de thé boba préféré de Caroline. D’ailleurs ce n’est pas la seule à les adorer car ils ont ouvert des succursales à Los Angeles et à New York.

Si vous avez aimé l’épisode, rendez-vous sur Apple Podcast, Tumult ou Castbox pour lui donner 5 étoiles et un commentaire.

Retrouvez tous les épisodes, découvrez l’équipe et la mission du podcast, ainsi que tous les liens pour nous retrouver sur toutes les plateformes sur le site www.frenchexpatpodcast.com/. Suivez les coulisses de French Expat Le Podcast sur les réseaux sociaux :

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Lien de l’épisode :

La French American Academy ouvre un campus à Englewood

La French American Academy (FAA) fait comme beaucoup d’Américains pendant la pandémie: elle déménage pour un espace plus grand. L’école franco-américaine du New Jersey, créée par le couple français Anne-Sophie et Jean-François Gueguen, déplace son campus de New Milford à Englewood, plus près de l’Hudson. Son campus de Jersey City reste en place, lui.

Une journée portes-ouvertes sera organisée le 22 août pour les parents qui souhaitent découvrir le nouveau site. “Englewood est plus grand que New Milford, il y a plus de visibilité et d’opportunités. On se rapproche de Harlem et de Washington Heights, ce qui nous permet de servir les familles qui ne veulent pas quitter Manhattan, tout en ayant plus de verdure et une cour de récréation plus grande notamment“, explique Anne-Sophie Gueguen, la directrice de la FAA.

L’ouverture de ce campus marque une nouvelle étape dans le développement de l’école privée, démarrée en 2007 avec 25 élèves. Les fondateurs ont profité de la fin du bail du site de New Milford pour explorer de nouvelles avenues de croissance. “On voulait plus de visibilité et de diversité“, explique Anne-Sophie Gueguen. En ouvrant ce nouveau site, qui pourra accueillir jusqu’à “150-200 élèves” entre le Pre K et le 5th Grade, la fondatrice espère profiter des avantages d’Englewood, une ville de 35 000 habitants qui “héberge plusieurs écoles privées renommées” et écoles à charte. En outre, le futur campus se situe à proximité du centre-ville et du Bergen Performing Arts Center, ce qui laisse entrevoir des collaborations pour développer le programme artistique de l’école. “On se rapproche de la cour des grands“, affirme Anne-Sophie Gueguen.

Le public visé ne change pas: les familles françaises de New York qui s’installent dans le New Jersey pour avoir plus de place et la population locale anglophone “tournée vers le bilinguisme“. Une navette a été mise en place pour transporter les enfants vivant dans le nord de Manhattan. Après le 5th Grade, les inscrits d’Englewood pourront poursuivre leur scolarité jusqu’au 8th Grade sur le campus de Jersey City. “Nous voulons répondre à la demande de toutes les familles qui veulent bénéficier des avantages du bilinguisme, assure la directrice. On croit en notre bilinguisme. S’ils l’apprennent et le consolident jusqu’au 8th Grade, les enfants le garderont toute leur vie“.

Décès de Michèle Mariaud, galeriste à New York

Michèle Mariaud, fondatrice de la galerie d’art éponyme à New York, est décédée le 13 août des suites d’un cancer, à l’âge de 59 ans. Cette canadienne, passée par la France et la marketing, était devenue la “marraine” de bien des artistes français de New York qu’elle exposait dans sa petite galerie de Soho.

Michèle « est une femme qui fabrique sa vie et ne se laisse pas embêter. Son histoire ressemble à un conte de fées », écrivait Catherine Cusset. C’était en 2007, à l’occasion d’un portrait écrit pour French Morning par  la romancière, qui était aussi une des nombreuses amies du monde culturel francophone new-yorkais que comptait Michèle Mariaud.

Née au Québec, elle étudie la musique à Montreal avant de partir s’installer à Paris. Là, elle fait carrière dans le marketing, contribuant dans les années 1980 à lancer McDonald à une époque où le fast food semblait bien exotique aux Français. Elle y restera jusqu’en 1998 puis décide de suivre le photographe et artiste qu’elle a rencontré récemment, Albert Delamour, qui vient de s’installer à New  York. Là, elle commencera par la pub, en lançant notamment la marque Lillet aux Etats-Unis. Mais très vite elle décide de réaliser son rêve: ouvrir une galerie d’art.

Le loft qu’elle occupe avec Albert et leur fille accueille ses premières expositions, dont celle de CharlElie Couture qui vient d’arriver à New York et a décidé de se lancer dans la peinture. Beaucoup d’autres suivront, pendant plus de 15 ans, dans la galerie de Soho mais aussi dans les foires d’art contemporain à travers le monde.

Moi Impat : « Faire quelque chose qui me plaît pour ne pas subir mon retour »

3 expatriations, 3 impatriations. Pour Magali Desmidt, jeune trentenaire, les retours ne sont manifestement pas définitifs. Celle qui a fait de l’emploi sa spécialité et de l’humain sa petite touche personnelle, accompagne depuis son dernier retour d’Australie les impatriés fraîchement débarqués à la recherche de conseils en (ré)insertion professionnelle. C’est via les réseaux sociaux (Instagram, Facebook et son blog) qu’elle propose de partager son expertise. Une méthode éprouvée par elle-même qui a su si bien acquérir de nouvelles compétences qui sont autant de plus-values dans son propre parcours.

Magali Desmidt est notre 71ème invitée du podcast « Moi Impat »

Listen to “Episode 71: Magali Desmidt” on Spreaker.

Vous rêvez de voler au-dessus de New York? C’est le métier de Clément Jolain.

Originaire de Lille, Clément Jolain avait rejoint New York en VIE en 2017 (Volontariat international en entreprise) pour travailler dans une start-up. Quatre ans plus tard, le voici pilote d’avion chez Melman Aviation, une société créée par un autre Français, Pierre Lafond,  qui propose des services d’aviation d’affaires ainsi que des vols d’instruction et de découverte.

“J’ai baigné dans cet univers depuis tout jeune, puisque ma mère et mon grand-père ont leur licence de pilote. C’est un rêve qui se réalise”, confie le jeune homme de 27 ans qui s’est formé à Long Island pendant trois ans, et dispose aujourd’hui de 400 heures de vol à son actif. “Pour devenir instructeur, il faut comme en Europe obtenir sa licence commerciale avec 250 heures minimum de vol. Et ensuite passer sa formation d’instructeur”.

“Petit génie” selon Clément Jolain, le fondateur de Melman Aviation Pierre Lafond dispose déjà de plus de 6000 heures de vol à son actif à seulement 27 ans également. Sa société, basée à White Plains au nord de New York, propose trois types de service. Un premier à destination des hommes et femmes d’affaires qui effectuent régulièrement des vols en jet privé. Un deuxième qui consiste à prendre en charge la gestion des avions de propriétaire privés, et enfin la mise en place de cours de pilotage et de vols découverte à destination des particuliers, dont s’occupe principalement Clément Jolain.

“Nous n’avons que des avions récents et haut de gamme. Notre formule classique découverte contient une heure d’instruction et de formation, suivie d’une heure de vol pour 450$”, expose le Français. “Nous proposons un vol au-dessus de Manhattan, dans lequel nous faisons en sorte que la personne prenne les commandes pour sentir les sensations de pilotage. Nous décollons de l’aéroport de Westchester, avant de descendre le long de l’Hudson River jusqu’au Verrazano Bridge, puis de faire demi-tour et remonter”. En ce qui concerne les cours de pilotage, l’équipe de Melman Aviation vous emmènera au nord en direction de Poughkeepsie. Les détails sur le site internet de la compagnie.

Clément Jolain, qui a fait sienne la célèbre phrase de St Exupery “Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité”, espère dans un futur proche évoluer dans son entreprise pour effectuer plus de vols d’affaires. À plus long terme, il aimerait devenir pilote de ligne pour une grande compagnie aérienne mais garde les pieds sur terre. “Je gagne ma vie en volant, que demander de plus?” 

Bubble, la startup qui veut se passer des codeurs, a levé 100 millions de dollars

Il aura fallu près de sept ans à Bubble, la plateforme qui permet de créer son application ou son site Internet sans faire appel au code, pour boucler sa première levée de fonds : 6,25 millions de dollars, en juin 2019. Mais moins de deux ans plus tard, la startup fondée par le Français Emmanuel Straschnov et Josh Haas, a décuplé ses ambitions. Bubble a annoncé avoir bouclé un tour de table de série A de 100 millions de dollars, mené par le fonds Insight Partners et à laquelle se sont joints des business angles de la première heure, comme les fondateurs de Peloton et Datadog. « Insight Partners est le premier fonds à nous avoir contactés en 2014. Ce sont des investisseurs new yorkais et pragmatiques sur l’enjeu de se passer de développeurs, ce qui en fait des partenaires idéaux pour nous », raconte Emmanuel Straschnov.

Le trentenaire le reconnaît lui-même, il est devenu entrepreneur un peu par hasard. Après des études prestigieuses à Polytechnique-Ponts et Chaussées puis un MBA à Harvard, il fait la connaissance de Joshua Haas autour d’un café, en 2012. « Je devais répondre à une offre d’emploi sous 24 heures, mais j’ai changé d’avis en quelques heures en parlant avec Josh de son idée. J’ai choisi un cofondateur plus qu’un projet ». Le duo se lance dans l’aventure du « no-code », un concept qui est encore embryonnaire à l’époque. Ils cherchent un nom à la fois enfantin et générique, qui porte leur ambition de révolutionner, simplifier et rendre accessible l’entrepreneuriat tech. Le nom est trouvé : Bubble.

Dès le départ, les deux fondateurs décident de « bootstrapper » au maximum et de développer leur plateforme à deux, sans faire appel à des investisseurs extérieurs. « Nous n’étions pas vraiment les golden boys de la Tech, nous n’avons pas touché de salaire pendant presque 3 ans », sourit-il. Cela durera près de six ans, mais c’était le prix à payer pour Emmanuel Straschnov : « A deux, nous avons pris le temps d’optimiser un outil facile, accessible et utile au plus grand nombre ». Alors que plusieurs concurrents se sont brûlés les ailes à lever de l’argent trop tôt, Bubble a privilégié la patience et le travail de longue haleine. Bien lui en a pris, surtout qu’il se lance dans le développement marketing juste avant l’éclatement de la crise Covid, au printemps 2020. « D’un seul coup, les gens ont eu beaucoup de temps, ont eu envie d’améliorer leurs compétences digitales et de lancer des ‘side hustles’ pour gagner de l’argent, à moindres frais ». Bubble, dont les offres commencent à 25 dollars par mois, engrange les inscriptions, et le nombre d’utilisateurs double entre mars et avril 2020.

Depuis, ils sont plus d’1 million à avoir exploité la plateforme Bubble, et ses revenus ont doublé sur un an. Aujourd’hui, l’enjeu est double : d’un côté, former les nouveaux entrepreneurs pour apprendre à exploiter la plateforme, si bien que Bubble organise des « bootcamps », séminaires et partenariats avec des universités pour répandre la connaissance. Mais aussi d’accompagner les start-up nées sur Bubble, qui veulent toujours grandir et ajouter de nouvelles fonctionnalités. Pour cela, rien de tel que les ingénieurs. La jeune pousse, qui emploie une cinquantaine de personnes à New York, compte passer à 70 d’ici la fin de l’année et 140 d’ici 2022. L’objectif est d’embaucher des ingénieurs – notamment en France – pour améliorer sans cesse les outils disponibles pour ses clients. Le fondateur en est convaincu, l’industrie sera massive d’ici 20 à 30 ans, et un gagnant – le futur Microsoft ou Amazon du « no-code » – émergera parmi eux, d’où l’importance de « scaler » rapidement. Le temps du système D et de la patience est bel et bien révolu pour l’entrepreneur. L’heure est à l’ambition.

Le B.A.A avec année préparatoire de HEC Montréal : trois bonnes raisons de tenter le coup

[Article partenaire] Voilà des mois que vous y réfléchissez… Et si j’allais étudier la gestion à l’étranger ? L’idée est enivrante, mais est-elle réaliste ? Poursuivre ses études à l’étranger, c’est un projet de vie en soi ! Heureusement, HEC Montréal a LA formule qui vous permettra de transformer ce rêve en réalité : le baccalauréat en administration avec année préparatoire (B.A.A).

Soyons franc, l’installation dans un nouveau pays est un défi de taille. Difficultés d’adaptation culturelle, méconnaissance du système d’enseignement, changements saisonniers, démotivation : les écueils potentiels sont nombreux et peuvent en rebuter certains…

Qu’à cela ne tienne, HEC Montréal a mis en place l’année préparatoire (familièrement appelée prépa) afin d’aider les étudiants ayant fait leurs études ailleurs qu’au Québec à bien s’adapter tant à l’enseignement de la gestion en Amérique du Nord qu’au contexte québécois et montréalais.

Les cours proposés à la prépa permettent aux étudiantes et aux étudiants de se familiariser avec de nouvelles manières d’enseigner, tout en acquérant ou en mettant à niveau les outils pratiques et théoriques essentiels à leur réussite académique en contexte nord-américain.

L’objectif est clair : intégrer le réputé baccalauréat en administration des affaires (B.A.A.) de HEC Montréal au terme de la prépa. Ça vous intéresse? Ces trois arguments devraient vous convaincre de tenter l’aventure.

1/ Le soutien constant

À HEC Montréal, nous savons que les capacités académiques ne font pas foi de tout : les liens tissés entre les membres de la communauté (les étudiants, les enseignants, le personnel administratif et de soutien) sont également un gage de réussite. À ce titre, l’École offre un service de mentorat destiné à toutes celles et à tous ceux qui intègrent l’année préparatoire. Les mentors sont des étudiants ayant vécu la prépa ou des diplômés bénévoles, et sont familiers avec le B.A.A, avec les profs et leurs attentes, de même qu’avec les nombreuses ressources disponibles à HEC Montréal. Ces mentors, supervisés par l’enseignant responsable de l’année préparatoire et encadrés par l’équipe pédagogique de la prépa, sont formés aux techniques d’entraide et d’assistance psychologique, et peuvent accompagner les étudiants de la prépa dans les bons comme dans les moins bons jours. L’empathie, c’est un peu le mot-clé de la prépa ! ?

2/ L’École et ses nombreux services

Faire sa prépa à HEC Montréal, c’est mettre le pied dans l’une des plus prestigieuses écoles de gestion francophones du globe. Situés dans le quartier cosmopolite de Côte-des-Neiges, les pavillons de HEC Montréal sont dotés de vastes salles de classe éclairées, d’aires de travail ouvertes et de nombreuses salles de rencontres. L’École vibre aussi au tempo de sa vie étudiante riche et diversifiée, avec la présence de plus de 25 associations et de regroupements, et la présentation d’événements divers (activités d’accueil et d’intégration, 5 à 7, conférences, activités culturelles et sportives, etc.). Mais surtout, les étudiants de la prépa ont accès en tout temps aux nombreux services qui leurs sont destinés, comme l’accompagnement relatif aux modalités d’immigration (obtention du permis d’études, de travail et de résidence permanente une fois le diplôme acquis), le soutien psychologique, l’aide en situation de handicap, la recherche d’emploi, et bien d’autres ! 

3/ Montréal, cadre de vie exceptionnel

La métropole a-t-elle encore besoin de présentation ? Reconnue par le QS World University Rankings 2020 comme ville n°1 en Amérique du Nord avec Boston et figurant dans le Top 10 Mondial, Montréal a de quoi plaire à tous les goûts et à toutes les bourses ! Coût de la vie abordable, offre culturelle abondante (et souvent gratuite avec les nombreux festivals), offre de sports et de loisirs tout aussi impressionnante, ville bilingue, multiculturelle et sécuritaire : Montréal a tous les avantages d’une grande ville… à dimension humaine !

Vous hésitez encore ? Ne nous prenez pas au mot, mais croyez-en plutôt les centaines d’étudiantes et d’étudiants qui, diplôme en poche, ont vécu l’expérience du B.A.A avec année préparatoire.

Pour plus de détails, visitez la page du programme ou écrivez-nous.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Retour aux États-Unis après des vacances en France : les réponses à vos questions

Sur Twitter, dans les groupes Facebook d’expatriés français ou encore au coeur des conversations Whatsapp, les mêmes questions (et préoccupations) reviennent sans cesse. Chacun cherche à connaître les conditions d’entrée sur le territoire américain après un séjour en France. French Morning a répertorié vos interrogations pour y répondre.

Je n’ai pas de carte verte, comment puis-je revenir légalement sur le territoire américain ?
Le “travel ban”, interdisant l’entrée sur le territoire américain aux personnes étrangères (immigrants ou non-immigrants) qui ont passé les 14 derniers jours dans l’espace Schengen, au Royaume-Uni (à l’exclusion des territoires d’outre-mer en dehors de l’Europe), en Irlande, au Brésil et en Afrique du Sud, a été étendu lundi 26 juillet. Les ressortissants de nationalité américaine et les résidents permanents aux États-Unis détenteurs d’une carte verte ne sont pas concernés par cette mesure. De la même manière les enfants mineurs et les époux de citoyens américains ou résidents permanents ainsi que les parents d’enfants (de mons de 21 ans) américains ou titulaires de carte verte peuvent entrer librement sur le territoire. Les autres, considérés comme étrangers, ne sont donc pas autorisés à entrer aux États-Unis en provenance de la France. A une exception près : les Français(es) sous certains VISA peuvent faire une demande de NIE (National Interest Exception) auprès de l’ambassade américaine à Paris, leur permettant l’entrée sur le territoire américain.

Qui peut obtenir un NIE ?
Le NIE, mis en place sous Trump, est destiné à plusieurs catégories et sous-catégories de visas “non-immigrants” qui ont été clarifiées sous Joe Biden. Sont concernés les titulaires de visas I (médias), certains visas J et étudiants (visas F et M) et les fiancé.e.s de citoyens américains. Certains autres, comme les titulaires de visas E ou L peuvent être admis mais seulement s’ils participent de manière directe et indispensable au soutien à l’un des secteurs d’infrastructure essentiels définis par l’administration américaine (ces derniers cas sont rares et appliqués de manière restrictive par les consulats).

Combien de temps faut-il attendre entre la demande et l’obtention d’un NIE ?
Selon nos dernières informations, il faut désormais au moins un mois pour obtenir le précieux sésame (contre une dizaine de jours en décembre) auprès des autorités consulaires américaines ([email protected]). La demande se fait une fois que vous êtes présent sur le territoire français (le premier jour de votre arrivée, à notre humble avis). Et entre temps, il faut fournir pléthore de justificatifs, dont une lettre d’employeur, votre VISA et passeport scannés, ainsi que répondre à des questions pour expliquer pourquoi vous devez absolument revenir sur le territoire américain. Le NIE est désormais valable pour une durée de 12 mois depuis le 29 juin. Cette mesure est rétro-active, une bonne nouvelle pour tous ceux qui ont obtenu un NIE sur la dernière année, et peuvent le réutiliser.
Pour les expatriés qui font une demande de renouvellement de VISA, l’ambassade peut délivrer le NIE en même temps que le VISA, permettant d’accélérer les démarches.

Peut-on entrer sur le territoire américain avec un ESTA ?
L’ESTA, (Electronic System for Travel Authorization) qui permet aux voyageurs/touristes de séjourner moins de 90 jours aux États-Unis ou d’y transiter, est toujours délivré. Pour pouvoir l’utiliser, il faudra toutefois effectuer une quarantaine de 14 jours dans un pays exempté de “travel ban”, ainsi qu’un test (PCR ou antigénique) de moins de 72 heures.

Quelles sont les alternatives pour revenir sur le sol américain ?
Étant donné que les frontières sont toujours fermées aux non-Américains, nombre d’expatriés cherchent des alternatives. Il faut donc surveiller quels sont les pays exemptés de “travel ban”. Certains effectuent une quarantaine en Turquie, d’autres au Mexique, avant de prendre l’avion pour les États-Unis, respectant alors la règle des 14 derniers jours non passés dans l’espace Schengen. Mais les décisions changent vite, ces alternatives sont à vos risques et périls.

Je suis déjà vaccinée aux Etats-Unis. Ai-je besoin en plus d’un test Covid avant d’embarquer ?
Pour rentrer aux États-Unis, la carte de vaccination ne suffit pas. Il est demandé aux voyageurs âgés de 2 ans ou plus de réaliser un test PCR ou antigénique de moins de 72 heures avant le vol (premier vol en cas de correspondance). En outre, il faudra vous munir d’une déclaration sur l’honneur de non-symptômes téléchargeable ici.

David Libespère : du Gers à Harlem, un cocktail à la fois

Ambulancier dans le Gers, David Libespère a tout quitté en 2009 pour les États-Unis et New York. “Je voulais me prouver que je pouvais réussir quelque chose seul, et surtout trouver ma voie”, explique le Français aujourd’hui âgé de 37 ans. 12 ans plus tard, il est co-gérant du 67 Orange St, un bar à cocktail réputé d’Harlem, et prévoit d’ouvrir une deuxième adresse à SoHo au début d’année prochaine.

“J’ai commencé tout en bas de l’échelle à mon arrivée à New York, en tant que “busser” (ndlr: celui ou celle qui débarrasse les tables) dans le restaurant français AOC de Romain Bonnans”, se rappelle David Libespère. “J’ai ensuite été embauché dans un établissement italien où on m’a laissé évoluer et créer mes propres cocktails. Je me suis découvert une passion pour la mixologie”.

Son parcours américain le mène ensuite à Miami, où le Gersois créé sa société de conseil auprès de bars et restaurants en 2016, avant de revenir sur New York l’année suivante où il est recruté au 67 Orange St en mars 2017. “Karl Franz Williams (ndlr: alors seul patron de l’établissement) a fait appel à moi pour essayer de redresser la situation du bar, qui était en difficulté. Nous avons dû nous séparer de la majeure partie du personnel, et repartir avec un fonctionnement à la française : fini les bussers, hosts et servers. Ici, nous sommes 4 barmans/mixologues à nous partager toutes les tâches quotidiennes”.

Fondé en 2008, le 67 Orange St est une institution à New York. Il tient son nom de l’adresse du premier bar tenu par un Afro-américain dans la Big Apple dans les années 1840, Almacks. Le 67 Orange St se revendique encore aujourd’hui fièrement comme un “black-owned business” avec Karl Franz Williams à sa tête. L’établissement a été également le premier à proposer des “craft cocktails” (fait à base de produits frais, locaux et d’une manière traditionnelle) dans le quartier. “Karl m’a proposé de devenir son associé en prenant des parts dans l’affaire. C’est une grande fierté de pouvoir travailler avec lui dans un endroit qui compte à Harlem”, confie David Libespère.

Le 67 Orange St offre une liste de cocktails à rallonge classée selon la base d’alcool que vous préférez (vodka, gin, tequila, mezcal, rhum, whiskey et brandy). L’établissement élabore également des cocktails de saison. Lors de notre visite du 9 août, nous avons goûté au Top Tier Daiquiri (16$), un cocktail léger et fruité à base de rhum Barbancourt huit ans d’âge, de Rockey’s (liqueur fabriquée à Brooklyn), punch suédois, jus de citron et sirop de pommes et gingembre. Notre deuxième choix s’est porté vers le Manhattan After Dark (17$), un bourbon Woodford Reserve infusé dans sa carafe avec de la fumée de cigare. Savoureux! Les boissons peuvent être accompagnées de snacks (wings, mac & cheese, etc).

Originellement un speakeasy, le 67 Orange St s’est transformé depuis la pandémie en un bar plus traditionnel. “On a dû trouver des solutions pour survivre en installant notamment une grande terrasse et en développant les ventes à emporter”, explique David Libespère. Depuis, les clients sont revenus et le bar a attiré les bonnes critiques dans les médias  américains. “On est classé deuxième meilleur bar à cocktail sur Eater à New York et dans la liste des 27 meilleurs bars des US par Esquire“, lâche fièrement le Français.

L’avenir du 67 Orange St s’écrit en double puisque David Libespère et Karl Franz Williams ont été contactés par le propriétaire d’un immeuble de SoHo qui leur propose d’ouvrir un deuxième bar dans le Downtown Manhattan. “Ce sera un vrai speakeasy en sous-sol avec ce qui a fait notre réussite à Harlem : des cocktails de qualité dans un lieu intimiste et agréable”, expose David Libespère. Ouverture prévue d’ici mars 2022.