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« Continuum 21 » : la FRAMCO de Tampa s’intéresse aux énergies renouvelables

Quelles sont les sources d’énergies alternatives envisageables aux États-Unis ? Quelles sont les initiatives innovantes mises en place en Floride ? C’est pour répondre à ces questions et bien d’autres que la French American Council of West Florida (FRAMCO) de Tampa propose une conférence en ligne le mercredi 22 septembre à 2:20pm, en partenariat avec la French American Council of Greater Orlando (FABCO).

Animée par Sherry Ambrose de la société Florida Power & Light (FPL), le principal fournisseur d’électricité en Floride, cette présentation fait partie du programme du « Continuum 21 », un salon professionnel virtuel qui se tiendra sur deux jours (mercredi 22 et jeudi 23 septembre), organisé conjointement par différentes chambres de commerce franco-américaines.

De San Francisco à Philadelphie en passant par Chicago ou Atlanta, 18 « chapitres » du réseau américain ont souhaité réunir un panel d’experts afin de partager leurs analyses et discuter des relations transatlantiques ainsi que des débouchés commerciaux aux États-Unis par secteur et par région. Il sera donc question d’énergie, mais aussi d’aérospatial, d’automobile, de sport, ou encore de marketing de luxe, lors des dix tables rondes proposées à l’occasion ce salon professionnel virtuel.

Un morceau de la charpente de Notre-Dame de Paris reconstruit à Washington DC

Rick Brown n’en croit pas ses yeux quand, en 2019, il observe le toit de la cathédrale de Notre-Dame de Paris partir en fumée. Le fondateur de Handshouse, une organisation qui étudie en construisant des répliques, reçoit immédiatement des messages après l’incendie. Et si son association pouvait aider à la reconstruction dans les règles de l’art médiéval? Grâce à des charpentiers américains motivés par le projet, il se tourne vers l’association française Charpentiers sans frontières et son président, François Calame. 

“François nous a mis en contact avec l’équipe d’architecture à Paris”, explique le sculpteur de formation. “Elle nous a envoyé les informations dont nous avions besoin pour reconstruire une ferme de la charpente de la cathédrale avec les outils et les méthodes de l’époque”. L’équipe américaine veut maintenant faire don à la France de cette ferme numéro 6, qui était une des plus anciennes de la charpente, et espère la voir prendre sa place dans la cathédrale reconstruite, juste au-dessus du choeur.

“Notre projet a pour but de montrer aux Français et au monde entier l’importance de restaurer les bâtiments historiques, mais aussi de montrer notre solidarité”, souligne Rick Brown. “L’architecte en France a dit être honoré que les Américains soient intéressés”. Néanmoins, l’équipe parisienne n’a pas encore validé l’utilisation réelle de la ferme ainsi réalisée dans la future reconstruction du toit.

Un défi de taille

Plans en main, Rick Brown doit constituer une équipe de bénévoles et des partenaires pour les aider à héberger et travailler sur la charpente. “Je connaissais déjà trois charpentiers qui ont tout de suite répondu à l’appel”, se rappelle-t-il, et parmi eux, Alicia Spence, charpentière dans le Massachusetts et directrice des travaux.  

“Je fais partie de l’organisation ‘Charpentiers sans frontières’, j’ai déjà pas mal d’expérience dans la restauration de bâtiments anciens”, explique Alicia Spence, ajoutant que “ce qui m’a plu, c’est la solidarité du groupe, et le message qu’on a envoyé au monde, qu’il faut sauvegarder les trésors de l’humanité comme la cathédrale de Notre-Dame”.

Entre le 26 juillet et le 4 août dernier, devant la Basilique de l’université catholique de Washington DC, une soixantaine de bénévoles prennent des outils typiques du 12e siècle en main pour scier et clouer les planches de bois ensemble.

Le plus gros défi, c’était de trouver le bois qui se rapprochait le plus du chêne français”, raconte-t-elle. Les charpentiers finissent par trouver un chêne blanc américain, dans une forêt de la Virginie occidentale, qui fera l’unanimité au sein du groupe de professionnels. 

Des institutions de DC se mobilisent

 Sans donner de chiffres exacts, Rick Brown a indiqué que de nombreux donateurs privés ont participé aux financements de la construction. Mais ce qui a aidé le projet, ce sont également les nombreuses institutions qui lui ont donné un coup de main pour la logistique. 

“Le président de l’Université catholique de Washington DC a été très emballé par notre projet, c’est pour cela que nous avons attendu l’été pour commencer les travaux”, souligne-t-il, soulignant qu’ainsi “les dortoirs et la cafétéria étaient à notre disposition”. Le diocèse lui-même est enthousiaste et propose de prêter un terrain pour développer le projet. 

Le National Park Service à Washington a proposé aux bénévoles d’exposer leur oeuvre sur le National Mall, le 6 août dernier. Et depuis, c’est le National Building Museum qui montre la pièce d’architecture entre ses murs. “Dès que nous avons discuté avec le musée, la direction nous a donné un grand soutien et va donner accès à notre projet jusqu’à la mi-septembre”, confie-t-il.

Et après? “La ferme devrait aller à Atlanta, et peut-être dans une université à Saint-Louis, elle va faire son propre voyage!”, s’exclame le fondateur du projet. Et peut-être un jour, finir sur l’un des plus beaux toits de Paris!

Moi Impat : Retrouver ses marques au plus vite

4 août 2019 : une date à marquer d’une pierre blanche pour Claire Durand, la 72ème invitée de « Moi Impat ». C’est en effet ce jour-là que son mari Chilien a décidé que leur avenir serait en France. Une page se tournait après 14 ans au Chili.  Un mariage et un bébé plus tard, les voilà dans une France « covidée » jusqu’au cou mais heureux de ce nouveau départ qui leur offre la qualité de vie qui leur manquait à Santiago. En attendant de trouver un projet professionnel séduisant, Claire la Paloise se consacre à son bébé, à sa famille toute proche en attendant de retrouver pleinement ses marques.

Listen to “Episode 72: Claire Durand” on Spreaker.

La ferme pas comme les autres d’Alix Daguin près de New York

Il faut avoir la foulée rapide pour suivre Alix Daguin à travers sa ferme, All One One All (AOOA). Enclos à canards et moutons par ici, plans de légumes et d’arbres par là, clôtures à enjamber: elle connait son terrain sur le bout des doigts. Et pour cause, l’agricultrice l’a conçu de A à Z. “J’ai été architecte!“, dit-elle devant un plan qu’elle a dessiné de la ferme de 14 hectares, située à l’extérieur du village de Goshen, à un peu plus d’une heure au nord de New York.

Si on avait dit à Alix Daguin il y a deux ans qu’elle dirigerait une ferme Upstate New York, elle ne l’aurait certainement pas cru. Fille de la “reine du foie gras” Ariane Daguin, fondatrice de D’Artagnan, et petite fille du chef étoilé André Daguin, elle a hésité, plus jeune, à faire carrière dans le monde de la nourriture. Après son diplôme à l’école d’hôtellerie de Cornell, elle a décidé en 2011 de partir faire un master d’architecture en Californie. “Je savais que j’allais revenir vers la nourriture tôt ou tard grâce à mes études à Cornell. Mais je ne pourrais certainement pas devenir magiquement architecte plus tard“, raconte-t-elle, autour d’un hummus à la betterave et d’un gaspacho maison.

Ne se sentant plus “épanouie” après cinq ans en cabinet d’architecte à San Francisco, elle décide de faire un “break”. Elle part faire de l’escalade en Espagne. Et à la suite d’une blessure à l’épaule, se rabat sur le vélo en Amérique latine. De retour à New York, elle doit répondre à la question-qui-tue que lui pose sa mère: “Que vas-tu faire de ta vie ?“. Les deux femmes envisagent un temps de monter un “Gastro-dôme”, un grande espace à la croisée “du marché, de l’école, de la ferme et du parc d’attractions“. Mais elles décident qu’ouvrir une ferme serait plus réaliste. À l’hiver 2020, Alix Daguin jette donc son dévolu sur le site où se trouve aujourd’hui AOOA et où elle vit, un ancien centre canin dont le propriétaire avait aussi des chevaux. “Quand nous l’avons vu, nous nous sommes dits: OK, c’est parti. L’endroit était assez petit pour être géré facilement. Il y avait aussi une infrastructure en place pour commencer les travaux tout de suite”.

All One One All n’est pas comme les autres fermes de région: elle se spécialise dans l’agro-foresterie, une technique de protection des sols où les arbres et les cultures sont associés à l’élevage d’animaux sur une même parcelle. À la clé: des bienfaits considérables en termes de fertilisation des sols, d’optimisation de l’usage de l’eau, de diversification des productions et de pollinisation notamment. “Il y a beaucoup de modèles agricoles, mais celui-ci permet de créer des paysages bio-divers et régénérateurs dont bénéficient la planète et la population“, explique Alix Daguin.

Ainsi à AOOA, des rangées d’arbres fruitiers s’entremêlent aux arbres fourragers (destinés à l’alimentation animale) sur un même “bloc” de terrain. Le bois est aussi mis à contribution pour faire pousser des champignons et créer des habitats naturels pour les insectes et les oiseaux. Au total, 2 000 arbres ont été plantés pour mener à bien cet ambitieux projet. “Tous les éléments de l’écosystème s’entraident et s’enrichissent, résume Alix Daguin. L’agro-foresterie n’est pas encore connue du grand public, mais le terme a le potentiel de devenir aussi populaire que ‘permaculture’“.

Son intérêt pour les formes alternatives d’agriculture ne date pas d’hier. Elle a écrit une thèse sur l’élevage de cochons à Central Park et la nécessité de “ramener les paysages productifs dans les villes car ils s’en sont éloignés, ce qui provoque une déconnexion avec la population”. En outre, son oncle, le chef Arnaud Daguin, est le porte-parole en France du mouvement Pour une agriculture du vivant, qui promeut une agriculture respectueuse des sols.

Une “non-profit”, la D’Artagnan Foundation, a été créée pour lever des fonds et faire des demandes de bourses. D’autres sources de revenus sont aussi en place pour soutenir la petite opération de deux employés à temps plein, largement financée par D’Artagnan. En juin, AOOA a inauguré un “farm stand” dans son bâtiment principal, qui vend une belle flopée de produits faits maison: des thés, des bouquets de fleurs, des popsicles très populaires (goutez celui au fudge), des salades et du pain frais. La ferme accueille aussi des ateliers divers (apiculture, identification des arbres…) et ouvrira un restaurant dans la grange datant de 1805 dès que les permis nécessaires auront été approuvés par la Ville. “Parfois, les journées sont dures. Je m’impatiente car les choses n’avancent pas et il y a beaucoup à faire, explique Alix Daguin. Et puis, je regarde ce nouveau farm stand par exemple, et je me dis: il y a six mois, cela n’existait pas. On était encore en train de gratter le plafond !

Assurance maladie : pourquoi les cotisations augmentent-elles ?

[Article partenaire] Comme vous l’avez remarqué, chaque année, votre prime d’assurance (ou cotisation) est plus élevée que l’année précédente. Mais pourquoi une telle augmentation ? Quels sont les facteurs qui interviennent ?

L’inflation médicale

L’inflation médicale est la principale raison de l’augmentation des primes d’assurances santé. Elle englobe les habitudes de “consommation de prestations médicales”, les évolutions technologiques médicales et l’évolution des coûts de gestion de la santé.

Concernant le secteur de la santé, la “consommation” ne diminue jamais. Elle a plutôt tendance à augmenter en raison de plusieurs facteurs :

– Le vieillissement de la population qui entraîne plus d’assistance médicale,
– L’augmentation des maladies liées aux modes de vie sédentaires, le stress, l’alimentation, le tabagisme…
– La recherche coûteuse qui rend disponible de nouveaux traitements,
– Les nouvelles technologies médicales,
– Les coûts de la technologie dans le secteur des assurances avec la numérisation, les automatisations, l’intelligence artificielle…
– Et également l’accessibilité de l’assurance maladie qui engendre une hausse de la “consommation” en matière de santé (consultations, médicaments, examens…)

L’âge des assurés

La prime est calculée en fonction de votre âge. Lorsque vous changez de tranche d’âge, ou que vous gagnez une année, votre prime augmente. Statistiquement les personnes âgées ont plus de besoins médicaux et sont donc plus coûteuses à assurer que les plus jeunes.

Les assureurs peuvent décider d’augmenter les primes pour une certaine tranche d’âge en fonction des coûts qu’ils induisent et des circonstances (par exemple la pandémie de COVID-19).

La prime d’assurance, c’est la cotisation que vous devez payer à votre assureur en échange des garanties prévues dans votre contrat.

Est-il possible d’optimiser le coût de votre assurance santé ?

Par leur comportement, les assurés peuvent contribuer partiellement à une maîtrise de la hausse des primes. En effet, un mode de vie sain engendre une diminution de la “consommation” dans le secteur de la santé, et donc participe à la maîtrise de l’inflation médicale.

Par ailleurs, il est aussi possible de moduler son contrat en choisissant les garanties adaptées à ses besoins et en ajoutant une franchise qui diminuera la prime.

Si vous souhaitez obtenir des conseils personnalisés, les conseillers d’AgoraExpat sont à votre disposition pour vous suggérer des moyens d’optimiser votre prime d’assurance tout en ayant une couverture suffisante pour vous et votre famille. N’hésitez pas à demander votre devis gratuitement, ou à contacter AgoraExpat.

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Comment la péninsule de Rockaway est devenue à la mode à New York

C’est une large bande de sable d’une quinzaine de kilomètres, située à la pointe Sud-Est de New York. Moins connue que la plage voisine de Coney Island, la péninsule de Rockaway est devenue le repaire des surfeurs depuis une quinzaine d’années, et voit pousser de nombreux bars et restaurants branchés récemment.

Tout a commencé en 2005 dans le quartier de Rockaway Beach (entre la 77ème et 108ème rue) lorsque la ville a ouverte la première plage dédiée au surf entre la 87 et 91ème rue. Deux ans plus tard, une deuxième voit le jour un peu plus haut (entre 67 et 69ème rue) dans le quartier d’Arverne by the Sea. Il faut dire que les conditions pour monter sur la planche sont idéales sur place, avec une houle et un vent importants qui créent des vagues allant d’un à trois mètres selon la saison.

Connectée au métro depuis 1956, la péninsule de Rockaway est originellement un quartier populaire où de nombreux immigrés notamment irlandais et italiens ont élu domicile dans les années 1950. 70 ans plus tard, Rockaway est en plein changement. La péninsule est désormais accessible en ferry à partir de Wall Street à Manhattan (depuis 2017), et également en bus depuis Williamsburg. Les plages du coin accueillent près de deux millions de visiteurs par an, et les projets immobiliers, commerciaux et culturels fleurissent. Même le célèbre MoMA y a organisé à plusieurs reprises des expositions en plein air du côté de Fort Tilden (sud de la péninsule).

“C’est fou de se dire qu’on dispose d’un endroit avec de si belles pages à New York, mais qui est encore si peu exploité”, estime Kylie Monagan. Associée du groupe Civetta Hospitality, elle a co-fondé le restaurant Bar Marseille qui a ouvert en septembre dernier à Arverne by the Sea. Un établissement branché avec une carte de plats et une décoration provençales. “On retrouve à Rockaway ce côté brut, populaire et cosmopolite qui fait tout le charme de Marseille”, raconte l’entrepreneuse qui possède également des restaurants à Manhattan, Long Island et dans les Hamptons. Bar Marseille dispose également d’un rooftop avec vue directe sur l’océan où sont organisés chaque semaine des concerts de jazz. “Nous avons ouvert en plein milieu du Covid, mais on est content de nos premiers mois pour l’instant. Notre clientèle est plutôt jeune, dont notamment des familles avec un premier enfant. Certains ont quitté la ville pour venir habiter toute l’année ici, d’autres ont gardé un appartement à Manhattan”. 

Bar Marseille se trouve à l’intérieur d’un gigantesque complexe résidentiel qui a ouvert en 2018, The Tides. L’immeuble propose plusieurs centaines d’appartements luxueux à la location (dont certains avec vue sur l’océan) disponibles aussi bien à la semaine, au mois qu’à l’année. “La majorité du quartier d’Arverne by the Sea est détenu par le même développeur, The Beechwood Organization. Ils investissent massivement dans des hôtels et des résidences ici”, explique Kylie Monagan. Le groupe immobilier possède effectivement la bagatelle de 2296 logements dans le quartier.

Un autre hôtel branché a ouvert un peu plus au sud à Rockaway Park en septembre 2020, The Rockaway Hotel. Il dispose d’un rooftop avec piscine où sont organisés des “pools parties” avec DJ aux platines. Le groupe new-yorkais derrière ce projet, IGC Hospitality, détient de nombreuses autres adresses à Manhattan comme le Refinery Rooftop (Bryant Park). Les nouveaux hipsters de Rockaway aiment également se retrouver au Rockaway Beach Surf Club à Rockaway Beach, un espace bar/concerts/restaurant avec graffiti sur les murs dont la taqueria a ouvert en 2015. “Rockaway a le potentiel pour attirer aussi bien les New Yorkais sur une journée que des touristes qui viendraient passer leurs vacances ici”, résume Kylie Monagan.

La gentrification ne fait pas que des heureux, puisque les prix de l’immobilier ont explosé partout sur la péninsule. Un appartement de deux pièces (une chambre) à Rockaway Beach coûtait par exemple 1300$ par mois en 2015, contre 1700$ fin 2020. Soit une augmentation de 30%, contre “seulement” 7% sur l’ensemble Manhattan.

Pass sanitaire français pour les Français des US: les délais désormais inférieurs à 4 jours

Depuis près de deux semaines, la procédure permettant aux Français vaccinés à l’étranger de bénéficier du pass sanitaire a été simplifiée. Bonne nouvelle: le système fonctionne, avec un temps de traitement inférieur à 4 jours, et très souvent de moins de 24 heures.

Depuis le 15 août, il n’est donc plus nécessaire de passer par les emails qui avaient initialement été mis en service. La procédure s’effectue directement en ligne, en créant un compte sur le site gouvernemental « Démarches Simplifiées ». Une fois connecté, il faut télécharger les documents justificatifs, dont une pièce d’identité, un justificatif de domicile aux Etats-Unis et une copie du certificat de vaccination.

Moins de 4 jours en moyenne

D’après les statistiques disponibles sur le site, près de 30.000 dossiers ont été ainsi déposés en un peu moins de deux semaines et plus de 90% ont été traités en moins de 4 jours. C’est le cas d’Henri, Français du New Jersey, qui a reçu son précieux QR code moins de 24 heures après avoir rempli le formulaire en ligne. « J’avais d’abord fait la démarche par email, bien avant mon départ pour la France mais malgré trois relances je n’avais eu aucune nouvelle » raconte-t-il. Arrivé en France, toujours pas muni du pass, il a réitéré la démarche cette fois sur le site “Démarches Simplifiées” et obtenu le document dans la journée.

Rappel: cette procédure est réservée aux Français de l’étranger (ainsi qu’à leurs ayant-droits, conjoints et enfants mineurs notamment): il faut avoir reçu à l’étranger un vaccin reconnu par l’agence européenne du médicament (ce qui est le cas de tous les vaccins administrés aux Etats-Unis). Il faut également soit se trouver déjà en France ou dans l’Union européenne, soit prévoir de s’y rendre à bref délai.

Pour les non Français

Par ailleurs, les Américains qui se rendent en France peuvent également bénéficier du pass sanitaire s’ils sont vaccinés, mais ils ne peuvent utiliser le procédure simplifiée. Il doivent toujours envoyer leur demande de QR code par e-mail à l’une des trois adresses suivantes : area1.covid-pass@diplomatie.gouv.fr pour les ressortissants des Etats-Unis, area2.covid-pass@diplomatie.gouv.fr pour les ressortissants canadiens, ou area3.covid-pass@diplomatie.gouv.fr pour les ressortissants de tous les autres pays. L’objet du mail doit mentionner “PAYS DE RESIDENCE / NOM Prénom / Date d’arrivée en France” (par exemple, USA / DOE Jane / 17/08/2021). Il faut y joindre un formulaire de demande de conversion de certificat de vaccination, une preuve de vaccination, ainsi qu’une copie de son passeport et de son billet d’avion.

French Expat le Podcast : Carte sonore de Boston, MA avec Anne-Fleur

Cet été, toute l’équipe de French Expat Le Podcast vous invite à découvrir sa ville d’expatriation.

Découvrez des cartes postales sonores avec Manon, Fanny, Charlotte, Caroline et Anne-Fleur et découvrez ou redécouvrez Houston, Mazatlán, Brooklyn, San Jose et Boston. Chaque membre de l’équipe du podcast vous fait découvrir sa ville et répond à la question : “quels conseils aurais-tu aimé que l’on te donne avant ton départ de France ?” (ou de Belgique pour Caroline, la Belge de l’équipe).

Cette semaine, on part avec Anne-Fleur Andrle, la créatrice et host du podcast.

Qui est Anne-Fleur ?

Expatriée en Nouvelle Angleterre, où elle vit depuis 2013, Anne-Fleur est aux États-Unis depuis 2007 et y a rencontré l’homme de sa vie. Après quelques années passées à Buffalo, dans l’État de New York, c’est dans la banlieue de Boston qu’elle a posé ses valises avec son mari et son fils en 2013.

Passionnée de podcasts, elle crée des podcasts pour ses clients mais aussi pour le plaisir comme ici avec French Expat Le Podcast, Génération Podcast ou encore avec Alors C’est Pour Bientôt.

 

  1. Quels sont pour elle les conseils qu’elle aurait aimé recevoir avant de partir en expatriation ?

D’abord, ne pas juger les étudiants qui ne veulent pas s’investir dans des amitiés lorsqu’elles sont courtes. En effet, lors de sa première expatriation en tant qu’étudiante, Anne-Fleur ne comprenait pas beaucoup certains étudiants ne souhaitaient pas se lier d’amitié avec des personnes qui venaient pour un semestre dans la même université. Aujourd’hui, après plusieurs années à elle-même devoir dire au revoir à des amitiés très belles mais éphémères, elle comprend que l’investissement émotionnel peut-être difficile à porter.

Accepter de sortir, d’aller faire des soirées et de rencontrer des gens est un passage obligatoire de la découverte d’une culture. C’est une chance de partir en tant qu’étudiant puisque l’on a la possibilité de rencontrer beaucoup de monde assez facilement. Il faut donc en profiter au maximum pour vraiment comprendre la culture du pays qui nous accueille.

Éviter de comparer avec ce qu’on connait déjà. Pour Anne-Fleur, il faut essayer d’oublier les codes de notre propre culture pour avoir la liberté d’être empathique avec la culture que l’on va découvrir.

D’autre part, les États-Unis sont un pays de contraste. Pour la créatrice du podcast, il est très important d‘éviter de faire des généralités sur les habitants et la culture de son pays d’accueil.

Pour finir, elle aurait aimé comprendre qu’être expat’ ce n’est pas uniquement ce statut doré des gens qui ont beaucoup d’argent.  Si le statut d’expatrié peut signifier une famille aisée qui a des domestiques, qui met ses enfants en école française et pour qui tout est payé, ce n’est plus forcément un standard de nos jours. Ce n’est plus la réalité des choses et il est important de savoir que les expats peuvent prendre de nombreuses formes (nomades digitaux en slow travel ou immigrant par exemple).

  1. Quels sont les endroits authentiques, les choses à sentir, à visiter ou à goûter dans sa ville d’adoption : Boston, MA ?

L’avantage de Boston, c’est que l’on peut profiter de quatre vraies saisons. Ainsi, il fait très chaud et humide en été, il neige en hiver, on peut observer les couleurs rouges et jaunes des feuilles en automne et les fleurs sortent au printemps. Et à chaque saison, la ville offre une myriade de choses à faire

En particulier si vous êtes fan de sport et d’activités en extérieur et en pleine nature. Par exemple, le Walden Pond, situé à 20 minutes en voiture de Boston, permet de faire des raquettes ou du patin sur le lac glacé en hiver ou de nager en été. D’ailleurs, il y a un très grand nombre de lacs en Nouvelle-Angleterre et de telles activités y sont nombreuses.

Pour randonner, se balader, explorer, vous pouvez vous rendre au White Mountain National Forest dans le New Hampshire ou dans la Réserve des Trustees (espaces naturels préservés autour de Boston).

Plum Island Beach, au nord de Boston, est aussi un lieu incroyable fait de dunes de sable dans un espace immense, sur lesquels vous pouvez prendre le soleil puis tenter de vous rafraîchir dans l’eau froide de l’Océan Atlantique.

Pour ceux qui n’ont pas peur d’un peu de route, Cape Cod est une destination très prisée de la Nouvelle-Angleterre pour ceux qui cherchent à se ressourcer. 

Une chose à goûter dans la région : le Lobster roll. En tant que Français, la première fois qu’on nous parle de mettre du homard dans un sandwich, les poils de nos bras se dressent. Pourtant ce plat est délicieux! Servi avec des frites et du coleslaw, le homard est présenté dans un petit pain brioché avec une sauce de type mayonnaise. C’est un plat généreux, peu coûteux et frais pendant la saison qui est entre juin et septembre. 

Enfin, si vous souhaitez ramener un souvenir de la région d’Anne-Fleur, passez par les campus du MIT ou de Harvard. Ces grandes universités de l’Ivy League ont toutes une boutique dans laquelle vous pouvez faire l’acquisition d’un sweat à capuche à l’emblème de votre université préférée.

 

Si vous avez aimé l’épisode, rendez-vous sur Apple Podcast, Tumult ou Castbox pour lui donner 5 étoiles et un commentaire.

Retrouvez tous les épisodes, découvrez l’équipe et la mission du podcast, ainsi que tous les liens pour nous retrouver sur toutes les plateformes sur le site www.frenchexpatpodcast.com/. Suivez les coulisses de French Expat Le Podcast sur les réseaux sociaux :

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Des cours et conférences en français pour tous les âges et tous les niveaux à Los Gatos

[Agenda partenaire] Que ce soit pour votre conjoint ou vos enfants, vous trouverez un cours de français adapté à l’Alliance Française Silicon Valley !

L’Alliance propose des cours et conférences en français pour tous les âges, tous les niveaux et sous toutes les formes. Selon les cours, l’accent est mis sur la grammaire et l’écriture, la prononciation, la phonétique ou encore la conversation.

AFSCV aide aussi à préparer ou à mettre à jour le français des voyageurs en partance pour la France et la Polynésie, propose des ateliers, des conférences et des podcasts pour découvrir la société française à travers l’art, l’histoire et la culture, aide à comprendre la politique et la Francophonie, invite à découvrir Paris ou encore le vin !

En plus de professeurs et conférenciers qualifiés, chaleureux et enthousiastes, AFSCV bénéficie du soutien de bénévoles formidables qui animent Le French Express, le Ciné-Club, plusieurs cercles de lecture et une bibliothèque riche de livres en tout genre.

Les inscriptions sont ouvertes pour la Session Automne 2021 (4 octobre au 17 décembre). Réservez votre place avant le 13 septembre pour bénéficier d’un tarif spécial.

Les classes pour enfants et collégiens auront lieu de septembre 2021 à mai 2022. Il y a encore des places disponibles, profitez-en !

Les locaux de l’Alliance Française Silicon Valley se trouvent à Los Gatos, au cœur de la Silicon Valley. Suivez AFSCV sur Facebook, Instagram et LinkedIn, pour être tenu·e au courant des dernières nouvelles et mises à jour.

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The Governors Ball investit le Citi Field de Queens en septembre

Let the music play! Après avoir été suspendu l’année dernière en raison de la Covid-19, le célèbre festival de musique Governors Ball est de retour du 24 au 26 septembre au Citi Field de Queens (L’habituel stade de baseball des NY Mets).

C’est la première fois que l’événement aura lieu à Queens, où plusieurs scènes seront construites en extérieur autour du stade pour accueillir plusieurs milliers de personnes. Le Governors Ball a été créé il y a dix ans sur Governors Island, avant de déménager à Randall’s Island.

Le festival accueille chaque année les pus grandes stars américaines de la chanson, mais aussi des artistes internationaux. Parmi les têtes d’affiche : Billie Eilish et Leon Bridges le vendredi 24, Post Malone, 21 Savage et Ellie Goulding le dimanche 26.

Les places pour l’intégralité du festival et pour la journée du samedi ne sont plus disponibles à la vente. Comptez 129$ hors taxes pour la journée du vendredi ou du dimanche.

Moins de swipe, plus de rencontres : découvrez l’application de dating qui préfère la qualité à la quantité

[Article partenaire] Si vous êtes célibataire, vous avez certainement au moins une application de rencontre sur votre téléphone.

C’est devenu la norme : passer des heures à “swiper” à droite ou à gauche une myriade de profils qui, au fond, se ressemblent tous. Il est rare d’en savoir plus sur nos potentiels “match” que leur nom et leur âge… pas étonnant que la plupart soient de véritables flops, et qu’on ne les rencontre jamais dans la vie réelle.

Une application avec uniquement des profils dûment remplis : le paradis ?

Si vous voulez passer aux choses sérieuses, découvrez Inner Circle. Sur cette application, pas de perte de temps avec des profils vides ou des arnaques : ils ont une équipe qui trie les profils et qui s’assure que les utilisateurs remplissent vraiment leur page avec des informations et des détails qui permettent de réaliser des “match” sérieux et cohérents. De quoi rencontrer des personnes avec qui vous avez de réelles affinités, plus rapidement !

Une équipe d’experts dédiée à trier les profils

Vous voulez vous inscrire sur une application de dating mais vous ne voulez pas faire l’effort de remplir votre profil correctement et avec de vraies informations ? Votre place n’est pas sur Inner Circle. À partir du moment où vous vous inscrivez sur Inner Circle, une équipe dédiée s’assure que vous soyez une vraie personne, avec de bonnes intentions, et une vraie personnalité (pas de “fake” et de “catfish” sur cette application !). Si vous ne remplissez pas votre profil, que vos photos sont vieilles, qu’on ne peut pas vous identifier facilement, que vous ne donnez pas d’informations sur vos intérêts… vous êtes simplement exclu·e de l’application.

Pas de faux profils, pas de perte de temps, pas de scam

L’équipe de Inner Circle s’occupe également d’exclure les faux comptes, les personnes avec des profils trompeurs ou avec des intentions douteuses. Pour vous, futur·e utilisateur·ice, cela veut dire que vous pouvez échanger en toute confiance avec les autres utilisateurs, sachant que ces personnes ont été acceptées sur l’application et que, comme vous, leurs intentions sont sérieuses. Et quand vous rencontrez une personne dans la vraie vie, vous n’avez pas à vous inquiéter de ne pas la reconnaître. 

Vous vous demandez peut-être pourquoi Inner Circle fournit autant d’efforts pour écarter les comptes en lesquels vous ne pouvez pas avoir confiance : c’est en fait ce qui rend l’application si différente des autres. Leur but est de vous faire rencontrer des personnes intéressantes, en ligne puis dans la vraie vie, le plus rapidement possible, et de la manière la plus sûre possible.

Alors, qu’attendez-vous pour vous lancer ? Créez-vous un compte Inner Circle ici, et préparez-vous à vivre une nouvelle expérience de dating.

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Didier Bovard s’apprête à traverser l’Atlantique en pédalo jusqu’à New York

Qu’est-ce qui pousse un montagnard né au pied des Alpes à prendre la mer? “L’envie de changer d’environnement, de partir à l’aventure vers l’inconnu”, répond Didier Bovard, né à Évian-les-Bains en Haute-Savoie. Le dépassement de soi, aussi. “Mon premier grand défi date de 1998. À l’époque, les gens rigolaient car je n’avais jamais mis un pied sur l’eau. Mais j’ai quand même décidé de traverser l’Atlantique à la seule force de mes jambes, du Portugal aux Canaries jusqu’aux Antilles”.

L’étape de 5400 km entre les Canaries et la Désirade en Guadeloupe lui prendra la bagatelle de 117 jours, une performance inscrite au Guiness World Records Book. “J’ai commencé la fabrication de mon hydrocycle en 1996, avec l’aide du chantier naval de Morges en Suisse. Il s’agit d’un pédalo avec une coque fermée et étanche, dans lequel je pédale en position allongée, ce qui active une hélice à l’arrière. Je ne dispose pas d’ordinateur de bord, juste d’un GPS, d’une boussole et de panneaux solaires pour m’éclairer”.

Cet hydrocycle est intitulé “My Way”, du nom de la chanson d’Elvis Presley, dont Didier Bovard est un grand fan. “À tel point que j’ai décidé de repartir en 2002 pour aller cette fois jusqu’à Memphis où se trouve la tombe de l’artiste, pour lui rendre hommage”, raconte le Français de 58 ans. Il avalera cette fois 17 000 km en hydrocycle suivi de 3000 à vélo. “Mes voyages ont toujours une dimension écologique et solidaire. J’ai déjà parrainé l’événement Les Virades de l’Espoir de l’association Vaincre la mucoviscidose, la fondation Une chance un cœur qui œuvre pour des enfants défavorisés atteints de cardiopathies graves, ou encore Planètes Enfants Malades qui illumine le quotidien d’enfants et adolescents hospitalisés”, explique Didier Bovard. “J’ai également écrit de nombreux récits sur mes voyages dans lesquels je parle du respect de la nature”.

L’intérieur du pédalo où Didier Bovard pédale tous les jours pendant plusieurs semaines.

L’aventurier, qui gagne sa vie en tant que saisonnier dans les stations de ski, s’est également frotté aux eaux les plus froides, avec un voyage en pédalo sur la mer du Labrador au sud du Groenland en 2012, avant d’y retourner en 2016. Il a aussi réalisé le tour du lac Léman en Suisse en pédalant cette fois sous la coque de “My Way” en immersion dans l’eau. “Ça s’est toujours bien passé pour moi, sauf au Groenland où j’ai traversé une grosse tempête”, se souvient Didier Bovard. “Des vagues de sept mètres ont fait valsé mon pédalo pendant près de 30 heures au point où tout ce je mangeais ou buvais ressortait. J’ai fini déshydraté et ai dû abandonner mon bateau pour être secouru”. 11 mois plus tard, l’aventurier français recevra un appel d’une capitainerie en Islande ayant retrouvé son pédalo… intact.

Cette mésaventure est loin d’avoir freiné Didier Bovard, qui s’apprête à repartir d’ici à la fin de l’automne en direction de New York. “Les confinements et l’actualité liée au Covid ont été très anxiogènes ces derniers mois. Il m’est alors venu l’idée de rejoindre New York et la Statue de la Liberté, qui est le symbole même de la liberté depuis plus de 130 ans”. Ce projet, intitulé “Liberty 1886”, est dédié aux enfants à qui Didier Bovard a demandé d’écrire  des messages sur le thème de la liberté en 2021. Trois écoles locales et plus de 200 élèves participent pour l’instant, mais l’aventurier français espère également la participation d’écoles à New York. “Concrètement, je vais emmener une clé USB et une capsule temporelle (ndlr: une boîte hermétique qu’on enterre) avec moi contenant tous les textes, avec l’objectif de la déposer au pied de la Statue de Liberté pour les générations suivantes”.

Le voyage “Liberty 1886” revêtira également une dimension écologique puisque Didier Bovard a prévu se nourrir uniquement d’aliments lyophilisés périmés, pour dénoncer le gaspillage alimentaire. “Je prouve à chaque traversée qu’on peut produire très peu de déchets, puisque l’intégralité de la nourriture et de l’eau consommées tiennent dans quelques sacs poubelles dans mon pédalo”.

L’hydrocycle “My Way” de Didier Bovard, re-décoré pour son nouveau projet “Liberty 1886”.

Notre sportif débutera son périple de Paris, où il enfourchera son vélo pour 2000 km jusqu’à Sagres au Portugal, avant de pédaler cette-fois sur l’océan Atlantique en hydrocycle sur 6000 km pour rejoindre New York. “Ce sera ma troisième traversée de l’Atlantique, et c’est à chaque fois un moment extraordinaire. J’ai déjà croisé des dauphins qui s’amusaient autour de mon pédalo, une énorme baleine à bosse qui est passée un jour en dessous de moi, des daurades coryphènes de toutes les couleurs, ou encore de magnifiques oiseaux dont certains viennent se poser sur la coque de mon bateau et font un bout de chemin avec moi (rires)“.

Didier Bovard, qui confie avoir gardé “l’insouciance des enfants” et posséder “une détermination sans faille”, a dû faire rénover son hydrocyle pour ce nouveau voyage, dont la peinture représentera notamment la Tour Eiffel et la Statue de Liberté. Les frais liés aux rénovations et à la logistique du projet s’élèvent autour de 20 000€ (23 400$). La ville de Thonon-les-Bains le suit dans son projet, mais Didier Bovard aimerait également trouver des partenaires à New York. Pour le contacter : [email protected]