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French Expat le Podcast : Should I stay or Should I go ? (Épisode 2/3)

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Il y a quelques mois, j’ai eu envie de tout plaquer, de tout quitter, de rentrer. Mais où entrer ? En France ? Pour quoi faire ? Ça fait déjà 10 ans que je suis partie, j’ai laissé un autre pays, une autre vie. Depuis, chaque semaine, une amie, une collègue, une voisine m’annonce son départ, m’annonce rentrer “à la maison”. Mais c’est où la maison ? Pourquoi suis-je toujours ici ? Pourquoi eux et pas moi ? Should I Stay or Should I Go?

Au fur et à mesure de mes entretiens pour préparer cette série, il y a un élément de langage que j’ai retrouvé dans la bouche de presque tous mes interlocuteur.rices : l’échec. Selon elle.ux, rentrer en France serait synonyme d’échec et ce serait difficile à vivre aux yeux de leur entourage. C’est fou car ça veut dire que lorsque l’on part on nous fait endosser une mission, un contrat que l’on ne nous a pas expliqué mais qui existe. Eux-mêmes n’en sont souvent pas conscients. N’empêche que … On part, on doit réussir. Comment ? C’est quoi la réussite en expatriation ? Et puis on en parle de cette ambivalence ? Beaucoup de proches ont du mal à nous voir partir si loin et si longtemps. Mais pourtant c’est moins sexy de dire “je rentre” que “je pars” ? J’ai parfois l’impression que l’expatriation nous confère une sorte de statut de super héros. Je vous en touchais quelques mots dans le premier épisode : comme si partir démontrait que nous avions de super pouvoirs.

Une telle vision pourrait expliquer pourquoi le retour est si difficile pour certain.e.s : passer de super héros au commun des mortels. Ça me rappelle mon retour à la vie normale après mes saisons en tant que GO au club med. On est acclamé pendant toute une saison, les vacanciers rient a nos blagues pas toujours drôles, on veut être à notre table pour diner, puis on reprend notre train train et pfiou, plus rien. A part quelques anecdotes que l’on ressortira inlassablement lors de dîners bien arrosés. C’est pareil non ? On veut connaître notre vie tant qu’elle est différente mais plus vraiment après. Aujourd’hui on va creuser ensemble les raisons de l’une comme de l’autre de ces décisions : pourquoi rester, pourquoi rentrer, et puis finalement, à quoi bon décider.Avec les interventions de Tatiana (basée à Houston, TX), Nicolas et Cécile (basés dans la Silicon Valley, CA), et Béatrice Leydier (conseillère des français de l’étranger basée à Washington, DC).

Should I stay or should I go?

Dans ce second épisode sur une série de 3, Anne-Fleur vous parle des raisons qui poussent les expatriés à rester dans leur pays d’adoption.

Lien de l’épisode :

 

Date de publication : 07/09/2021

Durée de l’épisode : 75 minutes
Host : Anne-Fleur
?Habillage sonore/mix : Alice Krief (Les Belles Fréquences https://www.lesbellesfrequences.com/)
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Sénatoriales : le Parti socialiste préfère Yan Chantrel à Ségolène Royal

Fin du suspense. Le Parti Socialiste a fini par investir la liste conduite par l’élu consulaire à Montréal Yan Chantrel plutôt que celle menée par l’ancienne ministre Ségolène Royal pour les élections sénatoriales du dimanche 26 septembre, où six sièges de sénateurs des Français de l’étranger sont en jeu.

« C’est un juste retour des choses. C’est la victoire du terrain, des grands électeurs et grandes électrices de gauche contre toute candidature parachutée, réagit auprès de French Morning le conseiller socialiste des Français de l’étranger, qui avait annoncé sa candidature cet été. C’est la reconnaissance du travail que nous réalisons depuis des années. »

Ségolène Royal, qui avait repris sa carte du Parti socialiste en juillet, n’a donc pas réussi à rassembler les militants sur sa candidature. Dans le Figaro, l’ex-candidate à la présidentielle de 2007 déplore de pas avoir été informée directement par la direction du parti de son refus de la soutenir. A défaut d’une investiture officielle, Ségolène Royal espérait pouvoir siéger « apparentée au groupe socialiste ». Elle ne renonce pas pour autant au fauteuil de sénatrice des Français de l’étranger et annonce maintenir sa candidature, en tête d’une « liste citoyenne ».

Une conduite que Yan Chantrel évite de commenter. Le conseiller socialiste préfère défendre sa démarche. « L’important aujourd’hui est de se rassembler pour permettre à nos valeurs de solidarité, de justice sociale et d’écologie d’être présentes au Sénat », lance le candidat fraîchement investi à l’adresse des grands électeurs de gauche.

D’ici au 26 septembre, Yan Chantrel compte présenter sa liste d’une gauche réunie (voir ci-dessous) et développer son programme « participatif, basé sur l’expérience de terrain ». Il votera pour sa part le samedi 18 septembre – les membre du collège électoral peuvent voter de façon anticipée – à Montréal, son « territoire ». Yan Chantrel ne manque pas une occasion de rappeler son ancrage dans la circonscription d’Amérique du nord contrairement à sa rivale de gauche.

Liste complète :

  1. Yan CHANTREL

Conseiller des Français de l’étranger (Canada 4ème circonscription), Membre de l’AFE pour le Canada

  1. Anne HENRY-WERNER

Membre de l’AFE pour l’Allemagne, Autriche, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Membre du Conseil d’administration de FdM-adfe, Présidente FdM-adfe Hesse

  1. Guillaume GROSSO

Conseiller des Français de l’étranger (Suisse 2ème circonscription)

  1. Elisabeth KANOUTÉ

Conseillère des Français de l’étranger (Mali), Membre du Conseil d’administration de FdM-adfe

  1. Jean-Philippe GRANGE

Conseiller des Français de l’étranger et Président du Conseil Consulaire (Australie, Fidji, Papouasie-Nlle Guinée), Membre de l’AFE pour l’Asie et Océanie, Membre du Conseil d’administration de FdM-adfe

  1. Annie MICHEL

Conseillère des Français de l’étranger (Etats-Unis 9ème circonscription), Membre de l’AFE pour les Etats-Unis d’Amérique, Vice-Présidente de la Commission des affaires sociales et des anciens combattants à l’AFE, Membre du Conseil d’administration de la Caisse des Français de l’étranger (CFE), Présidente de la Commission d’action sanitaire et sociale-prévention de la CFE

  1. Fwad HASNAOUI

Conseiller des Français de l’étranger (Algérie 2ème circonscription), Président de FdM-adfe à Alger

  1. Chantal PICHARLES

Conseillère des Français de l’étranger (Grèce), Membre de l’AFE pour l’Europe du Sud, Membre du Bureau National de FdM-adfe

Caravan Palace en tournée aux Etats-Unis

Depuis plus de dix ans, leur électro-swing fait danser la planète. Caravan Palace revient aux Etats-Unis pour une tournée début 2022. Ils passeront notamment par Washington, New York, Oakland, Los Angeles, Austin, Houston et Dallas entre le 25 janvier et le 19 février.

Cette série de concerts sera l’occasion de présenter leur quatrième opus «Chronologic», teinté de soul, hip-hop et rhythm’n’blues sorti en 2019. “On essaie de sortir un peu de l’électro-swing, qui peut être très répétitive. On ressent le besoin d’explorer autre chose avec des musiques plus pop, tout en gardant notre cohérence avec un mix de sons vintage et modernes”, expliquait à la sortie de l’album, Charles Delaporte à French Morning. Ils en profiteront aussi pour faire découvrir leur single “Supersonics” (2020).

Composé d’Arnaud Vial, Hugues Payen, Charles Delaporte, Antoine Toustou et la chanteuse Zoé Colotis, le groupe s’est fait connaître grâce à la plateforme MySpace, avant de sortir son premier album en 2008. Rapidement, ils tentent l’aventure américaine, rencontrant un réel succès outre-Atlantique (où ils vendent le plus d’albums) et participant à des festivals de renommée internationale tel que Coachella.

French Boss, Florence Rebattet : « Le Covid m’a tout fait perdre en vingt-quatre heures ».

Entrepreneure – cheffe… Mais aussi cheffe – entrepreneure. Impossible de dissocier les deux lignes principales du CV de Florence Rebattet. Car la femme avec laquelle nous nous entretenons aujourd’hui a toujours étroitement lié ses deux activités quotidiennes. Notre French Boss de la semaine est à des années-lumière du « serial entrepreneur » programmé dès la petite enfance. Elle aime la cuisine et aime enseigner la cuisine. Mais sans avoir à rendre le moindre compte à quiconque.

Le léger accent méditerranéen de cette jeune femme ne parvient pas à masquer une détermination que son histoire professionnelle raconte mieux que tout. Sur les sept années d‘existence de Kids en cuisine – créé en 2014 -, plus de trois ont été soumises à des turbulences extérieures, le Brexit puis le Covid. Mais Florence a réussi à sortir de toutes ces tempêtes – et de beaucoup d’autres qu’elle nous raconte aujourd’hui – pour afficher un résultat bénéficiaire, et surtout très prometteur. Sa réussite est née de trois compétences : sens des affaires, appris dans ses études, sens des rapports humains, développé dans ses premiers jobs, et goût naturel pour la cuisine, cadeau de naissance. Aujourd’hui Florence ne se contente plus de donner des cours de cuisine dans les écoles, elle se vend aussi comme cuisinière à domicile auprès d’une clientèle majoritairement aisée.

Sa vista attire aujourd’hui sur elle le regard des médias. Elle anime depuis quelques semaines un show télévisé dans lequel elle reproduit, à une échelle évidemment multipliée, les cours de cuisine qu’elle donne aux enfants. Ambitieuse mais lucide, Florence ne voit pas trop les choses en grand, elle tient avant tout à garder sa « target » de client.

Juste pour nous rappeler que tout ce qu’elle fait, c’est en Grande-Bretagne qu’elle le fait. Et qu’elle n’envisage pas, pour l’instant, de le faire ailleurs.

Listen to “Episode 52: Florence Rebattet” on Spreaker.

Au 9/11 Tribute Museum, le 11-Septembre raconté autrement

Joan et Mary ne sont pas des guides comme les autres. Volontaires au 9/11 Tribute Museum, le petit musée installé près du mémorial du 11-Septembre, la première habitait à quelques mètres de la Tour sud des Twin Towers le 11 septembre 2001. La seconde est une jeune retraitée du NYPD, la police new-yorkaise.

Ensemble, elles nous embarquent dans une visite d’un peu plus d’une heure à travers le Mémorial du 11-Septembre. Le grand mur de bronze en hommage aux pompiers sur Greenwich Street, la FDNY 10 House (caserne la plus proche du WTC), le Mémorial du 11-Septembre, les nouveaux bâtiments sortis de terre ces vingt dernières années… Elles parsèment la marche d’anecdotes personnelles sur cette journée qui a changé leur vie. Joan, qui travaillait alors dans le New Jersey, raconte par exemple que son mari, qui était chez eux au moment où les avions ont frappé les tours, a fait partie des 500 000 New-Yorkais extirpées par bateau de la pointe sud de Manhattan lors d’une gigantesque opération d’évacuation. Elle se souvient des vitres complètement brisées de son appartement quand elle l’a retrouvé quelques jours plus tard, et de l’atmosphère fantomatique qui régnait alors dans le quartier. “Vivez la vie à fond car on ne sait pas de quoi demain sera fait”, nous ordonne cette petite femme dynamique en guise de conclusion.

Ces visites très personnelles et émouvantes sont le grand point fort du 9/11 Tribute Museum. Fondé en 2006 par des proches de victimes des attentats, cette institution se distingue du grand Musée du 11-Septembre, ouvert en 2014, par son caractère intimiste. Il était initialement établi sur Liberty Street, au bord du WTC, mais s’est installé en 2017 dans un espace plus grand sur Greenwich Street, à moins de cinq minutes de marche. Ici, les guides ont tous un lien avec le 11-Septembre: ils vivaient ou travaillaient dans le quartier, ont perdu quelqu’un ce jour-là, ont participé comme volontaires aux opérations de sauvetage et de nettoyage dans “la Pile” de gravas… Ils ne sont pas des guides professionnels, et c’est justement ce qui rend ces visites passionnantes et touchantes.

Les groupes font d’ordinaire une dizaine de personnes, mais lors de notre visite, nous n’étions que… deux, soit autant que les guides. Deux visites sont organisées par jour (à 11am et 1pm). Les guides n’acceptent pas les “tips”, mais les donations sont les bienvenues car le musée est une institution à but non-lucratif.

Le ticket (35 dollars pour les adultes, 20 pour les enfants) donne aussi accès aux galeries du Tribute Museum, où les visiteurs sont replongés dans le 11 septembre 2001 et l’après. Contrairement au Musée du 11-Septembre, qui est gigantesque, ici, ont fait le pari de l’expérience à taille humaine. Vous n’y trouverez pas par exemple un grand camion de pompiers en partie écrasé, l’une des pièces les plus spectaculaires de l’autre musée, mais des objets issus du site (morceaux des tours et des avions, uniformes…), des photos et des vidéos prises à l’époque. Des volontaires participent aussi à des questions-réponses dans un espace aménagé.

Le Tribute Museum consacre aussi une grande partie de ses collections à l’élan de solidarité et d’altruisme qui a suivi les attentats, mettant en avant toutes les associations et charités fondées par des proches de victimes: des camps pour enfants ayant perdu un parent dans les attentats, un groupe de soutien aux femmes afghanes, des initiatives pour aider les “first responders”… La fondation Jérôme Lohez 9/11 Scholarship Foundation, fondée par Dening Wu Lohez, veuve d’un Français qui est décédé dans la Tour nord, visant à encourager les échanges universitaires entre la France, la Chine et les États-Unis, fait partie des nombreuses initiatives mentionnées.

Si vous vous souvenez du 11-Septembre, il sera difficile de ne pas laissez échapper une larme en découvrant ce musée trop peu connu.

Dispositif STAFE 2022: les candidatures sont ouvertes

C’est Noël avant l’heure pour les associations françaises des US. Les candidatures pour le dispositif STAFE (Soutien au tissu associatif des Français à l’étranger) sont ouvertes. Les dossiers sont à retirer auprès de votre consulat avant le 15 octobre et à renvoyer avant le 22.

Successeur de la fameuse réserve parlementaire, le STAFE constitue un coup de pouce pour toute association française à l’étranger qui agit au service de la communauté dans les domaines culturels, éducatifs, socio-économique… Cette année, une attention particulière sera accordée aux groupes qui viennent en aide aux entrepreneurs et aux auto-entrepreneurs.

Pour bénéficier de l’aide (jusqu’à 20 000 euros tout de même), versée au premier semestre 2022 pour financer les projets de l’année suivante, l’association doit avoir plus d’une année d’existence et un budget annuel global inférieur à un million d’euros. La subvention ne doit pas représenter plus de 50% du financement du projet (ou 80% pour les petites associations).

Pour retirer le dossier, contactez votre consulat ou allez sur son site.

 

Pendant Ida, “mon garage s’est rempli comme une baignoire”

Mercredi soir, vers 9pm, Eric Thoby reçoit une première alerte sur son téléphone. Risque de tornade et d’inondation chez lui, près de New Rochelle (Westchester). Une demi-heure plus tard, une pluie violente s’abat soudainement sur sa maison située en pente. Les restes de l’ouragan Ida sont là.

L’eau pénètre rapidement dans son sous-sol, où se trouve un garage et la chambre de sa jeune fille au pair. “L’eau est passée par les fenêtres à moitié enterrées du sous-sol. Elle est montée. Mon garage s’est rempli comme une baignoire”, souligne cet assureur-santé français.

Le Westchester fait partie des zones les plus touchées par les pluies torrentielles qui ont déferlé sur le nord-est des États-Unis, causant la mort d’au moins 49 personnes dans la région, selon un bilan provisoire. Eric Thoby a heureusement eu plus peur que mal. Habitué aux ouragans depuis une expatriation au Mexique, il était équipé de pompes à eau, qu’il a mises à contribution pendant la soirée. Il a également mis la main sur des ventilateurs pour sécher ce qui pouvait l’être, y compris des matelas que lui avait confiés un ami. “J’ai tout sorti. On a l’impression d’être dans un grand débarras, dit-il. J’ai du avoir trente centimètres d’eau. J’estime faire partie des chanceux car je n’ai pas perdu l’électricité. En revanche, des appareils électriques que j’avais sont foutus, la moquette aussi...”

Les vestiges d’Ida n’ont pas épargné les écoliers franco-américains de la région, qui faisaient leur rentrée ces derniers jours. La FASNY (French American School of New York), institution privée présente à Mamaroneck et Larchmont (toujours dans le Westchester), a fermé l’ensemble de ces campus vendredi “en raison d’inondations sévères, de coupures de courant et de fermetures de routes” dans la zone. “Le rez-de-chaussée de notre middle school à Mamaroneck a été inondé jusqu’au plafond. Les classes se situent au premier et au deuxième, mais nous considérons qu’il n’est pas sûr de faire revenir les élèves tout de suite. Nous devons vérifier les systèmes électriques, le dispositif de prévention des incendies, la qualité de l’air”, précise Elizabeth Ryan, la directrice de la communication.

L’équipe de direction est à pied d’oeuvre pour que les collégiens puissent reprendre les cours dès mardi, même si cela se fait en virtuel ou sur un autre campus – les deux autres sites de l’école (Lower School et High School), eux, n’ont pas été endommagés. “C’est la première fois qu’il y a des inondations aussi importantes. Heureusement, notre communauté scolaire, parents, élèves, personnel, s’est serrée les coudes“. Certains élèves ont même décidé de prêter main forte aux opérations de nettoyage à Mamaroneck et la FASNY envisage de monter un fonds d’urgence pour les sinistrés.

Selon Annie Michel, conseillère des Français de l’étranger et résidente de Mamaroneck, où les inondations ont été causées par le gonflement soudain des rivières locales, aucune victime française n’est à déplorer parmi les morts liées aux inondations dans le Nord-Est. “J’ai fait le tour des Français du coin. Il y a beaucoup de gens dont les caves ont été inondées“, dit-elle. Même si elle a eu peur pour le toit de sa townhouse, l’élue n’a pas essuyé de dégâts majeurs. Elle a perdu l’électricité jusqu’à samedi matin, et faisait des aller-retours à Starbucks pour charger son portable. “On était dans le noir et on n’avait pas de radio pour pouvoir écouter les informations locales. On s’est trouvé un peu bêtes !”, s’exclame-t-elle. Les donations de vêtements, de bottes, de chaussures, de couches, d’articles de toilette et de fournitures scolaires aux églises et aux organisations locales sont les bienvenues, selon l’élue.

Même si la tempête a pris un tour tragique à New York et dans les environs, certains ont trouvé de quoi sourire, les pieds dans l’eau. D’après le New York Times, le cinéma indépendant Film Forum, à Manhattan, s’est retrouvé inondé lors de la projection du film français “La Piscine” avec Romy Schneider et Alain Delon. Les spectateurs sont repartis avec des bons d’achat.

Comme d’autres restaurateurs de SoHo, Gwen Le Pape, chef chez Félix, avait décidé de fermer boutique plus tôt que prévu mercredi soir. Il est resté dans le restaurant car “j’ai une jambe en bois, je ne voulais pas risquer d’abîmer ma prothèse sous la pluie“, confie-t-il vendredi, en plein tasting de merguez. Le cuistot ne cache pas qu’il a eu de la chance. L’eau, qui a submergé sa rue, West Broadway, et emporté la cabane d’un restaurant voisin, est montée jusqu’au ras de la marche de Félix. Sans cette élévation, le restaurant aurait probablement pris l’eau.

L’eau s’est bien engouffrée dans son sous-sol, mais s’est arrêtée “à un centimètre” des compteurs électriques et des compresseurs frigorifiques, qui permettent de produire le froid. “Quand on a rouvert le business, on a eu beaucoup de clients. C’est comme si rien ne s’était passé“, confie-t-il. “Rien” ou presque car les fortes précipitations ont causé des difficultés d’approvisionnement. “Mon fournisseur est en retard. S’il n’arrive pas dans une heure, je n’aurais plus d’oeufs à mettre dans mes salades niçoises !

[Vidéo] Investir de manière rentable dans l’immobilier en France en 2021

Si vous êtes expatrié·e et souhaitez investir dans l’immobilier, vous vous demandez sûrement quel pays privilégier pour votre investissement : votre pays d’expatriation, ou la France ?

Lors d’un webinaire organisé mardi 7 septembre, notre invité a abordé les avantages d’un investissement immobilier en France, ainsi que l’état du marché en 2021 et les opportunités à saisir.

Manuel Ravier, entrepreneur et investisseur français, co-fondateur de la société Investissement Locatif, a présenté plusieurs simulations d’investissements locatifs, vous permettant ainsi de vous projeter selon le type d’investissement que vous souhaitez faire (patrimonial ou axé sur la rentabilité), afin que vous puissiez dupliquer la méthode et financer votre investissement locatif en France.

Il nous a également montré qu’avec certaines astuces, il est tout à fait possible de gérer un investissement locatif en France depuis votre pays d’expatriation, sans avoir à vous déplacer.

Visionnez le replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.
Téléchargez le support de présentation.

Prenez rendez-vous gratuitement avec un conseiller en investissement : https://rdv.invst.lc/webinaire-7sept

Le baromètre de l’expatriation, enquête n°7 : quel accompagnement pour votre expatriation ?

Après une courte pause estivale, le baromètre de l’expatriation reprend ses activités avec un 7ème thème : l’accompagnement en expatriation.

Pour bien vivre son expatriation, il faut savoir ce dont nous avons besoin, aussi bien en termes d’information que de mode de suivi. Quels sont les indispensables pour être prêt ou à jour lors de son expatriation ? Comment souhaitez-vous être accompagné ?

La crise sanitaire bouleverse les modes de relations et les habitudes de travail. Présentiel ou distanciel, disponibilité digitale ou contact humain, formulaire automatique ou conseil personnalisé … la notion de service évolue et les expatriés se trouvent aux premières loges pour vivre ces changements.

Vous qui êtes loin, comment vivez-vous ce changement ? Entre la digitalisation d’un grand nombre de services et le besoin de contact humain qui reste nécessaire, quel équilibre demandez-vous ?

Pour cela, à vous de nous dire quels sont vos besoins et vos attentes grâce à cette enquête.

Patrimoine : comment faire un investissement rentable aux États-Unis ?

[Article partenaire] L’achat-revente de terrains est une niche aux grandes promesses si vous êtes bien accompagné. Thibaut Guéant est là pour ça: expert immobilier aux États-Unis depuis plus de dix ans et co-fondateur – directeur des relations investisseurs de LandQuire, société immobilière d’acquisition vente et achat de terrains aux États-Unis.

Son équipe et lui-même vous proposent de vous accompagner de A à Z pour que votre investissement immobilier se passe dans les meilleures conditions possibles.

LandQuire est une société basée sur l’achat-revente de terrains à haut rendement aux États-Unis, un business gagnant-gagnant mis en place pour des investisseurs qui souhaitent sécuriser un patrimoine tout en ayant de fortes rentabilités.

Entouré d’une équipe expérimentée, l’objectif est de démarcher les propriétaires de terrains pour trouver des produits bien en dessous de la valeur du marché (entre 30 et 40% de la valeur du marché) pour réaliser des marges intéressantes pour le bénéfice des investisseurs.

Pour exemple, 60% de bénéfices ont été réalisés sur l’achat-revente de terrains dans l’Oregon vendus en juillet dernier. De très belles opérations similaires sont en cours et promettent, elles aussi, des rendements attractifs.

Les investisseurs sont sélectionnés pour que la vision soit partagée et que le projet aboutisse avec une rentabilité réalisée dans les meilleures conditions. Une protection des investisseurs est également contractualisée avec un certificat de part transmis sur chaque projet.

Présentation de LandQuire

Basée principalement à Miami, Landquire est composée d’une équipe de 40 collaborateurs. LanQuire met à la disposition de ses investisseurs ses compétences pour vous faire prospérer. LandQuire évolue dans une niche qui a fait ses preuves depuis de nombreuses années et où la concurrence est beaucoup moins importante que les autres industries de l’immobilier telles que les maisons et les « multi-families ».

L’équipe de LandQuire achète des terrains partout aux Etats-Unis, largement décotés, entre 30% à 40% de la valeur marché, grâce à la mise en place de procédés affûtés basés sur les données. En s’appuyant sur ce business model lucratif et innovant, LandQuire a déjà finalisé de belles acquisitions offrant en moyenne des retours sur investissement aux alentours de 20% à ses clients.

LandQuire prévoit que toutes les parcelles de terrain se vendent sous une période de 2 ans de façon conservatrice. Les projections de revente des parcelles sont également très conservatrices voire pessimistes afin de laisser de bonnes surprises aux investisseurs.

Comment ça se passe ?

Après avoir défini le ou les terrains idéaux suite à une analyse de plus de 190 critères, fixé le budget marketing et d’acquisition, identifié toutes les lois étatiques et locales qui peuvent s’appliquer aux transactions de parcelles de terrain et ciblé l’intention du propriétaire (achat comptant uniquement), les prochaines étapes seront réservées à l’acquisition de ces terrains, puis des stratégies marketing efficace pour revendre avec des marges importantes.

Côté investisseur ?

La rémunération des investisseurs est un pourcentage à deux chiffres, et est bien plus lucrative qu’un achat immobilier locatif dans les villes les plus rentables des États-Unis ! L’investisseur est un associé, prenant part au projet à hauteur du montant de son investissement.

Votre projet LandQuire, en quelques points clés :

– Rendements élevés à deux chiffres
– L’investisseur récupère les gains à chaque fois qu’un terrain se vend
– Des investissements sécurisés à travers des parts dans chaque projet
– Aucun terrain avec des dettes
– Courtes périodes de détention du capital investi – remboursement du capital en moins de deux ans. Une fois le projet revendu, l’investisseur aura la possibilité de recycler son investissement sur un deuxième projet et ainsi de suite (si l’investisseur le décide).
– Technologie révolutionnaire avec une plateforme d’analyse basée sur l’intelligence artificielle unique au monde
– Des experts à toutes les étapes du processus
– Un plan de déploiement national sur plus de 30 États
– Risque sur l’investissement très minime et profit bien plus important qu’un achat traditionnel de bien immobilier

Votre succès est notre succès. LandQuire n’est pas payé tant que nos investisseurs ne le sont pas.

A LandQuire vous n’êtes pas un numéro de dossier, nous entretenons une relation privilégiée avec chaque investisseur et nous sommes à votre écoute.

Plusieurs marchés sont actuellement ouverts proposant des performances optimales. Pour voir les différentes offres et aller plus loin dans votre recherche, vous bénéficiez d’une consultation offerte ici.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de LandQuire.

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Après la réussite de sa maternelle 100% en ligne, Bilingual Bebe ouvre des programmes en français pour CP et CE1

French Morning vous racontait en décembre dernier le parcours d’Anissa Bouderraoui. Installée à New York depuis 12 ans, la Française a lancé en octobre 2020 Bilingual Bebe, un programme en français 100% en ligne dédie aux enfants de trois à six ans. « J’ai fait le même constat que beaucoup d’autres parents au moment de trouver une école maternelle en français pour son enfant à New York, à savoir qu’il y a peu de choix dans le public et l’enseignement dans le privé est très cher », explique la fondatrice.

Un peu plus de dix mois plus tard, Bilingual Bebe est passé de dix élèves principalement sur New York à une cinquantaine d’enfants de familles répartis entre la côte Est, Chicago, la Californie, Hawaii, le Royaume-Uni ou encore le Danemark. « L’enseignement en ligne s’est beaucoup développé pendant la pandémie et le travail à la maison s’est installé petit à petit comme une habitude dans les familles, même pour les tout petits. On a pu voir ce qui a été mal fait, ce qui ne fonctionne pas, et ce qui pourrait être amélioré », estime la fondatrice de Bilingual Bebe.

Cette « afterschool » à distance fonctionne comme une vraie maternelle par les services qu’elle propose : des rencontres de 45 minutes en ligne quotidiennes ou hebdomadaires suivant le programme de l’éducation nationale avec une institutrice française diplômée. “Ce sont des classes de cinq élèves avec une interaction et une participation constante de leur part. Au-delà de la classe, nos professeurs sont disponibles à tout moment via notre plateforme pour communiquer ou apporter du soutien aux élèves”, détaille Anissa Bouderraoui. “Les parents peuvent choisir le nombre de jours et l’heure à laquelle ils veulent que leur enfant assiste aux sessions. C’est un programme qui vient en complément d’une éducation anglophone ».

Le succès de la maternelle de Bilingual Bebe a poussé la Française à ouvrir deux programmes pour les CP et CE1 à la rentrée. « L’objectif est de leur donner accès à la langue à l’oral et à l’écrit, mais aussi de les immerger dans la culture française avec les thèmes que l’on développe, comme on l’a fait récemment avec les Jeux Olympiques, les vacances d’été en France, ou encore le Tour de France ».

Les cours de CP et CE1 sont proposés aux mêmes tarifs que ceux de maternelles avec un modèle d’abonnement mensuel, résiliable à tout moment et à la carte. Comptez par exemple 149$ par mois pour 45 minutes de cours par semaine avec des videos d’activités guidées à faire à la maison, ou 745$ par mois pour le cursus à temps complet, cinq jours par semaine, qui comprend en plus l’accès à d’autres activités comme des cours de musique et de yoga. “Les enfants peuvent rejoindre une classe à tout moment dans l’année. On les mettra dans une classe adaptée avec l’organisation de sessions de rattrapage”.

Anissa Bouderraoui travaille désormais avec une dizaine de professeurs, pour répondre à une demande grandissante des familles sur plusieurs fuseaux horaires. « Je pense que l’argument économique est important. Il y aussi et surtout un critère géographique, car toutes les familles n’ont pas une école bilingue à disposition près de chez eux. Nous leur apportons de la flexibilité sans pour autant remplacer l’éducation en personne ».

MLS : la nouvelle stratégie du Los Angeles Galaxy passe par la Ligue 2

C’est sans doute le club de foot le plus connu des États-Unis. Celui qui a accueilli des stars internationales comme David Beckham (2007 à 2012), Steven Gerrard (2015-2016) ou encore Zlatan Ibrahimovic (2018-2019). Cinq fois champion de MLS depuis sa création en 1995, le LA Galaxy a récemment connu un passage à vide avec seulement deux apparitions en playoffs entre 2016 et 2020. Greg Vanney, l’ex-entraîneur de Toronto, a été embauché en janvier pour redresser la barre, accompagné par plusieurs joueurs français.

Le premier d’entre eux, Samuel Grandsir, est arrivé de Monaco en mars. Les trois autres ont tous débarqués en provenance de Ligue 2. Kevin Cabral, jeune attaquant polyvalent de Valenciennes, 22 ans, a signé dans la Cité des anges pour cinq ans début avril, suivi 20 jours plus tard par Sega Coulibaly, l’imposant défenseur central de 25 ans passé par Nancy. Rayan Revoloson, milieu défensif malgache de 24 ans, a signé à son tour au Galaxy pour trois ans en mai en provenance de Troyes.

“C’est une toute nouvelle ouverture de marché. La MLS cherche de plus en plus des joueurs de moins de 25 et surtout moins de 23 ans”, explique Jérôme Meary. À la tête de l’agence Elite Athletes, l’agent français s’occupe d’attirer les meilleurs footballeurs européens dans le championnat américain. “Pour Kévin Cabral, il a fallu se battre contre des équipes de Ligue 1, d’Allemagne, et même de Ligue des Champions qui le voulaient. Mon discours? Je lui ai prouvé que le projet était très intéressant. Il a rejoint un club de renommée mondiale dans un championnat de qualité, avec des infrastructures extraordinaires et qui attire maintenant l’oeil des recruteurs européens”.

Habituée à acheter des stars européennes sur le déclin, la MLS a changé radicalement de modèle ces dernières années. Elle fait désormais tout pour attirer des jeunes, soit en les formant aux États-Unis soit en les achetant à l’étranger, en espérant faire une plus-value à la revente (technique appelée “trading” dans le monde du football). Et ça marche. Elle n’a jamais autant exporté en Europe, à des prix aussi élevés et à des équipes aussi prestigieuses. Parmi les exemples, le latéral gauche canadien Alphonso Davies (ex Vancouver) a rejoint le Bayern Munich en janvier 2019 pour 13,5 millions de dollars, l’arrière droit américain Bryan Reynolds (ex Dallas) a signé à l’AS Rome en février pour plus de huit millions, et le milieu de terrain américain Gianluca Busio (ex Kansas City) est arrivé à Venise, promu en Serie A, pour plus de 10 millions bonus compris en août. “J’ai reçu plus de dix offres de transfert pour des joueurs dont je m’occupe aux Etats-Unis cette année, confirme Meary. La MLS est devenue un tremplin pour beaucoup d’entre eux”.

Le LA Galaxy n’est pas le seul club de MLS a avoir des vues sur des joueurs de Ligue 2. Austin a récupéré l’attaquant sénégalais de Grenoble Moussa Djitté en juin contre 1,5 millions (21 ans). Libre de tout contrat, le défenseur de Toulouse Steven Moreira (27 ans) s’est engagé avec Columbus en août. “La Ligue 2 est un des plus beaux championnats du monde pour recruter des talents. Le niveau est très élevé et les prix restent plus abordables par rapport à certaines autres ligues de première division”, ajoute Meary, qui passe une grande partie de son temps à aller voir des matches à travers la France en compagnie des recruteurs américains. “On est en pourparler pour d’autres signatures prochainement. Ce n’est que le début, la MLS est en train de devenir un acteur important du marché mondial des transferts”. Alors que l’ensemble des grands championnats européens ont réduit leurs dépenses cet été en raison du Covid, la MLS a investi plus d’argent qu’à son habitude sur la même période, indique le site The Athletic.