Spécialisé dans les objets du quotidien à la fois design et connectés, le groupe français BOW, qui a notamment ouvert une filiale aux États-Unis en 2016, vient tout juste de faire l’acquisition de l’enseigne tricolore Musart, une boutique en ligne de produits dérivés d’oeuvres d’art de renom, créée il y a sept ans à Miami.
« Une page se tourne et un nouveau chapitre s’ouvre », confie fièrement l’entrepreneur français Vincent Grégoire, le fondateur de Musart, qui s’est donné pour mission de mettre l’art à la portée de tous. Proposant d’acheter un nain de jardin d’Ottmar Hörl, une réplique miniature de la Vénus de Milo, ou encore des reproductions officielles de Dalí, Mondrian et Warhol, le tout à un tarif raisonnable, ce féru d’art a développé sa marque grâce à l’ouverture de magasins physiques à Miami avant de se consacrer uniquement à la vente en ligne.
Aujourd’hui, souhaitant donner une nouvelle impulsion à sa société, le trentenaire a cédé la majorité de ses parts au groupe français BOW, dont le prix d’achat n’a pas été précisé. « Quand tu es seul, il est bien souvent difficile de passer à la vitesse supérieure, indique Vincent Grégoire. J’ai eu l’opportunité de faire grandir mon projet, qui restait une petite entreprise avec du potentiel, alors je l’ai saisie sans hésiter car je sais qu’il est entre de bonnes mains ».
Rendre l’art moins élitiste
« Nous souhaitons développer l’activité commerciale de Musart et accroître sa notoriété en dépassant les frontières américaines », s’enthousiasme Boris Brault, le fondateur du groupe BOW. Collectionneur d’oeuvres d’art à ses heures perdues, ce Français de 42 ans, originaire de Guadeloupe, vend chaque année près de deux millions de produits dans près d’une centaine de pays à travers ses deux marques : MyKronoz, spécialisée dans les montres connectées à des prix défiant toute concurrence, et Lexon, la célèbre marque tricolore de design que le groupe a rachetée en 2018. « Dans notre stratégie de diversification, Musart vient se greffer naturellement car elle aussi permet de rendre des produits moins élitistes et plus abordables ».
En rejoignant le groupe BOW, Musart bénéficie désormais des plateformes existantes du groupe français, comme son propre centre de recherche et développement basé à Shenzhen en Chine, ses structures de production ainsi que son réseau de points de vente. « Avec une telle force de frappe, en plus de vendre des produits sous licence officielle achetés auprès des boutiques de musées, nous allons pouvoir créer nos propres collections d’objets en réalisant notamment des collaborations avec des artistes contemporains », souligne Vincent Grégoire.
Nous réfléchissons également à d’autres stratégies de développement car le marché de l’art est en pleine mutation avec les nouvelles technologies, ajoute Boris Brault. Nos enfants consommeront l’art d’une façon totalement différente, et comme je suis d’un naturel optimiste, je me dis qu’il faut faire en sorte que Musart soit prêt afin de participer à cette révolution numérique et satisfaire cette nouvelle génération de consommateurs».
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—————- Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Cet été, toute l’équipe de French Expat Le Podcast vous invite à découvrir sa ville d’expatriation.
Découvrez des cartes postales sonores avec Manon, Fanny, Charlotte, Caroline et Anne-Fleur et découvrez ou redécouvrez Houston, Mazatlán, Brooklyn, San Jose et Boston. Chaque membre de l’équipe du podcast vous fait découvrir sa ville et répond à la question : “quels conseils aurais-tu aimé que l’on te donne avant ton départ de France ?” (ou de Belgique pour Caroline, la Belge de l’équipe).
Cette semaine, on part à New York avecCharlotte Fiquemont, notre responsable relations invités.
Qui est Charlotte ?
Charlotte est originaire de région parisienne et vit avec son mari à New York. C’est lors de leur lune de miel à l’été 2016 dans les parcs de l’ouest américain qu’ils tombent amoureux des USA. À leur retour, l’envie de s’expatrier en Amérique du Nord est de plus en plus forte.
Lorsqu’un poste à NYC est proposé à son mari, ils sautent sur l’occasion de vivre l’expérience de l’expatriation. Les voici dans la grosse pomme depuis 2018, où Charlotte se charge des relations invités du podcast.
Quels sont pour elle les 3 conseils qu’elle aurait aimé recevoir avant de partir en expatriation ?
Une des choses qui aurait beaucoup aidé Charlotte avant son expatriation, c’est de savoir parler anglais un peu mieux. Elle nous confie qu’elle aurait aimé se renseigner davantage sur comment apprendre la langue et ce, avant d’arriver et pas directement sur place.
Et la seconde chose qu’elle aurait aimé connaître, c’est le système du Credit Score. Pour chaque personne avec un numéro de sécurité sociale (appelé SSN) aux États-Unis, le gouvernement américain lui donne une note en fonction de ses historiques de paiement (loyers, charges, abonnements) et du remboursement de ses dettes. Sans carte de crédit aux États-Unis depuis longtemps, il est difficile d’avoir un bon Credit Score voire d’en avoir un tout court. Les banques, les propriétaires d’appartements et autres institutions vont donc avoir du mal à vous faire confiance. Pour pallier ce problème, il vous demanderont sûrement davantage de preuves de votre solvabilité pour louer un appartement, acheter une voiture ou prendre un emprunt. Le conseil que Charlotte vous donne c’est donc d’avoir beaucoup d’argent de côté. Par exemple pour payer les 4 ou 5 mois de loyer d’avance qu’un propriétaire pourrait vous demander en l’absence de Credit score.
Quels sont les endroits authentiques, les choses à sentir, à visiter ou à goûter dans sa ville d’adoption : Brooklyn, NY ?
Comme Charlotte a envie de vous propulser chez elle ce mardi matin, voici le programme d’une journée typique à New York.
9h00 Commencer la journée au Nord de Manhattan, à Harlem pour assister à une messe gospel. De nombreuses églises proposent d’y assister dans le respect de leur pratiquants bien sûr, pas de photos sur place!
11h00 Baladez vous dans Harlem et arrêtez-vous dans un restaurant typique du Sud qui vous servira un brunch comme on les aime en Louisiane : du poulet frit sur des gaufres, le tout agrémenté de beurre et de sirop. La bonne nouvelle c’est que vous allez continuer à marcher pour éliminer!
14h00 c’est l’heure de descendre vers Central Park en prenant le métro. Descendez au moins jusqu’à la 80ème rue et entrez dans le parc pour explorer ses nombreux recoins. On en nomme quelques-uns : la statue d’Alice au Pays des Merveilles, le Bow Bridge et la fontaine Bethaslda. À Central Park, il faut s’asseoir sur un banc, observer les gens passer en écoutant le chant des oiseaux et en suivant l’eau du regard avant de poser ses yeux sur la vue que l’on commence à avoir des grattes-ciels de Midtown.
16h00 Descendez ensuite pas la 5ème avenue pour voir les boutiques de luxe, St Patrick’s Cathedral et arrêtez-vous au Rockefeller Center. Si c’est en hiver, profitez-en pour faire un tour de patinoire ou prendre en photo les décorations de Noël. Prenez ensuite le temps de monter jusqu’au Top of the Rock, le dernier étage de la tour pour avoir une vue magnifique sur Central Park et l’Empire State Building. Encore mieux si vous pouvez rester pour le coucher de soleil.
18h00 Prenez la 7ème avenue pour descendre vers Times Square, le passage obligé pour prendre le pouls de la ville. En pleine nuit, vous allez en avoir plein les mirettes.
Pour les fans de homard, Charlotte vous conseille de dîner chez Burger & Lobster. Le plat typique c’est donc de manger un “surf and turf” : un plat qui mélange fruit de mer (le homard) et viande (le. burger). Attention, il faut amener son appétit! De là, vous serez juste à côté de l’Empire State Building et de Bryant Park, l’endroit parfait pour terminer la journée.
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Signe que les restrictions sanitaires ont disparu à Los Angeles, les soirées Décadanse sont de retour. Après une première édition 2021 en juillet, elles reviennent en grande pompe au Grand Star Jazz Club à Chinatown le samedi 14 août dès 9pm (et jusqu’à 2 h du matin) pour célébrer leurs 10 années d’existence.
Le principe de ces soirées qui ont commencé en août 2011 au Highland Park American Legion Hall : se déhancher sur des classiques des yé-yé, du disco à la Française, mais aussi des artistes plus contemporains (du Lio au Daft Punk, en passant par du Françoise Hardy), mixés par DJ Pierrot. Pour pouvoir en profiter, il faudra être vacciné (deux doses requises) et en présenter la preuve.
Ces soirées trimestrielles, plébiscitées par les francophiles, ont été imaginées par le Californien Mark Wright, propriétaire de La Vidéothèque à Pasadena et “amoureux de la culture française”.
Le CDC (Centers for Disease Control and Prevention) américain a passé la France en niveau 4, le niveau le plus élevé d’alerte COVID-19.
La France, qui était jusque là en niveau 3, rejoint ainsi plus de 80 pays dans le monde, dont le Royaume-Unie, l’Espagne ou encore les Pays-Bas. Le CDC déconseille donc aux ressortissants américains de se rendre en France et, pour ceux qui le font, d’être totalement vaccinés avant de le faire. Mais l’organisme rappelle aussi que “en raison de la situation actuelle en France, même les personnes vaccinées peuvent risquer de contracter et de propager le virus”.
(Article mis à jour le 10 août avec de nouvelles adresses email) Mis en place la semaine dernière, et très attendu par les Français de l’étranger actuellement en vacances en France, le système permettant aux personnes vaccinées à l’étranger de disposer du pass sanitaire est très sollicité.
En une semaine quelque 25.000 demandes sont parvenues au ministère des Affaires étrangères et environ 12.000 QR codes ont été envoyés aux demandeurs, selon des chiffres obtenus par French Morning. “Le système fonctionne, mais il est très gourmand en temps”, confie une source diplomatique. Si le système français est entièrement numérisé et centralisé, ce n’est en effet pas le cas de nombreux autres pays, notamment aux Etats-Unis. Hors Union Européenne, il était donc impossible de mettre en place un processus automatisé comme cela a pu être fait entre les pays de l’Union. “On en est donc réduit à une solution artisanale, où il faut vérifier “à la main” chaque certificat fourni, poursuit la source diplomatique. Il faut donc compter 10 à 15 minutes par dossier traité”.
Sur les réseaux sociaux, les messages de ceux qui se félicitent d’avoir reçu leur QR code rivalisent avec d’autres qui se plaignent de ne rien voir venir plusieurs jours après leur demande. Une conséquence de l’engorgement des premiers jours: de nombreux français de l’étranger attendaient de pouvoir demander leur pass depuis plusieurs semaines. Une fois le système annoncé ils se sont précipités, créant une file d’attente. Pour répondre à cet afflux, le ministère des Affaires étrangères a mobilisé une centaine de personnes pour traiter les dossiers, dont plus d’une cinquantaine de vacataires recrutés spécialement. “La bonne nouvelle ce lundi c’est que le flot semble diminuer un peu, moins de demandes arrivent, ce qui devrait nous permettre de traiter rapidement les dossiers en attente” commente une autre source.
La procédure ouverte aux touristes
Dans la foulée, le secrétaire d’Etat aux Français de l’étranger, également en charge du tourisme, a annoncé ce lundi que la procédure, d’abord réservée seulement aux citoyens français, allait être élargie aux touristes des pays comme les Etats-Unis, qui peuvent depuis le mois de juin entrer en France s’ils sont vaccinés. Comme les Français de l’étranger, ils vont donc pouvoir obtenir leur QR code sur envoi par email de leur preuve de vaccination, ainsi que passeport, billet d’avion et formulaire à remplir disponible ici. Ces pièces jointes devront être envoyées par email avec l’objet PAYS DE RESIDENCE/ NOM Prenom / Date d’arrivée en France (par exemple USA/ DOE Jane/ 15/08/2021), à une des adresses email suivantes:
-Zone 2 (Etats-Unis côte est : Porto Rico, îles Vierges américaines, Bahamas, îles Turques et Caïques, îles Caïmans, Boston, Chicago, Washington, New York, La Nouvelle Orléans et Miami) : [email protected]
-Zone 3 (Etats-Unis côte ouest : Los Angeles, San Francisco, Houston et Atlanta) : [email protected]
Il n’y a rien comme un été à New York, à condition de savoir en profiter. Voici notre “bucket list” d’activités estivales à faire et refaire cette année.
Rando le long de l’Old Croton Aqueduct Trail
Pour une belle randonnée dans la ville sans être dans la ville, nous vous recommandons de suivre les vestiges de l’Old Croton Aqueduct (photo ci-dessus), un système de conduits qui accompagna la croissance au XIXe siècle de la population new-yorkaise en permettant l’acheminement de l’eau potable depuis le réservoir Croton, au nord. Aujourd’hui, il ne reste pas grand chose de cet aqueduc, mis hors service dans les années 50, si ce n’est des “ventilateurs” aux allures de cheminées qui servaient à “aérer” l’eau. Le “trail” est bien balisé. Commencez votre marche à l’accès situé au coin de Prescott Street et Yonkers Avenue (à Yonkers) et laissez vous guider par les signes “OCA” pour une promenade de plusieurs heures entre bois, manoirs, maisons luxueuses derrière le bamboo et autres petits trésors. Vous apercevrez peut-être même une biche ou deux ! L’avantage: vous ne serez jamais loin d’une “river town”, ces villages situés le long de l’Hudson, pour faire une pause buvette. On vous recommande le pub Maud’s Tavern à Hastings-on-Hudson pour le déjeuner. Le “trail” est relativement plat. Il peut se faire en vélo. Vous pourrez facilement reprendre le train vers le sud pour rentrer au bercail si vos jambes sont trop lourdes.Infos et plans ici
Ramer sur la Bronx River
L’Hudson River et l’East River, tout le monde connaît. Attendez de voir la réaction de vos potes quand vous leur direz que vous avez fait la Bronx River ! Tout au long de l’été, ce cours d’eau qui traverse le Bronx et le Westchester accueille plusieurs activités aquatiques gratuites entre amis ou en famille. Le “Lake Paddle” est le plan le plus populaire. Ce tour guidé en canoë emmène les participants (tous les âges) dans les tronçons boisés les plus calmes du fleuve, au niveau du Jardin Botanique et du Bronx Zoo. Les réservations ouvrent deux semaines avant la date de l’activité. N’attendez pas la dernière minute car vous vous ferez doubler. Infos
Little Island, le nouveau parc sur l’eau
On ne vous en voudra pas de n’avoir toujours pas visité ce parc sur l’eau tant il est difficile de trouver un créneau de libre dans les options de réservation en ligne. Ce n’est pas une raison pour vous décourager: si vous vous y rendez entre 6am et midi, l’accès est libre. Dressée sur 132 colonnes de bétons au dessus de l’Hudson, Little Island accueille du 11 août au 5 septembre une série de performances (concerts, lectures, danse, stand up…) dans son amphithéâtre extérieur. Infos
Faire le “Sling Shot” de Coney Island
Cet été, on s’envoie en l’air… à Luna Park. Avouez que voir la boule du “Sling Shot” tirée à 140 km/h à 45 mètres au-dessus du parc d’attractions de Coney Island, ça ne vous fait pas un petit quelque chose ? Ça ne peut pas être pire que l’année que l’on a vécue ! Infos
Jet Ski autour de Manhattan
Pour apprécier New York, on peut le faire depuis la terre, dans les airs, mais aussi sur l’eau. Plusieurs compagnies de jet ski proposent des sorties autour de Manhattan pour découvrir la ville sous un autre jour. New York Harbor Jet Ski propose notamment des tours quotidiens d’une heure en solo ou en tandem (169 et 219 dollars respectivement en semaine, 199 et 249 dollars le week-end). Pour cette activité, la “plus populaire” de son offre selon la promo, vous partirez de Hoboken (New Jersey) pour une boucle qui vous emmènera jusqu’au Manhattan Bridge. D’autres options (boucle jusqu’au pont George Washington, coucher de soleil…) sont proposées aussi. Infos
Au pied des Rocheuses, à quelque 1609 mètres d’altitude (un mile), Denver, justement surnommée Mile High City, est la ville la plus peuplée et la capitale du Colorado. French Morning a réalisé ce petit guide illustré pour vous aider à la visiter le temps d’un long week-end.
Jour 1 : parcourir les quartiers centraux de la ville à pied ou à vélo
Commencez par Union Station, la gare, où vous pourrez arriver directement depuis l’aéroport. Situé au cœur de la partie basse du centre-ville historique (LoDo, pour Lower Downtown), le bâtiment de style Beaux-Arts a été inauguré en 1914. Complètement rénové cent ans plus tard, il abrite désormais un hôtel, ainsi que plusieurs boutiques, bars et restaurants. 16th Street Mall, grande rue piétonne et commerçante, n’est qu’à quelques pas.
Union Station, la gare de Denver (Jay Yuan/Shutterstock)
Les Highlands, quartiers voisins du centre-ville, sont nichés sur une colline de l’autre côté de la rivière South Platte et de l’autoroute 25. Autrefois établis comme municipalité indépendante, ils ont été annexés à Denver en 1896. Mélange d’architecture victorienne et moderne, ils offrent une grande diversité de bars et restaurants, dont certains surplombent la ville – la terrasse du food courtAvanti Food & Beverage en est un bel exemple. A quelques pâtés de maisons, Little Man Ice Cream vous régalera en crème glacée pour le dessert. Une large partie du Denver Beer Trail, randonnée urbaine dédiée aux brasseries artisanales, traverse les Highlands.
Avanti Food & Beverage (Avanti)
Au nord-est du centre ville, RiNo (River North), est plus récent. Son emblème, le rhinocéros, signale les multiples points d’intérêts : cafés, brasseries, distilleries, établissements vinicoles, peintures murales… Les amateurs d’art urbain apprécieront pour celles-ci une visite guidée. Les grandes terrasses d’Improper City (où différents food trucks font étape chaque soir) et de Number 38 (équipée d’une scène et de deux terrains de beach volley) sont idéales pour déguster différentes bières locales. La halle du marché central (Denver Central Market) regroupe une dizaine de vendeurs, parmi lesquels les délicieuses boulangerie Izzio et pizzeria Vero.
Denver Central Market (James Florio)
Jour 2 : découvrir et célébrer la diversité culturelle
Five Points, qui tire son nom de l’intersection de cinq rues (et qui comprend RiNo en son sein), est un autre quartier ancien. Egalement connu sous le nom d’« Harlem de l’Ouest », il raconte l’histoire afro-américaine de Denver. Billie Holiday, Duke Ellington et Miles Davis ont notamment joué dans ses clubs de jazz. Welton Street Cafe y est un arrêt soul food incontournable ; The Beer Spa une destination bien-être unique ; et Coors Field une étape classique pour les férus de baseball.
Coors Field, le stade de baseball de Denver (Phillip Rubino/Shutterstock)
Plus au sud, La route de Santa Fe (« Santa Fe Drive »), aussi appelée quartier des arts, compte plusieurs dizaines de galeries et studios – très fréquentés le premier vendredi du mois à l’occasion des promenades artistiques. Son héritage latino (le Mexique a été contraint de céder – entre autres – le territoire du Colorado aux Etats-Unis en 1848) est célébré au musée des Amériques. A quelques blocs, South Broadway (SoBo) traverse le quartier de Baker. L’artère est jonchée de bars, restaurants, friperies, boutiques vintage et magasins d’antiquité. Les burritos étouffés (recouverts d’une sauce au piment vert) d’El Taco de Mexico y sont particulièrement reconnus.
« Lineas de Sangre », peinture murale réalisée par l’artiste Karma Leigh à l’extérieur du musée des Amériques (Karma Leigh)
De nombreux évènements célèbrent tout au long de l’année d’autres groupes, ethnies et populations qui font aussi partie du patrimoine de Denver : les peuples autochtones lors d’un grand pow-wow au printemps, suivis des personnes LGBTQIA+ lors de la marche des fiertés l’été venu, et des communautés asiatiques et insulaires du Pacifique au moment de la fête des bateaux-dragons à l’automne.
Marche des fiertés à Denver (Philipp Salveter/Shutterstock)
Jour 3 : se mettre au vert
Si vous n’avez pas le temps ou l’envie d’aller jusqu’au Parc National des Montagnes Rocheuses (à environ cent kilomètres de la ville) ou au Jardin des Dieux (Garden of the Gods, à peu près à la même distance), la route scénique de la Réserve faunique nationale de l’Arsenal des montagnes Rocheuses (Rocky Mountain Arsenal National Wildlife Refuge, à moins de quinze kilomètres de Denver) est une bonne alternative. Plusieurs sentiers de randonnée parcourent également les bois et prairies. Vous pourrez y observer des bisons, des cerfs, des coyotes, des chiens de prairie et de nombreux oiseaux.
Troupeau de bisons dans la Réserve faunique nationale de l’Arsenal des montagnes Rocheuses (Alan Lipkin/Shutterstock)
En ville, les jardins botaniques (une cinquantaine, répartis sur plus de neuf hectares), se visitent toute l’année. Ils regorgent de plantes régionales, mais font aussi la part belle à la flore internationale – par exemple celle du Japon et de l’Afrique du Sud. La ville abrite en plus quarante parcs, dans lesquels balades et pique-niques sont des activités locales prisées. Le zoo et le musée d’histoire naturelle se situent tous deux dans City Park, le plus grand. Chaque été depuis 35 ans, la musique jazz y retentit et fait danser la foule dominicale rassemblée pour l’occasion. Pour tout autre concert, l’amphithéâtre de Red Rocks, dans la commune voisine de Morrison, offre une acoustique superbe, en plus d’une vue sur Denver.
Jardins botaniques de Denver (Kit Leong/Shutterstock)
En 2012, le Colorado devient le premier Etat américain (avec celui de Washington) à légaliser la consommation récréative de cannabis. Profitez de votre séjour pour visiter un ou plusieurs dispensaires – Denver en compte plus de 300 –, ou pour aller fumer au Coffee Joint. L’Eglise internationale du cannabis est également un établissement unique, qu’il est possible de visiter sans en être soi-même membre (chaque vendredi, lors d’un rituel fermé au public, les élévationnistes célèbrent le sacrement du cannabis pour approfondir la découverte de soi). Autre activité possible pour les personnes majeures : une leçon de peinture accompagnée d’un joint ou un cours de cuisine pour apprendre à confectionner des mets à base de cannabis.
Les murs et plafonds de l’Eglise internationale du cannabis, peints par l’artiste espagnol Okuda San Miguel (Eglise internationale du cannabis)
Après sa victoire en demi-finales face à l’accrocheuse Slovénie de Luka Doncic le 5 août, l’Équipe de France masculine de basket-ball a rendez-vous avec les États-Unis ce soir à 10:30pm (ET) en finale des Jeux Olympiques de Tokyo. Voici où regarder le match des Bleus à New York.
O’Cabanon
Habitué à vibrer pour les matches de l’Équipe de France de football, le O’Cabanon sera derrière Nicolas Batum et consort ce soir. Le bar/restaurant français de Chelsea diffusera le match dans son espace bar, et sur ses autres TV en fonction de la fréquentation. Profitez-en pour dîner sur place avant la rencontre. Carte de burger (25$), steak tartare (36$) ou poulet mariné (28$). 245 W 29th St, (646) 669 7879.
Cafe du Soleil
Du côté du Cafe du Soleil, bistro à la française de l’Upper West Side, le match sera diffusé sur deux grandes TV à l’intérieur. À suivre accoudé au bar avec un verre de vin (10 à 16$), ou à table avec des moules frites (17$), coq au vin (19$) ou osso buco (21$). 2723 Broadway, (212) 316 5000.
The Whiskey
Vous préférez une ambiance “sports bar” américain? Alors direction The Whiskey à Williamsburg (524 Grand St), un établissement où les bières pression sont abordables (6-8$) et l’ambiance est toujours au rendez-vous. Carte de snacks : chicken wings (12$), mozzarella sticks (10$), nachos (12$). 524 Grand St #3503, (347) 725 4386.
On a longé l’Hudson du Nord au Sud de Manhattan puis remonté l’East River de Brooklyn à Queens pour tester les meilleures adresses. De rien.
The Baylander
Un bateau sur l’Hudson, de bonnes bières… Oubliez le “Frying Pan”, bienvenue au Baylander. Pour y accéder, il faut pousser un peu, jusqu’à la 125eme rue, où ce navire militaire qui a servi pendant la guerre du Vietnam est amarré. Décoré de guirlandes lumineuses et de lumières rouges et vertes, le Baylander offre le décor idéal pour une mousse de fin de journée. Le personnel est sympa et s’arrangera pour vous trouver une place autour des tables pour deux ou plus, éparpillées sur les trois niveaux du bateau. Le menu de boissons et de nourriture est sans surprise. Comptez 17 dollars pour le Baylander Burger et ses frites, 24 dollars pour son lobster roll, 11 dollars pour un “guac” à partager… Seul bémol: il faut parfois prendre son mal en patience pour commander au bar. La nourriture met aussi du temps à sortir de cuisine. 125th St & Hudson.
Pier i Cafe
A Pier i Cafe, on est dans l’eau (ou presque). Cette terrasse située au niveau de la 70e rue dans l’Upper West Side est le spot parfait pour faire une pause lors d’une balade en vélo le long du fleuve Hudson. On aime la vue sur le New Jersey (encore plus au coucher du soleil), le grand nombre de tables mises à disposition des clients et son menu relativement bon marché, qui offre une belle sélection de plats à partager, de sandwiches et d’assiettes à base de poisson (oui aux fish and chips !) et de cocktails. N’y allez pas pour le confort. Ici, la nourriture est servie dans des boîtes. Premier arrivé, premier servi. 500 W 70th St.
City Vineyard
On continue à descendre l’Hudson jusqu’à City Vineyard qui vous attend sagement au fil de l’eau. On aime particulièrement ce restaurant-bar à vins de City Winery, situé sur Pier 26, qui dispose d’un restaurant fermé et d’une terrasse où l’on vient faire le point sur la vie en regardant le soleil se coucher. Si vous arrivez tôt, allez à l’étage pour profiter du rooftop et apprécier les plats à partager et la sélection de vins qui fait la réputation de City Winery. 233 West St, New York. 646-677-8350.
Liberty Bistro au District
On ne présente plus la North Cove Marina, ce petit port de plaisance situé quelques blocs plus bas à Battery Park City, là où les yachts rutilants font face à la skyline. La grande terrasse ensoleillée de la North Cove accueille plusieurs établissements dont le District, qui regroupe marché de produits français et restaurants, dont le Liberty Bistro qui occupe la grande terrasse. Vous pourrez même y dîner en musique les jeudi, vendredi et samedi. Les réservations sont plus que conseillées. 225 Liberty St, (212) 981-8588.
Au même endroit, PJ Clarke’s, une institution américaine dont le premier établissement a ouvert en 1884 à Midtown, dispose d’une grande terrasse de 100 places sous les arbres. La spécialité du lieu est le hamburger, dont la recette reste inchangée depuis un siècle. La marche digestive peut ensuite s’effectuer le long de l’Hudson jusqu’à Battery Park. 250 Vesey St, +1 212-285-1500.
Fornino
On traverse ensuite le Brooklyn Bridge pour le Pier 6 et Fornino, un établissement incontournable situé dan le Brooklyn Bridge Park où se reposer en admirant le coucher de soleil sur la Statue de la Liberté et le Lower Manhattan. Ce restaurant italien possède un espace intérieur et une terrasse, mais il vous faudra monter sur son rooftop pour profiter de la vue. Côté carte, vous trouverez des pizzas plutôt bon marché (entre 12 et 18 dollars), des sandwiches (13-15 dollars) et des salades. Les plus sportifs commenceront par une partie de beach-volley sur l’un des trois terrains environnants. Pier 6 Brooklyn Bridge Park Brooklyn. 718-422-1107.
Anable Basin Sailing Bar & Grill
On termine notre tournée au bord de l’eau à l’Anable Basin Sailing Bar & Grill de Long Island city. L’accès à ce bar/restaurant -qui n’a pas encore cédé à la gentrification- vaut déjà le détour. Il faut emprunter à pied une route en mauvais état qui termine en cul-de-sac, entre deux usines. Au bout du chemin se dévoile un bar façon beergarden posé sur l’East River, avec des vues imprenables sur Roosevelt Island, le siège des Nations Unies et les tours de Midtown. Un endroit idéal pour déconnecter et profiter du coucher du soleil après une longue journée de travail. Bières pression abordables (7$) à accompagner avec une Kielbasa (saucisse polonaise, 15$) ou un burger (13$). 4-40 44th Dr, (718) 433 9269.
Tout a commencé lors d’un voyage en famille aux États-Unis en 2014. Antoine Latran, alors âgé de 17 ans, se retrouve au milieu des supporters des Seattle Sounders (MLS) un jour de match, lors d’une escale dans la capitale de Washington. “Tout le monde était habillé en vert à travers la ville, j’ai été impressionné par l’engouement autour de l’équipe”, explique-t-il.
À son retour à Paris, le Francilien s’intéresse au championnat américain, à une époque où les stars européennes comme l’international français Thierry Henry, le Brésilien Kaka et l’Italien Andrea Pirlo affluent en MLS. “L’année 2015 a également été marquée par l’arrivée du New York City FC et du Orlando SC dans la ligue”. Jeune étudiant, Antoine Latran commence à écrire sur son temps libre pour des petits médias sportifs, avant de rejoindre en stage Lucarne Opposée en 2017, un site internet de référence sur le football outre-atlantique. “Le soccer est un sport de niche aux États-Unis. Je suis très intéressé par la complexité des règles de la MLS, qui est un championnat purement américain, très capitalistique, mais qui doit de plus en plus s’adapter à ce qui se fait en Europe pour exister”.
Après avoir créé un podcast dédié au soccer chez Lucarne Opposée, c’est tout naturellement qu’Antoine Latran lance son propre site en 2019, intitulé Culture Soccer.“Twitter m’a permis de réaliser qu’il y avait pas mal de gens qui écrivaient déjà sur la MLS et le soccer en général. Nous avons lancé le site à trois avec deux Canadiens, Hady Raphaël et Antony de Varennes”.
Culture Soccer se veut un site d’informations très larges qui traite à la fois du soccer canadien et américain, des ligues masculines et féminines, du sport à l’université et des sélections nationales. Loin de se cantonner aux purs résultats sportifs, le site d’Antoine Latran couvre également les aspects culturels, économiques et politiques du soccer, des intérêts qui font le lien avec la formation universitaire du Français de 23 ans. “J’ai effectué des études européennes et en langues moderne, et là je prépare un master en politique européenne à Bruges (…) J’ai déjà écrit sur la culture du supportérisme à New York, où le rapport de Donald Trump avec le soccer par exemple”.
Au delà des articles écrits sur le site, Culture Soccer a lancé deux podcasts, Culture Soccer à l’érable sur le foot canadien, et Culture Soccer le podcast qui est plus généraliste. Le média dispose d’une équipe de 10 journalistes bénévoles, et assure son fonctionnement par l’organisation de ventes de maillots et d’accessoires. “Un bon article est lu par 1000 personnes, et jusqu’à 10 000 s’il fait un carton”, explique Antoine Latran. “On essaie de s’inscrire dans la durée, avec l’objectif de rester un média de référence sur le soccer. Personnellement, mon rêve est de revenir aux États-Unis pour couvrir la Coupe du monde en 2026 (ndlr: organisée entre le Mexique, les US et le Canada)”.
Après sept ans à suivre et couvrir le soccer aux pays de l’Oncle Sam, Antoine Latran estime que la MLS a beaucoup gagné en intérêt en Europe. “Notre lectorat vient à 60% de France. Il y a sept ans, quand un joueur américain partait jouer en Europe, c’était la nouvelle de l’année. Aujourd’hui ils sont nombreux à réussir au meilleur niveau grâce notamment à l’implémentation de nouvelles règles pour favoriser la formation des joueurs locaux (Homegrown Player Rule)“. Antoine Latran explique que le championnat américain a fait le choix d’une croissance organique, à long terme, même si les audiences TV ne sont pas encore au rendez-vous. “La dernière finale de MLS a intéressé 2 ou 3 millions de téléspectateurs. C’est très peu. Je pense qu’on verra à l’avenir un rapprochement entre les championnats américains et mexicains (Liga MX) pour créer une superpuissance du foot en Amérique du Nord”.
Souhaitant réinventer le concept des cartes à collectionner qui s’échangeaient autrefois avec ferveur dans les cours de récréation, l’entrepreneur français Arnaud Saint-Paul, installé à Santa Monica, s’apprête à lancer CAPES, un jeu de cartes éducatif ayant la particularité d’être 100% dématérialisé.
Entièrement digitales, les cartes à collectionner de ce nouveau jeu 2.0 se présentent sous la forme de NFT – comprenez « jetons non fongibles » -, des objets numériques supposés infalsifiables qui offrent un certificat d’authenticité grâce à la technologie de la blockchain, une base de données utilisée notamment pour les cryptomonnaies comme le Bitcoin. « Cela représente en quelque sorte l’avenir puisque notre société se virtualise de plus en plus rapidement et que l’économie digitale prend de l’ampleur depuis quelques années », indique le quinquagénaire qui est à la tête de Give Nation, une plateforme en ligne présentée comme « un laboratoire de capitalisme conscient » ayant pour mission d’inculquer une culture financière altruiste dès le plus jeune âge.
Les adeptes du genre désirant se lancer dans l’aventure CAPES devront au préalable se procurer un pack de cinquante cartes virtuelles, possédant toutes des propriétés uniques, et auront ensuite l’occasion de les échanger, les vendre, ou encore les utiliser afin de résoudre des challenges en ligne. En coopérant, les joueurs du monde entier pourront ainsi relever des défis mensuels imaginés par Arnaud Saint-Paul autour de thématiques comme la pauvreté, la pollution ou encore la biodiversité. « Tous nos challenges relèvent des Objectifs de développement durable des Nations Unies, précise-t-il. Cela permet aux joueurs de penser de manière critique aux problèmes du monde réel, tout en apprenant à s’adapter et à les résoudre à travers le jeu ».
Une fois les challenges virtuels résolus, les joueurs seront alors récompensés par l’obtention de nouvelles cartes NFT, et pour aller encore plus loin dans sa démarche philanthropique, Arnaud Saint-Paul s’engage également à reverser une partie des fonds récoltés lors de ces défis à des associations humanitaires qui agissent sur le terrain. « En s’unissant au-delà des frontières, les joueurs auront ainsi un réel impact sur le monde réel », se réjouit-il.
Actuellement, seules quelques cartes rares ont été émises, créées par des artistes de renom à l’image du peintre français Cyril Kongo. Leur vente permettra le développement et la production du jeu qui devrait voir le jour d’ici la fin de l’année. CAPES proposera un environnement de type bande dessinée, dans lequel les joueurs pourront interagir avec des super-héros qui défendent certaines valeurs morales et sociétales. « Nous voulons avant tout créer un outil ludique qui permettra aux joueurs d’apprendre et d’agir de manière altruiste », souligne Arnaud Saint-Paul.