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French Expat le Podcast : Carte postale sonore de Mazatlán, Mexique avec Fanny

Cet été, toute l’équipe de French Expat Le Podcast vous invite à découvrir sa ville d’expatriation.

Découvrez des cartes postales sonores avec Manon, Fanny, Charlotte, Caroline et Anne-Fleur et découvrez ou redécouvrez Houston, Mazatlán, Brooklyn, San Jose et Boston. Chaque membre de l’équipe du podcast vous fait découvrir sa ville et répond à la question : “quels conseils aurais-tu aimé que l’on te donne avant ton départ de France ?” (ou de Belgique pour Caroline, la Belge de l’équipe).

Cette semaine, on retrouve Fanny Cohen, la big boss du blog de French Expat qui manie les mots comme personne !

Qui est Fanny ?

Pendant 4 ans de relation longue distance (2014-2018), Fanny a vécu en Louisiane, à New York et à Barcelone, où elle travaillait dans le Marketing et la Communication. Elle s’installe finalement dans le Kentucky avec son mari en 2019.

Mais après 1 an et demi à Louisville, l’appel du voyage les rattrape et ils décident de convertir un van en campeur. Ils partent en 2020 au travers des US et du Canada pour explorer l’Amérique du Nord et ses paysages immenses au cours d’un voyage qui deviendra l’une des plus belles expériences de leur vie.

Elle vit aujourd’hui à Mazatlán au Mexique et vous pouvez découvrir son histoire dans l’épisode 25 de la saison1.

  1. Quels sont pour elle les 3 conseils qu’elle aurait aimé recevoir avant de partir en expatriation ?

Le premier conseil important pour Fanny, c’est d’accepter de s’entourer de Français. Et oui, elle pensait qu’éviter ses compatriotes et se forcer à ne se faire que des amis locaux était la solution pour une intégration sociale plus authentique. Pourtant elle s’est vite rendue compte que tout n’était pas noir ou blanc et qu’un mélange d’amis locaux et français aussi avoir ses avantages. Maintenant, avoir des amis français dans son pays d’accueil est devenu indispensable afin de pouvoir discuter de ses expériences positives ou négatives dans sa langue maternelle et avec des personnes qui comprennent réellement ce qu’elle vit.

La deuxième chose qu’elle aurait aimé savoir c’est, que peu importe la destination, être loin de son pays sera toujours difficile et qu’elle devra donc se faire à ce sentiment. Ce n’est pas parce que l’on vit son rêve en expatriation que le manque de la famille et des amis s’estompera nécessairement.

Enfin, rester obstiné lors des processus administratifs (visas de travail, immigration) est un conseil en or. Les étapes seront longues, il faudra débourser de l’argent mais le jeu en vaut largement la chandelle, ne vous laissez pas abattre ni effrayer.

  1. Quels sont les endroits authentiques, les choses à sentir, à visiter ou à goûter dans sa ville d’adoption : Mazatlán?

Pour se mettre dans l’ambiance de Mazatlán, il faudra situer la ville sur l’océan Pacifique, juste en face de la péninsule de la Californie Basse du Sud (La Paz ou Los Cabos). Mazatlán n’est pas une grande ville mais elle a cette atmosphère de petite ville qui se prend justement pour une grande. Vous y trouverez des hôtels, des coins tendances (bar, beach clubs rooftops), des musées, des salles de théâtre et un grand nombre de restaurants. C’est un vrai mélange de ville balnéaire et de ville cosmopolite.

La ville est colorée et vivante, il y a toujours du bruit dans la rue et les groupes de banda jouent de la musique sur la plage. La nourriture y est très importante et notamment les fruits de mer (crevettes, oursins, huîtres, poissons) qui se dégustent en ceviche, tartare ou sushis.

Enfin, pour découvrir Mazatlán, les choses à faire sont multiples : allant d’activité sportives (randonnée, golf, parapente, jet ski, canoë, kayak vers les 3 îles qui sont en face) jusqu’à l’observation et la découverte d’une faune incroyable (phoques, tortues, requins, dauphins et baleine).

 

Si vous avez aimé l’épisode, rendez-vous sur Apple Podcast, Tumult ou Castbox pour lui donner 5 étoiles et un commentaire.

Retrouvez tous les épisodes, découvrez l’équipe et la mission du podcast, ainsi que tous les liens pour nous retrouver sur toutes les plateformes sur le site www.frenchexpatpodcast.com/. Suivez les coulisses de French Expat Le Podcast sur les réseaux sociaux :

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Lien de l’épisode : https://open.acast.com/public/streams/60dc70f3b91742ce8dfb7538/episodes/60e61abce0c9da0013f33f64.mp3 

NBA : Evan Fournier s’engage quatre ans avec les New York Knicks

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Un basketteur français de plus à New York, et pas des moindres.

Actuellement aux Jeux Olympiques de Tokyo avec l’Équipe de France, Evan Fournier a signé un contrat de quatre ans avec les New York Knicks pour la bagatelle de 78 millions de dollars. Il retrouvera le meneur Frank Ntilikina chez les Knicks, et l’arrière Timothé Luwawu-Cabarrot dans la Big Apple, qui joue chez le voisin des Brooklyn Nets.

Evan Fournier, 28 ans, a réalisé la majeure partie de sa carrière NBA au Orlando Magic (2014 à 2021). Il avait rejoint les Boston Celtics en mars où il ne sera finalement resté que deux mois. L’arrière, très habile à trois points, totalisait 19,7 points et 3,7 passes de moyenne par match l’année derrière avec Orlando.

Où regarder un film sous les étoiles cet été à New York?

Que ce soit avachi sur une chaise longue, les pieds dans l’herbe ou confortablement installé dans sa voiture, les possibilités sont nombreuses.

Movies Under the Stars

La ville de New York revient cet été avec “Movies Under the Stars“, un festival avec plus de 150 projections gratuites à travers les différents parcs de la ville. Il y en a donc pour tout le monde et pour tous les goûts, dont une large sélection de films pour enfants comme Les Goonies le 5 août (Samuel N. Bennerson 2nd Playground, Upper West Side), et Tom & Jerry (Henry M. Jackson Playground, Lower East Side) le 28 août. Liste complète ici.

Pix on The Plaza

Que ce soit pour un classique ou un blockbuster, le Standard Hotel “have got you covered”. L’hôtel situé au pied de la High Line dans le Meatpacking District diffuse trois films par semaine durant tout l’été dans son espace bar sur la rue, Le Scaf. Au programme, Le diable s’habille en Prada le 2 août, Little Miss Sunshine le 9 août ou encore Grease le 31. Programmation complète ici. Réservation d’une table nécessaire ici, 30$ de consommation minimum. Pop-corn offerts. 848 Washington St.

Movie Nights, Bryant Park

Toujours à Manhattan, Bryant Park relancera également sa série de films en plein air à partir de la fin août. Au programme : 10 films diffusés sur deux mois les lundis et mardis, dont Clueless le 23 août, Uncut Gems le 6 septembre et Madame Doubtfire le 28 septembre. Liste complète ici. Pelouse ouverte à 5pm pour pique-niquer. Début du film à la tombée de la nuit.

Skyline Drive-In

Que diriez-vous d’un film à la belle étoile au bord de l’eau avec une vue imprenable sur la skyline de Manhattan? C’est ce que propose Skyline Drive-In à Greenpoint. On peut venir ici en voiture, mais aussi à vélo ou à pieds puisque les organisateurs disposent de chaises longues. Films tous les jours à partir de 9pm, deuxième session les weekends à minuit. Programmation ici. 1 Oak St, (347) 462-0353.

SummerStarz

A deux pas de Skyline Drive-In se trouve la pelouse du Transmitter Park, qui dispose également d’une belle vue sur Manhattan et de l’East River à proximité. Une association locale y organise SummerStarz, une série de six films familiaux diffusés à la fraîche les vendredis soirs. Parmi les projections restantes: Thor: Ragnarok le 6 août et Black Panther le 13. L’événement est gratuit. Pique-nique recommandé! Informations ici. Greenpoint Ave.

La start-up française EmoJam décolle sur Youtube

Les émojis et GIF (images animées) en musique inondent YouTube depuis mi-juillet. Derrière ce phénomène, on retrouve la start-up EmoJam fondée par la française LouMa Marguet. La trentenaire a signé un partenariat avec la plateforme de vidéos la plus utilisée au monde – un fait suffisamment rare pour être souligné – qui l’a repérée durant le confinement. “Nous sommes la plus jeune boîte à travailler avec YouTube et la seule Française”, se réjouit LouMa Marguet, basée à Los Angeles.

Via un abonnement, YouTube offre aux créateurs de contenus – qu’ils soient influenceurs, gameurs, chefs de cuisine ou professeurs – la possibilité de créer des émojams personnalisés et de les véhiculer auprès de leur audience. “C’est un nouveau format de contenus. Les “créateurs” peuvent donner vie à un émojam à partir d’un émoji en ajoutant leur voix, via le studio mis à disposition”, explique la créatrice. “S’ils veulent un contenu plus élaboré, nos équipes peuvent prendre le relais.”

À l’origine, EmoJam était destinée aux musiciens. L’application permet de remplacer les émojis – émoticônes en français- de nos smartphones par des émojis en musique. Elle permet d’envoyer des émojis représentant le visage d’un artiste ou sa pochette d’album associés à dix secondes de sa musique. La société a déjà créé des émojis et GIF sonores pour des célébrités telles que Mary J. Blige, John Legend ou Gwen Stefani.

Durant les dernières années, l’application a évolué pour répondre à la cible élargie des créateurs de contenus, qu’ils soient suivis par 5.000 ou 8 millions d’abonnés. “L’idée est qu’EmoJam devienne un produit dérivé (“digital merchandising”), comme les tee-shirts vendus après un concert”, affirme la Française qui a commencé sa carrière auprès d’Atlantic Records à New York.

Une app pleine d’ambitions

Des nouveautés qui ont assis la croissance de la société installée à Los Angeles. Elle recense aujourd’hui 100.000 utilisateurs, dont 12 % avec un abonnement payant. Une hausse “significative” liée au partenariat avec YouTube. La start-up a ainsi bénéficié du développement des plateformes d’expression et des messageries, ainsi que la domination des réseaux sociaux qui permet à tout un chacun de devenir un entrepreneur/influenceur. Sans compter que la société a également été propulsée grâce à des financements. Il y a deux ans, elle a remporté un demi-million de dollars lors d’une compétition, lui permettant de renforcer ses équipes – ils sont sept chez EmoJam.

LouMa Marguet aspire à suivre le modèle de Giphy qui a intégré ses GIF à plusieurs plateformes (Facebook, iMessage, Instagram…). L’entrepreneure aimerait ainsi reproduire “sa formule magique de YouTube” avec Twitch ou Discord pour poursuivre sa lancée. En ce sens, elle a déjà signé d’autres partenariats qui seront annoncés à l’automne.

Et elle ne s’arrête pas là. Cantonnée (pour l’instant) au marché américain, l’entrepreneure veut envahir l’Amérique latine à court terme avec ses émojams, “un gros marché en terme de consommation mobile”. Comme l’explique la Française, “Youtube nous ouvre de nouvelles portes.”

Pass sanitaire pour les Français des États-Unis: le mode d’emploi

Fini le système D! Après plusieurs semaines d’interrogations pour beaucoup de Français des États-Unis, le gouvernement a annoncé aujourd’hui les modalités pratiques qui permettront aux Français vaccinés hors de France de disposer du pass sanitaire et du précieux QR code qui, à partir du 9 août, sera exigé pour la plupart des activités publiques.

Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’État chargé du tourisme et des Français de l’étranger l’avait annoncé hier dans le Journal du Dimanche, il en a donné les détails dans un communiqué de presse ce lundi matin. Un email (et 4 pièces jointes) seront nécessaires pour pouvoir obtenir le fameux QR code. La procédure est mise en place dès ce lundi, mais il y a quelques conditions pour pouvoir en bénéficier:

-Être de nationalité française, ou ayant droit d’un ressortissant français (conjoint marié ou pacsé; enfants de nationalité étrangère);

-Être âgé de 18 ans ou plus (car le pass sanitaire ne sera pas exigé pour les mineurs de 12 à 17 ans et ceux de moins de 12 ans ne sont pas soumis à l’obligation de pass sanitaire);

-Avoir été vacciné avec un vaccin accepté par l’Agence européenne du médicament (ce qui est le cas de tous les vaccins dispensés aux États-Unis) ou équivalent et disposer d’un schéma vaccinal complet;

-Être déjà en France ou dans l’Union européenne, ou arriver en France avant le 31 août.

Quatre documents à fournir

Si vous remplissez ces conditions, vous pourrez envoyer un email demandant votre QR code avec en objet les éléments suivants: PAYS DE RESIDENCE / NOM prénom. Donc par exemple ETATS-UNIS / DUPONT Jeanne. Cet email devra inclure les quatre éléments suivants (au format pdf, jpg ou png):

-Une preuve de vaccination complète par un vaccin reconnu par l’Agence européenne du médicament ou équivalent;

-Une preuve d’identité (passeport ou carte d’identité nationale française en cours de validité);

-le formulaire de demande téléchargeable sur le site France Diplomatie et sur les sites des postes diplomatiques et consulaires;

-Une preuve de résidence à l’étranger.

Le ministère, précise dans un email le député Roland Lescure, a recruté une cinquantaine d’agents pour assurer ce service. Une adressse email spécifique a été mise en place pour les différentes zones géographiques. Pour l’Amérique du nord il s’agit de:

  • Zone 1 (Canada) : [email protected]
  • Zone 2 (Etats-Unis côte est : Porto Rico, îles Vierges américaines, Bahamas, îles Turques et Caïques, îles Caïmans, Boston, Chicago, Washington, New York, La Nouvelle Orléans et Miami) : [email protected]
  • Zone 3 (Etats-Unis côte ouest : Los Angeles, San Francisco, Houston et Atlanta) : [email protected]

Pour les autres zones, les adresses sont: Amérique centrale et du sud ([email protected]); Europe continentale et Israël et territoires palestiniens ([email protected]); Algérie et Tunisie ([email protected]); Maroc ([email protected]); Afrique et Moyen-Orient 1 -voir la liste des pays sur https://www.diplomatie.gouv.fr/– ([email protected]); Afrique et Moyen-Orient 2 ([email protected]); Asie [email protected]).

Cette procédure n’est disponible que pour les personnes vaccinées hors de l’Union européenne (ainsi qu’Andorre, Islande, Liechtenstein, Luxembourg, Norvège, Royaume Uni et Suisse), ces pays permettant d’obtenir le certificat numérique de l’Union européenne, reconnu en France.

Une fois la vérification faite, vous recevrez un email contenant le certificat de vérification et le QR code qui pourra alors être intégrés à l’application Tous Anti Covid.

Plus d’information ici.

Chamboulement et reconstruction

Choc, deuil, reconstruction, regret…le vocabulaire qu’emploie Albane Duplan, notre 70ème invitée de « Moi Impat », est lourd de sens. En tant que psychologue de profession, on ne saurait douter de la sincérité des mots prononcés pour qualifier les maux du retour.

Il restait à trouver le mode d’emploi de ce retour en ravivant les souvenirs, en maintenant le lien avec les amis laissés là-bas, avec New-York, la ville adorée, et suivre surtout les conseils de ses propres enfants : « Maman, on ne bouge plus ! »

Listen to “Episode 70: Albane Duplan” on Spreaker.

Une application de rencontre avec une communauté vérifiée : on vous explique comment être accepté·e

[Article partenaire] Êtes-vous exigeant·e en matière de rencontres ? 

Découvrez Inner Circle, une application où tous les nouveaux membres sont vérifiés en fonction de leur fiabilité, efforts et état d’esprit. Si vous savez déjà ce que vous cherchez, n’attendez plus : Inner Circle est parfait pour vous.

Mais attention, le processus de vérification est très rigoureux ! Voici quelques conseils pour vous aider à passer du premier coup.

Soyez NATUREL·LE

On peut vite penser augmenter ses chances en exagérant quelques détails, mais attention, l’application ne fait pas de cadeaux. L’objectif du processus de vérification est d’écarter les faux comptes, les arnaques et les personnes mal intentionnées. Vous devrez vous inscrire en utilisant votre compte Facebook ou LinkedIn pour prouver que vous êtes une personne réelle. Tant que vous êtes bien celui ou celle que vous prétendez être, il est très probable que vous soyez accepté·e.

Ce qui compte, c’est VOUS

Ne vous embêtez pas à chercher des photos de groupe où personne ne peut voir qui vous êtes, et préparez-vous à abandonner les lunettes de soleil et les selfies flous devant le miroir, au risque de vous faire refuser par l’application. Préférez des photos où l’on voit clairement votre visage et n’hésitez pas à ajouter des photos “de tous les jours”. Utilisez les photos pour montrer votre personnalité et vos intérêts ! 

“Less isn’t more” 

Il peut être difficile de trouver les bons mots pour résumer la personne que vous êtes, mais les profils vides n’ont pas pour autant leur place sur Inner Circle. Si vous voulez être sûr·e d’apparaître sur Inner Circle, assurez-vous simplement de remplir tous les champs demandés. L’application prévoit des espaces dédiés aux intérêts, villes préférées ou encore idées de rendez-vous. À vous de créer un profil à votre image !

Une fois que vous êtes en ligne, passez hors ligne

Après avoir passé l’étape de la sélection, vous voilà maintenant sur l’application, prêt·e à faire de nouvelles rencontres. C’est la meilleure partie ! Les “daters” sérieux aiment utiliser Inner Circle, notamment parce que l’application est réputée pour son approche hors ligne. En effet, avec Inner Circle, l’idée est de se rencontrer “dans la vraie vie” le plus rapidement possible.

Vous voulez vous impliquer ? Envoyez des messages à des personnes que vous ne rencontrez pas habituellement. Prenez des risques et rencontrez-vous plus tôt que d’habitude. Vous pouvez même rencontrer des personnes sur la base d’un critère différent, par exemple votre bar préféré : Inner Circle a aussi une fonction dédiée pour ça.

Si vous êtes une personne sincère, prête à faire des efforts pour rencontrer des gens, vous passerez haut la main le processus de sélection.

Alors, qu’attendez-vous ? Inscrivez-vous à Inner Circle dès maintenant.

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Jean Pommier, le joggeur du dimanche devenu champion d’ultra marathon

Depuis plus de vingt ans, Jean Pommier enchaîne les courses et les records : quinze titres nationaux pour les Etats-Unis en ultra marathon, médaille de bronze en individuel et par équipe aux Championnats mondiaux Masters 2011 en marathon, troisième vétéran des 20 km de Paris en 2006, et des distances des plus en plus longues, jusqu’à 161km… A 57 ans, il ne compte plus les médailles ni les trophées, fruits d’une passion de la course à pied qui l’a saisi lorsqu’il s’est installé aux Etats-Unis, en 1998. “La course est vraiment une satisfaction personnelle, et une échappatoire au travail”, explique cet ingénieur, actuellement CTO chez IBM dans la Silicon Valley. “Quand je suis arrivé en Californie, au départ pour seulement deux ans, j’avais cette image que tout le monde pratiquait la course. Je me suis fixé comme objectif de finir mon premier marathon pendant cette période, moi qui devenais violet quand je courais dix kilomètres !

Sa première course est justement le 10k de Palo Alto, puis vient le marathon de San Francisco en 1999, puis celui de San José, puis la qualification pour Boston. “J’ai couru ce marathon mythique sept fois. Pour se qualifier, il faut atteindre des minima. La cerise sur le gâteau, c’est de monter sur le podium dans mon groupe d’âge, les plus de quarante ans, en 2005…

Le marathon, une distance trop courte…

Jean Pommier avec un échantillon de ses trophées. Photo : Frédéric Neema / fnphoto.com

Non content d’enchaîner les podiums, Jean Pommier ne se satisfait plus des 42,195 km du marathon, une distance qui lui semble “trop courte”. Il se lance alors dans l’ultra, abréviation d'”ultra marathon”, une discipline qui désigne n’importe quelle course d’une distance supérieure au marathon. “En 2007, j’ai couru le Western States Endurance Run pour la première fois. Il s’agit de parcourir 100 miles entre Squaw Valley et Auburn, dans la Sierra Nevada. C’est une course mythique, réservée à seulement 365 participants, sur les 6000 coureurs qui s’inscrivent chaque année.” L’ultra se court en général en une journée, mais certaines courses durent de 24 heures à 6 jours…”On peut dormir un peu, mais pas trop, par tranches de vingt minutes environ.

Depuis cette première expérience, Jean Pommier a ajouté 168 autres ultras à la longue liste des courses auxquelles il a participé. La course à pied est devenue, selon lui, à la fois “une passion et un deuxième métier“. Avant de se lancer, il a lu des ouvrages de reférences sur le sujet, tels Born to Run de Christopher McDougall, ou How to Train For and Run Your Best Marathon de Gordon Bloch. Jean Pommier consigne dans un fichier Excel chacune de ses courses, notant le temps, la distance, le lieu, la météo et son ressenti. “Beaucoup d’applications permettent de faire la même chose maintenant. Pour moi, ce fichier est un journal de bord, avec plus de 4000 entrées en vingt ans.” En parallèle, son blog FartherFaster relate depuis 2007 sa passion de l’ultra à travers plus de compte-rendus très détaillés de ses courses.

Pour s’entraîner, il suit une discipline rigoureuse, avec un entraînement quotidien, soit sur le temps de midi, soit vers 5am avant de commencer à travailler : “courir permet de bien réfléchir“, affirme Jean Pommier. “J’ai fait d’excellentes présentations ou j’ai eu de bonnes idées pour le travail après avoir couru…” Amené à voyager souvent pour des raisons professionnelles avant la pandémie, il enfile toujours ses baskets pour découvrir en courant les villes qu’il visite. Depuis trois ans, il suit également un régime cétogène, riche en matières grasses qui lui fournissent l’énergie nécessaire pour courir de longues distances.

La valeur attend le nombre des années

Conscient d’avoir commencé la course sur le tard, en milieu de trentaine, Jean Pommier affiche fièrement ses records personnels : “J’ai couru mon meilleur marathon à 39 ans, mon meilleur semi-marathon à 49 ans, mon meilleur 50km à 52 ans…Dans l’ultra, on voit plus de gens plus âgés que dans d’autres distances. Dans mon club, quelqu’un a commencé à 64 ans…” En 2016, Jean Pommier fait un AVC à 1.5km de la ligne d’arrivée, qui sonne comme une alarme, mais n’arrête pas l’ultra marathonien. “J’ai perdu la vue pendant 20 secondes. J’ai sprinté à fond, et j’ai battu mon record personnel. Quatre semaines plus tard, je courais un autre ultra…

Curieux de voir jusqu’à quel âge il pourra courir de façon modérée, il était habitué à participer à une course toutes les trois semaines avant la pandémie, et attend avec impatience la reprise des compétitions. “Elle devrait s’effectuer à partir de juillet. On s’attend d’ailleurs à un grand boum de l’ultra, car beaucoup de gens se sont mis à courir pendant les différents confinements.” De quoi motiver Jean Pommier à rester au plus haut niveau de ce sport d’exception.

Romain Cannone, un médaillé d’or olympique “made in Coney Island”

Le petit groupe de jeunes escrimeurs n’en peut plus. Ce 25 juillet, au petit matin, dans un bus quelque part près de Storm King (NY), où ils sont en camp d’été, ils explosent de joie en voyant Romain Cannone devenir médaillé d’or olympique à Tokyo. “Depuis la veille, ils étaient debout jusqu’à tard pour suivre Romain. Peu importe s’il fallait se lever tôt le lendemain ! Romain, pour nous, c’est une légende“, sourit le coach Misha Mokretsov, qui dirige le club d’escrime auquel appartient ce joyeux contingent de 70 sportifs en herbe, et dont le champion a fait partie quand il était adolescent.

Cet escrimeur ukrainien est particulièrement fier de la performance improbable du Français, passé de la 47e place mondiale au firmament du monde de l’épée: c’est lui qui lui a donné le goût de l’escrime il y a un peu plus de dix ans. À l’époque, Romain Canonne n’a que 12 ans et habite à New York, où ses parents sont installés pour ouvrir Macaron Café, une boutique de macarons. Il s’entraîne alors avec Misha Mokretsov au Brooklyn Fencing Center, où le maître donne des cours. Il le suit en 2010 quand il lance sa propre école, la New York Fencing Academy, près de Coney Island, où la plupart de ses élèves vivent. “Au début, Romain n’était qu’un élève parmi d’autres. Il était plutôt faible et maigre. Il avait du mal à tenir les lames sur la durée et à rester en position de garde sur la longueur, mais il était très élastique et créatif. Il ne faisait pas uniquement ce qu’on lui disait de faire. Il était capable de faire des combinations lui-même sur la base de la direction générale que je lui donnais“.

Rapidement, une relation d’amitié s’installe entre le coach et son jeune disciple, décidé à s’améliorer. Leurs familles se rapprochent, et la femme du “coach Misha” apporte un “soutien moral” au jeune homme perfectionniste et “sensible” quand celui-ci accuse un contre-coup. “Il voulait tellement bien faire et vivait pour l’escrime, se souvient l’épéiste. Nous avons fait avec Romain le travail que tout athlète doit faire pour se préparer: footing sur le Boardwalk de Coney Island, préparation physique à travers du rafting, du ski. Nous avons fait de la pêche aussi. J’essayais de lui montrer le respect et comment être une bonne personne. Ce qu’il était déjà car, ayant reçu une éducation à la française, il a toujours été très poli !

C’est aussi Misha Mokretsov qui l’encourage à rentrer en France quand, pris à l’université aux États-Unis, le futur champion se sent “misérable” de ne pas pouvoir faire de l’escrime à haut-niveau. “Nous sommes arrivés à la conclusion qu’il devait rentrer en France pour aller jusqu’au bout, reprend l’entraîneur. Il aurait pu rester aux États-Unis et trouver un travail, mais il aurait été malheureux. Il était passionné d’escrime. La France et sa culture lui conviennent mieux. Aux États-Unis, nous n’avons pas un système de soutien très important pour les escrimeurs adultes. Certes, il aurait pu intégrer l’équipe nationale américaine, mais il n’aurait pas atteint le niveau qu’il a aujourd’hui. Je suis très fier de lui. Il a tant sacrifié. Et en plus d’être un escrimeur hors pair, c’est un gars génial !

La consécration du Français, c’est aussi celle de Misha Mokretsov, un ancien vice-champion d’Ukraine et membre de l’équipe nationale junior. Inspiré par un ami, il a commencé l’escrime à 12 ans et est parti faire ses études à l’université Saint John’s (Queens) après avoir décroché une bourse. En plus de se hisser à la tête de l’équipe universitaire, il commence des cours particuliers pour financer ses études. “J’ai commencé à avoir des résultats, même si je ne savais pas coacher. Mais comme j’étais jeune, j’arrivais à communiquer mon énergie à mes élèves, qui me voyaient comme un ami, explique-t-il. Aussi, je n’étais pas super talentueux. L’escrime, pour moi, c’est plus une science qu’un instinct. Cela me permet de disséquer mes mouvements et les expliquer facilement aux autres“.

À la tête aujourd’hui de deux écoles, à Coney Island et Port Washington (Long Island), pour les 6-20 ans et les “vétérans” de l’escrime, Misha Mokretsov peut se targuer d’avoir formé beaucoup de champions en herbe. Mais la médaille olympique de Romain Cannone est sa plus belle récompense. Il a pu parler brièvement au champion mardi 27 juillet, interrompu en permanence par les “félicitations” lancés par ses élèves en arrière-plan. Certains d’entre eux ont rencontré le Français, qui aimait prêter main forte à son ancien club lors de compétitions en Europe, mais la plupart ne l’ont jamais vu. “Pour nous, la plus belle récompense est de montrer à nos cadets et aux juniors qu’ils peuvent rêver encore plus grand. Il n’y a pas d’Américain médaillé d’or olympique en épée. Ce titre est en quelque sorte tenu par Romain. Même s’il a concouru sous les couleurs françaises, il est notre escrimeur !

5 nouveaux lieux et activités à tester à New York cet été

Montagnes russes, grand restaurant ou soirée électro. Il y en a pour tous les goûts!

Le Pavillon

C’est un petit bijou que nous offre Daniel Boulud. Au Pavillon, le nouveau restaurant du chef étoilé français, les clients mangent dans la nature en plein Midtown. Les tables s’entremêlent aux plantes et aux arbres dans un décor très agréable, offrant une belle vue sur le Chrysler. Le menu ? Des produits de “la terre et de la mer” transformés dans des plats savoureux pour l’estomac et les yeux. Laissez vous tenter par le foie gras avec son velouté de maïs ou la sole avec de la sauce choron et des tomates provençales. Le nom de l’endroit, Le Pavillon, évoque le restaurant français légendaire de 1939 qui régala les grandes familles américaines. One Vanderbilt, 42eme rue et Vanderbilt. Site

Margaritaville Resort

Célèbre chanson de la star de la country Jimmy Buffett, “Margaritaville” est également devenue une grande chaîne hôtelière aux Etats-Unis, dont la nouvelle adresse vient d’ouvrir à Times Square. L’établissement dispose de 234 chambres d’hôtel, deux restaurants, deux bars, une piscine et un rooftop avec une belle vue sur Hudson Yards. Temple du kitch, vous y trouverez une réplique de la Statue de la liberté de dix mètres de haut avec une margarita à la main, une tongue géante de trois mètres, le tout dans un décor de plage sur fond de musique country. De quoi passer un moment amusant entre ami(e)s. Le LandShark Bar & Grill, bar/restaurant situé au bord de la piscine, organise des concerts live cet été. 560 Seventh Avenue, +1 212-221-3007.

The Phoenix

Ah, Coney Island, ses hot dogs, son boardwalk, son Cyclone… et son Phoenix. C’est la dernière attraction en date au célèbre parc du sud de Brooklyn. Ces montagnes russes d’une hauteur de 20 mètres sont conçues pour toute la famille (ou pour les peureux): point de looping ni de chute trop précipitée ici. Vous l’aurez compris, The Phoenix est une excuse de plus pour visiter Luna Park, qui sera centenaire dans deux ans. Il est conseillé de réserver vos billets en ligne (si vous ne voulez pas tester les attractions, vous pouvez prendre l’option “spectateur”). Les billets, ou bracelets pour être exact, sont valables pour 4 heures et offrent un accès illimité à tout Luna Park.

Little Island

On ne vous en voudra pas de n’avoir toujours pas visité ce parc sur l’eau, tant il est difficile de trouver un créneau de libre dans les options de réservation en ligne. Ce n’est pas une raison pour se décourager: si vous vous y rendez entre 6am et midi, l’accès est libre. Dressé sur 132 colonnes de bétons au dessus de l’Hudson, Little Island accueille du 11 août au 5 septembre une série de performances (concerts, lectures, danse, stand up…) dans son amphithéâtre en extérieur. Infos ici

The Brooklyn Monarch

Vous aimez la musique électro? Alors rendez-vous au Brooklyn Monarch à Bushwick, un grand entrepôt reconverti en boîte de nuit qui a ouvert en début d’année 2020 avant de devoir fermer provisoirement à cause du Covid. Parmi les prochains artistes à se produire là-bas, le DJ new-yorkais Layton Giordani le 31 juillet, et le collectif Visionquest le 8 août. L’établissement dispose également d’un grand jardin pour des concerts en plein air. Infos et tickets ici23 Meadow St(347) 599-2943

L’électro lyonnaise de Trinix vient faire danser les États-Unis

Ils cumulent des millions de vues et d’écoutes sur Spotify, SoundCloud et Tik-Tok avec leurs créations et remix électro bien sentis. Josh Chergui et Loïs Serre, les deux Lyonnais derrière le groupe Trinix, seront en tournée aux États-Unis du 2 septembre au 13 octobre.

“On devait venir en mai 2020, mais la tournée a été annulée à cause du Covid. Les États-Unis, c’est une grande première pour nous et un grand défi”, explique Josh Chergui, 28 ans. Le groupe commencera par un concert à Austin le 2 septembre, avant de jouer à New York le 6 septembre, à Worcester (MA) le 10, à Los Angeles le 24, à Seattle le 7 octobre et le 13 octobre à Philadelphie. Places disponibles ici.

Trinix a vu le jour en 2012 à Lyon, après des années d’amitié entre Loïs et Josh. Le premier possède un bagage classique avec une formation à la Maîtrise de l’Opéra de Lyon. Le deuxième a fait une école de sons et lumière et s’est perfectionné à la MAO (musique assistée par ordinateur). “Tout est parti de là, en postant nos musiques sur SoundCloud. On a touché à tout, de la future bass, au hip hop en allant jusqu’au dub step”, se souvient Loïs Serre, 23 ans. “Nous faisons principalement de l’électro aujourd’hui, même si on ne se cantonne pas à un seul type. On aime casser les codes”.

La carrière de Trinix a vraiment démarré en 2016 avec des premières apparitions sur scène comme au festival du Printemps de Bourges et celui de Garorock (Lot-et-Garonne). En 2018, le groupe signe un premier album avec Sony intitulé “Mayday”. Josh et Loïs ont également réalisé de nombreux remix pour des artistes internationaux comme Fergie, Armin van Buuren et le groupe Lost Frequencies. “Nos inspirations? Elles viennent de Daft Punk et d’artistes plus récents comme Flume, Kaytranada et le chanteur de hip-hop d’Atlanta Russ. On l’aime beaucoup lui car il fait tout tout seul, comme nous : la musique, la production, la programmation, jusqu’à la pochette”, lâche Josh Chergui.

Avec cette première tournée américaine, les deux membres de Trinix espèrent séduire un nouveau public de l’autre côté de l’Atlantique. “On se sent un peu bloqués en France, car le milieu de l’industrie musicale est assez fermé et complexe, et il est dur de trouver beaucoup de dates pour jouer”, confie Loïs Serre. “On a déjà noué pas mal de contacts aux US. On sent que tout peut aller plus vite pour nous là-bas et qu’on accueille plus facilement notre musique”, ajoute Josh Chergui. Les deux Lyonnais promettent une série de concerts “good vibes only”, avec des prestations réalisées à 100% en live. “Aucun remix ni enregistrement. Ce sera du 100% Trinix en direct”, garantie Josh.

Le dernier album de Trinix, “Altitude”, est sorti en avril 2021 en auto-production. La plupart des morceaux nous emmènent dans le cosmos comme “From the Sky” ou “Superpower”. Le groupe a également réalisé un titre pour le moins original, “Little Bit”, avec l’acteur anglais reconverti en rappeur Tom Felton (qui joue le rôle de Draco Malfoy dans la saga Harry Potter). “C’est très improbable (rires). Il nous a contactés sur Instagram en nous disant qu’il écoutait nos sons. On est devenus amis depuis”, raconte Josh Chergui. L’album “Altitude” est disponible en CD ou vinyl sur le site internet du groupe.

Vous êtes entrepreneur(e) aux US? Inscrivez-vous pour le prix FAEA 2021

Le Club 600, association de dirigeants d’entreprises et entrepreneurs new-yorkais, revient cette année pour la 12ème édition du French American Entrepreneurship
Award (FAEA).

Fondé en 2008, ce prix récompense et soutient les entrepreneurs français s’implantant aux États-Unis. Le FAEA est ouvert aux créateurs d’entreprises en activité depuis cinq ans maximum parlant anglais et français. Les sociétés participantes doivent offrir un produit ou service commercialement viable, rentable et générant des revenus sur le marché américain. Cette année le jury prendra en considération l’approche responsable ainsi que l’innovation pour les réductions d’émission carbone.

Deux startups seront récompensées avec un prix en cash de $10.000 pour le premier et $5.000 pour le second. À ce prix s’ajoute du coaching, des bureaux, des memberships et de nombreux autres avantages. Annonce des gagnants lors d’une cérémonie le 25 octobre 2021 à New York. L’inscription au concours doit être faite avant le 4 septembre 2021 ici.

Annulé l’année dernière à cause de la Covid-19, le prix FAEA avait couronné pour la première fois une femme en 2019, Elsa Jungman, fondatrice d’Elsi, une start-up qui réinvente les produits dermatologiques.