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French Expat le Podcast : la peur en avion épargne-t-elle les expats?

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Le stress et la peur de l’avion sont des phénomènes normaux qui touchent bon nombre de personnes. On aurait tendance à penser que les expats et les grands voyageurs, ayant l’habitude, ne sont pas touchés par cette phobie. Pourtant, il semblerait que nous ayons tord. Cette semaine, le podcast part en reportage pour suivre des experts en la matière. 

Moi c’est Anne-Fleur. Vous connaissez sans doute ma voix car je suis l’hôte du podcast. Je vis aux Etats-Unis depuis un peu plus de 10 ans. J’ai toujours beaucoup voyagé, à la fois pour le boulot et pour mes loisirs. Sauf depuis environ 18 mois : avec l’arrivée de la pandémie, comme quasiment tous les habitants de la planète, j’ai dû arrêter d’un coup. Et puis il y a quelques semaines, j’ai décidé de rentrer faire une visite surprise pour le mariage de ma sœur fin mai. Et … surexcitée d’enfin retrouver ma famille, une fois les billets réservés, j’ai commencé à faire des cauchemars toutes les nuits menant à ce voyage. Moi qui n’avais jamais eu trop peur en avion, j’étais terriblement anxieuse à l’idée de me retrouver dans les airs au-dessus de l’océan. De perdre le contrôle. De mettre mon petit garçon, qui voyageait avec moi, en danger.

À mon retour, j’ai lancé un sondage sur mon compte Instagram, principalement suivi par des expats francophones autour du monde. Sur 575 réponses, pas moins de 35% des répondants m’ont avoué avoir peur en avion. Ça fait quand même plus de 200 personnes. Alors oui, je me suis sentie moins seule mais en engageant la conversation avec certains d’entre eux, j’ai réalisé que cette peur pouvait être très handicapante pour bon nombre d’expatrié.e.s. Mais aussi pour ceux qui doivent voyager pour le boulot et n’osent pas avouer leur peur, les grands-parents de nos enfants qui ont peur de monter dans l’avion pour venir rencontrer leur famille à l’autre bout du monde, les mamans qui doivent voyager seule avec leurs enfants. Les exemples ne manquent pas.

C’est le début des congés d’été. Bon nombre d’entre nous s’apprêtent à repartir en voyage pour la première fois depuis longtemps, et certains d’entre nous sont anxieux. Alors je suis partie à la rencontre du centre de gestion du stress aéronautique d’Air France pour vous faire découvrir quelques moyens de mieux vivre ce stress. J’ai aussi discuté avec Anthony Deringer, un de mes invités de la saison 1 que l’expatriation avait permis de se reconvertir en pilote de ligne.

En général, à la fin de chaque épisode, on vous donne quelques conseils pour découvrir la destination de notre invité. Aujourd’hui comme nous avons établi que la peur de l’avion n’épargne pas les expats, on a décidé de vous partager quelques pistes pour surmonter votre peur de l’avion, si comme nous vous êtes dans la team stressée (yeah ?) :

  1. Tester la sophrologie : La sophrologie est un ensemble de techniques mentales qui agissent sur le corps pour équilibrer les émotions et les sensations corporelles. Il peut s’agir d’exercices de visualisation mentale ou d’exercices de respiration par exemple. Et si vous n’avez pas le temps d’aller voir un.e sophrologue avant votre prochain vol, il existe des vidéos youtube qui en quelques minutes vous forcent à travailler sur la perception de votre environnement et votre respiration.
  2. Donner sa chance à l’hypnose. Cette méthode s’est prouvée efficace pour améliorer le sommeil, le système immunitaire, aider à arrêter de fumer ou diminuer le stress. C’est donc en toute logique qu’elle pourrait fonctionner pour la peur de l’avion. Et pour ceux qui ont peur de ne pas se souvenir de leur séance, sachez que l’hypnose ne supprime pas vos souvenirs et vous serez complètement conscient tout le long de votre session.
  3. Communiquer avec le personnel de bord : ils sont là pour vous rassurer, ça fait partie de leur entraînement et de leur job et si on en croit notre pilote interviewé, ça leur fait même plaisir :).
  4. Échanger avec un psychologue. Car oui la peur de l’avion est une phobie comme une autre, qui peut être adressée et comprise grâce à un introspection plus profonde sur les raisons de son existence.
  5. Donner un sens positif à vos déplacements en avion : l’associer à du positif en long en large et en travers. Se rappeler que voyager ça peut signifier retrouver son amoureux au bout du monde, partir en vacances, retrouver ses proches enfin!
  6. Tester le stage Anti-Stress Air France ou celui d’une autre compagnie selon où vous vous trouvez dans le monde. Ces stages sont conçus spécialement pour vous rassurer et vous donner les outils grâce à des rencontres avec du personnel naviguant ou même des exercices en simulateur.

Si vous avez aimé l’épisode, rendez-vous sur Apple Podcast, Tumult ou Castbox pour lui donner 5 étoiles et un commentaire.

Retrouvez tous les épisodes, découvrez l’équipe et la mission du podcast, ainsi que tous les liens pour nous retrouver sur toutes les plateformes sur le site www.frenchexpatpodcast.com/. Suivez les coulisses de French Expat Le Podcast sur les réseaux sociaux :

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Phoenix, Arizona, le nouvel Eldorado pour les investisseurs immobiliers

[Article partenaire] JustInvestNow, spécialiste de l’investissement immobilier aux USA, se développe encore une fois ! Vous devinez où ?
Bienvenue à Phoenix, Arizona !

Pourquoi JIN se développe-t-il en Arizona?

– Toujours dans le but d’offrir à ses clients une diversification de patrimoine, JIN vous propose, cette fois-ci, de le faire en profitant du soleil de l’Arizona.

– L’Arizona, l’Etat du Grand Canyon et du désert de Sonora, est un marché en pleine croissance, de par son immigration constante, l’implantation de grandes entreprises et son tourisme local.

– JIN veut profiter des opportunités immobilières actuelles avant que les prix n’augmentent et deviennent inaccessibles.

Le fonctionnement de cet investissement

– Cet investissement est similaire au concept du “TimeShare“. Chaque propriété est détenue par un nombre prédéfini d’actionnaires qui se partagent les bénéfices à hauteur de leur investissement.

– Les actionnaires peuvent profiter du bien pour leurs vacances et il sera loué, le reste de l’année, en Airbnb.

– Les parts seront proposées sur la base de la valeur de la maison une fois les rénovations terminées. Le coût des parts vendues sera en général de 20% de la valeur de la maison, soit une moyenne de 5 propriétaires par maison.

JIN s’occupe de la gestion complète du bien.

Les produits de JustInvestNow à Phoenix

Localisation : Scottsdale

– Produit exclusivement de type Airbnb.
– Rendement locatif de 6 à 10%.
– Prix d’achats entre $350,000 à $1,000,000 (cela varie en fonction des quartiers, de la surface, etc).
– Toutes les maisons comprennent une piscine privée.

Pourquoi investir à Phoenix et plus précisément à Scottsdale ?

– Environ 100,000 personnes ont déménagé en Arizona en 2020 pour bénéficier d’une meilleure qualité de vie comparée à celle de Californie et ce, sans sacrifier le climat chaud. La côte californienne reste à seulement 5 heures de route.

– Scottsdale est une ville en pleine expansion située à 5 minutes de Phoenix et qui est considérée comme le Beverly Hills de Los Angeles.

– C’est aussi une ville pleinement active avec de nombreux bars, restaurants ou hôtels (800), tous récemment construits.

– Phoenix et Scottsdale sont des villes dites “neuves”.

– En quelques mots : un climat chaud et ensoleillé, une population croissante, de nouvelles entreprises qui continuent de s’implanter, une économie stable, une ville animée dont la valeur augmente, ainsi qu’une excellente plus-value pour les biens immobiliers.

Des faits

– La population de Phoenix et sa région continue de croître avec un afflux de personnes en provenance de Californie ou du Midwest.

– De nouveaux développements importants sont en cours, tels que Ritz Carlton et Fendi, avec la construction d’une sous-division de maisons à Scottsdale. Ce type de projets attire une nouvelle population, qui fait prendre de la valeur à la ville de Phoenix et sa région.

Un peu plus sur la ville de Phoenix

Phoenix, capitale de l’Arizona, est située au sud-ouest des États-Unis. Sa région est prisée pour son climat chaud et ensoleillé, mais aussi pour sa vaste zone métropolitaine, composée de plusieurs villes, surnommée la Vallée du soleil. La ville de Phoenix est connue pour ses stations thermales haut de gamme, ses parcours de golf conçus par Jack Nicklaus, et ses boîtes de nuit animées. Autre site d’intérêt : le jardin botanique du désert qui expose une grande variété de cactus et plantes locales.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet de JustInvestNow.

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le groupe français Alstom va livrer ses premières rames de TGV aux Etats-Unis

L’équipementier ferroviaire Alstom a décroché il y a cinq ans le contrat de modernisation des trains de la ligne reliant Boston à Washington, D.C. La livraison des 28 rames commandées, initialement prévue pour juin dernier, est désormais imminente. « La première rame, en attente des derniers accords avec le client au niveau des inspections, est sur le point de quitter le site », indique Didier Cuadrado, directeur du projet. Leur mise en service est maintenue pour 2022.

Le Français connaît bien la boutique, où il travaille depuis 22 ans. « J’ai commencé en France en 1999, où je faisais déjà partie des équipes en charge du premier train Acela, qui circule actuellement entre Boston et Washington, D.C. » Pour cet appel d’offres, il se souvient que l’entreprise « a fait face à ses concurrents européens habituels : Siemens, Bombardier, CAF et Talgo. Les Chinois n’étaient pas présents, et les Japonais ont rapidement jeté l’éponge. »

En vertu du Buy American Act (législation protectionniste selon laquelle les achats directs du gouvernement fédéral américain concernant les transports publics doivent être produits aux Etats-Unis), la fabrication des nouvelles rames à grande vitesse est majoritairement assurée sur place, dans la petite ville new yorkaise d’Hornell. Alstom a toutefois obtenu des dérogations, qui concernent essentiellement « les chaudrons des voitures passagers, fabriqués dans notre usine en Italie ; et les composants de système de freins, qui ne sont pas disponibles en Amérique du Nord car nous utilisons une technologie européenne », explique Didier Cuadrado. Basé en banlieue de New York, il passe 80% de son temps à Hornell, dans l’ouest de l’Etat. « La ville a joué un rôle central dans la maintenance des locomotives à vapeur jusqu’à la moitié du XXe siècle, et même un peu après », rappelle-t-il. « Son déclin s’est amorcé avec l’expansion de l’automobile et de l’avion. » En 1987, Alstom y rachète une usine. Le groupe y emploie aujourd’hui plus de 800 ouvriers, se plaçant ainsi comme le premier employeur de la municipalité.

Assemblage de la voiture-bar des nouvelles rames Avelia Liberty dans l’usine Alstom à Hornell (Amtrak)

L’entreprise française assurera la construction et la maintenance des rames à grande vitesse pour Amtrak. « Sur le modèle des TGV français, chaque rame comportera deux motrices et un certain nombre de voitures passagers neuf dans le cas du modèle Avelia Liberty, dédié au marché américain », détaille Didier Cuadrado. Onze voitures donc au total, avec la possibilité d’en ajouter trois supplémentaires pour s’adapter au flux de voyageurs. La capacité de ces nouveaux trains est fixée à 386 passagers, soit une augmentation d’environ 25% par rapport aux anciens.

Amtrak envisage d’utiliser l’Avelia Liberty à 160 miles par heure, soit un peu moins de 260 kilomètres par heure. « Nous le testons à près de 280 kilomètres par heure, mais le train a été conçu pour aller jusqu’à 300 », précise Didier Cuadrado, ajoutant qu’« aux Etats-Unis, le voies ne permettent pour l’instant pas d’atteindre cette vitesse là. »

La proposition de l’administration Biden d’investir quelque 620 milliards de dollars dans les transports a été particulièrement bien accueillie par Alstom, qui « espère voir une montée assez rapide des commandes liées au fait que le gouvernement américain essaie de pousser les infrastructures ferroviaires ». Didier Cuadrado rappelle que « les Etats-Unis ont été l’un des pionniers du rail. Certains corridors régionaux ont définitivement de l’avenir : entre Boston et Washington, D.C. par exemple, mais aussi entre Saint-Louis et Chicago, Dallas et Houston, San Francisco et Los Angeles, ou encore Portland, Seattle et Vancouver. »

Moi Impat : ce métier appris à l’étranger et exercé en France

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Bucarest, Londres, Casablanca : tel fut le parcours d’expatriée d’Astrid Désveaux, notre 69ème invitée au micro de « Moi Impat ». Cette curiosité qui l’encourageait à toujours prolonger son expatriation s’est transformée en une démotivation profonde quand l’heure de rentrer en France a sonné.

Mais parce que Londres lui avait permis de poursuivre ses études, c’est en tant qu’architecte d’intérieur qu’elle débarquera en France. Un statut d’auto-entrepreneur, une nouvelle activité exercée « à l’anglaise » grâce à un réseau toujours plus fourni et une motivation enfin retrouvée.

Listen to “Episode 69: Astrid Désveaux” on Spreaker.

5 plans pour écouter de la musique en plein air cet été à New York

Les pieds dans l’herbe, un verre de rosé à la main et de la musique plein les oreilles. C’est l’une des raisons pour lesquelles on aime New York pendant l’été. Voici cinq idées pour passer juillet et août en musique.

SummerStage

Comme à son habitude, SummerStage fait bien les choses cet été. Organisé par la City Parks Foundation, un organisme qui vise à mettre en valeur les parcs new-yorkais, le festival de musique propose une fois de plus un programme éclectique sur sa scène de Central Park et dans d’autres espaces verts de la ville (à Harlem, Coney Island…). Et en plus c’est gratuit ! Entre un pot-pourri de talents de la danse (le 25 juillet), un recital du Met Opera (le 8 août), un show de saxophone avec le Harlem Symphony Orchestra, il faut vraiment le vouloir pour ne pas trouver chaussure à son pied. Au passage, Patti Smith sera au programme le 19 septembre. Les tickets ne sont plus nécessaires pour assister aux concerts. C’est “premier arrivé, premier servi” ! Infos et tickets ici.

“Sunday Amplified” au bord de l’Hudson

Attention ! Plus que deux semaines avant que cet événement ne s’auto-détruise. Tous les dimanches, le département des parcs de New York vous donne rendez-vous au Pier I (au niveau de la 70e rue et l’Hudson) pour terminer la semaine en musique (et bien commencer la suivante). Ce rendez-vous n’a lieu qu’en juillet, donc n’attendez pas. Les deux derniers “Sunday Amplified” se tiendront le 25 juillet (concert du groupe américain “Damn Tall Buildings”, au croisement du bluegrass, du blues et d’autres styles) et le 1er août (avec le groupe de funk éthiopienne Anbessa Orchestra). Les shows ont lieu de 7pm à 9pm et sont gratuits. Il faut penser à s’inscrire en ligne sur les pages des événements. À noter que le café-restaurant du Pier I sera ouvert, sauf contre-indication sur ses réseaux sociaux, avec son menu de cocktails, burgers, salades et lobster rolls.

BRIC Celebrate Brooklyn !

Ne vous fiez pas à au nom de son organisateur, l’association BRIC: le festival “Celebrate Brooklyn!” ne vous coûtera pas… une brique ! Tout l’été, les Brooklynites (et tous les autres aussi, hein!) ont rendez-vous à travers le “borough” pour des spectacles de théâtres, des concerts, des projections, des shows de danse. Cela fait depuis 1979 que ça dure. Le coup d’envoi sera donné le 31 juillet avec un concert, au Prospect Park Bandshell, de la star de la “neo-soul” Ari Lennox et d’autres artistes locaux. C’est gratuit. Le 12 août, le fameux groupe The Roots montera sur la même scène, mais cet événement caritatif est payant. Pour une liste complète des concerts de la saison 2021, c’est ici.

Jazz at the Mansion

À French Morning, on est un peu comme la lessive: on aime le 2 en 1 ! À “Jazz at the Mansion”, vous aurez l’occasion 1) de découvrir un endroit historique méconnu, la Morris-Jumel Mansion à Washington Heights, où un certain George Washington a vécu. 2) de passer un bel après-midi de jazz. Cet événement très apprécié dans le nord de Manhattan est co-organisé tous les ans par Marjorie Eliot, connue pour ses salons de jazz intimistes qui ont lieu chez elle. De 2pm à 6pm, les samedi 21 et dimanche 22 août, prenez place dans les jardins du manoir, sur un siège ou une nappe de pique-nique, et appréciez le spectacle. Gratuit. Infos 

Bryant Park Picnic Performances

Au programme de cet été: 25 performances, concerts, projections gratuits, le tout sur la scène de Bryant Park. Pour cette nouvelle édition de “Picnic Performances”, le parc a noué des partenariats avec une belle flopée d’institutions culturelles (Carnegie Hall, le New York City Opera, Joe’s Pub…) pour monter un programme qui plaira aussi bien aux amateurs d’opéra qu’aux amoureux de jazz. Le New York City Opera présentera notamment les airs de “Rigoletto” le 3 septembre; Le Lincoln Center, une soirée consacrée aux jeunes talents du jazz le 13 août; et le Carnegie Hall, un concert intitulé “Adrienne Warren and Friends” le 30 juillet, du nom de la star de Broadway (“Shuffle Along”, “Tina”…).  Programme et infos 

Entreprendre aux USA : création, rachat ou franchise pour un visa E2 ?

[Article partenaire] Les entrepreneurs souhaitant s’installer aux USA ne considèrent souvent que la création ou le rachat d’entreprise pour obtenir un visa investisseur. Il existe une alternative avantageuse : s’implanter avec une franchise américaine.

Voyons dans quel cas privilégier l’une ou l’autre de ces pistes.

La création « pure »

L’Amérique est le pays des entrepreneurs. Cependant, y lancer un nouveau concept reste une aventure risquée. Quel que soit le secteur, la concurrence est impitoyable et les clients n’ont pas les mêmes attentes qu’en Europe. De nombreux entrepreneurs expatriés en ont fait la douloureuse expérience : une bonne idée française (ou belge, suisse, tunisienne, marocaine, québécoise…) sera potentiellement un flop sur le marché américain. Ainsi, les services d’immigration américains n’accorderont un visa E-2 pour une création d’entreprise indépendante qu’avec des preuves concrètes de son potentiel, des employés américains sous contrat et un chiffre d’affaire déjà conséquent.

Dans quels cas privilégier une création pour s’implanter aux USA ?

– produits ou services innovants
– forte expertise technique
– réseau de partenaires / investisseurs établi aux USA
– budget supérieur à 300.000$
– grandes villes liées au secteur d’activité
– niveau anglais bilingue
– secteurs : sciences/médical ; high-tech ; ingénierie ; import-export

Les créateurs devront construire un réseau de partenaires sur place et patiemment étudier leur futur marché avant de se lancer.

Cette piste est plus adaptée aux domaines de pointe qu’aux commerces de proximité.

Le rachat d’entreprise

Il peut paraître rassurant de reprendre une entreprise ayant un historique et des actifs en place.

La difficulté viendra de votre situation : en tant qu’acheteur étranger, vous n’êtes pas dans une bonne position pour capter les bonnes affaires. L’inventaire est limité, il faudra être patient. Trouver la perle rare au juste prix prendra des mois, voir des années.

Gardez aussi en tête que le vendeur ne sera pas un partenaire sur la durée. Vous devrez rapidement vous adapter et prendre le business en main une fois la transaction finalisée.

Enfin, il est difficile de savoir réellement ce que l’on achète et à quel prix. Les bilans comptables à l’américaine reflètent rarement les rentabilités annoncées dans les annonces alléchantes publiées sur internet…

Dans quels cas privilégier un rachat pour s’implanter aux USA ?

– entrepreneur expérimenté
– expérience du métier
– budget supérieur à 400.000$
– zone peu concurrentielle
– anglais courant
– activité peu réglementée
– secteurs : distribution ; fabrication industrielle ; événementiel

En conclusion : c’est une piste qui a fait ses preuves pour obtenir un Visa E-2 si vous avez déjà une solide expérience professionnelle dans le même secteur d’activité, idéalement aux USA. Un rachat viable sur le long terme nécessitera des moyens importants et de la patience dans vos recherches.

La franchise

La franchise est le modèle dominant aux USA pour les commerces et services de proximité. C’est ainsi une piste privilégiée par les américains en phase de reconversion ou qui veulent diversifier leurs investissements. Cette tendance s’est accentuée avec la pandémie et beaucoup de franchiseurs américains ont eu de belles croissances en 2020.

Dans quels cas privilégier un business en franchise pour s’implanter aux USA ?

– pas d’expérience d’entrepreneur ou changement de métier
– budget inférieur à 300.000$
– zone concurrentielle
– anglais à améliorer
– investissement passif
– activité complexe, réglementée
– secteurs les plus dynamiques : restaurants ; immobilier ; services ; automobile ; animaux ; sport

La franchise présente aussi des avantages dans le cadre d’une demande de Visa investisseur :

(extrait du webinaire French Morning “Bien vivre aux USA : ouvrir une franchise”)

La franchise, c’est :

?  Un inventaire quasi illimité d’opportunités, quels que soient le lieu, le budget et le secteur d’activité ;

?  Des produits et des services déjà adaptés au marché américain ;

?  Une marque reconnue qui rassurera les services d’immigration, vous permettra d’obtenir le Visa E-2 et d’arriver aux USA avant le démarrage de l’activité ;

?  Des méthodes standardisées qui vous affranchiront des problèmes de main d’œuvre, optimiseront la rentabilité et accéléreront le développement ;

?  Une formation ciblée, puis un accompagnement opérationnel durant plusieurs années ;

?  Une réglementation qui protège l’investisseur et oblige le franchiseur à être transparent sur ses chiffres : budget détaillé, frais récurrents, résultats.

 

«Je comprends les difficultés que rencontrent les entrepreneurs qui s’implantent en indépendants aux Etats-Unis. Moi-même j’avais eu de beaux résultats avec mes restaurants en France, mais je n’aurais pas su en faire autant en arrivant ici.  
Si vous désirez vous lancer aux USA, s’appuyer sur une franchise est la solution la moins coûteuse pour optimiser vos chances de succès. Les franchiseurs américains ne font rien au hasard. Ils ont des recettes soigneusement affinées pour la réussite de leurs franchisés.»

 

Pour illustrer, voici un ordre d’idée des prix d’une franchise par secteur d’activité :

La franchise aux USA
Budget par secteur d’activité

Alimentaire : 100.000$+
– Commerce : 80.000$+
– Sport : 60.000$+
– Automobile : 70.000$+
– Animaux : 80.000$+ 
– Enfants : 60.000$+
– Beauté & bien-être : 100.000$+
– Soins à domicile : 120.000$+
– Immobilier, amélioration de l’habitat, décoration : 70.000$+
– Entretien & nettoyage : 60.000$+
– Ecologie : 50.000$
– Services aux entreprises : 65.000$
– Investissement passif : 150.000$

Budget = frais de démarrage + trésorerie

La franchise n’est pas pour autant une solution magique. Attention aux «erreurs de casting». Attirés par les belles rentabilités, certains investisseurs se précipitent par exemple vers les franchises d’immobiliers ou de fast-food, et se rendent compte trop tard que ces métiers sont trop contraignants pour leur style de vie.

Travailler avec un consultant en franchise vous évitera ces écueils.

Pour en savoir plus, contactez l’équipe de DNX Consulting et profitez d’un entretien gratuit d’évaluation de votre projet :

Prenez rendez-vous ou envoyez directement un mail à : [email protected]

Lire aussi :

– “Ne pas foncer tête baissée”: les pièges de la franchise aux Etats-Unis

– Article replay du webinaire “Bien vivre aux USA : ouvrir une franchise

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

A New York, la nouvelle vie de NKM dans la finance durable

Le rendez-vous est donné devant le café Angelina, à Bryant Park, tout près des nouveaux bureaux de Nathalie Kosciusko-Morizet. L’occasion est trop belle de faire comme les nombreux new-yorkais, par ce chaud après-midi de juillet : saisir deux chaises et engager la conversation dans le parc, chocolat froid à la main.

L’ancienne ministre française de l’Écologie, qui a quitté la politique en 2017, est depuis trois ans installée à New York. Arrivée initialement chez Cap Gemini, elle vient de changer de casquette et rejoint le monde de l’investissement, en devenant senior partner du fonds français Antin Infrastructure Partners. Ce dernier vient de lancer une initiative appelée Next Generation, qui vise à identifier les infrastructures durables de demain en Europe comme en Amérique du Nord. Nathalie Kosciusko-Morizet va diriger une équipe dédiée à cette thématique depuis New York, où Antin Infrastructure Partners compte 35 personnes de toutes origines.

Retour aux sources

« Il y a une vraie transformation en cours dans le monde des infrastructures. Le progrès technologique rencontre de nouveaux besoins en termes de respect de l’environnement, d’autonomie, de connectivité, et les infrastructures permettent de transformer ces innovations en réalité », s’enthousiasme-t-elle. Le fonds Antin Infrastructure Partners, qui a été un des pionniers à investir dans la fibre optique, vient de lever un fonds midcap de 2,2 milliards d’euros, qui sera investi en Europe et en Amérique du Nord. S’il est déjà un investisseur expert des infrastructures durables, l’objectif est de réfléchir à de nouvelles opportunités de façon transversale, multisectorielle. « C’est un retour aux sources pour moi », dit avec un sourire celle qui a commencé sa carrière au ministère des Finances en 1998, en charge de négocier l’application des Protocoles de Kyoto. « A l’époque, peu de gens connaissaient le concept de l’effet de serre, ils le confondaient avec les pluies acides. Aujourd’hui, Il y a enfin une véritable prise de conscience verte ». Elle loue ainsi le véritable « alignement des planètes » entre les innovations d’un côté et ceux qu’elle appelle les ‘enablers’ de l’autre, les pouvoirs publics ainsi que les acteurs privés comme les fonds d’investissement.

Libre à New York

Une chose est sûre, Nathalie Kosicusko-Morizet savoure l’anonymat de la vie à New York. « J’ai été surprise par la rémanence de l’image politique en France », déclare celle qui a eu du mal à trouver un employeur privé sérieusement intéressé par ses compétences lorsqu’elle a quitté la politique en 2017. A l’époque, elle noue une relation de confiance avec Paul Hermelin, le PDG de Cap Gemini, et ils conviennent ensemble que la jeune femme doit partir à l’étranger pour entamer sa nouvelle vie dans le privé. Ce sera New York, une ville de cœur où elle prend en charge l’intégration d’une ancienne filiale de Lockheed Martin, que le géant mondial du conseil vient de racheter. Avant d’être rappelée par le fonds Antin, qui l’avait déjà sollicitée dans une phase plus précoce de son développement américain.

Une reconversion très réussie, tant au niveau professionnel que personnel. « Je me sens très libre à New York. On ressent intensément que beaucoup de choses sont possibles ici, même si le quotidien est difficile ». Car la pandémie et le confinement ont été éprouvants pour Nathalie Kosciusko-Morizet et sa famille, elle qui habitait à quelques blocs de plusieurs hôpitaux dans l’Upper East Side et se souvient des bruits permanents de sirènes, si anxiogènes. Malgré tout, elle dit avoir trouvé sa place dans cette ville, qui a aussi conquis ses deux garçons de 11 et 16 ans. « Je n’avais pas réalisé à quel point ma carrière politique avait pesé sur eux en France. Je les ai vus s’épanouir pleinement à New York ». Tout comme ses enfants, Nathalie Kosciusko-Morizet compte miser sur son profil biculturel et garde, plus que jamais, un œil de chaque côté de l’Atlantique.

Dominique Ansel ouvre un nouveau commerce dédié aux viennoiseries à New York

Comme pour beaucoup de commerçants, l’année 2020 a été difficile pour Dominique Ansel. Le pâtissier-star tourne la page avec un nouveau business, Dominique Ansel Workshop, qui ouvre vendredi 16 juillet.

Située dans les locaux de sa cuisine de production près de Madison Square Park (Flatiron), cette nouvelle adresse est axée sur les viennoiseries, l’une des grandes passions du chef français. “J’ai grandi dans les cuisines françaises en faisant des viennoiseries. Pour moi, c’est un art de travailler avec la fermentation, des pâtes différentes, des farines, des beurres, raconte Dominique Ansel. J’adore travailler avec des produits vivants comme cela, et j’adore manger de bonnes viennoiseries !

Au menu: point de cronut ou autre pâtisserie hybride dont il a le secret. Le chef propose notamment une sélection de croissants de qualité, faits avec du beurre Isigny et de la farine de la marque Les Grands Moulins de Paris. “C’est un peu cocorico !“, glisse le chef. Aux côtés du croissant classique, Dominique Ansel vend des croissants à l’huile d’olive, caramélisés au sucre brun, ou encore multi-grains. S’y ajoutent une série de produits créatifs sucrés et salés, dont une brioche à la fleur d’oranger, un cube de riz-au-lait avec une confiture d’airelles maison et des gougères. Des boissons chaudes et froides sont aussi en vente.

J’avais ce projet en tête depuis longtemps, mais nous n’avions pas l’espace“, précise le chef Ansel. Il s’est installé dans ce nouveau local de Flatiron après avoir dû déménager sa cuisine de production du West Village pendant la crise sanitaire. “Comme nous avions la place, j’ai pu faire un point de vente“. Dans un premier temps, Dominique Ansel Workshop ne proposera que des viennoiseries, mais le chef y présentera prochainement sa première gamme de chocolats.

Le baromètre de l’expatriation, enquête n°6 : expatriés, c’est où chez vous ?

Le baromètre de l’expatriation prendra désormais de vos nouvelles chaque mois ! Lancée il y a quatre ans par Expat Communication, cette grande enquête annuelle se réforme. En partenariat, notamment, avec French Morning, le baromètre sera désormais permanent, avec un thème par mois pour encore mieux suivre le moral des expats français à travers le monde.

Pour ce sixième mois d’enquête, le baromètre s’intéresse à la notion de “à la maison”, et ce qu’elle signifie pour les expatriés.

Les questions relatives à l’identité, aux racines, à la culture et à leurs évolutions sont au cœur de nos expériences d’expatriés. La rencontre avec la culture  du pays d’accueil est source d’apprentissage, de découverte, d’appropriation et parfois de questionnements ou de doutes.  

Chaque expatrié appréhende différemment son installation dans un nouveau pays. Entre un équilibre qui se trouve naturellement pour certains ou qui se construit difficilement pour d’autres, l’expatriation révèle parfois des surprises. Comment vivez-vous ces  ajustements au gré des déménagements et changements de cadre de vie, de travail ?  

Envie de partager votre expérience ? Remplissez ce formulaire en moins de 5 minutes pour donner votre avis en toute confidentialité à Expat Lab d’Expat Communication, afin de leur permettre d’avoir une vision venant du terrain et de refléter ainsi la réalité de la mobilité internationale actuellement.

Villa Albertine: la France ré-invente ses résidences pour créateurs aux États-Unis

Rome a sa villa Médicis pour stimuler la création artistique. Les États-Unis auront bientôt une “Villa Albertine”, qui permettra de mettre l’action culturelle française au goût du jour.

Annoncé en juin par le Quai d’Orsay, ce programme de résidence pour créateurs français sur le sol américain ne sera pas concentré dans un lieu, mais dans dix villes (Atlanta, Chicago, Houston, New York, Washington, Nouvelle Orléans, Miami, San Francisco, Los Angeles, Boston), où les Services culturels de l’Ambassade de France ont une présence. Objectif: permettre aux résidents de s’immerger dans des réalités et des réflexions locales très diverses (environnement en Floride, urbanisme à Chicago, technologie à San Francisco, exploration spatiale au Texas…). “Le modèle traditionnel des villas – un bâtiment unique dans une seule ville – se heurtait à la géographie profondément multipolaire des États-Unis. Nous avons dû régler la question: comment inventer quelque chose qui a la force d’une grande villa, mais qui a aussi le don d’ubiquité nécessaire pour emmener les résidents partout où ils envie et besoin d’aller“, explique Gaëtan Bruel, conseiller culturel de l’Ambassade de France aux États-Unis et directeur de la Villa Albertine.

La réflexion autour de la création d’une villa française aux États-Unis remonte à une trentaine d’années, après l’inauguration au Japon de la Villa Kujoyama pour artistes français et nippons. Le projet a été relancé avec la pandémie et une première “villa locale” a été ouverte à San Francisco en août 2020 en guise de ballon d’essai.

Compte-tenu de l’importance des États-Unis dans “la géographie mondiale des arts et des idées depuis au moins la fin de la Seconde Guerre Mondiale“, la présence d’une résidence à l’échelle nationale s’imposait dans ce pays “qui est ce que l’Italie était sans doute au XVIIe siècle quand on a créé l’Académie de France à Rome, poursuit le conseiller culturel. La Villa Albertine est née dans un contexte de crise sanitaire. Et on est tous concernés par le changement climatique, l’accroissement des inégalités… Or, force est de constater que nous n’avons pas trouvé les réponses définitives à ces questions. Nous sommes convaincus que les créateurs et les penseurs ont des choses importantes à dire sur ces grands enjeux contemporains. La Villa Albertine reconnaît l’importance des États-Unis pour ces enjeux.

La villa, dont le siège au sein des Services culturels à New York sera inauguré en septembre, est financée avec des fonds publics et privés (fondations FACE et Bettencourt-Schueller, donateurs privés…). Elle mobilisera quatre-vingt personnes, chargées de l’accompagnement des résidents pour une expérience “sur mesure“, en mettant à disposition les contacts et les ressources nécessaires à la réalisation de leurs projets (logement, transports, bureaux…). “Ce n’est plus au résident de s’adapter à la villa, mais à la villa de s’adapter au résident“, résume Gaëtan Bruel.

Soixante résidents arrivant aux États-Unis à partir de novembre (si l’ouverture des frontières le permet) feront partie de la première promotion. Parmi les sélectionnés, on trouve le photographe Nicolas Floc’h qui parcourra le fleuve Mississippi en bateau pour immortaliser les couleurs changeantes de l’eau dans le cadre d’une réflexion sur le changement climatique; l’écrivaine Constance Debré qui étudiera la contre-culture à New York; ou encore le réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis qui voyagera entre New York, Chicago, Boston et Los Angeles pour préparer un film inspiré d’une figure du jazz… Compte-tenu de la nouveauté de la “villa”, aucun appel à projets n’a été réalisé pour cette première année, mais cela ne sera pas le cas pour les promotions suivantes. Les résidences dureront un à trois mois.

Les résidents ne seront pas tous hébergés dans des lieux permanents, comme le studio de la “Villa San Francisco” ou la Résidence de France à Washington. Certains logeront dans des appartements de location ou seront accueillis par des institutions partenaires et des hôtes américains francophiles (des producteurs, collectionneurs à Los Angeles, par exemple). Une manière d’éviter que les résidents ne restent dans leur Tour d’ivoire – et pour l’État de réduire les coûts de l’opération. “Même si la relation entre la France et les États-Unis est excellente, force est de constater que, sur le terrain culturel, les Américains regardent aussi vers d’autres géographies, comme l’Afrique et l’Asie. Et quand ils nous regardent, c’est parfois avec des malentendus qui peuvent être anciens, sur la laïcité ou la liberté d’expression par exemple, ou plus récents, sur les enjeux de diversité. Ils nous voient comme un pays où il fait encore bon vivre, mais qui a peut-être moins de choses intéressantes à dire que dans le passé”, explique Gaëtan Bruel.

Cette villa décentralisée et “hyper flexible” permet aussi d’assurer le “re-branding” des Services culturels, après soixante-dix ans de présence sur le sol américain et deux ans après l’entrée en fonction de Gaëtan Bruel. La villa continuera a développer les nombreux programmes d’accompagnement des professionnels de l’art, de la culture, des sciences et de la technologie déjà proposés par l’organisme, bras culturel de l’Ambassade, et lancera de nouvelles initiatives d’échanges, pour les créateurs de podcasts et les directeurs de musées notamment. “Pour renouveler le regard des Américains sur la France, il faut renouveler ceux qui incarnent la France aux yeux des Américains et notamment laisser les créateurs et les penseurs jouer ce rôle au premier chef. En tant que Services culturels, notre rôle n’est pas, n’est plus, de parler au nom de la France, mais plutôt de laisser la France s’exprimer dans toute sa diversité culturelle, conclut Gaëtan Bruel. La villa nous permettra d’aller plus loin dans ce travail de renouvellement non seulement du narratif culturel sur la France contemporaine, mais aussi de celles et ceux qui sont le mieux à même d’incarner ce narratif sur le terrain américain. Et les Français aux Etats-Unis ont ici un grand rôle à jouer”.

Révolution Bilingue: Bernard Manuel, de la finance à l’éducation bilingue

L’invité de ce 23ème épisode de Révolution Bilingue est un homme qui compte dans l’éducation bilingue. Bernard Manuel est président de l’École active bilingue Jeannine Manuel, aujourd’hui située sur trois campus à Paris, Lille et Londres et considérée comme le meilleur lycée de France depuis 8 années consécutives, avec un réseau d’anciens élèves influent qui compte des personnalités comme Antony Blinken, secrétaire d’État des États-Unis.

Lui-même bilingue et l’un des premiers élèves de l’école fondée par sa mère, Bernard Manuel a développé une expertise très écoutée de l’éducation bilingue en France et à l’étranger.

Listen to “Episode 23: Bernard Manuel, un visionnaire pour l’éducation bilingue” on Spreaker.

French Expat le Podcast : Carte postale sonore de Houston, TX avec Manon

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Cet été, toute l’équipe de French Expat Le Podcast vous invite à découvrir sa ville d’expatriation.

Découvrez des cartes postales sonores avec Manon, Fanny, Charlotte, Caroline et Anne-Fleur et découvrez ou redécouvrez Houston, Mazatlán, Brooklyn, San Jose et Boston. Chaque membre de l’équipe du podcast vous fait découvrir sa ville et répond à la question : “quels conseils aurais-tu aimé que l’on te donne avant ton départ de France ?” (ou de Belgique pour Caroline, la Belge de l’équipe).

Cette semaine, on commence avec Manon Chappat, la queen des réseaux sociaux du podcast qui nous parle depuis le sud des Etats-Unis au Texas !

Qui est Manon ?

Vous ne connaissez pas encore Manon ? Master en Marketing en poche, Manon est partie rejoindre son mari Américain pour le suivre à travers les Etats-Unis. Après l’Oklahoma, Santa Barbara en Californie mais encore Syracuse dans l’Etat de New York, la voilà désormais à Houston au Texas où elle continue d’assouvir sa soif de découverte.

Vous pouvez découvrir son histoire dans l’épisode 3. Depuis l’été 2018, elle est résidente permanente et elle a rejoint l’équipe de French Expat le Podcast comme Community Manager.

  • Quels sont pour elle les 3 conseils qu’elle aurait aimé recevoir avant de partir en expatriation ?

Manon aurait aimé être rassurée et savoir que les démarches d’immigration et de visa ne sont pas aussi compliquées que ce que l’on peut croire. En tout cas dans son cas, celui d’un vrai mariage d’amour, l’objectif premier de l’agent d’immigration n’est jamais de refuser votre entrée sur le territoire mais plutôt de s’assurer que votre histoire d’amour est réelle et que votre demande de statut est légitime.

Ensuite, elle aurait aimé qu’on lui parle un peu plus des us et coutumes américaines et en particulier en termes d’interactions et relations sociales amicales et familiales. Le choc culturel, bien que l’on reste dans une culture occidentale, est bel et bien présent. Il est bien plus prononcé et fort que ce à quoi Manon s’attendait en déménageant aux États-Unis.

  • Quels sont les endroits authentiques, les choses à sentir, à visiter ou à goûter dans sa ville d’adoption : Houston, TX ?

Le premier endroit que Manon vous conseille de visiter, c’est le Buffalo Bayou Park. Situé en plein coeur de la ville, le parc offre un magnifique contraste entre ses berges à l’état naturel, très vertes et fleuries et sa vue imprenable sur la skyline houstonienne et ses immeubles hauts en verre. Le parc offre de nombreuses options : course à pied, canoë, pistes cyclables. Il est représentatif de la bonne surprise qu’est Houston : une ville très verte.

La chose à sentir à Houston c’est la douce odeur du barbecue texan. Les plats les plus connus sont le brisket (la poitrine de bœuf ou de porc) et les ribs (les travers, côtelettes). Cette odeur bien particulière du sud des États-Unis donne l’eau à la bouche! Indispensable…du moment qu’on n’est pas végétarien ou végane.

Enfin, le plat préféré de notre Française à Houston est la nourriture Tex Mex, la vraie. Le Texas est un état proche du Mexique et les influences culinaires s’y font sentir. C’est donc en particulier les fajitas de bœuf (servies dans un poêle en fonte, avec oignons et poivrons avec des tortillas de maïs faites-maison) qui font chavirer le cœur des locaux.

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  • ? Enregistrement et montage par Anne-Fleur Andrle
  • ? Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences https://www.lesbellesfrequences.com/)