Accueil Blog Page 342

Consulaires 2021: où voter à l’urne en Floride le 29 mai ?

Si vous n’avez pas voté aux élections consulaires par Internet, pas de panique. Vous pouvez encore le faire le samedi 29 mai à l’urne. Dans la circonscription consulaire de Miami (qui couvre la Floride, Porto Rico, les Bahamas, les îles Turques et Caïques, les îles Caïmans ainsi que les îles vierges américaines), trois bureaux de vote seront ouverts de 8am à 6pm au Consulat général de France à Miami (1395 Brickell Avenue), au World Financial Group d’Orlando (1800 33rd St) et à la French American School of Tampa Bay de St Petersburg (2100 62nd Ave N).

Sept listes sont en lice dans la circonscription. Pour voter, il faut être inscrit sur la liste électorale consulaire. Le jour du vote, pensez à vous munir d’une pièce d’identité française (passeport, carte d’identité…). À noter que le port du masque est obligatoire dans les bureaux de vote. Celui-ci pourra être retiré sur demande d’un membre du bureau de vote pour la stricte nécessité du contrôle de l’identité de l’électeur. Il est recommandé d’apporter son propre stylo d’encre bleue ou noire indélébile.

Les conseillers des Français de l’étranger sont des élus de proximité qui représentent la communauté française de leur circonscription et élisent les douze sénateurs des Français de l’étranger.

Toutes les informations ici.

L’administration Biden relance le statut d’entrepreneur international : qu’est-ce que ça change ?

[Article partenaire] Angela Autier-Chanot, avocate française auprès du bureau de New York du cabinet d’avocats américain Inspire Business Law Group, revient sur la récente annonce de l””International Entrepreneur Parole Program”.

Joe Biden avait promis une réforme en profondeur de la législation applicable en matière d’immigration. Près de quatre mois après l’inauguration du 46ème Président des États-Unis, où en sommes-nous ?

Sous l’ère Trump, marquée par une volonté affichée d’« immigration zéro », les restrictions pour les visas étudiant, comme pour les visas de travail, se sont multipliées, réduisant ainsi de 49% l’immigration légale. De la même façon, il est significatif de noter que les taux de refus pour les premières demandes de visas H-1B, réservés aux travailleurs étrangers qualifiés, sont passés de 6 % en 2015 à 29 % au deuxième trimestre 2020, ce qui est assez révélateur de la politique de l’ancienne administration.

Conformément à ce qu’il avait annoncé, le Président Biden a rapidement signé des décrets lors de son arrivée à la Maison Blanche, tendant à inverser certaines des positions prises par l’administration Trump en matière d’immigration. À titre d’illustration, en date du 24 février 2021, le Président Biden a émis la Proclamation présidentielle 10149. Il a ainsi révoqué la Proclamation 10014, la section 1 de la Proclamation 10052, et la section 1 de la Proclamation 10131, qui avaient suspendu jusque-là l’émission de nouveaux visas «immigrant» en raison de la pandémie du Covid-19.

L’International Entrepreneur Parole Program est une autre mesure significative rétablie par l’administration Biden.

Vous utilisez la notion de «rétablissement». Ne s’agit-il pas d’une nouveauté ?

Oui et non. En réalité, cette mesure a été créée dans les derniers jours de la présidence Obama. Cette règle a initialement été publiée le 17 janvier 2017 et était supposée entrer en vigueur le 17 juillet 2017. Cependant, lors de l’arrivée du Président Donald Trump à la Maison Blanche, la politique en matière d’immigration a pris un tout autre tournant. Ainsi, le 11 juillet 2017, le Department of Homeland Security (DHS) a publié une règle retardant l’entrée en vigueur de cette mesure. En dépit de l’intervention d’une Cour fédérale en décembre 2017 enjoignant aux United States Citizenship and Immigration Services (USCIS) de commencer à accepter les demandes de candidats immédiatement, les entrepreneurs étrangers n’ont jamais réellement eu l’opportunité d’en bénéficier. Ce n’est que très récemment, le 10 mai 2021, qu’USCIS a annoncé officiellement que le DHS avait l’intention de revenir sur la notice émise en 2018, qui proposait de supprimer l’International Entrepreneur Parole Program. En d’autres termes, ce programme va enfin pouvoir faire partie des solutions offertes aux entrepreneurs étrangers en matière d’immigration.

De quoi s’agit-il exactement et qui peut y prétendre ?

Cette mesure s’adresse aux entrepreneurs étrangers ayant créé une startup sur le territoire américain, dont le potentiel en matière de croissance rapide et de création d’emplois sont de nature à procurer aux États-Unis un « significant public benefit ». Elle permet à un entrepreneur d’être admis sur le territoire américain pour une période de 30 mois pouvant être renouvelée.

De façon schématique, les conditions d’éligibilité sont les suivantes :

– D’abord, l’entité créée aux États-Unis doit être une startup, c’est-à-dire qu’elle doit avoir été constituée au cours des cinq années précédant la demande ;

– Ensuite, le demandeur doit détenir une participation substantielle dans la start-up (10%);

– En outre, le demandeur doit avoir un rôle actif et central dans les opérations de l’entreprise (il ne peut s’agir d’un simple investisseur) ;

– Enfin, le potentiel de croissance rapide et de création d’emplois doit être démontré, soit par l’existence d’un investissement en capital d’au moins 250,000 dollars de la part d’investisseurs américains qualifiés, soit par l’attribution d’au moins 100,000 dollars sous forme de subventions, d’aide ou de prix de la part d’entités gouvernementales. Si l’un ou l’autre de ces deux critères ne sont que partiellement remplis, le candidat est autorisé à produire d’autres éléments de preuve additionnels.

Ce visa dédié aux startups est donc une bonne nouvelle pour les entrepreneurs français ?

Tout d’abord, je souhaiterais rectifier la terminologie employée. Il ne s’agit en aucun cas d’un visa. Seul le Congrès américain a le pouvoir de créer un nouveau visa. C’est uniquement ce que l’on appelle une « federal regulation ». La conséquence principale est que l’attribution du bénéfice de cette « Parole » (c’est-à-dire l’admission temporaire sur le territoire américain) est soumise à l’appréciation souveraine et au pouvoir discrétionnaire des agents fédéraux. En outre, puisqu’il ne s’agit pas d’un visa, cette autorisation d’admission peut être révoquée à tout moment, ce qui est source d’une certaine insécurité et précarité.

Par ailleurs, il s’agit effectivement d’une excellente nouvelle à mon sens. Je ne me fais pas d’illusions, les nombreux backlogs observés ces derniers temps résultant en l’allongement considérable des délais de traitement des demandes de visas impacteront probablement aussi cette nouvelle mesure. Néanmoins, il s’agit d’un signal fort envoyé aux entrepreneurs étrangers. Les États-Unis, terre d’immigration, veulent à nouveau ouvrir leurs bras aux entrepreneurs étrangers.

Il s’agit d’une annonce positive qui est tout à fait cohérente avec l’Executive Order 14012 du Président Biden visant à “Restaurer la confiance dans les systèmes d’immigration légale américains et renforcer les efforts d’intégration et d’inclusion des nouveaux Américains”.

Après cette dernière année très éprouvante pour les professionnels de l’immigration (et pour nos clients !), nous avions bien besoin d’une telle annonce et de retrouver foi en ce système d’immigration ! Il s’agit donc à mon sens d’une véritable opportunité.

Pour toute question juridique sur l’immigration aux Etats-Unis, contactez Angela Autier-Chanot, avocate française auprès du barreau de New York par mail : angela.autierchanot@inspirelawgroup.com ou par téléphone : +33 1 80 49 38 70 (Paris) / 212 810 9557 (New York).

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Nacer Chahat, le Français derrière le succès de l’hélicoptère Ingenuity

Un sixième vol est en préparation sur Mars pour l’hélicoptère Ingenuity, amené par l’astromobile Perseverance. Sa vitesse devrait encore augmenter, jusqu’à 4 mètres par seconde. Une prouesse qui épate le monde entier et que l’on doit notamment au Français Nacer Chahat, ingénieur en télécommunications spatiales au Jet Propulsion Laboratory (JPL), un centre de recherche californien de la NASA qu’il considère comme sa “petite famille”.

Son domaine d’expertise : les antennes afin que les modules puissent communiquer entre eux et vers la Terre. “Il y avait diverses contraintes pour qu’Ingenuity puisse s’envoler alors que Mars a une densité faible – l’atmosphère de Mars équivalant à 1 % de celle de la Terre -, il nous fallait une antenne légère mais aussi solide pour survivre au long voyage”, précise l’Agenais qui a suivi toutes les étapes, de la formulation à l’opération. Il n’était pas particulièrement stressé lors du premier décollage, qu’il a suivi avec ses collègues, lors de réunions en virtuel. “Ce sont des démonstrations technologiques, on a plus de liberté”, défend-il avouant tout de même que “les satellites sont un peu nos bébés”.

Trouver des solutions innovantes pour des missions de la NASA est un challenge maintes fois relevé par l’ingénieur trentenaire. Il a ainsi imaginé l’antenne pour MarCO, deux nano-satellites expérimentaux lancés en même temps que la sonde spatiale InSight de l’agence spatiale américaine et se dirigeant comme celle-ci vers la planète Mars, où l’enjeu était de “communiquer en temps réel” via des antennes déployables. Il travaille actuellement sur la mission Europa Lander, dont l’objectif est de poser un engin sur une des lunes de Jupiter afin d’étudier son environnement et son sol, et “trouver la vie existante”. Les contraintes sont liées au niveau de radiation élevée et aux températures cryogéniques, qu’il faut combiner avec un budget serré. “J’ai proposé une technologie d’antennes aux responsables du projet qui m’ont d’abord ri au nez”, raconte Nacer Chahat qui a finalement eu l’opportunité de tester son concept.

Un passionné de sport

Son audace, il la dit héritée de son éducation et de ses années de judo. “Cela m’a donné une confiance en moi qui me permet d’avoir le culot de développer mes technologies”, argue ce passionné qui ne compte pas ses heures à réinventer les antennes. Et son assurance ne date pas d’hier : Nacer Chahat est depuis son plus jeune âge convaincu qu’il deviendra ingénieur, malgré un scepticisme ambiant.

En revanche, la conquête spatiale ne faisait pas spécialement partie de ses projets : “ce n’était pas un de mes rêves, j’avais des priorités sportives avec le football et le judo”, se souvient-il. Et pourtant, au gré des années au JPL, il s’est passionné pour l’exploration spatiale, pour “les avancements pour l’humanité et les technologies développées”. “Pour un ingénieur, c’est le paradis.”

Appel à s’inspirer du JPL

C’est sa thèse sur les antennes à l’Université de Rennes 1, ayant reçu pléthore de distinctions nationales et internationales, qui l’a amené aux Etats-Unis où il a intégré un post-doctorat au California Institute of Technology avec JPL. “Le centre spatial m’a offert l’opportunité de m’embaucher assez rapidement”, argue-t-il. Depuis, son poste évolue au gré des projets, Nacer Chahat assurant notamment le rôle de pilote ingénieur sur une mission en collaboration avec Thalès et le Centre national d’études spatiales (CNES).

S’il ne s’oppose pas à l’idée de revenir un jour en France, il regrette que les doctorats y soient cantonnés à la recherche, et délaissés par les entreprises. De même, il aimerait que les entreprises de l’hexagone s’inspirent du JPL, qui offre un melting-pot parmi les chercheurs. “La diversité apporte l’innovation, le JPL embauche sur les compétences et non en fonction des écoles.” Pour autant, il ne boude pas son pays. “J’aimerais avoir un impact auprès des jeunes Français issus de famille modeste, de l’immigration, qu’ils s’identifient à mon parcours”, avoue celui qui collabore toujours avec l’Université de Rennes et qui avoue être considéré “comme un expert dans son domaine au sein du JPL”.

Business Camp “Se lancer aux USA” : rendez-vous en ligne du 24 au 26 mai 2021

Vous visez avec votre entreprise la conquête du marché américain ? Vous avez déjà sauté le pas et avez encore besoin de réponses à vos questions ? Vous souhaitez démarrer une aventure entrepreneuriale aux USA et vous vous demandez par où commencer ? Alors le Business Camp “Se lancer aux USA” est fait pour vous. 

Bénéficiez de 20% de réduction en tant que lecteur/ice de French Morning, avec le code Frenchmorning20 !

3 jours   –   5 sessions   –   20 experts

Du 24 au 26 mai 2021

Rejoignez-nous pour :

?  Écouter les précieux retours d’expérience de prestigieux keynote speakers tels que Serge Verdoux, Managing Director de Back Market, Michael Fribourg, PDG de Chargeurs, Mathieu Chabran, co-fondateur de Tikehau Capital, Bernard Reybier, président de Fermob, ou encore Cécile Moulard, co-fondatrice de MixR.
L’aventure américaine, ils l’ont tentée, ils l’ont réussie, ils témoignent.

?  Interagir avec des experts et leur poser vos questions en direct lors de conférences organisées autour de 5 grands thèmes : les premiers pas aux US, construire son équipe, les pièges du rêve américain et comment les éviter, la vente de produits aux US, et le M&A (mergers and acquisitions).
Experts-comptables, consultants, avocats, spécialistes du marketing, tous francophones et experts du marché américain : ils vous proposent une courte conférence afin de partager leur expertise, puis répondent à vos questions en direct.

?  Approfondir le sujet et appliquer les nouvelles connaissances acquises à votre projet lors de tables rondes en petit groupe lors desquelles vous échangerez librement avec les autres inscrits et les conférenciers.
✨ 
Allez plus loin, et n’attendez pas pour appliquer tous ces précieux conseils à votre projet !

?  Networker avec les autres inscrits de manière ludique grâce à un générateur de rencontres professionnelles “type chatroulette” : la plateforme se charge de vous “matcher” avec un autre inscrit, intervenant ou speaker, en fonction des informations que vous aurez remplies dans votre profil. Une fois “matchés”, vous avez 3 minutes pour discuter et éventuellement échanger vos coordonnées.
✨  Après ces 3 minutes, la roulette repart, et une autre conversation démarre !

[Je réserve ma place]

Bénéficiez de 20% de réduction en tant que lecteur/ice de French Morning, avec le code Frenchmorning20 !

Le Business Camp en ligne “Se lancer aux USA” est sponsorisé par :

? OFX, Société de change et de paiement en ligne. Effectuez des transferts d’argent internationaux rapides et sécurisés.

? Lenet, leader des services IT Tech pour les entreprises françaises implantées aux Etats-Unis, en France et à Hong Kong.

Avec le soutien de :

Moi Impat : Un retour à 3 000 %

Pour ce 65ème numéro de « Moi Impat », nous recevons Priscilla Chazot Magdelaine.

Priscilla est l’exemple même de la fameuse « positive attitude ». Elle a su passer habilement d’une expatriation pour raisons familiales un peu brutale à une impatriation plutôt fluide mais en mode accéléré. Grâce à son solide réseau français, cette parenthèse de deux années à New-York lui a même permis de faire grandir en douceur sa plateforme de mobilité professionnelle (Akeen.net) Un véritable décollage qu’elle doit notamment, nous dit-elle, à une maturité nouvelle.

Après la frustration de l’expatriation, l’épanouissement du retour.

Listen to “Episode 65: Priscilla Chazot-Magdelaine” on Spreaker.

Les expatriés français peuvent-ils se faire détaxer leurs achats réalisés en France ? 10 questions pour tout comprendre

[Article partenaire] Saviez-vous qu’en tant qu’expatrié(e) en dehors de l’Union européenne (UE), vous êtes éligible à la détaxe ? Autrement dit, vous avez droit au remboursement de la TVA sur les achats que vous effectuez en France et que vous ramenez ensuite dans vos bagages en dehors de l’Union Européenne. Pour en bénéficier il vous suffit de passer par l’application gratuite ZappTax.

 

Faire le plein de produits français que l’on ne trouve pas à l’étranger ou que l’on trouve à des prix très élevés est courant chez les expatriés. Mais combien parmi vous oublient de demander le remboursement de la TVA sur ces produits et se retrouvent à payer le prix total alors qu’ils pourraient payer (au moins) 10-15% moins cher ? Grâce à ZappTax la procédure de détaxe devient plus facile et vous permettra de détaxer tous vos prochains achats.

En 10 questions, ZappTax vous donne toutes les clés pour réussir votre prochaine détaxe en France !

1) Pourquoi suis-je éligible à la détaxe ?

Dans l’Union Européenne, la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) est une taxe qui s’applique aux biens vendus pour être utilisés ou consommés dans le territoire de l’UE.

Ainsi, si vous ne résidez pas dans un État de l’UE et que vous achetez des biens dans l’UE pour les utiliser ou les consommer dans votre pays de résidence, vous êtes donc exonéré(e) du paiement de cette TVA et pouvez demander son remboursement.

2) Quels produits puis-je détaxer ?

Tous les produits (ou presque) que vous ramenez avec vous sont éligibles à la détaxe, sous réserve qu’ils soient encore non utilisés et/ou consommés.

Cela comprend donc :

– Les produits cosmétiques et parfums
– Le prêt-à-porter, vêtements, chaussures
– Le matériel multimédia
– Les produits alimentaires (non consommés)
– Les produits de luxe
– La plupart des produits pharmaceutiques : compléments alimentaires, lunettes et médicaments (sous certaines conditions).

À noter : la détaxe ne s’applique pas aux services (taxi, hôtel, restaurant,…).

3) Y a-t-il un montant minimum d’achat à atteindre pour pouvoir détaxer ?

Effectivement. En France, ce montant minimum est de 100,01€ TTC.

Avec ZappTax, ce seuil ne doit être atteint qu’au niveau de la somme totale des achats en détaxe que vous effectuez durant tout votre séjour.

Avec le procédé de détaxe classique, ce seuil doit être atteint pour un ou plusieurs achats réalisés auprès d’un même magasin sur une période de trois jours.

4) Qui rembourse la TVA ?

Pour détaxer vos achats, il vous faut passer par un opérateur de détaxe. C’est une entreprise privée, agréée par les autorités fiscales et douanières, qui fait le lien entre le magasin où vous effectuez vos achats et l’Etat, qui récupère la TVA.

Deux types d’opérateurs existent :

– Les opérateurs classiques, qui fonctionnent en partenariat avec les magasins et qui ne permettent pas de détaxer partout.

– Les “nouveaux” opérateurs, comme ZappTax, qui mettent le consommateur au centre du processus et vous permettent de détaxer dans tous les commerces.

5) Dans quels magasins puis-je détaxer mes achats ?

Via le processus de détaxe classique, vous avez uniquement la possibilité de détaxer dans les magasins qui ont choisi de proposer la détaxe à leurs clients (soit moins de 15% des commerces en France).

Grâce à ZappTax et à son système novateur, vous pouvez détaxer dans tous les 600 000 commerces de France, en boutique et même en ligne.

6) Que dois-je faire lors de mes achats pour pouvoir les détaxer ?

En passant par ZappTax, il vous suffit de demander au commerçant au moment de payer vos achats une “facture avec TVA libellée au nom de ZappTax”. Tout magasin (qu’il ait choisi ou non de proposer la détaxe) est légalement dans l’obligation de vous éditer ce document si vous le lui demandez. Les équipes de ZappTax combineront ensuite ces factures en un ou plusieurs bordereaux de détaxe qui seront disponibles sur l’appli et également envoyés par e-mail.

Avec le procédé classique, vous devez demander un “bordereau de vente à l’exportation” (ou “bordereau de détaxe”) au commerçant au moment de payer vos achats. Notez que seuls les magasins ayant choisi de proposer la détaxe sont en mesure de vous éditer un tel document.

Note : que vous demandiez un bordereau de détaxe ou une facture au nom de ZappTax, vous devez impérativement demander ces documents lors du paiement de vos achats.

7) Combien puis-je économiser grâce à la détaxe ?

Sachez que vous ne récupérerez quasiment jamais 100% de la TVA, car une commission est systématiquement prélevée par les opérateurs – et également aussi souvent par les commerçants – pour pouvoir couvrir leurs coûts et se rémunérer.

En moyenne, le taux de remboursement est de 70% de la TVA. Ceci étant dit, ZappTax propose un taux progressif pouvant aller jusqu’à 90% de la TVA.

8) Comment demander le remboursement de la TVA sur mes achats ?

Pour récupérer la TVA, il faudra impérativement valider votre bordereau de détaxe aux douanes à votre sortie de l’UE. Sans cette validation, vos achats seront considérés comme n’ayant jamais quitté l’UE et vous ne pourrez pas les détaxer.

Pour valider votre bordereau, il faut scanner le code-barres présent sur le document à une borne électronique en libre-service, appelée PABLO. Cela peut même se faire directement à partir de votre téléphone. Tous les détails sur la procédure de validation des bordereaux de détaxe aux douanes en France sont disponibles ici.

Une fois vos bordereaux validés, l’opérateur de détaxe recevra une notification officielle des douanes et procédera à votre remboursement.

9) Que faire en cas de problème ?

La plupart du temps, les expériences de détaxe se passent sans encombre. Mais il peut arriver que vous rencontriez des problèmes au moment de vos achats ou bien au moment de la validation aux douanes. Vous aurez peut-être également des questions sur certains détails de la procédure.

Dans ce cas, si vous utilisez ZappTax, un support client personnalisé est disponible 24/7 en français et en anglais pour vous accompagner, via le chat intégré de l’application ou par email à [email protected]

10) Où trouver des informations complémentaires sur la détaxe ?

Si vous avez encore des questions sur la détaxe, des dizaines de ressources sont disponibles sur la FAQ et le blog de ZappTax.

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

 

« Unraveled »: le livre plaidoyer de Maxine Bédat pour rendre enfin la mode plus verte

Depuis son premier Ted Talk en 2016, Maxine Bédat est devenue une référence en matière de mode écoresponsable. Début juin, elle sort son premier livre, Unraveled: The Life and Death of A Garment chez Penguin Random House.

Pendant plus de deux ans, Maxine Bédat a mené l’enquête, des champs de coton dans le Texas pour retracer le parcours d’un jean, à la Chine pour expliquer les méthodes très consommatrices en eau de traitement du polyester, en passant par le Bangladesh et le Sri Lanka pour documenter les conditions de travail des ouvriers du textile, en grande majorité des femmes. Et enfin dans un centre de distribution Amazon, ici aux États-Unis. Elle ne mâche pas ses mots sur l’industrie de la mode et son « green-washing », la façon dont les marques insistent sur leur économie d’eau, mais n’évoquent par exemple pas l’utilisation de produits chimiques, ou les salaires des employés. « Une étiquette bio est une incitation, alors que le meilleur moyen d’œuvrer pour l’environnement est de ne pas acheter ». Mais aussi de « green-wishing » : l’industrie de la mode s’est engagée à des réductions d’impact carbone d’ici 2050, mais ne prend pas d’action tangible pour y parvenir pour le moment.

Cet engagement a commencé dès ses études et son stage à l’ONU en Afrique. « J’ai commencé à m’intéresser à la façon dont les vêtements étaient fabriqués de façon artisanale, et étais totalement admirative. J’ai pris une année de césure pour monter mon premier non-profit ». Elle fonde The Bootstrap Project en 2010, qui a pour objet de promouvoir des vêtements d’artisans locaux venant de Tanzanie, Zambie, Tadjikistan etc. Trois ans plus tard, elle décide d’aller plus loin et de créer cette fois une entreprise for-profit, Zady, qui informe ses clients sur l’origine et le process de fabrication de ses pièces. Nous sommes en 2013, personne ne parle encore de micro plastique et de « fast fashion », et Maxine Bédat ouvre le débat sur l’impact environnemental de la mode.

La trentenaire, qui habite à Brooklyn, a toujours été amatrice de mode et de style. Mais à force de creuser le sujet du coût environnemental des vêtements, elle a eu une crise de conscience : « Mon placard regorgeait de vêtements, mais je n’avais jamais rien à me mettre. J’ai décidé un jour de les sortir et regarder toutes les étiquettes, et me suis rendue compte que je n’en portais pas la majorité ».

Fin 2018, elle passe à l’activisme et crée un think tank appelé New Standard Institute. Son objectif est de donner une information visible et indépendante sur le sujet, donner une voix et une plateforme aux chercheurs et personnes sur le terrain. Le think tank a des approches concrètes pour rendre ces informations et données le plus accessible au grand public : un compte Instagram, des rapports sur l’impact que chaque type d’acteur (petites et grandes marques, individus, médias etc) peut avoir, mais aussi un travail d’analyse et de conseil sur les investissements ESG (Environnement, Social, Gouvernance) auprès de fonds d’investissement.

Malgré ce titre apocalyptique et ces réalités, Maxine Bédat reste optimiste. « Nous contrôlons ce qui va se passer. Si nous parlons haut et fort, les choses vont changer ». Elle se réjouit de l’évolution positive de la régulation entre États-Unis et Europe, avec l’arrivée de l’administration Biden. Un processus indispensable pour ne pas revenir à la concurrence pure sur les prix.

Backmarket, la nouvelle licorne qui pousse les feux aux États-Unis

Cocorico ! La 14ème licorne française vient de naître. Cette semaine, Backmarket, la marketplace qui vend des produits électriques et électroniques reconditionnés, a annoncé avoir bouclé un tour de table de série D de 335 millions de dollars, qui la valorise à 3,2 milliards de dollars. Ses deux nouveaux actionnaires sont les fonds américains General Atlantic et Generation, créé par Al Gore. « Cela avait beaucoup de sens pour nous car General Atlantic est un grand fonds américain qui a beaucoup investi dans des marketplaces, et nous avons le même ADN écoresponsable que Generation », raconte Thibaud Hug de Larauze, cofondateur de Backmarket. Ils rejoignent les actionnaires existants, dont Goldman Sachs et le family office de Bernard Arnault, qui ont réinvesti.

Cette levée de fonds a pour objectif de soutenir la cadence de l’expansion géographique, puisqu’après avoir ouvert le Japon, l’Irlande et le Portugal dans les trois derniers mois, Backmarket vise l’ouverture de trois nouveaux pays : la Suède, la Corée du Sud et le Canada. Mais il compte aussi et surtout accélérer son expansion aux Etats-Unis, où le groupe est en pleine croissance : « C’est notre top priorité, nous avons une croissance à trois chiffres et il y a encore de grandes marges de progression ».

L’aventure américaine est née de la rencontre avec Serge Verdoux, un ancien de Fiverr (marketplace israélienne pour les travailleurs indépendants) basé à New York. « Nous avons eu un bon fit et une relation de confiance dès le départ, ce qui est le plus important en partant aux US ». Le groupe se lance en mars 2018 dans un marché où il se confronte aux géants eBay et Craigslist sur les produits reconditionnés et Amazon sur le neuf, mais n’a pas de concurrent pure player direct. Comme en Europe, l’offre trouve tout de suite son marché, même si les défis sont nombreux. « Trois ans et demi après la France, nous avons rencontré les mêmes problèmes aux Etats-Unis, mais en plus exacerbé. Nous avons fait un gros travail sur la qualité, qui a payé ».

Backmarket a aussi profité à plein du confinement et des chèques de 1.200 dollars envoyés à tous les Américains pendant la pandémie, qui ont boosté les ventes. Avec cette nouvelle levée, la jeune pousse parisienne va encore ajouter de nouveaux services d’accompagnement à ses fournisseurs, que ce soit en termes de logistique ou de transport, mais aussi avancer dans la diversification des produits. Si les téléphones, ordinateurs et tablettes sont les plus vendus sur la plateforme, elle se développe aussi sur les jeux vidéo, les casques, les aspirateurs, machines à café etc.

La startup privilégie l’hyper croissance à la rentabilité pour le moment aux États-Unis, mais a atteint le point mort sur ses marchés les plus matures comme la France. L’objectif est de s’imposer rapidement comme le leader sur ses principaux marchés. Avant d’envisager une introduction en Bourse, à un horizon de 3 à 4 ans.

 

REPLAY: les candidats à l’élection consulaire de San Francisco débattent

Les élections consulaires ont commencé en ligne. Elles se déroulent jusqu’au 26 mai (midi heure de Paris), puis le 29 mai à l’urne (au consulat). Jeudi soir, les têtes de liste de la circonscription de San Francisco étaient invités à un débat organisé par French Morning.

Sophie Lartilleux Suberville, tête de la liste Ensemble, En Marche ! Pour les Français du Nord-Ouest;.Serge Morel, tête de la liste Gauche Écologique et Solidaire et Jean-Pierre Bernard, tête de la liste Français et Françaises de l’étranger pour le Nord-Ouest américain étaient présents. Warda Souihi, tête de la liste Agir dans le Pacific Northwest,  n’a pu participer en raison d’un accident de la route (heureusement sans gravité), quelques heures avant le débat. De son côté, la cinquième tête de liste, Sarah Péreira, tête de la liste Alliance Solidaire des Français de San Francisco et du Nord-Ouest des États-Unis, a décliné notre invitation à participer à ce débat.

Vous pouvez retrouver le débat ci-dessus ou sur Facebook ou YouTube.

REPLAY: le débat de l’élection consulaire à New York

A la veille du début du vote par internet (du 21 mai au 26 mai 12pm heure de Paris), les 5 têtes de liste de l’élection consulaire de la circonscription de New York étaient invités à un débat en ligne organisé par French Morning.

De l’utilité des conseillers eux-mêmes à la question des bourses scolaires en passant par la carte verte pour les expatriés, elles et ils ont débattu pendant plus d’une heure et demie. A retrouver ci-dessus ou sur Facebook ou YouTube.

Les participants au débat:

Richard Ortoli, avocat, tête de la liste Français d’Amérique ensemble, conseiller sortant et élu à l’Assemblée des Français de l’étranger.

Annie Michel, professeure, tête de la liste Justice sociale, Ecologie, Solidarité, conseillère sortante et membre de l’Assemblée des Français de l’étranger.

Pascale Richard, directrice de centre culturel, tête de la liste Majorité présidentielle avec Pascale Richard, New York, New Jersey, Connecticut et Bermudes. Elle est la suppléante du député Roland Lescure.

-Gérard Epelbaum, dentiste, conseiller sortant, tête de la liste Union des Français d’Amérique, liste conduite par le Docteur Gérard Epelbaum pour vous représenter et vous défendre.

Christine Tuaillon, professeure de biologie, tête de la Liste citoyenne de gauche pour une société plus solidaire et respectueuse de notre environnement.

Election consulaire à San Francisco: un débat entre les têtes de liste

Les élections consulaires ont lieu par internet à partir du 21 mai (et le 29 mai en personne). French Morning organise un débat public, en ligne, entre 4 des 5 têtes de listes en présence pour la circonscription consulaire de San Francisco, pour vous aider à comprendre les enjeux de cette élection locale. C’est le 20 mai à 6pm, en direct ici et sur Facebook et YouTube.

Pendant 1h30, ils répondront aux questions des journalistes de French Morning et aux vôtres. Vous pouvez d’ores et déjà les poser par email ici. Vous pourrez également les poser par écrit pendant le débat.

Les participants au débat sont:

Sophie Lartilleux Suberville, tête de la liste Ensemble, En Marche ! Pour les Français du Nord-Ouest, conseillère sortante, directrice d’un centre de recherche.

Serge Morel, tête de la liste Gauche Écologique et Solidaire, conseiller sortant, acteur.

Jean-Pierre Bernard, tête de la liste Français et Françaises de l’étranger pour le Nord-Ouest américain, courtier en assurances.

Warda Souihi, tête de la liste Agir dans le Pacific Northwest, consultante.

Sarah Péreira, tête de la liste Alliance Solidaire des Français de San Francisco et du Nord-Ouest des États-Unis, a décliné notre invitation à participer à ce débat.

Révolution bilingue: Episode 21 – A la relance du français aux Émirats

Le plurilinguisme dans les pays du Golfe et aux Émirats arabes unis en particulier fait la part belle à l’anglais après l’arabe, alors que le chinois gagne du terrain. Mais qu’en est-il de la langue française ?

Passage par Dubaï pour ce nouvel épisode de Révolution bilingue, avec l’interview de Sébastien Lafragette, expert pour le français auprès du Ministère de l’Éducation des Émirats arabes unis. Originaire du sud de la France, cet expert international a vécu en Égypte, au Liban et en Arabie saoudite avant de s’installer, depuis 10 ans, à Dubaï.

Listen to “Episode 21 – A la relance du français aux Émirats” on Spreaker.