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10 spots pour prendre l’air à Houston

Les beaux jours sont arrivés et avec eux une envie folle nous titille de prendre un bon bol d’air après une année de pandémie. Sortir à l’air frais, se refaire une santé physique, reprendre le chemin de la liberté, tout un programme à mettre en route le week-end de Memorial. Voici un petit guide des sentiers à découvrir autour de Houston, mais aussi des parcs où vous pourrez pratiquer votre activité préférée comme la pêche, le vélo ou encore l’observation des oiseaux.

T.C. Jester Park (15 miles)

Situé dans la forêt de chênes au nord de la ville, c’est un endroit idéal  pour courir le long du Bayou appelé le Chêne Blanc (White Oak Bayou Trail). Une bonne thérapie verte pour s’échapper à l’extérieur sur le sentier de granit d’un kilomètre le long du parc. Plus au Nord, le sentier pavé également emprunté par les cyclistes vous conduira au pont Watonga, refuge des colonies de chauves souris. Pour les plus aguerris, le sud du parc vous connectera avec les Heights Hike & Bike Trail.

Memorial Park (10 miles)

Vue depuis la Buffalo Bayou hike and bike trail.

Très tôt le matin, la piste de jogging Seymour Lieberman de 3 miles de granit broyé est un rêve ! Pour les  sportifs accomplis et les vététistes, le sentier appelé « Ho Chi Minh Trail » de 7 miles le long du Buffalo Bayou est indéniablement plus sauvage avec des serpents sur le parcours ! Les cyclistes s’entraînent en boucle sur l’aire de pique-nique pavée et les randonneurs partent à la conquête de l’Arboretum pour admirer pendant trois miles, les plantes, les oiseaux, les plantes indigènes et les alligators.

Sims Bayou Hike & Bike Trail  (7 miles)

Longeant le Blue Ridge County Park et le Milby Park, cette coulée verte a beaucoup à offrir sur plus de 20 miles de long. Notamment le sentier luxuriant de 2 miles qui borde le jardin botanique de Houston. Les cyclistes et les joggeurs pourront s’en donner à cœur joie tant en admirant la vue imprenable sur Houston depuis la colline des Sims. Le plus long sentier (5 miles environ) est orné de nouveaux aménagements paysagers et éducatifs. A l’entrée Ouest par Blue Ridge County Park, vous aurez accès à plus de chemins boisés.

Lake Livingston (6 miles)

Coucher de soleil sur Lake Livingston.

A une heure au Nord de Houston, le lac Livingston se trouve dans un parc d’État traversé par la rivière Trinity. C’est un excellent moyen de s’échapper pour une excursion d’une journée ou pour un week-end de randonnées. Chaque sentier a une longueur de 0,5 à 2 miles, avec près de 6 miles au total. Le camping et la pêche sont autorisés tout comme le kayak.

Halls Bayou, Hike and Bike Trail (13 miles)

A l’Est de Houston, ce bayou long de 17 miles a été laissé dans son état forestier d’origine. Cet endroit, riche en activité d’oiseaux au printemps converge avec Greens Bayou près de Brock Park. Plus connu sous le nom de « fourche sud du Bayou des Verts », il est à la croisée des chemins entre différents parcs de la région : le parc Tidwell, le parc Lake Forest le parc Keith-Wiess et le parc Mary Whiters.

The Shadow Creek Ranch Nature Trail (15 miles)

C’est certainement le plus beau point de vue de la région pour observer et contempler les oiseaux. Situé sur la route des migrations, ce parc abrite toutes sortes d’espèces : des hérons, des grues du Canada, des faucons ou encore des aigrettes. Les sentiers ne manquent pas pour les coureurs ou les cyclistes.

Lake Houston (20 miles)

Achetez une license de pêche pour la journée (11$) et prenez la route pour le Lac de Houston, à 35 minutes au Nord Est du centre ville. Votre canne à pêche en main, toutes sortes de poissons vous attendent : le bar blanc, la marigane, le poisson-lune, l’achigan à grande bouche pour ne citer qu’eux. Vous pouvez camper ou louer une cabine  pour le week-end. Le célèbre sentier « Ameri-Trail Forest Loop » forme une boucle de 9 miles.

Martin Dies Jr Park (30 miles)

Non loin de la frontière avec la Louisiane, ce parc s’étend sur 705 acres que deux rivières traversent : la Neches et la Angelina. C’est l’endroit idéal pour découvrir toutes les espèces d’arbres originaires du Texas comme le hêtre, le pin, les cyprès et les magnolias. En kayak sur les deux fleuves qui traversent le parc, vous découvrirez la faune et la flore assez dense, en parcourant les 14 miles de navigation. La natation et la pêche sont aussi permises. C’est aussi l’endroit de passage pour la migration des oiseaux que vous pouvez observées lors de vos randonnées (15 miles environ).

Brazos Bend (40 miles)

C’est le plus connu des parcs d’État, un endroit fantastique pour les randonnées côtières. Sur les 20 miles de sentiers à explorer, quantité de hérons, de pélicans et autres espèces peuvent être observé. Le sentier de River View est le plus célèbre avec ses belvédères qui permettent de se tenir à distance des alligators. Les cyclistes, les randonneurs ou encore les cavaliers pourront parcourir les 37 miles de parcours qui les mèneront aux zones humides et à d’autres écosystèmes côtiers. Le canöe, la pêche et le kayak sont aussi pratiqués.

Sam Houston National Forest

Situé à 50 miles au Nord de Houston, cette forêt de 165 000 acres regorge de sentiers de randonnées boisés pour tout type de sport. Le plus connu, le Lone Star la traverse de bout en bout sur 130 kilomètres. Des parcours de santé pour tous les niveaux sont disséminés un peu partout pour ceux en manque d’entraînement. Les vélos VTT ont, eux ,plusieurs parcours à explorer du plus simple au plus affirmé. Enfin, le lac Conroe offre la possibilité de pratiquer le kayak, le paddle ou tout simplement s’adonner à la pêche.

Consulaires 2021: où voter à l’urne à New York le 29 mai ?

Si vous n’avez pas voté aux élections consulaires par Internet, pas de panique. Vous pouvez encore le faire le samedi 29 mai à l’urne. Dans la circonscription consulaire de New York (États de New York, New Jersey, Connecticut et les Bermudes), deux bureaux de vote seront ouverts de 8am à 6pm au consulat général de France (934 Fifth Avenue).

Cinq listes sont en lice dans la circonscription. Vous avez pu les découvrir à l’occasion d’un débat organisé par French Morning. Pour voter, il faut être inscrit sur la liste électorale consulaire. Le jour du vote, pensez à vous munir d’une pièce d’identité française (passeport, carte d’identité…). À noter que le port du masque est obligatoire dans les bureaux de vote. Celui-ci pourra être retiré sur demande d’un membre du bureau de vote pour la stricte nécessité du contrôle de l’identité de l’électeur. Il est recommandé d’apporter son propre stylo d’encre bleue ou noire indélébile.

Les conseillers des Français de l’étranger sont des élus de proximité qui représentent la communauté française de leur circonscription et élisent les douze sénateurs des Français de l’étranger.

Pour toute question: [email protected].

Côte Ouest, le nouveau bistro français de Cow Hollow

Une après-midi calme dans Cow Hollow…C’est jour de relâche pour le restaurant Côte Ouest, mais ses fondateurs, Laurent Monchicourt et Martin Sarrailh, en profitent pour faire leur comptabilité et préparer leur semaine. Poussé par la curiosité, un passant s’arrête devant l’établissement et passe sa tête par la porte: “Vous êtes ouverts ?“, demande-t-il, plein d’espoir. “Cela fait trois semaines“, lui répond Laurent Monchicourt. “Nous sommes ouverts du mercredi au dimanche, pour le déjeuner et le dîner. Prenez un menu et revenez nous voir…” Le passant promet qu’il n’y manquera pas. D’autres badauds s’attardent devant la devanture, visiblement contents de voir l’emplacement de l’ancien Baker Street Bistro enfin repris. “Pendant les quatre mois de travaux qui ont précédé l’ouverture, les voisins venaient régulièrement frapper à la porte, simplement pour nous dire combien ils étaient contents et impatients qu’on ouvre.

Un rêve qui se réalise en pleine pandémie

Côte Ouest est la concrétisation d’un rêve de longue date pour Martin Sarrailh : “Je cherchais déjà à ouvrir un restaurant avant la pandémie. Puis les loyers sont devenus plus accessibles, et nous avons appris que l’emplacement de Baker street Bistro était libre…” Le chef, originaire du pays basque, a fait ses armes à L’appart à San Anselmo puis au Garage à Sausalito. Au cours d’une partie de golf, il parle de son projet à Laurent Monchicourt, un Breton vétéran de la Folie, d’Acqua, et de l’Ardoise, et tous deux décident de tenter l’aventure, sans appréhension particulière pour le contexte dans lequel ils se lancent : “A San Francisco, il y a toujours des hauts et des bas, et quand on est en bas, on ne peut que remonter“, philosophe Martin Sarrailh. Et Laurent Monchicourt d’ajouter : “A L’Ardoise, dès que nous avons pu rouvrir, nous étions complets, ce qui était un très bon signe.

Pour l’ouverture, les deux fondateurs veulent rester modestes : “On avait prévu d’ouvrir seulement de 5pm à 7pm, car on s’attendait à n’avoir que quelques clients. On était complet! Et comme c’était le jour de la fête des voisins, on a offert ce premier repas à tout le monde !

Côte Ouest, un nouveau bistro à la française dans Cow Hollow. Crédit : Frédéric Neema / fnphoto.com

Un menu bistro qui évolue au fil des saisons

Si le nom du restaurant, Côte Ouest, fait référence aux origines basques de Martin Sarrailh  et bretonnes de Laurent Monchicourt, ainsi qu’à son emplacement à San Francisco, le menu ne se limite pas à la gastronomie française : “On pourrait proposer des classiques de la cuisine française, mais ça peut vite tourner au tue-l’amour“, plaisante Martin Sarrailh. “Le menu allie à la fois quelques incontournables comme les moules marinières ou le steak-frites et des plats pensés autour des ingrédients de saison, qui nous permettent d’innover et de s’amuser sans cesse.” Le maître-mot de Laurent Monchicourt et de Martin Sarrailh reste toutefois la simplicité, avec une ambiance bistro de quartier revendiquée. A l’intérieur, un bar a été aménagé pour ceux qui désirent juste prendre un verre et grignoter un morceau de jambon.

Si les débuts de Côte Ouest sont plutôt de bon augure, ses deux fondateurs se comptent pas se reposer sur leurs lauriers : “On veut continuer à s’améliorer, et le retour des clients est très bon. On considérera que Côte Ouest est vraiment un succès quand on sera plein cinq soirs par semaine…

Consulaires 2021: où voter à l’urne au Texas?

Si vous n’avez pas voté aux élections consulaires par Internet, pas de panique. Vous pouvez encore le faire le samedi 29 mai à l’urne. Dans la circonscription consulaire de Houston (Texas, l’Oklahoma, l’Arkansas et Louisiane), deux bureaux de vote seront ouverts de 8am à 6pm: au consulat de Houston et au consulat de la Nouvelle Orléans.

Quatre listes sont en lice dans la circonscription. Pour voter, il faut être inscrit sur la liste électorale consulaire. Le jour du vote, pensez à vous munir d’une pièce d’identité française (passeport, carte d’identité…). À noter que le port du masque est obligatoire dans les bureaux de vote. Celui-ci pourra être retiré sur demande d’un membre du bureau de vote pour la stricte nécessité du contrôle de l’identité de l’électeur. Il est recommandé d’apporter son propre stylo d’encre bleue ou noire indélébile.

Les conseillers des Français de l’étranger sont des élus de proximité qui représentent la communauté française de leur circonscription et élisent les douze sénateurs des Français de l’étranger.

Consulaires 2021: où voter à l’urne à San Francisco?

Si vous n’avez pas voté aux élections consulaires par Internet, pas de panique. Vous pouvez encore le faire le samedi 29 mai à l’urne. Dans la circonscription consulaire de San Francisco, l’unique bureau de vote sera ouvert de 8am à 6pm au consulat général. Cette année, en raison de la pandémie notamment, aucun bureau de vote décentralisé ne sera ouvert.

Cinq listes sont en lice dans la circonscription. Vous avez pu les découvrir à l’occasion d’un débat organisé par French Morning. Pour voter, il faut être inscrit sur la liste électorale consulaire. Le jour du vote, pensez à vous munir d’une pièce d’identité française (passeport, carte d’identité…). À noter que le port du masque est obligatoire dans les bureaux de vote. Celui-ci pourra être retiré sur demande d’un membre du bureau de vote pour la stricte nécessité du contrôle de l’identité de l’électeur. Il est recommandé d’apporter son propre stylo d’encre bleue ou noire indélébile.

Les conseillers des Français de l’étranger sont des élus de proximité qui représentent la communauté française de leur circonscription et élisent les douze sénateurs des Français de l’étranger.

Les Français de HEYWEAR s’attaquent à Warby Parker

Corentin Macias, le cofondateur de HEYWEAR, n’a pas eu besoin de porter de lunettes jusqu’à l’âge adulte. Mais lorsqu’il a dû aller se faire prescrire et acheter des lunettes, il a été stupéfait par la complexité de la procédure. Trouver un rendez-vous pour une visite chez l’ophtalmologue, puis aller chez un opticien pour essayer des lunettes, et revenir une troisième fois pour le réglage. « Le marché de l’optique n’est pas du tout efficient. Pour moi, il fallait proposer une offre plus pratique, résoudre les problèmes de rapidité et de prix ».

Alors qu’il travaille pour le fonds d’investissement HCVC (Hardware Club) à Paris, il décide de creuser les recherches sur ce marché. Et identifie rapidement les besoins du marché américain. « Aux États-Unis, trois adultes sur quatre ont besoin de lunettes, et le système de santé est beaucoup moins protecteur qu’en France ». Fin 2018, cet ingénieur commence à poser les jalons de ce qui deviendra HEYWEAR. La promesse est simple mais attractive : toute personne peut entrer sans rendez-vous dans le studio, choisir ses montures, recevoir un examen d’optique poussé et obtenir ses lunettes. Le tout en moins de 30 minutes, et même 10 minutes dans un scénario optimal. Et tout cela pour un budget très raisonnable: 50 dollars pour l’examen, et entre 50 et 125 dollars pour les lunettes.

Corentin Macias n’en est pas à son premier projet entrepreneurial. Pendant son MBA à Polytechnique/Berkeley, il a monté une application connectée pour la maison dès sa construction, puis un projet plus médical, avec des écouteurs chargés d’étudier l’activité cérébrale. Et enfin, une startup à Anglet qui produit des planches de surfs de façon plus écoresponsable, Wyve. Mais pour mener à bien ce nouveau projet ambitieux, il s’est associé à un entrepreneur chevronné : Alexandre Jais, qui officie comme président et CTO et dirige une équipe de développeurs depuis Paris. Le duo a aussi été rejoint par une CEO américaine d’expérience : Jaclyn Pascocello, l’ancienne COO des co-working Spacious, rachetés par WeWork.

Certes, HEYWEAR n’est pas le premier à disrupter le marché de l’optique, et arrive après le géant Warby Parker. Mais il reste de la place, estime Corentin Macias, la licorne américaine n’offrant pas une expérience aussi complète que HEYWEAR. Les prix y sont plus chers et on ne peut pas recevoir sa paire de lunettes immédiatement, à sa sortie du magasin. En outre, l’examen est nettement plus élaboré chez HEYWEAR, puisqu’il permet aussi d’identifier des maladies de l’œil, et d’orienter vers un spécialiste en cas de besoin.

Les deux fondateurs et leurs équipes ont longuement travaillé sur l’élaboration de leur offre, et ont opté pour une intégration complète de leurs services. « Nous gérons en direct tous les aspects de l’expérience client : le design des montures, les magasins, et nous employons les médecins en direct. Enfin, nous avons une technologie médicale et des logiciels propriétaires ». HEYWEAR s’est lancé en douceur, a ouvert un premier studio aux familles et amis fin 2019, afin d’optimiser sa machine de découpe des verres. Covid oblige, il a réussi à trouver une belle opportunité d’espace et le mois dernier, a ouvert ses portes sur Lafayette Street, à NoHo. Il y stocke plus de 3.000 types de verres différents, afin d’assurer la montée en puissance des volumes de ventes. Car le bouche-à-oreille a déjà bien fonctionné : le studio Heywear a affiché plusieurs heures d’attente lors des premiers jours d’ouverture.

5 lieux sensationnels pour un pique-nique à San Francisco

San Francisco compte de multiples endroits réputés pour pique-niquer. De nombreux parcs et jardins figurant parmi les plus beaux du monde, il n’y a même que l’embarras du choix… Avec bien souvent des vues imprenables en prime. Sélection de cinq incontournables où se poser pour un déjeuner en plein air.

Saleforces Park, l’oasis flottante

C’est l’un des parcs les plus récents de la City (photo ci-dessus). Situé en plein centre-ville, dans le quartier des affaires, au quatrième étage du Salesforce Transit Center, il fait office d’écrin de verdure au cœur des gratte-ciels. Ce parc sur toit offre une vision futuriste de l’urbanisme avec plus de 1600 plantes et 600 arbres qui s’y épanouissent sur quatre blocs d’immeubles. Treize jardins botaniques imaginés en fonction du climat présentent ainsi les végétations de différentes régions. Autres atouts : l’un des plus larges sols vitrés des USA, un amphithéâtre devant lequel s’étend une grande pelouse, une fontaine contemporaine réalisée toute en longueur, un espace pour les enfants et un sentier pour en faire le tour. Ouvert de 6h du matin à 21h. Infos et évènements ici.

Alamo Square Park, l’iconique

Envie de profiter d’un pique-nique avec vue ? Alamo Square concentre par temps clair plusieurs symboles de la ville en un coup d’œil : derrière les fameuses « painted ladies » (les maisons victoriennes), se dressent les immeubles du quartier financier et la Pyramide  Transamerica. Au sommet d’une colline, pas étonnant que cette perspective soit l’une des plus photographiée de SF. Les espaces ombragés, les structures pour les plus petits et les courtes balades d’un bout à l’autres du parc garantissent une pause détente agréable. Les rues adjacentes valent par ailleurs le détour. Plus de détails ici.

Le jardin des fleurs de Shakespeare, le romantique

“The Garden of Shakespeare’s Flowers” ou le “Shakespeare Garden” est niché dans le parc du Golden Gate, tout près de l’Académie des Sciences. Il abrite quelque 200 espèces de fleurs et de plantes mentionnées dans l’œuvre du célèbre poète-dramaturge anglais. Roses, coquelicots, lys ou marguerites colorent le décor. Et plusieurs plaques en bronze sur lesquelles figurent les citations florales issues de ses textes animent la balade. Un site charmant et bucolique pour pique-nique serein et intime. Infos ici.

Crissy Field West Bluffs, l’historique

Prisé des groupes, Crissy Field occupe une ancienne base militaire américaine. La partie la plus à l’Ouest – West Bluff – s’étale aux pieds du fameux pont du Golden Gate, entre plage de sable (East Beach), esplanade d’herbe et sentiers champêtres vers le quartier du Presidio. Vues panoramiques sur le pont bien sûr, mais également en toile de fond, sur l’île d’Alcatraz, d’Angel Island ou sur les collines de Marin Headlands. Le tout avec le confort de grandes tables de pique-nique disponibles et la proximité de lieux historiques comme Fort Point ou la jetée de Torpedo Wharf. En cas de brouillard soudain, on peut en outre commander une boisson chaude au Warming Hut Cafe. Infos ici.

Dolores Park, le populaire

En visite dans Mission ou Castro ? Une halte s’impose au Dolores Park, situé entre ces deux quartiers dynamiques. Les commerces alentour permettent en plus d’improviser le menu à la dernière minute. Point de ralliement et de festivités particulièrement plébiscité, l’ambiance se décline entre danses, musiques, performances et autres évènements. Attention cependant, le week-end ou les jours de beau temps, l’endroit se remplit vite malgré ses 6 hectares. Les places sous les palmiers avec point de vue sur la skyline valent cher. Infos ici.

Comment Opinel fait découvrir son couteau savoyard aux Américains

Avec son manche en bois et son design plutôt rustique, le couteau de poche Opinel ne semble pas vraiment coller au goût des Américains plus habitués aux modèles XXL de Rambo ou aux crans d’arrêt qui s’ouvrent en un coup de poignet. Et pourtant, la marque savoyarde fondée en 1890 connaît un succès grandissant aux Etats-Unis.

« Ce pays va très rapidement dépasser l’Allemagne et devenir notre premier marché à l’international, se réjouit Jérôme Le Caïnec, le directeur export de cette PME familiale de 130 salariés qui fabrique 5,5 millions de couteaux par an. Lorsque je suis arrivé dans l’entreprise il y a douze ans, les Etats-Unis ne représentaient même pas 1% de notre chiffre d’affaires contre 10% aujourd’hui. » Cette année, sa filiale locale qui a été créée en 2016 devrait voir ses revenus atteindre le cap des 3,5 millions de dollars. Cette réussite, Opinel la doit beaucoup à sa décision de créer sa propre société sur place. Ce choix peut sembler courageux pour ne pas dire téméraire pour une société de cette taille dont le chiffre d’affaires total atteint tout juste 28 millions d’euros mais ses dirigeants ont multiplié les astuces pour limiter leurs risques.

Peaufiner la logistique avant de se lancer

L’évidence lui a vite sauté aux yeux. « Pour analyser le marché américain, je me suis vite rendu dans ce pays pour voir comment étaient organisés leurs réseaux de distribution, rencontrer des patrons d’enseignes et découvrir les leaders d’opinion, se rappelle Jérôme Le Caïnec. J’ai rapidement réalisé que nos distributeurs ne parviendraient jamais à exploiter l’énorme potentiel de ce pays. J’ai donc suggéré en interne qu’il serait préférable de créer une filiale commerciale aux Etats-Unis. C’était une première pour notre société et cela représentait un investissement majeur. Avant de sauter le pas, j’ai échangé avec d’autres sociétés françaises qui avaient déjà pris cette initiative comme Revol. Ces discussions m’ont permis de réaliser qu’il était indispensable de peaufiner notre logistique avant de fonder notre filiale car le pays est un véritable continent. Beaucoup de Français l’oublient mais les USA sont un patchwork de 50 États. Certains, comme la Californie, ont un PIB monstrueux et d’autres sont tout petits mais les distances qui les séparent sont souvent énormes. »

L’outsourcing en règle de conduite

Pour s’assurer de livrer en temps et en heure ses clients, Opinel a joué la carte de la sécurité en se rapprochant d’un prestataire franco-américain, Brand & Business Incubator. L’outsourcing est devenu une règle de conduite pour la PME basée à Chambéry. « Nous avons conçu notre filiale américaine comme un centre de profit et pour qu’elle soit rentable le plus rapidement possible, nous avons souhaité qu’elle s’occupe exclusivement de son développement commercial, résume Jérôme Le Caïnec. Tout l’opérationnel, comme la logistique et la comptabilité, a été outsourcé. Je recommande d’ailleurs ce modèle à tous les primo-exportateurs sur ce marché. »

Pour abriter sa filiale, Opinel a commencé par sous-louer des bureaux à son logisticien basé à Chigago. Une décision économique mais aussi logique car la plus grande ville de l’Illinois se situe entre la façade est et la côte ouest du pays, les deux régions où se trouve la plupart des clients de la marque. Pour piloter ses activités aux Etats-Unis, la PME a fait, cette fois encore, un choix de raison. Elle a en effet recruté un VIE et s’est attaché ainsi pour dix-huit mois les services d’un cadre motivé et… bon marché. Alex Delecroix avait, de surcroît, déjà roulé sa bosse dans la région. Après une année au Nazareth College of Rochester durant son cursus à l’Edhec, le jeune diplômé a travaillé plus quatre ans chez le fabricant d’outils diamantés Samedia. Responsable de l’export pour l’Amérique du Nord et le Royaume-Uni, il traversait fréquemment l’Atlantique pour rencontrer des clients. « Depuis l’âge de dix ans et mes premiers voyages avec mes grands-parents, j’ai toujours voulu vivre aux Etats-Unis et devenir américain, explique t-il. Mon année à Rochester a ancré ce rêve. Lorsque j’ai vu l’offre de VIE d’Opinel, je n’ai donc pas hésité à quitter mon CDI car j’étais persuadé que cette marque allait fonctionner aux Etats-Unis. »

Beaucoup voyager

Les premières années, la gestion de ce marché s’est faite en binôme. Jérôme Le Caïnec venait souvent épauler son jeune cadre, aujourd’hui âgé de 31 ans, pour croiser des distributeurs, présenter les produits et signer des contrats. « Durant mon VIE, j’ai visité près des 400 magasins et j’ai rencontré un grand nombre de nos clients, assure Alex Delecroix. Il est très important lorsqu’on se lance dans ce pays de passer du temps sur place, d’aller dans des salons et de discuter avec les acteurs importants de votre marché. » Aujourd’hui, le directeur export de la marque se déplace principalement pour assister à des foires professionnelles et pour scruter la concurrence. Le Covid-19 a bien évidemment bouleversé toutes ces habitudes mais la levée des restrictions va bientôt permettre de retrouver un semblant de normalité. « Il faut beaucoup voyager dans ce pays pour rencontrer notamment les distributeurs, précise Alex Delecroix. Les rendez-vous ici sont nettement plus axés sur le business qu’en France où l’aspect social est primordial. Mais même si on déjeune peu avec des prospects, il est essentiel de les croiser régulièrement. » Cette mission n’est pas simple à remplir lorsqu’on est une marque distribuée dans plusieurs canaux différents. Magasins de chasse et pêche, surplus militaires, enseignes spécialisées dans l’outdoor, boutiques d’articles de cuisine et d’arts de la table, adresses déco, épiceries fines… Aux Etats-Unis, Opinel est référencé chez près de 1000 détaillants indépendants mais aussi chez des chaînes de grands magasins. Les confinements imposés pour lutter contre la pandémie ont eu un impact sur les ventes de la société même si les règles plutôt souples mises en place dans certains États lui ont permis d’éviter le pire. La marque avait également la chance d’avoir mis en place avant l’arrivée du virus un site marchand.

Site internet et box par abonnement

« C’est un de nos détaillants qui gère notre site et qui nous verse des royalties, explique Jérôme Le Caïnec. Il est très important aujourd’hui dans le B to C d’avoir une telle plateforme de distribution. Toutes les sociétés qui souhaitent s’implanter aux Etats-Unis devraient inclure dans leur business-plan la création d’un site marchand. Il est aussi primordial de déposer très tôt le nom de son domaine pour le protéger quitte ensuite à en confier la gestion à un partenaire local comme nous le faisons nous-même. » Le web est un moyen efficace pour se faire connaître et cette solution n’est pas forcément très coûteuse. « Avoir un site permet de remonter rapidement dans les recherches sur Google et il est aujourd’hui possible d’en créer un sans dépenser une fortune, conseille Alex Delecroix. Sur Shopify, vous pouvez avoir une plateforme marchande de qualité professionnelle sur le net en payant un abonnement mensuel de 79 dollars alors que dans le passé, le lancement d’un tel site exigeait un investissement d’au moins 50.000 euros. » Le jeune trentenaire a un autre conseil à donner aux marques B to C qui souhaitent trouver des acheteurs en Amérique du Nord : n’oubliez pas les box. Ces coffrets que l’on reçoit chez soi par abonnement sont très populaires dans ce pays. Bespoke Post, qui a placé dans une de ses boîtes un couteau de poche savoyard avec un manche vert, en envoie 250.000 chaque… mois. Cette niche est un pactole pour les marques car même si elles doivent concéder un rabais aux plateformes, elles peuvent écouler du jour au lendemain un stock impressionnant.

Aux Etats-Unis, vendre ses produits sur le web ne risque pas non plus d’antagoniser vos clients traditionnels surtout si vous parvenez à marier intelligemment les mondes virtuels et réels. La pandémie a notamment permis à de nombreux distributeurs « physiques » de comprendre que la Toile pouvait leur permettre de générer du business supplémentaire. Opinel les a aidé à prendre conscience de cette réalité en suivant une stratégie très maligne durant cette période pour le moins perturbée.

« Nous avons cherché à soutenir et à rassurer nos détaillants en parlant d’eux sur nos réseaux sociaux, ajoute Jérôme Le Caïnec. Nous avons, par exemple, mis en avant leurs promotions sur nos plateformes et notamment sur Instagram où nous avons plus de 100.000 abonnés. Nous nous sommes mêmes chargés de livrer les produits qu’ils vendaient sur leur site. » Ces initiatives ont été très appréciées par les distributeurs. Cette stratégie ne peut toutefois fonctionner que si les commerçants se montrent, eux-mêmes, respectueux des accords signés. Et dans ce domaine, le marché américain est bien plus simple que la « jungle » française. « Les détaillants appliquent toujours les tarifs recommandés par les marques, note le directeur export d’Opinel. Un fabricant peut, il est vrai, attaquer un revendeur qui casse les prix ce qui est impensable chez nous. La législation américaine protège davantage le vendeur que le consommateur. C’est tout le contraire en France. »

Si la PME familiale, qui est dirigée par François et Denis Opinel, les deux arrière-petits fils du fondateur Joseph Opinel, ne fabrique pas encore de produits spécialement pour les Etats-Unis, certaines de ses références sont plus populaires dans ce pays que dans l’hexagone. C’est le cas notamment de la collection de couteaux de cuisine pour enfants « Le Petit Chef ».

Pour passer un nouveau pallier sur ce marché, les Savoyards ont récemment fait appel à une agence de presse afin d’accroître leur notoriété auprès du grand public. Des contenus réguliers sont publiés sur les réseaux sociaux et l’an dernier, opinelusa a ouvert un compte sur Instagram. Cette stratégie devrait permettre à cette filiale de voir ses revenus continuer de progresser de 10% à 20% par an. Ses dirigeants ne voient en effet aucun nuage se profiler à l’horizon. « Sky is the limit », juge Jérôme Le Caïnec. « La seule barrière qui peut ralentir notre développement aux Etats-Unis, c’est nous, résume Alex Delecroix. Dans dix ans, notre chiffre d’affaires, qui atteint aujourd’hui 3,5 millions de dollars, pourrait se situer dans une fourchette comprise entre 10 et 15 millions de dollars. » Après avoir découpé des millions de saucissons, les couteaux de poche « Made in Savoie » vont trancher des bagels par milliers…

Consulaires 2021: où voter à l’urne à Los Angeles le 29 mai ?

Si vous n’avez pas voté aux élections consulaires par Internet, pas de panique. Vous pouvez encore le faire le samedi 29 mai à l’urne. Dans la circonscription consulaire de Los Angeles (qui recouvre les États de Californie du sud, Nevada du Sud, Arizona, Colorado et Nouveau Mexique), deux bureaux de vote seront ouverts de 8am à 6pm. En fonction de votre code postal, vous voterez soit au consulat général de France (10390 Santa Monica Blvd, Suite 410) soit à la résidence de France (813 N Camden Dr, Beverly Hills). Plus d’informations ici. Attention, le code postal pris en compte est celui figurant sur votre dossier consulaire à la date du 30 mars 2021.

Quatre listes sont en lice dans la circonscription. Pour voter, il faut être inscrit sur la liste électorale consulaire. Le jour du vote, pensez à vous munir d’une pièce d’identité française(passeport, carte d’identité…). À noter que le port du masque est obligatoire dans les bureaux de vote. Celui-ci pourra être retiré sur demande d’un membre du bureau de vote pour la stricte nécessité du contrôle de l’identité de l’électeur. Il est recommandé d’apporter son propre stylo d’encre bleue ou noire indélébile.

Les conseillers des Français de l’étranger sont des élus de proximité qui représentent la communauté française de leur circonscription et élisent les douze sénateurs des Français de l’étranger.

Pour plus d’informations, cliquez ici.

Consulaires 2021: où voter à l’urne en Floride le 29 mai ?

Si vous n’avez pas voté aux élections consulaires par Internet, pas de panique. Vous pouvez encore le faire le samedi 29 mai à l’urne. Dans la circonscription consulaire de Miami (qui couvre la Floride, Porto Rico, les Bahamas, les îles Turques et Caïques, les îles Caïmans ainsi que les îles vierges américaines), trois bureaux de vote seront ouverts de 8am à 6pm au Consulat général de France à Miami (1395 Brickell Avenue), au World Financial Group d’Orlando (1800 33rd St) et à la French American School of Tampa Bay de St Petersburg (2100 62nd Ave N).

Sept listes sont en lice dans la circonscription. Pour voter, il faut être inscrit sur la liste électorale consulaire. Le jour du vote, pensez à vous munir d’une pièce d’identité française (passeport, carte d’identité…). À noter que le port du masque est obligatoire dans les bureaux de vote. Celui-ci pourra être retiré sur demande d’un membre du bureau de vote pour la stricte nécessité du contrôle de l’identité de l’électeur. Il est recommandé d’apporter son propre stylo d’encre bleue ou noire indélébile.

Les conseillers des Français de l’étranger sont des élus de proximité qui représentent la communauté française de leur circonscription et élisent les douze sénateurs des Français de l’étranger.

Toutes les informations ici.

L’administration Biden relance le statut d’entrepreneur international : qu’est-ce que ça change ?

[Article partenaire] Angela Autier-Chanot, avocate française auprès du bureau de New York du cabinet d’avocats américain Inspire Business Law Group, revient sur la récente annonce de l””International Entrepreneur Parole Program”.

Joe Biden avait promis une réforme en profondeur de la législation applicable en matière d’immigration. Près de quatre mois après l’inauguration du 46ème Président des États-Unis, où en sommes-nous ?

Sous l’ère Trump, marquée par une volonté affichée d’« immigration zéro », les restrictions pour les visas étudiant, comme pour les visas de travail, se sont multipliées, réduisant ainsi de 49% l’immigration légale. De la même façon, il est significatif de noter que les taux de refus pour les premières demandes de visas H-1B, réservés aux travailleurs étrangers qualifiés, sont passés de 6 % en 2015 à 29 % au deuxième trimestre 2020, ce qui est assez révélateur de la politique de l’ancienne administration.

Conformément à ce qu’il avait annoncé, le Président Biden a rapidement signé des décrets lors de son arrivée à la Maison Blanche, tendant à inverser certaines des positions prises par l’administration Trump en matière d’immigration. À titre d’illustration, en date du 24 février 2021, le Président Biden a émis la Proclamation présidentielle 10149. Il a ainsi révoqué la Proclamation 10014, la section 1 de la Proclamation 10052, et la section 1 de la Proclamation 10131, qui avaient suspendu jusque-là l’émission de nouveaux visas «immigrant» en raison de la pandémie du Covid-19.

L’International Entrepreneur Parole Program est une autre mesure significative rétablie par l’administration Biden.

Vous utilisez la notion de «rétablissement». Ne s’agit-il pas d’une nouveauté ?

Oui et non. En réalité, cette mesure a été créée dans les derniers jours de la présidence Obama. Cette règle a initialement été publiée le 17 janvier 2017 et était supposée entrer en vigueur le 17 juillet 2017. Cependant, lors de l’arrivée du Président Donald Trump à la Maison Blanche, la politique en matière d’immigration a pris un tout autre tournant. Ainsi, le 11 juillet 2017, le Department of Homeland Security (DHS) a publié une règle retardant l’entrée en vigueur de cette mesure. En dépit de l’intervention d’une Cour fédérale en décembre 2017 enjoignant aux United States Citizenship and Immigration Services (USCIS) de commencer à accepter les demandes de candidats immédiatement, les entrepreneurs étrangers n’ont jamais réellement eu l’opportunité d’en bénéficier. Ce n’est que très récemment, le 10 mai 2021, qu’USCIS a annoncé officiellement que le DHS avait l’intention de revenir sur la notice émise en 2018, qui proposait de supprimer l’International Entrepreneur Parole Program. En d’autres termes, ce programme va enfin pouvoir faire partie des solutions offertes aux entrepreneurs étrangers en matière d’immigration.

De quoi s’agit-il exactement et qui peut y prétendre ?

Cette mesure s’adresse aux entrepreneurs étrangers ayant créé une startup sur le territoire américain, dont le potentiel en matière de croissance rapide et de création d’emplois sont de nature à procurer aux États-Unis un « significant public benefit ». Elle permet à un entrepreneur d’être admis sur le territoire américain pour une période de 30 mois pouvant être renouvelée.

De façon schématique, les conditions d’éligibilité sont les suivantes :

– D’abord, l’entité créée aux États-Unis doit être une startup, c’est-à-dire qu’elle doit avoir été constituée au cours des cinq années précédant la demande ;

– Ensuite, le demandeur doit détenir une participation substantielle dans la start-up (10%);

– En outre, le demandeur doit avoir un rôle actif et central dans les opérations de l’entreprise (il ne peut s’agir d’un simple investisseur) ;

– Enfin, le potentiel de croissance rapide et de création d’emplois doit être démontré, soit par l’existence d’un investissement en capital d’au moins 250,000 dollars de la part d’investisseurs américains qualifiés, soit par l’attribution d’au moins 100,000 dollars sous forme de subventions, d’aide ou de prix de la part d’entités gouvernementales. Si l’un ou l’autre de ces deux critères ne sont que partiellement remplis, le candidat est autorisé à produire d’autres éléments de preuve additionnels.

Ce visa dédié aux startups est donc une bonne nouvelle pour les entrepreneurs français ?

Tout d’abord, je souhaiterais rectifier la terminologie employée. Il ne s’agit en aucun cas d’un visa. Seul le Congrès américain a le pouvoir de créer un nouveau visa. C’est uniquement ce que l’on appelle une « federal regulation ». La conséquence principale est que l’attribution du bénéfice de cette « Parole » (c’est-à-dire l’admission temporaire sur le territoire américain) est soumise à l’appréciation souveraine et au pouvoir discrétionnaire des agents fédéraux. En outre, puisqu’il ne s’agit pas d’un visa, cette autorisation d’admission peut être révoquée à tout moment, ce qui est source d’une certaine insécurité et précarité.

Par ailleurs, il s’agit effectivement d’une excellente nouvelle à mon sens. Je ne me fais pas d’illusions, les nombreux backlogs observés ces derniers temps résultant en l’allongement considérable des délais de traitement des demandes de visas impacteront probablement aussi cette nouvelle mesure. Néanmoins, il s’agit d’un signal fort envoyé aux entrepreneurs étrangers. Les États-Unis, terre d’immigration, veulent à nouveau ouvrir leurs bras aux entrepreneurs étrangers.

Il s’agit d’une annonce positive qui est tout à fait cohérente avec l’Executive Order 14012 du Président Biden visant à “Restaurer la confiance dans les systèmes d’immigration légale américains et renforcer les efforts d’intégration et d’inclusion des nouveaux Américains”.

Après cette dernière année très éprouvante pour les professionnels de l’immigration (et pour nos clients !), nous avions bien besoin d’une telle annonce et de retrouver foi en ce système d’immigration ! Il s’agit donc à mon sens d’une véritable opportunité.

Pour toute question juridique sur l’immigration aux Etats-Unis, contactez Angela Autier-Chanot, avocate française auprès du barreau de New York par mail : angela.autierchanot@inspirelawgroup.com ou par téléphone : +33 1 80 49 38 70 (Paris) / 212 810 9557 (New York).

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Nacer Chahat, le Français derrière le succès de l’hélicoptère Ingenuity

Un sixième vol est en préparation sur Mars pour l’hélicoptère Ingenuity, amené par l’astromobile Perseverance. Sa vitesse devrait encore augmenter, jusqu’à 4 mètres par seconde. Une prouesse qui épate le monde entier et que l’on doit notamment au Français Nacer Chahat, ingénieur en télécommunications spatiales au Jet Propulsion Laboratory (JPL), un centre de recherche californien de la NASA qu’il considère comme sa “petite famille”.

Son domaine d’expertise : les antennes afin que les modules puissent communiquer entre eux et vers la Terre. “Il y avait diverses contraintes pour qu’Ingenuity puisse s’envoler alors que Mars a une densité faible – l’atmosphère de Mars équivalant à 1 % de celle de la Terre -, il nous fallait une antenne légère mais aussi solide pour survivre au long voyage”, précise l’Agenais qui a suivi toutes les étapes, de la formulation à l’opération. Il n’était pas particulièrement stressé lors du premier décollage, qu’il a suivi avec ses collègues, lors de réunions en virtuel. “Ce sont des démonstrations technologiques, on a plus de liberté”, défend-il avouant tout de même que “les satellites sont un peu nos bébés”.

Trouver des solutions innovantes pour des missions de la NASA est un challenge maintes fois relevé par l’ingénieur trentenaire. Il a ainsi imaginé l’antenne pour MarCO, deux nano-satellites expérimentaux lancés en même temps que la sonde spatiale InSight de l’agence spatiale américaine et se dirigeant comme celle-ci vers la planète Mars, où l’enjeu était de “communiquer en temps réel” via des antennes déployables. Il travaille actuellement sur la mission Europa Lander, dont l’objectif est de poser un engin sur une des lunes de Jupiter afin d’étudier son environnement et son sol, et “trouver la vie existante”. Les contraintes sont liées au niveau de radiation élevée et aux températures cryogéniques, qu’il faut combiner avec un budget serré. “J’ai proposé une technologie d’antennes aux responsables du projet qui m’ont d’abord ri au nez”, raconte Nacer Chahat qui a finalement eu l’opportunité de tester son concept.

Un passionné de sport

Son audace, il la dit héritée de son éducation et de ses années de judo. “Cela m’a donné une confiance en moi qui me permet d’avoir le culot de développer mes technologies”, argue ce passionné qui ne compte pas ses heures à réinventer les antennes. Et son assurance ne date pas d’hier : Nacer Chahat est depuis son plus jeune âge convaincu qu’il deviendra ingénieur, malgré un scepticisme ambiant.

En revanche, la conquête spatiale ne faisait pas spécialement partie de ses projets : “ce n’était pas un de mes rêves, j’avais des priorités sportives avec le football et le judo”, se souvient-il. Et pourtant, au gré des années au JPL, il s’est passionné pour l’exploration spatiale, pour “les avancements pour l’humanité et les technologies développées”. “Pour un ingénieur, c’est le paradis.”

Appel à s’inspirer du JPL

C’est sa thèse sur les antennes à l’Université de Rennes 1, ayant reçu pléthore de distinctions nationales et internationales, qui l’a amené aux Etats-Unis où il a intégré un post-doctorat au California Institute of Technology avec JPL. “Le centre spatial m’a offert l’opportunité de m’embaucher assez rapidement”, argue-t-il. Depuis, son poste évolue au gré des projets, Nacer Chahat assurant notamment le rôle de pilote ingénieur sur une mission en collaboration avec Thalès et le Centre national d’études spatiales (CNES).

S’il ne s’oppose pas à l’idée de revenir un jour en France, il regrette que les doctorats y soient cantonnés à la recherche, et délaissés par les entreprises. De même, il aimerait que les entreprises de l’hexagone s’inspirent du JPL, qui offre un melting-pot parmi les chercheurs. “La diversité apporte l’innovation, le JPL embauche sur les compétences et non en fonction des écoles.” Pour autant, il ne boude pas son pays. “J’aimerais avoir un impact auprès des jeunes Français issus de famille modeste, de l’immigration, qu’ils s’identifient à mon parcours”, avoue celui qui collabore toujours avec l’Université de Rennes et qui avoue être considéré “comme un expert dans son domaine au sein du JPL”.