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Les expatriés français peuvent-ils se faire détaxer leurs achats réalisés en France ? 10 questions pour tout comprendre

[Article partenaire] Saviez-vous qu’en tant qu’expatrié(e) en dehors de l’Union européenne (UE), vous êtes éligible à la détaxe ? Autrement dit, vous avez droit au remboursement de la TVA sur les achats que vous effectuez en France et que vous ramenez ensuite dans vos bagages en dehors de l’Union Européenne. Pour en bénéficier il vous suffit de passer par l’application gratuite ZappTax.

 

Faire le plein de produits français que l’on ne trouve pas à l’étranger ou que l’on trouve à des prix très élevés est courant chez les expatriés. Mais combien parmi vous oublient de demander le remboursement de la TVA sur ces produits et se retrouvent à payer le prix total alors qu’ils pourraient payer (au moins) 10-15% moins cher ? Grâce à ZappTax la procédure de détaxe devient plus facile et vous permettra de détaxer tous vos prochains achats.

En 10 questions, ZappTax vous donne toutes les clés pour réussir votre prochaine détaxe en France !

1) Pourquoi suis-je éligible à la détaxe ?

Dans l’Union Européenne, la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) est une taxe qui s’applique aux biens vendus pour être utilisés ou consommés dans le territoire de l’UE.

Ainsi, si vous ne résidez pas dans un État de l’UE et que vous achetez des biens dans l’UE pour les utiliser ou les consommer dans votre pays de résidence, vous êtes donc exonéré(e) du paiement de cette TVA et pouvez demander son remboursement.

2) Quels produits puis-je détaxer ?

Tous les produits (ou presque) que vous ramenez avec vous sont éligibles à la détaxe, sous réserve qu’ils soient encore non utilisés et/ou consommés.

Cela comprend donc :

– Les produits cosmétiques et parfums
– Le prêt-à-porter, vêtements, chaussures
– Le matériel multimédia
– Les produits alimentaires (non consommés)
– Les produits de luxe
– La plupart des produits pharmaceutiques : compléments alimentaires, lunettes et médicaments (sous certaines conditions).

À noter : la détaxe ne s’applique pas aux services (taxi, hôtel, restaurant,…).

3) Y a-t-il un montant minimum d’achat à atteindre pour pouvoir détaxer ?

Effectivement. En France, ce montant minimum est de 100,01€ TTC.

Avec ZappTax, ce seuil ne doit être atteint qu’au niveau de la somme totale des achats en détaxe que vous effectuez durant tout votre séjour.

Avec le procédé de détaxe classique, ce seuil doit être atteint pour un ou plusieurs achats réalisés auprès d’un même magasin sur une période de trois jours.

4) Qui rembourse la TVA ?

Pour détaxer vos achats, il vous faut passer par un opérateur de détaxe. C’est une entreprise privée, agréée par les autorités fiscales et douanières, qui fait le lien entre le magasin où vous effectuez vos achats et l’Etat, qui récupère la TVA.

Deux types d’opérateurs existent :

– Les opérateurs classiques, qui fonctionnent en partenariat avec les magasins et qui ne permettent pas de détaxer partout.

– Les “nouveaux” opérateurs, comme ZappTax, qui mettent le consommateur au centre du processus et vous permettent de détaxer dans tous les commerces.

5) Dans quels magasins puis-je détaxer mes achats ?

Via le processus de détaxe classique, vous avez uniquement la possibilité de détaxer dans les magasins qui ont choisi de proposer la détaxe à leurs clients (soit moins de 15% des commerces en France).

Grâce à ZappTax et à son système novateur, vous pouvez détaxer dans tous les 600 000 commerces de France, en boutique et même en ligne.

6) Que dois-je faire lors de mes achats pour pouvoir les détaxer ?

En passant par ZappTax, il vous suffit de demander au commerçant au moment de payer vos achats une “facture avec TVA libellée au nom de ZappTax”. Tout magasin (qu’il ait choisi ou non de proposer la détaxe) est légalement dans l’obligation de vous éditer ce document si vous le lui demandez. Les équipes de ZappTax combineront ensuite ces factures en un ou plusieurs bordereaux de détaxe qui seront disponibles sur l’appli et également envoyés par e-mail.

Avec le procédé classique, vous devez demander un “bordereau de vente à l’exportation” (ou “bordereau de détaxe”) au commerçant au moment de payer vos achats. Notez que seuls les magasins ayant choisi de proposer la détaxe sont en mesure de vous éditer un tel document.

Note : que vous demandiez un bordereau de détaxe ou une facture au nom de ZappTax, vous devez impérativement demander ces documents lors du paiement de vos achats.

7) Combien puis-je économiser grâce à la détaxe ?

Sachez que vous ne récupérerez quasiment jamais 100% de la TVA, car une commission est systématiquement prélevée par les opérateurs – et également aussi souvent par les commerçants – pour pouvoir couvrir leurs coûts et se rémunérer.

En moyenne, le taux de remboursement est de 70% de la TVA. Ceci étant dit, ZappTax propose un taux progressif pouvant aller jusqu’à 90% de la TVA.

8) Comment demander le remboursement de la TVA sur mes achats ?

Pour récupérer la TVA, il faudra impérativement valider votre bordereau de détaxe aux douanes à votre sortie de l’UE. Sans cette validation, vos achats seront considérés comme n’ayant jamais quitté l’UE et vous ne pourrez pas les détaxer.

Pour valider votre bordereau, il faut scanner le code-barres présent sur le document à une borne électronique en libre-service, appelée PABLO. Cela peut même se faire directement à partir de votre téléphone. Tous les détails sur la procédure de validation des bordereaux de détaxe aux douanes en France sont disponibles ici.

Une fois vos bordereaux validés, l’opérateur de détaxe recevra une notification officielle des douanes et procédera à votre remboursement.

9) Que faire en cas de problème ?

La plupart du temps, les expériences de détaxe se passent sans encombre. Mais il peut arriver que vous rencontriez des problèmes au moment de vos achats ou bien au moment de la validation aux douanes. Vous aurez peut-être également des questions sur certains détails de la procédure.

Dans ce cas, si vous utilisez ZappTax, un support client personnalisé est disponible 24/7 en français et en anglais pour vous accompagner, via le chat intégré de l’application ou par email à [email protected]

10) Où trouver des informations complémentaires sur la détaxe ?

Si vous avez encore des questions sur la détaxe, des dizaines de ressources sont disponibles sur la FAQ et le blog de ZappTax.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

 

« Unraveled »: le livre plaidoyer de Maxine Bédat pour rendre enfin la mode plus verte

Depuis son premier Ted Talk en 2016, Maxine Bédat est devenue une référence en matière de mode écoresponsable. Début juin, elle sort son premier livre, Unraveled: The Life and Death of A Garment chez Penguin Random House.

Pendant plus de deux ans, Maxine Bédat a mené l’enquête, des champs de coton dans le Texas pour retracer le parcours d’un jean, à la Chine pour expliquer les méthodes très consommatrices en eau de traitement du polyester, en passant par le Bangladesh et le Sri Lanka pour documenter les conditions de travail des ouvriers du textile, en grande majorité des femmes. Et enfin dans un centre de distribution Amazon, ici aux États-Unis. Elle ne mâche pas ses mots sur l’industrie de la mode et son « green-washing », la façon dont les marques insistent sur leur économie d’eau, mais n’évoquent par exemple pas l’utilisation de produits chimiques, ou les salaires des employés. « Une étiquette bio est une incitation, alors que le meilleur moyen d’œuvrer pour l’environnement est de ne pas acheter ». Mais aussi de « green-wishing » : l’industrie de la mode s’est engagée à des réductions d’impact carbone d’ici 2050, mais ne prend pas d’action tangible pour y parvenir pour le moment.

Cet engagement a commencé dès ses études et son stage à l’ONU en Afrique. « J’ai commencé à m’intéresser à la façon dont les vêtements étaient fabriqués de façon artisanale, et étais totalement admirative. J’ai pris une année de césure pour monter mon premier non-profit ». Elle fonde The Bootstrap Project en 2010, qui a pour objet de promouvoir des vêtements d’artisans locaux venant de Tanzanie, Zambie, Tadjikistan etc. Trois ans plus tard, elle décide d’aller plus loin et de créer cette fois une entreprise for-profit, Zady, qui informe ses clients sur l’origine et le process de fabrication de ses pièces. Nous sommes en 2013, personne ne parle encore de micro plastique et de « fast fashion », et Maxine Bédat ouvre le débat sur l’impact environnemental de la mode.

La trentenaire, qui habite à Brooklyn, a toujours été amatrice de mode et de style. Mais à force de creuser le sujet du coût environnemental des vêtements, elle a eu une crise de conscience : « Mon placard regorgeait de vêtements, mais je n’avais jamais rien à me mettre. J’ai décidé un jour de les sortir et regarder toutes les étiquettes, et me suis rendue compte que je n’en portais pas la majorité ».

Fin 2018, elle passe à l’activisme et crée un think tank appelé New Standard Institute. Son objectif est de donner une information visible et indépendante sur le sujet, donner une voix et une plateforme aux chercheurs et personnes sur le terrain. Le think tank a des approches concrètes pour rendre ces informations et données le plus accessible au grand public : un compte Instagram, des rapports sur l’impact que chaque type d’acteur (petites et grandes marques, individus, médias etc) peut avoir, mais aussi un travail d’analyse et de conseil sur les investissements ESG (Environnement, Social, Gouvernance) auprès de fonds d’investissement.

Malgré ce titre apocalyptique et ces réalités, Maxine Bédat reste optimiste. « Nous contrôlons ce qui va se passer. Si nous parlons haut et fort, les choses vont changer ». Elle se réjouit de l’évolution positive de la régulation entre États-Unis et Europe, avec l’arrivée de l’administration Biden. Un processus indispensable pour ne pas revenir à la concurrence pure sur les prix.

Backmarket, la nouvelle licorne qui pousse les feux aux États-Unis

Cocorico ! La 14ème licorne française vient de naître. Cette semaine, Backmarket, la marketplace qui vend des produits électriques et électroniques reconditionnés, a annoncé avoir bouclé un tour de table de série D de 335 millions de dollars, qui la valorise à 3,2 milliards de dollars. Ses deux nouveaux actionnaires sont les fonds américains General Atlantic et Generation, créé par Al Gore. « Cela avait beaucoup de sens pour nous car General Atlantic est un grand fonds américain qui a beaucoup investi dans des marketplaces, et nous avons le même ADN écoresponsable que Generation », raconte Thibaud Hug de Larauze, cofondateur de Backmarket. Ils rejoignent les actionnaires existants, dont Goldman Sachs et le family office de Bernard Arnault, qui ont réinvesti.

Cette levée de fonds a pour objectif de soutenir la cadence de l’expansion géographique, puisqu’après avoir ouvert le Japon, l’Irlande et le Portugal dans les trois derniers mois, Backmarket vise l’ouverture de trois nouveaux pays : la Suède, la Corée du Sud et le Canada. Mais il compte aussi et surtout accélérer son expansion aux Etats-Unis, où le groupe est en pleine croissance : « C’est notre top priorité, nous avons une croissance à trois chiffres et il y a encore de grandes marges de progression ».

L’aventure américaine est née de la rencontre avec Serge Verdoux, un ancien de Fiverr (marketplace israélienne pour les travailleurs indépendants) basé à New York. « Nous avons eu un bon fit et une relation de confiance dès le départ, ce qui est le plus important en partant aux US ». Le groupe se lance en mars 2018 dans un marché où il se confronte aux géants eBay et Craigslist sur les produits reconditionnés et Amazon sur le neuf, mais n’a pas de concurrent pure player direct. Comme en Europe, l’offre trouve tout de suite son marché, même si les défis sont nombreux. « Trois ans et demi après la France, nous avons rencontré les mêmes problèmes aux Etats-Unis, mais en plus exacerbé. Nous avons fait un gros travail sur la qualité, qui a payé ».

Backmarket a aussi profité à plein du confinement et des chèques de 1.200 dollars envoyés à tous les Américains pendant la pandémie, qui ont boosté les ventes. Avec cette nouvelle levée, la jeune pousse parisienne va encore ajouter de nouveaux services d’accompagnement à ses fournisseurs, que ce soit en termes de logistique ou de transport, mais aussi avancer dans la diversification des produits. Si les téléphones, ordinateurs et tablettes sont les plus vendus sur la plateforme, elle se développe aussi sur les jeux vidéo, les casques, les aspirateurs, machines à café etc.

La startup privilégie l’hyper croissance à la rentabilité pour le moment aux États-Unis, mais a atteint le point mort sur ses marchés les plus matures comme la France. L’objectif est de s’imposer rapidement comme le leader sur ses principaux marchés. Avant d’envisager une introduction en Bourse, à un horizon de 3 à 4 ans.

 

REPLAY: les candidats à l’élection consulaire de San Francisco débattent

Les élections consulaires ont commencé en ligne. Elles se déroulent jusqu’au 26 mai (midi heure de Paris), puis le 29 mai à l’urne (au consulat). Jeudi soir, les têtes de liste de la circonscription de San Francisco étaient invités à un débat organisé par French Morning.

Sophie Lartilleux Suberville, tête de la liste Ensemble, En Marche ! Pour les Français du Nord-Ouest;.Serge Morel, tête de la liste Gauche Écologique et Solidaire et Jean-Pierre Bernard, tête de la liste Français et Françaises de l’étranger pour le Nord-Ouest américain étaient présents. Warda Souihi, tête de la liste Agir dans le Pacific Northwest,  n’a pu participer en raison d’un accident de la route (heureusement sans gravité), quelques heures avant le débat. De son côté, la cinquième tête de liste, Sarah Péreira, tête de la liste Alliance Solidaire des Français de San Francisco et du Nord-Ouest des États-Unis, a décliné notre invitation à participer à ce débat.

Vous pouvez retrouver le débat ci-dessus ou sur Facebook ou YouTube.

REPLAY: le débat de l’élection consulaire à New York

A la veille du début du vote par internet (du 21 mai au 26 mai 12pm heure de Paris), les 5 têtes de liste de l’élection consulaire de la circonscription de New York étaient invités à un débat en ligne organisé par French Morning.

De l’utilité des conseillers eux-mêmes à la question des bourses scolaires en passant par la carte verte pour les expatriés, elles et ils ont débattu pendant plus d’une heure et demie. A retrouver ci-dessus ou sur Facebook ou YouTube.

Les participants au débat:

Richard Ortoli, avocat, tête de la liste Français d’Amérique ensemble, conseiller sortant et élu à l’Assemblée des Français de l’étranger.

Annie Michel, professeure, tête de la liste Justice sociale, Ecologie, Solidarité, conseillère sortante et membre de l’Assemblée des Français de l’étranger.

Pascale Richard, directrice de centre culturel, tête de la liste Majorité présidentielle avec Pascale Richard, New York, New Jersey, Connecticut et Bermudes. Elle est la suppléante du député Roland Lescure.

-Gérard Epelbaum, dentiste, conseiller sortant, tête de la liste Union des Français d’Amérique, liste conduite par le Docteur Gérard Epelbaum pour vous représenter et vous défendre.

Christine Tuaillon, professeure de biologie, tête de la Liste citoyenne de gauche pour une société plus solidaire et respectueuse de notre environnement.

Election consulaire à San Francisco: un débat entre les têtes de liste

Les élections consulaires ont lieu par internet à partir du 21 mai (et le 29 mai en personne). French Morning organise un débat public, en ligne, entre 4 des 5 têtes de listes en présence pour la circonscription consulaire de San Francisco, pour vous aider à comprendre les enjeux de cette élection locale. C’est le 20 mai à 6pm, en direct ici et sur Facebook et YouTube.

Pendant 1h30, ils répondront aux questions des journalistes de French Morning et aux vôtres. Vous pouvez d’ores et déjà les poser par email ici. Vous pourrez également les poser par écrit pendant le débat.

Les participants au débat sont:

Sophie Lartilleux Suberville, tête de la liste Ensemble, En Marche ! Pour les Français du Nord-Ouest, conseillère sortante, directrice d’un centre de recherche.

Serge Morel, tête de la liste Gauche Écologique et Solidaire, conseiller sortant, acteur.

Jean-Pierre Bernard, tête de la liste Français et Françaises de l’étranger pour le Nord-Ouest américain, courtier en assurances.

Warda Souihi, tête de la liste Agir dans le Pacific Northwest, consultante.

Sarah Péreira, tête de la liste Alliance Solidaire des Français de San Francisco et du Nord-Ouest des États-Unis, a décliné notre invitation à participer à ce débat.

Révolution bilingue: Episode 21 – A la relance du français aux Émirats

Le plurilinguisme dans les pays du Golfe et aux Émirats arabes unis en particulier fait la part belle à l’anglais après l’arabe, alors que le chinois gagne du terrain. Mais qu’en est-il de la langue française ?

Passage par Dubaï pour ce nouvel épisode de Révolution bilingue, avec l’interview de Sébastien Lafragette, expert pour le français auprès du Ministère de l’Éducation des Émirats arabes unis. Originaire du sud de la France, cet expert international a vécu en Égypte, au Liban et en Arabie saoudite avant de s’installer, depuis 10 ans, à Dubaï.

Listen to “Episode 21 – A la relance du français aux Émirats” on Spreaker.

Molière in the Park : assistez à la pièce “Tartuffe” à la fraîche à Brooklyn 

Inspiré de Shakespeare in the Park, très populaire festival de théâtre basé à Central Park où des pièces de Shakespeare sont jouées gratuitement chaque été, Molière in the Park revient cette année à Prospect Park avec la lecture de la célèbre pièce Tartuffe. 

Co-présentée par le FIAF, Molière in the Park sera décliné en trois représentations les 26 mai à 7pm, samedi 29 mai à 8pm et dimanche 30 mai à 7pm. Événement gratuit. Réservation obligatoire ici. Une quatrième date est prévue le 27 mai à 7pm pour lever des fonds destinés à financer cette troisième édition. L’entrée coûtera 150$ ce jour-là, et comprendra le spectacle, une box pic-nique et un carte gratuite pour bénéficier des services du FIAF.

Tartuffe est une comédie mettant en scène un faux dévot prêt à tout pour récupérer la fortune d’Orgon (le maître de maison) et de sa mère Mme Pernelle, qui tombent tous les deux sous le charme de l’imposteur. Mais le reste de la famille a démasqué le personnage et tente par tous les moyens de les raisonner. Lecture de l’oeuvre en anglais.

Un débat entre les têtes de liste de l’élection consulaire à Los Angeles

Les élections consulaires ont lieu par internet à partir du 21 mai (et le 29 mai en personne). French Morning organise un débat public, en ligne, entre les 4 têtes de liste en présence pour la circonscription consulaire de Los Angeles, pour vous aider à comprendre les enjeux de cette élection locale. C’est le 19 mai à 6pm, en direct ici et sur Facebook et YouTube.

Pendant 1h30, ils répondront aux questions des journalistes de French Morning et aux vôtres. Vous pouvez d’ores et déjà les poser par email ici. Vous pourrez également les poser par écrit pendant le débat.

Les participants au débat sont:

Patrick Caraco, tête de la liste Français d’Outre-Frontières Indépendants Unis avec et pour les Français de l’Étranger, agent immobilier, conseiller sortant, il est président honoraire de l’Union des Français de l’étranger.

Hélène Demeestere, tête de la liste Ensemble!, historienne et documentaliste, conseillère sortante.

-Gérard Michon, tête de la liste Défense, Protection et Soutien des Français établis en Amérique du Nord – Liste de proximité intergénérationnelle menée par deux élus sortants, loin des étiquettes politiques. Scientifique et ancien professeur d’université, conseiller consulaire sortant.

Stanislas Orand, tête de la liste Ensemble, en marche! Au service du Grand ouest américain. Database administrator à UCLA Health.

Inscriptions gratuites ici pour recevoir le lien.

4 idées pour passer le weekend de Memorial Day à New York

Qui a dit qu’il fallait quitter New York pour Memorial Day? Voici quatre activités à faire sur trois jours pour (re)découvrir les nombreux charmes de la ville.

Profitez des attractions touristiques (sans la foule)

Edge (crédit: Related Oxford)

Plusieurs attractions touristiques, d’ordinaire prises d’assaut, ont rouvert leurs portes et mis en place des dispositifs sanitaires pour accueillir les visiteurs. C’est le moment de découvrir tous les endroits que vous avez boudés jusqu’à présent. On vous conseille d’aller faire un tour à Edge NYC, l’observatoire extérieur le plus élevé de New York à Hudson Yards. Cet endroit à couper le souffle, qui culmine à 345 mètres, se trouve à l’écart des immeubles de Midtown et offre une vue complètement dégagée sur la ville de New York, le New Jersey et le fleuve Hudson. Vous devrez vous soumettre à un contrôle de température à votre arrivée. Réservation conseillée. La Saint Patrick’s Cathedral, siège de l’archidiocèse de New York, est également ouverte au public de 9am à 1pm pour des visites guidées audio. Les tablettes tactiles utilisées jusqu’à présent ne sont plus disponibles pour cause de Covid. L’église propose aux visiteurs de télécharger l’application sur leur smartphone (25 dollars). La visite comprend plusieurs “arrêts” à différents endroits de l’édifice datant de 1878 à la découverte de son histoire et architecture. Infos et réservations ici. Tous les grands musées sont également ouverts avec des restrictions sur le nombre de visiteurs et la durée de la visite notamment. C’est le moment de (re)découvrir le MoMA. Rénové récemment, le célèbre musée d’art moderne de New York est ouvert tous les jours de 10:30 à 5:30pm, et jusqu’à 7pm les samedis. Parmi les expositions à ne pas manquer, Reconstructions: Architecture and Blackness in America, qui s’interroge sur la place de la communauté noire dans l’espace urbain, Embodied Sensations qui évoque notre rapport au corps et ses mouvements dans l’espace public et virtuel depuis la pandémie, et Broken Nature, qui entend restaurer notre relation à la nature grâce au design et l’architecture.

Une visite d’une journée à Queens

Gantry Plaza State Park. Crédit photo : liclanding.com

Ce n’est pas le borough le plus tendance sur le papier ni le plus gentrifié, et c’est tout ce qui fait son charme. On vous conseille de commencer la journée vers 10am à Long Island City, au Gantry Plaza State Park. Ce parc vert où se trouve le fameux signe “Pepsi Cola” est posé sur l’eau et offre une vue imprenable sur la skyline de Midtown et le bâtiment de l’ONU. Relaxez vous avec un café au kiosque LIC Landing avant de prendre un vélo jusqu’au quartier voisin d’Astoria et son restaurant Astoria Seafood (à 14min). L’établissement fonctionne comme un marché au poisson, où l’on sélectionne ses produits avant de les donner au chef qui les prépare sur place devant nos yeux. Un restaurant dans son jus et abordable, à la clientèle aussi diversifiée que le quartier. Il est désormais 14h et l’heure de vous diriger en métro (34min), ou en vélo pour les plus courageux (36min), vers Flushing Meadows Corona Park. Ce grand parc, connu pour la compétition de tennis, fut le site de deux grandes expositions universelles. Il reste encore des vestiges de ces rendez-vous internationaux, dont le fameux Unisphere mais aussi le pavillon principal, qui abrite désormais l’excellent Queens Museum of Art et sa réplique impressionnante de New York. Tickets ici. Il est 17h, l’horaire parfait pour vous rendre à pied à Flushing (30-40min à pied, 15 en vélo). Plus grand et plus authentique que celui de Manhattan, le Chinatown de Flushing accueille ni plus ni moins que la plus large communauté chinoise en dehors d’Asie. Baladez vous sur Main Street, l’artère principale aux faux airs de Shanghai, qui grouille de monde à toute heure de la journée et abrite de nombreux commerces en tout genre. On y trouve notamment le fruit du dragon, un fruit tropical très odorant dont les Chinois raffolent. Pour bien débuter la soirée, rendez-vous ensuite à Spring Shabu-Shabu pour un repas typique. Situé dans les étages d’un centre commercial à deux pas de Main Street, ce restaurant sert de la “hot pot”, une fondue chinoise où l’on plonge ses viandes, ses légumes et ses noodles dans un bouillon aromatisée. Comptez 18,95$ par tête à volonté hors viandes et poissons à commander en plus. Le quartier offre de nombreux bars locaux pour poursuivre le dépaysement après le dîner.

Bronzette, beach volley ou surf à la plage

La plage de Coney Island.

Les plages new-yorkaises vont rouvrir le 29 mai, à l’occasion du week-end de Memorial Day. Pour faire bronzette tout en profitant de jeux et d’attractions pour les enfants, direction Coney Island ou le Luna Park a rouvert ses portes et vous accueillera même jusqu’à minuit le 30 et 31 mai. En longeant la plage, vous arriverez ensuite à Brighton Beach où de nombreux terrains de beach volley vous attendent. Profitez-en pour visiter ce quartier d’immigrants russes et déjeuner à Ocean View Cafe, un restaurant de spécialités locales. Leur boeuf stroganov est délicieux. Pour une plage plus “sauvage”, direction Rockaway, repaire des surfeurs, où vous pourrez louer une planche à Breakwater Surf Co. au niveau de 67th St. Parmi les autres plages ouvertes dans les autres boroughs, Cedar Grove Beach à Staten Island et Orchard Beach dans le Bronx. La liste complète ici. 

Boire un verre et danser (jusqu’au bout de la nuit)

Une soirée au Brooklyn Mirage avant la pandémie.

Depuis cette semaine, les bars et clubs de la ville sont autorisés à rouvrir jusqu’à 4am en extérieur. Une très bonne nouvelle pour le Brooklyn Mirage, ce fameux gigantesque complexe à ciel ouvert qui accueille les meilleurs DJ du monde à Williamsburg East. KSHMR (Prononcé Kashmir), ancien DJ du duo The Cataracs, vous attend le vendredi 28 mai à partir de 10pm pour un show exceptionnel. Tickets en vente ici. Le Brooklyn Mirage, qui peut accueillir jusqu’à 6000 fêtards en temps normal, fonctionnera à capacité réduite mais n’a pas encore annoncé ses mesures anti-covid. Parmi les autres clubs en plein air, Elsewhere a rouvert son rooftop et devrait annoncer très bientôt son programme de concerts pour le weekend de Memorial Day.

Comment les parquets français Chêne de l’est ont trouvé la route du succès américain à Atlanta

Chêne de l’est qui exporte ses parquets haut-de-gamme depuis bientôt 15 ans aux Etats-Unis, avait besoin de « franchir un palier », selon l’expression de Jean-Michel Bach, l’un des deux frères aux commandes de l’entreprise familiale. La vente de ses produits à New-York, en Californie, en Géorgie, déjà, et en Floride, à travers son réseau de cinq distributeurs spécialisés, rapportait à l’entreprise 1,5 M€ par an, soit seulement 5% de son chiffre d’affaires. Les frères et soeurs étaient persuadés qu’ils pouvaient faire beaucoup mieux.

La famille Bach, propriétaire du fabricant français de parquets Chêne de l’est, a déjà réservé ses billets d’avion pour Atlanta en mai. La dernière fois que Raymond Bach, qui dirige l’entreprise avec ses trois frères et sœurs, et son neveu Sébastien, le directeur financier, ont posé le pied en Géorgie, c’était en février 2020. Depuis 13 mois, l’histoire s’est accélérée. Le virus de la Covid-19 a fait le tour du monde, mais surtout le spécialiste français des parquets en chêne, installé à Hambach en Moselle depuis plus de 50 ans, a racheté son homologue américain Authentic Reclaimed Flooring, implanté, lui, à Atlanta depuis près de 40 ans. Une opération de croissance externe qui arrive au bon moment.

Chêne de l’est qui exporte ses parquets haut-de-gamme depuis bientôt 15 ans aux Etats-Unis, avait besoin de « franchir un palier », selon l’expression de Jean-Michel Bach, l’un des deux autres frères aux commandes de l’entreprise familiale. La vente de ses produits à New-York, en Californie, en Géorgie, déjà, et en Floride, à travers son réseau de cinq distributeurs spécialisés, rapportait à l’entreprise 1,5 M€ par an, soit seulement 5% de son chiffre d’affaires. Les frères et soeurs étaient persuadés qu’ils pouvaient faire beaucoup mieux.

8 à 10 semaines pour fabriquer et livrer un parquet aux Etats-Unis

Ces exportations ne demandaient qu’à être débridées, car outre-Atlantique la demande ne faiblit pas pour les parquets de la PME française (30 M€ de CA, dont XX% à l’export et 180 salariés). « Les décorateurs, les architectes d’intérieur américains et leurs riches clients sont fascinés par les produits européens « à histoire ». Et dès qu’on leur parle de parquets, ils imaginent Versailles et Le Louvre », s’amuse Jean-Michel Bach. Or sur le sujet, l’entreprise possède au moins deux atouts. Les lames de ses parquets sont faites dans des bois aux essences recherchées. Un peu de technique. Si l’Amérique du Nord est couverte de forêts magnifiques, les chênes roses et blancs qui y poussent sont dépourvus de tanin. A la différence des arbres de nos contrées. Or, cette substance végétale donne au bois une coloration naturelle, toute en nuances, qui lui évite l’étape de la teinture et ses tons uniformes. A cette richesse des matières premières s’ajoute le savoir-faire de la PME. Sur les salons professionnels comme Surfaces ou HD Expo à Las Vegas où il lui arrive d’exposer, le fabricant français a du succès auprès des décorateurs et des distributeurs de parquets qui s’arrêtent à son stand. Tous sont séduits par son catalogue où l’on recense plus de 200 finitions applicables aux lattes de bois (huilées, vernies, vieillies, fumées, oxydées, coupées en points de Hongrie ou à bâtons rompus…). D’autant qu’à ces traitements standards, les équipes de production en ajoutent d’autres à la demande du client.

« Le professionnel américain a du mal à avoir confiance dans un fournisseur qui ne met pas les moyens pour s’installer aux Etats-Unis »

Le seul inconvénient -de taille- pour Chêne de l’est restait le délai de livraison. Un client américain qui passe commande doit patienter 8 à 10 semaines avant de recevoir son parquet, le temps de le fabriquer en France et de l’acheminer par bateau. « La distance nous posait des problèmes de réactivité car nos distributeurs américains n’ont pas de stock. Ils nous passent commande chantier par chantier », explique Jean-Michel Bach. L’expédition par bateau de quelques mètres carrés de parquet pour terminer un chantier ou l’envoi d’un simple échantillon par avion deviennent vite de véritables barrages commerciaux. L’absence d’une représentation physique outre Atlantique pose d’autres problèmes à Chêne de l’est : ses clients ne sont pas visités aussi souvent qu’il le faudrait et leurs échanges sont conditionnés par le décalage horaire. « Le professionnel américain a du mal à avoir confiance dans un fournisseur qui ne met pas les moyens pour s’installer aux Etats-Unis », analyse Sébastien Bach, le directeur financier.

Chêne de l’est découvre sa société soeur à Atlanta

Ces freins au développement expliquent que la famille Bach ait tendu l’oreille quand l’un de ses distributeurs américains lui glisse en 2019, le nom du fabricant de parquets Authentic Reclaimed Flooring, une entreprise d’Atlanta d’une trentaine de personnes qui réalise 4,2 M$ de chiffre d’affaires par an. Pendant quelques mois, le distributeur américain joue les relais entre la France et les Etats-Unis. Puis, à partir du début 2020 les choses vont aller très vite. En janvier, Zak Mc Murry le patron d’Authentic Reclaimed Flooring se rend sur le salon Domotex à Hanovre, en Allemagne, où Chêne de l’est est exposant. C’est la première rencontre avec la famille Bach qui l’invite à venir visiter ses usines en Moselle. Le mois suivant, c’est au tour de Joseph et Sébastien Bach de se rendre à Atlanta et de vérifier que leurs entreprises sont bien compatibles. La société installée dans la capitale de Géorgie possède une structure familiale elle aussi, dirigée par le fils du fondateur et son épouse ; elle fabrique des produits de qualité en petites séries et possède un showroom ; ses équipes ont une solide connaissance du bois et des parquets mais sa notoriété ne dépasse pas le sud-est des Etats-Unis. On commence à discuter de la forme à donner au rapprochement : accord de distribution ou prise de participation ? Assez rapidement, c’est la seconde option qui l’emporte : Chêne de l’est entrera au capital de son homologue américaine.

Des conseillers francophones nécessaires

Entre-temps, survient la pandémie de Covid-19 qui va compliquer les échanges. « Pendant presque un an, nous avons eu rendez-vous en visio presque une fois par semaine », se souvient Sébastien Bach. Les sujets ne manquent pas : produits, marques, structure juridique et bien sûr valorisation de la société des Mc Murry…Fiscalistes et juristes entrent en scène ; tous sont conseillés par le distributeur américain à l’origine de la rencontre entre les deux entreprises. Les juristes du cabinet Lemoine & Lefebvre LLP, sis à Atlanta, sont tous francophones. Une nécessité. « Il fallait comprendre nos demandes et les traduire en anglais avec justesse. Il fallait aussi nous aider à comprendre les subtilités juridiques locales », précise Sébastien Bach. En parallèle, la famille Bach monte son financement. Bpifrance leur donne un petit coup de pouce : Chêne de l’est est éligible à son « assurance prospection » à hauteur de 200K€. Il ne reste plus qu’à signer avec les Mc Murry. C’est chose faite en février 2021.

Trouver le bon dirigeant

Cela fait plus d’un mois maintenant que Chêne de l’est a pris la majorité du capital d’Authentic Surfaces, le nouveau nom donné à la société Authentic Reclaimed Flooring. Zak Mc Murry conserve la direction de la nouvelle entité. « Le plus difficile dans une telle opération, ce n’est pas de trouver la bonne société à racheter. C’est de trouver la bonne personne pour la diriger », glisse Sébastien Bach. L’ancien patron est l’homme idéal ; il connait parfaitement la société et le marché américain. Grâce à ses nouveaux associés, il peut désormais proposer des parquets en chêne français, avec tanin s’il vous plait !, et s’appuyer sur le très large catalogue de finitions de Chêne de l’est pour gagner de nouveaux clients. La PME française, quant à elle, dispose maintenant de l’implantation qui lui manquait aux Etats-Unis. Bientôt, ses produits arriveront bruts ou en partie transformés à Atlanta. Dans tous les cas, Authentic Surfaces effectuera la dernière finition sur place, avant de les expédier aux quatre coins du pays. Une opération win-win comme aiment dire les Français.

Entreprendre aux États-Unis : les pièges du rêve américain qu’il vous faudra éviter

En termes d’entrepreneuriat, le marché américain est l’objet de nombreux fantasmes. Les success story existent, les attraits sont bien réels, mais de nombreux écueils vous attendent si vous ne préparez pas consciencieusement votre projet, en vous posant toutes les bonnes questions.

Démêlons ensemble le vrai du faux sur le rêve américain lors d’une conférence en ligne organisée le 26 mai à 12pm ET, dans le cadre d’un Business Camp en ligne dédié à l’entrepreneuriat aux États-Unis.

Au programme :

– Business Plan, feuille de route, réglementations : la checklist des choses à préparer en amont de toute démarche entrepreneuriale aux États-Unis, avec Vanina Joulin-Batejat, Managing Director USAFRANCE, LLC

– Les produits français aux US : le graal du marketing ? L’aura de la culture française outre-Atlantique est-elle vraiment à prendre en compte dans ma stratégie et mon positionnement ? Focus sur l’importance d’adapter son marketing au marché américain.

Quel visa pour mon projet ? Esta, B, E-2… nous aborderons les différentes options avec Maître Francis M. Boyer, qui vous aidera à faire le bon choix en fonction de votre situation.

– Puis-je commencer par vendre à partir de la France, ou commencer avec une succursale ?  

Financement : prêt, levée de fonds, quelles sont les options ? Quel impact sur mon “Credit Score” ?

– Le droit et moi aux USA : plus de liberté contractuelle, moins de règles d’ordre public. Et le droit du travail dans tout ça ? Maître Laurent Vonderweidt nous aidera à y voir plus clair.

– L’État d’implantation de mon entreprise : un choix crucial à méditer

La réservation d’un billet pour le Business Camp est obligatoire pour pouvoir assister à cette présentation. Bénéficiez de 20% de réduction en tant que lecteur/ice de French Morning, avec le code Frenchmorning20.

En cas de questions, contactez-nous à : [email protected]