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Six “day trips” en dehors de Los Angeles

Après être resté confiné pendant des semaines dans la cité des anges, l’envie de déconnecter n’a jamais été aussi forte. Si vous avez envie de vous évader le temps d’une journée, de nombreuses possibilités s’offrent à vous. French Morning recense ses destinations favorites pour un “day trip”.

6. Déguster du vin à Temecula (au moins 2 heures de route)

La route peut paraître longue sur une journée, mais vous pourrez décompresser à Temecula. Cette ville du Sud de la Californie abrite plus d’une trentaine de domaines viticoles, proposant des dégustations et des circuits privés. On vous recommandera le Baily Vineyard & Winery et le Cougar Vineyards & Winery (au moins pour le nom, à réserver en avance). Mais il n’y a pas que ça à voir dans cette petite ville. Ses rues résidentielles hébergent des carcasses de bolides vintages, propices aux photographies. Une halte s’impose par la Old Town, qui a un aspect far-west. Vous pourrez trouver des perles chez les antiquaires, mais aussi des savons de Provence dans une boutique tenue par un Béarnais. Et si vous voulez prendre de la hauteur (et alléger le porte-monnaie), sautez dans une montgolfière pour un tour mémorable au-dessus des vignes.

5. Se la couler douce à Palm Springs (à 1h45 de route de L.A.)
palm spring
Palm Springs est (trop souvent) perçue comme une destination privilégiée par les retraités. Que nenni. Carte postale seventies, cet éden californien propose plus que des hôtels avec piscines où siroter un cocktail. Encadrée par les montagnes, cette ville offre une richesse architecturale de la période Mid-century (la Hope Residence by John Lautner ou Kaufmann House by Richard Neutra à ne pas louper), mais aussi quelques perles comme le jardin botanique Moorten (entrée : 5 dollars) et ses dizaines de milliers de cactus. Les plus sportifs préféreront arpenter la réserve Indian Canyon (entrée : 12,50 dollars ; mention spéciale pour le Tahquitz canyon, qui abrite une spectaculaire cascade) ou prendre le téléphérique qui emprunte l’ascension de la chaîne du mont San Jacinto et offre pléthore de balades au sommet.

4. Être dépaysé à Solvang (à 2 heures de route)
solvang
Vous n’avez pas le temps d’aller en Europe ? Direction Solvang, la ville au nord de Los Angeles, qui rappelle les Pays-Bas avec ses moulins à vent et ses maisons à colombage. Sur place, vous pourrez apprécier le folklore, en vous promenant dans les rues, à la découverte des références à l’effigie d’Hans Christian Andersen (la ville possède un musée homonyme), de la statue de la petite sirène et d’une copie de la tour ronde de Copenhague. Il faudra reprendre des forces en faisant une halte (obligatoire) par les pâtisseries danoises. Située dans la vallée Santa Ynez, entre San Luis Obispo et Santa Barbara, Solvang abrite une riche terre viticole. Les amateurs de vin pourront donc aller déguster les crus locaux lors de cette journée dépaysante à Los Olivos (un article est dédié au sujet).

3. S’évader dans le désert à Joshua Tree (à un peu plus de 2 heures)
joshua tree
Habitants de Los Angeles, votre Instagram n’a pas été épargné par les photos de ce désert californien qui tient son nom de ses célèbres arbres aux branches poilues. L’hiver y est frais, et l’été très chaud, vous y préférerez donc les mi-saisons, et particulièrement le printemps pour observer le “blossom”. Avant de démarrer votre mini road-trip à travers le parc de Joshua Tree, faites escale par le Visitor Center pour prendre des informations et trouver le “hike” qui vous correspond. Si vous voulez vous éloigner de la foule, on vous recommande le “Lost Horse Loop” (6,5 miles) ou le “Lost Palms Oasis” (7,5 miles) qui débouche sur une palmeraie incroyable. La “promenade” (bien grand mot) au milieu des Cholla cactus mérite aussi un arrêt. D’autres options vous permettront de prendre de la hauteur : la Ryan Mountain (3 miles) ou Keys View, d’où vous pourrez observer Salton Sea (recommandé pour le coucher de soleil). Si le désert vous lasse, vous pourrez vous détendre à Integraton, à Yucca Valley (à réserver), qui propose des bains de sons apaisants. Et pour le dîner, faites un détour par Pappy and Harriet’s, le légendaire restaurant situé à Pioneer Town, une ville fantôme.

2. Se jeter à l’eau à Laguna Beach (à 1 heure de route)
laguna beach
Changement d’ambiance pour ce “day trip”. Sur la route de San Diego, la station balnéaire de Laguna Beach va vous faire rêver avec ses plages d’exception qui vous changeront des classiques Santa Monica et Malibu ! Vous aurez l’embarras du choix, mais on vous recommande de tenter celle de Thousand Steps Beach (accessible par 250 marches), située presque à la sortie de Laguna, où vous trouverez les fameuses « piscines naturelles » (quand la marée est basse). Victoria’s Beach, à côté de l’hôtel Montage, mérite également un arrêt. Délesté de votre voiture (enfin), vous pourrez vous balader au-dessus des falaises, par le Treasure Island Park qui doit son nom à sa flore et ses couchers de soleil somptueux. Parfait pour pique-niquer. Et si vous ne voulez pas lézarder toute la journée, optez pour du surf ou une balade en bateau. Avant de rentrer, n’hésitez pas à flâner dans la ville, épicentre de la culture alternative où l’on trouve encore de nombreuses traces du mouvement hippie.

1. Prendre l’air à Big Bear (à 2h30 de route)
big bear
Changement de décor total. Si vous êtes amateur de neige, Big Bear sera une destination hivernale parfaite, le lieu disposant de pistes de ski. Pour le “chill”, c’est toute l’année. La ville est un lieu de quiétude appréciable pour faire une pause. Au programme : se promener sur la route panoramique qui fait le tour du lac et offre de jolis points de vue sur les montagnes ; boire un chocolat chaud dans l’un des cafés à l’architecture old-school ; grimper au Castle Rock Trail pour obtenir une vue à couper le souffle ou encore une balade en canoe ou kayak sur le lac.

[Vidéo] L’impact du plan fiscal de Joe Biden sur les sociétés étrangères aux États-Unis

Vous avez été nombreux à nous rejoindre mardi 20 avril 2021 pour un webinaire dédié à la fiscalité des sociétés étrangères ayant des filiales ou autres activités aux États-Unis.

Lors de ce webinaire, George Gans et Valérie Boissou de KPMG US nous ont expliqué les tenants et aboutissants des plans adoptés et annoncés récemment par le Président Biden : le plan de sauvetage et le plan de relance.

En effet, si le plan “American Rescue Plan Act of 2021”, signé par le Président le 11 mars, n’avait pas d’effets fiscaux significatifs, les plans “American Jobs Plan” et “Made in America Tax Plan” proposés le 31 mars incluent en revanche des changements importants vis-à-vis de la taxation internationale sur les sociétés, y compris une augmentation des taux d’impôt au niveau fédéral.

George et Valérie nous ont expliqué les implications fiscales qui en découlent pour les entreprises et les particuliers, et le calendrier estimé par l’administration du Président Biden.

Visionnez le webinaire en replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube.

Retrouvez le support de présentation en téléchargement ici.

Pour aller plus loin, contactez les experts de KPMG US :
? George Gans : [email protected]
? Valérie Boissou : vlesageboissou@kpmg.com

Camps d’été de l’Alliance française de Los Angeles : s’amuser dans un environnement francophone

[Agenda partenaire] A partir du 21 juin et jusqu’au 13 août, l’Alliance française de Los Angeles propose, chaque semaine, des camps d’été en ligne et en présentiel destinés aux enfants de 6 à 11 ans (kids) et aux adolescents de 12 à 16 ans (teens). Ces programmes d’été sont le meilleur moyen de s’amuser dans un environnement totalement francophone tout en découvrant la culture française et en développant les compétences linguistiques de vos enfants. Les professeurs de l’Alliance sont ravis d’accueillir et d’accompagner vos petits et grands pendant ces sessions hebdomadaires.

Les inscriptions sont ouvertes et se font par semaine.

Camps d’été en ligne (via l’application Zoom)

Les camps d’été en ligne proposent deux programmes différents adaptés à l’âge et au niveau de français de vos enfants.

Deux tranches d’âge : Kids (6-11 ans) et Teens (12-16 ans)

Niveau intermédiaire et avancé (2 groupes par tranche d’âge)

2 heures par jour du lundi au vendredi, de 9h30 à 11h30

Vos enfants partiront chaque semaine pour un voyage dans le temps à la découverte de l’histoire de France et de ses héros. A travers de nombreuses aventures historiques et de nouvelles expériences culturelles, ils exploreront la France et ses régions tout en travaillant la langue française autour d’activités linguistiques, ludiques et artistiques.

Niveau débutant  (2 groupes par tranche d’âge)

1 heure par jour du lundi au vendredi, de 13h30 à 14h30

Vos enfants apprendront une nouvelle langue en s’amusant. Ils découvriront le français et apprendront à comprendre et à utiliser des expressions familières et des phrases simples. Ils aborderont le français autour de leur vie quotidienne et pourront ainsi se présenter et présenter les autres, décrire leur environnement, exprimer leurs sentiments, leurs émotions et leurs goûts. Cette approche linguistique sera accompagnée d’activités artistiques et ludo-éducatives pour allier apprentissage, jeux et plaisir.

Have Fun – Make Friends – Learn French ! Camps d’été en présentiel* 

L’Alliance propose également des camps d’été en présentiel pour les enfants de 6 à 9 ans, du lundi au vendredi, de 9h00 à 13h00.

Tous les niveaux de français sont bienvenus.

A travers ce programme d’immersion, vos enfants apprendront le français en s’amusant via des activités et des classes ludo-éducatives variées : musique et chants, arts visuels, field trips, cuisine et jeux collaboratifs.

Pour plus d’informations rendez-vous sur le site internet de l’Alliance française de Los Angeles et contactez l’Alliance par mail à l’adresse suivante : admin@afdela.org.

*Sous réserve de l’évolution de la situation sanitaire

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Eté 2021 : les camps en français à Los Angeles

Chers parents et progénitures, l’été 2021 signe un retour quasi à la normale. Plusieurs camps d’été francophones ont décidé de rouvrir en présentiel, d’autres en distance seulement. Tour d’horizon des propositions. Sachez que les inscriptions sont ouvertes.

Le Jardin des enfants
Cet été, le camp du Jardin des enfants transporte les enfants à la ferme du 14 juin au 8 juillet, soit 4 semaines. Enseignants et intervenants vont permettre aux participants en culotte courte (de 2 à 6 ans) de s’immerger dans la langue française via les animaux en développant l’imagination et l’humour des jeunes participants. Il faudra débourser $1200 pour les quatre semaines (de 9am à 2pm, du lundi au jeudi). Le Jardin des enfants, 400 W 9th Street, Los Angeles. Informations via [email protected] ou au (818)561-7772.

Le Petit Gan
Sur ces trois campus, la preschool franco-israélienne Le Petit Gan accueille à nouveau les enfants de 18 mois à 6 ans, durant les mois de juillet et août. Le programme s’articule autour d’activités artistiques, sportives, de cours de cuisine, de jardinage et de “ploufs” dans la piscine (avec de superbes toboggans). Le tout en respectant scrupuleusement le protocole sanitaire. Les lieux disposent également d’aires de jeux extérieures et d’animaux (lapin et poulet) qui émerveilleront les plus petits. Pour les frais, comptez $1795 (Downtown), $2145 (Beverly Hills) et $2450 (West Hollywood) par mois et entre $1345 et $2000 par mois pour un temps partiel – ils incluent deux collations et le lunch.  177 Robertson Blvd, Beverly Hills; ainsi qu’au 1071 S. Fairfax Ave. à Los Angeles ; et au 968 N Doheny Dr, à West Hollywood. Plus de renseignements sur le site ou par email à [email protected]

Ecole Claire Fontaine
Le summer camp de Claire Fontaine sera “by the Sea”, de par sa localisation près de Venice Beach. L’école maternelle accueille les enfants de 2 à 7 ans du 5 juillet au 13 août, de 8am à 6 pm. Répartis en deux groupes (de 2 à 3 ans et de 4 à 7 ans), les enfants pourront moduler leur emploi du temps et ne venir que le matin ou quelques jours par semaine. Dans cette école, l’apprentissage se fait en français, espagnol et anglais autour d’activités variées comme la botanique, la méditation, l’art, la musique, le football, la peinture, l’océanographie… Aux repas, l’établissement promet des mets bio et équilibrés. Il faudra débourser $950 pour une semaine complète, $525 pour 5 matinées, et $475 pour 5 après-midi, en plus des frais d’inscription de $105. Ecole Claire Fontaine, 352 Westminster Ave, Venice. Plus de renseignements sur le site.

L’Alliance Française de Los Angeles propose quant à elle un camp d’été virtuel, du lundi 21 juin au vendredi 13 août. Chaque semaine, ces cours en ligne s’adressent aux enfants de 6 à 11 ans (kids) et aux adolescents de 12 à 16 ans (teens). Les enfants sont répartis par niveaux de langue, pour des sessions qui combinent découverte de la culture française, développement des compétences linguistiques. Et bien sûr fun! Inscriptions ici

De leur côté, le Lycée Français de Los Angeles et le Lycée International de L.A. (LILA) ont décidé de réserver leurs camps d’été en présentiel à leurs élèves.

Emmanuel Macron veut rouvrir les frontières françaises aux Américains vaccinés “début mai”

Interrogé par la chaîne américaine CBS le 18 avril, Emmanuel Macron a annoncé vouloir rouvrir progressivement les frontières de la France “début mai“, et vouloir “organiser l’été avec les professionnels français pour accueillir les citoyens français, européens mais aussi américains”.

“Nous travaillons dur pour proposer des solutions concrètes, notamment pour les citoyens américains vaccinés qui pourront bénéficier d’un certificat spécifique”, a ajouté le président de la République, dont les ministres concernés “sont en train de finaliser les discussions techniques avec la Maison Blanche”. 

Concrètement, un certificat européen est en train d’être mis en place pour faciliter les voyages vers la France et entre le pays de l’Union Européenne. Il devrait bénéficier “aux citoyens américains vaccinés ou détenteurs d’un test PCR négatif”.

Emmanuel Macron n’a pas indiqué si la mesure serait réciproque pour les touristes français et européens, toujours interdits de séjour aux États-Unis.

Comment être écolo à DC

A Washington DC, il existe plusieurs manières de réduire son empreinte environnementale. Grâce à la politique “verte” de la municipalité (“zero waste”), voici ce que l’on peut faire pour être éco-responsable.  

Les transports

Les vélos rouges à partager de la ville ont été les pionniers dans le transport vert. Pour les résidents, le coût est imbattable. Pour 85 dollars par an, le cycliste a une utilisation illimitée par jour, avec une restriction de 30 minutes consécutives. Pour les résidents à court terme, comme les stagiaires, il existe un pass de 30 jours à 28 dollars. Vous pouvez aussi utiliser les vélos électriques comme les Jump, la marque de Uber. Pour l’emprunter, il suffit d’avoir l’application sur son téléphone et de scanner le code QR. La minute coûte 0.15 centimes.

La trottinette électrique est le transport écolo numéro 1 à Washington DC. Le nombre de marques est élevé: on a le choix entre Lime, Lyft, Bird, Jump, Bolt, Spin ou Skip. Tous les prix sont différents, et parfois, il faut payer 1 dollar d’activation. Le scooter de Revel – appelé moped en anglais – a débarqué dans les rues de la capitale en août dernier. Le trajet coûte 1 dollar par passager, plus 25 centimes par minute et 10 centimes par minute en stationnement.

Les restaurants

Le long du canal de Georgetown, le Chaia est fier de sa philosophie “de la ferme au taco”. Servant des tacos de saison avec des ingrédients locaux, le menu est axé sur les plantes et entièrement végétarien ou vegan. A Dupont Circle, prenez place à une table commune pour choisir des plats qui utilisent des ingrédients durables et locaux: le menu de Duke’s change tous les jours en fonction de ce qui est disponible sur le marché. L’une des meilleures terrasses de Bloomingdale, le Big Bear Cafe, est très apprécié des habitants de DC. Un jardin d’herbes et de légumes entoure l’extérieur. Au menu, des produits frais et locaux! 

Les marchés et supermarchés

Yes Organic est un supermarché qui a ouvert ses portes dans les années 70 à Washington DC. Avec la possibilité d’acheter des ingrédients en vrac, on y trouve aussi de nombreux produits locaux ou provenant d’entreprises qui ont à cœur le développement durable. Six magasins sont éparpillés dans la ville: Petworth, Adams Morgan, Brookland, Cleveland Park, Capitol Hill et dans la ville d’Hyattsville. Washington DC a également un réseau solide de marchés fermiers et presque tous les quartiers de la capitale en ont un. Le plus ancien? Celui de Eastern Market, à Capitol Hill, un marché couvert construit à la fin du 19e siècle. 

Le recyclage

A Washington DC, tous les déchets ne partent pas dans vos poubelles jaunes et noirs. La ville rappelle souvent ce qui peut ou ne pas aller dans vos bennes de recyclage. Les déchets spéciaux, comme les appareils électroniques, y compris les piles, ne doivent jamais aller dans les poubelles de votre maison. Le ministère des Travaux publics (DPW) propose un dépôt spécial des déchets tous les samedis de 8am à 3pm à la station de Fort Totten. Outre les déchets spéciaux, 9 marchés fermiers récupèrent vos déchets de table dans des sacs de compostage, une bonne idée pour réduire la taille de la poubelle!

Cinq Français au coeur de la révolution du véhicule autonome

C’est une question de mois si on en croit Elon Musk, plutôt d’années pour d’autres. Mais personne n’en doute désormais: les véhicules autonomes vont profondément transformer nos façons de nous déplacer. La lutte bat son plein dans la Silicon Valley et ailleurs aux Etats-Unis pour prendre les places de leaders. Parmi ces pionniers, nombre d’ingénieurs français, travaillant pour des entreprises américaines. La création récente d’un club dédié au sein de la French American Chamber of Commerce témoigne d’ailleurs de cette présence française sur le secteur. Cinq de ces ingénieurs nous livrent leurs parcours et leur vision du véhicule sans conducteur. 

Luc Vincent, executive VP Autonomous Driving chez Lyft

LucVincent

Luc Vincent a fait de Google Street View, l’immense succès que l’on connaît. Aux États-Unis depuis 30 ans, ce Polytechnicien a commencé par un post-doc à Harvard. Il finit par rejoindre Google pour 20 ans d’un «périple passionnant». Puis Luc Vincent est embauché par Lyft en 2017. Pour lui, «la combinaison entre véhicule autonome et transport à la demande est incroyable». L’avantage, c’est qu’«on sait tout du trajet avant qu’il n’ait lieu, qui sont les passagers, où ils vont, l’état de la circulation, l’itinéraire, la météo… on peut décider à l’avance si la technologie est suffisamment performante pour cette course.» 

L’objectif est clair, «avoir des véhicules autonomes pour améliorer le service. Pouvoir les placer là où on pense qu’il y aura le plus de demande» Deux stratégies : «on construit notre propre technologie pour une autonomie complète de niveau 5 (le niveau 5 décrit le niveau ultime du véhicule autonome, capable d’opérer sans aucune intervention humaine, NDLR). Et on travaille avec des partenaires pour déployer leurs voitures autonomes sur notre plateforme. À Las Vegas, on teste des courses avec les véhicules Motional sans conducteur via Lyft. Et ce sera disponible à grande échelle à partir de 2023.»

Claire Delaunay, VP of Engineering chez Nvidia

Claire Delaunay fait ses débuts dans une start-up de l’École des Mines qui travaillaient sur un logiciel pour véhicule autonome, c’était… en 2003 ! Quand elle arrive aux États-Unis en 2009, la jeune ingénieure informaticienne, diplômée de l’EPSI découvre la Silicon Valley et atterrit chez Google Robotics. Elle y rencontre ceux avec qui elle lancera la start-up de camion autonome Otto, par la suite rachetée par Uber. Depuis 2018, elle travaille chez Nvidia. L’entreprise a signé un contrat l’an dernier avec Mercedes-Benz pour développer leur logiciel de véhicule autonome. Sa philosophie ? «Je pense qu’il n’y a pas besoin que tout le monde ait son software, il vaut mieux combiner les forces, en développer un ou deux qui soient les meilleurs et les plus sûrs et que tout le monde y ait accès.»

Et demain ? «À mon sens, les véhicules autonomes seront uniquement sur des routes prédéfinies et ça pourrait être subventionné par le secteur public. Pour cela, il faudra optimiser le nombre d’utilisateurs.»

Alexandre Bayen, Director of Institute of Transportation Studies à UC Berkeley

Alexandre Bayen

«La voiture autonome en Californie est née à Berkeley, c’est une histoire ancienne puisque les premières essayées sur les autoroutes de Californie, c’était mi-1990 avec The Automated Highway System consortium dont Berkeley était à la tête avec quelques autres universités. Mais la technologie était très différente de ce qui est utilisé aujourd’hui, avant ils équipaient les routes en mettant des aimants pour aider les véhicules à naviguer.» À cette période, en 1998, Alexandre Bayen intégrait l’École Polytechnique. Son parcours le mène ensuite à Stanford puis en 2005 à UC Berkeley, en tant que professeur. 

«Notre but aujourd’hui c’est de montrer qu’on peut gommer les ondes de choc et les pertes énergétiques qui en découlent si 5% des voitures autonomes communiquent et se coordonnent. On va en faire la démonstration en 2022 avec 100 véhicules autonomes à Nashville dans le Tennessee. Sur un pont comme le Bay Bridge il y a 10 000 voitures par heure, imaginez les économies d’énergies et la réduction de pollution que l’on pourrait réaliser.»

Pierre-Yves Droz, Hardware Engineer, spécialiste des LiDAR chez Waymo

«Ce qui est intéressant avec la conduite autonome, c’est que c’est assez facile de faire la démonstration que la technologie fonctionne une fois, mais c’est vraiment difficile de faire qu’une voiture autonome puisse circuler tous les jours en toute sécurité.» Pierre-Yves Droz en a fait l’expérience pour la première fois pendant ses études à Berkeley. Arrivé en 2003, après ses trois premières années à Polytechnique, il cofonde une start-up de dispositifs de cartographie qui sera rachetée par Google. Il travaille depuis chez Waymo et s’est spécialisé en LiDAR, un type de capteur qui mesure la distance entre les objets et la voiture.

«Ces 12 dernières années on a passé beaucoup de temps à construire des LiDARs qui soient performants, réplicables à grande échelle, peu chers et très sûrs. Pour que tout le monde fasse l’expérience de la conduite autonome, il faut que le prix soit raisonnable. À Phoenix aujourd’hui, une voiture autonome Waymo peut venir vous chercher à l’aéroport, le service fonctionne. Mais pour adapter cela à tout le pays, au monde entier, cela prendra des années. Il y a 10 ans, c’était de la science-fiction. Aujourd’hui la technologie est là, ce n’est plus une question de si, c’est une question de quand.» 

Sacha Arnoud, Senior Director of Engineering chez Lyft

Sacha Arnoud

«La période d’adaptation à l’absence de conducteur dans un véhicule autonome est d’une minute. Puis les gens sortent leur téléphone et vont sur internet comme dans n’importe quelle autre situation.» Sacha Arnoud dirige des équipes en charge de la technologie du véhicule autonome depuis 2016 avec Waymo et depuis mars 2020 chez Lyft. Cet X-Telecom a fêté ses vingt ans aux États-Unis. Arrivé à la fin de la bulle internet, il atterrit chez Google Street View en travaillant dans une start-up rachetée par le géant. Son dada c’est la partie technique.

Le plus compliqué dans la technologie du véhicule autonome ? «Pendant longtemps on pensait que c’était le problème de perception : la capacité des machines à comprendre ce qu’il se passe via les capteurs. Mais la plus grande difficulté réside aujourd’hui dans le problème de prise de décision : comment anticiper ce qu’il va se passer et prendre une décision.» Et demain ? «Je pense qu’il faut prendre en compte l’aspect économique et pas seulement technique. Construire une technologie autonome coûte très cher. Est-ce qu’on est suffisamment prêt et financé ? Ou est-ce qu’il va falloir générer de la valeur et un revenu sur des produits intermédiaires avant d’arriver à cette full-autonomie ?»

French Boss, Nicolas Mendiharat : « Créer des entreprises est l’école de la vie ».

Notre French Boss de la semaine avait, au départ, le profil – plutôt classique – de l’étudiant – plutôt doué – qui fréquente les bancs de Sup de Co Paris. Mais nous sommes au milieu des années 90, et la « normalité » de Nicolas Mendiharat ne va pas survivre longtemps à l’effervescence de cette période, à la naissance de cet outil qui va bientôt révolutionner le monde, et que certains anciens, aujourd’hui encore, appellent « L’Internet ». Cette révolution sera la sienne.

Il crée sa première société à l’âge de 22 ans. Et aujourd’hui, 27 ans et 5 sociétés plus tard, il est le fondateur et patron de Palate Club, société de négoce de vin – paradoxalement basée à San Francisco alors que les Etas-Unis ne représentent que 25% de son chiffre d’affaires – qui utilise des méthodes on ne peut plus modernes pour débusquer la clientèle. Car Palate Club permet à Nicolas Mendiharat de marier au quotidien ses deux grandes passions : le vignoble, qu’il connait depuis toujours au travers – notamment – du Sud Ouest de la France dont il est originaire, et les datas qui ont accompagné toute sa croissance professionnelle, ces datas qui lui permettent de dresser des portraits-robots de tous les amateurs de vin. Pour comprendre sa démarche, il faut être très attentif à chacun des mots de notre invité de la semaine. Pour, au bout du compte, se dire que nous venons de passer une demi-heure avec quelqu’un qui, certes, a la tête dans le Cloud. Mais les pieds bien ancrés dans la terre… Viticole.

Listen to “Episode 42: Nicolas Mendiharat” on Spreaker.

“Business Rebound 2”: une journée d’inspiration en ligne organisée par FrenchFounders

Après un premier événement réussi l’année dernière, le club d’entrepreneurs francophone FrenchFounders revient avec le “Online Summit : Business Rebound 2”, une journée de conférence, débats et discussions optimistes dédiée aux entrepreneurs et dirigeants d’entreprise.

“C’est toujours le même constat : seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. C’est pourquoi l’événement de cette année est dédié au thème de l’interdépendance”, explique Elsa de Saignes, la responsable du réseau à New York. Au programme, neuf heures de conférences sur des thèmes aussi variés que la révolution digitale, le changement climatique, l’éducation et la finance, plus de 50 intervenants, une multitude de sessions spécialisées par industries, et la possibilité de faire du networking. Commençant à 12pm heure de Paris (soit 6am à New York et 6pm à Hong Kong), l’événement se poursuivra jusqu’à 9pm heure de Paris. Parmi les têtes d’affiche, Henri Giscard d’Estaing le CEO du Club Med, Lucie Beudet la co-fondatrice de Konbini et Marc Levy, auteur français basé à New York. L’intégralité des intervenants est ici.

L’événement “Business Rebound 2” est ouvert à tous, membres ou non de French Founders. Comptez 50$ l’inscription au lieu de 90$ en utilisant le code promotionnel suivant : FRENCHMORNINGBR2. FrenchFounders a dû se réinventer depuis le début de la crise du Covid-19. Habitué à organiser des évènements par dizaines chaque mois dans le monde entier, le club francophone s’est transformé en organisateurs de webinaires en masse. Il attend plus de 1400 personnes connectées devant leur écran le 29 avril.

Air France ouvre une ligne directe entre Paris et Denver

La compagnie aérienne française a annoncé hier le lancement d’une liaison directe saisonnière entre l’aéroport de Paris-Charles-De-Gaulle (CDG) et celui de Denver (DIA) à partir du 2 juillet et jusqu’au 29 octobre 2021. Trois vols par semaine seront proposés : mercredi, vendredi et dimanche ; à bord d’un Boeing 787-9 permettant à près de 300 passagers d’effectuer le voyage. Les billets sont d’ores et déjà disponibles et 100% modifiables.

Pour le maire de Denver Michael Hancock, cette annonce « reflète directement le travail accompli pour faire de Denver une ville globale. […] Avec un service sans escale vers Paris, Air France accompagne notre reprise économique avec de nouveaux emplois et un investissement dans l’industrie du tourisme et de l’hôtellerie de notre région. » Kim Day, PDG de l’aéroport de Denver, insiste également sur le fait que « l’établissement […] d’une toute nouvelle route transatlantique pendant la période la plus difficile de l’histoire de l’aviation est une véritable reconnaissance de la résilience de la demande de voyages vers Denver ».

Une excellent nouvelle pour les Français du Colorado, privés depuis la pandémie de COVID-19 de vols directs anciennement opérés par British Airways et Norwegian Air. Le communiqué de presse d’Air France précise toutefois que les vols directs vers Atlanta, Boston, Chicago, Detroit, Denver, Houston, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, San Francisco et Washington D.C. ne seront effectués que « sous réserve de l’assouplissement des restrictions de voyage » et que l’offre sera ajustée « en temps réel en tenant compte de l’évolution de la situation sanitaire ».

Calder et Picasso conversent sur la modernité au De Young Museum

Pour sa réouverture, la nouvelle exposition du De Young museum réunit l’Américain Calder et l’Espagnol Picasso, pour une conversation croisée sur la modernité. Contemporains l’un de l’autre, le parallèle entre Alexander Calder (1898-1976) et Pablo Picasso (1881-1973) est vraiment mis en évidence par la muséographie de cette exposition. On y suit de façon chronologique les moments marquants de leurs vies d’artistes qui les ont amené à sans cesse questionner leur cheminement artistique et explorer de nouveaux horizons.

Calder et Picasso ne se sont rencontrés qu’à trois reprises, et pourtant, l’exposition donne l’illusion que les deux artistes sont de vieux amis. En 1926, Calder quitte New York pour s’installer à Paris et y créer le Cirque Calder, un ensemble de 200 personnages en fils de fer, que l’artiste américain sculpte à merveille. Picasso, lui, dépeint les arts du cirque depuis sa période rose (1904-1906), et on peut admirer au De Young sa toile baptisée “L’acrobate” (1930).

En 1930, Calder visite l’atelier du peintre abstrait Piet Mondrian. C’est un tournant dans sa carrière, puisqu’il se lance alors dans l’art non figuratif. Il s’agit désormais de “capturer le vide”. Picasso lui se tourne vers le cubisme et le surréalisme. Tous deux bousculent les codes de la peinture et de la sculpture.

Calder et Picasso se rencontrent pour la première fois à Paris en 1931, à la galerie Percier à Paris où expose le sculpteur américain. Calder introduit une notion de dimension et de mouvement dans ses peintures en positionnant des petits objets flottants ou rotatifs devant des toiles, précurseurs des mobiles qui ont fait sa renommée.

L’exposition universelle de 1937 réunit les deux artistes : Picasso y présente “Guernica”, tandis que Calder y installe sa “fontaine de mercure”.

Leurs chemins se distinguent plus nettement après la Deuxième guerre mondiale : tandis que Calder produit des mobiles de plus en plus complexes, ainsi que des sculptures monumentales, Picasso opte pour la déconstruction : un coup de crayon de plus en plus épuré, une approche symbolique et minimaliste de thèmes comme la mort ou la vie dans ses oeuvres.

Malgré l’absence d’audioguide, l’exposition Calder Picasso est très didactique et le parallèle entre les deux artistes à travers leurs oeuvres rend leur association complètement évidente. A ne pas manquer !

5 bars à découvrir à Long Island City

C’est un quartier en pleine transformation, à deux arrêts de métro de l’Upper East Side à l’Ouest et de Greenpoint au sud. Si les condominiums y poussent comme des champions, on y trouve malgré tout de nombreux endroits où sortir, notamment sur Vernon Boulevard. French Morning a visité cinq adresses pour vous.

Dominie’s Hoek

Crédit photo : Dominie’s Hoek

Situé sur le très passant Vernon Boulevard, Dominie’s Hoek a tout du bon vieux “dive bar” new-yorkais, du nom de ces petits établissements de quartier sans prétention à la décoration peu soignée et aux prix accessibles. Ici, le serveur appelle les clients par leur prénom dans une pièce peu éclairée sur fond de musique rock. Comptez seulement 5$ la pinte de bière, 4$ en canette. Snacks roboratifs (Mozarella sticks 7$, Nachos 10$). Backyard au fond du bar pour les fumeurs. 48-17 Vernon Blvd, (718) 706-6531.

LIC Bar

Crédit photo : Facebook LIC Bar

L’intérêt de cet autre bar de quartier, également sur Vernon Boulevard, réside dans son grand backyard entouré de murs en brique rouge et de plantes grimpantes. Un endroit cool et détendu où prendre le soleil avec une bière à la main. L’établissement y organise d’ailleurs des concerts aux beaux-jours, et devrait publier rapidement le programme sur son site. 45-58 Vernon Blvd, (718) 786-5400.

Fifth Hammer Brewing Company

Crédit photo : Maxime Aubin

Vous trouverez à moins d’un bloc du LIC Bar une brasserie locale, qui vous accueille au milieu des futs dans un ancien entrepôt réaménagé. Ici comme ailleurs dans le quartier, le personnel est souriant et l’ambiance décontractée. Choix de bière important (belge, lager, sour, stout). L’endroit idéal pour venir en groupe avant d’aller faire des strikes au bowling voisin, The Gutter LIC. 10-28 46th Ave, (718) 663-2084.

Dutch Kills

Crédit photo : Dutch Kills

Un peu plus à l’Est sur Jackson Avenue, Dutch Kills, un bar/speakeasy bien plus guindé que ses prédécesseurs dont le nom rend hommage à l’histoire hollandaise de ce quartier de Long Island City. Passé la porte, on traverse une minuscule pièce tout en long aux airs de wagon de train d’époque, pour arriver à un bar décoré de centaines de bouteilles de spiritueux. La spécialité du lieu est le cocktail frais, fabriqué devant vos yeux (15$) et servi avec de la glace translucide. Le serveur peut également vous faire une boisson sur-mesure selon vos goûts et envies du jour. Un endroit hors du temps. 27-24 Jackson Ave, (718) 383-2724.

Anable Basin Sailing Bar & Grill

Crédit photo : Facebook Anable Basin Sailing

Pour une vue imprenable sur Roosevelt Island et la skyline de Midtown les pieds dans l’eau, direction le Anable Basin Sailing Bar & Grill. Posé sur pilotis sur l’East River au niveau du Pier6, l’établissement déploie des grandes tables de banquet aux beaux jours sur lesquels les habitants du quartier viennent trinquer et observer le coucher de soleil sur Manhattan. Un endroit qui fleure bon les vacances, où il n’est pas rare de voir un voilier amarrer. Carte de bières pression (7$) et de plats d’Europe de l’Est (Kielbasa, ćevapi).