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Le salon de thé Angelina s’installe chez Longchamp sur la 5ème avenue

Le célèbre salon de thé Angelina a fait ses premiers pas new-yorkais l’an dernier. Après cette ouverture très remarquée par les foodies locaux, les 3 Français titulaires de la franchise aux Etats-Unis se lancent dans le cross-marketing de luxe, en s’associant avec Longchamp.

Angelina a installé ses tables en terrasse de la boutique Longchamp de la Cinquième avenue (645 Fifth Avenue) samedi dernier et y restera jusqu’au mois de juillet. On pourra bien-sûr y déguster le fameux chocolat chaud (disponible en version glacée pour l’été) et le non moins célèbre Mont-Blanc. Pour l’occasion le dessert qui a fait la réputation d’Angelina est disponible en version “vert Longchamp” (parfum pistache).

Les 15 places assises de la terrasse sont ouvertes chaque jour de 11am à 7pm (de 12pm à 6pm le dimanche).

French Boss, Frédéric Leroulley : « Une vie faite de hauts et de bas »

Sa différence, notre invité de la semaine l’exprime dans ce seul titre. Car, pour plusieurs raisons, Fred est un entrepreneur différent. En premier lieu, si ses diverses expériences d’entrepreneuriat l’ont conduit à adorer ce mode de fonctionnement professionnel, il n’est pas pour autant devenu « serial entrepreneur ». La meilleure preuve : depuis le début de sa carrière, il a connu à plusieurs reprises le statut de salarié. Sa deuxième différence tient à la conception même qu’il a de l’entrepreneuriat. Celle-ci s’est forgée au fil des ans et des échecs, des « brulures » et des sursauts d’euphorie. De ses premières années professionnelles en tant que patron, il a retenu que se « cramer » au travail ne produisait rien d’autre que de la déprime. Ce qui a ancré en lui l’importance que pouvait avoir le collectif.

Une demi-heure d’entretien, depuis Montreal, avec cet ingénieur qui possède aujourd’hui la double nationalité franco-canadienne, avec cet homme de cinquante ans en perpétuel questionnement, avec cet ancien geek qui reconnait chacune de ses erreurs passées, en se félicitant d’en avoir beaucoup appris. Aujourd’hui, dans le monde moins austère de l’évènementiel, ses expériences passées lui servent chaque jour de feuille de route. Avec, pour objectif immédiat, d’être heureux dans sa vie professionnelle ; et pour objectif plus lointain que « s’en vienne » un jour le grand succès.

Listen to “Episode 43: Fred Leroulley” on Spreaker.

Les produits français de la semaine | Galettes et madeleines St Michel : où les trouver en Amérique ?

[Agenda partenaire] Comme bien des classiques gourmands français, les galettes et madeleines St Michel sont quasiment introuvables de ce côté-ci de l’Atlantique. Heureusement, l’épicerie en ligne Simply Gourmand les a récemment ajoutées à sa sélection, pour votre plus grand plaisir.

En plus des iconiques galettes St MichelSimply Gourmand propose maintenant aussi les sablés de Retz (à la noix de coco), les grandes galettes au sel de Guérande, les grandes galettes au caramel, les palmiers au caramel et les biscuits à la cuillère. Quant aux tendres madeleines de votre enfance, vous pouvez les savourer en format classique ou mini.

Des recettes traditionnelles

La biscuiterie St Michel, fondée et toujours basée à Saint-Michel-Chef-Chef en Loire-Atlantique, a plus d’un siècle. Aujourd’hui, cette entreprise familiale est le numéro 1 de la galette et de la madeleine en France, tout en restant fidèle aux recettes et au savoir-faire traditionnels. Les biscuits St Michel sont faits avec de la farine de blé française et des œufs de poules élevées en plein air (et sans huile de palme, bien sûr). Pas étonnant que les Français les plébiscitent !

Retrouvez les produits St Michel sur Simply Gourmand. Expédition rapide depuis New York sur tous les Etats-Unis – gratuite à partir de $75. Profitez-en pour vous réapprovisionner en moutarde Amorasirop Teisseire, chocolat pâtissier Nestlé Dessert, et tous les classiques alimentaires français qui vous manquent ici. Simply Gourmand en a plus de 400 en stock !

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Avec Dipongo, votre enfant part à l’aventure et développe sa créativité

[Article partenaire] Dipongo est né d’une idée folle, celle de créer une application de lecture et de loisirs créatifs qui soit un véritable pont entre le monde réel et le monde virtuel.

Jouer, créer, s’éveiller

L’ambition de Dipongo est de garder les plus jeunes connectés à la réalité, en intégrant des activités manuelles au cœur d’une aventure virtuelle. Les équipes de Dipongo sont convaincues qu’un enfant qui joue et s’éveille en créant grandira mieux et sera beaucoup plus heureux.

Dipongo permet aux enfants d’adopter un comportement responsable devant les écrans, tout en développant leur créativité et leur autonomie, essentielles pour leur avenir.

Un concept unique

L’enfant va commencer à suivre les histoires d’Edgar le petit renard sur l’application (disponible pour smartphones et tablettes). Au cours de l’histoire, Edgar devra relever des défis et demandera de l’aide à l’enfant. Ce dernier devra quitter l’écran pour imaginer une solution. Dessin, modelage, construction, collage… À lui de créer des solutions originales de ses mains, qui seront ensuite intégrées dans l’histoire grâce à une simple photographie. Et c’est là que la magie opère : la solution créée par l’enfant change le cours de l’aventure !

L’enfant pourra alors refaire chaque défi avec une solution différente pour accéder à une nouvelle suite de l’histoire.

Des histoires au service de la créativité

Toutes les histoires de Dipongo sont co-écrites avec des professionnels de l’enfance et de la créativité. Ce cercle d’experts veille à ce que toutes les histoires fantastiques éveillent la créativité des enfants, tout en nourrissant leur imagination et en soutenant leur processus d’apprentissage.

Prêt à tenter l’aventure ?

Téléchargez l’application sur l’App Store ou Google Play et découvrez gratuitement l’histoire de “La jungle merveilleuse”.

Rendez-vous ensuite sur le site internet de Dipongo pour découvrir tous les abonnements.

En vous abonnant, votre enfant recevra chaque mois :

? Une nouvelle histoire digitale sur l’application (avec 2 défis créatifs et 9 suites possibles).

? Un carnet créatif dans sa boîte aux lettres (rempli d’activités manuelles pour relever les défis de l’histoire, mais aussi de contenus pédagogiques supplémentaires et de nombreuses surprises).

Les abonnements Dipongo sont disponibles à l’international.

L’abonnement mensuel est disponible pour 9,90€ (+ 3€ pour la livraison internationale). Sans engagement, vous êtes libre de résilier quand vous le souhaitez.

L’abonnement annuel est disponible pour 99€ (+ 36€ pour la livraison internationale = 3€/mois) et offre 2 mois complets d’aventure gratuite.

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Un rassemblement à la mémoire de Sarah Halimi aura lieu dimanche à San Francisco

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Paris, Marseille, Strasbourg, Lyon, Bruxelles. La Haye, Londres, Rome, Tel-Aviv, Jérusalem. Washington DC, Miami ou encore Los Angeles la semaine dernière… Ce dimanche 2 mai, c’est au tour de San Francisco d’accueillir un sit-in au City Hall à 2pm, à la mémoire de Sarah Halimi, une Française juive de 65 ans, brutalement tuée par un voisin en 2017. 

La récente décision de la Cour de Cassation a ravivé l’émotion. La juridiction a rejeté le pourvoi formé par la famille de la victime. Bien que le caractère antisémite du crime ait été entériné par la justice, le meurtrier a été jugé irresponsable pénalement. Il n’y aura donc pas de procès.

Laurent Goldsztejn et Isabelle Marcus, deux citoyens français de la Bay Area choqués par l’affaire, ont décidé d’organiser un rassemblement. Des organisations américaines comme StandWithUs ou encore The Anti-Defamation League (ADL), rejoignent le collectif citoyen français, ainsi que le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme français (BNVA). « Les Américains voulaient le faire au consulat, je leur ai dit qu’il ne fallait pas s’en prendre au gouvernement, c’est plutôt un problème citoyen, de droit à la justice, qui est à la base de toute démocratie », précise Isabelle Marcus.

Le rendez-vous est donc pris devant l’Hôtel de ville, Civic Center Plaza. « On ne peut pas accepter que dans un pays comme la France, berceau des droits de l’homme, un crime de haine ne donne pas lieu à un procès », ajoute-t-elle. « Parce que s’attaquer à un concitoyen c’est s’attaquer à tous et cette affaire Sarah Halimi ne se résume pas à une communauté. » 

L’initiateur et co-organisateur du sit-in de Los Angeles, Fabien Fedida, réclame lui une nouvelle décision de justice. « Il y a un devoir patriotique de tous ensemble œuvrer à trouver une solution et des circonstances pour qu’un procès ait lieu. Sans quoi, cette terrible histoire entachera l’image de la France. »

Hausse de l’antisémitisme

Outre l’aspect juridique, le caractère antisémite du crime choque. « En tant que juifs, c’est des sujets qui nous touchent beaucoup. Mon père a été caché pendant la seconde guerre mondiale, il a survécu. Mais me dire qu’en tant que vieil homme juif il n’est pas en sécurité en France, c’est insensé », explique Laurent Goldsztejn, dont les neveux allaient à la crèche autrefois dirigée par Sarah Halimi. 

L’American Jewish Committee (AJC) s’inquiète également de la montée de l’antisémitisme dans l’Hexagone. Cette association internationale qui a également une branche en France, co-finance le rassemblement. Sa présidente en Californie du Nord, la rabbin Serena Eisenberg, prendra la parole dimanche. « L’affaire Sarah Halimi n’est pas anecdotique, il y a une hausse de l’antisémitisme en France. Selon un sondage réalisé en 2020, 70% des juifs français ont déjà été victime d’au moins un incident antisémite », note-t-elle. « Nous voulons sensibiliser le public et faire preuve de solidarité envers la communauté française locale. »

Après diverses prises de parole, un message du Consul sera lu. Et des fleurs et bougies déposées en hommage à la victime.

Les « escape games » virtuels made in France qui cartonnent aux États-Unis

Malgré les difficultés de voyage, Virgile Loisance a choisi de passer quelques semaines en Guadeloupe, où il est enfin sur le même fuseau horaire que les Américains et peut travailler au développement de son entreprise outre-Atlantique. Car Emeraude Digital Escape, une entreprise qui propose des « escape games » virtuels, est en plein essor aux Etats-Unis. « Nous avons lancé notre offre il y a à peine trois mois sur le marché américain et il a très bien réagi. Les entreprises nous contactent d’elles-mêmes et ont des projets plus ambitieux qu’en Europe », raconte Virgile Loisance, le fondateur de la société.

Pourtant, la situation était loin d’être aussi réjouissante il y a seulement un an. Après un lancement réussi fin 2018, Emeraude Escape Game avait réussi à se hisser comme leader européen de l’escape game en entreprise. L’offre consiste à créer des « escape games » (jeux de logique et de résolutions de problèmes en immersion) sur-mesure et en physique dans les entreprises, afin de transformer en jeu les outils classiques des ressources humaines. « Notre ambition est de ‘gamifier’ les process de recrutement, de formation ou de sensibilisation des entreprises ». Les plus grandes entreprises françaises deviennent rapidement des clients : Hermès, LVMH, L’Oréal, Orange, Cap Gemini, Engie.

Mais l’arrivée de la pandémie a coupé court à ce beau développement. « Tout s’est arrêté d’un seul coup, nos clients nous ont demandé à passer en digital, nous avons dû pivoter et transformer l’entreprises en l’espace de deux mois. Nous avons immédiatement recruté des développeurs, et notre équipe est passée de 20 à 35 personnes ». L’entreprise se rebaptise Emeraude Escape, et propose de fournir un jeu digital en un temps record : le client peut obtenir son jeu en six semaines, soit un délai deux fois plus rapide que ses concurrents, selon Virgile Loisance.

Grâce à ce format digital, l’entreprise peut désormais viser l’international plus rapidement que prévu. Début 2021, elle se lance aux États-Unis, au Canada, en Italie, en Allemagne et en Espagne. Et c’est le marché américain, où l’offre est encore très limitée à l’heure actuelle, qui est aujourd’hui le plus dynamique. Les entreprises américaines ont des budgets moyens deux fois plus importants (environ 80.000 euros par jeu contre 40.000 en Europe) mais sont aussi plus exigeantes en termes de sécurité informatique, ce qui a obligé la start-up à monter en puissance sur ce plan.

L’entreprise a recruté un responsable pour l’Amérique du Nord, basé à Montréal, mais compte ouvrir un bureau aux États-Unis d’ici la fin de l’année pour accompagner ce développement fulgurant. « Nous prévoyons de générer 50 % de notre chiffre d’affaires aux États-Unis d’ici la fin de l’année ». Cette rapide se fait sans financement externe : Virgile Loisance, qui détient toujours 100 % du capital, a investi 300.000 euros pour le développement international, et les profits du groupe sont intégralement réinvestis.

Le meilleur gage de son succès est aujourd’hui sa capacité à  recruter et fidéliser ses clients, alors même qu’Emeraude Escape Game n’a pas de force commerciale. « Deux clients sur trois recommandent des jeux suivants ». Le fondateur ne compte d’ailleurs pas s’arrêter aux escape games : le groupe travaille sur le lancement d’une nouvelle ligne de jeux virtuels, et compte prendre rapidement sa place de leader mondial sur ce segment prometteur.

Reinvention Act.#1 : l’exposition de la Française Carole Jury à Princeton

Jouant avec les textures ainsi que les nuances de couleur et de luminosité, la Française Carole Jury présentera une trentaine d’oeuvres lors de l’exposition « Reinvention Act.#1 », qui se tiendra du mardi 4 au dimanche 9 mai à Princeton dans le New Jersey. Une partie des bénéfices sera reversée à l’association à but non lucratif Share My Meals, qui lutte contre l’insécurité alimentaire et le gaspillage dans la région. 

Cette exposition mettra en lumière les différentes séries explorées au fil des années par l’artiste peintre autodidacte qui vit dans le New Jersey, chacune d’entre elles prenant naissance à partir de ses photographies qu’elle transpose en peinture à l’huile abstraite. Une rétrospective qui permettra notamment aux visiteurs d’apprécier certaines toiles issues des séries « Lagoon », « La Vie en rose » ou encore « Dark Sea », mais aussi découvrir des oeuvres provenant de sa nouvelle série « Metal Song », réalisées sur aluminium.

Après cette exposition aux États-Unis, l’artiste française traversera l’Atlantique afin de présenter son travail à Lyon, sa ville natale, du jeudi 24 au samedi 26 juin. Là encore, Carole Jury a choisi de reverser une partie des bénéfices à une association caritative de la région lyonnaise qui lutte contre le gaspillage alimentaire et la pauvreté. « Je souhaite, par ces deux événements soutenir des causes qui me sont chères et des bénévoles qui ont consacré une grande partie de leur temps ces quatorze derniers mois en distribuant quotidiennement des repas aux familles et aux personnes les plus démunies de notre société », souligne-t-elle.

Rosé, musique et écologie sur Governors Island cet été

Envie de vous échapper tout en restant à New York ? Bonne nouvelle: Governors Island rouvre ses portes pour l’été le 1er mai. Pour vous rendre sur ce petit morceau de terre tout proche de la pointe sud de Manhattan, une seule solution: le ferry. Celui-ci assure plusieurs liaisons quotidiennes depuis le Battery Maritime Building (Manhattan) et depuis le Brooklyn Bridge Park et Red Hook le week-end seulement. La réservation est obligatoire pour respecter les protocoles sanitaires.

Sur place, vous aurez l’embarras du choix. Plusieurs événements sont proposés jusqu’au 31 octobre, comme le grand pique-nique du rosé Pinknic (4 et 5 septembre), le festival de musique cajun Swamp The City (15 et 16 mai), le désormais célèbre rendez-vous retro dansant Jazz Age Lawn Party (12 et 13 juin) et le Porch Stomp, où plusieurs groupes de musique investissent les porches de Nolan Park, l’un des espaces verts de l’île, pour mettre l’ambiance (le 26 juin). Pour les sportifs, une série de courses est également prévue.

Côté activités, l’écologie est à l’honneur sur l’île. Les visiteurs sont invités tous les week-ends (midi-4pm) à découvrir les joies du compost au sein de la “ferme urbaine” de Governors Island. Des expositions sont aussi organisées dans les différentes maisons de l’île. L’éventail de supports et de thèmes est très large cette année encore: un projet de réalité augmentée qui de ré-invente les bâtisses environnantes, une exposition sur les diasporas africaines, de l’art biologique inspiré du contact entre l’eau et la lave ou encore la découverte du Billion Oyster Project, une initiative qui vise à mettre en valeur l’ostréiculture dans la Baie de New York. Sur place, vous trouverez également des hamacs, des toboggans pour les enfants et même le nécessaire pour faire du glamping.

Un nouvel institut culturel dédié à la francophonie en Louisiane

Rudy Bazenet (français) et Scott Tilton (américain issu d’une famille louisianaise francophile et créolophone) se sont rencontrés à Paris il y a plusieurs années. Ensemble, ils ont créé la Fondation NOUS, une organisation à but non lucratif pour la promotion des langues et cultures françaises et créoles de Louisiane. « NOUS est en fait la suite logique d’une autre initiative que nous avons lancée en 2016, et qui a permis à la Louisiane de rejoindre l’Organisation Internationale de la Francophonie », explique Rudy Bazenet. « Après cette adhésion, menée avec toutes les instance locales concernées, ils prennent mesure de l’ampleur de l’intérêt pour la francophonie en Louisiane, « à la fois de la part des francophones, mais aussi de ceux qui ont un héritage français sans le parler », souligne Scott Tilton. Une étude de marché est lancée dans la foulée, qui permet de modéliser le projet : « un institut culturel qui promeuve la francophonie en Louisiane mais également le développement d’échanges entre les Etats-Unis et l’ensemble du monde francophone. »

La fondation est officiellement née en juin dernier. Ses activités se font en ligne (sur les réseaux sociaux) et en personne, avec l’accueil de francophones en Louisiane. Scott Tilton et Rudy Bazenet, partenaires de travail et dans la vie, ont tous les deux quitté leurs anciens postes pour se lancer dans cette aventure. Ils souhaitent à terme construire un lieu, à la Nouvelle-Orléans, qui incarne cette ambition francophone. « Le but serait d’y avoir un café où les Louisianais francophones pourraient pratiquer leur français, un laboratoire d’idées qui servirait à la fois de lieu de concerts, conférences, expositions, et enfin une boutique dédiée à la francophonie. »

La campagne de fonds sera lancée mardi 4 mai, à l’occasion du GiveNOLA Day, une journée consacrée à la collecte de dons en soutien à des causes locales. « Nous espérons lever 150 000$ cette année et 300 000$ au cours des trois prochaines années, ce qui nous permettra de développer nos programmes et d’ouvrir notre institut culturel d’ici fin 2022 ». Ils ont défini le Warehouse Arts District comme emplacement idéal. « Nous travaillons sur place avec une agence immobilière. Nos bureaux actuels sont situés sur la Rue Royale, au cœur du quartier français », ajoute Scott Tilton, rappelant que « la moitié de la ville a été construite par les créoles francophones, l’autre par les Américains. » En attendant, l’équipe (qui a officiellement accueilli la cinéaste et illustratrice Autumn Palen en son sein), se consacre à la création de nouveaux contenus (vidéos et infographies notamment) et organise de nombreuses conférences. La fondation prévoit également de lancer courant juin une vente aux enchères silencieuses, ainsi qu’un gala de levée de fonds à l’occasion de son premier anniversaire.

Voir la vidéo de promotion :

Le bateau Energy Observer, laboratoire d’énergies renouvelables, en escale à San Francisco

Le 10 mai prochain, un drôle d’oiseau des mers viendra s’amarrer au Pier 9 de San Francisco, tout près de l’Exploratorium. Energy Observer est un bateau qui navigue sur les mers du globe uniquement grâce à la propulsion d’énergies renouvelables : en escale, les batteries se chargent grâce au soleil, et en cas de surplus, l’électrolyse de l’eau de mer permet de produire de l’hydrogène; en mer, le bateau fonctionne à l’éolien, le solaire et l’hydrolien, avec si nécessaire, le recours à la batterie à l’hydrogène.

Parti en 2017 de Saint Malo, le bateau né de l’imagination du marin Victorien Erussard, a déjà sillonné la Méditerranée, l’Atlantique, et a démarré son tour du Pacifique par les Galapagos puis Long Beach. Le but de cette odyssée ? Développer des alternatives propres au transport maritime de marchandises ou de personnes.

Energy Observer sera visible depuis le Pier 9, mais les visites ne seront pas ouvertes au public. Dans le cadre de cette escale a1 San Francisco aura lieu, le 5 mai, une conférence virtuelle sur la révolution de l’hydrogène, en présence de représentants de l’Energy Observer, et de ses partenaires, Air Liquide, CMA CGM Group, Engie et Toyota. Inscriptions ici.

On a testé : Topgolf, l’attraction qui a changé le golf aux États-Unis

Pour certains puristes, c’est tout sauf du golf. Pour d’autres, c’est l’avenir du sport. Une chose est sûre, le succès spectaculaire de Topgolf ces dernières années aux États-Unis ne passe pas inaperçu. French Morning a testé pour vous cet OVNI des loisirs.

La première évidence lorsqu’on entre dans un Topgolf (il en existe maintenant plus de 60 à travers le pays) est qu’on est loin de l’ambiance country-club. D’après l’entreprise, environ la moitié des clients de Topgolf ne pratique pas du tout le golf. Tout est fait pour que les visiteurs se sentent à l’aise et puissent s’amuser en famille ou entre amis autour d’un verre ou d’un repas. Au cœur du dispositif, un véritable practice de golf, sur plusieurs étages, dédié à la pratique ou la découverte du sport. Mais on trouve également une multitude de bars et lounges, restaurants, boutiques. Et même, dans la plupart des sites… une piscine, pour piquer une tête après une ou deux heures de practice.

Expérience ludique

French Morning a testé le Topgolf de Las Vegas. Un peu comme une soirée au bowling, c’est l’aspect ludique qui est privilégié, quel que soit le niveau du joueur. Il est possible de faire plusieurs types de challenges comme, par exemple, marquer des points en frappant la balle le plus loin ou encore de viser des cibles pour montrer sa précision. Dans certains sites, Topgolf propose aussi de jouer avec les personnages du jeu pour smartphone Angry Birds. La balle se transforme alors en oiseau et votre mission est de détruire des structures en bois pour vaincre une armée de cochons.

Mais avant toute chose, il faut réserver une baie, à savoir un emplacement avec balles et clubs à disposition, pouvant accueillir jusqu’à six personnes. Topgolf dispose aussi de baies plus grandes pour des groupes de douze. Les prix varient selon les localisations, les jours, l’horaire et l’étage. En moyenne, il faut compter entre 30 dollars (jusqu’à midi) et 80 dollars (le soir) pour les premiers niveaux. Très demandés, car bien plus impressionnants, les niveaux les plus élevés sont facturés de 50 à 95 dollars. Il vaut mieux éviter le vendredi et le samedi qui sont des jours très fréquentés. Et pour ceux qui voudraient prendre des cours, il suffit de fixer un rendez-vous avec l’un des coachs professionnels des centres. A Las Vegas, c’est Lindsay Hoskins (monitrice PGA) qui s’en chargera moyennant 170 dollars pour une session deux heures.

Des sites partout aux Etats-Unis

Alors si l’envie vous prend d’aller “taper quelques balles”, Topgolf possède des implantations dans presque tous les États-Unis. Au Texas, on compte trois sites autour de Houston (Katy, Spring et Webster), deux à Miami (Doral et Miami Gardens) et un près de Washington DC (Ashburn). En Californie du Nord, Topgolf est implanté à San José et Sacremento. Le concept devrait arriver début 2022 sur Los Angeles et ses environs à El Segundo et Ontario. Pour les New-Yorkais, une ouverture est annoncée fin 2021 à Holtsville (Long Island). Le complexe aurait dû ouvrir plus tôt mais la construction a été retardée par la crise de la Covid-19. En attendant, il est toujours possible d’aller dans celui d’Edison (New Jersey) à 1h en voiture.

Clitoris et toiles de maîtres : Gwladys Le Roy dessine le plaisir avec poésie

Briser les tabous et libérer la parole autour de la sexualité féminine, voilà les objectifs de l’ouvrage « Au bout des doigts : le petit guide de la masturbation féminine » sorti en France en 2019 et fraichement traduit aux États-Unis (éditions Better Call Julia). Ce guide illustré salué par les médias compte une centaine de pages dédiées au plaisir et repose sur une enquête approfondie réalisée par l’autrice Julia Pietri. Résultat : 6000 témoignages de femmes recueillis, des recherches historiques fouillées sur le clitoris, des conseils décryptés et des techniques de masturbation détaillées. Le tout, agrémenté de schémas et dessins des illustratrices @JouissanceClub et Gwladys Le Roy.

« Julia Pietri savait très bien ce qu’elle souhaitait faire et derrière le côté direct du propos, elle désirait réaliser un objet d’art pour aider à changer le regard de tous sur le sujet et pour que les femmes se réapproprient leur sexualité sans culpabilité. J’ai accueilli son projet à bras grands ouverts ! » confie Gwladys Le Roy, Française de 28 ans installée aux USA depuis 2019 et vivant entre NYC et San Francisco.

Suggestif et poétique

Gwladys Le Roy, formée et spécialisée en marketing et communication, travaille comme consultante dans un co-working parisien lorsqu’elle rencontre Julia Pietri. Cette dernière, qui a décidé de s’auto-éditer afin de ne pas subir la frilosité des éditeurs, lui offre l’opportunité d’accompagner ses textes : « Je dessine depuis toute petite, surtout la nature. C’est une passion que j’ai en parallèle. Je ne me sentais pas assez qualifiée, mais l’ approche militante de Julia et la poésie de mes dessins forment une association très intéressante ! » explique l’artiste.

Côtoyant des illustrations techniques, celles de Gwladys Le Roy ajoutent en effet une dimension suggestive et poétique. Son trait délicat, ses formes fluides aux courbes arrondies, ses couleurs douces forment ainsi une ode à la masturbation féminine. « Je me suis demandée comment dessiner le clitoris alors qu’il s’agit d’une partie que l’on ne voit pas. Il fallait que je le simplifie au maximum pour réussir à le placarder sur les murs comme pour un pénis ! J’ai décidé de le mettre en lumière dans le code couleur et sur le visage des silhouettes… »

Pour dessiner ses nombreuses silhouettes féminines, Gwladys Le Roy s’est par ailleurs tournée vers l’histoire de l’art : « je me suis inspirée de grands classiques que j’ai détournés à la lumière de notre propos » raconte-telle. On retrouve ainsi derrière ses femmes aux airs de callipyges des modèles inspirés d’Olympia (Manet), de La Liberté guidant le peuple (Delacroix), de La Danse (Matisse) ou des Trois Grâces…

Des aquarelles éco-féministes 

L’aspect féministe et révolutionnaire affiché par le guide se double aussi d’un aspect écologique qu’elle transmet dans ses illustrations en mettant l’accent sur les interactions de la femme et de la nature. « Je dessine la figure humaine toujours nue au cœur de la végétation et celle-ci prend souvent le dessus. C’est mon approche de l’environnement : on dépend de la nature, on doit y faire corps et la toucher le moins possible ». Un éco-féminisme qu’elle défend à coup d’aquarelle, de feutre et de touches d’acrylique.

À travers son travail pour le guide, Gwladys Le Roy a donc cherché à glorifier la beauté naturelle et la liberté. À encourager les femmes à exprimer leur sensualité sans complexe et à prendre en charge leur plaisir sexuel. Et elle précise : « Dans de nombreux milieux, c’est un sujet délicat à aborder. Il y a parfois une sacralisation du sexe et ce livre a également été pour moi une découverte, comme un voyage intime. »

Selon elle, le livre peut donc se glisser entre toutes les mains. Celles des femmes et jeunes filles bien sûr, mais aussi celles de ces messieurs. Gwladys Le Roy a réussi à faire une entrée remarquée avec ce projet et à concrétiser sa passion pour le dessin. Elle rêve maintenant d’en faire son activité principale. Un projet de littérature jeunesse et de développement personnel devrait voir le jour prochainement ainsi que quelques expositions de ses dessins.