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Joël Ayayi, l’étoile française de March Madness

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Il est malheureusement sorti sur blessure en finale de March Madness le 5 avril, et n’a pas pu empêcher la défaite de Gonzaga contre Baylor sur le score de 86 à 70. Mais le jeune Bordelais aura réussi une saison exceptionnelle et des matches de très haut niveau à l’occasion des playoffs du championnat universitaire américain de basket.

L’arrière qui possède également la nationalité béninoise est arrivé aux États-Unis en 2017 après avoir fait ses classes à l’INSEP à Vincennes, un programme réservé aux meilleurs talents français. En rejoignant Gonzaga, Joël Ayayi marche sur les traces d’autres Français ayant réussi avant lui dans l’université de l’État de Washington comme Ronny Turiaf (entre 2001 et 2005) ou Killian Tillie plus récemment (2016-2020).

Après des débuts difficiles -il ne joue pas lors de sa première saison- le Bordelais d’1,96m s’impose petit à petit au point de devenir un titulaire indiscutable de l’équipe l’année dernière avec 10,6 points et 6,3 rebonds de moyenne par match. Cette saison, ses standards ont encore augmenté avec 11,8 points et 7,1 rebonds, contribuant à faire de Gonzaga l’équipe la plus attendue de l’année. L’université basée à Spokane aura roulé sur la concurrence en engrangeant 31 victoires d’affilée et se hissant jusqu’en finale de March Madness. Elle s’est imposée facilement en quarts de finale le 30 mars contre USC (University of Southern California) avant de livrer un match épique en demi-finales contre UCLA le 3 avril (victoire 93-90), grâce à un Joël Ayayi record (22 points, 6 rebonds).

Cette réussite dans un tournoi aussi important devrait aider le basketteur français dans sa quête de NBA. Celui qui est aussi international espoir a rejoint les États-Unis avec l’objectif de rejoindre la plus prestigieuse des ligues de basket au monde. Il devrait sans surprise participer à la prochaine draft prévue le 27 juillet. Sports Illustrated estime que le Bordelais a des chances d’être drafté dès le premier tour, soit parmi les meilleurs talents de sa génération.

Consulaires 2021 : les listes en course à San Francisco

Reportées pour cause de Covid-19, les élections consulaires auront finalement lieu en mai aux États-Unis (du 21 au 26 en ligne, le 29 à l’urne au consulat).

De quoi s’agit-il ? Ces élections lancées en 2014 permettent de sélectionner des “conseillers des Français de l’étranger”, des élus de proximité choisis pour représenter la communauté française auprès de chaque consulat français dans le monde.

Ces élus n’ont pas de pouvoir réel: ils émettent des avis ou des recommandations sur les sujets qui touchent la communauté (éducation, sécurité, santé…) et participent au processus d’octroi de bourses pour les enfants scolarisés dans les établissements homologués, de distribution d’allocations diverses et de subventions pour les associations françaises locales. Leur rôle est aussi politique: les 447 conseillers consulaires élus dans le monde élisent 90 d’entre eux à l’Assemblée des Français de l’étranger, organisme consultatif. Ils servent également de grands électeurs pour les douze sénateurs des Français de l’étranger. Six de ces sièges seront renouvelés en septembre.

A San Francisco, cinq sièges de conseillers sont à pourvoir. Il faut y ajouter un délégué consulaire: celui-ci ne siège pas au sein du conseil consulaire mais a seulement pour vocation de participer à l’élection des sénateurs (ce délégué n’existe que dans les plus grandes circonscriptions consulaires du monde pour corriger la sur-représentation des plus petites circonscriptions). Si vous n’êtes pas inscrit sur la liste électorale consulaire vous avez jusqu’au 23 avril 2021 pour le faire, sur le site service-public. Depuis les dernières élections consulaires, le nombre d’inscrits dans la circonscription de San Francisco est passé de 19613 à 29503.

Les listes pour la circonscription consulaire de San Francisco, qui recouvre la Californie du Nord, les États de Washington, Hawaï, le Nevada du Nord, l’Alaska, l’Oregon, l’Utah, l’Idaho, le Montana, le Wyoming et Guam, ont été publiées le 20 mars sur le site du consulat.

Les voici dans l’ordre de dépôt, assorties d’une courte biographie des têtes de listes.

Ensemble, En Marche ! Pour les Français du Nord-Ouest

Sophie Lartilleux Suberville. Conseillère consulaire depuis 2014, Sophie Lartilleux Suberville se décrit comme une Française de l’étranger puisqu’elle est née à Mexico. Installée depuis 1998 aux Etats-Unis, elle est très impliquée dans la communauté française de la Bay Area: elle a co-créé le Réseau Main dans la Main, un réseau d’entraide qui apporte écoute et soutien aux personnes en détresse, a été directrice exécutive de la French American Cultural Society de 2007 à 2016. Elle est actuellement directrice exécutive du Mental Research Institute de Palo Alto.

Loïc Le Gland
Astrid Arnaud
Romain Pirracchio
Anne Dumontier
Julien Hervet
Karena Akhavein
Daniel Bambou
Emmanuelle Offner
Franck Marchis
Nolween Godard

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Gauche Écologique et Solidaire

Serge Morel. Elu conseiller consulaire en 2014, Serge Morel est un citoyen du monde : il a effectué toute sa scolarité en Angleterre, et est installé à San Francisco depuis 1991. Il a suivi une formation théâtrale au American Conservatory Theatre, et poursuit actuellement sa carrière dans le spectacle.

Milka Pantelic
Laurent Scotto di Uccio
Fabienne Cayla
Tony Angelard
Yvette Chalom
Guillaume Forget
Sylvia Keita
Miguel Alson
Catherine Lengronne
Hocine Lourdani

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Alliance Solidaire des Français de San Francisco et du Nord-Ouest des États-Unis

Sarah Péreira. Installée aux Etats-Unis depuis 2005, Sarah Péreira a passé son enfance au Vénézuela avant de poursuivre des études de commerce international. Diplômée en architecture de l’Université de Berkeley, Sarah Péreira travaille actuellement chez SmithGroup à San Francisco.

Olivier Tonnerre
Marie Frochen
Martial Yapo
Aurore Audry-Martinez
Stéphane Nguyen Hieu Trung
Monique Mol Kobeh
Olivier Criado
Jenna Melendez
Cyril Derreumaux
Sophie Allauzen

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Français et Françaises de l’étranger pour le Nord-Ouest américain

Jean-Pierre Bernard. Émigré en Californie depuis 1998, Jean-Pierre Bernard a une longue expérience professionnelle dans le conseil en management en France et aux Etats-Unis. Après avoir été membre dirigeant de deux sociétés informatiques de la Silicon Valley, il est désormais courtier en assurances. Jean-Pierre était sur la liste UFE de Jean-Claude Zambelli à l’élection consulaire de 2014.

Laëtitia de Mortillet
Thomas Célérier
Mélanie Thomas
William Desmole
Hélène Laroche
Laurent Tillette de Clermont-Tonnerre
Nathalie Goricanec
Christophe Goudy
Christelle Mombo-Lutete
Jean-Claude Zambelli

Site

Agir dans le Pacific Northwest

Warda Souihi. Originaire de Rouen et maintenant installée à Seattle, elle est diplômée d’école de commerce et de l’Université de Washington en Project Management. D’abord consultante stratégique chez Thalès, Warda Souhi a été Directrice du Développement Economique, de l’Emploi et de l’Enseignement Supérieur en région parisienne,  avant de rejoindre le ministère de l’Intérieur en tant que Directrice en Performance, Qualité et Fraude. Impliquée depuis son plus jeune âge dans la vie associative et locale, elle souhaite mettre son engagement au service de tous les Français de la circonscription de San Francisco, afin de représenter ses concitoyens qui vivent éloignés du consulat.

Roland Le Franc
Marie-France Sanderson
François Wevers
Sophie Moffat
Thierry d’Hers
Caroline Perrier
Stéphane Boss
Isabelle Guibourgé
Thierry Rautureau
Cécile Görner

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Des casinos de Las Vegas à l’enseignement de la pâtisserie

Amaury Guichon est un jeune pâtissier-chocolatier d’origine suisse et française qui a démarré sa carrière entre la Savoie, la Suisse et Paris. Avant de travailler dans de prestigieuses pâtisseries de casinos à Las Vegas puis d’ouvrir son école, il est passé par plusieurs établissements étoilés où officiaient des meilleurs ouvriers de France (MOF) ainsi que chez Lenôtre. Il a même participé à la première saison de l’émission de télé-réalité “Qui sera le plus grand pâtissier ?” diffusée sur France 2 à l’été 2013, avant de traverser l’Atlantique pour s’installer à Las Vegas.

Je suis parti aux États-Unis pour commencer une nouvelle vie, en parlant peu la langue. Je ne connaissais pas Las Vegas et j’ai alors passé les six premiers mois à apprendre. Mais dès le début de mon aventure américaine, j’ai tout suite été en charge d’une équipe de sept personnes dans un casino. Cela a été une formidable expérience, car j’ai été nommé assistant exécutif avec la liberté de réaliser mes propres pâtisseries et de mettre en avant mon style”, se souvient Amaury Guichon en faisant référence à différents gâteaux ou sculptures sucrées. C’est l’une de ses touches personnelles, car il tente toujours de repousser les limites de son art pour amener une vision différente. “J’essaie de multiplier les techniques et les recettes dans un même gâteau avec un bel esthétisme. Je fais aussi beaucoup de recherches gustatives. Je réalise également des pièces artistiques en chocolat, car c’est très apprécié par les gens et notamment sur les réseaux sociaux”, détaille le chef pâtissier.

L’appel de l’enseignement

Comme beaucoup de chefs de sa génération, Amaury Guichon a partagé ses créations sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram, avec un vivier de 100.000 followers au départ (il en compte aujourd’hui 3,2 millions). Ses abonnés ont pu découvrir des œuvres mêlant pâtisserie et chocolat, représentant des figures animales (éléphant, crustacés…) ou des objets (roulette de casino, flacons de parfum, couronne royale, robot…). C’est grâce à cela qu’il s’est découvert une nouvelle passion : celle d’enseigner son art. “Sur les réseaux sociaux, mes créations ont attiré l’œil et j’ai été contacté par une école de pâtisserie moscovite pour enseigner là-bas”, explique-t-il. Amaury Guichon a rapidement accepté ce challenge et durant quatre jours, il a pu partager ses techniques de pâtissier, confiseur et chocolatier autour d’un menu composé de treize desserts. “Cela a été une expérience fantastique et surtout, un déclic”, dit-il.

Suite à cette première masterclass, Amaury Guichon a reçu de nombreuses sollicitations, de la Thaïlande jusqu’au Mexique. Entre ses différents voyages et cours, il a rencontré sa future femme, Fiona, qui est devenue un maillon essentiel en officiant comme son manager. “Fiona m’a enlevé un poids en gérant tout le back office et j’ai pu me focaliser sur mes cours”, indique-t-il. Pendant deux ans, le couple a fait le tour de la planète. Mais Amaury Guichon a souhaité aller plus loin dans sa démarche en créant son école de pâtisserie pour professionnels à Las Vegas. “J’ai pensé que ce serait formidable de le faire par moi-même en m’associant avec un partenaire”.

La naissance de la Pastry Academy

Lors de ses différents voyages dans le monde et aux États-Unis, Amaury Guichon a croisé le chemin de nombreux confrères, dont le belge Michel Ermots qui enseignait à Chicago. “Nous avions tous les deux le souhait de créer une école et nous nous sommes logiquement associés pour donner naissance à la Pastry Academy. Nous avons ouvert fin 2019, quelques mois avant le début de la Covid-19”, raconte Amaury Guichon. Les deux pâtissiers ont pu enseigner à des élèves venus du Mexique, d’Italie, de Chine, de Corée du Sud, de Cuba, de Colombie, de France, du Canada et des États-Unis, avant que la pandémie empêche à ces élèves internationaux de voyager. “Nous recevons aujourd’hui majoritairement des Américains”, précise le chef. Le profil des étudiants varie selon les sessions de dix semaines, avec des jeunes sortis de “High School” ou de “Culinary School” ainsi que des chefs qui veulent se lancer dans la pâtisserie. “Nos élèves ont entre 17 et 60 ans, mais ils ont tous la même passion”, relève Amaury Guichon.

Pour les cours, Michel Ermots et Amaury Guichon se partagent les tâches. “Michel va s’occuper des bases de la pâtisserie et je vais me focaliser sur les masterclass et l’art du chocolat. Durant le cursus, on va faire travailler nos élèves sur la boulangerie, la confiserie, la pâtisserie, les glaces… en fait, tout ce qui touche au sucre”, explique le chef. Toutes les réalisations peuvent être emmenées par les étudiants pour les partager en famille. Si ce n’est pas le cas, la Pastry Academy collabore avec des associations caritatives de Downtown Las Vegas pour que des familles en difficulté en profitent.

Les enceintes sportives rouvrent : où voir votre équipe préférée à New York ?

Après l’annonce du gouverneur Andrew Cuomo le 10 février, les grandes salles de spectacle et les enceintes sportives ont pu rouvrir depuis le 23 février à New York. Du basket au baseball en passant par le football, voici la liste des endroits où vous pouvez à nouveau vous déplacer pour voir un match.

NBA

Le Madison Square Garden autorise de nouveau les fans à venir assister aux matches des Knicks depuis le 23 février dans la limite de 10% de la capacité du lieu, soit environ 2000 personnes. Les règles sanitaires à suivre sont les suivantes : présenter un test antigène négatif de moins de six heures OU un test PCR négatif de moins de 72h OU une preuve de vaccination, distanciation sociale et port du masque sur place.

Du côté des Brooklyn Nets, le Barclays Center a également rouvert depuis le 23 février dans la même limite de 10% de capacité. Les règles sanitaires vont évoluer à partir du 5 avril avec des tests antigènes disponibles sur place le jour du match, pour ceux et elles qui ne pourraient pas présenter un test PCR négatif ou une preuve de vaccin. Parmi les affiches intéressantes des prochains jours, les Nets accueilleront les Knicks le 5 avril, et les Knicks recevront les Lakers le 12 avril. Places disponibles ici pour les Knicks, ici pour les Nets.

MLS

La saison de MLS va reprendre le 17 avril avec deux clubs new-yorkais en lisse, les New York Red Bulls et le New York City FC. Les Red Bulls évolueront comme à leur habitude à la Red Bull Arena située à Harrison dans le New Jersey. Si le gouverneur de l’Etat a annoncé il y a plusieurs jours la réouverture à 15% des stades, les New York Red Bulls restent pour l’instant vagues en évoquant “une ouverture partielle” de leur stade. Les rouges et blancs proposent d’ores et déjà un abonnement à l’année aux fans ou un “Flex Plan” pour assister aux matches de votre choix. Si cette deuxième option vous intéresse, vous avez la possibilité de payer 50$ tout de suite pour vous assurer d’être en tête de liste pour choisir vos matches. Premier match le 17 avril contre le Sporting Kansas City.

De son côté, le NYC FC sera de retour au Yankee Stadium dans le Bronx le 24 avril. L’enceinte devrait rouvrir à 10% de taux de remplissage, il vous sera demandé un test PCR négatif de moins de 72h ou une preuve de vaccination pour accéder au stade. Il vous est seulement possible pour l’instant de faire une demande d’abonnement annuel ou de “Partial Plan” en laissant vos coordonnées ici. A noter que le NYC FC jouera également une partie de sa saison à la Red Bull Arena. Premier match le 24 avril contre le FC Cincinnati.

MLB

La saison de baseball a repris le 1er avril et il est de nouveau possible de se déplacer au Yankee Stadium pour supporter les New York Yankees. L’enceinte est ouverte à 20% de sa capacité totale. Ici comme ailleurs, il faudra présenter un test antigène négatif de moins de six heures OU un test PCR négatif de moins de 72h OU une preuve de vaccination pour accéder au stade. Pas de tests sur place. L’équipe new-yorkaise propose un “Full Season Plan”, un “Partial Plan” (choix de trois matches minimum), ou des places disponibles pour un seul match via ce lien. 11 matches sont prévus en avril. Du côté du City Field et des New York Mets, la saison reprendra le 8 avril mais aucun détail sur le nombre de fans admis au stade et sur la vente de tickets individuels n’a encore été publié.

NHL

Les New York Rangers ont également réinvesti le Madison Square Garden. Comme pour les Knicks, seules 2000 personnes sont autorisées par match (10% de la capacité du stade). Les règles sanitaires à suivre sont les suivantes : présenter un test antigène négatif de moins de six heures OU un test PCR négatif de moins de 72h OU une preuve de vaccination, distanciation sociale et port du masque sur place. Places disponibles à l’unité ici. Les matches des New York Islanders sont provisoirement déplacés au Nassau Veterans Memorial Coliseum d’Uniondale à Long Island, le temps de finaliser la construction de leur nouveau stade à Queens. Places non disponibles pour l’instant.

France vs États-Unis: les stratégies vaccinales décryptées par la chercheuse Sarah Rozenblum

La stratégie vaccinale de l’État français est décriée pour sa léthargie (11,63% de la population a reçu une première dose au 28 mars). Et elle apparaît d’autant plus lente que le rythme des vaccinations s’est accéléré aux Etats-Unis depuis son démarrage le 14 décembre 2020 (près de 28,95 % de la population a reçu la première dose au 29 mars). Un décalage dans “cette course contre la montre” qu’analyse la Française Sarah Rozenblum, spécialiste de la santé publique américaine, consultante pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et chercheuse pour l’université du Michigan. “Même s’il est difficile de comparer un État fédéral qui a la taille d’un continent et un État jacobin”, prévient-elle.

La France tributaire des directives européennes

Selon la chercheuse, l’ampleur de la campagne de vaccination américaine résulte de l’opération “Warp Speed”, financée par l’administration Trump à hauteur de 14 milliards de dollars. Ce partenariat public-privé a été mis en place par le gouvernement fédéral afin de faciliter le développement des vaccins contre la Covid-19 et leur acheminement. Ainsi, les recherches de Moderna ont été en partie financées par ces fonds, quand l’entreprise Pfizer-BioNTech – qui n’a pas touché ces aides directement – a bénéficié de la commande du gouvernement fédéral de 100 millions de doses. “L’État fédéral impulse une stratégie d’ensemble pour donner de grandes orientations, mais il appartient aux États de distribuer le vaccin avec des ressources limitées, en ouvrant des centres de vaccinations, en s’appuyant sur des structures préexistantes ou en faisant appel aux médecins de famille.” Un défi logistique qui entraîne toutefois des “disparités” selon les territoires, analyse-t-elle. Ainsi, des États comme le Nouveau Mexique ont vacciné 23 % de leur population (deux doses administrées) alors que d’autres comme le Tennessee ont pris du retard (13 %).

La stratégie française est, de son côté, impulsée par les directives européennes, ce “qui a retardé la campagne de vaccination”. En effet, la France est tributaire de la délivrance des autorisations de vaccins -plus tardives qu’aux États-Unis- et des stocks de doses distribuées par l’UE (proportionnellement à la population de chaque pays et en tenant compte des données épidémiologiques). “La France ne peut désormais rattraper son retard que sous réserve de recevoir des dons de vaccins”, estime Sarah Rozenblum.

En outre, elle met en exergue la décision des autorités françaises de solliciter l’aide de cabinets de conseil privés (Accenture, Citwell, JLL et McKinsey) dans la stratégie de vaccination contre la Covid-19. Un recours qui a suscité de nombreuses critiques, le premier secrétaire du Parti socialiste français Olivier Faure déplorant notamment “une disqualification des agents de l’État” et “un manque de préparation”. “C’est une décision étonnante car le pays dispose d’un arsenal de sécurité sanitaire avec les agences publiques de santé et d’une expertise, mais ce n’est pas la première fois”, déplore la chercheuse. C’est d’ailleurs un problème global et commun aux deux pays : “les acteurs de santé publique ont été marginalisés”, juge Sarah Rozenblum, regrettant une “politisation de la crise sanitaire” et “une méfiance envers les experts en santé publique.”

L’apathie de la vaccination en France s’explique également par le choix des publics prioritaires. “A l’inverse des Etats-Unis, l’exécutif français n’a pas priorisé le personnel soignant, mais les pensionnaires des Ehpad âgés de 75 ans et plus. Un choix qui a pu surprendre car le personnel soignant est très exposé.” A cela s’ajoutait une phase de recueil du consentement préalable des personnes âgées à vacciner et un délai de rétractation : autant de procédures qui ont drastiquement ralenti la campagne.

Une nouvelle impulsion sous Biden aux États-Unis

Pour autant, elle ne stigmatise pas le système français au détriment de l’américain, qui présente des lacunes. “Sous Donald Trump, il n’y avait pas d’harmonisation de la stratégie vaccinale et les États ont commencé à vacciner avec des ressources limitées”, appuie Sarah Rozenblum, qui fait état de doses gaspillées. “Des limites que l’administration Biden a identifiées.” Ainsi, dans le plan de relance de 1.900 milliards de dollars adopté par le Congrès, 400 milliards de dollars sont réservés à la distribution des vaccins et la recherche sur les variants. “Une bonne chose : la gestion de la crise va être reprise en main.”

Reste à convaincre l’opinion publique. Aux États-Unis, la réticence existe, mais se délite. “50 % des Américains étaient hostiles aux vaccins contre la Covid l’été dernier, ils ne sont plus que 25 % maintenant.” Sarah Rozenblum précise que cette hésitation concerne davantage les femmes et les minorités ethniques. “Mais ils ont été rassurés grâce à une campagne de vaccination médiatisée, l’arrivée et l’injection des premiers vaccinés étant filmées (Joe Biden s’est notamment fait injecter le vaccin en public), égrène-t-elle. “Certains États ont été très volontaristes, comme le Massachusetts qui a lancé une campagne de communication destinée aux Afro-américains, plus réticents au vaccin (seuls 41 % d’entre eux se disaient prêts à se faire vacciner, début décembre, selon le Pew Research Center), une hésitation liée au racisme qu’ils rencontrent dans le système de santé.”

A contrario, en France, “l’hésitation est exacerbée à tort par les médias au travers d’enquêtes d’opinion alors que la majorité silencieuse n’est pas vraiment hostile au vaccin.” Outre les médias, il y a les réponses du gouvernement pour contrer le scepticisme. “L’administration Biden propose, par exemple, d’ouvrir des centres de vaccination dans les écoles, églises, bibliothèques afin de toucher les minorités”, précise la chercheuse qui estime que le succès de ce plan dépendra de la volonté des États, et notamment républicains. A partir de ces données mouvantes, elle suppose que la campagne vaccinale sera achevée pour 70 % des Américains en fin d’année -quand Joe Biden est plus optimiste, parlant d’une “immunité collective” dès cet été. La chercheuse de l’université du Michigan reste donc prudente sur une hypothétique réouverture des frontières qu’elle juge prématurée. “Tout dépendra de la rapidité de la vaccination, car il y a une crainte des nouveaux variants.” Selon la Française, 2021 devrait donc ressembler à 2020.

Les lacunes d’un système de santé décentralisé aux États-Unis

Le jeu des différences ne se réduit pas à la stratégie vaccinale, comme l’ont observé nombre d’expatriés. Des décalages émergent concernant les mesures mises en place par les gouvernements face à la pandémie. “Malgré des bavures en France, des mesures socio-économiques volontaristes ont été prises à destination des entreprises et des publics fragiles”, reconnaît Sarah Rozenblum, qui oppose le faible impact des “stimulus checks” envoyés aux foyers américains les plus modestes.

Mais, ce qu’elle fustige davantage dans la réponse américaine à la pandémie n’est pas nouveau : c’est le système de santé décentralisé. “Les règles divergeaient d’un État à l’autre sur le port du masque, ce qui a contribué à la circulation du virus, et notamment au Dakota du Sud, qui (fut) l’épicentre du coronavirus.” En outre, elle rappelle que “les finances des États ont été affectées à cause de la politique d’austérité, depuis 2008, ce qui a dépossédé les départements de santé publique de leurs moyens et ressources”, évoquant un “système claudiquant et inefficace”.

Elle met notamment en exergue l’assurance maladie qui reste liée au statut professionnel aux États-Unis, alors que le chômage a drastiquement augmenté, + 6,7 % en décembre 2020, où 498.000 emplois ont été perdus dans le secteur des loisirs, de la restauration et de l’hôtellerie. Ainsi, “entre mars et avril 2020, 15 millions d’Américains ont perdu leur assurance maladie. Or, le problème reste entier : “l’administration Biden ne remet pas en cause ce modèle.”

[Vidéo] Investir sur les marchés financiers américains quand on est expatrié·e aux États-Unis

Alexandre Quantin a plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis. Il a notamment fait ses gammes en France chez BNP Paribas Private Banking et Credit Agricole CIB.

Avec déjà plus d’une centaine de conférences à son actif, Alexandre était présent mardi 30 mars 2021 pour partager son expérience et répondre à vos questions en direct lors d’un webinaire dédié à l’investissement sur les marchés financiers américains.

Lors de cette conférence, nous nous sommes intéressés aux tendances du marché financier en 2021, ainsi qu’aux opportunités patrimoniales qui s’offrent à vous en tant que résident fiscal américain.

Nous avons abordé les thèmes suivants :
?  Comment mettre en place une stratégie d’investissement internationale ?
?  Point sur les marchés boursiers en 2021
?  Maximisation des rendements et diminution des risques  

Visionnez le replay du webinaire ci-dessus ou directement sur notre chaîne YouTube.

Pour aller plus loin, contactez Alexandre Quantin :
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☎️  (610) 996-8933
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Site web d’USAFrance Financials

Quelles expositions voir en avril à Los Angeles?

Après les terrasses des restaurants, c’est au tour des institutions culturelles d’obtenir le droit de rouvrir leurs portes à Los Angeles (en respectant un protocole de mesures et une capacité réduite à 25 %). De quoi se réjouir et remplir nos week-ends d’expositions en tout genre. French Morning en a sélectionné quelques-unes pour vous. Suivez le guide !

Une kyrielle d’expositions au LACMA
Le Musée d’art du comté de Los Angeles (LACMA) va rouvrir ses portes au public en fanfare, jeudi 1er avril. Car pas moins de sept expositions seront proposées aux visiteurs. On vous recommandera alors l’installation vidéo inédite de Bill Viola “Slowly Turning Narrative” (jusqu’au 27 juin), les portraits agressifs et naïfs du Japonais “Yoshitomo Nara” (jusqu’au 5 juillet), les photographies fascinantes réalisées par Vera Lutter lors de sa résidence au LACMA “Museum in the Camera” (jusqu’au 12 septembre), ainsi que la série de portraits expérimentaux de différents sites liés à la spiritualité, à la créativité et à l’utopisme par Cauleen Smith dans “Give It Or Leave It” (jusqu’au 31 octobre). Pour en profiter pleinement, il faudra acheter ses tickets en avance et remplir un document sur vos récents voyages. Pour respecter les mesures sanitaires, un sens de visite sera aussi imposé. LACMA, 5905 Wilshire Blvd, Los Angeles.

The Autry Museum of the American West
Le grand public sera le bienvenue à The Autry Museum à partir du mardi 6 avril – et gratuit jusqu’au 18 avril. Comme pour beaucoup de musées, certaines expositions ont joué les prolongations, puisqu’elles avaient été écourtées avec la pandémie. On recommandera “When I Remember I See Red: American Indian Art and Activism in California” (jusqu’au 14 novembre) qui présente des artistes amérindiens de Californie ayant utilisé leur travail comme moyen de résistance et de renouveau culturel, tout en dénonçant l’injustice raciale et sociale. Tout aussi engagé, “What’s Her Story: Women in the Archives”, qui révèle des histoires fascinantes de femmes issues des collections du musée. N’oubliez pas d’acheter vos billets à l’avance. The Autry Museum, 4700 Western Heritage Way, Los Angeles.

California African American Museum
Le California African American Museum, opérationnel depuis le 27 mars, voit sa capacité limitée à 50 visiteurs par heure. Et pour fêter ce retour, il accueille cinq expositions, dont “Private dancer” de Nikita Gale (jusqu’au 9 mai) qui prend l’expérience commune des concerts de musique comme point de départ pour remettre en question les limites du corps, les exigences de la célébrité et le silence comme position politique. L’exposition “Men of Change: Power. Triumph. Truth.” dresse quant à elle le portrait d’hommes révolutionnaires tels que Muhammad Ali, W.E.B. Du Bois et Kendrick Lamar. Les réservations gratuites et chronométrées doivent être réalisées à l’avance. California African American Museum, 600 State Dr, Los Angeles.

California Science Center
Ouvert depuis le 27 mars, le California Science Center a prévu d’émerveiller les enfants avec “The Art of The Brick”, la plus grande exposition d’art LEGO® au monde. Plus d’un million de briques ont donné vie à une centaine de sculptures imaginées par l’artiste Nathan Sawaya, ainsi que des versions réinventées de certains chefs-d’œuvre comme le “David” de Michel-Ange et “La Joconde” de Da Vinci. Le squelette de Tyrannosaurus Rex de 20 pieds devrait en impressionner plus d’un. Pour la découvrir, il faudra réserver les billets sur le site. California Science Center, 700 Exposition Park Dr, Los Angeles.

The Hammer Museum
Il faudra s’armer de patience avant de retourner au Hammer Museum, qui annonce une réouverture pour le samedi 17 avril. Un retour qui s’accompagnera de “Made in L.A. 2020: A Version”, la cinquième édition de la biennale populaire du musée. Installée jusqu’au 1er août, elle présentera les oeuvres éclectiques de trente artistes basés à Los Angeles. A savoir : la moitié de l’exposition sera présentée au Huntington (1151 Oxford Rd, San Marino). Les billets seront disponibles dès le mardi 6 avril. The Hammer Museum, 10899 Wilshire Blvd, Los Angeles.

Petersen Automotive Museum
Il n’y a pas que des tableaux et des installations à découvrir à Los Angeles. Les fans de voiture seront ravis de savoir que le Petersen Automotive Museum a déjà rouvert ses portes depuis le 25 mars. L’exposition principale, “Supercars: A Century of Spectacle and Speed”, composée de près de 30 bolides allant du siècle précédent à aujourd’hui, met en lumière ces véhicules qui ont repoussé les limites de leurs périodes respectives. “Building an Electronic future” intéressera les passionnés de voitures électriques. Comme pour les autres musées, pensez à prendre vos billets avant de vous y rendre. Petersen Automotive Museum, 6060 Wilshire Blvd., Los Angeles

A savoir : The Broad, The Grammy Museum, le MOCA ou encore le Norton Simon Museum n’ont pas encore annoncé de dates de réouverture.

FAACT : une chambre de métiers et de l’artisanat voit le jour en Floride

Les artisans et créateurs français de Floride peuvent se réjouir. Sous l’impulsion de la cheffe pâtissière et maître confiturière française Corinne Ouelhadj Engel, installée depuis plus de dix ans à Miami, la chambre de métiers et de l’artisanat French American Association of Crafts and Trades (FAACT) vient d’être créée en Floride. Le ruban inaugural sera coupé le jeudi 8 avril lors d’un événement autour du chocolat organisé dans les jardins de la résidence consulaire.

C’est une grande première : ce type de structure pour la communauté franco-américaine était jusqu’alors inexistante aux États-Unis. « Il y avait un réel besoin car un nombre important d’artisans français sont implantés sur le territoire américain et bien souvent ils se retrouvent dans des associations qui ne correspondent pas forcément à leurs attentes », souligne Corinne Ouelhadj Engel, la présidente de ce nouvel organisme sans but lucratif, elle qui dirige par ailleurs sa société Madeleine & Co spécialisée dans la confection de confitures et pâtes de fruits.

Destinée aux petites et moyennes entreprises floridiennes, cette structure soutiendra leur développement économique et accompagnera différents corps de métier, allant des coiffeurs aux électriciens, en passant par les restaurateurs, les pâtissiers, les boulangers ou encore les créateurs de mode. Pour assurer ses nombreuses missions, Corinne Ouelhadj Engel sera notamment assistée d’un bureau composé d’une douzaine d’élus, eux-mêmes artisans. « Il est important de connaître les réalités du terrain et les besoins de chacun afin de pouvoir épauler au mieux l’ensemble de nos membres », précise-t-elle.

Afin de permettre le développement à l’international des artisans français, Corinne Ouelhadj Engel fourmille d’idées. La Franco-américaine va signer une convention de partenariat avec la CMA France, l’établissement fédérateur du réseau français des chambres de métiers et de l’artisanat, mettre en place des formations diplômantes ou encore attribuer le prestigieux titre de Maître Artisan, la plus haute distinction de l’artisanat. « La reconnaissance de l’artisanat français à l’étranger et le développement de son économie sont un impératif économique pour la France », insiste-t-elle.

Assurant notamment les relations avec le Service économique de l’Ambassade de France aux États-Unis, le consulat général de France à Miami ainsi que les autres organisations locales, la French American Association of Crafts and Trades se développera dans un premier temps en Floride avant de s’étendre à d’autres villes américaines où la population française est importante telles Los Angeles, San Francisco ainsi que New York. « Malgré le développement du digital, rien ne remplacera le savoir-faire manuel. Nous avons d’innombrables pépites françaises aux États-Unis, il est important de les faire briller », assure la pétillante quinqua passionnée par la gastronomie et l’art de vivre français.

Élections consulaires 2021: les listes à Miami

Les Français des États-Unis sont appelés aux urnes le samedi 29 mai (ou du 21 au 26 mai en ligne). Reportées en raison de la crise sanitaire de la Covid-19, ces élections permettront de désigner les 447 conseillers des Français de l’étranger, élus au suffrage universel direct pour un mandat de six ans. Pour pouvoir voter, il faut être inscrit au registre des Français établis hors de France. Vous avez jusqu’au vendredi 23 avril pour le faire sur le site Service-public.

Sans réel pouvoir politique, ces élus locaux représentent la communauté française auprès des ambassades et des consulats dans le monde. Pouvant être consultés sur toute question concernant l’enseignement, la sécurité, la santé ou encore les aides sociales, ils se prononcent également sur l’octroi de bourses scolaires ainsi que sur les subventions accordées aux associations et participent par ailleurs à l’élection des sénateurs des Français de l’étranger.

Dans la circonscription consulaire de Miami, qui couvre la Floride, Porto Rico, les Bahamas, les îles Turques et Caïques, les îles Caïmans ainsi que les îles vierges américaines, quatre sièges sont à pourvoir.

Voici les sept listes enregistrées selon leur ordre de dépôt par le consulat général de France à Miami :

Éducation – Culture – Action sociale

Jacques Brion. Conseiller des Français de l’étranger et vice-président du conseil consulaire de Miami, Jacques Brion a été élu en 2014, année des premières élections consulaires, sur la liste du parti UMP (devenu depuis Les Républicains). Cette année, l’ancien président de la Chambre de Commerce Franco-Américaine (FACC), qui a par ailleurs relancé l’Alliance Française de Miami en 2018, a choisi de se représenter sans étiquette.

Aline Martin-O’Brien
David Ruiz
Séverine Gianese Pittman
Nicolas Guillant
Jordane Ruiz
Jean-Paul Barre

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Écologie et solidarité en Floride, pour un nouvel élan !

Laure Pallez. Soutenue par l’association Français du monde-adfe, dont elle est l’administratrice depuis près de cinq ans, Laure Pallez a récemment été nommée secrétaire nationale adjointe du Parti socialiste aux relations internationales. Également candidate pour les élections sénatoriales pour les Français établis hors de France (en septembre), cette mère de famille, expatriée depuis près de 20 ans, a notamment été conseillère des Français de l’étranger à Shanghai et présidente de la commission des finances, du budget et de la fiscalité à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE).

Frédéric Bernerd
Claire Francoulon
Patrick Croze
Nathalie Ponak
Rémi Piet
Sandra Friedman

Site ici

Alliance Solidaire des Français de Floride et des Caraïbes

Franck Bondrille. Élu lors des précédentes élections consulaires de 2014, Franck Bondrille mène une liste indépendante soutenue par l’Alliance solidaire des Français de l’étranger (ASFE), un parti politique fondé en 2009 par Jean-Pierre Bansard. Chef d’entreprise, ce Corse de 53 ans, père de deux enfants, est le co-fondateur de la société de production audiovisuelle SilverProd. Installé depuis plus d’une vingtaine d’années en Floride, Franck Bondrille a aussi été chef d’escale de la compagnie aérienne Corsair à Miami.

Axelle Gault
Christian Guérin
Laurence Pons
Patrick Gimenez
Sophie Rindler
Stéphane Barraqué

Site ici

Synergie

Olivier Monard. Installé depuis trois ans à Melbourne, près d’Orlando, Olivier Monard a constitué une liste indépendante en s’entourant de personnes qui résident dans la région du centre de la Floride. Ingénieur en aéronautique, ce Parisien de 35 ans a fait ses premières armes dans l’entreprise Dassault Aviation avant de fonder Orbis Aviation, sa société de services et de conseils en vente et achat dans l’aviation d’affaires.

Isabelle Saavedra
Matthieu Baudelet
Maud Poudat
Pascal Sanchez
Célyne Donadi
Roger Provost

Le site de campagne sera lancé prochainement.

Au service des Français de Floride

Xavier Capdevielle. Xavier Capdevielle présente une liste soutenue par Les Républicains et Les Centristes d’Hervé Morin. Installé depuis plusieurs dizaines d’années en Floride, il est à la tête de l’entreprise de construction Cap Group et de l’agence immobilière Cap Realty. Conseiller des Français de l’étranger sortant, Xavier Capdevielle préside par ailleurs l’Union des Français de l’étranger en Floride (UFE).

Valérie Bauwens
Frédéric Joulin
Marie-Ange Joarlette
Christophe Couëdelo
Sabine Juskowiak
Alexandre Cukier

Pas de site de campagne pour le moment.

Liste Indépendante de Large Rassemblement pour les Français à Miami et aux États-Unis

Cindy Ruffino. Conduite par Cindy Ruffino qui habite aux États-Unis depuis plus d’une dizaine d’années, dont un an en Floride, cette liste se compose majoritairement de personnes résidant dans le comté de Palm Beach. Pour sa première élection consulaire, cette mère de deux garçons présente une liste indépendante, bien que certains colistiers soient proches du parti présidentiel, à l’instar de Benoît Duverneuil qui était tête de liste La République En Marche l’an dernier avant que ces élections consulaires ne soient reportées.

Arnaud Delanoë
Corinne Galeni
Benoît Duverneuil
Cartherine Vernet
Nicolas Vernet
Lisa Jansen

Le site de campagne sera lancé prochainement.

The French Nouvelle Vague in Florida

Amandine Lesage. Sans étiquette politique, cette liste est menée par Amandine Lesage, une juriste de formation spécialisée en propriété intellectuelle qui est installée, tout comme ses colistiers, dans la baie de Tampa. C’est la première candidature aux élections consulaires de cette Française de 47 ans, originaire de la région toulousaine, qui est expatriée depuis moins d’un an aux États-Unis.

Emmanuel Roux
Marie-France Scherer
Michel Amblard
Christine Keene
Olivier Cuvillon
Martine Fernandes

Le site de campagne sera lancé prochainement.

Moi Impat : jamais sans mon job !

« On rentre à la maison ! » C’est presque un cri de ralliement que pousse Audrey Auvinet à la veille de faire enfin découvrir à ses enfants son pays et celui de son mari. Revenue des USA munie de sa double nationalité et son « foyer français » sous le bras, il ne lui viendrait pas à l’idée de lever le pied d’une carrière bien installée dans le domaine des cosmétiques.

Après la Suisse et l’énorme surprise de son départ pour les États-Unis, Audrey est rentrée en France mais garde encore et toujours un œil vers ailleurs. Et pourquoi ne pas repartir quand la pandémie qui sévit lui en laissera la possibilité ? Un 61ème numéro de « Moi Impat » qui laisse la porte entrouverte.

Listen to “Episode 61: Audrey Auvinet” on Spreaker.

Gérard Fromanger et la figuration narrative s’exposent à New York

Située dans le Lower East Side, la Richard Taittinger Gallery a décidé de fêter son sixième anniversaire par une exposition rare sur le thème de la figuration narrative. Ce courant parisien des années 1960 et 1970 se veut une critique narrative de la société, à l’opposition du Pop Art qui faisait à la même époque l’apologie du consumérisme.

“Notre première exposition dédiée à Jacques Monory en 2018, l’une des figures du mouvement, nous a permis de réaliser à quel point le mouvement de la figuration narrative était peu connu aux Etats-Unis”, explique Richard Taittinger, le fondateur français de la galerie. “J’ai souhaité m’engager à soutenir le travail de ces artistes français et internationaux formidables”.

L’exposition présente en formes et en couleurs le travail de neuf artistes internationaux dont l’Islandais Erró, la Brésilienne Cybèle Varela et le Français Gérard Fromanger. Ce dernier est l’auteur de Au printemps ou la vie à l’endroit (1972), un tableau particulièrement représentatif du mouvement. On y observe une scène de shopping dans laquelle l’artiste dissocie des vitrines de grands magasins en les présentant en noir et blanc au second plan, aux hommes et aux femmes de toutes les couleurs faisant leurs achats au premier plan. “La figuration narrative est un mouvement contestataire, critique de la société de consommation, qui s’intéresse aussi à l’humain”, raconte Richard Taittinger en nous guidant à travers l’exposition. “En rejetant à la fois le nationalisme et le capitalisme, Fromanger a joué un rôle important durant les évènements de Mai 68 en co-fondant l’Atelier Populaire de l’école des Beaux-Arts”. 

L’artiste brésilienne Cybèle Varela est aujourd’hui la seule femme encore vivante associée au mouvement. Richard Taittinger est très fier de représenter son travail aux États-Unis, évoquant “une grande artiste pionnière du féminisme au Brésil”. Ses tableaux, toujours très géométriques, dévoilent une critique de la société brésilienne de la deuxième moitié du XXème siècle.

Toutes les oeuvres de la galerie sont disponibles à la vente. Prix et renseignements sur place ou sur le site de la Richard Taittinger Gallery. La galerie a notamment pour objectif de rendre l’art accessible à tous avec des oeuvres à prix abordables et en présentant le travail d’artistes établis mais aussi émergents. Ouverture du mardi au dimanche de 11am à 7pm. Lundi sur rendez-vous.

3 manières de faire l’expérience du Cherry Blossom à DC (en dehors du Tidal Basin)

Le National Park Service a annoncé que le pic de floraison aura lieu entre le 2 et le 5 avril 2021. Cette année encore, le Cherry Blossom de Washington DC sur le National Mall est fermé au public dans le contexte des restrictions du Covid-19. Le symbole de la ville, la centaine de cerisiers autour du Tidal Basin, ne sera pas accessible. Mais pour les lecteurs avides de voir le printemps à DC, French Morning a trouvé d’autres adresses pour profiter de la période.

Voir la floraison à l’arboretum national

L’Arboretum abrite plus de 70 variétés de cerisiers, dont trois hybrides qui ont été développés par les biologistes du parc. Une visite autoguidée gratuite est proposée grâce à une application pour smartphone sur iOS et Android. Contrairement à la floraison du Tidal Basin, qui offre une explosion de couleurs pendant seulement quelques jours, le pic de la floraison à l’arboretum dépend du type de cerisiers et dure donc tout le mois d’avril! Le parc est ouvert tous les jours de 8am à 5pm. L’accès en voiture est autorisé au 2400 R St. NE jusqu’à 2pm. Après cela, les voitures doivent entrer par 3501 New York Ave NE.

Il n’y a pas seulement l’Arboretum pour éviter le Tidal Basin. Le Stanton Park près de Capitol Hill, Foxhall Village ou Kenwood Village à Bethesda sont aussi de très belles adresses à garder en tête. Anacostia Park abrite aussi de magnifiques cerisiers, tout comme Dumbarton Oaks à Georgetown.

Une visite virtuelle et immersive

La galerie d’art interactive Artechouse propose son exposition “In Peak Bloom” pour la quatrième année consécutive du 15 mars au 6 septembre 2021 pour voir la floraison version digitale. En bonus, l’espace est ouvert exclusivement au plus de 21 ans en soirée pour regarder les oeuvres multimédia un verre à la main. Compter entre 15 et 24 dollars par entrée, à réserver sur le site. Rendez-vous au 1238 Maryland Ave., SW Washington, DC 20024.

Pour la seconde année, l’association “The Trust for the National Mall” filme, en direct, le National Mall et la floraison des cerisiers. Sur leur site, on peut suivre, jour après jour, le changement des fleurs et la coloration du basin Tidal grâce à l’entreprise “EarthCam” qui a fait le don d’une caméra.

Les bars à thèmes

Bien sûr, ce n’est pas tout à fait la même chose que de voir les fleurs de cerisier en personne. Mais deux bars se sont mis aux couleurs du Cherry Blossom! Hook Hall à Petworth a rangé son décor de village viking hivernal pour reconvertir sa terrasse en suivant le thème d’inspiration japonaise “Celebrate the Blossoms” et ses cerisiers décoratifs. Les clients peuvent réserver des salons de thé privés avec des plats et des boissons sur ce thème printaniers. 3400 Georgia Avenue Northwest, Washington, DC, 20010.

À NoMa, le café en plein air Wunder Garten ouvre son Cherryfest pendant deux semaines du 26 mars au 11 avril. Des petits groupes de six personnes peuvent réserver des cabanes privées. Toute une gamme d’activités sont prévues, y compris une bière de fleur de cerisier en collaboration avec Red Bear Brewing, des dégustations de saké, de whisky japonais, et même une fête «Pretty in Pink» où les clients sont invités à s’habiller en rose! 1101 First Street NE, Washington DC 20002.