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French Boss, Stéphane Eyraud : « Nous entrons dans 2021 avec beaucoup de force et de nombreuses incertitudes ».

L’invité de French Boss est un homme qui vit avec son temps. Patron d’une société – créée à la fin des années 2000 – qui conseille de grands établissements financiers en matière d’investissements, Stéphane Eyraud s’appuie beaucoup sur les réseaux sociaux pour faire connaître le nom de Chappuis Halder. Et que ce soit à Hong-Kong, à Paris, à Londres ou à New-York – liste non exhaustive des bureaux de cette entreprise de service –, le conseil prodigué préconise toujours une utilisation massive des nouvelles technologies.

« Pas de renoncement, pas de résignation ». La devise a permis à Stéphane Eyraud de limiter sa perte de chiffre d’affaires, et de ne pas perdre d’argent en 2020. Derrière cette « victoire », il y a donc un peu de philosophie, mais il y a aussi et surtout une vitesse de réaction face aux évènements. Aujourd’hui, Chappuis Halder n’utilise plus que le « work from home ». Il en est devenu le meilleur ambassadeur.

Listen to “Episode 37: Stéphane Eyraud” on Spreaker.

American Vintage, la marque française de prêt à porter, s’installe à NoLita

[Article partenaire] C’est officiel : American Vintage, la marque de prêt à porter française, s’installe à NoLita !

Lorsque Michaël Azoulay fonde American Vintage en 2005, il réinvente les essentiels du vintage américain, en y ajoutant sa sensibilité française.

Inspiré par ses voyages aux États-Unis, au début des années 2000, Michaël Azoulay conçoit American Vintage comme un vestiaire composé de basiques revisités. Chaque déclinaison traduit le juste équilibre entre une silhouette “effortless” et des détails recherchés qui font la différence.

Retour aux sources

Au fil des saisons, la marque étend son aura, à l’intersection du cool californien et du style français. Des mailles raffinées, des vêtements d’extérieur à l’aplomb impeccable et des jeans blancs ou bruts capables de défier les modes. American Vintage conjugue minimalisme et modernité, dans des collections intemporelles et résolument libres. La promesse d’un style nouveau, authentique, confortable et des pièces pensées pour accompagner celles et ceux qui les portent dans la durée, année après année.

American Vintage fait évoluer sa production dans une optique toujours plus respectueuse de l’environnement. Matières naturelles, teintures végétales, procédés de fabrication à faible consommation d’eau et certifications OEKO-TEX garantissant l’absence de produits chimiques dans leurs tissus font désormais partie des piliers de la production d’American Vintage.

Soutenir les jeunes talents

Plus de quinze ans après son lancement, American Vintage s’investit pour valoriser les talents de demain des industries créatives. Désormais, American Vintage se positionne comme une marque lifestyle et soutient la nouvelle génération d’artistes, photographes et designers à travers une myriade d’initiatives et de partenariats différents, tels que le Festival d’Hyères et la Design Parade de Toulon.

New York : la première boutique American Vintage aux Etats-Unis

Inaugurée au 237 Elizabeth Street, à Nolita (NYC), et pensée par l’architecte Elsa Ascione, la première boutique américaine sera l’occasion pour American Vintage d’implanter à New York leurs pièces classiques et accessoires cultes, pour la femme et l’homme.

Pensée comme un lieu de vie étendu sur 93 mètres carrés, la boutique dispose d’un espace salon, d’un workshop, d’un centre d’exposition ainsi que d’un café. Un lieu d’échange donc, où s’engagent des conversations.

Comme tous les 167 autres points de vente American Vintage à travers le monde, la boutique de New York est conçue à partir des sols et des murs existants, afin d’amortir au maximum l’impact écologique de ses travaux. À l’intérieur, mobilier vintage, peintures naturelles, plantes produites localement ou papeterie recyclée font partie des initiatives de la marque pour sauvegarder l’environnement.

Découvrez-en plus sur American Vintage sur leur site internet, page Instagram ou Facebook.

American Vintage ne propose pas encore de service de livraison aux États-Unis. Hormis les magasins multimarques déjà présents sur le territoire, la seule manière de vous procurer leurs pièces est de vous rendre directement à la boutique new-yorkaise.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Junior Aho, le jeune colosse français prêt à plaquer la NFL

Si vous le croisez sur un terrain, éloignez-vous avant que ce colosse de 1,91m pour 120kg vous plaque. La technique du “tackle” est devenue la marque de fabrique de Junior Aho, joueur de football américain à la Southern Methodist University de Dallas (SMU).

D’abord passionné de judo dans lequel il a été sacré champion de France junior, le Niçois de 21 ans s’est initié au football US sur le tard, à l’âge de 15 ans. “Un ami de classe de ma grande sœur jouait au football US dans le cub des Aigles Rouges de Nice. Sa famille m’incitait régulièrement à venir essayer, mais je n’étais pas très chaud car je ne connaissais rien de ce sport”, se rappelle Junior Aho. “J’ai fini par me laisser tenter et j’ai tout de suite été séduit par l’esprit d’équipe, le côté familial, et par le jeu qui demande un mélange de physique, de technique et aussi beaucoup de tactique”.

Comme un poisson dans l’eau dans son nouveau sport, le grand costaud se démarque dès sa première année avec une convocation en équipe de France U19 à seulement 16 ans. Il choisit ensuite un pôle espoir privé à Montpellier pour poursuivre sa progression, mais sa famille connaît des difficultés financières. “Ça s’est mal passé, j’ai arrêté les études et suis rentré à Nice”, confie Junior Aho. Il reprend alors avec le club de Nice où il finit vice-champion de France, de quoi attiser la convoitise d’une club voisin de Marseille, les Blue Stars, où il signe en 2017 à l’âge de 17 ans. Une aventure marseillaise qui va enfin lui permettre de gagner en visibilité. “Ça m’a permis d’être surclassé en Équipe de France senior avec qui nous avons gagné la Coupe d’Europe en 2018. J’ai été repéré à ce moment-là par des universités américaines”, raconte le jeune champion.

 

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Mais avant d’espérer intégrer une équipe universitaire, il lui faut se mettre à niveau scolairement. “J’ai atterri en janvier 2019 à l’institut militaire du Nouveau Mexique à Roswell. Je ne parlais pas un mot d’anglais, ça a été très difficile au début”, se souvient-il. Mais celui qui a toujours cru en son destin sportif se retrousse les manches et performe aussi bien en cours que sur les terrains. “J’ai réussi l’exploit d’être repéré par deux grosses universités avant même le début de la saison de foot US, grâce à des vidéos d’entraînement“, raconte le joueur évoluant sur la “defensive line” (ligne défensive). “J’ai redoublé d’efforts pour obtenir mon diplôme en seulement trois semestres pendant lesquels j’ai reçu en tout 14 offres d’université”.

Cette fois-ci, la chance semble vraiment tourner pour Junior Aho, qui décide de s’engager en janvier 2020 avec la Southern Methodist University de Dallas (SMU), qu’il doit rejoindre quelques semaines plus tard. Mais le jeune sportif se déchire un pectoral en février. “J’aurais dû me faire opérer mais mon assurance américaine ne remboursait pas les soins”, lâche-t-il. “J’ai dû rentrer en France, en plein confinement, où j’ai pu finalement récupéré sans opération”. Junior Aho ne sera de retour aux US que quatre mois plus tard, en juin. “J’ai pu enfin commencer le 20 juillet avec mon club (SMU Mustangs), avant qu’on soit stoppé par un trop grand nombre de cas de Covid dans l’équipe”.

 

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Le Français fera finalement ses vrais débuts avec sa nouvelle équipe en août 2020, à l’occasion de la préparation physique précédant le début de la saison prévue en septembre. “J’ai eu seulement un mois pour tout apprendre : le système de jeu de l’équipe, les tactiques et me mettre à niveau physiquement”, explique celui qui porte aujourd’hui le numéro 33. S’entraîner toujours plus dur et progresser au quotidien est le leitmotiv de Junior Aho, qui aura participé aux dix matches de son équipe lors de cette première saison, avec une titularisation et la réalisation notamment d’un superbe “sack” (plaquage du quaterback adverse). Un début prometteur pour un “freshman” (joueur de première année). “Je suis content de ma saison, j’ai réussi à me faire une place forte dans l’équipe”, analyse-t-il. “Mes qualités sont surtout la vitesse et l’impact physique”. 

Aucun Français n’évolue actuellement en NFL (au total 6 Français y ont joué, souvent de manière assez éphémère). C’est le grand rêve de Junior Aho. “Mon but c’est de jouer en NFL, bien-sûr, en passant par la grande porte de la draft. J’ai cette volonté d’y aller en étant performant”, résume l’ambitieux défenseur. La concurrence s’annonce rude car le football universitaire est une religion aux Etats-Unis, avec plusieurs centaines d’équipes à travers tout le pays. Parmi elles, la Division 1 regroupe les dix meilleures conférences avec à l’intérieur un top5 appelé “Power 5”, et les cinq suivantes réunie sous le nom de “Group of 5” dont fait partie SMU Dallas. En résumé, SMU Dallas ne fait partie pas partie de l’élite du football universitaire, mais l’équipe du Texas fait partie des toutes meilleures équipes de ce “group of 5”, de quoi attirer l’oeil des recruteurs de NFL. “Je suis convaincu d’avoir le potentiel. Ç’a été beaucoup de travail et de sacrifices jusqu’à maintenant, et je commence à être impatient”, confie Junior Aho, avant de temporiser. “Mais il me reste trois ans d’études, donc on verra”.  

 

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Plusieurs autres joueurs français d’université américaine rêvent comme lui d’atteindre un jour la NFL. Cela traduit de la bonne forme du football américain en France, qui se développe avec aujourd’hui 225 clubs et plus de 23 000 licenciés. “On ne peut évidemment pas comparer les deux pays, mais la France est dans la bonne direction avec une fédération qui se décarcasse pour donner de la visibilité au sport, et un média comme L’Equipe qui diffuse et couvre désormais la NFL”, analyse Junior Aho. Le Français sera évidemment devant son poste de TV dimanche, pour le fameux Super Bowl qui oppose cette année les Tampa Bay Buccaneers de l’immortel Tom Brady (43 ans!), face aux Kansas City Chiefs de Patrick Mahomes. “Je vais mettre une pièce sur les Chiefs car c’est une équipe plus complète, notamment sur leur ligne défensive”, estime Junior Aho, avant de nous confier avec des étoiles dans les yeux : “le Super Bowl est le rêve de tout joueur de foot US. J’espère y être un jour”. 

Une histoire de famille derrière Raphaël’s Bakery à Greenwich (CT)

Leur histoire a commencé à Monaco, en 1993, chez Alain Ducasse exactement, où ils travaillaient tous les deux, lui comme pâtissier, elle à la gestion. Vingt-huit ans plus tard, Raphaël et Charlotte Dequeker sont à Greenwich, dans le Connecticut, où ils viennent d’ouvrir leur boulangerie, Raphaël’s Bakery. Une histoire de famille, de traditions françaises et de hasards américains…

“Raphaël’s Bakery est une boulangerie de quartier, comme celles qu’on trouve à la campagne en France”, résume Charlotte Dequeker. “Nous proposons des grands classiques comme la baguette, le pain de campagne et les viennoiseries avec des matières premières importées de France”. 

 

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Les parents de Charlotte Dequeker vivent à Greenwich depuis près de 25 ans. Lors d’un voyage pour leur rendre visite en août 2001, son père propose sur le ton de l’humour que le couple reste vivre auprès d’eux aux Etats-Unis. Quelques jours plus tard, Raphaël Dequeker fait un essai dans un restaurant italien du coin, Valbella, dont le propriétaire décide de l’embaucher dans la foulée. “Ce qui était à la base une plaisanterie s’est transformé en déménagement à l’autre bout de l’Atlantique“, s’amuse la femme du pâtissier. “Nous avons vendu notre appartement de Boulogne et sommes partis aux US dans les mois qui ont suivis”. 

Raphaël Dequeker restera près de 18 ans le chef pâtissier de Valbella, travaillant entre Greenwich et le deuxième restaurant de l’enseigne situé à Midtown, à New York. “Quand la pandémie a obligé les restaurants à fermer en mars dernier, Raphaël a demandé à son employeur de continuer à utiliser les cuisines du restaurant de Greenwich pour préparer des viennoiseries”, raconte Charlotte Dequeker. “Les gens venaient passer leur commande comme on vient dans une boulangerie de campagne à 3h du matin après être allé en boite de nuit, plaisante-t-elle. Ils ont beaucoup aimé et l’ont encouragé à lancer sa propre boulangerie”.

 

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C’est désormais chose faite depuis le 20 décembre. Les Dequeker ont investi un petit local situé sur Mason St dans le centre de Greenwich, à seulement un bloc de la très commerçante Greenwich Ave. “On habite à Greenwich depuis 18 ans donc on connait bien la concurrence. Il n’y a qu’une crêperie française et il y avait une bonne boulangerie mais elle a fermé”, explique Charlotte Dequeker. “On a eu de la chance car le propriétaire voulait absolument une pâtisserie, et vu la période, on a obtenu un très bon loyer”. 

Raphaël’s Bakery est définitivement une histoire de famille. Raphaël est en cuisine, Charlotte s’occupe de la gestion financière, leur fils aîné Kelian manage l’établissement et mamie Hélène prépare les sandwiches. “Sans oublier Titouan, notre petit dernier, qui vient aider de temps en temps et Bastian, celui du milieu, qui aide sur le marketing”, ajoute Charlotte Dequeker. Un peu plus d’un mois après l’ouverture, Raphaël’s Bakery connait déjà le succès avec une clientèle aussi bien française qu’américaine qui apprécie des produits faits main dans le respect de la tradition française. “On essaie de ne pas s’américaniser avec des aliments trop sucrés. On utilise notamment la farine des Moulins de Paris”, explique la cheffe de famille, avant d’ajouter : “je suis particulièrement fière de nos chouquettes et de notre jambon-beurre”. 

Exposition Van Gogh-Hockney au MFA de Houston

Van Gogh a beaucoup inspiré David Hockney. Il n’en fallait pas plus pour motiver cette exposition, créée il y a deux ans par le Musée Van Gogh d’Amsterdam et qui arrive ce 21 février au Museum of Fine Arts (MFA) de Houston.

La nature est bien entendu au coeur de cette exposition qui met en parallèle le travail des deux artistes et rassemble plus d’une soixantaine de peintures, études de carnets croquis et dessins des deux grands artistes. La rétrospective tente de mettre en avant leur amour profond pour la nature à travers les couleurs, les perspectives et les lignes.

David Hockney (né en 1937), l’un des plus influents peintres britanniques du XXème siècle, présente une cinquantaine de ses oeuvres aux couleurs acidulées qui en ont fait un des papes du pop-art. A leurs côtés, dix tableaux de Van Gogh auxquels Hockney fait parfois allusion directement dans son oeuvre, tel “La Récolte”, qui a inspiré son l’huile « Woldgate Vista », avec sa structure en couchers d’herbe sauvage, les terres agricoles, les collines et le ciel. De même, les paysages provençaux de l’artiste hollandais sont repris par David Hockney sous la forme de 36 aquarelles de papier. Mais plus que les couleurs ou formes, c’est l’inspiration commune que souligne cette exposition: cet amour de la nature qui a nourri leur oeuvre.

 

Trois musées ludiques et interactifs pour s’amuser en famille à New York

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Ces musées de nouvelle génération offrent plus que de simples expositions. Interactifs et ludiques, ils sont parfaits pour une visite en famille.Bonne nouvelle, ils sont nombreux à New York et beaucoup d’entre eux sont encore ouverts malgré le Covid. Nos préférés pour vous.

Spyscape

À la fois historique et immersif, ce musée d’espionnage est un bel exemple de ce que l’on peut trouver aujourd’hui. Après avoir découvert les grands espions qui ont marqué l’histoire ou la machine enigma qui a permis de crypter des messages pendant la seconde guerre mondiale, place à l’expérience. On vous propose à votre tour, de crypter et décrypter des messages, de passer le test du détecteur de mensonges, d’identifier des individus ou des situations au sein d’une salle recouverte d’écrans vidéos ou de marquer des points en évitant des lasers. Ce musée est particulièrement appréciable pour sa large cible. Tout le monde s’amuse : enfants, adultes et même adolescents ! 928 8th Ave, New York, NY 10019.

Color Factory

À Color Factory, vous vous immergez dans un univers coloré et ludique où tous les sens sont mis en éveil. Le musée est composé de plusieurs salles décorées par des artistes. Chacune d’elles célèbre la couleur et fait vivre une expérience ludique, sonore, tactile ou même gustative. Entre la piscine de balles, la piste de danse et la dégustation de sucreries, dans un lieu des plus instagrammables, vous ne pouvez que vous émerveiller. 251 Spring St, New York, NY 10013.

Sloomoo Institute

Si vous préférez que vos enfants expérimentent le slime ailleurs que chez vous, rendez-vous au  Sloomoo Institute. Ici tout tourne autour de cette pâte gluante et visqueuse. On la manipule avec les mains ou sur un terrain de jeu avec les pieds. Là encore, tous les sens sont stimulés. Le slime est présenté avec différentes couleurs, odeurs, textures… et avec bien sûr la possibilité de le customiser. 475 Broadway, New York, NY 10013.

Voilà de belles occasions de vous amuser en famille pendant ces mois d’hiver. Des protocoles sanitaires ont été mis en place dans tous ces musées pour permettre leur ouverture (limitation des capacités, réservations, contrôle des températures à l’entrée, port du masque obligatoire, mise à disposition de désinfectant, stylets jetables pour l’utilisation des écrans tactiles…).

L’Oréal USA créé une bourse pour la diversité avec la NAACP

A l’occasion du Black History Month, qui a débuté ce lundi, la filiale américaine de L’Oréal a annoncé le lancement du « Inclusive Beauty Fund », un programme de bourses créé en partenariat avec NAACP (National Association for the Advancement of Colored People), pour soutenir les entreprises fondées et dirigées par des personnes noires. Cette première enveloppe consiste en une série de 30 bourses de 10.000 dollars chacune, qui seront attribuées à des petites entreprises détenues par des Noirs et à des entrepreneurs noirs, dans tous les segments du secteur de la beauté, partout dans le pays.

« En tant que leader de la beauté aux États-Unis, nous pensons que nous avons la responsabilité d’investir dans des propriétaires de petites entreprises et des entrepreneurs qui sont les forces vives de notre dynamique secteur de la beauté », a déclaré Angela Guy, responsable diversité et inclusion de L’Oréal USA. Des relations que le groupe veut inscrire dans la durée : « Nous espérons que ce fonds va nous faire rencontrer des entrepreneurs de la beauté avec lesquels nous pourrons construire des relations fortes sur le long terme ».

Outre ce financement, L’Oréal USA s’est engagé à offrir aux boursiers un mentorat professionnel et un programme de soutien sur le business development, notamment avec la participation de hauts responsables des principales marques du groupe. De façon plus générale, L’Oréal USA a profité de cette annonce pour marquer son soutien à NAACP et ses causes, ce qui donnera lieu à de nouvelles initiative dans le futur.

Tahar Rahim nommé aux Golden Globes 2021

La France sera bien représentée aux Golden Globes 2021. Ce mercredi 3 février, les nominations ont été rendues publiques. Y figure Tahar Rahim, nommé dans la catégorie du meilleur acteur dans un film dramatique, pour son rôle dans le film “Désigné coupable” (“The Mauritanian”). Il est en compétition avec Riz Ahmed (“Sound of Metal”), Chadwick Boseman (“Ma Rainey’s Black Bottom”), Anthony Hopkins (“The Father”) et Gary Oldman (“Mank”).

L’acteur franco-algérien, révélé par “Un Prophète” de Jacques Audiard, est de plus en plus plébiscité par les productions américaines : il sera bientôt à l’affiche de la série télévisée “The Serpent” (de Richard Warlow et Toby Finlay).

Le film “Deux” du réalisateur Filippo Meneghetti, une histoire d’amour entre deux femmes du troisième âge qui défendra aussi les couleurs de la France aux Oscars, a été nommé dans la catégorie meilleur film étranger. De même, le compositeur Alexandre Desplat est une nouvelle fois nommé pour la meilleure musique, cette fois pour le film “The Midnight Sky” de George Clooney.

Face à la Covid, le monde du théâtre mobilise sa créativité pour survivre

Le rideau est tombé, il y a déjà plus de dix mois  : la pandémie de Covid a mis tous les projets de mise en scène en suspens, forçant acteurs et directeurs de troupes à un chômage à durée indéterminée. “Un vrai coup de massue“, résume Frédéric Patto, fondateur et directeur artistique du Théâtre du Lycée français. “En avril, nous devions accueillir sur scène la pièce aux quatre Molière “La Machine de Turing, mais nous avons dû rapidement nous résoudre à annuler la fin de la saison.” Grégory Galin, acteur que le public san franciscain avait pu applaudir sur les planches du Théâtre du Lycée français lors de son one-man show ou dans les pièces de la troupe D-Boussole, s’apprêtait à reprendre le rôle de Jack Nicholson dans “Vol au dessus d’un nid de coucou” lorsque le confinement a commencé. Emmanuelle Lambert, actrice de la Compagnie Carmina, se remémore avec une pointe de nostalgie, la dernière pièce qu’elle a pu jouer: “Nous avons eu la chance de pouvoir interpréter “La Peur” de Stefan Zweig à San Francisco en février, juste avant le confinement. Tous les projets que nous devions monter ensuite ont été arrêtés.

Préparer mentalement son prochain spectacle

Face à cet arrêt forcé, les artistes et metteurs en scène ne manquent pas de créativité pour aller de l’avant. “Il faut donner un sens a cette période folle en espérant que les expériences que l’on vivra permettront d’enrichir notre jeu dans le futur“, constate Emmanuelle Lambert, qui a choisi de quitter San Francisco pour passer un an à Rome. “C’est d’une certaine façon ce que vivent tous les acteurs entre deux projets, mais bien entendu notre travail permanent d’observation de la condition humaine est affecté par les contacts réduits et les masques qui dissimulent les expressions de tout un chacun.

Grégory Galin met à profit cette période suspendue pour travailler son prochain spectacle solo : “Je suis extrêmement frustré, alors je me venge en écrivant, et cela m’aide beaucoup. Je ne vais pas refaire un spectacle de sketches, mais plutôt écrire une sorte de journal intime, une autofiction dans laquelle je peux jouer ma vie, en mieux ou en pire…”

S’adapter à des formats différents

David Valayre, directeur artistique de la troupe GenerationTheatre, a décidé d’adapter son travail de mise en scène pour rendre ses pièces compatibles avec un visionnage sur un ordinateur : “C’est intéressant de s’adapter à un nouveau medium comme Zoom. Nous préparons une série de quatre pièces en un acte, chacune avec deux personnages. On essaie de recréer l’impression d’espace commun, en prétendant se passer un objet par exemple, alors que les acteurs ne sont pas au même endroit.” La trentaine d’acteurs de la troupe n’a pas hésité à se lancer ce nouveau défi: “Ils sont très enthousiastes de reprendre les répétitions, qui nous ont tous aidé à surmonter le traumatisme du confinement et de l’impossibilité d’être sur scène.

Le Théâtre du Lycée français, transformé pour le moment en salle de classe, s’est tourné vers le cinéma pour offrir une parenthèse culturelle française à ses fidèles : “En collaboration avec Distribfilm US, nous avons lancé le TLF à la maison : chaque mois, de novembre à avril, nous diffusons un film en français qui n’est pas disponible sur d’autres plateformes. La location revient à 10 dollars par film, dont 4.25 dollars qui reviennent directement eu TLF pour continuer à faire vivre ce lieu“, explique Frédéric Patto. Le directeur du TLF s’est également lancé dans la production d’une pièce radiophonique, pour l’instant mise en suspens en raison de la recrudescence de cas de COVID. La préparation de la saison 2022 est aussi à l’ordre du jour: “C’est évidemment plus difficile de sélectionner les pièces sans pouvoir aller à Avignon pour les voir, mais je ne recule devant aucun challenge : l’année qui vient de s’achever nous a prouvé que pour avancer, il faut pouvoir se réinventer…

Avec HeartLand, Benjamin Faure laisse les bons temps rouler à Miami

Alors que certains entrepreneurs ont vu leur activité s’arrêter net avec la crise sanitaire, d’autres ont tenté leur chance en pleine pandémie de la Covid-19. « J’ai longtemps hésité par crainte de ne pas m’en sortir seul financièrement, mais j’ai finalement décidé de relever le défi », lance fièrement le Français Benjamin Faure qui a récemment ouvert HeartLand, un restaurant entièrement en extérieur niché en plein coeur de Magic City, un quartier émergent situé aux portes de Little Haiti.

Doté de plusieurs dizaines de tables en bois soigneusement espacées sous de majestueux arbres centenaires, le tout illuminé par des guirlandes lumineuses, ce nouvel espace de plus de 700 mètres carrés adopte un style « guinguette » plus proche de la Nouvelle-Orléans que de Miami Beach. « J’ai souhaité créer une ambiance conviviale, décontractée et vintage, loin des établissements huppés de la ville où bien souvent les tarifs appliqués sont prohibitifs. En cette période, nous avons tous besoin de petits plaisirs simples », confie l’entrepreneur de 38 ans, installé depuis plus d’une dizaine d’années à Miami.

Respectant scrupuleusement les conditions sanitaires qui sont actuellement en vigueur, Benjamin Faure a notamment placé un QR code sur chaque table, permettant à sa clientèle de le scanner à l’aide d’un téléphone portable afin de consulter le menu mais aussi de passer commande et payer l’addition. « C’est un processus qui ne nécessite aucun contact avec un serveur et qui permet surtout aux clients de ne pas avoir à faire la queue au bar afin de consommer », souligne le propriétaire pour qui l’utilisation du QR code permet également de réduire la masse salariale.

À la carte, figurent entre autres des poissons grillés ainsi que de belles pièces de viande, tout droit sortis de l’immense barbecue uruguayen qui trône sur le terrain. « C’est une méthode de cuisson au feu de bois traditionnelle en Amérique du Sud, raconte Benjamin Faure. C’est assez théâtral, ce qui renforce le concept atypique du lieu ». 

Se retrouvant ainsi autour d’un verre dans un cadre luxuriant, les familles ou groupes d’amis de tous âges peuvent également apprécier, le soir venu, une programmation musicale éclectique, concoctée par le chanteur et multi-instrumentiste français Vincent Raffard, fondateur du groupe The French Horn Collective. « Nous privilégions les sessions de jam improvisées où de nombreux styles musicaux se croisent dans une atmosphère très festive », insiste le propriétaire.

Comme bon nombre d’entrepreneurs du secteur, Benjamin Faure ignore ce que l’avenir lui réserve. Cependant, le trentenaire indique ne pas vouloir s’arrêter là et imagine déjà reproduire son concept dans d’autres villes de Floride.

[Webinaire] La Consule Générale de France à Los Angeles répond à vos questions

La Consule Générale de France à Los Angeles, Julie Dehaut-Bedos est l’invitée d’un webinar spécial de French Morning vendredi 5 février à 1:30pm (Pacific Time).

Quelques jours après l’entrée en vigueur de la fermeture des frontières françaises, à l’entrée et à la sortie, assortie de quelques exemptions, elle répondra aux questions des journalistes et des lecteurs de French Morning. Elle sera accompagnée de Nathalie Soirat, Consule adjointe. Voyages en France, démarches administratives, aides mises en place par le gouvernement français pour les expatriés: une heure de direct, animée par Sandra Cazenave de French Morning, pour répondre aux interrogations des Français de la circonscription consulaire de Los Angeles.

Pour poser vos questions à l’avance, envoyez un email ici.
Vous pourrez également poser vos questions en direct pendant l’émission en commentaire sur Facebook et YouTube.

A suivre ci-dessous ou sur Facebook ou Youtube:



 

Glose va révolutionner la lecture avec Medium

Glose, la start-up française qui veut révolutionner l’usage de la lecture, vient de trouver le meilleur partenaire pour cela : le groupe américain Medium. Ce dernier vient d’annoncer racheter la pépite tricolore pour un montant confidentiel, de l’ordre de plusieurs dizaines de millions de dollars, sa première acquisition à l’étranger. « Nous sommes impressionnés non seulement par les produits de lecture de Glose et leur technologie, mais aussi par leur expérience dans le partenariat avec les auteurs de livres et les éditeurs », a déclaré Evan Williams, qui a également cofondé Blogger et Twitter.

La rencontre entre le fondateur de Glose et celui de Medium avait pourtant eu lieu il y a plusieurs années, en 2014, lorsque Medium n’était encore qu’un acteur émergent des réseaux sociaux et que Nicolas Princen travaillait sur le concept de Glose. Les deux hommes ne se reparleront que six ans plus tard, en pleine pandémie, lorsque le patron de Medium propose au Français de rejoindre sa plateforme pour y développer l’édition.

Depuis ses débuts, Glose a réussi à proposer une nouvelle façon de lire, plus attractive pour les “millennials” qui ne sont guère attirés par une tablette tactile. Pour ce faire, Glose permet à ses utilisateurs d’accéder à un catalogue de plus de 1,5 million de livres sur tous les supports : smartphones, ordinateur, tablette, online ou en offline. Ils peuvent aussi annoter des passages, les partager et échanger avec les membres de leur communauté, créer des groupes de lecture, se fixer des objectifs etc. Le groupe a noué des partenariats avec plus de 20.000 maisons d’édition, et atteint aujourd’hui plus d’1 million de lecteurs dans 20 pays.

Glose s’est aussi diversifié sur l’éducation, en travaillant avec des acteurs du secteur. Une diversification qui a particulièrement porté ses fruits l’an passé, au cœur de la crise Covid, avec l’essor de l’école à distance. Son offre à destination des collégiens et lycéens connaît alors un grand succès et est référencé dans les 20 meilleures applications par Google.

Pour Glose, cette opération représente bien sûr l’opportunité d’avancer encore plus vite, en bénéficiant des 170 millions de visiteurs uniques mensuels e Medium. « La mission de Glose a toujours été d’aider les gens à lire plus, et les aider à bénéficier plus de ce qu’ils lisent. Rejoindre Medium est une superbe opportunité d’apporter notre technologie à un plus grand nombre de lecteurs dans le monde », souligne Nicolas Princen. Améliorer l’expérience de lecture, multiplier les modes d’échange entre auteurs et lecteurs, mais aussi monétiser l’offre pour du contenu additionnel. C’est tout le défi qui attend aujourd’hui la vingtaine de collaborateurs de Glose, qui vont développer la verticale livre de Medium depuis Paris. Nicolas Princen s’est de son côté installé à Brooklyn, à mi-chemin entre ses équipes et les californiens de Medium.