Accueil Blog Page 37

Le rappeur français Tiakola en tournée aux États-Unis pour son M3LO World Tour

Après avoir conquis la scène du hip-hop français, le rappeur de 25 ans Tiakola va passer par les États-Unis, l’une des étapes de sa tournée mondiale qui l’amènera en Afrique et en Europe. Avec plus de 800 millions de streams et des collaborations prestigieuses (Wizkid, Dave, Aya Nakamura, Angèle…), il est l’une des voix incontournables du rap actuel.

Tiakola débutera sa tournée à l’Irving Plaza de New York le lundi 24 février, avant de rejoindre Union Stage à Washington DC le mercredi 26 février. Il traversera ensuite le pays pour se produire le vendredi 28 février au Cornerstone de Berkeley et clôturera en beauté au Regent Theater de Los Angeles le samedi 1er mars.

Surnommé « Le roi de la mélo », ce chanteur puise ses mélodies dans ses origines congolaises. Il avait été révélé en 2022 avec « Mélo », un album certifié triple disque de platine.

Son dernier album « BDLM VOL 1 », sorti en septembre 2024, confirme sa belle ascension : il a été nommé dans la catégorie « Album » et « Artiste masculin » aux Victoires de la musique cette année, dont la cérémonie est programmée pour le vendredi 14 février.

Une journaliste française moquée pour son accent par une élue trumpiste

« Que pensez-vous de cet accent du journaliste ? Je pense que nous devrions expulser toute la presse étrangère ! Les médias américains d’abord ! » Ce tweet édifiant, publié sur le réseau social X, est signé Marjorie Taylor Greene, une élue trumpiste de Géorgie, bien connue pour ses opinions sans filtre et ses théories complotistes. Dans son collimateur : Sonia Dridi, une journaliste française, correspondante indépendante pour plusieurs médias français à Washington qui s’est trouvé bien malgré elle au cœur d’un buzz médiatique ubuesque.

Alors qu’elle assistait au point presse de la Maison Blanche le 31 janvier dernier, quelques jours après le crash aérien mortel entre un hélicoptère de l’armée et un vol commercial, la journaliste était invitée à poser une question par la nouvelle porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. « On n’est jamais assuré de poser une question lors de ces points. On est choisi complètement au hasard, et la porte-parole n’est pas au courant en amont des thèmes que l’on va aborder, explique Sonia Didri. En ce moment, on parle beaucoup de ce crash. Mais l’autre grosse actu chaude que les Français suivent peut-être moins, ce sont les limogeage à grande échelle d’employés fédéraux. Et donc ma question était de savoir si la conséquence de ces départs forcés de fonctionnaires n’allait pas entraîner davantage d’incidents de nature diverse ».

« Vive l’accent français ! »

Une question pertinente, certes prononcée avec un léger accent frenchy, mais tout à fait compréhensible par toute l’assistance y compris Karoline Leavitt à laquelle elle était adressée. « Mon accent n’a jamais été un problème. Je suis aux États-Unis depuis 2015, je me suis toujours fait comprendre sans souci. Si ma question a été visionnée et remarquée par cette élue trumpiste, c’est avant tout parce que la réponse apportée par Karoline Leavitt a fait beaucoup de bruit dans les médias, y compris la PBS (la télévision publique américaine, ndlr) ».

La porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, lors de son premier point presse, le 28 janvier 2025. © Shutterstock

Rappelant les critiques du président à l’égard des programmes de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) qui auraient rendu, selon lui, le transport aérien moins sûr, la porte-parole a en effet interrogé l’assistance. « Lorsque vous prenez l’avion avec vos proches, est-ce que vous priez pour que votre avion atterrisse en toute sécurité et vous emmène à destination ou pour que le pilote ait une certaine couleur de peau ? ». Une déclaration qui a mis le feu aux poudres entre camps républicain et démocrate. Et entraîné le fameux tweet belliqueux de Marjorie Taylor Greene à l’égard Sonia Didri.

« Quand j’ai vu son tweet, j’ai été surprise mais pas choquée, je connais le personnage. J’ai surtout trouvé ça ridicule », confie la reporter, également auteure d’une biographie de Joe Biden. « Et je ne suis pas la seule car même au sein de son camp, elle n’a pas fait l’unanimité. Hélas, aussi ridicule soit cette déclaration, elle dit beaucoup de l’atmosphère xénophobe et absurde qui règne aux États-Unis depuis l’arrivée de Trump ».

Sonia Dridi a reçu de nombreux messages de soutien, de ses rédactions (France 24, BFM TV, La RTBF) mais aussi d’anonymes qui ont pris sa défense sur le réseau social X. « Se moquer d’un journaliste international à cause de son accent alors qu’il parle anglais comme deuxième langue ? Et votre français, il est comment ? », interroge @BarbarianNGate.  Pour @georgieb.bsky.social. « MTG se moque de l’accent d’un journaliste lors de la conférence de presse, démontrant une fois de plus sa xénophobie et son intolérance ». Loin d’avoir affecté la journaliste, elle persiste et signe « Vive l’accent français ! ».

Laurent Suchel, de la mode à la sculpture, une nouvelle vie en plein désert d’Indian Wells

0

Tout le milieu de la mode parisienne le connaît. Laurent Suchel, à la tête de son agence de relations presse pendant plus de 30 ans, a collaboré pour les grandes maisons de mode, de Moschino à Dsquared, Diesel, Masaki Matsushima ou avec le créateur Rodolphe Menudier. Aujourd’hui sculpteur, il réalise dans sa maison d’Indian Wells, à quelques kilomètres de Palm Springs, des pièces uniques qui s’invitent dans les plus belles villas de Californie.

Né dans le Beaujolais, à 30 kilomètres de Roanne, « dans un trou perdu », Laurent Suchel monte à Paris à 19 ans, pour s’inscrire à l’ESMOD, la plus ancienne école de mode au monde, fondée en 1841. Mais il n’a qu’une idée en tête : travailler. « Grâce au père de l’un de mes amis, j’ai été mis en relation avec l’attaché de presse le plus couru de la place parisienne alors, Jean-Jacques Picart. Il venait de placer Christian Lacroix à la tête de la création de la maison Patou. Il m’a ouvert son carnet d’adresses », raconte-t-il.

Les sculptures tout en rondeurs signées Laurent Suchel. © Laurent Suchel

Embauché pendant 5 ans au sein du bureau de presse de Christine Blanc, autre figure du milieu dans les années 1980, il apprend le métier, part découvrir l’Amérique Latine pendant un an et finit par être rappelé par Jean-Jacques Picart quelques années plus tard. Ce dernier lui propose de gérer la communication de la maison Christian Lacroix. Il y officiera six ans, avant de créer son propre bureau, en 1993.

« La terre s’est imposée à moi »

Il y a 10 ans, éloigné de son épouse américaine en raison d’un problème de visa, Laurent Suchel décide de se lancer dans un nouvel art : la peinture. Le début d’une reconversion qui l’amène à trouver son premier studio, dans le 9e arrondissement de Paris. De fil en aiguille, il fait la rencontre du céramiste Grégoire Scalabre, récemment lauréat du Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main, qui récompense les métiers d’art en France. « Nous sommes devenus amis et il m’a aidé à me former à la céramique, confie Laurent Suchel. J’ai compris que j’avais envie de créer. La terre s’est imposée à moi. »

Dans l’atelier de Laurent Suchel, près de Palm Springs. © Laurent Suchel

Installé depuis quelques années à plein temps aux États-Unis, Laurent Suchel sculpte aujourd’hui ses pièces dans le studio de sa maison, posée dans le désert d’Indian Wells. « J’ai toujours voyagé aux États-Unis grâce à mon épouse Dovi Mamikunian -ndlr, la fondatrice du bureau de presse parisien DM Media– qui est originaire de Santa Monica. Des voyages de plusieurs mois par an, jusqu’à trouver, en 2011, une ranch house dans le désert, construite en 1974 et entourée par les montagnes. »

Vivre sans contrainte

De son atelier sortent ainsi des créations éclectiques, « des pièces parfois inspirées par la vie d’un objet ou d’un accident, et en général très intuitives » dit-il. Chez lui, sculptures totem, bustes et réalisations aux lignes courbes, organiques et bombées, évoquent force, harmonie et féminité.

Des sculptures toutes en couleurs. Dans l’atelier de Laurent Suchel, près de Palm Springs. © Laurent Suchel

« La céramique m’a littéralement fait changer de vie, confesse-t-il. Même si le doute s’invite parfois dans mon processus de création, c’est en utilisant mes mains que je suis le plus heureux. L’idée de vivre sans contrainte, sauf celle de nettoyer mon matériel et mon studio, d’être loin de toute obligation, m’arrange plutôt bien. » Pour le reste, un bon restaurant, quelques potes français, des week-ends aux côtés de sa femme et de sa fille suffisent à son bonheur. « Les potiers ne sont généralement pas des mecs qui parlent beaucoup, après tout » reconnaît l’artiste.

Déborah Laurent (vidéo) : Que faire quand il pleut à Los Angeles ?

0

On ne va pas se plaindre après des mois de sécheresse qui ont contribué à la propagation des incendies les plus meurtriers de l’histoire de la Californie : la pluie est (enfin) de retour à Los Angeles. Et si vous ne savez pas trop quoi faire ou arrivez pour quelques jours de tourisme dans la Cité des Anges, pas de panique en ces jours pluvieux, Déborah Laurent vous a déniché les activités à faire à l’intérieur.

Instagram will load in the frontend.

Les musées :

Activités :

Shopping :

Apprendre et s’amuser en français : les camps d’été 2025 en Floride

Comment occuper vos enfants cet été tout en cultivant leur lien avec la langue de Molière ? En Floride, plusieurs summer camps francophones conjuguent loisirs et immersion linguistique. French Morning en a sélectionné quelques-uns pour vous. Les inscriptions sont ouvertes, ne tardez pas !

Le Lycée Franco-Américain International School de Cooper City, près d’Hollywood, lance son Summer camp dès le lundi 9 juin pour huit semaines d’activités ludiques et sportives en français. Jusqu’au vendredi 1er août, les enfants de 2 à 15 ans pourront enrichir leur maîtrise de la langue tout en s’amusant. Comptez 200 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 4pm) avec un tarif dégressif : 700 dollars pour quatre semaines et 1 300 dollars pour huit semaines. 8900 Stirling Rd Cooper City – Inscriptions au (954) 237-0356

Cet été, l’Association des Petits Écoliers de Miami (APEM) reconduit son camp en plein cœur de la métropole floridienne. Destiné aux enfants de 4 à 13 ans, il offre une immersion ludique en français à travers une multitude d’activités. Le lieu et le tarif seront bientôt dévoilés par l’association. Inscriptions au (786) 775-2736

Vos enfants pourront aussi renouer avec Pythagore, Thalès et leurs théorèmes dès le lundi 23 juin. Au cœur de la saison estivale, le centre NotJustMath Tutoring, géré par Ricardo Duncan, qui propose du soutien scolaire en français tout au long de l’année, maintient ses cours en ligne pour aider les élèves à dompter les mathématiques et retrouver le chemin de l’école en toute sérénité. Inscriptions au (786) 529-6284

Estampillée LabelFrancÉducation depuis tout juste un an, la Downtown Doral Charter School, dotée d’une classe de maternelle (Kindergarten) bilingue français-anglais ainsi que d’une classe de CP (1st Grade) et de CE1 (2nd Grade), où l’enseignement est réparti à parts égales entre la langue de Molière et celle de Shakespeare, envisage également de proposer des summer camps en français. Les informations seront bientôt dévoilées par cet établissement public implanté près de l’aéroport de Miami. 8390 NW 53rd St, Doral – Inscriptions au (305) 569-2223

Avis aux âmes créatives ! L’association Les Petits Artistes, fondée par la Française Delphine Sellem, organise son camp d’été du lundi 9 juin au vendredi 27 juin à Coral Gables. Pendant trois semaines, les artistes en herbe, âgés de 5 à 14 ans, exploreront diverses techniques et laisseront libre cours à leur imagination. Crayon, aquarelle, pastels à l’huile, acrylique, encre de Chine et marqueurs n’auront plus aucun secret pour eux. Prévoyez 535 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 3:30pm), avec réduction pour plusieurs semaines. 902 Lisbon St, Coral Gables – Inscriptions au (305) 343-4371

Alliant l’apprentissage du français et activités musicales, artistiques ou encore sportives, le camp d’été proposé par l’Alliance Française of Greater Orlando aura lieu du lundi 2 juin au vendredi 27 juin et du lundi 21 juillet au dimanche 1er août. On peut inscrire sa progéniture de 4 à 10 ans à la demi-journée (du lundi au vendredi de 9am à 1pm) pour 270 dollars la semaine ou pour la journée complète (du lundi au vendredi de 9am à 4pm) pour 320 dollars. 1516 E Colonial Dr, Orlando – Inscriptions au (407) 895-1300

En plein cœur de la capitale floridienne du divertissement, Samedis Français propose son camp d’été du lundi 9 juin au vendredi 27 juin. Spécialisé dans l’apprentissage immersif du français, l’organisme invite enfants et adolescents de 3 à 17 ans à trois semaines d’activités artistiques et sportives. Comptez 295 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 3pm) et 325 dollars avec la garderie (jusqu’à 5:30pm). 523 W Colonial Drive, Orlando – Inscriptions au (689) 293-1126

[Vidéo] SCPI et Nue-Propriété : les deux dernières solutions pertinentes pour investir en France depuis le UK, les US ou le Canada

Découvrez comment optimiser votre patrimoine immobilier à l’international.

Rejoignez notre visioconférence « SCPI et Nue-Propriété : les clés de l’investissement immobilier pour les expatriés » et bénéficiez des expertises complémentaires de Theoreim (SCPI) et FIDEXI (nue-propriété).

En présence d’Olivier GRENON-ANDRIEU, Président du Groupe Equance, et de Benjamin LEVESQUE, responsable immobilier, vous repartirez avec des conseils concrets pour sécuriser et dynamiser vos investissements depuis le Royaume-Uni, les États-Unis ou le Canada.

Au programme notamment:
👉 Qu’est-ce que la Nue Propriété, et ses avantages en tant qu’expatrié(e)
👉 Quelles sont les différentes étapes d’un investissement en Nue Propriété
👉 Offres du moment

📩 Contactez les experts d’Equance: [email protected]

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre chaîne YouTube

📩 Contactez les experts d’Equance: [email protected]

Sex in America : Ce que veulent les femmes pour la Saint-Valentin

Même si, cette année encore, les Américains dépenseront près de 26 milliards de dollars en peluches, cartes, chocolats et restaurants, fêter la Saint-Valentin ne va plus du tout de soi pour la plupart d’entre-eux. Presque plus personne n’est dupe – sauf si vous avez moins de dix ans : il s’agit surtout d’une fête commerciale. Les historiens ne sont pas tous d’accord sur les origines du saint en question, mais tout le monde s’accorde pour dire que les choses ont vraiment changé quand l’entreprise Cadbury a mis en vente ses premières boîtes de chocolat en forme de cœur (1868) et lorsque Hallmark a lancé sa première ligne de cartes de Saint-Valentin en 1916. Depuis, l’expansion commerciale ne s’est jamais arrêtée, jusqu’à atteindre un palier, dans les années 90, les années « bling-bling », où recevoir le plus grand nombre de cartes signifiait être l’élève le plus populaire de l’école. 

Pour autant, même si la Saint-Valentin est reléguée en dernière place dans le classement des fêtes les plus appréciées, la majorité des adultes se souviennent avec nostalgie des cartes, chocolats ou fleurs qu’ils ont reçus lorsqu’ils étaient à l’école (sauf Charlie Brown).  

Une fronde anti-valentin

Aujourd’hui pourtant, des voix parmi les plus jeunes s’élèvent pour remettre en cause une tradition jugée ridicule et hétérocentrée. Pour Kaleigh White par exemple, rédactrice en chef du journal étudiant The Campus, l’association du rose et du rouge relève du plus pur mauvais goût (et Dieu sait pourtant que les Américains en ont, du goût !). Elle ne veut plus de ces publicités où « un homme blanc et costaud embrasse une fille blanche et maigre en s’offrant des chocolats » – à propos du chocolat, c’est le cadeau le plus communément acheté (57%), juste devant les cartes (40%) et les fleurs (37% dont 70% de roses rouges). Un tiers de ces jeunes iconoclastes renvoient d’ailleurs leur cadeau à peine reçu. 

La faute aux célibataires

En approfondissant un peu, on voit bien cependant que les raisons de ce désamour sont ailleurs : tout est de la faute des célibataires ! Et oui ! N’ont-ils pas le droit, eux-aussi, de célébrer l’amour, de recevoir des fleurs ou d’envoyer une carte ? Même si certains soupçonnent, là encore, une démarche marketing visant à élargir le marché commercial, l’extension du domaine de l’amour relève d’une volonté de n’exclure personne et surtout pas les gens seuls. 

Une chose est sûre, cependant, chers célibataires, suivez les conseils de Gena Gehpart : ne sortez surtout pas au restaurant ce soir-là. Restez chez vous (menus hors de prix, vacarme insupportable, service débordé). Évitez également de consulter les réseaux sociaux : ce n’est jamais une bonne idée de se comparer aux autres. Vous pouvez, et c’est même conseillé, en profiter pour montrer à vos proches que vous les aimez. Garder les enfants des autres, par exemple, pendant qu’ils sortent en amoureux (si vous trouvez la démarche relevant du masochisme, relisez la description d’une soirée au restaurant plus haut). Préparez un repas pour vos parents. Donnez de l’amour : 60% des Américains voient en la Saint-Valentin, une « romantic and platonic relationship ». Sinon, restez chez vous et « Masturbate all night long » conclut Gena. 

Si malgré tout, vous continuez à envier vos amis en couple ? Sachez que près de 20% d’entre eux se sentent quand même très seuls ce jour-là. Par ailleurs, la moitié des femmes ont été déçues par le cadeau de leur conjoint et 20% des Américains ont connu une rupture le jour même de la Saint-Valentin, ou quelques jours avant ou après. Comme quoi, vous n’êtes pas les plus malheureux. 

Mais alors, les couples ? Comment marquent-ils le 14 février ? D’une manière générale, tout se fait un peu à la dernière minute… voire le lendemain. C’est normal : l’achat du cadeau relève plutôt de l’homme dans le cas présent. Ils sont quand même plus généreux (248$) que leur partenaire (115$). Cette année encore, les couples s’offriront des cadeaux, dont 6,5 milliards de $ de bijoux, dîneront au restaurant pour presque 5 milliards de $, échangeront une carte ou ne feront rien de spécial pour un quart d’entre eux. 

Que veulent les femmes ?

Au moment où vous lisez ces lignes, peut-être vous demandez-vous, cher lecteur, ce qui ferait plaisir à votre épouse. Nous allons vous le dire. Si la majorité des femmes disent souhaiter des chocolats ou des fleurs, d’autres sont plus originales. Une journée dans un spa. Quelque chose fait maison (mais réservez le collier de nouilles aux enfants). Une bonne bouteille. Un billet pour un film ou un show. Des bijoux… De la lingerie. C’est tout ? C’est vraiment tout ? Ah non. Tout à la fin de la liste, aux côtés de « Not sure » et de « Other », on a un tout petit « Sexual favors ». Quelle déception ! 

Parce que, du côté des hommes, c’était quand même beaucoup plus simple. Une fois qu’on a éliminé les cartes et le dîner, les autres choses que les hommes voudraient recevoir, c’est « Rien » (21%) et « Sexual favors » (22%). 

Si tout était si simple…

Sources : Roots of LonelinessJewell 360FortunlyMoosendYougov.comBoisestateWaneMiami StudentAmber Sturdent

Cinq idées pour vivre le Black History Month à Washington

Malgré les rumeurs d’annulation, Donald Trump a signé la proclamation déclarant le mois de février Black History Month, comme l’ont fait tous les présidents américains depuis 1976. L’histoire des Noirs américains est omniprésente à Washington : au détour d’une rue sur U street, au Lincoln Memorial – devant lequel Martin Luther King a prononcé son célèbre discours «⁠⁠⁠ I have a dream » lors de la Marche pour l’emploi et la liberté, en 1963 – et bien sûr derrière les portes du Musée national de l’histoire et de la culture afro-américaine.

Découvrir l’Histoire avec les musées

Inauguré officiellement par Barack Obama le 24 septembre 2016, ce dernier est le seul musée national consacré exclusivement à la documentation de la vie, de l’histoire et de la culture afro-américaine. Pour ce Black History Month, de nombreux événements sont programmés, comme une lecture pour les enfants, le samedi 15 février de 10:30am à 12:45pm. Vous pourrez aussi rencontrer Tricia Hersey, une auteure à succès, le mardi 18 février à partir de 7pm. Retrouvez le programme ici. Ce mois de février est aussi l’occasion de visiter le musée local de Washington sur la guerre civile et les afro-américains. Des visites y sont proposées régulièrement pour découvrir le rôle des soldats noirs dans ce moment charnière de l’histoire américaine.

À travers l’art

Le Moonshot Studio propose de faire preuve de créativité, au sein de The Reach, au Kennedy Center, où tout le monde est encouragé à participer à divers projets et activités artistiques. Les enfants âgés d’au moins 5 ans et les adultes peuvent explorer l’Histoire à travers la peinture et le dessin, entre 11am et 4:30pm, tous les samedis et les dimanches. La National Gallery of Art offre des visites autour des artistes noirs américains, qu’elle célèbre aussi à travers ses expositions temporaires, comme celle sur L’Art moderne d’Haïti , jusqu’au dimanche 9 mars. Au Musée de la communauté d’Anacostia, le « Black History Live with Culture Queen » est un spectacle moderne inspiré de Joséphine Baker, le samedi 8 février, de 2pm à 4pm.

Dans un parc

Dans le comté de Montgomery, le département des parcs a programmé quelques événements autour du Black History Month. Le samedi 8 février, une journée familiale est prévue au Woodlawn manor cultural park. De 11am à 5pm, des activités sur l’Histoire et la liberté, deux thématiques du musée, seront organisés pour les petits et grands. Sur place, des randonnées permettent de découvrir cette ancienne plantation où vivaient des propriétaires terriens et leurs esclaves, aujourd’hui transformée en lieu de mémoire. Woodlawn manor cultural park, 16501 Norwood Road, Sandy Spring

Voir un film

Le DC Black History Film Festival, au Lincoln Theatre, célèbre un cinéma rempli de films percutants, présentant les histoires riches et diverses de la communauté noire. Le festival se déroule sur une seule soirée, le vendredi 28 février, de 5pm à 11:30pm. L’événement est gratuit, mais la réservation est encouragée ici. Lincoln Theatre, 1215 U Street Northwest Washington

Juste pour rire

Si le mois de février vous paraît un peu morose, voici une sortie que vous ne pourrez pas regretter. Vendredi 14 février, de 7 à 9pm, sept comédiens noirs vont livrer une performance de 7 minutes pour faire éclater de rire les spectateurs, dans le café-librairie Busboys and Poets d’Anacostia. Un quiz sur la culture noire sera également organisé, mais aussi un concours de la personne la mieux habillée, avec un prix de 100$. La soirée sera interprétée en langue des signes. De 15 à 25$. Plus d’info ici. Busboys and Poets, 2004 Martin Luther King Jr. Avenue, SE

Reconstruction de Los Angeles : « La meilleure manière d’aider la ville, c’est d’y venir »

Après les incendies qui ont ravagé Los Angeles début janvier – faisant au moins 25 morts, plus de 12 000 infrastructures détruites, principalement à Pacific Palisades, Malibu et Altadena, et des milliers de sinistrés – nombreux sont les voyageurs à s’interroger. Faut-il annuler ou reporter sa visite dans une Cité des Anges qui panse encore ses plaies ? Alors que la survie du tourisme est un enjeu essentiel pour la reconstruction de LA, ses acteurs se mobilisent pour informer et rassurer les voyageurs.

Désinformation et fausses images des feux

Est-il sûr de voyager à LA ? Cette question revient dans les groupes Facebook de Français à Los Angeles, posée par de futurs voyageurs parfois un peu déboussolés. Car, vu de France (et du reste du monde), les images apocalyptiques des feux relayées par les médias ont pu effrayer, parfois à tort. C’est ce que déplore Charlotte Calichiama, responsable de l’agence de voyage Californie Off Road, à Los Angeles. 

« Le gros problème, c’est la désinformation. Des images créées par intelligence artificielle ont montré le Hollywood Sign qui brûlait, ce qui était faux. Ça inquiétait énormément nos familles en France, nos amis et les futurs voyageurs, alors que la situation était terrible, mais pas comme les médias pouvaient en parler » regrette-t-elle.

Son entreprise, qui organise des visites en français de Los Angeles, a reçu de nombreux messages de voyageurs inquiets. « Certains avaient déjà réservé pour fin janvier, d’autres pensaient venir à LA cet été ou à la fin de l’année, énumère-t-elle. Sans minimiser l’impact des feux sur les communautés touchées, nous les avons rassurés, en leur expliquant que si LA n’était pas comme avant, le cœur de la ville avec les lieux emblématiques étaient restés intacts. » Aucun d’entre eux n’a finalement annulé sa visite.

Charlotte Calichiama organise des visites guidées de Los Angeles en français avec Californie Off Road, comme ici à Venice. © Agnès Chareton

Tourisme solidaire #WeloveLA

Suspendues pendant les incendies, ses visites ont repris, sauf à Malibu, où une section de la Pacific Coast Highway (PCH) reste fermée. Le Hollywood Sign, les Studios Universal, le Pier de Santa Monica, Venice Beach, le Griffith Observatory, et les autres lieux iconiques de LA n’ont eux pas été touchés. La Villa Getty, à Pacific Palisades, a été épargnée, mais reste pour le moment fermée, alors que le Getty Center, sur les hauteurs de Brentwood, a rouvert au public le 28 janvier dernier.

L’inquiétude qui pèse sur le tourisme est pourtant réelle. De fait, les acteurs du tourisme à LA, qui se sont généreusement mobilisés pour nourrir et loger les sinistrés, lancent à leur tour un appel au « tourisme solidaire », autour du hashtag #WeloveLA. La survie de ce secteur, où 540 000 Angelenos travaillent, et dont un millier de business locaux dépendent, est un enjeu essentiel pour la reconstruction de la ville.

« L’une des meilleures manières d’aider LA à se reconstruire, c’est de prévoir un voyage » plaide Caroline Beteta, à la tête de la non-profit Visit California, dans un communiqué. Pour voyager sereinement, le site recommande de s’informer auprès des autorités (listées ici), de vérifier la qualité de l’air (sur le site Air Now) et d’éviter les zones touchées par les incendies. La compagnie aérienne French Bee, dont les liaisons Paris/ Los Angeles vont reprendre en avril après quelques mois de pause, indique qu’elle ne constate «⁠⁠⁠ aucun impact significatif sur sa liaison vers LAX et n’attend pas de perturbations majeures pour la saison estivale 2025 » suite aux incendies.

Louise Ekland (Britannique à Paris) : « Dans un nouveau pays, soit on se sent tout de suite bien, soit on reste l’étranger du coin »

0

Changer de pays, bâtir une carrière, s’adapter à une nouvelle culture… Louise Ekland a relevé ces défis avec détermination. Journaliste et animatrice britannique, installée en France depuis plus de vingt ans, elle partage son expérience entre deux cultures, son parcours professionnel et personnel, ainsi que son regard sur l’éducation bilingue et l’adaptation à un pays d’adoption.

Originaire de Liverpool, rien ne la destinait vraiment à une vie en France. Passionnée par les langues et attirée par le français dès l’adolescence, elle n’envisageait pas d’y poser ses valises. C’est pourtant un concours de circonstances qui va tout changer : engagée pour un rôle à Disneyland Paris, elle se retrouve plongée dans la langue et la culture françaises. Très vite, elle prend la mesure des différences culturelles et professionnelles, observe, apprend, trouve sa place dans un environnement qui lui est d’abord étranger.

Percer dans l’audiovisuel en étant étrangère ? Le défi est de taille. Journalisme et animation imposent une maîtrise précise de la langue, une compréhension des références culturelles et des codes du métier. Louise Ekland s’y attelle sans se laisser impressionner. De l’animation d’une émission de gaming sur le câble aux plateaux de BFM, M6 ou France Télévisions, elle enchaîne les expériences et se forge une légitimité. Jusqu’à couvrir des événements d’envergure, comme les Jeux Olympiques de Londres en 2012, où elle officie depuis un bus typiquement londonien.

Pour autant, ces années en France n’ont pas effacé ses racines. Aujourd’hui encore, elle évolue entre ces deux cultures qui font partie d’elle.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

« Emilia Pérez » projeté à l’Avalon Theatre mercredi 19 février

0

Le film événement de Jacques Audiard, lauréat de quatre Golden Globes et nommé treize fois pour la prochaine cérémonie des Oscars, sera projeté le mercredi 19 février à 8pm à l’Avalon Theatre. Ce drame musical retrace la transition de genre d’un narcotrafiquant mexicain (Karla Sofía Gascón) qui, avec l’aide de son avocate (Zoe Saldana), met en scène sa propre mort afin de pouvoir enfin vivre l’existence de ses rêves. 

Chaque troisième mercredi du mois, dans le cadre de la Cinémathèque Française, l’Avalon Theatre propose la projection d’un film français. Organisée en collaboration avec la Villa Albertine, la programmation est annoncée en début de chaque mois sur le site de l’Avalon Theatre

Le cinéma historique Avalon Theatre. © Facebook The Avalon Theatre/Jay Mallin

Ouvert en 1923, l’Avalon est le plus ancien cinéma de Washington. Originellement dénommé The Chevy Chase Theatre, il a été sauvé de justesse d’une fermeture définitive en 2001, grâce à la mobilisation d’un groupe de locaux, réunis au sein du Avalon Theatre Project. Aujourd’hui, l’organisation à but non lucratif continue d’assurer le fonctionnement du cinéma et propose une programmation tournée vers les films d’auteur et étrangers.

Cinq choses à savoir sur le Super Bowl LIX, ce dimanche, entre les Chiefs et les Eagles

Showtime ! Le Super Bowl LIX (ou 59e de l’Histoire) aura lieu ce dimanche 9 février entre les Chiefs de Kansas City, les tenants du titre, et les Eagles de Philadelphie. La rencontre se déroulera à à 6.30pm ET/5:30pm CT/3:30pm PT au Caesars Superdome, le magnifique stade de La Nouvelle-Orléans, pour la huitième fois, la dernière fois remontant à 2013. Le Super Bowl, c’est cette finale du championnat de football américain qui clôture la saison, dans un moment qui mélange spectacle et enjeu sportif. Comme chaque année, le show sera aussi en dehors du terrain.

Le règne des Chiefs ?

Le Super Bowl LIX s’annonce historique avec des enjeux majeurs pour les deux équipes en lice. Les Kansas City Chiefs, menés par le quarterback Patrick Mahomes, visent un triplé inédit dans l’ère moderne de la NFL, une performance qui marquerait leur dynastie. En face, les Philadelphia Eagles, battus en 2023 par ces mêmes Chiefs, rêvent de revanche et d’un deuxième titre, sous la houlette de leur star Jalen Hurts. Avec l’ajout de Saquon Barkley, leur attaque a gagné en puissance. Ce duel promet un affrontement intense entre deux franchises prêtes à tout pour inscrire leur nom dans l’Histoire.

Le spectacle pendant la pub…

Le Super Bowl n’est pas seulement un événement sportif, c’est aussi un moment publicitaire majeur. Chaque année, les marques rivalisent d’ingéniosité pour capter l’attention des spectateurs, prêts à analyser et commenter chaque spot autant que le match lui-même. En 2025, le prix d’une publicité de 30 secondes atteint un record de 8 millions de dollars, témoignant de l’impact colossal de cette vitrine médiatique. Cette année, Ben Affleck fait son retour pour Dunkin’, la célèbre chaîne de donuts, avec un faux groupe, les « DunKings », tandis que Billy Crystal, Meg Ryan et même les Muppets s’invitent dans des publicités déjà très attendues. Un show dans le show, où créativité et humour sont devenus aussi stratégiques qu’un touchdown.

… Et durant la mi-temps

Le spectacle de la mi-temps promet un moment mémorable avec Kendrick Lamar en tête d’affiche. Le rappeur multi-récompensé (il vient de décrocher 5 nouveaux trophées lors des Grammy Awards à Los Angeles), connu pour ses textes engagés et son énergie scénique, devrait enflammer le stade, accompagné de la chanteuse SZA, pour une performance inédite. Ce show s’inscrit dans la lignée des spectacles grandioses qui font du Super Bowl un événement culturel autant que sportif. Avant le coup d’envoi, l’hymne américain sera interprété par Jon Batiste, pianiste et chanteur de jazz récompensé aux Grammy Awards, connu pour son travail sur la bande-son du film « ⁠⁠⁠Soul » et son engagement musical éclectique.

Des stars en tribunes

Taylor Swift sera sans doute la star la plus scrutée en tribunes lors de ce Super Bowl, venue soutenir son compagnon Travis Kelce, joueur des Kansas City Chiefs. Sa présence suscite un engouement énorme, mêlant fans de football et de musique. Mais elle ne sera pas la seule célébrité à briller dans les gradins. L’acteur Paul Rudd, fidèle supporter des Chiefs, fera le déplacement, tout comme Bradley Cooper, grand fan des Eagles. D’autres personnalités du monde du cinéma et de la musique sont également attendues. Un casting digne d’Hollywood pour un show qui dépasse largement le cadre du sport.

Sur Fox à la télé

Le Super Bowl sera diffusé en direct sur FOX aux États-Unis, avec Tom Brady en consultant vedette. Une retransmission en espagnol est également prévue sur FOX Deportes. Pour ceux qui préfèrent le streaming, la rencontre sera accessible gratuitement sur Tubi ! En France, le match sera retransmis sur beIN Sports. Le coup d’envoi est prévu à 18h30, heure de l’est, soit 00h30 en France. Prévoyez snacks et boissons !