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Crèches et maternelles aux États-Unis : comment choisir ?

[Article partenaire] Vous êtes les heureux parents d’un nouveau né, d’un bout de chou de trois ans, ou les deux à la fois ? Alors vous vous êtes déjà confrontés au choix complexe du meilleur système de garde et d’écoles à votre disposition aux Etats-Unis.

Comprendre les différences d’approche

Avec ce même tronc d’arbre, certains élèves imaginent une promenade à cheval…

Si vous êtes une famille française expatriée, vous savez que l’un des diamants de l’Éducation Nationale est la fameuse « classe maternelle », dont la qualité éducative est reconnue dans le monde entier. La France attache la plus grande attention à l’éducation précoce des jeunes enfants, à tel point qu’il existe une formation et un recrutement différencié pour les enseignants de maternelle et ceux de primaire.

En France, les enfants y sont scolarisés dès l’âge de deux ans et suivent un programme très structuré, très progressif, très adapté aux groupes d’âges et conçu pour garantir l’acquisition des fondamentaux éducatifs que sont l’apprentissage du langage, de la lecture et du calcul. Les crèches publiques françaises sont également engagées dans une attitude pédagogique comparable pour préparer les enfants de 2 mois a deux ans à leur entrée en classe maternelle, notamment par la socialisation. 

…tandis que d’autres sont en pleine réparation ferroviaire.

La position américaine est souvent différente. Pour beaucoup, la scolarisation des enfants aux Etats-Unis démarre le plus souvent au Jardin d’enfants – trois ans après les enfants français en moyenne – ce qui n’empêche pas les jeunes américains de bénéficier de nombreuses stimulations au travers d’activités « à la carte », choisies par les parents : sports, arts, langues, yoga, musique, gymnastique et même aujourd’hui cours de code informatique ! Il n’est pas rare de voir les « nannies » de jeunes enfants non scolarisés courir pour les emmener d’une activité à l’autre toute la journée. Aux Etats-Unis, on privilégie le développement multi-compétences des enfants, qui acquièrent très tôt un sens de la performance.

Prendre en compte les besoins fondamentaux de tous les enfants 

Les élèves développent le langage par la découverte de la lecture…

Quel que soit le système éducatif ou le mode de garde que vous choisissez, américain, français ou bilingue, il est essentiel de vérifier que les besoins qui sont la base du développement harmonieux de votre enfant sont satisfaits :

– Les besoins physiques : manger sainement, être propre, être en bonne santé, être actif
– Les besoins intellectuels : construction du langage et des apprentissages de base
– Les besoins émotionnels : se sentir en sécurité, écouté, accueilli, être invité à s’exprimer à travers la parole et tout mode d’expression artistique
– Les besoins sociaux : appartenir à un groupe, construire des amitiés, interagir entre pairs

À cause de la crise sanitaire que nous vivons, vos priorités ont peut-être été bouleversées. Attention, celles de vos enfants ne le sont pas. Aujourd’hui comme hier, les enfants ont besoin d’être en contact avec la nature pour développer leur imaginaire, de continuer à expérimenter pour développer leur créativité, de continuer à apprendre pour assurer leur avenir et surtout, les enfants ont besoin de socialisation pour renforcer leur équilibre émotionnel. 

Le meilleur des deux mondes

… mais aussi par le chant lors de notre « Circle time » quotidien.

VHG Group Inc représente quatre crèches et écoles maternelles bilingues : Arc-En-Ciel (2014), Petits Poussins Too (2016), Bilingual Nest (2017) et Petits Poussins Brooklyn (2021). Nous accueillons des élèves de 3 mois à cinq ans. Nous sommes situés à Manhattan (Upper East Side et West Harlem) et prochainement à Downtown Brooklyn. Nous offrons un enseignement bilingue (français/anglais ; espagnol/anglais), aussi bien inspiré du programme scolaire national français, que des normes de l’État de New York. Notre programme académique est enrichi par de nombreuse activités d’éveil animées par des enseignants de musique, danse, yoga, et d’art en deux langues. Nos élèves de maternelle partent souvent en sorties-découvertes (de leur communauté, sortie culinaire, à la ferme, au musée). 

A VHG Group Inc., nous accueillons plus de 200 élèves par an avec une équipe de plus de 45 personnes (personnel et enseignants). Nous fournissons un environnement stimulant et chaleureux pour nos élèves qui viennent du monde entier. Nous accueillons des enfants de toutes les cultures. Nous veillons également à toujours respecter leur identité et leur patrimoine culturel. Nos professeurs, qui viennent de partout, les motivent et les guident à devenir indépendants, confiants et bienveillants, le tout dans un environnement bilingue et avec une forte conscience sociale. Le bien-être, le bonheur et le développement académique bilingue de nos élèves sont au cœur de nos valeurs. 

Nous continuons à accueillir, selon nos disponibilités, de nouveaux élèves pour cette année académique (2020/2021) et avons également commencer notre période d’admission pour l’an prochain (2021/2022).

Pour plus de renseignements, contactez vite nos directrices d’admissions : 

WEST HARLEM

– Marion ([email protected]) PETITS POUSSINS TOO: 2235A Frederick Douglass Bd.New York, NY 10027. 212-663-7777 (crèche ET maternelle bilingue français)

– Linda ([email protected]) BILINGUAL NEST: 300 Manhattan Ave. New York, NY, 10026. 212-665-3354 (crèche ET maternelle bilingue français ou espagnol)

UPPER EAST SIDE

– Melody ([email protected]) ARC EN CIEL: 1656 3rd Ave. New York, NY 10128. 212-410-0180 (maternelle bilingue français)

DOWNTOWN BROOKLYN

– Marina ([email protected]) PETITS POUSSINS BROOKLYN: 11 Hoyt Street, Brooklyn, NY, NY 11201. (Ouverture septembre 2021)

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Noël à New York en famille, version spéciale 2020

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Si cette année, en raison du Covid-19, certaines animations ont dû être annulées, c’est pourtant l’année pour profiter de Noël à New York avec vos enfants. Pour quelle raison me direz-vous ? Eh bien tout simplement parce que les touristes ne sont pas là. Si vous habitez New York ou ses environs et que la foule vous dissuade d’habitude de venir en profiter, c’est le moment de faire le déplacement et vous ne risquez pas d’être déçu. New York, comme toujours, fait preuve d’adaptabilité et de créativité dans de telles épreuves. Tout a été fait pour ne pas gâcher cette magie de fin d’année si particulière à la ville. Les animations, les espaces ont été repensés comme c’est le cas par exemple du marché de Noël de Bryant Park. Enfilez le masque et c’est parti !

Contempler les vitrines de Noël

Une première activité sympathique en famille qui ne nécessite aucune réservation mais permet à tous de capter la magie de Noël est simplement de se rendre devant les vitrines des grands magasins. Toutes offrent des illuminations et des décors incroyables comme tous les ans. Cette année, elles revêtent en plus de l’espoir. Ainsi, Macy’s a choisi pour thème “Give, Love, Believe”, tandis que Bergdorf Goodman propose “Bergdorf Goodness” et Bloomingdale’s “Give Happy”. Ne manquez pas la pétillante boule disco géante avec un smiley qui inspire le bonheur sur l’adresse de Lexington Avenue. (elle propose également une vitrine olfactive), ou la vitrine “thank you” sur fond new-yorkais au Herald Square. Mais comme tous les ans, l’endroit à ne pas rater est bien sûr le grand magasin Saks. Outre ses somptueuses vitrines qui déclinent différentes façons de fêter Noël à New York, il offre encore cette année un spectacle de lumière éblouissant et renversant. Si vous ne savez d’ailleurs pas comment aborder cette visite de New York avec vos enfants, Family Way vous propose un petit parcours à télécharger (Noël à New York – FREE). En plus d’un itinéraire, il offre quelques jeux pour faire participer les enfants et donne quelques clés pour en apprendre davantage sur les traditions de Noël aux Etats-Unis.

Visiter le quartier de Dyker Heights 

Dyker Heights est un quartier résidentiel de Brooklyn à visiter au moment de Noël. En effet, les habitants déploient des moyens gigantesques pour décorer leurs maisons. Lutins, lumières, nutcrackers, anges, bonhommes de neige ou père Noël tout y est pour émerveiller petits et grands. Pour ne rien manquer, baladez vous de la 83rd à la 86th St, entre la 10th et la 13th Ave. Une des adresses à ne pas manquer se trouve sur la 84th entre la 11st et 12nd Ave. Et là encore, c’est facile, il vous suffit de rejoindre le quartier en métro (ligne D jusqu’à la 79th St ou 18 Ave + 15 min de marche pour rejoindre les maisons) ou en voiture, et de vous balader (de préférence à la tombée de la nuit).

Patiner avec ses enfants

Autre possibilité pour vivre pleinement l’expérience new-yorkaise à Noël en famille, pourquoi ne pas tenter la patinoire. Accessibles à différents endroits dans New York, les patinoires offrent en plus des cadres très diverses. A vous de choisir entre celle au cœur du Rockfeller center qui symbolise Noël, celle de Bryant Park située au milieu d’un charmant marché de Noël, celle de Brookfield Place en bordure de l’Hudson river ou celles au milieu des parcs (patinoires de Central Park et Prospect Park). Accessibles à tous, elles proposent généralement pour les plus petits des stabilisateurs qui leur permettront d’avoir un appui pour se lancer plus facilement. Évidemment, la patinoire nécessite un peu plus d’organisation, mais bonne nouvelle, les billets se réservent à l’avance.

Ainsi, la magie est là. New York regorge d’installations pour faire de Noël un de ses symboles, même en pleine tempête. Et si vous souhaitez juste vous poser et vous régaler, ne manquez pas le bon, le vrai chocolat chaud chez Angelina qui vient juste d’ ouvrir.

 

Le “cat business” fait le bonheur de Meowtel

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54 millions minimum, peut-être le double. Le nombre de chats dans les foyers américains est considérable. Une niche qu’ont décidé d’exploiter Sonya Petcavich et Bruno Lévêque, co-fondateurs de Meowtel. « Une appli mobile et un site web qui permettent aux propriétaires de chats – ou cat parents comme on dit aux États-Unis – de trouver un cat-sitter fiable près de chez eux », expliquent-ils. Les deux entrepreneurs viennent d’ouvrir une boutique à Hayes Valley (San Francisco). Histoire de se faire connaître tout en sourçant des produits originaux pour minets. Une stratégie omnicanale prometteuse.

Bruno Lévêque a rejoint l’aventure début 2020. Il est désormais CTO et investisseur, après avoir lui-même été utilisateur de la plateforme créée en 2017. « Ma femme s’était inscrite comme cat-sitter, elle a été débordée par les demandes et je lui ai donné un coup de main. Il y avait des choses à améliorer sur le site web. Alors en tant qu’entrepreneur j’ai contacté Sonya pour la mentorer et la coacher un peu. Ayant moi-même eu cette chance plus jeune, c’était un bon moyen de passer le flambeau », raconte-t-il. 

Le co-fondateur et ancien CEO de PrestaShop (un logiciel e-commerce qui facilite la création de boutiques en ligne) venait d’avoir un AVC. « Pas de séquelles mais ça m’a bien secoué », confie-t-il. « J’ai décidé de sortir de l’opérationnel, de rester actionnaire et de faire autre chose. » Ayant lui-même deux chats, Plop et Ploppy, il s’intéresse de plus près au business du cat-sitting et retombe sur ses pattes avec Meowtel.

Fiabilité et expertise

La valeur ajoutée de Meowtel réside dans la vérification des cat-sitters. Les personnes sélectionnées sont fiables et très attentives au bien-être des chats. « Tout est très encadré, c’est ce qui plaît », révèle l’entrepreneur. Le processus comprend 5 étapes : contrôle de CV, vérification des références, background check, un questionnaire et un entretien video. Tout est fait pour mettre en confiance le cat parent – le terme est particulièrement approprié dans le cadre de ce service premium à domicile. Les chats restent dans leur environnement pour ne pas les perturber, ce sont les cat-sitters qui viennent à eux. L’entreprise retient moins de 10% des candidats, qu’elle assure par la suite. Les cat-sitters sont ainsi protégés en cas de blessures au cours d’une visite. Et les cat parents en cas de dommage ou de problème de santé du chat induits par la garde.

Le cat-sitter peut organiser une rencontre gratuite pour faire connaissance avec les petites boules de poils (ou gros matous). Il suivra à la lettre les instructions des propriétaires. Il donnera des nouvelles, photos comprises, via le chat de l’application (la messagerie pas l’animal). Le paiement se fera ensuite sur Meowtel. Les gardes durent 20, 40 minutes ou toute la nuit et le prix est déterminé par les cat-sitters qui sont des indépendants. « En moyenne c’est 25$, ce qui inclut le déplacement, le temps passé avec le chat, l’assurance etc. mais dans des villes comme New York ou San Francisco, ça peut monter à 40$ », détaille Bruno Lévêque. 

Tech Company et Small Business

L’entreprise a vocation à s’étendre à l’ensemble des États-Unis et compte déjà 300 cat-sitters actifs, principalement dans les 10 plus grandes villes du pays. « En réalité on en a plus mais dès qu’ils deviennent moins réactifs ou autre on les suspend. On ne veut vraiment que des gens engagés. Le temps moyen d’attente quand tu fais une demande de cat-sitting c’est moins de 10 minutes », annonce le CTO. Le but est d’atteindre rapidement 1000 cat-sitters pour faire face à l’affluence pendant les fêtes.

Meowtel est une petite entreprise technologique, en forte progression en dépit du contexte de Covid. « Nos clients voyageaient beaucoup, notamment pour le travail, alors au mois de mars ça a vraiment été très dur. Ensuite ça a repris. Les réservations ont ralenti mais la croissance compense et nous permet de faire mieux que l’an dernier. Contre toute attente. » Un record de demandes a même été enregistré pour Thanksgiving. Après avoir levé 785 000$ auprès d’angels et de deux fonds d’amorçage, Meowtel est prêt à partir à la conquête du marché du cat-sitting. En offrant un service spécialisé, centré sur la gente féline, Meowtel développe une expertise appréciée des cat parents. Ce Wag pour chats prodigue d’ailleurs moult conseils et informations sur son blog, tenu par les cat-sitters.  

Meowtel recrute

Pour l’an prochain, Bruno Lévêque s’est fixé des objectifs. « Renforcer notre présence mobile, recruter davantage de sitters et s’étendre, on voudrait être plus présents sur plus de petites villes », précise-t-il. « Pour l’instant on a des campagnes actives sur Facebook, on regarde en permanence sur Craigslist etc., en attendant un effet réseau. » Une tactique qui pourrait bien s’avérer payante. Tout en aidant les amoureux des chats qui veulent mettre du beurre dans les épinards, en temps de Covid. « Dans certaines villes, on voit que dès que le gouvernement fédéral arrête ses aides, on a plus de sitters parce que les gens cherchent un petit boulot. C’est ce qu’il s’est passé à LA où nous avons une soixantaine de personnes disponibles. » Dans la Bay Area, il y en a une dizaine pour l’instant. Lefty, le chat mascotte de l’enseigne du 327 Hayes Street, pourrait bien créer des vocations chez les passants.

Où commander son repas pour les fêtes de fin d’année à Miami ?

Noël approche à grands pas. En cette période si particulière, les entrepreneurs français ont retroussé leurs manches et s’affairent derrière les fourneaux afin de nous concocter un bon repas pour les fêtes de fin d’année. Voici une sélection non-exhaustive d’adresses où les ventes à emporter et les livraisons sont assurées à Miami.

À défaut de pouvoir nous réunir au restaurant M&V Cafe à North Miami, qui n’accueillera malheureusement pas ses clients en cette période des fêtes, le chef français Fabrice Di Rienzo et sa femme Stéphanie ont élaboré un menu à emporter des plus alléchants. À la carte, le couple propose notamment une soupe à l’oignon, des escargots en persillade, des toasts de foie gras ou encore du caviar. Filet mignon de boeuf, blanquette de poulet et filet de loup s’ajoutent au menu où figurent également une tarte tatin et quelques bûches de Noël. 12953 Biscayne Blvd, North Miami – (786) 658-7212 – Infos ici

Les gourmets saliveront d’avance en jetant un oeil au menu imaginé par Frédéric Joulin qui dirige l’établissement Semilla French Bistro & Wine Bar implanté sur Alton Road à Miami Beach. Le chef français propose un velouté d’artichauts aux truffes et ses copeaux de parmesans, du saumon fumé agrémenté de blinis au brie, miel et amandes grillées, ainsi qu’un filet de boeuf en brioche, sauce périgourdine, accompagné de gratin dauphinois. Pensez à garder un peu de place pour le dessert qui se compose d’un financier à la framboise et d’une part de bûche chocolat-noisettes. Le tout à commander et à venir récupérer sur place. Comptez 59 dollars par convive. 1330 Alton Rd, Miami Beach – (305) 674-6522 – Infos ici

À North Miami, Corentin Finot et Claude Postel, les co-fondateurs de Café Crème offrent de leur côté un large choix de bûches de Noël à emporter. La star des fins de repas des fêtes se décline en plusieurs saveurs allant du chocolat aux noisettes, en passant par la crème de marron et les fruits exotiques. Prévoyez de 24 à 54 dollars selon la taille des créations pouvant nourrir de 4 à 12 personnes. 750 NE 125th St, North Miami – (786) 409-3961 – Infos ici

Les becs sucrés se délecteront également des yule logs, comme les appellent les Américains, de la boulangerie-pâtisserie Maison Valentine à South Beach. Brigitte Cavallero et son fils Bastien, épaulés par le chef pâtissier Stéphane Merlat, proposent quatre créations originales : la « Hazelnut Escape » à la mousse au chocolat au lait et crémeux praliné sur un biscuit croquant aux noisettes, la « Red Lady » à la mousse au chocolat noir et coulis de framboises, la « Snowflake » à la mousse de noix de coco et fruits exotiques, ainsi que la « Exquisite Purse » en forme de sac à main luxueux à la mousse exotique légère, crémeux au chocolat Manjari sur un biscuit croquant à la noix de coco. Chaque création nourrissant 8 personnes coûte 69,95 dollars, sauf la « Exquisite Purse » qui est affichée à 99 dollars. 1112 15th St, Miami Beach – (786) 535-1432 – Infos ici

Le chef pâtissier Georges Berger, Meilleur ouvrier de France, fera par ailleurs saliver vos convives avec sa gamme de truffes et chocolats, tout comme Madeleine & Co qui réalise une recette traditionnelle du pain d’épices alsacien et confectionne des confitures artisanales, cuites au chaudron de cuivre, aux noms évocateurs comme « Jolly Jelly » aux fruits secs et à la figue qui accompagnera parfaitement votre toast de foie gras. Les fines bouches apprécieront également les flans au caramel, l’une des signatures du chef lyonnais Jérôme Fayolle installé à Miami.

Le Français Igor Darbo produit “Greatland”, son premier film indépendant à Hollywood

Alors que l’élection américaine a occupé (et continue d’occuper) les esprits, Igor Darbo espère faire mouche avec sa dystopie politique… Le film “Greatland” est disponible sur la plateforme de streaming d’Amazon Prime depuis le 1er novembre.

Produit par Popcorn & Friends, la société de production du Français basée à Los Angeles, le long-métrage de science-fiction offre une véritable satire où les habitants ne savent ni lire, ni écrire, ont pour enfants des lapins et sont contrôlés par une intelligence artificielle. L’intrigue se déroule autour d’une élection, où ils doivent choisir entre un chat et un chien pour guider leur pays. “Quand “1984” de George Orwell rencontre “Idiocraty” (Mike Judge) avec beaucoup d’humour et de farce”, résume le producteur qui s’est chargé de la logistique, de la recherche des financements et encore de la post-production. La partie artistique, dont l’écriture du scénario, était, elle, réservée à sa femme Dana Ziyasheva. Une véritable entreprise familiale.

Même si le film fait écho aux actualités, traitant d’une élection et d’un virus “venu de la nation du mal”, sa distribution n’a pas été aisée, eu égard de l’épidémie de la Covid-19. “Beaucoup de festivals ont été annulés, comme South by Southwest (Austin, Texas) où on avait prévu la première”, admet le Français. Son film accuse aussi le coup de la fermeture des salles de cinéma, et notamment celles de Los Angeles et New York : “ce n’est donc pas la dynamique espérée”, reconnaît-il. Mais loin de s’apitoyer sur son sort, il a déployé des efforts de marketing en ligne pour toucher un public plus large. “On est finalement moins impacté en tant que petits indépendants, que les blockbusters”, concède-t-il enfin.

“La chance de se réinventer”

“Greatland” est le troisième projet cinématographique du couple, le premier sur le territoire américain. “Après nos expériences en Chine et au Costa Rica, nous voulions toucher un public plus large”, défend Igor Darbo, qui ne minimise pas l’aspect économique : “il est plus simple de trouver des projets en anglais avec une viabilité économique”.

Le cinéma et Igor Darbo, c’est une histoire d’amour récente. Il tombe dans la production par hasard alors qu’il travaille en Chine en 2007-2008. “En tant que consultant, j’étais chargé de coordonner les équipes chinoises et européennes sur des projets dans le domaine des nouvelles technologies ; cela m’a amené à rencontrer des acteurs culturels locaux.” Certains lui proposent alors de coordonner des équipes sino-américaines ou franco-chinoises pour des films, cette fois. Et les offres se multiplient. “C’était une chance de se réinventer”, argue-t-il. “Ce que j’aime dans cette industrie, c’est le mélange entre l’artistique et la logistique, la mise en musique du tout.”

Il a alors le déclic : monter sa société de production avec sa femme, l’âme artistique du couple, une ancienne journaliste qui travaillait alors pour le service de presse du ministère des affaires étrangères du Kazakhstan. La société Popcorn & Friends va connaître son moment de gloire en obtenant en 2012 le prix du “meilleur projet de coproduction international” au 15e Shanghai International Film Festival pour “The Dragon Angel”.

La famille déménage par la suite au Costa Rica, où elle produit “Defenders of Life”, un film sur une tribu autochtone (sa femme est une fois encore à l’écriture du script), disponible sur Amazon Prime. Avant de s’attaquer au marché américain dès 2015. Igor Darbo espère que son long-métrage “Greatland” sera bientôt disponible en France, tablant sur le début 2021. Le film a, en effet, pu être présenté au festival international de Moscou en octobre, et a interpellé les festivals d’Angers et de Lyon.

En parallèle, le Français travaille sur un projet de film historique dans l’hexagone, qui relaterait la “croisade des enfants” en 1212. Mais il ne se limite pas à un seul projet, et planche déjà sur une suite pour “Greatland” qui a attiré l’attention des médias américains.

Une Française de New York lance “Bilingual Bebe”, une maternelle 100% en ligne

Anissa Bouderraoui habite à New York depuis 11 ans. Devenue maman récemment, elle a fait le même constat que beaucoup d’autres parents au moment de trouver une école maternelle en français pour son enfant. “Il y a peu de choix dans le public et l’enseignement dans le privé est très cher”, explique-t-elle. “Je suis très impliquée dans la communauté française ici. En échangeant avec beaucoup de parents, j’ai décidé de travailler sur l’ouverture d’une pré-school à Brooklyn, mais la Covid est arrivée entre temps”. 

Sur le point de signer un bail sur plusieurs années, Anissa Bouderraoui se ravise et opte finalement pour la création de “Bilingual Bebe” en octobre, une maternelle à distance “beaucoup plus flexible qui peut aider beaucoup de parents en ce moment et dans le futur”. Destinée aux enfants de trois à six ans, “Bilingual Bebe” fonctionne comme une vraie maternelle par les services qu’elle propose : des rencontres de 45 minutes en ligne suivant le programme de l’éducation nationale avec une institutrice française diplômée. “Ce sont des classes de cinq élèves avec une interaction et une participation constante de leur part. Au delà de la classe, nos professeurs sont disponibles à tout moment via notre plateforme pour communiquer ou apporter du soutien aux élèves”, raconte Anissa Bouderraoui.

En plus des cours, des vidéos d’activités sont proposées aux parents tous les jours via la plateforme de l’école, ainsi qu’un fascicule et du matériel livrés tous les mois à domicile pour les réaliser (plus de 60 pages d’activités de graphisme, de mathématiques, de logique, d’initiation à l’écriture, etc). “Les parents peuvent choisir le nombre de jours et l’heure à laquelle ils veulent que leur enfant assiste aux sessions. Ils peuvent utiliser Bilingual Bebe en after-school en complément d’une éducation anglophone, ou à leur rythme en optant pour le nombre de session et les horaires qui leur conviennent si l’enfant n’est pas encore scolarisé”, détaille Anissa Bouderraoui. “Nous offrons deux programmes : un programme full immersion en français uniquement, et un cursus bilingue avec des sessions en français et des sessions en anglais un jour sur deux”. 

La Française a choisi un modèle d’abonnement mensuel, résiliable à tout moment et à la carte. Comptez par exemple 149$ par mois pour 45 minutes de cours par semaine avec des videos d’activités guidées à faire à la maison, ou 745$ par mois pour le cursus à temps complet, cinq jours par semaine, qui comprend en plus l’accès à d’autres activités comme des cours de musique et de yoga. “Les enfants peuvent rejoindre une classe à tout moment dans l’année. On les mettra dans une classe adaptée avec l’organisation de sessions de rattrapage”. 

Un peu moins de deux mois après son lancement, “Bilingual Bebe” accueille déjà une dizaine d’enfants issus de familles multiculturelles ou américaines. Anissa Bouderraoui est convaincue du potentiel de l’enseignement à distance pour les tout petits, un modèle qu’elle a testé sur son fils de trois ans et demi. “C’est l’âge parfait pour apprendre une deuxième langue. Une classe de 45 minutes passe vite, ils en redemandent en général ensuite”. Vous voulez tester le concept ? “Bilingual Bebe” propose deux sessions d’essai gratuites.

Repas, bûche et cadeaux : organiser son Noël français à Washington DC

Les Français de Washington DC se préparent pour des fêtes de Noël particulières. Un bon moyen de soutenir ses compatriotes en organisant un Noël français grâce à de nombreuses adresses dans la capitale.

Commander son repas dans un restaurant

Dans le quartier de Shaw, à Convivial, le chef Cédric Maupillier propose un menu à 65 dollars pour se plonger dans les fêtes de Noël. Avec une entrée, un plat chaud et un dessert, les Français qui ont le mal du pays cette année pourront retrouver un repas traditionnel avec une soupe à l’oignon ou une salade d’endive au roquefort, ou encore avec un coq au vin, une grillade de dorade provençale, pour finir avec une bûche, un Paris-Brest ou une mousse au chocolat, la spécialité du chef. 801 O St NW, Washington. A commander en ligne sur leur site.

Dans le quartier des Palisades, le chef Claudio Pirollo du restaurant Et voilà a préparé un joli menu à trois plats pour 1 personne (69 dollars), 2 personnes (139 dollars) ou 4 personnes (259 dollars). Le menu est composé de plusieurs choix : une entrée au fois gras ou une salade de langouste, un chapon ou des côtes de boeuf, et une belle collection de desserts, le tout accompagné d’une bouteille de champagne et d’une baguette. 5120 MacArthur Blvd, Washington. Les pré-commandes sont possibles sur leur site.

A Great Falls en Virginie, L’Auberge Chez François propose une expérience gastronomique à la maison avec un menu pour 6 personnes à 495 dollars à commander en ligne. La commande est composée d’une bouteille de Charles de Fère Brut, une bisque de homard, le plat “Chateaubriand de L’Auberge” pour 6, sauce truffe (un mélange de champignons sauvages, haricots verts, pommes de terre rôties, légumes de saison),
des bibeleskaes alsaciens, et une bûche de Noël! 332 Springvale Rd, Great Falls.

Toujours en Virginie, le restaurant La Bastille propose la commande de ses menus de Noël en ligne dès à présent. Pour 69 dollars par personne, et un accord mets et vins pour 35 dollars, Christophe et Michelle Poteaux proposent trois plats où l’on retrouve les traditionnels saumons ou foie gras en entrée, dinde aux marrons ou filet de boeuf en plat chaud, trio de fromage ou bûche de Noël en dessert. De quoi plaire à toute la famille! 606 N Fayette St, Alexandria.

Quant au chef de Unconventional Diner, David Deshaies, il proposera également un menu qui sera bientôt disponible à la commande. Tout comme les restaurants La Piquette et Bistrot Lepic.

Commander sa bûche en boulangerie

Les boulangeries françaises donnent rendez-vous aux gournands avant fin décembre pour commander une bûche de Noël, le clou du repas! A Fresh Baguette, comptez entre 17 dollars et 40 dollars. Au menu, la bûche Elegance (chocolat, cœur chocolat, mousse chocolat), la Spéculos et cream cheese (mousse aux spéculos, à la carotte et au cream cheese), la Mascarpone Berry (avec de la confiture de fruits rouges) et enfin la Roulée Chocolat (ganache chocolat, biscuit chocolat). Fresh Baguette a 3 magasins situés à Bethesda (4919 Bethesda Avenue), à Georgetown (1737 Wisconsin Ave), et à Rockville (804 Hungerford Dr). Il est facile de passer commande en ligne avec l’application Fresh Baguette ou sur leur site internet.

A Dupont Circle, Un je ne sais Quoi… a également préparé une jolie collection de délice de Noël. Entre 35 et 77 dollars selon la taille, trois bûches (Merveilleux, Mont Blanc et Lemon Cracker) sont à commander par email à [email protected] avant le 22 décembre. 1361 Connecticut Ave NW, Washington.

La Pâtisserie Poupon de Georgetown vous réserve quatre parfums de bûche de Noël du 8 au 31 décembre: Grand Marnier, Forêt Noire, chocolat et noisette pour des prix allant de 45 dollars à 95 dollars selon les tailles (pour 6, 10 ou 20 personnes). La pâtisserie a également d’autres sucreries comme son arbre de Noël en macarons! 1645 Wisconsin Ave NW, Washington. A commander en ligne sur leur site internet.

Du côté de Tout de Sweet, à Bethesda, Jérôme Colin propose une sélection de bûches traditionnelles ainsi que des créations un peu plus originales pour les fêtes de fin d’année. Côté tradition, on retrouve des bûches au chocolat ou à la vanille pour 49 dollars/61 dollars selon la taille et vanille-café pour 51dollars/63 dollars. Pour les explorateurs culinaires, la boulangerie propose deux bûches plus sophistiquées, la bûche “caraïbes”, une praline mélangée à une mousse au chocolat noir et la bûche “Mix Berry” aux fruits rouges pour 54 dollars/66 dollars. 7831 Woodmont Avenue, Bethesda. Livraison ou à emporter à commander sur leur site et les applications.

Ladurée a concocté une petite collection gourmande de créations sucrées comme la bûche “La Marquise”, à base de noisettes et de mousse au chocolat (8,50 dollars pour une part, 68 dollars pour six à huit personnes). Pour les amateurs de pistaches et de macarons, la bûche “La Favorite” est également disponible à la vente. 3060 M St NW, Washington et à Union Station. A commander sur leur site internet.

Des idées cadeaux et déco

Pour vos cadeaux de Noël à Washington DC, plusieurs entrepreneurs français ont de quoi faire de belles surprises! Le studio Floraison propose des abonnements floraux pour avoir toujours un bouquet de fleurs fraîches à la maison. Elodie’s Naturals, une Française qui offre des cours de cosmétiques naturelles, a créé des coffrets cadeaux pour tout type de peaux sur son site.

L’importateur français basé à Bethesda, Apricot & Honey, a étoffé ses offres pour les particuliers cette année. Avec deux paniers gourmands (l’un à 78 dollars et l’autre à 122 dollars), les cuisiniers amateurs vont pouvoir se régaler. Pour plus d’informations, envoyez un email à [email protected].

Pour des livres en français, on n’oublie pas la référence dans la capitale, Bonjour DC Books à Kensington, qui propose les derniers ouvrages à succès en France, mais aussi énormément de choix pour les enfants et les ados, de quoi gâter toute la famille!

Matthieu Kohlmeyer, La Tourangelle : « Aux Etats-Unis, la culture du risque est différente ».

Il y a quelques semaines, French Morning se penchait sur la réussite américaine des huiles de cuisine françaises La Tourangelle. French Boss reçoit aujourd’hui l’homme qui se cache derrière cette réussite, Matthieu Kohlmeyer, 41 ans.

Une réussite construite sur trois envies personnelles : pouvoir au quotidien poser son regard sur la reposante baie de San Francisco, honorer la confiance d’un papa qui a continué d’investir dans le projet qu’il a lui-même légué à son fils, et déployer, en l’enrichissant, le vaste champ des huiles végétales françaises aux Etats-Unis. Près de 20 ans après sa création, l’entreprise familiale continue d’afficher une croissance permanente à deux chiffres. Loin d’être un aboutissement, ce succès conforte le choix, fait par Matthieu dès le début de ses études, de devenir entrepreneur… Et, si possible, aux Etats-Unis.

A voir ci-dessus en vidéo, ou à écouter en podcast:

Listen to “Episode 33: Matthieu Kohlmeyer” on Spreaker.

Vacances de Noël: 6 destinations autorisées au départ des USA

La crise sanitaire du Covid-19 affecte toujours les voyageurs. Pourtant, si de nombreux pays ont fermé leurs frontières, il est toujours possible de voyager au départ des Etats-Unis et d’y revenir. Alors que Noël approche, voici une liste de six destinations actuellement ouvertes aux touristes en provenance des Etats-Unis et en provenance desquelles vous pourrez revenir sur le sol américain. La liste complète des pays est à retrouver sur le site du département d’Etat, ainsi que les recommandations sanitaires par destination.

Mexique 

La frontière aérienne entre les Etats-Unis et le Mexique est ouverte aux voyages non-essentiels, alors que la frontière terrestre reste close. Les autorités mexicaines ne demandent pas aux voyageurs de présenter un test Covid négatif à leur arrivée, mais ils devront se soumettre à une potentielle visite médicale à l’aéroport. Plus d’informations ici.

Les Caraïbes 

Les îles aux eaux turquoise acceptent les voyageurs munis d’un test Covid négatif datant de moins de cinq jours avant le voyage et à condition de remplir un formulaire attestant ne pas être entrés en contact avec une personne atteinte du coronavirus dans les 14 jours précédant le voyage. Avant de profiter des nombreux atouts des Antilles, il faudra respecter les réglementations mises en place : achat d’une assurance santé sur place, port du masque obligatoire dans les lieux publics, limitation des rassemblements, etc. La quarantaine n’est pas obligatoire, mais chaque pays possède ses propres restrictions. Par exemple, les Bahamas requièrent l’acquisition d’une assurance santé de voyage alors que pour se rendre à  Antigua-et-Barbuda, il faut uniquement présenter un test Covid négatif pris moins de 7 jours avant le vol. Les Antilles françaises sont soumises aux mêmes restrictions que la France métropolitaine et interdites notamment aux non ressortissants (citoyens américains par exemple) et soumises au confinement pour les citoyens français, confinement qui sera en principe levé le 15 décembre. Plus d’informations sur l’ensemble des îles et les restrictions ici.

Les Maldives 

Particulièrement prisées lors de la période de Noël (compter tout de même 24h de voyage avec une escale, en provenance de New York), les Maldives ont rouvert leurs frontières en grande pompe en juillet, en affirmant vouloir proposer aux voyageurs des “vacances normales”. La plupart des hôtels se trouvent en effet isolés les uns des autres, ce qui facilite les distanciations sociales. Ainsi, alors que les locaux doivent respecter des mesures sanitaires et ne peuvent pas voyager entre les différentes îles, les touristes ne sont pas concernés par les mesures. Les îles paradisiaques demandent toutefois aux visiteurs de montrer un test Covid négatif à leur arrivée de moins de 72h, ainsi que de rester à proximité de leur hôtel. Une quarantaine est imposée pour les personnes qui souhaitent changer d’îles. Plus d’informations ici.

Equateur 

Le pays d’Amérique du Sud accueille les touristes en provenance des Etats-Unis avec un test négatif datant de moins de 10 jours avant le vol. Les voyageurs qui n’ont pas de test doivent le faire en arrivant et respecter une quarantaine jusqu’à ce que le résultat soit communiqué. Plus d’informations ici.

Pérou

Depuis la réouverture du Machu Picchu en novembre dernier, les voyageurs reviennent au Pérou, qui demande la présentation d’un test Covid négatif de moins de 72 heures. Attention, le nombre de cas positifs a augmenté ces dernières semaines et le pays est désormais considéré en zone rouge. Plus d’informations ici.

Costa Rica

Accessible aux voyageurs munis d’un test PCR de moins de 48 heures, le Costa Rica demande également une assurance médicale de voyage, que vous pouvez obtenir sur place. Plus d’informations ici.

Les avantages patrimoniaux d’un investissement immobilier en nue-propriété 

[Agenda partenaire] Pierres By Crystal organise dans le cadre de la série de Webinars internationaux “45 MINUTES PATRIMOINE”, un webinar dédié à l’investissement immobilier en nue-propriété. Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire pour celui du jeudi 10 décembre qui aura lieu de 13h30 à 14h15 heure de Paris, de 7h30 à 8h15 heure de New York.

Le marché immobilier résidentiel français est depuis plusieurs années très attractif. L’an dernier, on comptait plus d’un million de transaction avec une augmentation de 11 % par rapport à 2018 et une hausse du prix de l’immobilier de 5,2 % dans les 10 plus grandes villes françaises. Le maintien des taux de crédit à un niveau historiquement bas participe pleinement à cette attractivité. 

Même si la crise de la COVID-19 a eu et a des impacts non négligeables sur l’économie, plusieurs signes nous montrent que l’immobilier devrait rester attractif. La politique actuelle de taux bas contribue à la valorisation des biens et au maintien de son attrait par rapport aux autres classes d’actifs. Les besoins de se loger, de travailler, de produire et de vendre demeurent intacts. Dans tous les cas, la nécessité de projection à long terme s’impose. Pour autant, pour réussir son investissement, il faut savoir différencier les territoires ainsi que les marchés en fonction des types d’actifs.

Intéressons-nous à la nue-propriété, qui constitue avec l’usufruit l’une des deux composantes de la pleine propriété.

Le principe d’un investissement immobilier en nue-propriété réside dans le fait que son usufruit est détenu par une tierce personne, physique ou morale. Dans le cadre des programmes immobiliers “packagés” pour la nue-propriété, l’usufruit est généralement détenu pendant 15 à 20 ans par un bailleur institutionnel, qui gère, loue et entretient le bien pendant toute cette période. Pendant cette phase, le nu-propriétaire ne perçoit pas de loyers et son bien ne lui rapporte rien. A l’issue des 15 ou 20 ans, l’investisseur redevient pleinement propriétaire du bien à sa valeur vénale et sans droits de mutation. Il est alors libre de le louer, de l’occuper ou même de le revendre.

L’investissement immobilier en nue-propriété comporte de nombreux avantages :

– Son prix d’acquisition est nettement inférieur à celui d’un bien en pleine propriété

Ce type d’investissement immobilier permet aux investisseurs qui achètent uniquement la nue-propriété d’un bien immobilier de payer celui-ci 30 à 50% moins cher que s’ils l’avaient acquis en pleine-propriété. Par cette décote initiale, le patrimoine se valorise ou éventuellement, reste stable, à mesure qu’approche la fin de la période de détention de l’usufruit par le tiers. Un prix d’achat moindre implique également des frais de notaire inférieurs que dans le cas d’une acquisition en pleine propriété.

– La propriété immobilière sans les contraintes et les charges inhérentes

En abandonnant l’usufruit de son bien immobilier à un tiers, l’investisseur nu-propriétaire est libéré des contraintes et des charges inhérentes à la gestion, à la location et à l’entretien du bien, celles-ci incombant légalement à l’usufruitier. Les charges, les travaux de copropriété, la taxe foncière et la taxe d’habitation et toutes les autres dépenses liées à l’usage du bien, sont, selon les cas, la responsabilité du locataire ou de l’usufruitier.

– Des avantages fiscaux indéniables

Au-delà de l’absence de taxe d’habitation et de taxe foncière, l’investissement immobilier en nue-propriété n’a aucun impact sur l’impôt sur le revenu du nu-propriétaire puisqu’aucun revenu locatif n’est encaissé.

Lorsque l’investisseur a contracté un emprunt pour acquérir la nue-propriété d’un bien immobilier, le montant des intérêts de celui-ci peut être déductible de revenus fonciers générés par d’autres biens. Dans le cas où l’investisseur ne bénéficierait pas par ailleurs d’autres revenus fonciers, ces intérêts sont reportés pendant 10 ans sur des rentes foncières à venir, étendant ainsi la possibilité de l’économie d’impôt.

Enfin, ce type d’investissement présente aussi un avantage majeur pour les foyers soumis à l’impôt de solidarité sur la fortune car la valeur du bien détenu en nue-propriété n’entre pas dans le patrimoine taxable à l’IFI. Le bien ne réintègrera l’assiette de calcul de l’IFI de l’investisseur que lorsque ce dernier en récupèrera la pleine propriété.

Toujours dans le cadre d’un investissement patrimonial et sur du long terme, le choix d’acquérir de la nue-propriété temporaire est une solution qui est encore plus efficiente dans la période actuelle. En reprenant les critères évoqués pour réaliser un bon investissement immobilier, la nue-propriété temporaire offre de véritables avantages patrimoniaux comme, entre autres, l’absence de fiscalité et de contrainte de gestion pendant la période de démembrement.

Participez au webinaire du 10 décembre (de 13h30 à 14h15 heure de Paris, 7h30 à 8h15 heure de New York), dédié à l’investissement immobilier en nue-propriété.

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Coronavirus et immobilier : quel impact en 2021 ?

[Article partenaire] La crise sanitaire est rapidement devenue crise économique, ravageant de nombreux secteurs. Qu’en est-il de l’immobilier ? Va t-il connaître des changements suite à cette situation de crise ? Les prix vont-ils fluctuer ? Coronavirus et immobilier, découvrez à quoi vous attendre.

Impact du coronavirus sur l’immobilier en 2020 et perspectives 2021

Alors que le secteur immobilier français avait le vent en poupe en 2019, avec plus d’un million de transactions réalisées, 2020 n’a pas suivi la même tendance. Malgré un début d’année très prometteur (avec une hausse de +7 % par rapport au début d’année 2019), le secteur n’a pas échappé à l’impact de la crise de la Covid-19. Face aux deux confinements qu’a connu la France, le durcissement des conditions d’emprunt, la frilosité des ménages et la fermeture des agences immobilières, les transactions ont considérablement diminué, avec  une baisse de 11,1 % selon SeLoger, sur un rythme trimestriel glissant. 

Les prix de l’immobilier ont, au contraire, globalement continué à progresser, avec une hausse de + 6,3 % sur un an à la fin du mois de novembre 2020, selon le baromètre SeLoger. Toutefois, dans certaines grandes agglomérations, comme Paris, Lille, Toulouse, Nice ou Bordeaux, les prix affichent, depuis cet été, une progression bien moins importante, voire une très légère baisse. À Paris par exemple, les prix affichent une très faible hausse de + 0,7 % seulement entre août et décembre 2020. 

Selon le baromètre national de Meilleursagents.com du 1er décembre 2020, les prix de l’immobilier ont augmenté de + 0,2 % en novembre à l’échelle nationale. 

On peut donc envisager que cette tendance se poursuive en 2021, même si cela reste encore difficile à affirmer, notamment suite à l’allègement du second confinement, qui pourrait contribuer à dynamiser à nouveau le marché. 

La reprise des visites immobilières 

Alors que les agents immobiliers étaient dans l’impossibilité de faire visiter des logements depuis fin octobre 2020, cette interdiction a récemment été levée. Depuis le 28 novembre, le deuxième confinement qu’a connu la France est en train d’être allégé, autorisant les Français à visiter des logements, que ce soit pour un projet de vente ou de location. 

Toutefois, il faut savoir que seules les visites de biens qui ont vocation à être habités en tant que résidence principale sont autorisées. Les Français qui sont à la recherche d’une résidence secondaire devront donc s’armer encore un peu de patience avant de démarrer leurs recherches. Plusieurs mesures sanitaires sont aussi à prendre en compte lors des visites des biens (un maximum de deux visites par jour et par bien, avec un seul client à la fois…).

L’immobilier : plus que jamais une valeur refuge

Quel que soit l’impact de cette crise, être propriétaire d’un bien immobilier dans des périodes instables peut être intéressant car cela génère un revenu complémentaire. Et, quelle que soit la situation, le logement est un besoin primaire.

L’incertitude pousse les gens à vouloir placer leur argent dans des investissements plus sécurisés, notamment l’or ou l’immobilier. Pour les Français, investir dans la pierre est sûr, et rentable ! Ce principe se renforce en temps de crise, notamment la crise sanitaire internationale que l’on traverse.

L’expression “valeur refuge” a été créée pour désigner l’or, car on achetait de l’or en cas de crise ou d’inflation. Dans les années 1960-1970, on a observé une forte inflation ; et, pour minimiser la perte de pouvoir d’achat, les Français ont investi dans l’immobilier. Aujourd’hui, qualifier l’immobilier de valeur sûre se fait car la pierre évite une perte de valeur.

Par ailleurs, les conditions d’emprunt deviennent de plus en plus favorables. Alors que les taux avaient subi une hausse en mars, novembre a marqué une baisse des crédits immobiliers allant de -0,05 à -0,45 %. Les taux moyens fin novembre 2020 s’élevaient alors à 1,05 % sur 15 ans et 1,25 % sur 20 ans.

Le coronavirus a également eu un effet sur les visites virtuelles. Selon une agence immobilière digitale, celles-ci ont été multipliées par 2,5.

Toutefois, il est possible que le secteur de la construction et de la rénovation connaisse un impact économique négatif. Si c’est le cas, il serait plus intéressant de se retourner vers de l’immobilier ancien, prêt à louer, plutôt que dans le neuf, afin de mettre le bien à la location rapidement.

Vous avez pour projet d’investir dans l’immobilier en 2021 ? Inscrivez-vous gratuitement et sans engagement sur My expat.

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Les artisans boulangers français s’exportent loin des métropoles

Vendre la baguette à 3,50$, le croissant à 4$, soit trois ou quatre fois les prix français, voilà qui fait rêver plus d’un boulanger de l’hexagone… Ils sont de plus en plus nombreux à franchir l’Atlantique pour vivre leur rêve américain, et pas seulement dans les grandes métropoles. D’autres choisissent de petites villes américaines…

L’une des premières motivations de ces commerçants est avant tout de s’installer dans lieux où de vraies boulangeries sont peu présentes, voire inexistantes. C’est le cas de Richard et Eliette Candillier, gendarme et infirmière à la retraite vivant à Pahrump (35 000 habitants) dans le Nevada. Avant d’ouvrir boutique, les deux retraités venaient dans cette bourgade pour les vacances. Très rapidement, ils se sont rendu compte qu’il n’existait pas de boulangerie digne de ce nom sur place et que les habitants avaient plutôt l’habitude d’acheter du pain surgelé ou tout droit sorti des frigos des grandes surfaces. “J’ai décidé de passer un CAP boulanger pendant un an et nous avons monté notre projet avec un visa E-2 en association avec notre fils Julien, qui est pâtissier. Nous sommes arrivés aux États-Unis en septembre 2016. Nous avons ouvert O’Happy Bread, le 10 janvier 2017. Cela a représenté un investissement de 120 000 euros pour le matériel et 80 000 euros pour l’aménagement”, se souvient Richard Candillier.

Boulanger en France pendant vingt ans, Joël Garcia, lui, rêvait de venir vivre aux États-Unis pour démarrer une nouvelle aventure avec comme moteur, sa passion pour le pain traditionnel. Cet ancien artisan de la région de Béziers a mûri son projet pendant un an et demi, avant d’ouvrir Rendez-Vous French Bakery à Sarasota (58 000 habitants), en Floride. “Nous avions fait deux séjours dans cet État, avant de nous décider. J’ai cherché des boulangeries à vendre et le hasard nous a conduits à Sarasota. Nous ne voulions pas nous installer à Miami, car nous préférions une ville à taille humaine”, explique-t-il, en précisant qu’à l’époque, Sarasota ne comptait qu’une seule boulangerie.

Convertir les clients américains

Avant de pouvoir s’assurer une clientèle fidèle, les deux artisans ont fait beaucoup pour attirer et séduire les consommateurs américains -et change rleurs habitudes. Pour Richard Candillier, il a notamment fallu faire passer l’addition. “Les clients locaux ont d’abord été surpris par les prix, mais après avoir goûté nos produits, ils ont vite été convaincus de la différence”, assure-t-il. La difficulté était aussi de les faire venir tous les jours, mais il affirme que l’argument de fournée quotidienne a fait mouche. “Acheter sa baguette fraîche chaque matin n’est pas dans la philosophie des Américains, mais les mentalités évoluent”, confirme Joël Garcia.

Toutefois, la vente de pain ne suffit pas pour pérenniser l’activité. Que ce soit Richard Candillier ou Joël Garcia, les deux entrepreneurs ont dû élargir leur palette. “Nous réalisons des spécialités comme les cannelés, les tuiles aux amandes et aussi des gâteaux français, mais également américains, comme le cheesecake”, explique Richard Candillier. Ils ont même développé encore leurs cartes en proposant des sandwichs, comme le traditionnel jambon-beurre pour Joël Garcia, des omelettes, des soupes, des breakfasts et des lunchs.

La croissance passe aussi par une présence sur les marchés locaux. “Nous participons aux farmers markets quatre jours par semaine. Là, nous touchons des clients américains qui cherchent des produits traditionnels, comme des pains spéciaux aux olives ou aux céréales”, assure Joël Garcia. Également présent sur des marchés locaux, Richard Candillier souligne l’importance des réseaux sociaux comme Facebook pour augmenter la notoriété et attirer plus de clients.

Les ingrédients comme arguments

Les artisans français mettent surtout en avant la qualité des ingrédients pour se faire une place comme l’explique Mathieu Choux, le propriétaire de Gaston’s Bakery à Boise, dans l’Idaho. Si cette ville est plus importante que Pahrump ou Sarasota avec ses 220 000 habitants, elle n’en demeure pas moins une ville moyenne à l’échelle des États-Unis. Ancien restaurateur installé là-bas depuis 2001, Mathieu Choux s’est lancé dans la boulangerie-pâtisserie faute de trouver de bons produits dans la région. Afin d’attirer les Américains, il collabore avec des agriculteurs locaux. “On leur achète du blé, bio ou non, et nous devrions obtenir d’ici peu la certification pour nos farines biologiques”, précise-t-il. Aujourd’hui, il jouit d’un grande notoriété dans l’Idaho, puisqu’il fournit des restaurants et vend ses viennoiseries à travers tout le pays.

De son côté, Joël Garcia a voulu proposer des produits aux saveurs typiques, proches de ce qu’il faisait en France. Cela n’a pas été facile, mais il se félicite d’avoir réussi ce challenge. “Nos farines viennent des États-Unis, mais l’important pour le goût, c’est le beurre. Nous avons réussi à trouver un ancien pâtissier qui nous fournit du beurre français. Et pour nos sandwichs, nous travaillons par exemple avec Madrange”, raconte Joël Garcia. Selon lui, il est évident que c’est une valeur ajoutée, face à une concurrence qui privilégie les produits industriels.