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7 terrasses chauffées qui servent la raclette ou la fondue à New York

Ce sont les plats les plus populaires de l’hiver de France. Mais vous pouvez aussi les trouver dans plusieurs restaurants à New York, malgré la pandémie. Voici les meilleures adresse où manger une raclette ou une fondue dans la Big Apple.

La raclette

Crédit photo: Cafe Paulette

Raclette: c’est LE restaurant idéal pour déguster une raclette comme en station de ski. Le restaurant d’East Village a aménagé sa terrasse sur rue avec une vingtaine de chaises, des vitres de séparation et des chauffages d’appoint. Ici, on vous sert le fromage à raclette fondant directement dans votre assiette, à partir d’une demi-meule. Comptez 16$ pour une assiette avec patates, cornichons, oignons et fromage au choix (dont raclette et morbier). Puis entre 5 à 6$ pour ajouter de la charcuterie (viandée séchée, prosciutto, jambon de paris ou saucisson sec). Miam! 511 E 12th St, (917) 997-7306.

Cafe Select: la pandémie n’a pas non plus arrêté le Cafe Select à SoHo, qui a carrément construit des mini chalets en bois sur la rue pour continuer à vous accueillir dans un décor montagnard et chaleureux. Du côté de la carte, le restaurant propose une formule raclette à volonté pour 29$, à laquelle ajouter une assiette de charcuterie à partager pour 16$. Les puristes peuvent également réserver à l’avance leur propre machine à raclette, au même prix individuel. 212 Lafayette St, (212) 925-9322.

Cafe Paulette: le restaurant français de Fort Greene ne s’est jamais arrêté de servir de la raclette, à chaque hiver depuis 2013. Il en de même cette année sur leur terrasse chauffée en bois, qui peut accueillir environ 25 personnes. Comptez 28$ par personne à la carte, ou 35$ pour un groupe de 3 à 5 personnes avec votre propre machine, à condition de réserver à l’avance. Dans les deux cas, vous n’aurez rien à débourser en plus, le jambon blanc, le saucisson et le jambon de Parme sont compris dans le prix. A noter que l’établissement ne sert que des vins naturels et dispose de sa propre wine-store la porte à côté. 1 S Elliott Pl, (718) 852-8582.

La fondue 

Crédit photo : Pier17

Cafe Select: le restaurant de SoHo propose également une fondue, affichée à 29$ par personne (2 personnes minimum), avec six choix de recette : la fondue suisse classique/ champignons sauvages/ sud des Alpes/ huile à la truffe blanche/ herbes fraîches ou bière brune. Comptez 16$ l’assiette de charcuterie à partager. 212 Lafayette St, (212) 925-9322.

The Greens at the rooftop at Pier 17: c’est l’endroit le plus féérique où manger une fondue. The Greens, situé sur le rooftop de Pier17 à Downtown Manhattan, vous accueille dans des petites cabines vitrées dont chacune dispose de sapins, d’un sol en bois, de coussins et d’un éclairage tamisé. C’est beau, joliment décoré, confortable, bref on se croirait à la montagne. Le menu nous emmène aussi sur le pistes de ski avec la fondue présentée à 28$, dans laquelle tremper votre pain, mais aussi des brocolis, des pommes de terre croustillantes, des morceaux de pomme et de poire. The Greens, Pier 17, 89 South Street.

Hütte: ce pop-up de l’Upper East Side vaut au moins autant le coup que The Greens. Caché dans un backyard aménagé derrière le restaurant Schaller’s Stube, Hütte vous accueille dans un décor de chalet après-ski. Au menu, une fondue préparée à base d’emmental, de fromage suisse scharfe maxx et de kirsch, servie avec du pain, des morceaux de saucisses allemandes (la spécialité de Schaller’s Tube) et des légumes. 35$ par personne pour deux minimum. 1652 2nd Ave, (646) 981-0764.

Gran Torino: ce bar/ restaurant de Williamsburg est tenu par les mêmes propriétaires que le Cafe Select. On y retrouve donc la même fondue mais moins chère, 24$ par personne, avec trois options au choix : fondue suisse classique/ sud des Alpes ou huile à la truffe blanche. Viande séchée ou saucisse en accompagnement pour 4$. Gran Torino a également installé des mini chalets sur sa terrasse mais aussi et surtout grande yourte qui vous fera voyager. 131 Berry St, (347) 987-4333.

À Miami, Mélanie Ranvier dépoussière l’image de la mode seconde main

« Tout comme les chats, les habits ont également plusieurs vies », lance Mélanie Ranvier, esquissant un large sourire. Installée à Miami, cette Française de 32 ans, originaire de la région parisienne, vient de créer Old Fashioned is the New Chic, un site de vente de vêtements de seconde main pour femme, avec la ferme intention de prouver que le vintage est tout sauf passé de mode.

« Les grandes enseignes de prêt-à-porter nous incitent à acheter en quantité et de manière compulsive selon de nouvelles collections lancées à grand renfort de publicité plusieurs fois par mois. Cependant nous portons bien souvent les mêmes vêtements tandis que les autres restent empilés dans les placards », déplore Mélanie Ranvier qui a entièrement repensé son mode de consommation afin de se constituer une garde-robe responsable, éthique et durable.

Sensible aux enjeux environnementaux et de société, cette mère de famille, diplômée d’un master de l’Institut Français d’Urbanisme à Paris, mise dorénavant sur une mode circulaire, limitant le gaspillage et prolongeant la durée de vie d’un vêtement, en opposition avec le phénomène de fast fashion qui est apparu dans les années 1990. « Je ne pouvais plus fermer les yeux sur les conditions de travail ainsi que sur les répercussions environnementales désastreuses de l’industrie textile », insiste la trentenaire dont la prise de conscience s’est accentuée ces dernières années suite aux accusations de travail forcé de Ouïghours en Chine.

Afin d’apporter sa pierre à l’édifice pour faire bouger les lignes de la mode, tout en facilitant la vie de celles qui souhaitent également acheter des vêtements d’occasion mais qui ne trouvent pas le temps d’aller dénicher la perle rare, Mélanie Ranvier a créé une vitrine digitale proposant des looks 100% seconde main. Alimenté chaque dimanche par des collections capsules aux thématiques variées, son site est rempli de pièces vintage allant du blazer à la veste en jean en passant par un cardigan ou encore une jupe fleurie, des trouvailles dénichées essentiellement en friperies. « Ces établissements sont bien souvent tenus par des organismes caritatifs ce qui permet dans un premier temps de contribuer à des projets sociaux, indique-t-elle. Acheter des vêtements de seconde main permet également de s’habiller à bas coût et surtout d’avoir une certaine originalité en créant son propre style, sans risquer de croiser une personne portant la même tenue dans la rue ».

Sur ses réseaux sociaux, la jeune femme partage également ses lectures, quelques astuces ainsi que des conseils sur la mode circulaire. « Il important d’éveiller les consciences afin d’améliorer la situation sans pour autant faire culpabiliser le consommateur sur ses habitudes d’achat car les industriels et les gouvernements doivent également suivre le mouvement, souligne Mélanie Ranvier. En attendant, si nous pouvons privilégier les achats réfléchis et durables plutôt que de succomber aux tendances mode éphémères, c’est déjà un bon début ».

[Vidéo] Immigrer aux États-Unis en 2021 : qu’est-ce que le visa O, et comment l’obtenir ?

Vous êtes un·e entrepreneur·e, un·e artiste, un·e musicien·ne, un·e athlète, vous travaillez dans le domaine scientifique ou créatif, et vous souhaitez développer votre activité aux États-Unis ?

Le replay de ce webinaire d’une heure dédié aux visas peu connus est fait pour vous. Lors de ce webinaire en anglais, Ron Matten et Arthur Deucher Figueiredo de Matten Law vous ont conseillé sur la manière d’optimiser dès maintenant vos chances de succès en cas de demande d’un de ces visas “exceptionnels”. Ils ont détaillé les différentes options, avec un focus particulier sur le visa O-1.

Apprenez ce qui est considéré comme “exceptionnel” par l’administration américaine et mettez toutes les chances de votre côté pour décrocher votre visa !

?  Pour en savoir plus, contactez Ron et son équipe à [email protected], ou prenez directement rendez-vous ici.

Téléchargez le support de présentation ici.

Chandeleur 2021 : où trouver les meilleures crêpes à Washington et dans les environs ?

La Chandeleur 2021 a lieu le mardi 2 février. Crêpes ou galettes, sucrées ou salées, les choix ne manquent pas. Bonne nouvelle : on peut manger de bonnes crêpes (et parfois galettes) à Washington et dans la région. Notre sélection de crêperies et de restaurants (avec les précautions sanitaires bien sûr).

Pour les larges choix de saveurs 

Pour les gourmand(e)s qui sont à la recherche d’un large choix de saveurs, Crepes A-Go-Go propose un menu à rallonge avec pas moins de 70 saveurs différentes. Cette grande crêperie, située à quelques minutes de la capitale, a eu la bonne idée de mélanger les saveurs françaises et américaines, avec notamment la « peanut butter and jelly », la crêpe au beurre de cacahuète et confiture de framboises. Compter 6$ pour une crêpe au sucre et 10$ pour les crêpes composées. Les repas sur place ne sont pas autorisés, mais possibilité de drive sur place ou de se faire livrer. The Kentlands, 514 Main Street Gaithersburg. Plus d’informations ici.

Petit restaurant aux murs rose, Crepe away a l’allure d’un « diner » américain. Beurre de cacahuète, chocolat, banane, framboise… Le menu propose des saveurs classiques à base de chocolat. La crêperie a fait un petit clin d’œil a l’ancien président américain Donald Trump, avec la crêpe Donald, composée de chocolat blanc, framboise, banane et myrtilles. La crêperie est ouverte pour de la vente à emporter tous les jours entre 11:30AM et 11:30PM. Compter entre 6,50$ et 10$. Livraison possible entre 6PM et 12AM. 2001 L St NW, Washington. Plus d’informations ici.

Pour des recettes raffinées 

Situé à Arlington, Obylee est avant tout un restaurant polonais, qui s’est fait connaître pour ses desserts succulents. Au menu : la « Fluffer nuter » (pâte de guimauve, beurre de cacahuète, sauce Melba et crème fouettée), la « Salted caramel » (caramel de beurre salé et glace vanille), ou encore la « Tiramisu » (mascarpone, chocolat noir belge, espresso, boudoirs et crème fouettée). Compter 4,95$ pour la crêpe sucre brun et cannelle, jusqu’à 12,95$ pour la Tiramisu. Repas sur place autorisé, vente à emporter possible. 3000 N Washington Blvd., Arlington, VA.

Connu pour ses plats issus de la gastronomie française, Le Chat Noir propose également une petite sélection de crêpes salées et sucrées. Outre les classiques, vous pouvez vous laisser tenter par la crêpe aux marrons glacés, la « Dame Noire » (pistaches, coulis de chocolat fondu, glace à la vanille et chantilly), ou encore la « Shishi »(confit de fruit rouge chaud et chantilly). Le restaurant propose également la fameuse crêpe Suzette flambée au Grand Marnier. Compter entre 6,50$ et 10,25$. Commande en ligne et livraison possibles. 4907 Wisconsin Ave NW. Plus d’informations ici.

Autre adresse française, le restaurant Le Grenier propose la crêpe « Odette »(confiture figue et rhubarbe, glace à la vanille, chantilly), ou encore la « Pomme d’Api » (pomme caramélisée, coulis de caramel, noix de macadamia grillée, glace au caramel beurre salé). Livraison et drive possible. Compter entre 6,50$ et 10$. 502 H St NE.

Pour les petites faims

Coffy Cafe s’est forgé une jolie réputation dans le quartier de Columbia Heights. Le menu n’est pas long, mais propose de très bons cafés et un petit choix de crêpes savoureuses. Mention spéciale pour « The Coffy Super Fruits Crepe » (Nutella, coulis de framboise, bananes, myrtilles, crème fouettée et coulis de chocolat). Il existe également une sélection de crêpes salées. Compter environ 9,75$. 3310 14th St NW.

Située dans le quartier occupé de Union Square, Crepe Lena propose des crêpes classiques aux prix légers à emporter. Le menu propose une sélection classique, et des options plus originales comme la crêpe à la mangue, à la noix de coco, à l’ananas ou encore au fromage à tartiner. Fourchette de prix entre 5,50$ et 8,99$. 40 Massachusets Avenue NE. 

Pour cuisiner sa propre fournée

La Petite Loulou propose un coffret spécial avec tous les aliments pour cuisiner ses galettes a la maison. Le coffret est composé de pâte à tartiner au chocolat, fruits rouges confits, crème fouettée, fromage et jambon. La crêperie possède une boutique à Union Market et propose également un large choix de crêpes. 1309 5th Street, NE. Plus d’informations ici.

« Les aventures de Boudini et ses amis », le premier dessin animé en français louisianais

Signe de la résurgence du français en Louisiane, notamment grâce aux programmes bilingues, le premier dessin animé en français louisianais sort ce lundi 25 janvier.

N’allez pas l’appeler « cajun », le nom en général donné aux francophones de l’Etat, car « il y a plusieurs dialectes en Louisiane », rappelle Will McGrew, directeur de Télé-Louisiane et producteur exécutif des aventures de Boudini et ses amis. « C’est Maggie Perkins, responsable du développement communautaire au CODOFIL (Conseil pour le développement du français en Louisiane) et experte du français louisianais, qui a écrit le script. Elle a choisi des mots partagés par plusieurs dialectes, en essayant de tenir compte des différences régionales ».

L’équipe travaille depuis plusieurs années sur le concept. « La production a démarré en octobre, grâce à un partenariat avec le consortium des écoles d’immersion de Louisiane qui nous a permis de financer la série », poursuit Will McGrew. « Mais les illustrateurs, Philippe Billeaudeaux et Marshall Woodworth, dessinent les personnages depuis deux ans. »

Chaque épisode des aventures de Boudini et ses amis (dix au total) sortira mensuellement. L’objectif est de faire (re)découvrir au plus grand nombre l’histoire, la culture et l’héritage créole et cadien de l’Etat de Louisiane. « Les épisodes sont mis à disposition des écoles d’immersion qui sont nos partenaires principaux dans la réalisation du dessin animé. Chaque école pourra les intégrer à son programme comme elle l’entend. Nous avons travaillé avec différents professeurs pour créer des activités pédagogiques qui accompagneront la série », ajoute le producteur. Disponibles sur la chaîne YouTube de Télé-Louisiane, « les épisodes seront éventuellement diffusés sur des chaînes publiques », espère-t-il.

La série est principalement destinée aux enfants de quatre à sept ans (de la maternelle au CP), mais « les personnages ont été pensés de manière à aussi intéresser les collégiens, les lycées et les adultes », précise Will McGrew. Boudini, le personnage principal, et son alligator Coco ont été créés dans les années 1980 par le dessinateur, magicien et présentateur d’émission télévisée Ken Meaux. L’artiste, connu sous le nom de « Grand Boudini » dans ses émissions, a donné son accord pour que ses personnages soient ressuscités. « Philippe Billeaudeaux, l’un des illustrateurs de la série, regardait l’émission quand il était jeune », explique Will McGrew. « Le show était en anglais, mais avec des éléments de culture acadienne et louisianaise. Il a contacté Ken Meaux pour lui demander s’il pouvait reprendre ses personnages et les adapter en cartoon, et sa requête a été acceptée. Nous avons choisi d’ajouter le personnage de Colinda, une femme créole, pour respecter la parité dans la série ».

Voir le premier épisode :

Avec Dowit, les enfants apprennent les sciences en s’amusant

Pas besoin de technologies compliquées pour favoriser l’apprentissage et l’acquisition de connaissances chez les enfants…Du carton, des ciseaux, du ruban adhésif, une bonne dose d’imagination, et une envie de jouer suffisent. Dowit, une nouvelle start-up créée par le Français Mathieu Penot à Stanford, est là pour le prouver.

Au départ, Dowit est mon projet de master en Sciences de l’Education que j’ai obtenu cette année à l’université de Stanford“, explique-t-il. “Aujourd’hui, ce sont plus de cinquante activités différentes qui sont disponibles pour les enfants de 4 à 8 ans. Les parents peuvent souscrire un abonnement mensuel et choisir les ateliers qui plaisent à leurs enfants.” Le but de Dowit est de développer la créativité des enfants, leur confiance en soi, leur esprit critique et leur curiosité.

Mathieu Penot n’en est pas à sa première tentative dans le domaine de l’éducation. Après des études d’ingénieur à Centrale Nantes et deux années passées dans le conseil à Paris, il part à Singapour pour travailler pour une start-up qui développe des ateliers créatifs pour les enfants. “J’y ai passé trois ans, qui m’ont permis de découvrir ma passion pour le domaine de l’éducation des plus jeunes. Malheureusement, l’entreprise n’a pas marché“, relate Mathieu Penot. “Une opportunité de déménager aux Etats-Unis s’est présentée grâce au travail de ma copine, ce qui m’a permis de découvrir les entreprises de la Bay Area spécialisées dans l’éducation, et de faire mon master en “Learning design et technology”, qui m’a permis de mieux maîtriser les outils technologiques qui servent à amplifier l’apprentissage.

Quand il crée Dowit, Mathieu Penot a pour ambition de créer la plateforme de référence pour les enseignants et les parents qui cherchent des idées d’activités créatives pour les enfants. La fermeture des écoles et le confinement lié à l’épidémie de Covid-19 changent complètement la donne : “J’ai pivoté le site sur l’enseignement en ligne, afin de continuer à faciliter ces apprentissages même à distance. Les enfants doivent pouvoir participer à des activités manuelles avec ce qui est disponible à la maison. C’est une très bonne façon de développer l’esprit d’entreprise dès le plus jeune âge.

Très interactifs, les ateliers font appel à la réflexion et à la créativité des enfants : à partir d’une idée comme la construction d’une maison ou d’une fusée, la création d’un jeu de société ou d’un labyrinthe de billes, les enfants observent plusieurs prototypes présentés par Mathieu Penot avant de se lancer : “Les enfants réfléchissent à la manière dont ils veulent créer l’objet. On a souvent des projets très différents. Par exemple, une petite fille qui voulait construire une maison pour sa baleine en peluche a décidé de ne pas inclure de portes, afin que l’eau ne s’écoule pas…” La réalisation de ces projets permet aux enfants d’acquérir de nombreux concepts par le jeu : ainsi, l’observation des billes qui roulent dans un labyrinthe introduit le principe de gravité.

Si Mathieu Penot est pour le moment seul aux commandes de Dowit, et anime tous les ateliers lui-même, il espère vite développer une communauté éducative autour de la plateforme. Les ateliers sont dispensés en anglais, avec la possibilité de les faire en français pour les enfants qui le comprennent. A terme, Mathieu Penot vise une ou plusieurs levées de fond qui lui permettront de pérenniser son projet.

“Noires Amériques” : une conversation littéraire avec Lilian Thuram

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Le Centre de la francophonie des Amériques et l’Alliance française de Chicago vous convie à une conversation littéraire avec Lilian Thuram le 26 janvier à 12pm (ET).

L’ancien champion du monde français échangera avec Rodney Saint-Éloi, écrivain et directeur des éditions Mémoire d’encrier (Québec), sur les thèmes du racisme et du vivre ensemble. Originaire de Guadeloupe, Lilian Thuram a publié La pensée blanche fin 2020, un ouvrage dans lequel il interroge le processus de hiérarchisation des races. Cette rencontre littéraire a pour but de promouvoir les valeurs de l’inclusion, du dialogue et de faire découvrir la richesse et la diversité de la littérature francophone du continent américain”, explique le Centre de la francophonie des Amériques.

L’inscription pour cet événement en ligne est gratuit ici. Quatre autres conversations littéraires auront lieu respectivement les 2, 9 16 et 23 février avec quatre autres auteur(e)s vivant sur le continent américain. Le programme complet ici.

Marc de Suzzoni, de Top Chef au roman policier

Producteur de télévision, Marc de Suzzoni fut, dans sa vie d’avant, notamment à l’origine de l’adaptation en France de Top Chef. Installé depuis quelques années à Las Vegas, il sort son premier roman, La beauté du vice, chez LBS Noir (Dilisco – groupe Albin Michel), un roman policier dont l’intrigue se déroule dans la capitale du vice.

Après un début de carrière comme journaliste, il est devenu producteur, directeur du développement et de la création de Studio 89, la société de production interne de M6. Un poste où il adapte ou crée certains des grands succès de la chaîne: Top Chef, Cauchemar en cuisine, ou encore Chasseurs d’appart ou Objectif Top Chef. Et à l’approche de la quarantaine, raconte-t-il, j’avais envie d’essayer d’autres formes de narration. Les États-Unis ont une manière très différente des Européens de faire de la télévision et de raconter des histoires. Ce challenge m’excitait”.

Destination donc les Etats-Unis. En 2015, il s’installe avec son mari à Las Vegas.  “Pour mon secteur d’activité, dit-il, c’est tous les avantages de Los Angeles (où tout se passe en télévision) sans les inconvénients. J’ai créé ma société de production. Et je continue aussi à travailler pour M6, à qui je propose des idées d’émissions. Et si elles marchent en France, alors, je peux essayer de les vendre et de les développer aux États-Unis”, raconte-t-il.

De la télévision au roman

C’est à Vegas, précisément en jouant sur une machine à sous, que lui vient l’idée de ce qui deviendra son premier roman. “Alors que j’étais devant cette machine, je me suis demandé s’il n’était pas possible de tricher à ce jeu, car on ne gagne jamais vraiment. Je me suis dit que cela devait être compliqué, mais en tant qu’ancien journaliste, j’ai commencé à faire quelques recherches. Je me suis rendu compte qu’il y avait eu beaucoup d’arnaques. Cela a commencé à faire travailler mon imagination et j’ai pris plein de notes. Au tout début, je ne savais pas trop quoi en faire. Est-ce que cela pourrait faire un bon reportage TV ? Ou plutôt un article ? Puis, j’ai eu un déclic en me disant que ce serait un bon sujet de roman”.

La beauté du vice emmène le lecteur aux quatre coins du Nevada pour suivre les aventures des agents F et Molly, deux enquêteurs du Nevada Casino Control Board. Leur mission ? Déjouer une énorme escroquerie infaillible, qui permet de gagner à tous les coups à n’importe quelle machine à sous. S’il n’avait jamais écrit de roman, l’expérience de la télévision lui a servi: “je lis beaucoup et j’écris énormément pour la télévision. Une émission, c’est une forme de narration. On y raconte des histoires, un peu comme dans un roman. J’ai choisi de raconter à la première personne, car c’était plus facile pour moi”, confie Marc de Suzzoni, qui a pris plaisir à dépeindre un héros détestable et attachant à la fois. “C’est aussi un anti-héros avec des défauts, que l’on n’apprécie pas forcément au début. C’est aussi pour cela que j’ai ajouté un personnage féminin plus sympathique, pour que le duo fonctionne”, dit-il encore.

L’auteur insiste également sur les nombreux lieux visités par les deux agents à travers tout l’État et qu’il a lui-même arpentés pour les dépeindre le plus fidèlement possible. En un peu plus de deux mois très intenses, le roman était bouclé. L’étape suivante a consisté à envoyer le manuscrit à plusieurs éditeurs. “J’ai eu quelques retours et j’ai choisi celui avec qui je m’entendais le mieux. La maison d’édition a fait des propositions de réécriture, pour aboutir à la version finale”. À l’origine, La Beauté du vice devait sortir en mars 2020, mais en raison de la pandémie de la Covid-19, la décision a été prise de décaler la publication à fin janvier 2021. “Cela m’a donné l’occasion de me pencher sur la promotion et de voir comment vendre ce livre et intéresser les Français. Je me suis dit que j’allais créer des comptes Facebook et Instagram (@labeauteduvice) pour raconter ce qu’est Las Vegas, et ce qu’il y a derrière et autour de la ville. Cela m’a notamment permis de toucher un large public”, conclut Marc de Suzzoni.

La Beauté du vice, LBS Noir, disponible le 26 janvier.

French Boss, Nicolas Garnier : « Sans énergie positive, on ne peut pas y arriver ».

Ses mots, plutôt inhabituels dans la bouche d’un entrepreneur, construisent certes l’image de quelqu’un qui souhaite réussir, mais pour lequel, la réussite se mesure différemment. Pendant cette demi-heure, on entend parler d’humain, de communication. Et nettement moins de dollars et business plan. Nicolas Garnier, fondateur à New York de société Golden Bee, spécialisée dans la peinture de décoration et la décoration d’intérieur elle-même, est l’invité de ce nouvel épisode de French Boss.

A 39 ans, ce patron d’une boîte de peinture de décoration (par raison) et de décoration d’intérieur (par passion) n’a aucune idée de ce que l’avenir lui réserve. Mais il ne se laisse pas pour autant gagner par l’inquiétude. Car il a peut-être déjà fait le plus dur en créant sa société au moment précis où démarrait l’épidémie de Covid 19, et en la faisant grandir dans un rare fracas environnant. La pandémie n’est pas terminée, la société de Nicolas n’a pas encore atteint le rythme qu’il souhaite être celui de croisière, mais rien ne fera dévier l’homme du chemin qu’il s’est lui-même tracé, le jour où il s’est installé à New-York, au terme d’une première vie professionnelle de salarié. Commencer par le plus dur (ça c’est fait), pour finir en triomphe (ça reste à faire). Mais Nicolas semble bien avoir les armes en lui.


Listen to “Episode 36: Nicolas Garnier” on Spreaker.

Success story : le français SKEEPERS affiche ses ambitions aux États-Unis

[Article partenaire] Vous connaissez sûrement Avis Vérifiés, standard mondial de la collecte d’avis clients. SKEEPERS est le groupe issu du rapprochement d’Avis Vérifiés avec deux pépites françaises de l’expérience client : Mediatech-cx et Teester. Avec cette opération d’envergure, le groupe international, fondé à Marseille avec des bureaux dans 7 pays, s’étend désormais sur toute la chaîne de valeur de l’expérience client et s’engage dans l’économie de la confiance.

Émergence d’un champion français de l’expérience client

Le groupe, jusque-là représenté par sa filiale américaine Verified Reviews, compte déjà plus de 250 clients aux États-Unis et compte bien apporter sa French Touch en termes d’innovation dédiée à l’expérience client, notamment grâce aux deux pépites qui viennent de rejoindre le groupe : les solutions Teester et Mediatech. ” Tous les soutiens en provenance de la communauté francophone ou francophile sont les bienvenus et, avis aux intéressés, nous recrutons fortement pour renforcer les équipes ! ” confie Pascal Lannoo, CMO du groupe SKEEPERS et ex-directeur de l’expérience client chez OUI.sncf, 1er e-commerçant de France. 

Mais qui sont ces deux pépites qui ont tout pour séduire le marché américain ?

Tout d’abord Teester, avec son positionnement unique : pionnier de la vidéo consommateurs, la pépite MarTech créée en 2016 permet aux plus grandes marques et aux sites e-commerce d’automatiser la création de vidéos authentiques, pertinentes et qualitatives réalisées directement par leurs consommateurs et collaborateurs. Ces vidéos diffusées automatiquement sur les fiches produits et tous supports aident les marques telles que Petit Bateau, Decathlon, Weber, Disney à augmenter leurs ventes. Sa technologie vidéo récompensée à de multiples reprises, apporte des résultats concrets : en 2019, les 17 millions de vidéos visionnées depuis les fiches produit ont permis une progression de 68% du taux de conversion.

Mediatech-cx est quant à elle une solution dédiée à la Voix-du-Client, la plateforme intervient tout au long de son parcours pour mesurer et analyser sa perception à travers enquêtes, avis web, et données de production. Les feedback consommateurs, transformés en actions concrètes, permettent aux entreprises un meilleur pilotage de l’expérience client et un impact tangible sur la performance. La pépite française, lancée en 2011, accompagne dans plus de 40 pays, près de 90 grandes marques à l’instar d’Air France-KLM, Nespresso, Malakoff Humanis, BNP Paribas Cardif, Engie ou encore EDF.

Quelle ambition pour les USA ?

Pascal Lannoo, CMO du groupe SKEEPERS et ex-directeur de l’expérience client chez OUI.sncf

“ SKEEPERS apporte une réponse globale aux marques et retailers US qui ont besoin d’analyser et d’engager leurs clients sur l’ensemble du cycle de l’expérience d’achat. De la donnée, à l’avis, jusqu’à la création de contenu client… pour garantir leur croissance, les marques doivent désormais enrichir leur proposition de valeur sur la base d’insights et de contributions consommateurs tout en répondant aux nouveaux enjeux de l’économie de la confiance “ précise Pascal Lannoo.

 

Pour le lancement, le site de Verified Reviews servira de point d’entrée pour découvrir ces solutions. Verified Reviews est une solution spécialisée depuis 2012 dans la collecte, la publication et l’analyse d’avis clients authentiques. Ses solutions boostent le taux de conversion des retailers et guident les consommateurs dans leurs achats.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Maëlle Gavet choisit Techstars pour changer la tech

Maëlle Gavet, l’ancienne directrice exécutive (COO) de la licorne tech de l’immobilier Compass et présidente de la French Tech New York, relève un nouveau défi à la mesure de son ambition. Ella va rejoindre Techstars, un réseau mondial d’accélérateurs de start-ups basé à Boulder dans le Colorado, comme CEO. Le fondateur David Cohen va de son côté prendre le rôle de chairman du groupe.

« Après avoir fondé trois entreprises et plus récemment avoir été investisseur, j’ai pu voir à quel point un réseau de soutien est important. Et après avoir écrit mon livre, Trampled by Unicorns, Big Tech’s Empathy Problem, j’ai eu encore plus conscience de la façon dont les VC (fonds de capital-risque, ndlr) peuvent impacter – positivement et négativement – de nombreux sujets dans la tech et le monde », confie Maëlle Gavet dans un post LinkedIn, à l’occasion de sa nomination.

Ce n’est donc pas par hasard qu’elle rejoint l’un des accélérateurs américains les plus en vue. Fondé en 2006, Techstars a investi dans plus de 2.000 startups dans le monde, soit un portefeuille qui représente plus de 185 milliards de dollars de valeur d’entreprise. Outre le capital, l’accélérateur connecte les entrepreneurs avec des investisseurs, des talents, mais aussi des leaders de la tech qui jouent le rôle de mentors. Comme Y Combinator et quelques autres accélérateurs réputés, la sélection y est impitoyable : moins de 1 % des start-ups candidates sont acceptées dans un de ses programmes. Pour ces rares chanceux, Techstars investit alors 118.000 dollars pour une part de 7 à 10 % au capital de et leur offre une accélération de trois mois, qui consiste en un suivi personnalisé, du mentorat et, bien sûr, l’accès au réseau mondial de Techstars, pour les aider à passer à la vitesse supérieure.

« Cette opportunité de changer la tech, un entrepreneur à la fois, m’a définitivement convaincue », ajoute Maëlle Gavet. Dans son premier livre sorti à l’automne dernier, la dirigeante française, qui accuse un léger accent américain dû aux nombreuses années passées dans le pays, pointait justement du doigt le manque de considération pour les valeurs d’empathie et d’humain dans le monde si envié de la tech. En particulier dans la Silicon Valley. Des déviances qui ont été exposées au grand jour dans la presse ces dernières années, que ce soit des scandales lors du mouvement #MeToo ou des cultures d’entreprise toxiques, comme chez Uber. Une chose est sûre : chez Techstars, Maëlle Gavet est désormais au meilleur endroit pour faire changer les mentalités de cet écosystème, des fonds aux entrepreneurs.

4 brasseries locales où boire une bière en terrasse (chauffée) à Brooklyn

Il y aurait plus de 400 “local breweries” à travers l’Etat de New York, dont une quarantaine dans la Big Apple qui n’ont jamais eu autant besoin de nous. Voici quelques bonnes adresses ouvertes à Brooklyn où déguster une bière entre ami.e.s (sans oublier de commander quelque chose à manger, comme la loi y oblige en ce moment).

Grimm Artisanal Ales

Ouverte depuis 2013 à Williamsburg East, Grimm Artisanal Ales est comme son nom l’indique spécialisée dans la “Ale”, une bière riche en houblon et généralement fortement alcoolisée. La brasserie propose une vingtaine de références en pression dont la Area Darpa, une délicieuse IPA à 6,5%, à déguster sur leur terrasse couverte et chauffée sur la rue. Comptez entre 6 à 8$ le demi selon la bière. Large sélection de bières en cannette (au packaging coloré) à emporter. 990 Metropolitan Ave, 1 (718) 564-9767. 

Transmitter Brewing

Installé dans un superbe bâtiment industriel du Brooklyn Navy Yard, Transmitter Brewing continue également d’accueillir du public dans son beer garden. L’avantage de l’établissement réside dans son large choix de bières “Ale” régulièrement renouvelé. On vous conseille la bière d’abbaye A2 Dubell, aux saveurs de raisin et de caramel (7%). Bières en canette et en bouteilles à commander sur place ou sur leur site. 141 Flushing Ave Building 77, 646 378-8529.

Interboro Spirits & Ales

Pour les amoureux d’IPA et de pilsners, direction Interboro Spirits & Ales, située à deux blocs seulement de Grimm Artisanal Ales, sur Grand St. La brasserie vous accueille sur sa terrasse chauffée sur rue, où vous attendent notamment quatre bières faites maison : la Première (IPA aux arômes d’agrumes à 6%), la Bushburg (Pilsner mentholée à 5%), la Mad Fat Fluid (IPA aux arômes d’orange, pamplemousse et ananas à 7%), et la You’re All I Need (Double IPA à 8%). A consommer avec modération, surtout la dernière. 942 Grand St, (877) 843-6545.

Evil Twin Brewing NYC

Ouvert en 2016 à la frontière entre Bushwick et Ridgewood, cet établissement vaut le coup d’oeil avec sa superbe verrière et son grand beer garden ouvert au public. Du côté de la carte, Evil Twin Brewing NYC s’essaie à tous les styles avec une vingtaine de références de Pilsner, Lager, IPA, Stout et Sour. Comptez entre 6 et 8$ la bière pression de 33cl. La brasserie propose également des seltzer maison aromatisés. 1616 George St, [email protected]