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Matthieu Kohlmeyer, La Tourangelle : « Aux Etats-Unis, la culture du risque est différente ».

Il y a quelques semaines, French Morning se penchait sur la réussite américaine des huiles de cuisine françaises La Tourangelle. French Boss reçoit aujourd’hui l’homme qui se cache derrière cette réussite, Matthieu Kohlmeyer, 41 ans.

Une réussite construite sur trois envies personnelles : pouvoir au quotidien poser son regard sur la reposante baie de San Francisco, honorer la confiance d’un papa qui a continué d’investir dans le projet qu’il a lui-même légué à son fils, et déployer, en l’enrichissant, le vaste champ des huiles végétales françaises aux Etats-Unis. Près de 20 ans après sa création, l’entreprise familiale continue d’afficher une croissance permanente à deux chiffres. Loin d’être un aboutissement, ce succès conforte le choix, fait par Matthieu dès le début de ses études, de devenir entrepreneur… Et, si possible, aux Etats-Unis.

A voir ci-dessus en vidéo, ou à écouter en podcast:

Listen to “Episode 33: Matthieu Kohlmeyer” on Spreaker.

Vacances de Noël: 6 destinations autorisées au départ des USA

La crise sanitaire du Covid-19 affecte toujours les voyageurs. Pourtant, si de nombreux pays ont fermé leurs frontières, il est toujours possible de voyager au départ des Etats-Unis et d’y revenir. Alors que Noël approche, voici une liste de six destinations actuellement ouvertes aux touristes en provenance des Etats-Unis et en provenance desquelles vous pourrez revenir sur le sol américain. La liste complète des pays est à retrouver sur le site du département d’Etat, ainsi que les recommandations sanitaires par destination.

Mexique 

La frontière aérienne entre les Etats-Unis et le Mexique est ouverte aux voyages non-essentiels, alors que la frontière terrestre reste close. Les autorités mexicaines ne demandent pas aux voyageurs de présenter un test Covid négatif à leur arrivée, mais ils devront se soumettre à une potentielle visite médicale à l’aéroport. Plus d’informations ici.

Les Caraïbes 

Les îles aux eaux turquoise acceptent les voyageurs munis d’un test Covid négatif datant de moins de cinq jours avant le voyage et à condition de remplir un formulaire attestant ne pas être entrés en contact avec une personne atteinte du coronavirus dans les 14 jours précédant le voyage. Avant de profiter des nombreux atouts des Antilles, il faudra respecter les réglementations mises en place : achat d’une assurance santé sur place, port du masque obligatoire dans les lieux publics, limitation des rassemblements, etc. La quarantaine n’est pas obligatoire, mais chaque pays possède ses propres restrictions. Par exemple, les Bahamas requièrent l’acquisition d’une assurance santé de voyage alors que pour se rendre à  Antigua-et-Barbuda, il faut uniquement présenter un test Covid négatif pris moins de 7 jours avant le vol. Les Antilles françaises sont soumises aux mêmes restrictions que la France métropolitaine et interdites notamment aux non ressortissants (citoyens américains par exemple) et soumises au confinement pour les citoyens français, confinement qui sera en principe levé le 15 décembre. Plus d’informations sur l’ensemble des îles et les restrictions ici.

Les Maldives 

Particulièrement prisées lors de la période de Noël (compter tout de même 24h de voyage avec une escale, en provenance de New York), les Maldives ont rouvert leurs frontières en grande pompe en juillet, en affirmant vouloir proposer aux voyageurs des “vacances normales”. La plupart des hôtels se trouvent en effet isolés les uns des autres, ce qui facilite les distanciations sociales. Ainsi, alors que les locaux doivent respecter des mesures sanitaires et ne peuvent pas voyager entre les différentes îles, les touristes ne sont pas concernés par les mesures. Les îles paradisiaques demandent toutefois aux visiteurs de montrer un test Covid négatif à leur arrivée de moins de 72h, ainsi que de rester à proximité de leur hôtel. Une quarantaine est imposée pour les personnes qui souhaitent changer d’îles. Plus d’informations ici.

Equateur 

Le pays d’Amérique du Sud accueille les touristes en provenance des Etats-Unis avec un test négatif datant de moins de 10 jours avant le vol. Les voyageurs qui n’ont pas de test doivent le faire en arrivant et respecter une quarantaine jusqu’à ce que le résultat soit communiqué. Plus d’informations ici.

Pérou

Depuis la réouverture du Machu Picchu en novembre dernier, les voyageurs reviennent au Pérou, qui demande la présentation d’un test Covid négatif de moins de 72 heures. Attention, le nombre de cas positifs a augmenté ces dernières semaines et le pays est désormais considéré en zone rouge. Plus d’informations ici.

Costa Rica

Accessible aux voyageurs munis d’un test PCR de moins de 48 heures, le Costa Rica demande également une assurance médicale de voyage, que vous pouvez obtenir sur place. Plus d’informations ici.

Les avantages patrimoniaux d’un investissement immobilier en nue-propriété 

[Agenda partenaire] Pierres By Crystal organise dans le cadre de la série de Webinars internationaux “45 MINUTES PATRIMOINE”, un webinar dédié à l’investissement immobilier en nue-propriété. Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire pour celui du jeudi 10 décembre qui aura lieu de 13h30 à 14h15 heure de Paris, de 7h30 à 8h15 heure de New York.

Le marché immobilier résidentiel français est depuis plusieurs années très attractif. L’an dernier, on comptait plus d’un million de transaction avec une augmentation de 11 % par rapport à 2018 et une hausse du prix de l’immobilier de 5,2 % dans les 10 plus grandes villes françaises. Le maintien des taux de crédit à un niveau historiquement bas participe pleinement à cette attractivité. 

Même si la crise de la COVID-19 a eu et a des impacts non négligeables sur l’économie, plusieurs signes nous montrent que l’immobilier devrait rester attractif. La politique actuelle de taux bas contribue à la valorisation des biens et au maintien de son attrait par rapport aux autres classes d’actifs. Les besoins de se loger, de travailler, de produire et de vendre demeurent intacts. Dans tous les cas, la nécessité de projection à long terme s’impose. Pour autant, pour réussir son investissement, il faut savoir différencier les territoires ainsi que les marchés en fonction des types d’actifs.

Intéressons-nous à la nue-propriété, qui constitue avec l’usufruit l’une des deux composantes de la pleine propriété.

Le principe d’un investissement immobilier en nue-propriété réside dans le fait que son usufruit est détenu par une tierce personne, physique ou morale. Dans le cadre des programmes immobiliers “packagés” pour la nue-propriété, l’usufruit est généralement détenu pendant 15 à 20 ans par un bailleur institutionnel, qui gère, loue et entretient le bien pendant toute cette période. Pendant cette phase, le nu-propriétaire ne perçoit pas de loyers et son bien ne lui rapporte rien. A l’issue des 15 ou 20 ans, l’investisseur redevient pleinement propriétaire du bien à sa valeur vénale et sans droits de mutation. Il est alors libre de le louer, de l’occuper ou même de le revendre.

L’investissement immobilier en nue-propriété comporte de nombreux avantages :

– Son prix d’acquisition est nettement inférieur à celui d’un bien en pleine propriété

Ce type d’investissement immobilier permet aux investisseurs qui achètent uniquement la nue-propriété d’un bien immobilier de payer celui-ci 30 à 50% moins cher que s’ils l’avaient acquis en pleine-propriété. Par cette décote initiale, le patrimoine se valorise ou éventuellement, reste stable, à mesure qu’approche la fin de la période de détention de l’usufruit par le tiers. Un prix d’achat moindre implique également des frais de notaire inférieurs que dans le cas d’une acquisition en pleine propriété.

– La propriété immobilière sans les contraintes et les charges inhérentes

En abandonnant l’usufruit de son bien immobilier à un tiers, l’investisseur nu-propriétaire est libéré des contraintes et des charges inhérentes à la gestion, à la location et à l’entretien du bien, celles-ci incombant légalement à l’usufruitier. Les charges, les travaux de copropriété, la taxe foncière et la taxe d’habitation et toutes les autres dépenses liées à l’usage du bien, sont, selon les cas, la responsabilité du locataire ou de l’usufruitier.

– Des avantages fiscaux indéniables

Au-delà de l’absence de taxe d’habitation et de taxe foncière, l’investissement immobilier en nue-propriété n’a aucun impact sur l’impôt sur le revenu du nu-propriétaire puisqu’aucun revenu locatif n’est encaissé.

Lorsque l’investisseur a contracté un emprunt pour acquérir la nue-propriété d’un bien immobilier, le montant des intérêts de celui-ci peut être déductible de revenus fonciers générés par d’autres biens. Dans le cas où l’investisseur ne bénéficierait pas par ailleurs d’autres revenus fonciers, ces intérêts sont reportés pendant 10 ans sur des rentes foncières à venir, étendant ainsi la possibilité de l’économie d’impôt.

Enfin, ce type d’investissement présente aussi un avantage majeur pour les foyers soumis à l’impôt de solidarité sur la fortune car la valeur du bien détenu en nue-propriété n’entre pas dans le patrimoine taxable à l’IFI. Le bien ne réintègrera l’assiette de calcul de l’IFI de l’investisseur que lorsque ce dernier en récupèrera la pleine propriété.

Toujours dans le cadre d’un investissement patrimonial et sur du long terme, le choix d’acquérir de la nue-propriété temporaire est une solution qui est encore plus efficiente dans la période actuelle. En reprenant les critères évoqués pour réaliser un bon investissement immobilier, la nue-propriété temporaire offre de véritables avantages patrimoniaux comme, entre autres, l’absence de fiscalité et de contrainte de gestion pendant la période de démembrement.

Participez au webinaire du 10 décembre (de 13h30 à 14h15 heure de Paris, 7h30 à 8h15 heure de New York), dédié à l’investissement immobilier en nue-propriété.

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Coronavirus et immobilier : quel impact en 2021 ?

[Article partenaire] La crise sanitaire est rapidement devenue crise économique, ravageant de nombreux secteurs. Qu’en est-il de l’immobilier ? Va t-il connaître des changements suite à cette situation de crise ? Les prix vont-ils fluctuer ? Coronavirus et immobilier, découvrez à quoi vous attendre.

Impact du coronavirus sur l’immobilier en 2020 et perspectives 2021

Alors que le secteur immobilier français avait le vent en poupe en 2019, avec plus d’un million de transactions réalisées, 2020 n’a pas suivi la même tendance. Malgré un début d’année très prometteur (avec une hausse de +7 % par rapport au début d’année 2019), le secteur n’a pas échappé à l’impact de la crise de la Covid-19. Face aux deux confinements qu’a connu la France, le durcissement des conditions d’emprunt, la frilosité des ménages et la fermeture des agences immobilières, les transactions ont considérablement diminué, avec  une baisse de 11,1 % selon SeLoger, sur un rythme trimestriel glissant. 

Les prix de l’immobilier ont, au contraire, globalement continué à progresser, avec une hausse de + 6,3 % sur un an à la fin du mois de novembre 2020, selon le baromètre SeLoger. Toutefois, dans certaines grandes agglomérations, comme Paris, Lille, Toulouse, Nice ou Bordeaux, les prix affichent, depuis cet été, une progression bien moins importante, voire une très légère baisse. À Paris par exemple, les prix affichent une très faible hausse de + 0,7 % seulement entre août et décembre 2020. 

Selon le baromètre national de Meilleursagents.com du 1er décembre 2020, les prix de l’immobilier ont augmenté de + 0,2 % en novembre à l’échelle nationale. 

On peut donc envisager que cette tendance se poursuive en 2021, même si cela reste encore difficile à affirmer, notamment suite à l’allègement du second confinement, qui pourrait contribuer à dynamiser à nouveau le marché. 

La reprise des visites immobilières 

Alors que les agents immobiliers étaient dans l’impossibilité de faire visiter des logements depuis fin octobre 2020, cette interdiction a récemment été levée. Depuis le 28 novembre, le deuxième confinement qu’a connu la France est en train d’être allégé, autorisant les Français à visiter des logements, que ce soit pour un projet de vente ou de location. 

Toutefois, il faut savoir que seules les visites de biens qui ont vocation à être habités en tant que résidence principale sont autorisées. Les Français qui sont à la recherche d’une résidence secondaire devront donc s’armer encore un peu de patience avant de démarrer leurs recherches. Plusieurs mesures sanitaires sont aussi à prendre en compte lors des visites des biens (un maximum de deux visites par jour et par bien, avec un seul client à la fois…).

L’immobilier : plus que jamais une valeur refuge

Quel que soit l’impact de cette crise, être propriétaire d’un bien immobilier dans des périodes instables peut être intéressant car cela génère un revenu complémentaire. Et, quelle que soit la situation, le logement est un besoin primaire.

L’incertitude pousse les gens à vouloir placer leur argent dans des investissements plus sécurisés, notamment l’or ou l’immobilier. Pour les Français, investir dans la pierre est sûr, et rentable ! Ce principe se renforce en temps de crise, notamment la crise sanitaire internationale que l’on traverse.

L’expression “valeur refuge” a été créée pour désigner l’or, car on achetait de l’or en cas de crise ou d’inflation. Dans les années 1960-1970, on a observé une forte inflation ; et, pour minimiser la perte de pouvoir d’achat, les Français ont investi dans l’immobilier. Aujourd’hui, qualifier l’immobilier de valeur sûre se fait car la pierre évite une perte de valeur.

Par ailleurs, les conditions d’emprunt deviennent de plus en plus favorables. Alors que les taux avaient subi une hausse en mars, novembre a marqué une baisse des crédits immobiliers allant de -0,05 à -0,45 %. Les taux moyens fin novembre 2020 s’élevaient alors à 1,05 % sur 15 ans et 1,25 % sur 20 ans.

Le coronavirus a également eu un effet sur les visites virtuelles. Selon une agence immobilière digitale, celles-ci ont été multipliées par 2,5.

Toutefois, il est possible que le secteur de la construction et de la rénovation connaisse un impact économique négatif. Si c’est le cas, il serait plus intéressant de se retourner vers de l’immobilier ancien, prêt à louer, plutôt que dans le neuf, afin de mettre le bien à la location rapidement.

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Les artisans boulangers français s’exportent loin des métropoles

Vendre la baguette à 3,50$, le croissant à 4$, soit trois ou quatre fois les prix français, voilà qui fait rêver plus d’un boulanger de l’hexagone… Ils sont de plus en plus nombreux à franchir l’Atlantique pour vivre leur rêve américain, et pas seulement dans les grandes métropoles. D’autres choisissent de petites villes américaines…

L’une des premières motivations de ces commerçants est avant tout de s’installer dans lieux où de vraies boulangeries sont peu présentes, voire inexistantes. C’est le cas de Richard et Eliette Candillier, gendarme et infirmière à la retraite vivant à Pahrump (35 000 habitants) dans le Nevada. Avant d’ouvrir boutique, les deux retraités venaient dans cette bourgade pour les vacances. Très rapidement, ils se sont rendu compte qu’il n’existait pas de boulangerie digne de ce nom sur place et que les habitants avaient plutôt l’habitude d’acheter du pain surgelé ou tout droit sorti des frigos des grandes surfaces. “J’ai décidé de passer un CAP boulanger pendant un an et nous avons monté notre projet avec un visa E-2 en association avec notre fils Julien, qui est pâtissier. Nous sommes arrivés aux États-Unis en septembre 2016. Nous avons ouvert O’Happy Bread, le 10 janvier 2017. Cela a représenté un investissement de 120 000 euros pour le matériel et 80 000 euros pour l’aménagement”, se souvient Richard Candillier.

Boulanger en France pendant vingt ans, Joël Garcia, lui, rêvait de venir vivre aux États-Unis pour démarrer une nouvelle aventure avec comme moteur, sa passion pour le pain traditionnel. Cet ancien artisan de la région de Béziers a mûri son projet pendant un an et demi, avant d’ouvrir Rendez-Vous French Bakery à Sarasota (58 000 habitants), en Floride. “Nous avions fait deux séjours dans cet État, avant de nous décider. J’ai cherché des boulangeries à vendre et le hasard nous a conduits à Sarasota. Nous ne voulions pas nous installer à Miami, car nous préférions une ville à taille humaine”, explique-t-il, en précisant qu’à l’époque, Sarasota ne comptait qu’une seule boulangerie.

Convertir les clients américains

Avant de pouvoir s’assurer une clientèle fidèle, les deux artisans ont fait beaucoup pour attirer et séduire les consommateurs américains -et change rleurs habitudes. Pour Richard Candillier, il a notamment fallu faire passer l’addition. “Les clients locaux ont d’abord été surpris par les prix, mais après avoir goûté nos produits, ils ont vite été convaincus de la différence”, assure-t-il. La difficulté était aussi de les faire venir tous les jours, mais il affirme que l’argument de fournée quotidienne a fait mouche. “Acheter sa baguette fraîche chaque matin n’est pas dans la philosophie des Américains, mais les mentalités évoluent”, confirme Joël Garcia.

Toutefois, la vente de pain ne suffit pas pour pérenniser l’activité. Que ce soit Richard Candillier ou Joël Garcia, les deux entrepreneurs ont dû élargir leur palette. “Nous réalisons des spécialités comme les cannelés, les tuiles aux amandes et aussi des gâteaux français, mais également américains, comme le cheesecake”, explique Richard Candillier. Ils ont même développé encore leurs cartes en proposant des sandwichs, comme le traditionnel jambon-beurre pour Joël Garcia, des omelettes, des soupes, des breakfasts et des lunchs.

La croissance passe aussi par une présence sur les marchés locaux. “Nous participons aux farmers markets quatre jours par semaine. Là, nous touchons des clients américains qui cherchent des produits traditionnels, comme des pains spéciaux aux olives ou aux céréales”, assure Joël Garcia. Également présent sur des marchés locaux, Richard Candillier souligne l’importance des réseaux sociaux comme Facebook pour augmenter la notoriété et attirer plus de clients.

Les ingrédients comme arguments

Les artisans français mettent surtout en avant la qualité des ingrédients pour se faire une place comme l’explique Mathieu Choux, le propriétaire de Gaston’s Bakery à Boise, dans l’Idaho. Si cette ville est plus importante que Pahrump ou Sarasota avec ses 220 000 habitants, elle n’en demeure pas moins une ville moyenne à l’échelle des États-Unis. Ancien restaurateur installé là-bas depuis 2001, Mathieu Choux s’est lancé dans la boulangerie-pâtisserie faute de trouver de bons produits dans la région. Afin d’attirer les Américains, il collabore avec des agriculteurs locaux. “On leur achète du blé, bio ou non, et nous devrions obtenir d’ici peu la certification pour nos farines biologiques”, précise-t-il. Aujourd’hui, il jouit d’un grande notoriété dans l’Idaho, puisqu’il fournit des restaurants et vend ses viennoiseries à travers tout le pays.

De son côté, Joël Garcia a voulu proposer des produits aux saveurs typiques, proches de ce qu’il faisait en France. Cela n’a pas été facile, mais il se félicite d’avoir réussi ce challenge. “Nos farines viennent des États-Unis, mais l’important pour le goût, c’est le beurre. Nous avons réussi à trouver un ancien pâtissier qui nous fournit du beurre français. Et pour nos sandwichs, nous travaillons par exemple avec Madrange”, raconte Joël Garcia. Selon lui, il est évident que c’est une valeur ajoutée, face à une concurrence qui privilégie les produits industriels.

Chefs for Impact: Olivia Chessé prouve qu’une autre gastronomie est possible

Comme de nombreux Français aux États-Unis, la Covid-19 a poussé Olivia Chessé à se “ré-inventer“. Organisatrice des soirées multi-sensorielles Epicurean Nights à New York, à mi-chemin entre le spectacle immersif et la gastronomie, elle s’est lancée en avril dans une nouvelle aventure. Chefs for Impact, une plateforme à but non lucratif, vise à mettre en valeur les voix de chefs et d’acteurs du monde culinaire impliqués dans le manger sain et la promotion de la diversité et de pratiques responsables dans les cuisines.

Avec la Covid-19, une prise de conscience s’est opérée et j’ai voulu y participer à mon niveau”, raconte la Française, qui travaille dans le milieu de la restauration et de l’hôtellerie depuis plus de dix ans. “On voit aujourd’hui un retour à l’agriculture locale et aux circuits courts. On pense que c’est quelque chose qui était acquis au sein de la haute-cuisine, mais cela ne l’était pas forcément. Par ailleurs, on assiste à une remise en question du modèle hiérarchisé et militaire des brigades au profit de dispositifs plus humains. On n’a pas besoin de hurler ou de rabaisser en cuisine ! La gastronomie durable, ce n’est pas uniquement les produits. C’est aussi les personnes qui les travaillent”.

L’objectif de Chefs for Impact: “mettre en avant des initiatives inspirantes de la part de professionnels, chefs, fermiers et autres, qui s’engagent pour un meilleur lendemain“, explique-t-elle. Le site comporte de nombreuses interviews de chefs-ambassadeurs renommés, comme l’Américain étoilé Dan Barber (Blue Hill), la Française Dominique Crenn (première femme à décrocher trois étoiles Michelin), le jeune prodige Flynn McGarry ou encore le chef de l’Élysée Guillaume Gomez, invités à parler de leurs pratiques éco-responsables, de leurs sources d’inspiration et de la manière dont ils traversent les turbulences de la Covid.

Chefs for Impact donne également la parole à des toques moins connues, dont des femmes et des fermiers ou chefs non-blancs, comme Yemi Amu, propriétaire nigériane d’une ferme urbaine à Brooklyn, la Chilienne Victoria Blamey (Gotham Bar & Grill) ou encore la cheffe pâtissière coréenne du bi-étoilé Jungsik, Eunji Lee. Un large éventail de portraits qui vise à montrer qu’une autre gastronomie est possible. “La haute-cuisine peut mieux faire pour devenir plus diverse, éco-responsable et inclusive. Les principes archaïques restent présents”, estime Olivia Chessé.

Cette dernière finance la nouvelle “non profit” avec la vente de produits de sensibilisation, dont un calendrier illustré par la Française Pauline Lévêque et destiné à être distribué dans les écoles pour éduquer les enfants sur les fruits et légumes de saison. Les fonds récoltés doivent permettre de monter des événements autour de la “gastronomie durable“. Avec sa casquette d’investisseuse, Olivia Chessé a d’ores-et-déjà mis des billes dans une future “ferme-école culinaire” qui doit voir le jour dans deux ans Upstate New York. “Cela va être une plateforme magnifique pour faire passer nos valeurs et sensibiliser le grand public“.

Mathilde Froustey, danseuse étoile, « un des métiers les plus impactés par la pandémie »

« Quand on vit de la danse classique c’est qu’on a décidé depuis qu’on a 4-5 ans qu’on voulait être devant un public et que ce serait notre but dans la vie. » Le métier de Mathilde Froustey, danseuse étoile au San Francisco Ballet, fait souvent rêver. Mais aujourd’hui c’est l’un des plus touchés par la pandémie Covid-19. Depuis le 7 mars, les représentations, comme toutes les activités en groupe dites non-essentielles dans les infrastructures appartenant à la ville, sont interdites.

Une décision des autorités locales dont l’artiste a pris connaissance en plein spectacle. « C’était le 6 mars, à la première de « A Midsummer Night’s Dream » (le songe d’une nuit d’été), chorégraphié par Balanchine », se souvient-elle. « C’était un show très attendu parce que c’était la première fois depuis trente ans que la compagnie dansait sur ce ballet. Mais aussi la dernière. À la fin, le directeur artistique nous a tous convoqué en scène pour nous expliquer. Il nous a donné quelques jours de repos. » Qui se sont transformés en mois.

Une blessure mentale plutôt que physique

Une période difficile. Et pour cause. « La seule expérience qu’a un danseur de ne pas monter sur scène c’est quand il est blessé… physiquement blessé », précise l’étoile. « Et là, on ne peut pas aller devant un public alors qu’on a la santé pour. C’est très frustrant, pour le corps et l’esprit. » L’ancien petit rat de l’Opéra de Paris raconte être passée d’au moins 9 heures de danse par jour à « une heure de cours dans la cuisine, via Zoom, de mars à août. On ne pouvait même pas faire de saut ni de pirouette parce que le sol ne s’y prêtait pas, c’était trop dangereux. Les répétiteurs et les directeurs nous ont même déconseillé de trop pratiquer de peur que l’on se se fasse mal ». 

Pour ces passionnés, « c’est très dur, parce que le cœur de notre métier c’est d’être sur scène face à un public », rapporte Mathilde Froustey. Exit aussi l’exutoire que peut représenter son art. « Depuis la nuit des temps, les artistes transforment leurs problèmes de santé mentale en création artistique. Et là, on ne peut même pas danser comme on le voudrait. »

La danseuse envisage d’ailleurs de créer une structure de soutien psychologique spécialisée pour ses pairs. « Quelque chose qui n’existe pas encore pour prendre soin de cette part des artistes ». Pour elle, « la pandémie va changer des choses très profondes chez les gens et surtout pour les artistes qui sont des réceptacles très sensibles à tout le stress autour. » Et puis il y a l’aspect financier. « Les danseurs qui comme moi sont sous visas, n’ont même pas le droit de travailler à côté ». Or pour eux, « être devant une audience est le seul revenu ».

Des idées pour aider…

Dans leur malheur, les danseurs ont au moins pu compter sur les leurs. À commencer par le SF Ballet qui leur « a donné des numéros d’entraide psychologique ». Puis la solidarité a pris le relais. « Un compte Venmo a été créé. Les danseurs qui pouvaient se le permettre financièrement contribuaient pour ceux qui avaient besoin d’aide », ajoute l’étoile.

Mathilde Froustey explique être mieux lotie que d’autres danseurs. « On a la chance au SF Ballet qu’il y ait encore beaucoup de mécènes, de donateurs, qui nous soutiennent. Si on a un problème on peut vraiment les contacter, ce qui n’est pas le cas pour tous les artistes. Je ne sais pas comment un danseur freelance a pu continuer à vivre de son métier par exemple. La plupart de ceux que je connais sont retournés chez leurs parents. »

D’autres initiatives d’entraides se sont mises en place pour secourir les plus précaires. « Les syndicats ont été très actifs pour relayer les informations, beaucoup de bourses ont été créées pour aider financièrement les artistes. »

à se relever

C’est en août que les danseurs obtiennent enfin l’autorisation de retourner dans les studios. L’occasion de reprendre l’entraînement et de se remettre en forme… progressivement. « Il faut réactiver chaque muscle et la coordination, on perd beaucoup de coordination quand on ne pratique pas tous les jours », détaille Mathilde Froustey.

Le SF Ballet a dû renoncer à se produire en public d’ici la fin de l’année 2020 compte tenu des contraintes sanitaires. Mais pas à son prochain spectacle : Casse-Noisette. Comme beaucoup, l’institution se tourne vers une diffusion en ligne, jusqu’au 31 décembre. Une manière de poursuivre la tradition, pour eux qui présentent Casse-Noisette tous les mois de décembre depuis 1944.

15 cadeaux français pour Noël au Texas

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Bientôt Noël et les listes de cadeaux s’allongent… Pas de panique, voici une liste d’artisans et de petits commerçants français qui vous aideront dans votre choix et soutiendront artisans et petits commerçants.

Eklectic Jewelry Studio fabrique des bijoux conçus sur mesure et faits à la main pour raconter votre histoire. Qu’il s’agisse d’une toute nouvelle idée ou d’un modèle à reproduire, cette famille d’artisans depuis trois générations réalise toutes vos envies. De même, Pink Chiffon Jewelry vous propose plusieurs séries de bracelets à thème. Créée à Paris, cette marque ne propose pas que du rose !

Arrivée à Houston en 2011, Gwen Le Coz a découvert les bottes et les sacs en cuir et a décidé de monter son entreprise Elphile pour décliner ces accessoires intemporels. La créatrice réalise des collections de sacs à main, de pochettes et de sacs, tous faits à la main avec une touche française. A découvrir d’urgence pour un beau cadeau de fin d’année.  Au rayon de la beauté Beo LLC propose une variété de produits bio faits à la main tels que savon, gel douche, shampoing (en barre ou liquide), bougie, lotion pour le corps, déodorant, démaquillant …Une bonne idée de paniers composés pour finir l’année en douceur.  La boutique Vikari, rassemble les dernières grandes marques de vêtements, bijoux, accessoires et décorations pour la maison exclusivement de France. Tout a été choisi par la propriétaire, dont le style est très parisien et très design à la fois.

Née à Rio de Janeiro et désormais basée à Houston au Texas, KAECI est une marque lifestyle colorée qui propose un univers exotique de produits uniques, éthiques, durables et haut de gamme, inspirés des 3 cultures Brésil, Cameroun et France. Des vêtements et maillots de bain aux accessoires et articles pour la maison, leurs produits sont méticuleusement fabriqués à la main en petits lots et en collections capsules limitées.

Pour les féru d’art, Pascale Mançon vous propose plusieurs sculptures pour égayer votre jardin, notamment des papillons aux mille couleurs. Des pièces uniques fabriquées au Texas! Pour votre maison, Agnès Bourély ouvre son studio de peinture qui met en scène ses dernières œuvres, tableaux, diptyques mais aussi triptyques,  faits à la gouache et aux crayons de couleurs.

Ma Little Mademoiselle est l’endroit idéal pour trouver des pièces uniques pour votre bébé et apporter émerveillement, beauté et imagination à la maison. Passionnée par la mode et l’art de vivre pour enfants, Allison, la fondatrice, maman française de 2 filles, s’engage à vous faire découvrir de beaux produits et partager ses coups de cœur. Elle vous propose une sélection premium réfléchie de marques françaises, de designers talentueux avec des histoires riches derrière eux. Chaque marque est soigneusement sélectionnée, pour sa qualité de tissus doux et raffinés, dans le plus grand respect de l’environnement possible, de jolies coupes, de beaux détails, des couleurs subtiles, des imprimés délicats.

Côté santé et bien être et développement, pourquoi ne pas offrir à votre conjoint ou à votre adolescent une séance de soins énergétiques Reiki et bols tibétains ? Healthy and Happy, dirigé par Myriam Bouvet naturopathe de formation vous conseillera sur ses différentes offres.

Si vous êtes gourmand, French Pastry by Sandrine, vous propose des boîtes de friandises de Noël composées de madeleines, de canelés de macarons de palmiers et de sablés. Mais vous pouvez aussi commander un assortiments des 13 desserts provençaux : truffes, orangettes et fruits déguisés. De belles boîtes à glisser sous le sapin!

La compagnie French Farm a, pour sa part, concocté de jolis paniers pour les fêtes, avec des confitures de Noël, du miel à la truffe, des pates de fruits de chez Maxim’s et des coffrets de thé de Noël. Il y en a pour tous les goûts. Le chocolatier Araya a, lui aussi décidé confectionné des ballotins de truffes et des boîtes de chocolats aux parfums subtils. Pour ceux qui aiment les macarons, le chocolatier a également constitué des ballotins et des boîtes mixtes chocolats/macarons.  La boutique Marcel Market vous offre une sélection de produits et de marques françaises comme de la fine vaisselle, de la papeterie, des livres et des produits  de beauté. Mais vous pouvez aussi acheter un sac surprise dans lequel vous choisirez les produits que vous voulez y glisser.

“We Give Collab” : une vente solidaire de créations new-yorkaises et angelinos sur Instagram

C’est le projet de quatre Françaises qui vous donnent rendez-vous du 4 au 7 décembre sur Instagram pour une vente aux enchères exceptionnelle. “Nous mettrons à la vente une trentaine de produits et créations d’artistes new-yorkais et angelinos, dont la plupart sont Français, sur notre page @we_give_collab. Et les bénéfices seront reversés à l’association Entourage, qui lutte contre l’exclusion et l’isolement en France”, explique Aude Adrien, photographe et journaliste à New York depuis dix ans.

C’est Faustine Badrichani, qui est peintre dans la Big Apple, qui a eu l’idée de ce projet solidaire en mars, après avoir donné plusieurs de ses oeuvres à la plateforme américaine Still We Rise, qui fonctionne sur le même principe que We Give Collab. “C’est un modèle gagnant-gagnant dans lequel les marques participent pour une cause importante en faisant don de créations, ce qui est bénéfique pour elles en terme d’image et de visibilité. Les acheteurs sont contents de leur côté de contribuer à une action solidaire tout en achetant de beaux produits ou œuvres”, résume Aude Adrien.

 

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Accompagnées par Camille de Laurens et Marine de Bouchony, qui dirigent une agence de communication entre Paris et Marseille, les quatre amies ont lancé leur première vente en mars en France, au début de l’épidémie de la Covid-19, où elles ont récolté plus de 30 000€ pour le fonds d’urgence AP-HP pour soutenir le personnel hospitalier. Fortess de ce succès, elles remettent le couvert et lèvent 81 000€ entre avril et mai pour l’initiative Protège Ton Soignant. “Depuis notre création, nous avons récolté plus de 111 000 € pour les soignants, et 67 000 € au profit de La Maison des femmes de Saint-Denis, qui soigne et accompagne les femmes victimes de violence et leurs enfants”, explique Aude Adrien. “Près de 500 marques et artistes nous ont déjà̀ rejointes : des noms célèbres comme Isabel Marant, Lancel, Julien Doré, Guerlain ou Jacquemus”. 

La vente prévue entre New York et Los Angeles débutera le 4 décembre à 1pm et s’arrêtera le 7 à la même heure. Les participants ont rendez-vous sur la page Instagram de We Give Collab qui publiera une trentaine de lots à la vente pendant le weekend. Si vous êtes intéressé(e) par une création, il vous suffit d’écrire le montant de votre enchère en commentaire. Aude Adrien et son équipe, aidée par une cinquième française sur Los Angeles, Olivia Anthonioz, vous indiqueront ensuite la marche à suivre si vous avez gagné. Parmi les artistes participants à New York et Los Angeles, la photographe Marilou Daubé, les peintres Faustine Badrichani et Kristin Texeira, la créatrice de bijoux Camille D, les fleurs d’Ode à la Rose, les albums photos de Mootsh, ou la marque de vêtements pour bébé et enfants Mademoiselle à SOHO. “Nous aurons aussi d’autres oeuvres d’artistes locales, ainsi que des accessoires et des expériences. Bref, tout ce qu’il faut pour faire son shopping de Noël de manière solidaire, en aidant les plus démunis”, ajoute Aude Adrien.

 

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Après cette vente américaine, les quatre Françaises prévoient une grande tombola solidaire qui démarrera pendant la troisième semaine de janvier. “Nous voulons lever un maximum d’argent pour LinkedOut, un réseau professionnel créé par Entourage pour ceux qui n’ont pas la chance d’en avoir un justement, et qui sont sans emploi”, explique Aude Adrien. We Give Collab est aidé dans cette tâche par le skipper français Thomas Ruyant, qui est actuellement en lisse dans le Vendée Globe avec un bateau floqué aux couleurs et au logo de LinkedOut. “L’objectif est de mettre en valeur 80 personnes en recherche d’emploi auprès d’entreprises pour qu’elles trouvent un travail”, résume Aude Adrien.

Noël 2020 : 10 idées cadeaux made in SF par des artisans français

La dinde de Thanksgiving à peine avalée, on pense déjà aux fêtes de fin d’année. Pour vous aider à remplir votre hotte, nous avons sélectionné plein d’idées piochées chez les artisans français de la Bay Area. A vos listes !

Pour le premier Noël de bébé

Jouets, déco, vêtements, accessoires, doudous, …Le choix ne manque pas chez Sew Francisco, et chaque objet peut être personnalisé. Sa créatrice, Emeline Moutarde, fabrique tout elle-même sur mesure et à la demande, proposant des tissus tous plus mignons les uns que les autres. Plus d’infos.

Pour ceux et celles qui prennent soin de leur corps et de la planète

Savons, sels de bain, shampooing, après-shampooing…Soucieuse de n’utiliser que des ingrédients naturels et bannir les produits chimiques et les plastiques nuisibles à l’environnement, la marque Body Délice, créée par une Lyonnaise à San Francisco, propose toute une gamme beauté. Pour Noël, elle a même créé, en collaboration avec Sew Francisco, des coffrets produits de beauté et accessoires pour hommes et pour femmes. Plus d’infos.

Pour les surfeurs, ou ceux qui rêvent de le devenir 

Et si on joignait l’utile au beau et au durable grâce à la marque Côte Ouest ? Les housses pour planche de surf créées par Florence Leroy sont fabriquées à base de chute de tissus, dans une démarche anti-plastique et zéro-déchet. Plus d’infos.

Pour quelqu’un de spécial

Le cadeau personnalisé a particulièrement la cote cette année, et les créations de Cotton Five raviront à la fois les fans de déco de Noël et les passionné(e)s de mode. On peut en effet choisir des décorations brodées soit avec une initiale, soit avec la carte d’un lieu cher à son coeur, ou jeter son dévolu sur un sweat-shirt ou un sac orné d’un message personnel. Le tout made in SF par les doigts de fée de Laura. Plus d’infos.

Pour les lecteurs, petits et grands

Nous vous avions présenté Pacita, la fée des tétines imaginée par notre collaboratrice Charlotte Attry, et qui aide les enfants à se débarrasser d’une habitude qui peut devenir encombrante. L’auteure de la East Bay a sorti il y a quelques semaines un ouvrage qui dédramatise une période très redoutée par les femmes : la ménopause ! Ce livre est en français et disponible soit à la livraison depuis la France, soit en livre numérique ici.

Pour les nostalgiques

Vous en avez assez de voir des mouchettes s’inviter dans votre cuisine pour goûter à vos fruits ? Happy Fruit propose des garde-manger en aulne ou en pin, fabriqués à la demande.  On peut y conserver des fruits, ou affiner un bon fromage. De quoi donner un petit côté diablement rétro à votre cuisine. Plus d’infos.

Pour les aventuriers

Vous avez l’impression de connaître San Francisco par coeur ? Jérôme Ribeiro propose des visites plus qu’originales, puisqu’elles se déroulent en side-car. Piloté d’un main de maître dans les collines de la ville, le side car permet de découvrir les incontournables, ainsi que des coins inédits sous un oeil nnouveau, le nez au vent. On peut également pousser jusqu’à Napa et Sonoma, pour goûter les vins du coin. Plus d’infos.

Pour les fans de déco originale

Donner une deuxième vie à des meubles, en les détournant souvent de leur usage initial, c’est le défi que Sandrine Marguot relève avec sa marque Ellesenfish. Le résulat est étonnant, souvent coloré, et ajoutera ce petit je ne sais quoi à votre intérieur. Plus d’infos.

Pour les coquettes

Bracelets, pendentifs, boucles d’oreille…Dans les mains de Kromatine, la pâte polymère se transforme en bijoux modernes et colorés, qui apporteront une touche de pop made in Oakland à toutes les tenues. Plus d’infos.

 

Graceful, une app pour se souvenir de ceux et ce qui comptent

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« C’est quand déjà l’anniversaire de ma nièce ? » « Qu’est-ce qu’elle n’a pas aimé la dernière fois la voisine ? » Si vous vous posez souvent ce genre de questions, l’app Graceful est faite pour vous. Tout juste lancée par Claire Saccoccini à San Francisco, elle a pour ambition de faciliter et nourrir les relations personnelles.

Pour cette maman à l’agenda bien chargé, les pense-bêtes sont utiles. « J’ai réalisé qu’on se reposait sur la technologie pour plein d’aspects de nos vies. Faire les courses, gérer les comptes en banque, prendre rendez-vous chez le médecin… Mais que pour enrichir nos relations les plus précieuses, les applications mobiles sont très nombreuses : calendriers, Facebook, Whatsapp, etc. On s’y perd. L’idée de Graceful, c’est de tout centraliser sans rien remplacer. » Elle s’adresse en priorité à ceux qui, comme elle, « croient en la technologie pour être plus organisés, et sont plus détendus une fois les choses planifiées ».

« L’app a 3 fonctions principales. La première consiste à organiser ses contacts de façon visuelle – un peu à la Marie Kondo, et à les ranger dans des groupes, par couleur. » Ensuite, l’utilisateur peut remplir une fiche individuelle par contact. « C’est là que ça demande un peu d’investissement », reconnaît l’entrepreneure. « On note toutes les infos au sujet de ceux qui comptent, des détails aux choses plus importantes. » On ajoute les dates clefs, les noms des enfants, des animaux de compagnie, les derniers cadeaux échangés… De petites icônes illustrent le mode de vie. Un équilibriste jonglant sur un ballon pour les « mamans couteaux-suisse ». Une machine à laver pour les papas impliqués. Un van et des planches de surf pour ceux qui sont à la recherche d’adrénaline etc.

Enfin, le dernier volet de l’application a vocation à pousser les gens à passer à l’action. « Ça peut être envoyer une carte, un cadeau, dire merci, dire pardon… » 

De la pub à l’entrepreneuriat

« On est tous très occupés, surtout cette année. Et on aimerait se rappeler davantage de ce qui compte pour nos proches. » Cette envie, Claire Saccoccini en a toujours eu conscience. Mais c’est il y a quelques mois, pour ses 40 ans, qu’elle décide d’agir, poussée par les circonstances. « Je devais commencer un nouveau job le jour du confinement, et finalement ils ont annulé mon contrat. Ça a été un catalyseur », explique-t-elle. 

Après avoir passé 10 ans dans la production de publicité à Paris, et 6 en Californie à travailler sur la stratégie de marque pour des start-up, la voilà prête à créer la sienne. Et vite. « Je me suis donnée 3 mois entre le moment où j’ai eu l’idée et le moment où mon app était sur l’App Store. » Son mari, issu du monde du digital, l’aide pour le côté technique. « Il s’est aussi donné 3 mois pour coder Graceful app sans pourtant connaître le bon langage de programmation. » Mission accomplie. « Je me suis faite violence en lançant quelque chose de très simple sur le plan du design, que j’améliore en fonction des retours. »

Les évolutions à venir

« Au-delà de garder le contact, il y a aussi l’idée de célébrer la personne à laquelle on tient. » Une manière de concrétiser sa pensée que Claire Saccoccini envisage de développer via des partenariats. « Cela ne sera pas forcément mercantile, on n’a pas toujours besoin de cadeau, ça peut juste être un petit mot. » L’entrepreneure pense par exemple à PunkPost. « Une start-up qui permet de dicter un message, préciser le style souhaité ainsi que l’occasion fêtée. Puis un illustrateur dessine la carte et l’envoie au destinataire pour quelques dollars ».

Autre évolution possible : « pouvoir échanger des fiches contact avec d’autres utilisateurs de l’app. » Un développement qui serait compatible avec la culture locale. Originaire du Sud de la France, Claire Saccoccini reconnaît que « c‘est quelque part très américain comme application. En France, on est peut-être plus discret, plus distant et c’est vrai qu’ici ça compte énormément ce type d’attentions. Mais j’espère que c’est aussi international. »

Contrairement à la concurrence, Graceful n’a pas été pensée pour l’aspect professionnel. « Ce n’est pas une app pour briller en société, elle n’est pas basée sur la performance ou le networking. Même si, ceux dont le métier est imbriqué avec leur vie perso ajoutent souvent leurs collègues », remarque la fondatrice. The Graceful app sera en revanche très utile pour rendre plus agréable le prochain repas de Noël. Y compris s’il se déroule en ligne.

Shopping, patinoire et curling au marché de Noël de Bryant Park à New York

Si la plupart des marchés de Noël de la ville ont été annulés en raison de la deuxième vague de contamination à la Covid-19, le grand marché de Noël de Bryant Park s’est réorganisé pour rester ouvert.

Mesures sanitaires et sécurité renforcée

Le “Winter Village” est de retour jusqu’au 3 janvier avec des règles adaptées à la situation sanitaire. Les organisateurs ont réduit notamment le nombre de stands de 70% et réorganisé l’espace pour éviter tout regroupement trop important. La patinoire passe uniquement à ciel ouvert cette année, et l’ensemble du marché de Noël est désinfecté quotidiennement. Enfin, le port du masque est obligatoire sur place, pour les visiteurs comme pour les commerçants qui proposent des moyens de paiement sans contact.

Créateurs et entrepreneurs locaux 

Les vendeurs sont moins nombreux cette année, mais l’accent a été mis sur des marques et produits locaux. Vous retrouverez notamment la marque de macarons pour chien Bonne & Filou créée à New York par le Français Nicolas Nemeth. L’entrepreneur de 30 ans espère devenir le “Ladurée pour chien” avec des petits gâteaux sains pour nos animaux à quatre patte vendus par boîte de six, et disponibles en cinq saveurs : menthe, lavande, fraise, rose et vanille pour 23,99$. Parmi les autres idées de cadeau de Noël, on vous conseille les puzzles très new-yorkais de New York Puzzle Company, les sacs en cuir faits à la main de l’artiste Aleja Avila, ou les objets en tout genre et vêtements de seconde main de Brooklyn Woke Vintage. Les stands sont ouverts du lundi au vendredi de 11am à 8pm et le weekend de 10am à 8pm.

Des activités pour petits et grands

Au delà des boutiques, le “Winter Village” met à disposition une grande patinoire à ciel ouvert cette année. L’accès y est gratuit en s’inscrivant sur ce lien, comptez entre 21 et 36$ la réservation des patins à glace selon la période. Vous préférez tenter l’expérience du curling sur tapis ? Le marché de Noël vous propose de réserver un “family package” d’une heure et demie de jeu avec votre propre terrasse couverte en forme d’igloos, avec chocolat chaud et snacks. Comptez 250$ pour une famille de 4, 475$ pour 8. La formule “adultes” contient quant à elle au choix bière ou vin + snacks pour 300$ (4 personnes), ou 575$ (8).