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Le marathon annulé, ils courent quand même pour la bonne cause à New York

Il réunit généralement plus de 50 000 coureurs du monde entier le premier dimanche de novembre. Cette année, le célèbre marathon de New York a logiquement été annulé en raison de l’épidémie de la Covid-19, mais de nombreux Français ont malgré tout décidé d’enfiler leurs baskets.

C’est le cas de Marie de Foucaud, Agathe Louvet et Alain Bernard. Les trois amis ont déjà couru le marathon de New York par le passé au profit de The Bowery Mission. L’association, qui existe depuis 140 ans, offre une assistance et un accompagnement à la réinsertion des personnes sans domicile fixe. “C’est Alain Bernard qui a découvert l’association. Ça fait plusieurs années que je suis bénévole avec plusieurs autres Français”, explique Marie de Foucaud, cadre dans une entreprise de consulting. “Ils ont eu de gros besoins pendant le confinement avec un manque d’effectif et de nouvelles personnes à aider. J’allais deux fois par semaine servir des repas, mais ça ne suffit pas. Avec l’annulation du marathon, l’association a plus que jamais besoin de fonds en ce moment”. Face à cette situation, les trois amis ont décidé de courir ensemble dimanche 1er novembre et de lever 50 000$. “On va se retrouver devant le centre historique de The Bowery Mission, dans le Lower East Side. On commencera par du volontariat en servant des petits-déjeuners, et ensuite on sera une 20aine de coureurs pour un semi-marathon jusqu’à Central Park”, détaille Marie de Foucaud. A ce jour, le groupe a déjà réussi à lever plus de 60 000$. Il est toujours possible de contribuer sur ce lien.

Une partie des bénévoles français de The Bowery Mission.

Annabella Espina aurait dû courir son huitième marathon new-yorkais cette année. Cette Franco-vénézuélienne de 42 ans fait partie de l’association New York Road Runners (NYRR) depuis 2012, qui lève des fonds en faveur des jeunes les plus démunis à travers le programme “Team for Kids”. Mais la coureuse a quand même pris part à une course “virtuelle” le samedi 24 octobre avec des amis français. “Nous avions du 17 octobre au 1er novembre pour lever 500$ par personne et pour aller courir seule ou en petit groupe un marathon complet”, raconte-t-elle. “Ensuite, on devait envoyer nos résultats sur l’application de course Strava qui dispose de nos coordonnées GPS”. Grâce à l’organisation de ce marathon “virtuel”, NYRR a réussi à lever 112 000$. Chaque participant s’est également vu promettre une place pour le marathon de New York de 2021 ou 2022, en fonction des disponibilités. “C’est un fonctionnement gagnant-gagnant qui nous permet de faire une bonne oeuvre et de pouvoir nous assurer une place aux prochaines courses en même temps”, résume Annabella Espina.

Annabella Espina a déjà couru 19 marathons à travers le monde.

Dans la même idée, l’association Achilles International, qui organise des entraînements et des courses pour les personnes handicapées dans plusieurs pays et villes du monde, organise cette année “The Achilles Cup” du 24 septembre au 16 novembre. “Chaque participant valide court avec un handicapé en binôme, ou la personne handicapée peut courir seule si elle le peut. Elle rentre ensuite ses coordonnées GPS sur le site, qui sont comptabilisées et ajoutées à un classement par ville”, explique Charles-Edouard Catherine, coureur français non-voyant et membre du club à New York. L’Australie domine pour l’instant ce classement amical devant Houston et Philadelphie. New York arrive en huitième position, mais l’essentiel est bien ailleurs. “C’est une population vulnérable, dont beaucoup ont perdu leur emploi à cause de la Covid”, raconte Charles-Edouard Catherine. “Ce sont aussi des gens qui dépendent souvent de services à la personne, qui ont manqué pendant le confinementAvec ce type d’initiatives, Achilles fait tout pour essayer de maintenir ce lien social”. 

Charles-Édouard Catherine, à gauche, lors du marathon de New York en 2015.

6 films, séries et documentaires sur la politique américaine pour “Election Day” 2020

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“Election Day”, c’est le mardi 3 novembre. Les Américains votent pour leur prochain président, mais aussi une partie de leurs représentants au Congrès, dans leurs États et au niveau local. Pour se mettre dans l’ambiance, on a sélectionné pour vous plusieurs films, séries et documentaires sur la politique américaine.

“Recount” (HBO)

Si vous craignez un nouveau scénario à la floridienne vingt ans après le fiasco du recompte, regardez “Recount”, l’excellent film de Jay Roach avec Kevin Spacey et une ribambelle de stars (dont plusieurs acteurs de “House of Cards” bien avant qu’ils ne deviennent connus). Spacey joue le rôle de Ron Klain, l’ancien chef de cabinet d’Al Gore chargé de représenter le candidat démocrate dans les opérations de recompte tendues dans le “Sunshine State” lors de l’élection rocambolesque de 2000. Précis, clair, animé: le film nous plonge dans l’ambiance électrique du duel entre avocats pour déterminer l’issue de l’élection.

Knock Down the House (Netflix)

 

Il n’est pas question de présidentielle ici, mais des élections au Congrès. La documentariste Rachel Lears a suivi en 2018 plusieurs néo-candidats au parlement dans leurs campagnes face à des adversaires implantés depuis longtemps. Parmi les inconnues figurant dans le documentaire: une certaine Alexandria Ocasio-Cortez, filmée sur le terrain et dans le bar où elle travaillait avant qu’elle ne devienne la sensation politique qu’on connaît aujourd’hui.

“Reconstruction” (PBS)

 

La série-documentaire du professeur de Harvard Henry Louis Gates Jr. nous plonge dans l’Amérique de l’après-guerre civile, dans la période dite de “Reconstruction” (1865-1877). Une époque tumultueuse marquée par des progrès importants pour la communauté afro-américaine, notamment dans le domaine civique et d’accès à la propriété, mais aussi par des resistances violentes dans le Sud des États-Unis, qui allaient mener aux lois racistes Jim Crow.

Trump: An American Dream (Netflix)

 

Un documentaire qu’on vous recommande si vous voulez découvrir le passé de Donald Trump et mieux comprendre le personnage. Cette série en quatre épisodes revient sur les années new-yorkaises du président américain, sa famille, son ascension dans une ville en crise à la recherche de leaders, ses réussites et ses échecs… Riche en images d’archives, notamment une de ses premières interviews télévisées dans laquelle on l’interroge sur ses ambitions politiques, “Trump: An American Dream” permet surtout de réaliser que le style bouillonnant du locataire de la Maison-Blanche, ses attaques contre les médias et les élites ne datent pas de sa campagne.

“On The Trail” (HBO Max)

 

Les médias en prennent plein la figure, mais à quoi ressemble la couverture d’une campagne présidentielle de l’intérieur ? “On The Trail” répond en partie à cette question en suivant plusieurs journalistes de la chaine d’information CNN et leurs assistants pendant les primaires du parti démocrate et le début de la crise du Covid-19. Une vie ballottée entre hôtels différents tous les soirs ou presque, stress, obligations familiales… Le documentaire suit aussi la journaliste assignée à la couverture de la campagne de Donald Trump. Sportif !

“The Comey Rule” (Showtime)

“Entre House of Cards”, “Madam Secretary”, “Designated Survivor”, on ne compte plus les séries politiques américaines. Nouveau-venu dans ce genre très populaire, “The Comey Rule” retrace la rencontre entre l’ancien patron du FBI James Comey (joué par Jeff Daniels) et Donald Trump (Brendan Gleeson) après l’élection du milliardaire, deux hommes que tout oppose. Le clou de la série est bien entendu leur dîner à la Maison-Blanche où Donald Trump aurait fait savoir à Comey qu’il attendait de la “loyauté” de sa part. Le président a fini par remercier Comey en mai 2017, sur fond d’enquête sur l’ingérence russe.

Le film Beau Travail présenté par le MFA à Houston

Le Museum of Fine Arts de Houston (MFA) met à l’affiche le film français Beau Travail de Claire Denis, une des cinéastes les plus accomplies du cinéma contemporain.

L’histoire est celle d’un groupe d’hommes apatrides, anonymes, mercenaires, issus de la Légion étrangère célèbre pour ne poser aucune question à ses candidats et offrir un régime d’une dureté et d’une brutalité inégalée. Les paysages africains renvoient à l’enfance de Claire Denis, passée auprès d’un père diplomate. Avec l’aide d’Agnès Godard, directrice de la photographie, Claire Denis revisite les codes d’honneur militaires et masculins, le colonialisme, la jalousie destructrice et le désir refoulé. Situé de nos jours, ce film est une variante du Billy Budd d’Hermann Melville, utilisant périodiquement la partition d’opéra de Benjamin Britten.

Claire Denis n ‘est pas étrangère au Texas. Elle a en effet passé plusieurs mois à Houston au début des années 1980 lorsqu’elle travaillait comme première assistante réalisatrice de Wim Wenders sur son long métrage Paris, Texas.

Depuis la Californie, Emmanuel tente de faire voter les swing states

French Morning continue sa série pré-electorale “Moi, Français et électeur américain”. Nous partons à la rencontre de bi-nationaux à travers le pays qui nous font découvrir les enjeux de l’élection, et les spécificités du système.

Emmanuel Schnetzler, américain depuis 2008, n’a jamais failli à son devoir civique, mais cette année, il a décidé de s’impliquer tout particulièrement pour soutenir la campagne des  Démocrates et leur donner toutes les chances de gagner les élections présidentielles. Il n’ose imaginer quatre années supplémentaires avec Donald Trump à la Maison blanche : “Ce serait dramatique pour le pays, d’un point de vue économique, racial, environnemental…Maintenant, on sait de quoi Trump est capable, et il a le champ libre : on a bien vu que les Républicains n’ont pas le courage de s’opposer à lui.” En 2004, alors qu’il n’avait pas encore la citoyenneté américaine qui lui donne le droit de voter, Emmanuel Schnetzler avait accompagné sa femme américaine en Floride, pour faire du porte-à-porte et convaincre les électeurs de ne pas laisser George W. Bush faire un deuxième mandat. “Rétrospectivement, il n’était pas si horrible que Trump“, souligne-t-il avec malice.

Pour le géologue originaire d’Alsace et installé à San Francisco depuis 1997, Trump doit son élection à 2016 à deux facteurs principaux : l’absentéisme, et le système de vote qui repose sur le collège électoral. Celui-ci est composé de 538 grands électeurs, qui désignent le Président et le Vice-Président des Etats-Unis selon les votes exprimés par les citoyens américains. Par les lois qui gouvernent sa composition -et particulièrement le système du “winner takes all”, qui donne la totalité des voix d’un Etats à celui qui y arrive en tête, quelque soit son avance-, le collège électoral donne un poids plus important aux voix venant d’Etats ruraux, traditionnellement en faveur des Républicains.

Ce système m’horripile, car le vote de certains n’a pas le même poids que d’autres. C’est comme si je n’avais pas de voix, car je suis en Californie“, constate Emmanuel Schetzler, non sans amertume. “Il faut donc essayer d’influencer les électeurs, grâce à différents moyens : soutenir les Démocrates en donnant de l’argent pour leur campagne électorale, et essayer de faire voter un maximum d’électeurs dans les swing states.” En 2016, il aurait suffi que 100 000 personnes supplémentaires votent pour faire basculer certains swing states et qu’Hillary Clinton l’emporte.

Il y a quelques mois, une amie d’Emmanuel Schnetzler lui propose de passer à l’action, en organisant un envoi massif de cartes postales destinées à encourager les électeurs à voter. L’approche est non partisane, on rappelle aux destinataires qu’ils doivent aller voter, mais sans leur imposer un choix de candidat. “On fait l’effort d’écrire ces cartes à la main, ce qui crée une connection plus forte qu’un simple prospectus. On vise des électeurs potentiellement démocrates, ou qui se sont déclarés comme tels, lorsqu’ils se sont inscrits sur les listes électorales. En Floride, nous avons écrit à des personnes qui avaient été condamnées et avaient purgé des peines légères pour leur rappeler qu’elles n’ont pas perdu leur droit de vote.” Outre la Floride, c’est environ 18 000 cartes postales qui sont parties vers la Géorgie, le Kansas et la Pennsylvanie grâce à l’action d’Emmanuel Schnetzler, et à la trentaine de bénévoles qu’il a su rallier. “Le taux de réussite est incertain, mais l’énergie du groupe qui s’est attelé à l’écriture des cartes postales avec moi était vraiment motivante.

Après les cartes postales, cet Alsacien d’origine est passé à l’envoi de textos en masse, toujours dans l’espoir d’inciter plus de gens à se rendre aux urnes : “Les personnes qui reçoivent les textos peuvent poser des questions, auxquelles nous tentons de répondre en suivant un scripte. Cette méthode de communication est particulièrement efficace avec les jeunes électeurs potentiels.

A quelques jours des élections, Emmanuel Schnetzler se veut optimiste, même s’il reconnaît mal dormir. Si Elizabeth Warren était son premier choix côté démocrates, il n’a eu aucune hésitation à soutenir Joe Biden. Son bulletin de vote est d’ailleurs déjà dans les urnes.

Benoit Dageville : un milliardaire qui a la tête dans le “cloud”

Il est entré dans le club très fermé des milliardaires de la Silicon Valley, mais on aura bien du mal à trouver chez lui les traces du mégalo en hoodie rêvant de conquérir le monde. A l’entendre, Benoit Dageville, ne se rêvait pas entrepreneur. Cet ingénieur pur jus, né à Antibes, formé à Jussieu, n’aurait eu, dit-il, pour mérite que “de ne pas rater le coche”. 

Le voilà pourtant à la tête de la success story tech de l’année: Snowflake, l’entreprise qu’il a créée en 2014 avec Thierry Cruanes, un autre Français, et Marcin Zukowski, est entrée en bourse avec fracas en septembre et affiche une valorisation de 70 milliards de dollars – assez donc pour faire de Benoit Dageville, qui possède 3,5% de la société, un multimilliardaire, en tout cas sur le papier.

Tout jeune ingénieur, Benoit Dageville s’est découvert une passion: les bases de données. Loin de la Silicon valley, il commence sa carrière grâce à un programme européen de soutien à la recherche informatique et se retrouve chez Bull qui, au début des années 1990, n’est plus que le fantôme du géant de l’informatique jadis rêvé par les dirigeants français. Très vite, les ambitions sont revues à la baisse, le centre de recherche ferme et Benoît Dageville part à Grenoble, où il fait de l’ingénierie pour Bull. Mais il n’a aucune envie de devenir chef et, en France, ce manque d’ambition managériale lui offre peu de perspectives. Le salut viendra d’une mission de quelques mois pour Oracle, en Californie.

« Notre but n’était pas de créer une entreprise »

Là, Benoît Dageville découvre un cadre de travail rêvé : un environnement multiculturel et la possibilité de développer son expertise high-tech au plus haut niveau. Il passe 16 ans très riches, à évoluer au cœur d’une des plus grosses bases de données au monde. Mais au tournant des années 2010, il se rend compte du potentiel de disruption du cloud, les quantités astronomiques de données générées par l’essor d’Internet, et leur gestion en temps réel par des machines. Oracle est en train de rater ce virage, et Benoît Dageville décide de s’associer avec Thierry Cruanes, son collègue normand, pour lancer leur entreprise en 2012. « Notre but n’était pas de créer une entreprise au départ, mais de faire un produit. Si cela avait été possible, on l’aurait fait chez Oracle ». Ils baptisent leur start-up Snowflake, en référence à leur passion commune pour le ski.

Les deux ingénieurs achètent une imprimante et un tableau blanc et passent plusieurs mois à chercher un système alternatif, qui permettrait d’ajuster les ressources à la demande de chaque client, de façon à ne payer qu’en fonction des besoins et d’étendre les capacités à l’infini. Une période intense et stressante, se souvient-il, mais le duo trouve une solution au bout de 4 mois. Avec l’aide de leur investisseur Mike Speiser, de Sutter Hill Ventures – un des premiers fonds de venture de la Silicon Valley – la start-up commercialise ses premiers produits en 2014 et recrute Bob Muglia, un ancien responsable de Microsoft, comme CEO, permettant aux co-fondateurs de rester concentrés sur ce qu’ils aiment faire: le développement.

Très rapidement, Snowflake rencontre un succès massif auprès des plus grandes entreprises américaines. « Nous avons connu une croissance impressionnante et surtout, nos clients ont apprécié notre service et nous l’ont communiqué ». L’entreprise affiche de grandes ambitions : elle lève 26 millions de dollars en 2014, 79 millions l’année suivante, 105 millions en 2017 et même 450 millions en 2018 et 479 millions en février dernier. La jeune pousse n’a pas besoin d’argent mais elle décide néanmoins de donner le « go » à son IPO, pour deux raisons. D’une part, face à la concurrence de grands noms comme Google ou Amazon, l’entreprise veut se doter d’un statut et d’une plus grande visibilité. D’autre part, elle souhaite offrir une option d’exercice de leurs actions à ses employés.

« Il n’y a pas de recette miracle, mais il ne faut pas rater le coche », résume l’entrepreneur, et force est de constater que Snowflake a visé juste. L’entreprise a surpris son monde en annonçant l’entrée de Warren Buffett, l’oracle d’Omaha, et pulvérisé les records lors de son IPO : elle a levé 3,4 milliards de dollars, soit la plus importante introduction en Bourse de l’Histoire pour un groupe de logiciels. Son cours de Bourse a plus que doublé lors de son premier jour de cotation et s’est largement maintenu depuis. Benoît Dageville attribue cette réussite à plusieurs critères : « le produit Snowflake de ‘data cloud’ permet désormais de déplacer et de partager des données, cet effet réseau très sécurisé est une véritable révolution. Notre équipe extraordinaire emmenée par Frank Slootman (le CEO recruté en 2019 pour gérer la croissance, NDLR) a été récompensée pour son travail, et cette belle réussite n’est qu’une étape vers l’objectif final : faire de Snowflake le leader mondial du cloud et du big data ».

Être leader dans un monde en transformation : l’importance d’étudier dans une école de commerce interculturelle

[Article partenaire] Notre monde est de plus en plus connecté. En ces temps difficiles, les entreprises doivent trouver de nouvelles manières de communiquer avec un public international, et les compétences en matière de communication interculturelle en deviennent plus précieuses que jamais.

Le programme Bachelor in Management (BSc) de l’ESCP Business School prépare les étudiants à une carrière internationale, leur ouvrant les portes de toutes les industries et leur offrant des perspectives d’emploi aux quatre coins du monde. Ce programme de trois ans prépare les étudiants à gérer une entreprise tout en leur offrant une formation complète avec des cours de finance, de comptabilité, de marketing, d’économie mais aussi de langues étrangères, d’arts libéraux et de développement personnel. Véritablement interculturel, ce programme donne la possibilité aux étudiants de vivre, d’étudier et de travailler dans trois villes différentes tout au long du cursus : Londres, Paris, Berlin, Madrid ou Turin.

Pour connaître les nombreuses raisons de choisir une école de commerce interculturelle pour vos études, continuez à lire cet article ! Mieux encore, découvrez-les par vous-même en rendant visite à l’ESCP Business School lors de leur journée portes ouvertes en ligne samedi 7 novembre. Apprenez-en plus sur leur programme, leur modèle d’enseignement et discutez avec les étudiants et les membres de l’équipe d’admission ! Inscrivez-vous ici.

Vous développerez des compétences clés en matière de communication

Que vous vendiez une idée commerciale, présentiez un dossier, rédigiez un rapport ou même un simple email, votre manière de communiquer sera de la plus grande importance. En travaillant en groupe avec vos camarades de classe, vous développerez des compétences en rédaction et en présentation qui vous aideront à communiquer de manière efficace et convaincante. 

Vous apprendrez à être diplomate

Lorsque vous travaillerez avec des camarades de classe venant du monde entier, vous serez confronté·e à des idées et opinions parfois en conflit avec votre propre vision des choses. Pour réussir de tels projets, vous devrez agir avec diplomatie et gérer des situations parfois conflictuelles.

Vous développerez vos capacités d’analyse et votre esprit critique

En étudiant dans une école de commerce, vous entraînerez votre esprit d’analyse et saurez ainsi détecter les problèmes à résoudre et les pistes d’amélioration au sein d’une entreprise. Vous serez amené·e à être innovant·e dans la recherche de solutions lors de mises en situation professionnelles. Vous aurez alors l’occasion d’utiliser votre esprit critique pour aider une entreprise à résoudre une situation problématique ou encore pour l’aider à optimiser ses résultats. Vous apprendrez également à recueillir et à interpréter des données en utilisant notamment les statistiques afin de mesurer les performances d’un projet ou d’une organisation.

Vous maîtriserez l’art du marketing

Convaincre un employeur de vous embaucher, présenter votre idée à un investisseur ou encourager votre équipe à atteindre un objectif : tout cela nécessite d’appliquer certaines techniques de marketing qui vous permettront de mettre en valeur votre idée et de convaincre en vous appuyant sur la connaissance de votre audience. Les cours de marketing vous apprendront à vous démarquer de manière créative et à choisir les bons canaux pour communiquer votre idée.

Vous deviendrez à l’aise avec les chiffres

Certaines entreprises font faillite en raison d’une mauvaise gestion financière. En suivant des cours de finance, vous deviendrez à l’aise avec les chiffres et disposerez des outils nécessaires pour que votre entreprise réussisse. Si une carrière dans la finance et les investissements vous intéresse, sachez que certaines écoles de commerce telles que l’ESCP Business School proposent des simulations vous permettant d’acquérir une expérience concrète, à moindre risque. D’autre part, la compréhension des principes comptables et la bonne gestion d’un budget sont des compétences précieuses dans la vie et dans n’importe quel secteur, où que vous travailliez.

Vous deviendrez un·e entrepreneur·e en puissance

Certaines écoles de commerce disposent de programmes d’aide à l’entrepreneuriat qui pourraient vous aider à créer votre entreprise pendant vos études. Lorsque vous faites des recherches sur les écoles de commerce, intéressez-vous à leurs différents “clubs” afin de vous assurer qu’elles en possèdent un dédié à l’entrepreneuriat. À l’ESCP, le Junior Enterprise Network (JET) pourra vous aider à faire avancer vos projets d’entreprise. 

Vous aurez une véritable perspective mondiale

Étudier dans une école de commerce vous oblige à avoir une vision globale du monde. Découvrez comment les marchés sont affectés par les événements mondiaux afin de savoir comment prendre des décisions déterminantes pour votre entreprise et la maintenir à flot. L’application de principes économiques peut même vous permettre de prendre des décisions éclairées pour vos investissements personnels.

Vous rejoindrez une communauté internationale

Si vous choisissez d’étudier dans une école de commerce, il y a de grandes chances pour que vous étudiez au moins quelques mois à l’étranger, et pour que vos camarades de classe viennent eux aussi de pays étrangers. Vous vivrez ainsi une expérience d’une grande richesse interculturelle, synonyme de rencontres, d’échanges et d’ouverture d’esprit. Ainsi, dans la promotion 2022 du Bachelor in Management (BSc) de l’ESCP Business School, plus de 53 nationalités différentes sont représentées !

Vous aurez de l’expérience avant même l’obtention de votre diplôme

À l’ESCP Business School, vous apprendrez la théorie mais aussi la pratique, et accumulerez des compétences en rapport direct avec votre future carrière. Le stage en entreprise est certainement le meilleur moyen de gagner en expérience professionnelle avant même l’obtention de son diplôme. À l’ESCP Business School, les étudiants sont tenus d’effectuer deux stages de 12 semaines en deuxième et troisième année. Chaque campus offre un service d’aide à l’orientation et au développement de carrière, avec notamment des salons de l’emploi accueillant des entreprises multinationales.  

Vous aurez l’embarras du choix

Entrez sur le marché de l’emploi mondial avec confiance : de très nombreuses entreprises sont désireuses d’embaucher des diplômés d’écoles de commerce. À l’ESCP Business School, 67 % des jeunes diplômés du programme Bachelor in Management (BSc) ont choisi d’entamer une carrière internationale et 98 % d’entre eux ont décroché un emploi dans les six mois suivant l’obtention de leur diplôme.

Pour en savoir plus, rendez-vous lors de la journée portes ouvertes en ligne de l’ESCP Business School le samedi 7 novembre pour rencontrer les professeurs, l’équipe des admissions et les étudiants de l’école.

Chaque session de présentation, atelier ou autre masterclass proposé lors de cette journée portes ouvertes en ligne aura lieu deux fois, afin de proposer aux personnes basées aux États-Unis une tranche horaire plus accessible. Retrouvez le programme complet ci-dessous.

Présentation du programme avec le directeur académique
1ère session : 5AM – 6AM EST / 10AM – 11AM GMT
2ème session : 11 AM -12 PM EST / 4PM – 5PM GMT

Atelier CV et lettre de motivation
1ère session : 6AM – 7 AM EST / 11AM – 12PM GMT
2ème session : 12 PM – 1PM EST / 5PM – 6PM GMT

Masterclass avec le professeur Ben Voyer
1ère session : 7AM – 8AM EST / 12PM – 1PM GMT
2ème session : 1PM –2PM EST / 6PM – 7PM GMT

Vie sur le campus et hébergement à Londres
1ère session : 8AM – 9AM EST / 1PM – 2PM GMT
2ème session : 2PM – 3PM EST / 7PM – 8PM GMT

Vie sur le campus et hébergement à Paris
1ère session : 9AM – 10AM EST / 2PM – 3PM GMT
2ème session : 3:00 PM – 4:00 PM EST / 8PM – 9PM GMT

Questions-réponses en direct avec les étudiants
1ère session : 10AM – 11AM EST / 3PM – 4PM GMT
2ème session : 4 PM – 5 PM EST / 9PM – 10PM GMT

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Que faire pour Halloween cette année à Los Angeles

Halloween 2020 est annulé. Enfin, les célébrations habituelles. En raison de l’épidémie, le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, a en effet appelé ses concitoyens à être créatifs, tout en évitant les rassemblements et donc le traditionnel “trick-or-treat”. Mais pour les fans de cette fête folklorique et païenne, il reste des options “Covid-friendly” à explorer d’ici au 31 octobre.

Le Drive-in de l’horreur
Pour éviter les regroupements, la ville propose ce qu’elle fait de mieux : rester dans sa voiture. Et il y a l’embarras du choix en terme de drive-in d’horreur cette année. La traditionnelle Haunted Hayride déménage donc du Griffith Park pour s’installer au Bonelli Regional Park, à l’est de Los Angeles jusqu’au 1er novembre. L’événement propose un spectacle original projeté sur un écran géant, autour duquel prendront vie des personnages effrayants. Au Complexe sportif Silverlakes à Norco, l’expérience diffère selon l’heure de la journée : tant que le soleil est présent, place à la Not-So-Spooky Farm, une chasse aux trésors interactive. La nuit, Fright Farms offrira des sensations fortes, en suivant les traces de la disparue Emma Parker à Hilldale. Vous pourrez en profiter du 21 octobre au 29 novembre.

Les fans de Stranger Things auront également leur expérience en drive-in (ouvert du 28 octobre au 28 février). Il est conseillé de porter une tenue des années 80 pour jouer le jeu et vous lancer dans une quête à la Donjons et Dragons avec Eleven et ses amis. Plus grand public est Haunt’oween L.A, qui prendra place à Woodland Hills du 9 au 31 octobre. L’expérience offrira des séances photos, un tunnel de Jack o’ lantern, la customisation d’une citrouille et du «trick-or-treat» dans un «quartier» peuplé d’acteurs déguisés.

Réservé aux adultes, Urban Legends Haunt comprend quatre univers terrifiants, à base d’effets spéciaux et de performances en direct à Costa Mesa jusqu’au 1er novembre.

Un Halloween bucolique
Vous n’aurez pas besoin de votre véhicule pour arpenter les jardins de Descanso à La Cañada Flintridge. Vous y trouverez un labyrinthe de foin, des arches de citrouilles, ainsi qu’un sentier rempli d’épouvantail, du 1er au 31 octobre.

Le King Gillette Ranch, dans les Santa Monica Mountains, sera illuminé par des milliers de lanternes sculptées à l’occasion des Nights of the Jack, du 22 octobre au 1er novembre. En raison du Covid-19, la visite sera limitée à 25 minutes (toilettes fermées).

Si la récolte des citrouilles et leur personnalisation vous intéresse, nous vous suggérons d’opter pour le Pumpkin Patch, ouvert chez Mr. Jack O’Lanterns Pumpkin Patch (gratuit) à Hollywood, Tanaka Farms à Irvine, Underwood Family Farms et Shawn’s Pumpkin Patch à Los Angeles (liste non-exhaustive).

Un Halloween culinaire

Sur le rooftop de E.P. & L.P à West Hollywood, les Angelinos pourront vivre Halloween, le samedi 31 octobre, en surprenant leurs papilles avec une expérience culinaire – réservée aux adultes. Les costumes sont encouragés.

Un marathon gastronomique sera également proposé par LA Bite au Legg Lake à l’est de Los Angeles. Les Angelinos découvriront huit mets, en arpentant un sentier hanté par des “créatures” dans leur voiture.

Un Halloween folklorique

Enfin, si les costumes ne suffisent pas à vous donner la chair de poule, passons aux grands moyens. Avec An Outdoor Victorian Mourning Faire les 24 et 25 octobre, le quartier de Heritage Square Museum, qui a conservé des demeures de la fin du XIXe siècle, propose cette année des “ateliers” : un traitera de la photographie spirituelle, un autre présentera des outils pour contacter les défunts, quand un atelier vous livrera les secrets pour concocter des remèdes.

French Boss, Laurence Laplanche : « En France je n’avais plus le temps de m’écouter ».

Expérience inédite et enrichissante cette semaine dans French Boss. Nous partons à la rencontre d’une femme qui, après 20 ans d’une vie professionnelle on ne peut plus sédentaire et classique, a choisi de changer de métier, de pays, d’environnement ; bref changer de vie.

Laurence Laplanche vit aujourd’hui dans un tout petit village du nord-est du Brésil et gère – de A à Z – un petit hôtel qu’elle a elle-même fait construire. Mais avant de devenir hôtelière, il lui avait fallu apprendre à devenir entrepreneuse, après avoir toujours été salariée. Les forces de Laurence sont avant tout son courage et sa lucidité. Courage d’avoir tout plaqué pour devenir une autre personne, lucidité de prévoir qu’au bout de ce pari, il pouvait y avoir l’échec. Dans cette demi-heure d’entretien, réalisée depuis le petit village de Pontal Do Maceio, ces deux qualités sautent aux yeux. Comme saute aux yeux l’énorme détermination de notre French Boss de la semaine.

Listen to “Episode 30 Laurence Laplanche” on Spreaker.

Ils allaient devenir restaurateurs à Brooklyn, la Covid en a fait des “startupers”

Quand on est entrepreneur.e, il ne faut pas avoir peur des acrobaties. Julie et Benjamin Thibault-Dury le savent mieux que quiconque. Le couple de Français, installé à New York avec leur enfant, s’apprêtait à signer le bail de leur futur restaurant quand la redoutable Covid-19 les a forcés à faire une croix (pour le moment) sur leur projet.

Un mal pour un bien. Au lieu d’un restaurant, ils ont décidé de lancer, en octobre, une “marketplace” virtuelle qui fait la part belle aux produits et objets locaux: Closiist. “Les plus grosses marketplaces, comme Etsy et Amazon, sont globales. Nous voulions faire quelque chose pour la communauté“, explique Benjamin Thibault-Dury.

Avant de se lancer dans cette nouvelle aventure, le tandem avait l’intention d’ouvrir un restaurant vegan et local, Croque-en-Sel, fruit de l’expérience de traiteuse de Julie et de son mari Benjamin dans le management. Le projet était très avancé quand la Covid s’est abattue sur New York en mars. Ils avaient repéré un local à Greenpoint en novembre et imaginaient un espace de cinquante places, capable d’héberger une activité de traiteur aussi, avec un bar complet et une cour à l’arrière. “Le landlord était motivé et prêt à faire pas mal de choses pour embellir le local. On avait travaillé avec un architecte pour voir ce qu’on pouvait faire“, précise Benjamin Thibault-Dury. Le couple en était à la négociation des termes du contrat et “sur le point” de signer le bail. “C’était un rêve d’ouvrir un restaurant à New York“, poursuit-il.

Quand ils ont été forcés de se confiner comme le reste de la ville, les deux Français ont pris du recul. “On ne maîtrise pas la pandémie. On était en colère sur le moment, mais nous n’avions pas d’autre choix que d’accepter la situation“. Faute de perspectives, Croque-en-Sel est mis entre parenthèses. Mais en travaillant sur leur projet, le duo a amassé des contacts de fournisseurs de produits alimentaires, d’ustensiles et d’objets en tout genre. “On souhaitait mettre à l’honneur ceux avec lesquels on voulait travailler”, commente le Français. Closiist est né. “Le commerce en ligne explose et va continuer à se développer. Ça a du sens de partir dans cette direction. L’idée n’est pas de faire une marketplace ordinaire. Nous voulons parler des choses qu’on aime, véhiculer des valeurs locales, soutenir des commerces locaux qui ont beaucoup souffert avec cette crise“.

Closiist proposera notamment des confitures, du miel, des objets en bois recyclé, des chapeaux, des jouets et d’autres produits artisanaux, tous fabriqués ou produits dans l’Etat ou la ville de New York. Même si leur projet de restaurant ne restera pas enterré pour l’éternité, Julie et Benjamin Thibault-Dury comptent développer Closiist dans d’autres villes. “On a eu de la chance de ne pas signer le bail. Nous n’aurions pas payé de loyer tout de suite, mais on aurait perdu du temps car nous n’aurions pas été en mesure de faire des travaux dans le local“. La Covid n’a pas que du mauvais.

La Silicon Valley ou Tahiti? Et si on pouvait faire les deux?

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« C’est comme si je travaillais sur le continent sauf que c’est un lieu paradisiaque avec la mer, la nature, une belle végétation… Et que pendant les réunions mes collègues savaient que j’étais là parce qu’ils entendaient les oiseaux chanter derrière. » Paul Fruhauf software architect dans le paiement mobile à Sunnyvale a passé deux mois à Hawaï cet été. Propriétaire sur l’une des îles, il n’a pas hésité : « à cause de la Covid je n’arrivais plus à louer, donc j’y suis allé ». Comme lui, de nombreux jeunes professionnels de la Silicon Valley ont récemment changé de mode de vie.

Rémy V. et Agathe K. tirent également parti de cette institutionnalisation du télétravail dans la baie depuis le début de la pandémie. Ils sont employés dans des entreprises technologiques américaines, elle côté business, lui en tant qu’ingénieur. « Quand le confinement s’est prolongé dans le temps on s’est dit : au lieu de payer notre loyer, pourquoi ne pas prendre des Airbnb et voir du pays ? »

Depuis qu’ils ont quitté leur appartement à San Francisco, ils ont « un sac de vêtements chacun pour tenir au moins quinze jours, une voiture avec le kitesurf, le paddle etc. pour les activités du weekend, et puis les écrans d’ordinateurs, rallonges, multiprises pour être performant la semaine. Tout le reste est dans un garde-meubles ». Le lac Tahoe, Hood River dans l’Oregon, Washougal dans l’Etat de Washington, la Polynésie française… Le jeune couple a beaucoup voyagé, se faisant tester régulièrement pour ne pas propager le coronavirus. 

Chasse au Wifi

Pour choisir la destination, les infrastructures sont clefs. « Il faut un wifi rapide, pour nous c’est le premier critère pour bien bosser. On évite les endroits trop reculés, on vise les petites villes proches de la nature mais pas trop isolées ». Nouvellement nomades, Agathe K. et Rémy V. n’en restent pas moins des professionnels assidus. « On fait en sorte que ce ne soit pas du tout gênant pour notre métier, on reste dans le même fuseau horaire que San Francisco et on a toujours au moins deux salles pour que chacun puisse prendre ses appels sans déranger l’autre. »

Car travailler à distance, dans un cadre idyllique, ne veut pas dire ne pas être efficace. Elias Chedid, Senior Data analyst chez Shipt, l’a bien compris et en a convaincu ses amis. « Au début les gens ne voulaient pas, ils avaient peur que cela ne fasse pas sérieux », se rappelle-t-il. « Alors que quand tout le monde travaille c’est comme être au bureau et avoir des collègues », explique le jeune ingénieur. Ce dernier a gardé sa chambre (et son chat) à San Francisco, mais part très souvent en groupe.

« La première fois c’était la semaine de Memorial Day, on était 16 à télétravailler du lac Tahoe. Et à partir de là on a commencé à s’organiser pour le faire régulièrement : 4 jours à San Luis Obispo, 2 semaines en Utah, et puis 2 semaines à Tahiti à 12 » dont il revient tout juste, à regret. « Cette fois j’étais en congé mais si on me garantit une bonne connexion internet à Moorea, j’y retourne directement et pour plus longtemps », précise-t-il. 

Situation temporaire ou nouvelle vie ?

Difficile de dire précisément combien ont choisi ce mode de vie, mais le mouvement est réel . La baisse conséquente des loyers à San Francisco en est révélatrice. D’après un rapport de Realtor.com cette chute qui concerne les baux des studios, 2 et 3-pièces, est la plus importante des États-Unis. Pour tous ces jeunes de la tech, c’est surtout « l’occasion ou jamais » de vivre une nouvelle expérience. Pouvoir après une journée de dur labeur, partir en randonnée, surfer, kiter, ou plonger par exemple. Certains ont choisi cette routine pour un temps, d’autres indéfiniment.

Agathe K. et Rémy V. partent pour 3 à 6 mois peut-être 9 mois, voire plus. « Ce n’est pas un rejet de San Francisco. Mais on est contents de pouvoir profiter de cette liberté qui est assez rare, pendant cette période où tellement d’autres libertés sont restreintes. » Paul Fruhauf est revenu en attendant la naissance de sa petite fille. « Une fois qu’elle sera là on a le projet de s’installer à Maui pour de bon, et je garderai mon job dans la baie tout en étant là-bas à plein temps ». Et Elias Chedid pense s’échapper quelques jours au moins tous les deux mois. Il envisage aussi de s’installer à New York l’an prochain, sans changer de carrière.

C’est ça l’Amérique, épisode 8: “Les États-Unis ont un système économique cruel”

L’économie américaine est toujours malade du Covid. En quelques mois, le taux de chômage est passé d’un niveau historiquement bas (3,5% en février) à un sommet (14,7% en avril) non-atteint depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. De nombreux petits commerces, en grande partie possédés par des Afro-Américains et d’autres minorités, ont dû fermer et les banques alimentaires se sont soudainement remplies. L’économie américaine peut-elle rebondir rapidement ? Comment Donald Trump a-t-il géré cette crise sans précédent depuis la Grande Dépression des années 1930 ? Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie en 2001 et professeur à l’université Columbia, est l’invité de “C’est ça l’Amérique”. Retrouvez aussi la version anglaise de l’épisode.

4 photographes français(es) pour vos événements et souvenirs à New York

New York est la ville la plus photogénique au monde. C’est l’endroit idéal pour une séance photo que vous souhaitiez demander en mariage la femme de votre vie ou refaire votre portfolio professionnel. Voici quatre photographes français à qui vous pouvez faire confiance.

Adelaïde Chantilly

Crédit photo : Adelaïde Chantilly

“Romantique, naturelle et spontanée”, comme elle se décrit elle-même, Adelaïde Chantilly est spécialiste des photos de couple et de famille (couple, famille, grossesse, naissances, mariages). Cette Normande de 30 ans saura vous mettre à l’aise grâce à sa bonne humeur communicative et son oeil aiguisé. Laissez vous guider. Tarifs : 250$ pour 1h et 400$ pour 2h. Adelaide Chantilly organise également régulièrement des mini-sessions de 30 minutes dans différents endroits de la ville pour les plus petits budgets. Plus d’informations ici.

Pierre Lidar

Crédit photo : Pierre Lidar

New Yorkais depuis près de sept ans, Pierre Lidar partage son temps entre la musique -il est bassoniste- et la photographie. Fasciné par la Big Apple, le Français de 32 ans est un mordu d’explorations urbaines, qu’il immortalise à l’aide de son appareil. Comptez 350$ pour une session avec lui (durée d’une à deux heures) dans les meilleurs lieux de la ville. Au delà des photos touristiques, Pierre Lidar est également un spécialiste des événements comme les fiançailles, les mariages ou les baby-shower. Il aime organiser ses shootings photos avant le coucher du soleil pour profiter de la plus belle lumière. Tarifs préférentiels pour les artistes dont les musiciens.

Cécile Vaccaro

Fille de photographe, Cécile Vaccaro a grandi dans l’entreprise familiale à Marseille, entourée de photographies. Arrivée à New York il y a dix ans, Cécile est aujourd’hui spécialiste des portraits professionnels. Ses photos se veulent soignées et réalistes, sans fioriture, tout en laissant apparaitre la personnalité et l’état d’esprit du sujet. Un portrait positif, qui affirmera le professionnalisme de ceux et celles qui recherchent un portrait pour LinkedIn, par exemple. Profitez-en, Cécile offre 20% aux lecteurs et lectrices de French Morning sur tous les prix de son site jusqu’au 15 décembre.

Yoël Reboh

Photo prise pendant Le Bal Français, la soirée française des Etats-Unis. Crédit photo : Yoel Reboh

Jeune diplômé d’une école de cinéma, Yoël Reboh est photographe professionnel à mi-temps depuis un an et son arrivée à New York. Spécialiste de l’évènementiel, ce Parisien de 23 ans est la personne idéale pour vos photos d’anniversaire, de mariage et fêtes en tout genre*. Jeune et réactif, il propose également des sessions “portraits” réalisées en argentique avec une pellicule de 35mm. Comptez 80$ pour un shooting numérique, 100$ pour une session portrait en pellicule (durée de la session entre 1h et 1h30). Contact : [email protected].

*Seuls les rassemblements jusqu’à 10 personnes sont actuellement autorisés par la ville de New York en raison de l’épidémie de la Covid-19.