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Après LinkedIn, Vincent Attali poursuit sa passion culinaire avec The French Spot

Après trois et demi passés chez Linkedin, Vincent Attali s’est lancé un nouveau défi : lancer sa propre pâtisserie, baptisée The French Spot. Le chef pâtissier, fort d’un parcours impressionant chez Robuchon, Dominique Ansel, au restaurant Mourad à San Francisco, ou encore au Wynn de Las Vegas, a saisi au vol l’opportunité que l’épidémie de COVID lui a présentée : “A LinkedIn, je dirigeais vingt chefs pâtissiers répartis sur six restaurants. Tout le monde a été licencié début juillet à cause de la pandémie. Je devais réagir, et faire de mon expérience quelque chose de concret.

Fort d’un grand nombre d’abonnés sur Instagram, encouragés par ses collègues de LinkedIn, Vincent Attali décide alors de créer The French Spot en juillet avec l’aide de sa femme Maria et de son ami Tony Miller: “Maria est peintre et illustratrice. Elle avait déjà travaillé dans la pâtisserie, c’est donc tout naturellement qu’elle est devenue la spécialiste de la décoration de gâteaux“, explique Vincent Attali. “Quant à Tony, avec qui j’ai participé à l’émission “Sugar Rush” en juillet dernier, son commerce de vente de pâtisseries en gros a aussi vu son activité réduite de 80%, et nous sous-louons sa cuisine. The French Spot est donc une sorte de collectif de passionnés de pâtisserie !

Crédit : Frédéric Neema / www.fnphoto.com

Le succès de la campagne Kickstarter, soutenue par près 270 personnes et qui a permis de récolter plus de quatre fois les 5000 dollars initialement espérés, a conforté Vincent Attali dans son idée de se lancer à son compte, avec une formule à géométrie variable : “On peut soit souscrire à un abonnement de pâtisseries, livrées chaque semaine, une semaine sur deux, ou chaque mois, soit passer une commande ponctuelle lors des “pop-ups” du week-end. Nous livrons dans toute la Bay Area“, explique-t-il. “On peut également trouver nos pâtisseries au café Nirvana Soul, à San José.” Le talent de designeuse de Maria est mis à profit avec la réalisation de gâteaux sur mesure pour des grandes occasions : “On nous a demandé un gâteau d’anniversaire avec un skateboard, nous en avons fait un sur le thème des constellations, ou avec un ourson qui dort pour un baby-shower…Il y a toujours de la demande pour des gâteaux personnalisés.

Le mochicro. Crédit : Frédéric Neema / www.fnphoto.com

Au menu du French Spot, on retrouve les influences françaises et asiatiques qui définissent la patte de Vincent Attali: “Le mochicro est un croissant dont la pâte feuilletée se marie très bien avec l’onctuosité du mochi. J’aime transformer les classiques, tels l’éclair ou le mille-crêpes, en leur ajoutant une touche inattendue, comme une crème au beurre parfumée au matcha.” Le menu change très regulièrement, et est posté le mercredi pour les ventes du week-end.

A terme, Vincent et Maria Attali espèrent ouvrir leur pâtisserie à Oakland, dans la East Bay. Pour cela, ils espèrent que les chiffres des deux premiers trimestres d’existence de French Spot seront favorables. Pour préparer leur “sales pitch”, ils se sont entourés d’un mentor bien connu dans le milieu de l’hospitalité, Germain Michel, fondateur des bars à vins Amélie. Nous ne savons pas encore si on ouvrira un commerce traditionnel, ou une cuisine industrielle pour faire de la vente de gros, et fonctionner sur un système de livraisons. 2021 nous le dira.

Où commander son repas de Thanksgiving à San Francisco ?

Cette année, si les grands rassemblements familiaux sont à proscrire, on peut toutefois fêter Thanksgiving dignement autour d’un bon repas à se faire livrer, tout en soutenant les enseignes françaises de la région. Voici une sélection non-exhaustive d’adresses françaises à San Francisco et sa région pour déguster sur place commander votre repas de fête.

One65, à San Francisco

Le restaurant de Claude Le Tohic ne pourra malheureusement accueillir les gourmets pour Thanksgiving, mais propose un menu à emporter des plus alléchants. Disponible le jeudi 26 novembre de 9am à 2pm, il se compose d’une salade aux kakis et pécans, d’un jarret de porc caramélisé, de poitrine de dinde, le tout accompagné de marrons, de purée, de chou rouge braisé et d’une tarte en dessert. Compter $320 pour 4. 165 O’Farrell St, San Francisco, CA 94102. Plus d’infos.

Zazie

Connu pour son brunch, le restaurant de Cole Valley organise cette année un véritable festin à emporter pour Thanksgiving: on commence par une salade de saison, avec fromage de chèvre, amandes et kakis, suivie par la fameuse dinde. Celle dernière est accompagnée d’haricots verts, de purée et de “stuffing”. En dessert, on se régalera avec un bread pudding au potiron, noix de pécan et coulis caramel. Une bouteille de Beaujolais Villages est offerte par commande. Compter $59 par personne. Commande à retirer le jeudi 26 novembre entre 2 et 4pm. 941 Cole Street, San Francisco, California 94117. Plus d’infos

Café de la Presse

Les habitués ne pourront pas fêter Thanksgiving sur place cette année, alors le chef Laurent Manrique leur a concocté un véritable festin : soupe de butternut, salade d’endives et de betteraves, dinde bio, choux de Bruxelles rôtis, purée, sauce à la canneberge et à l’orange, et en dessert, une tarte tatin. Compter $99 pour deux. Les commandes doivent être effectuées avant le vendredi 20 novembre, et sont à retirer le mercredi 25 novembre. 352 Grant Ave, San Francisco, CA 94108. Plus d’infos

Mathilde Bistro

Ce restaurant français situé dans SOMA propose un menu prix fixe, à manger sur place le jour de Thanksgiving, entre 3pm et 9pm. Pour le plat principal, on aura le choix entre la traditionnelle dinde, du filet mignon, du poisson ou un plat végétarien. Compter $80 par personne. 315 5th Street, San Francisco, CA 94107. Plus d’infos.

Bouche

Bouche on Bush street propose un menu prix fixe à emporter ou à déguster sur place pour la jour de Thanksgiving. On ouvre les festivités avec une soupe de butternut, suivie par une salade aux canneberges et au bleu; le plat principal sera bien évidemment de la dinde, accompagnée d’haricots, de purée de navet et de pain de maïs. En dessert, il sera difficile de résister à la tarte aux noix de pécan et à la mousse au chocolat blanc. Compter $70 par personne. 603 Bush street, San Francisco. Plus d’infos

Pour les becs sucrés

Maison Danel

Le salon de thé de Danel de Betelu propose plusieurs tartes et gâteaux, tous plus appétissants les uns que les autres : tarte au citron, gâteau aux pommes et à la mousse d’abricot, ou le Paris-San Francisco, la version locale du Paris-Brest. A commander deux jours à l’avance. Compter $40 pour un gâteau de 4-6 personnes. 1030 Polk St, San Francisco, California 94109. Plus d’infos

Le Marais

La boulangerie de Patrick Ascaso apporte un touche bienn française aux desserts de Thanksgiving cette année : à partir du 19 novembre, on peut commander à emporter flan à la vanille ou au potiron, tarte aux pommes, ou un gâteau basque chocolat-potiron. Confectionnés en partenariat avec le chef-pâtissier Gontran Cherrier, ils seront disponibles jusqu’à la veille de Thanksgiving dans les trois Marais de San Francisco. Compter $40 dollars pour 4-6 personnes. 2066 Chestnut street, 494 Sanchez, 1138 Sutter street, San Francisco. Plus d’infos. 

 

 

[Vidéo] L’enseignement français à Seattle

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ?

Quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 9 au 20 novembre 2020, French Morning organisait la Bilingual Education Fair : des milliers de parents ont eu l’occasion de venir découvrir les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Une session était dédiée à l’enseignement français à Seattle.

Retrouvez la vidéo dans son intégralité ci-dessus ou sur notre chaîne YouTube.

Avec :
– French American School of Puget Sound
– French Immersion School of Washington
– Education Française Greater Seattle
– Les Lilas French Bilingual Community School

La Bilingual Education Fair 2020 vous a été présentée par :

6 joueurs français à suivre pendant les playoffs MLS

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Après une saison insolite marquée par une reprise cet été sous forme de tournoi dans la bulle d’Orlando, puis par des matches de saison régulière, les 18 meilleures équipes de MLS se retrouvent à partir du 20 novembre en playoffs. Plusieurs Français peuvent espérer décrocher leur premier titre aux Etats-Unis. Voici six profils à suivre.

Florian Valot (New York Red Bulls)

Crédit photo : newyorkredbulls.com

A 27 ans, et après deux blessures successives aux ligaments du genou, Florian Valot a réalisé une très bon retour avec les New York Red Bulls cette saison. Buteur pour la reprise de la MLS à Orlando, le milieu de terrain a joué 23 matches en tout pour 2 buts et 3 passes décisives, et est redevenu un titulaire indiscutable. Les NYRB ont terminé à la sixième place à l’Est, en pratiquant un beau football de possession porté vers l’attaque. Ils semblent en revanche limités pour aller jusqu’en finale, bien que tout soit possible en MLS. Premier match de playoff face à Colombus, le 20 novembre.

Nicolas Benezet (Colorado Rapids)

Crédit photo : Facebook Nicolas Benezet

Il avait quitté Toronto l’année dernière avec le coeur lourd. Mais Nicolas Benezet a retrouvé le sourire cette saison du côté du Colorado. Le milieu de terrain offensif de 29 ans, ancien joueur de Guinguamp, a délivré trois passes décisives en 12 matches, son équipe n’ayant joué que 18 matches en raison de la Covid-19. Rapide et très à l’aise avec le ballon, on attend cependant du Français qu’il marque son premier but avec son nouveau club. Les Colorado Rapids ont décroché la cinquième place du classement à l’Est. Ils affronteront Minnesota, 4ème, au premier tour des playoffs le 22 novembre.

Blaise Matuidi (Inter Miami)

Crédit photo : mlssoccer.com

On ne présente plus Blaise Matuidi, champion du monde avec les Bleus en 2018. Le natif de Toulouse et ancien joueur de la Juventus s’est très vite adapté à la MLS, qu’il a rejoint en cours de saison en septembre. Auteur de 15 matches pour un but et une passe décisive, le milieu de terrain défensif de 33 ans a aidé son club, jusqu’ici à la traîne au classement, à remonter et à se qualifier in extremis pour les barrages des playoffs. 10ème du classement à l’Est, l’Inter Miami retrouvera Nashville, 7ème, le 20 novembre.

Paul Marie (San Jose Earthquakes)

Crédit photo : sjearthquakes.com

Paul Marie est passé par l’université américaine avant d’être drafté par San Jose en 2018. Après une première saison compliquée, l’arrière droit de 25 ans a su gagner la confiance de son entraîneur. Il a participé à 12 matches sur 23 cette saison, et même marqué un but cet été dans la bulle d’Orlando. Les San Jose Earthquakes ont terminé à la 8ème et dernière place qualificative pour les playoffs à l’Ouest. La tâche s’annonce ardue le 22 novembre face au Sporting Kansas City, qui a fini en tête du classement.

Rod Fanni (Impact Montréal)

Crédit photo : impactmontreal.com

A bientôt 39 ans, le défenseur central continue de réaliser des prestations solides avec l’Impact Montréal, et est même l’un des joueurs les plus rapides de son équipe. Passé notamment par l’Olympique de Marseille en Ligue 1, Rod Fanni a disputé 12 matches cette saison et aidé son équipe entraînée par Thierry Henry a décroché la 9ème place du classement à l’Est, juste devant Miami. Montréal affrontera New England le 20 novembre. Rod Fanni n’a pas encore décidé s’il va prendre sa retraite après les playoffs ou poursuivre sa carrière d’une année supplémentaire.

Clément Diop (Impact Montréal)

Crédit photo : impactmontreal.com

Il fait partie avec Rudy Camacho et Zachary Brault-Guillard des trois autres Français jouant pour Montréal. A 27 ans, le gardien de but formé à Amiens a fait son trou en MLS. Après avoir été recruté par les Los Angeles Galaxy en 2015 où il a peu joué, il a signé à Montréal en 2018 où Thierry Henry lui fait confiance cette année. Le Franco-sénégalais a joué 20 matches. Il sera l’un des principaux atouts de son équipe face à New England le 20 novembre.

Comment se meubler sans se ruiner à Los Angeles

La crise sanitaire est devenue économique. Partie pour s’éterniser, elle nous rend frileux quand il s’agit d’utiliser nos portes-monnaies. Pour se sentir bien chez soi, trouver du mobilier et de la décoration à son goût, sans se ruiner (et en évitant de succomber à Ikea et ses meubles en kit standardisés), il faut connaître les bons plans dans la cité des anges. French Morning vous guide pour vous créer un cocon sur-mesure et à petits prix.

De bonnes affaires dans les “estate sales”
A ne pas confondre avec les “garage sales”, des recueils de vêtements usés et autres objets en état de délabrement. Les “estate sales” (répertoriées ici), qui pullulent du jeudi au dimanche à Los Angeles, interviennent après une succession, un déménagement ou une liquidation. Pour faciliter la transaction, l’ensemble des meubles, objets, vêtements (et même les produits ménagers) qui composent la maison sont bradés. Vous y trouverez donc des pépites comme des chaises de designer, des plantes, voire des oeuvres d’art ou encore de l’électroménager et des poêles -pratiques. Le secret : plus on achète, moins cher cela coûte. A vous de bien choisir votre “estate sale” -en accord avec vos goûts- pour ne pas repartir bredouille.

Une recherche précise sur les apps
Console scandinave, banc en rotin, lampe du style mid-century… Si vous cherchez un objet/meuble en particulier, il faudra cibler les applications comme Craiglist, Facebook Market avec les amis d’amis ou encore OfferUp. En y ajoutant des “alertes”, vous serez avisés à chaque fois que votre cible apparaît sur ces réseaux. Comme les transactions se font entre particuliers, vous pouvez tenter la négociation, au risque de voir votre précieux vendu au plus offrant. Les prix proposés sont généralement beaucoup moins élevés qu’en boutique, ce qui permet de se meubler comme vous aimez et avec du neuf sans faire un crédit auprès de votre banque. Seul point négatif : il faudra parfois parcourir des dizaines de kilomètres pour aller chercher votre nouveau bien.

Les thrift stores, des cavernes d’Ali Baba
Los Angeles regorge de boutiques de seconde main. Chez French Morning, nous avons une préférence pour les Goodwill, mais surtout pour les Salvation Army dans l’est de la ville. Selon l’arrivage, on y trouve des bibliothèques en bois qui coûteraient des centaines de dollars chez un antiquaire, une sélection de fauteuils à couper le souffle et nombre d’objets pour avoir une vaisselle originale. Comme pour les “estate sales”, c’est au petit bonheur la chance, il ne faut pas hésiter à y aller fréquemment pour trouver son bonheur.

De prix bradés dans les magasins d’usine
Ces magasins, qui permettent d’écouler des stocks, des fins de série ou des articles présentant de minimes défauts, sont légions en France. A l’est de Downtown, se trouve notamment Cornucopia, tenu par une Française. Elle propose des vêtements et des meubles, qui changent d’une semaine sur l’autre, selon les arrivages. On peut autant y dénicher une bouilloire à 10 dollars qu’une structure de lit à moitié prix (150 dollars) ou un set de tables basses en bois à 50 dollars. Pour éviter de vous déplacer pour rien, consultez son Facebook pour découvrir les dernières trouvailles de Cornucopia.

Des meubles gratuits quand on a l’oeil (et de la chance)
En restant à l’affût de ce qu’il y a dans les rues, on dégote des merveilles. A L.A., on peut trouver des canapés en excellent état, des tables en chêne qui mérite un peu d’huile de coude au détour d’une rue car nombreux sont ceux qui se débarrassent de leur mobilier sur les trottoirs. On vous recommande alors des quartiers aisés pour dégoter des merveilles comme Hancock Park, Silverlake, Pasadena ou Los Feliz.

[Webinaire] Optimisez votre patrimoine et votre fiscalité aux États-Unis

Mardi 24 novembre 2020, nous vous proposions un webinaire dédié à la gestion de patrimoine aux États-Unis.

Visionnez l’intégralité du webinaire en replay sur notre page YouTube.

Au programme :
– Quelles sont les règles fiscales américaines qui s’appliquent sur votre patrimoine à la fois aux Etats-Unis et en France?
– Quid de l’imposition sur la succession internationale, l’assurance vie et les revenus immobiliers?
– Que se passe-t-il sur les marchés en cette fin d’année?
– Quelles sont les stratégies patrimoniales à votre disposition en tant que Français résident fiscal aux États-Unis?
– Comment protéger sa famille et son patrimoine efficacement?

? Contacter Alexandre Quantin, Wealth Management Advisor et Partenaire chez USAFrance Financials : [email protected]

? Contacter Jean-Philippe Saurat, Associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group : [email protected]

[Vidéo] Les écoles françaises à Boston

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ?

Quelles options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 9 au 20 novembre 2020, French Morning organisait la Bilingual Education Fair : des milliers de parents ont eu l’occasion de venir découvrir les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans 7 grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Une session était dédiée aux écoles françaises à Boston.

Retrouvez la vidéo dans son intégralité ci-dessus ou sur notre chaîne YouTube.

Avec :
Lycée International de Boston : Philippe Caron-Audet et Elisabeth Geffray
EFGB (École Française Greater Boston) : Hervé Seux et Claudia Collin

La Bilingual Education Fair 2020 vous a été présentée par :

Les Aimants, le “bridal lab” de Manon Martin à Brooklyn

En pleine période de pandémie, trouver un lieu privé où venir essayer des robes de mariée personnalisables et à prix abordable, relève de la mission impossible. C’est pourtant ce que Manon Martin, créatrice de la marque de robes de mariée Les Aimants, propose aujourd’hui. La jeune femme française vient d’ouvrir un showroom au cœur du quartier bobo de Greenpoint, où elle peut montrer ses créations et révolutionner l’expérience de l’achat d’une robe de mariée à ses clientes et leurs amies, une coupe de champagne à la main. « J’ai voulu créer un ‘bridal lab’, un endroit où les mariées pourraient s’amuser à créer une robe unique qui leur correspond a travers une collection personnalisable ».

Manon Martin est à l’origine une designeuse technique, qui a fait ses armes dans le retail, notamment chez Rebecca Taylor et 5a7 à New York. « Je faisais un travail de coordination entre les marques et les usines en Chine et en Inde, mais j’ai réalisé que c’était du surdéveloppement de vêtements, on fabriquait 120 prototypes pour 40 achetés au final ». Heureusement, un logiciel – dont le nom reste confidentiel – entre sur le marché, qui permet de créer un avatar et d’adapter le patronage à la taille de chacune, ce qui évite les nombreux allers-retours avec les usines de production. Un logiciel qui est d’ailleurs rapidement utilisé par de grandes marques du retail, comme Gap ou Lululemon.

C’est en 2016, lorsque Manon accompagne une amie dans l’achat de sa robe de mariée, que se produit le déclic. « L’expérience de mes amies dans leur recherche de robes, se presser 7 à 8 mois avant la date pour trouver une robe dans les délais, et le manque de personnalisation pour un produit aussi onéreux etc. Je me suis dit qu’il fallait remédier à ce problème ». Elle décide donc d’utiliser ce logiciel pour proposer des robes de mariée sur-mesure à des boutiques de robes de mariée, une grande première dans cette industrie, et développe un business plan. Sa marque Les Aimants, qui allie le verbe aimer et l’idée de magnétisme, est née. La première collection de 36 pièces, un « mix and match » de hauts et jupes que chaque mariée peut combiner à sa guise, est lancée en septembre 2019. Elle permet de recevoir une robe en un temps record, à savoir 12 semaines, et dans un budget très raisonnable : entre 2.200 et 3.900 dollars.

Mais après un lancement réussi, la crise Covid provoque la fermeture de toutes les boutiques retail avec qui elle travaille. Manon poursuit ses collaborations en B-to-B, et multiplie les « trunk shows » pour se faire connaître, mais s’est aussi convertie au modèle B-to-C. « Les Aimants a d’abord été pensé pour aider les boutiques de robes de mariées a proposer des produits ‘customisables’ et livrables en temps record. J’ai décidé d’adapter le business model directement aux mariées de New York en ouvrant notre première boutique en Septembre 2020 ».  Une expérience unique de shopping en personne, où elle présente aussi une nouvelle collection de 25 pièces supplémentaires. Enfin, elle va aussi y lancer des événements en petit comité, avec plusieurs prestataires autour du mariage. Apporter du contenu et des échanges en toute sécurité, des moments précieux pour des futures mariées en mal de repères.

Showroom Les Aimants: https://les-aimants.com/findus

 

Good France Miami et FIPA célèbrent le Beaujolais nouveau

Chaque troisième jeudi de novembre, la tradition viticole française qui perdure depuis près de 70 ans veut que l’on célèbre en grande pompe l’arrivée du Beaujolais nouveau. Et déjà, la question est sur toutes les lèvres : quels seront les arômes de la cuvée 2020 de ce vin primeur ?

Réponse attendue le jeudi 19 novembre lors d’une soirée de dégustation organisée par Good France Miami avec la participation de la French International Program Association (FIPA), l’association des parents d’élèves du programme français enseigné dans cinq écoles publiques de Miami.

À l’occasion de cet événement festif qui se déroulera à partir de 6pm dans les jardins de la résidence du consul de France, dans le strict respect des conditions sanitaires qui sont actuellement en vigueur, les convives pourront ainsi apprécier un verre de Beaujolais nouveau Georges Duboeuf tout en écoutant les mélodies du pianiste français David Attelan.

Afin d’accompagner le millésime 2020, quelques amuse-bouches concoctés par l’établissement La Croquantine de Matthieu ainsi que d’autres douceurs salées seront proposés lors de cette soirée de dégustation dont le nombre de places est limité.

Un Transatlantic Leaders Forum 100% digital pour FrenchFounders le 19 novembre

Vous connaissez la sneaker, mais avant d’être le nom d’une chaussure de tennis, Stan Smith fut une star du tennis puis un entrepreneur. Il est l’un des invités vedettes du Transatlantic Leaders Forum organisé ce 19 novembre par FrenchFounders.

Cet événement 100% en ligne cette année, co-organisé avec BNP Paribas, qui traitera de “l’impact grâce à l’innovation et l’inclusion”, réunira plus de 1000 leaders du monde entier et plus de 40 intervenants. Parmi ceux-là, Stan Smith racontera comment il a fait d’une paire de baskets à son nom un produit devenu si célèbre et en même temps éco-responsable. Les participants du Transatlantic Leaders Forum pourront également suivre une conférence intitulée “Osez rêver grand” co-animée par l’aventurier et explorateur sud-africain Mike Horn. Les autres conférences et discussions s’intéresseront notamment à l’intelligence collective, au futur du travail et à celui de la santé.

FrenchFounders et BNP Paribas ont également beaucoup investi dans une plateforme de networking en ligne, qui permettra aux participants d’échanger avec de nombreux autres décideurs, mais aussi de pouvoir interagir avec certains conférenciers et intervenants. Le Transatlantic Leaders Forum accueillera également la finale du Startup Tour Americas 2020, une compétition de startups dans laquelle six jeunes et talentueuses sociétés pitcheront leurs offres au cours de la journée. Profitez d’un prix spécial réservé aux lecteurs de French Morning pour cet événement, à 70$ la place au lieu de 90$ grâce au code promotionnel : TLF2020FRENCHMORNING.

One Forum : la FACC de New York passe au digital et accueille Jean Tirole

Nous avons organisé en 2019 le Sustainability & Innovation Forum, qui a été un vrai succès. On voulait le refaire cette année, mais la Covid nous en a empêchés”, explique Katelyn Heath, en charge de la communication à la FACC. “On a alors réfléchi à un événement 100% en ligne, notre premier, dédié à l’économie, l’innovation et le développement durable”.

Organisé sur trois jours du 17 au 19 novembre, le programme du One Forum vise haut. Il sera inauguré par une conférence de Jean Tirole, prix Nobel d’économie en 2014, qui parlera de l’économie post-covid. Parmi les autres temps forts, des discussions sur les thèmes de la diversité dans l’entreprise, sur comment exporter son entreprise aux Etats-Unis et sur l’innovation face à la Covid. “Le One Forum regroupera plus de 350 leaders français et américains, dont des chefs d’entreprise et des acteurs de l’économie new-yorkaise”, détaille Katelyn Heath. “Ce sera aussi un événement de networking, grâce à la plateforme Hubilo que nous utilisons”. Concrètement, les participants seront mis en relation les uns avec les autres à la fin de chaque journée, et pourront se rencontrer et échanger à distance, face caméra.

Le One Forum est accessible au tarif de 100$ pour les membres de la FACC, mais est également ouvert aux autres pour 250$. Il est également possible de prendre un ticket à la journée. Renseignements et tarifs ici. “Nous vous invitons tous à nous rejoindre, peu importe votre profession et votre parcours professionnel, pour un événement qui s’annonce inspirant et qui célébrera l’entrepreneuriat new-yorkais”, résume Katelyn Heath.

La FACC de New York, qui regroupe plus de 1000 membres, propose aux actifs – français, américains ou d’autres nationalités – des événements (conférences, networking) par thématiques ou par secteurs, comme le luxe, l’industrie alimentaire ou la finance. Elle dispose aussi d’un espace de co-working (actuellement indisponible en raison de l’épidémie de la Covid-19).

“On est dans le flou”: les galas franco-américains face au Covid-19

Novembre, c’est le mois des galas pour nombre d’associations franco-américaines. Mais Covid-19 oblige, elles ont dû revoir leur copie.

Au lieu d’organiser les traditionnels grands rendez-vous avec des dizaines voire centaines de personnes en habits de soirée, avec champagne, petits-fours et commissaires-priseurs, elles ont du basculer en ligne pour la toute première fois. “On est complètement dans le flou“, résume Sylvie Epelbaum, la présidente de l’Entraide française, une association qui vient en aide aux Franco-Américains en détresse à New York. La petite association de volontaires motivés, en première ligne dans le soutien aux personnes affectées économiquement par la Covid, devait organiser son gala au consulat, comme chaque année. Au lieu de ça, elle donne rendez-vous à ses soutiens sur Zoom le 20 novembre pour une soirée gratuite mélangeant musique, discours et lectures de lettres de bénéficiaires de l’Entraide française.

Il y aura aussi les habituelles enchères, mais cette fois les enchérisseurs seront invités à lever leur main virtuellement via Zoom. “Nous faisons des répétitions pour nous assurer que tout fonctionne”, précise Sylvie Epelbaum. Tout annuler n’était pas une option, surtout en ce moment: l’Entraide française apporte notamment une aide financière aux individus qui n’ont plus les moyens de payer leur loyer. “On est petit, on n’a rien à perdre. C’est beaucoup de travail. On n’en connaît pas le rendement, mais il faut le faire. Cela aurait été pire de ne rien faire. Notre gala sera d’une grande chaleur“.

Les galas représentent souvent la principale source de revenus des “non profits”. Ils permettent de financer les programmes divers offerts par ces associations, tout en offrant aux invités la possibilité de réseauter et de se montrer. Organiser un gala virtuel comporte des risques et des obstacles: possibles problèmes de connexion, limitation du nombre de participants sur les plateformes, interrogations sur le juste prix des tickets et sur la durée de l’évènement alors que “la Zoom-fatigue” guète… “D’habitude, il y a des modèles ou des bonnes pratiques auxquelles on peut se référer pour monter un événement. Mais les galas virtuels sont nouveau pour tout le monde“, résume Jennifer Herlein, directrice de l’association French Heritage Society (FHS), dont le gala aura lieu le jeudi 19 novembre.

FHS a fait le choix de maintenir des prix de tickets élevés (de 300 à 10 000 dollars), même si l’événement sera entièrement virtuel cette année. “Beaucoup de personnes nous ont soutenu et comprennent que c’est important“, explique la directrice. Celle-ci s’attend à ce que ce gala 2020 génère un tiers des revenus des galas classiques, mais elle compte sur un invité de marque, le décorateur Robert Couturier, et un mélange de discours et de vidéos pour dynamiser la soirée, présentée comme un “bal virtuel” qui permettra aussi aux invités de faire du “networking” dans des “salles” virtuelles.

Le FIAF (French Institute Alliance Française), qui espère lever entre 250 000 et 300 000 dollars (contre entre 1,5 et 2 millions en temps normal) lors de son “Petit Gala Outside The Box”, lundi 16 novembre, a opté pour une soirée hybride. Au programme: une série de spectacles retransmis sur Vimeo et un dîner en présentiel limité à dix personnes dans son bâtiment de Manhattan (au lieu des 500 attendues à l’hôtel Plaza). “Notre désir de diffuser la culture française demeure au centre de notre ambition. Covid ou pas, il faut toujours avoir l’ambition de faire mieux, et il faut financer tout ça”, déclarait Marie-Monique Steckel, directrice du FIAF, à French Morning la semaine passée.

Les enchères, moment fort de tout gala, sont aussi devenues un casse-tête: comment reproduire sur Zoom la dynamique créée dans une salle par le commissaire-priseur ? Et quels lots soumettre aux plus offrants ? Alors que ces lots comprennent traditionnellement des séjours en France ou des voyages dans des destinations paradisiaques offerts par les sponsors, les restrictions imposées sur les voyages à l’international compliquent la donne. La Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco (FACCSF), qui organise sa très attendue Soirée le 18 novembre en présence de deux grimpeuses autour du thème de la persévérance, a ainsi opté pour des lots gastronomiques et des équipements de sport. “Les voyages sont plus incertains. Par ailleurs, certains des nos partenaires sont en difficulté à cause du contexte économique. On ne se voyait pas leur demander de nous donner des lots“, explique Laurence Fabre, la directrice de la FACCSF. Malgré les défis, la Française pense que le montant des fonds levés cette année “se rapprochera” des années passées. “Le gros avantage du digital, c’est qu’on a des frais moins importants. On n’a pas besoin de louer une salle, par exemple. En temps normal, nous arrivons toujours à couvrir les frais d’organisation, environ 100 000 dollars, mais c’est une prise de risque. Cette année, le risque financier est moins important“, confie-t-elle.

Les invités de La Soirée auront la possibilité de se faire livrer une “box” alimentaire. Ils pourront également se faire prendre en photo dans un photomaton virtuel Ubersnap et se rendre dans des “breakout rooms” pour varier les expériences. “Le défi va être l’engagement. Il faudra varier le rythme, aider le public à naviguer entre les interviews, l’app photo, les enchères…, poursuit la responsable. Nous faisons cela dans un esprit start-up. Il ne faut pas s’attendre à une production Netflix !

Les associations n’ont pas toutes décidé de basculer dans le virtuel. Les American Friends of Blérancourt, qui lève des fonds pour soutenir le musée franco-américain du Chateau de Blérancourt en Picardie, ont décidé d’annuler leur gala du 11 novembre, qui devait honorer l’actrice Angelina Jolie. “Dans la mesure où les clubs new-yorkais où nous faisons nos galas sont fermés, on ne pouvait pas organiser de gala cette année“, précise Franck Laverdin, le président de l’association. Même si le gala est “un moment-phare” pour la “non profit”, le responsable précise que ses donateurs ont donné de l’argent d’eux-mêmes. “Nous sommes dans une époque où chacun fait attention à son budget. Nous ne voulions pas insister“.