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Que faire à Miami pour Halloween cette année ?

Parcourir une maison hantée, visionner un film d’horreur ou encore cueillir une citrouille, les festivités d’Halloween sont de retour avec cette année, pandémie oblige, la mise en place de mesures sanitaires afin d’accueillir les visiteurs en toute sécurité. Voici quelques idées de sorties pour vous mettre dans l’ambiance à Miami et ses alentours.

Première attraction du genre à avoir ouvert ses portes en Floride, The Horrorland propose de se faire peur depuis le siège de sa voiture. Installée dans le Miramar Regional Park, cette maison hantée en mode drive-in dispose de six zones thématiques envahies de zombies, fantômes et autres monstres terrifiants qui tenteront de vous effrayer en rôdant autour de votre véhicule. Jusqu’au samedi 31 octobre – 16801 Miramar Pkwy, Miramar – (800) 383-6119 – Infos et réservations ici

Les amateurs de frissons et de sensations fortes pourront aussi se rendre à la Haunt Drive à Davie. Implantée dans le Tree Tops Park, cette maison hantée éphémère accessible en voiture offre différentes options toutes plus terrifiantes les unes que les autres. Piégés dans leur véhicule, les audacieux visiteurs croiseront sur leur route quelques créatures sanguinolentes ainsi que la Bruja, une sorcière maléfique. Âmes sensibles s’abstenir. Du jeudi 8 octobre au dimanche 1er novembre – 3900 SW 100th Ave, Davie – (954) 861-0741 – Infos et réservation ici

Au Drive-In Movie qui a pris ses quartiers au Doral Central Park, les cinéphiles pourront visionner un film sous les étoiles tout en étant confortablement assis sur la banquette arrière de leur voiture. Ce cinéma en plein air permet de découvrir ou redécouvrir « L’Étrange Noël de Monsieur Jack » réalisé par Henry Selick d’après une histoire originale de Tim Burton. Vendredi 23 octobre à 7pm – 3000 NW 87th Ave, Doral – (305) 593-6600 – Infos et réservations ici

Les adeptes du septième art, amateurs d’épouvante, pourront également assister à une séance de cinéma flottant à Haulover avec la projection nocturne du film « Halloween » sortie en 2018 avec Jamie Lee Curtis. Prévoyez simplement du pop-corn et prenez place à bord de votre propre embarcation avant de trembler d’effroi devant le onzième titre de cette série de long-métrages éponymes. Samedi 24 octobre à 6:30pm – (305) 424 8422 – Infos et réservations ici

Pour plonger dans l’esprit d’Halloween, direction le Deering Estate pour un Historic Ghost Tour. La Ligue des enquêteurs du paranormal de Miami organise des visites du domaine à la tombée de la nuit. Votre guide vous contera des histoires sur les événements paranormaux qui se seraient produits dans la région et vous pourrez par ailleurs tenter de communiquer avec les esprits. Jusqu’au jeudi 5 novembre – 16701 SW 72nd Ave, Miami (305) 235-1668 – Infos et réservations ici

Les mélomanes, quant à eux, apprécieront le Spooky Symphony, un concert gratuit virtuel organisé par le Greater Miami Youth Symphony durant lequel cet orchestre de musique classique interprétera les plus envoûtantes musiques de film. Dimanche 23 octobre à 3pm – (305) 667-4069 – Infos ici

Reines d’Halloween, les citrouilles trôneront fièrement dans les nombreux pumpkin patches de la région. Vous aurez l’embarras du choix parmi une centaine de citrouilles de toutes les tailles au Pumpkin Patch and Harvest Festival organisé dans les jardins de la Poinciana United Methodist Church de Miami Springs. Du lundi 12 au vendredi 30 octobre – 300 N Royal Poinciana Blvd, Miami Springs – Infos ici

Vous pourrez choisir une belle citrouille afin de donner vie à votre jack-o’-lantern grimaçante à l’occasion du Harvest Festival organisé par la Berry Farm de Miami. Cette exploitation familiale qui s’est forgée une réputation grâce à ses délicieux milkshakes aux fraises prévoit par ailleurs plusieurs attractions pour les enfants comme un labyrinthe éphémère dans les champs ou encore des tours de tracteur. Jusqu’au dimanche 1er novembre – 13720 SW 216th St, Miami – (305) 251-0145 – Infos et réservations ici

Les plus jeunes pourront également s’adonner à la traditionnelle collecte de friandises au Not So Spooky Drive-Thru Adventure qui se déroulera au Tamiami Park de Miami. À bord du véhicule de leurs parents, les mini-sorcières et jeunes vampires pourront crier « des bonbons ou un sort » aux animateurs costumés qui se prêteront au jeu du trick-or-treating. Du samedi 10 octobre au dimanche 1er novembre – 11201 SW 24th St, Miami – Infos et réservations ici

Comme chaque année, le Pinecrest Gardens sera hanté par des clowns maléfiques, fantômes et morts-vivants à quatre pattes accompagnés par leurs maîtres à l’occasion du traditionnel festival Howl-O-Ween, un concours de costumes pour chiens. Samedi 31 octobre – 11000 SW 57th Ave, Pinecrest – Infos ici

Enfin, les plus sportifs d’entre nous pourront se frotter au Halloween Half Marathon, un semi-marathon costumé virtuel auquel vous pourrez participer en courant ou en marchant n’importe où et avec n’importe qui. Les moins endurants, quant à eux, pourront participer au Freaky 4-Miler, une course virtuelle de plus de six kilomètres. Samedi 24 octobre – Infos et réservation ici

L’administration Trump restreint la délivrance des visas H-1B

L’administration Trump continue son offensive contre les visas de travail. Elle a annoncé aujourd’hui des modifications significatives dans l’attribution des visas H-1B qui pourraient voir le nombre de bénéficiaires diminuer. Les changements concernent à la fois la définition des emplois susceptibles de justifier un H-1B et le niveau des rémunérations minimum exigées.

La première règle annoncée par le Department of Homeland Security (DHS) vise à diminuer le nombre d’emplois donnant droit à un H-1B en limitant la définition des “specialty occupations” (emplois spécialisés) qui permettent de demander un tel visa. Le programme H-1B est prévu par la loi, l’administration ne peut donc y mettre fin (promesse de Donald Trump) sans passer par le Congrès. Mais la définition de ce que sont ces “specialty occupations” relève elle de l’administration et peut donc être modifiée par décret. Désormais, “nous allons limiter la définition, aujourd’hui très large, qui permet à certains employeurs d’abuser du système” a annoncé mardi Ken Cuccinelli, le N°2 du DHS lors d’une conférence de presse.

La seconde règle, édictée par le Department of Labor, va augmenter le salaire miniumum requis pour ces titulaires de visas H1B que l’administration Trump accuse de faire une “concurrence déloyale” aux salariés américains. “C’est de loin une des réformes les plus importantes faites au programme H-1B ces 20 dernières années” s’est félicité Patrick Pizzella, adjoint au Secrétaire au travail de Donald Trump.

Au total, les officiels estiment que jusqu’à un tiers des dossiers présentés pourraient être rejetés à la suite de cette réforme. La règle sur le salaire minimum va entrer en vigueur immédiatement; celle sur la définition des emplois spécialisés dans 60 jours.

Il faut noter que la délivrance des H-1B étant pour le moment suspendue jusqu’à la fin de l’année, cette réforme ne s’appliquera qu’en 2021, si le pouvoir n’a pas changé d’ici là.

 

Covid-19 : où se faire tester gratuitement à New York ?

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Comme l’a indiqué le gouverneur de l’Etat de New York Andrew Cuomo, “la chose la plus importante que l’on puisse faire pour combattre l’épidémie de Covid-19 est de se faire tester”. Pour ce faire, la Big Apple a déployé un large dispositif à travers les cinq boroughs de la ville. Voici une liste non-exhaustive d’endroits où se faire tester sans débourser un centime.

A Manhattan

Le NYC Department of Health and Mental Hygiene a mis en place plusieurs centres de “rapid testing” gratuits à Manhattan dont Covid Express Chelsea (303 9th Ave), Covid Express Riverside dans l’Upper West Side (160 W 100th St) et Covid Express Central Harlem (2238 Fifth Ave., 1st floor). Il est nécessaire de prendre rendez-vous sur ce lien dans ces trois cliniques où les résultats du test sont disponibles en 24h maximum. A noter que le “rapid test” est un test antigénique dont la fiabilité est moins importante que le “PCR test”, dont les résultats sont analysés en laboratoire. Seul le “PCR test” est d’ailleurs accepté pour prendre l’avion pour la France au départ des Etats-Unis.

Le Gouverneur Hospital dans le Lower East Side propose quant à lui un test PCR gratuit pour les personnes sans assurance. Le test est accessible sans rendez-vous du lundi au vendredi de 9am à 4pm, et le weekend jusqu’à 2pm. Résultats sous 3 à 5 jours. 227 Madison Street, 844-692-4692.

Du coté de l’Upper East Side, le NewYork-Presbyterian / Weill Cornell Medical Center offre des tests gratuits mais sur rendez-vous uniquement. L’établissement est ouvert du lundi au vendredi de 9am à 5pm. Nous n’avons pas réussi à obtenir d’informations sur le délai d’obtention des résultats. 525 E 68th St, (212) 746-5454.

Les City MD sont également une option pour se faire tester gratuitement si vous n’avez pas d’assurance (ou sans co-pay si vous avez une assurance). A Union Square, le CityMD Urgent Care W. 14th (14 W. 14th St, 212-390-0558) accueille les New Yorkais tous les jours sans rendez-vous de 8am à 10:45pm. Pour les personnes dans le quartier de Downton Manhattan, le CityMD Urgent Care Fulton (138 Fulton St., 212-271-4896) vous accueille également sans rendez-vous du lundi au vendredi de 8am à 7pm et le weekend jusqu’à 3pm. La liste complète des City MD ici. La chaîne annonce en ce moment 3 à 4 jours d’attente pour le résultat.

A Brooklyn

A South Williamsburg, la clinique Jonathan Williams Houses propose des tests PCR gratuits et sans rendez-vous du lundi au vendredi de 9am à 3:30pm, et jusqu’à 2pm le weekend. Résultats sous 3 à 5 jours. 333 Roebling Street, 844-692-4692.

Du côté de Bushwick, le NYC Health + Hospitals/Woodhull offre le test PCR gratuitement sans rendez-vous du lundi au dimanche entre 8:30am et 3:30pm. Résultats sous 3 à 5 jours. 760 Broadway, 718-963-8000.

Le NYC Department of Health and Mental Hygiene dispose également d’un centre de “rapid testing” à Downtown Brooklyn, près de Fort Greene Park (295 Flatbush Avenue). Ici il faut prendre rendez-vous à l’avance. Résultats du “rapid test” sous 24h.

Plusieurs City MD offrent également des tests gratuits sur Brooklyn. Parmi eux, le City MD Urgent Care Williamsburg (154 North 7th St, 718-414-2013) qui est ouvert sans rendez-vous du lundi au vendredi de 8am à 8pm, et le weekend de 9am à 6pm, et le City MD Urgent Care Bed-Stuy (1243 Fulton Street) situé dans le quartier du même nom, ouvert du lundi au vendredi de 8am à 8pm, et le weekend de 9am à 5pm.

Feux dans la Napa Valley : “On se demande si les incendies annuels vont devenir la norme”

Le ciel obscurci par une couverture de fumée jaunâtre, une odeur âcre de brûlé, la gorge qui pique…Depuis la mi-août, la Californie est en proie à des incendies violents qui ont déjà ravagés plus d’1,7 million d’hectares. Au nord de San Francisco, le Glass Fire est le dernier en date : il a éclaté dans la Napa Valley le dimanche 27 septembre et a déjà détruit 293 maisons. Parmi elles, celle de Denis Jaquenoud, un Suisse francophone originaire de Lausanne, et installé depuis six ans dans la région. “Il reste une cheminée, le reste est rasé. Nous avions laissé une voiture devant la maison, elle a littéralement fondu, en raison de la chaleur très intense du feu.” Ce professionnel du vin et de l’hospitalité a encore du mal à réaliser ce qu’il vient de subir, après plusieurs alertes sans conséquence depuis le mois d’août : “Le lundi matin, mon épouse s’est levée vers 5am en disant qu’elle sentait une odeur de fumée dans la maison. A 8am, on a reçu les messages d’alerte nous conseillant d’évacuer la zone où nous nous trouvions. Heureusement, on peut compter sur l’entraide de la communauté locale : un ami que nous avions hébergé pendant les incendies de 2017 et 2018 nous a proposé de nous accueillir.

Le week-end précédent, Denis Jaquenoud avait finalement vidé les valises de son évacuation du mois d’août, sans se douter qu’elles serviraient une semaine plus tard : “On s’est dit que c’était à nouveau une évacuation de prévention, on ne se faisait pas vraiment de souci. Mais dans la nuit de dimanche à lundi, les vents ont tourné, il faisait très sec, et le feu s’est propagé jusqu’à notre quartier.”  Le matin suivant, la nouvelle tombe : Meadowood, l’hôtel de luxe situé à proximité de la maison de Denis Jaquenoud, a partiellement brûlé, ainsi que quelques maisons. La zone est interdite d’accès, difficile alors d’identifier avec certitude qui a été touché. Malheureusement, la confirmation est intervenue le lundi soir.

Encore sous le choc de la nouvelle, Denis Jaquenoud ne peut que faire un bilan amer de 2020 : la destruction de sa maison s’ajoute à une année difficile pour la Napa Valley, affectée par l’épidémie de COVID, puis par les incendies, deux facteurs qui ont largement ralenti le tourisme, et qui auront des conséquences sur les récoltes.  “Le feu fait partie du cycle naturel de la nature, mais on se demande si on est en train de vivre ce cycle, ou si les incendies annuels vont devenir la norme. Le climat change, c’est clair“, constate Denis Jaquenoud. “Certains ont décidé de faire les vendanges en avance, pour éviter trop de dégâts sur les vignes, d’autres ont préféré attendre.  La fumée ou des chaleurs trop intenses peuvent nécessiter qu’on replante un vignoble. Celui-ci mettra ensuite sept à dix ans avant de produire un bon vin.” Il se console toutefois grâce aux bons chiffres de vente de bouteilles enregistrés pendant le confinement, et une récolte plutôt bonne. Consacrer 14 heures par jour à s’assurer que les hôtels et domaines dont il a la charge traversent le mieux possible ces épreuves est aussi une bonne manière de s’occuper l’esprit.

Sur le plan personnel, Denis Jaquenoud essaie de voir le positif de la situation : “Quand nous avions déménagé de New York à Napa, nous rêvions d’une maison qui domine la vallée…Ce rêve est parti en fumée, et nous ne choisirons plus une maison en hauteur sur une colline boisée…Quand on vit à l’étranger, c’est difficile de construire ses racines. Pour nous, cet incendie est quelque part une “chance” de reconstruire quelque chose…

 

Un livre pour les expats en herbe de Washington DC

Armées de leurs crayons, un appareil photo et de leur humour, Emmanuelle Pigueller et Laurence Quervel ont créé leur premier livre-souvenir “Washington Vu D’Ici, un joli guide pour les familles qui viennent s’expatrier dans la région de Washington DC.

“L’idée est partie de l’envie de créer un album pour nos enfants et nos maris car quand on rentre en France, on oublie vite toutes les choses qui nous ont surprises”, explique Emmanuelle Pigueller. “Je savais que je restais que 3 ans donc on voulait documenter notre expérience”. Laurence Quervel est d’accord avec son amie et collaboratrice. “On était étonné au départ en découvrant les Etats-Unis mais après un an ou deux, on s’habitue aux différences”, souligne-t-elle.

Après s’être rencontrées lors d’un “café” de parents organisé par l’école française Rochambeau, les deux mères de famille sympathisent, jusqu’à à avoir envie de collaborer pour produire un livre. Elles commencent à vadrouiller dans les rues de Bethesda, une ville de banlieue privilégiée par les expatriés, pour ensuite documenter les symboles de la ville de Washington DC, entre le Congrès et le Lincoln Memorial. Après avoir fait le tour de la ville, elles ont toutes les deux leurs préférences. Pour Emmanuelle, “Georgetown est mon quartier préféré”, un lieu historique de la ville, alors que Laurence préfère “le Warf”, plus nouveau et branché. 

Dans leur livre, elles font découvrir des lieux cultes, mais donnent aussi des conseils pratiques comme “Comment conduire aux USA?”. Le guide est truffé de notes d’humour, comme avec le chapitre “Ici, on ne plaisante pas avec…” le sport! 

Alors qu’Emmanuelle Pigueller a fini son expatriation pour s’installer à Lausanne, Laurence Quervel pense encore rester dans la région pour une année ou plus. “Le but ce n’était pas de comparer avec la France, c’était des impressions et des ressentis”, conclut Laurence.

Ce retour en France comme une chance

Surprise, bonheur, parfois désillusion, sont des sentiments que connaissent bien tous ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi Impat”, French Morning tend son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.

Pour ce 49ème numéro, nous avons rencontré Christelle Martin. Après 10 ans passés dans « une Asie qui va vite », la perspective d’un retour s’est présentée pour la famille. Une première étape dans le Vaucluse à la veille du confinement français, avant une rentrée professionnelle à Paris et la création de sa micro-entreprise. Et le sentiment d’être revenue au bon moment.

Listen to “Episode 49: Christelle Martin” on Spreaker.

[Webinaire] Franchise aux USA : ouvrir une French American Academy

Visionnez le webinaire en replay ici

Vous êtes entrepreneur·se ou souhaitez le devenir ? Vous rêvez d’ouvrir une franchise aux États-Unis ?

La French American Academy, école privée bilingue située dans le New Jersey, vous en dit plus sur son modèle de franchises et sur les possibilités qui se présentent à vous lors d’un webinaire dédié.

Au programme :
– La franchise : un modèle résilient et un formidable outil pour la reprise économique
– Perspectives et opportunités avec la French American Academy
– Le profil du partenaire recherché
– Pourquoi “French American Academy?”

Rendez-vous mercredi 14 octobre à 12pm ET, 11am CT, 9am PT.

[Inscription gratuite au webinaire]

Avec :

Jean-François Gueguen

Co-fondateur – French American Academy

Jean-François Gueguen vit aux USA depuis 1998. Il est le co-fondateur de French American Academy, une école bilingue dans le New Jersey. Il est le créateur de Bastille Day in Jersey City et de la Semaine Française, des événements qui participent au rayonnement de la vie culturelle française dans le New Jersey.

Le Français Withings attaque l’Apple watch sur son terrain

Mathieu Letombe, le CEO de Withings, connaît très bien le groupe pour avoir rejoint la start-up dès 2011. Ses deux fondateurs visionnaires, Eric Carreel et Cédric Hutchings, étaient alors parmi les premier à miser sur le potentiel de l’Internet of Things (IoT). Après avoir vendu le groupe à Nokia pour 170 millions d’euros en 2016, Eric Carreel l’a racheté au Finlandais à peine deux ans plus tard, pour moins de 30 millions d’euros. Nouveau départ pour l’entreprise et un virage stratégique majeur, sous l’impulsion de son équipe de direction. « Nous avons décidé d’accélérer vers la santé, offrir des produits connectés et des solutions qui ont pour objectif d’améliorer la santé et de la rendre plus accessible », raconte Mathieu Letombe. Un pari réussi pour Withings, qui a rapidement connu une croissance fulgurante et a décidé de se donner davantage de moyens, avec une levée de fonds de grande envergure. Annoncée fin juillet, cette collecte de 53 millions d’euros a pour objectif d’accélérer le développement aux États-Unis, pays où le groupe génère déjà 40 % de ses revenus.

« Il y a beaucoup de maladies chroniques aux États-Unis, cela est coûteux pour l’assureur public. Les acteurs de la santé essaient de plus en plus de prévenir plutôt que guérir et ont une appétence forte pour la technologie ». Withings commercialise ses balances, tensiomètres et thermomètres connectés, notamment dans les Apple Store, qui connaissent un grand succès outre-Atlantique. Mais le groupe va aussi concurrencer le géant américain sur le segment des montres connectées, et vient notamment de sortir la ScanWatch qui détecte des problèmes cardiaques et perturbations du sommeil. La différence avec une Apple Watch ? « Nous sommes moins focalisés sur des fonctionnalités extérieures à la santé comme la musique, l’AppStore etc. Cela nous permet d’offrir une batterie plus longue, un historique d’utilisation ou encore une interface entre le patient et le médecin », explique Mathieu Letombe.

Withings compte aussi accélérer sur le B-to-B, via des solutions pour les médecins, les hôpitaux, les assureurs, ou encore les programmes de prévention qui se sont largement développés dans le pays et sont remboursés par Medicare ou Medicaid. Il va recruter entre 30 et 40 personnes à son bureau de Boston, mais aussi faire grandir son équipe française pour concevoir des solutions dédiées à ces nouveaux clients depuis la France.

Des projets ambitieux, d’autant que la crise Covid-19 a sans surprise eu un effet très positif sur l’activité de Withings. Après un rapide coup d’arrêt lors de la fermeture des magasins, les ventes en ligne ont explosé, affichant une hausse de 50 % sur un an. Le groupe a aussi vu l’afflux de demandes des hôpitaux et des autres acteurs de la santé pour généraliser le suivi de patients à distance. « La pandémie nous a fait gagner deux ans dans l’évolution vers la télémédecine, mais aussi dans la volonté des individus d’être plus informés sur leur santé ». Si le marché américain est déjà mûr pour cette transition, il faudra attendre encore deux à trois ans pour la voir arriver en France.

Bien choisir votre partenaire immobilier pour réussir votre investissement immobilier locatif aux États-Unis

[Article partenaire] Un investisseur est toujours à la recherche de bonnes affaires qui vont lui permettre d’accéder à la liberté financière. L’investissement locatif est un secteur où il est encore possible de dénicher des biens avec des rentabilités nettes à plus de 10% et un petit capital d’entrée.

Investir dans l’immobilier n’est pas toujours chose facile en France, et cela l’est encore moins dans un pays étranger… Si vous choisissez d’investir dans l’immobilier à l’étranger, et plus particulièrement aux États-Unis, il est important que vous ayez toutes les informations importantes en tête, et que vous puissiez répondre à ces questions :

Comment se déroule l’achat d’une maison de l’autre côté de l’atlantique aux États-Unis ?

Quelles sont les conditions requises pour un investissement international ?

Quels sont les pièges à éviter ? Quels sont les meilleurs conseils que l’on puisse vous donner ?

Invest US, agence immobilière spécialisée dans l’accompagnement des francophones pour leurs investissements immobiliers aux États-Unis, vous aide à vous y retrouver.

Quels sont les avantages d’un investissement immobilier locatif aux États-Unis ?

– Diversifier votre patrimoine
Investir dans l’immobilier à l’étranger vous permet de ne pas mettre « tous les œufs dans le même panier » ainsi vous divisez les risques.

– Sécuriser ses actifs
Cela va de pair avec la diversification de votre patrimoine. En ayant vos biens dans différents pays vous évitez de tout perdre ou une partie en cas de problème dans un des pays. En effet, l’Etat ne peut saisir vos biens que dans le pays ou vous résidez.

– Une fiscalité avantageuse
Les États-Unis ont signé en 1994 avec de nombreux pays francophones, et en particulier avec la France, une convention bi-latérale qui évite la double imposition France/États-Unis avec le mécanisme du crédit d’impôt. Cela signifie que vous ne paierez vos impôts qu’une seule fois, dans le pays où vous êtes résident·e. Cependant, vous devez déclarer vos impôts dans tous les pays où vous êtes propriétaire. 

– Un marché facile d’accès
Les États-Unis offrent un marché immobilier facile d’accès. En effet, vous pouvez investir aux États-Unis sans être résident·e. Cela est d’autant plus vrai si vous vous éloignez des grandes métropoles comme New York, Boston, Los Angeles, San Francisco pour vous orienter vers une ville comme Cleveland, dans l’Ohio. Il faut savoir qu’en comparaison avec la France, les frais d’acquisition sont presque 5 fois moins élevés. 

– Une économie en constante croissance
Lorsque vous choisissez de réaliser un placement financier dans un autre pays, il est important de s’assurer de sa stabilité et de sa croissance. Les États-Unis sont la première puissance économique mondiale. En 2016, le PIB du pays représentait un cinquième du PIB mondial. Son PIB par habitant est parmi les plus élevées du monde avec plus de 150 millions de travailleurs et un taux de chômage de moins de 4%. 

Le choix du professionnel à qui vous allez faire confiance est primordial

Vous rêvez d’obtenir votre liberté financière ? Devant l’offre rendue pléthorique par internet, bien choisir nécessite de s’appuyer sur la connaissance d’un expert.

Avec un professionnel comme INVEST US, cela est possible en minimisant au maximum les risques. En effet, à la tête d’INVEST US, Thibaut Guéant est attaché au travail bien fait. Il se rend toutes les deux semaines à Cleveland pour chercher des nouvelles opportunités et suivre l’avancée des travaux des autres biens. Son entreprise fut la première entreprise francophone à proposer d’investir à Cleveland.

De plus, c’est une des rares sociétés qui offre :

– une rentabilité à 2 chiffres de plus de 16% brute

– un mini capital de départ : environ 55,000€

– une plus-value en cas de revente

Bien sûr, le choix de l’environnement de votre investissement est primordial et c’est pour cette raison qu’INVEST US vous propose exclusivement des biens dans les meilleurs quartiers de Cleveland, où la demande locative est très forte.

En cas de revente et de plus-value, INVEST US s’occupe de tout une nouvelle fois. Le marché immobilier à Cleveland est en plein boom. Il y a moins d’offre que de demandes, ce qui fait exploser les prix de ventes. Les bons chiffres économiques de la ville (taux de chômage bas, explosion démographique, offres culturelles, sportives, médicales…) indiquent un marché sain, très bien parti pour durer et augmenter.

Comment acheter aux États-Unis, et plus particulièrement à Cleveland ?

Un investissement locatif peut se faire facilement, depuis le confort de votre maison : sur catalogue, vous choisissez les maisons à vendre qui vous intéressent, et une agence professionnelle comme INVEST US s’occupe de toutes les démarches administratives pour vous. L’équipe d’INVEST US va créer la société américaine ou LLC, ouvrir le compte en banque américain, s’occuper des papiers pour le closing. Vous n’aurez qu’à signer par signature électronique. Aux États-Unis, vous avez le droit d’acheter une maison sans être présent à la remise des clés. En moins d’un mois vous serez propriétaire et vous recevrez vos premiers loyers.

Les meilleurs conseils d’INVEST US

– Ne pas repousser à demain
On dit parfois qu’il faut reculer pour mieux sauter, mais sachez que le prix de l’immobilier aux États-Unis ne cesse d’augmenter depuis ces dernières années. C’est le moment d’investir et de réaliser une plus-value en cas de revente. En effet, dans certains quartiers de Cleveland, des maisons commencent à se vendre à plus de $100.000 alors qu’il y a quelques années elles étaient à moins de $80.000.

– Se renseigner sur l’environnement de votre investissement
En immobilier, la localisation de votre bien est ce qui détermine sa valeur. Alors n’hésitez pas à demander des informations, à rechercher par vous-même. 

– Attention aux offres trop alléchantes
Lorsqu’il s’agit d’investir dans l’immobilier aux États-Unis, vous verrez souvent des offres incroyables. Prenez le temps de les analyser et de vous faire votre propre opinion.

– Faites appel à un professionnel
Si vous décidez d’investir dans l’immobilier locatif dans un pays comme les États-Unis, alors nous vous conseillons de faire appel à un professionnel comme INVEST US. Le processus d’acquisition est très différent de celui de la France. De plus, un expert va vous offrir de nombreuses garanties sur votre investissement, et ainsi vous minimisez les risques.

Nous vous rappelons que chaque investissement immobilier locatif doit être fait en connaissance de cause et il est très fortement conseillé de s’appuyer sur la connaissance d’un expert pour faire le tri dans une offre rendue pléthorique par internet. INVEST US est là pour vous orienter et vous proposer la solution la plus adaptée à votre profil et à vos objectifs.

N’hésitez pas à réserver votre consultation gratuite en ligne avec Thibaut Guéant et à suivre INVEST US sur les réseaux sociaux :

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Yelle s’affiche dans les rues de Los Angeles grâce à un généreux fan

Nombre de Français ont remarqué de nouveaux panneaux publicitaires à l’effigie du groupe Yelle, et faisant la promotion de son nouvel album “L’Ère du Verseau”, à Los Angeles. Installés le 21 septembre, ils sont l’oeuvre d’un mécène moins connu : le Français Marc Goldstein, fondateur de l’agence de communication 10K Advertising, spécialisée dans l’achat de panneaux publicitaires.

Il a découvert le trio composé de Julie Budet, Grand Marnier et Tepr via le film The Hustle de Chris Addison, dans lequel retentit la célèbre chanson “Je Veux Te Voir”. Happé par “les paroles poétiques et érotiques”, “un esprit français coquin à la Gainsbourg”, “la voix hypnotique de la chanteuse et l’ingéniosité du son”, il utilise directement l’application Shazam pour savoir qui est derrière ce son. L’univers de Yelle le transporte, et notamment leurs clips “créatifs dignes de Jean-Baptiste Mondino et des Rita Mitsouko” : “ils étaient sur mon radar”, avoue-t-il.

Et le hasard a bien fait les choses. En effet, l’agence dispose à ce moment-là d’espaces disponibles sur son inventaire de panneaux publicitaires. Quand Marc Goldstein contacte Grand Marnier, ce dernier pense à une arnaque. “Mais c’était pour l’amour de l’art”, commente le mécène, qui refuse d’évoquer le montant de cette opération car “il s’agit d’un cadeau”. Et il est très satisfait du résultat : près de 9.000 “likes” sur le post Instagram du groupe. “Beaucoup d’Américains ont réagi”, se félicite Marc Goldstein, surpris par l’audience du trio électro-pop aux Etats-Unis. Ce dernier y multiplie les tournées depuis près de 10 ans et a même été invité à se produire à Coachella et faire la première partie de Katy Perry.

Le moment n’a pas été choisi au hasard, non plus. “La situation est très difficile pour les artistes en ce moment, ils sont privés de scène et de revenus”, alerte le Français qui travaillait auparavant comme journaliste et photographe de musique – notamment pour la radio publique KCRW. Il s’inquiète également de la disparition des salles de concerts, une des nombreuses conséquences de la pandémie de la Covid-19 pour l’industrie musicale. Ainsi, The Satellite (à Silverlake) a déjà annoncé sa fermeture définitive.

C’est la première fois que l’agence 10K Advertising, créée il y a 7 ans, aide ainsi un groupe français. Mais cet acte désintéressé est dans la lignée de leur vocation de rendre l’espace publicitaire à la musique. “Nous tenons à soutenir les groupes et les labels indépendants, en leur proposant de bas prix pour les panneaux”, plaide Marc Goldstein, qui a transformé Sunset Boulevard, entre Silverlake et Echo Park, en “sunset trip pour les groupes indépendants” et non pour les chaînes de fast-food. Par amour de la musique.

Amel Derragui, la gourou des conjoints d’expats

A passer son temps à courir le monde et à grandir entre une multitude de cultures, on apprend notamment à aller à l’essentiel. Et Amel Derragui est du genre direct: “l’objectif pour un conjoint d’expat c’est d’avoir un revenu durable, ne pas être dépendant de l’autre”. Son combat est celui de l’égalité dans le couple, ou en tout cas de l’équilibre. Et pour elle, cela passe par l’entrepreneuriat.

Fille de diplomate algérien, Amel Derragui a passé son enfance et adolescence à passer d’un pays à l’autre, avant d’étudier en France et d’y commencer une carrière dans la publicité. “J’étais ravie d’être enfin installée quelque part, j’en avais marre de bouger. Je disais à mes parents: ‘je ne voyagerai plus et jamais je n’abandonnerai ma carrière pour un homme’”. Et bien entendu, c’est exactement ce qui arriva. Elle rencontre son futur mari, diplomate autrichien, lors d’une visite à ses parents en Iran.

Devenue “conjoint d’expat”, elle lance son business de consultante en marketing, mais lorsque la carrière de son mari les amène à New York, elle se retrouve “très seule, perdue: c’est comme si ce que j’avais fait avant d’arriver aux US n’avait aucune valeur, il fallait tout recommencer à zéro”. De cette expérience, et de sa volonté farouche de ne pas être dépendante, va naître plus qu’une carrière, une vocation, celle d’évangélisatrice de l’idée de “business portable”. Elle crée Tandem Nomads, d’abord sous la forme d’un podcast, puis d’une plateforme en ligne pour aider les époux d’expats à entreprendre.

Tout business en ligne n’est pas un business portable

Depuis sa mission est devenue une entreprise à part entière, dont les clients viennent chercher l’expertise d’Amel Derragui pour créer leur propre “business portable”. “Il ne s’agit pas juste de se dire :’je me lance’, il faut le faire en pensant dès le début au déménagement, à la prochaine étape”. Bref, un expat avisé est celui qui dès le début de son aventure entrepreneuriale intègre le nomadisme à son projet. Donc forcément un business en ligne? “Oui, répond-elle, mais attention: si tout business portable est en ligne, tout business en ligne n’est pas portable”. S’il vous faut par exemple faire vous-même la logistique de votre e-boutique, votre business n’est pas portable. “Mais il existe tellement de solution aujourd’hui, par exemple le ‘drop-shipping’, que ce n’est plus que rarement un obstacle”.

Autre erreur fréquente de l’expat candidat à l’entrepreneuriat: confondre compétence portable et business portable. “Une prof de yoga a une compétence portable: elle peut l’être n’importe où, dit-elle. Le problème c’est que si elle déménage elle va devoir recommencer à zéro, reconstruire sa clientèle. Tout l’enjeu est justement de ne pas avoir à recommencer à zéro à chaque déménagement”. Pour ce faire, Amel Derragui recommande la règle des 60/40: faire en sorte qu’au moins 40% du revenu ne soient pas dépendants de l’endroit où on vit. “Cela ne signifie pas du tout que la prof de yoga ne peut pas voir un business portable, mais il faut par exemple qu’au-delà des classes en salle, elle développe parallèlement par exemple des cours en ligne”.

Nouveaux nomades post-Covid

Forgé par et pour des conjoints d’expat, le concept de “business portable” a changé de dimension depuis six mois: “tout à coup les clients qui viennent me voir ne sont plus seulement des époux d’expats, mais simplement des gens qui veulent quitter les grandes villes, ou simplement changer de mode de vie”. Et comme par miracle, ces idées qu’Amel Derragui s’échine à promouvoir depuis des années sont “devenues ‘mainstream’, il n’y a plus à convaincre personne!”

Surtout, la pandémie aura permis de faire sauter les dernières barrières au numérique, et ouvert du même coup les champs du possible pour les “business portables”. “Qui aurait accepté il y a encore 6 mois de faire des cours de yoga en ligne? Bien peu de gens, des millions l’ont fait depuis!” Les secteurs les plus improbables s’y mettent, comme cette cliente d’Amel Derragui, coach pour cavaliers de compétition: “difficile d’imaginer cela sans présence physique, eh bien elle a réussi! Elle a lancé un programme de training en ligne que ses élèves adorent”.

Workshop avec French Morning et Tandem Nomads

Pour aider les candidats entrepreneurs -expats ou pas-, French Morning et Tandem Nomads organisent un “workshop” gratuit pour vous aider à trouver une idée de “business portable”. Présenté en anglais, cet atelier interactif vous permettra d’apprendre:

-les 10 étapes pour trouver l’idée de business qui vous convient

-Comment transformer l’idée en business viable, profitable et portable

L’atelier est gratuit, tout comme le livre d’exercices qui vous sera remis. Bien plus qu’un webinar, c’est une seance interactive où vous pourrez brainstormer et obtenir conseils et avis de l’expert.

Le 14 octobre à 5pm ET (4pm CT; 2pm PT)

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C’est ça l’Amérique, épisode 5: l’homme blanc, un mythe contesté

Ils sont omniprésents dans les meetings de Donald Trump et à ses côtés, dans les couloirs du pouvoir. Donnés pour déclinants en 2016 dans une société changeante, les hommes blancs ont fait leur retour sur le devant de la scène politique avec l’arrivée au pouvoir du milliardaire. Pourtant, les signes de leur mal-être se multiplient. Parmi eux, les suicides sont plus fréquents que la moyenne. Ils ont été très touchés par la crise des opiacés. Alors qu’ils sont considérés comme privilégiés, les plus pauvres d’entre eux doutent de leur position dans ce pays qui leur ressemble de moins en moins.

Ce sentiment de déclassement correspond-il à une réalité ? Quel regard les Blancs peu ou pas diplômés, pauvres ou riches, portent sur Donald Trump ? Cette question sous-tend une grande partie des débats politiques actuels aux États-Unis, explique le sociologue Raphaël Liogier, professeur à Sciences Po Aix et professeur invité à Columbia University. Il est l’auteur de Descente au cœur du mâle : De quoi #MeToo est-il le nom ? (Ed. Les liens qui libèrent).