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L’app française Too Good To Go vient faire la chasse au gaspi aux Etats-Unis

Lorsqu’elle a commencé sa carrière chez Nestlé, au plus près des usines de production, Lucie Basch a été abasourdie par le volume de nourriture qui était jeté tous les jours. « J’ai réalisé que tous les jours, nous jetons un tiers de la nourriture produite dans le monde. J’ai voulu sensibiliser les gens à cette question et les connecter ensemble via une application ». L’idée de la start-up a ensuite germé : une application qui connecte les commerçants de quartier ayant des invendus, et des citoyens qui paient un prix bradé pour les récupérer à la fermeture. Chaque utilisateur paie un prix compris entre 3 et 4 euros pour recevoir un « panier surprise » avec des produits pour une valeur trois fois supérieure à ce prix. Et l’application se rémunère 1,09 euro sur chaque panier. Après avoir développé un premier concept au Danemark et en Norvège début 2016, elle déménage en France. L’Hexagone vient de voter la loi Garo sur la lutte contre le gaspillage alimentaire, une opportunité unique pour lancer officiellement Too Good To Go en juin 2016.

La suite est celle d’un succès éclair : l’application est adoptée par l’ensemble des grands distributeurs alimentaires, mais aussi des boulangeries, commerces de quartier et chaînes de renom telles que Paul, Sushi Shop, Ladurée, Lenôtre etc. En seulement quatre ans, elle a attiré pas moins de 15.000 commerçants en France, et a été lancée dans 14 pays en Europe. « Nous sauvons 100.000 paniers par jour. Depuis le lancement, cela représente un total de 45 millions de paniers ».

Nouvel objectif : les États-Unis, où la mission est encore plus vaste puisque 42 % de la nourriture produite est jetée. Too Good To Go a profité de la Journée Internationale de sensibilisation contre le gaspillage alimentaire, mardi 29 septembre, pour officialiser son lancement à New York. Ici, chaque panier surprise coûte 5 dollars et donne droit à 15 dollars de marchandise, sur lesquels l’application prélève 1,39 dollar. La start-up a ouvert un bureau sur Broadway, près de Canal Street, et compte une équipe d’une trentaine de personnes chargée d’aller démarcher les commerçants de la ville. 250 commerçants ont déjà répondu présents, dont les magasins Brooklyn Fare, et elle vise désormais les grands acteurs de la distribution alimentaire.

La start-up, qui a levé 24 millions d’euros depuis sa création, va financer son développement américain grâce à son succès en Europe. Elle a la particularité de ne faire aucune dépense marketing ou de publicité, et compte sur le bouche-à-oreille, qui a été si efficace sur le Vieux Continent. Outre New York, Too Good To Go s’est également lancée à Boston le 6 octobre. Elle compte ensuite essaimer dans tout le pays, côte Est puis Ouest. L’objectif est de sauver plus de 3 millions de repas aux Etats-Unis l’an prochain, puis d’avoir autant d’impact qu’en Europe dès 2022.

Mais Too Good To Go est plus qu’une start-up, elle a pour vocation d’être la plateforme d’un mouvement global de lutte contre le gaspillage alimentaire, et ambitionne de générer des initiatives. Ainsi en France, le groupe organise une grande campagne nationale de sensibilisation de la population sur la différence entre les dates « à consommer de préférence avant », simple facteur de qualité, et le « à consommer jusqu’au » un facteur d’hygiène, et qui est responsable de 20 % du gaspillage alimentaire. La campagne aura lieu le 16 octobre prochain.

Francisque Savinien révolutionne l’industrie de la course automobile avec Epartrade

“Je rêvais de devenir Alain Prost, mais c’est resté à l’état de rêve.” Francisque Savinien est un passionné d’automobile et de Formule 1, plus précisément. Il aime se souvenir des nuits où, adolescent, il empruntait la voiture de ses parents pour faire des dérapages. C’est donc tout naturellement qu’il a évolué dans ce domaine, jusqu’à créer Epartrade, “un salon virtuel d’équipements et de services destiné aux professionnels”, il y a deux ans.

Diplômé d’une école de commerce, il a débuté sa carrière dans ce domaine, en travaillant sur le circuit de Magny-Cours (Nièvre). Puis, il rencontre le fondateur de Performance Racing Industry, Steve Lewis, en 1999 sur une course californienne. “Il avait un salon colossal mais avec seulement des Américains.” Il enclenche la seconde et décide de partir aux Etats-Unis afin de développer la branche internationale du salon. “J’ai parcouru le monde à la recherche d’équipements pendant une dizaine d’années”, décrit-il.

Ne pas attendre pour présenter les dernières technologies

C’est alors que “j’ai vu une accélération des technologies avec des sorties de nouveautés tous les jours. Or, les salons professionnels n’ont lieu qu’une fois par an. Je me suis alors posé la question : comment digitaliser cette industrie ?” Ses patrons n’étant pas emballés, il décide de monter sa propre entreprise. Epartrade est née de cette idée, rassemblant les équipementiers de plusieurs salons sur une plateforme en ligne ouverte 24 heures sur 24. “Au lieu d’aller en Angleterre voir un équipementier pour le convaincre de faire un salon, je leur propose un compte sur la plateforme.” Les badges sont alors remplacés par un identifiant et un mot de passe.

Par l’intermédiaire d’Epartrade, les fabricants peuvent directement contacter les acheteurs, et vice-versa. “Dans la tech, on parle de “disruption” : on amène une nouveauté dans l’industrie, mais nous ne sommes pas des pionniers”, dit humblement Francisque Savinien, qui s’est associé à deux anciens collègues, Judy Kean et John Kilroy, dans cette aventure. Ils ont pu autofinancer la start-up.

Outre la présentation des dernières nouveautés, ils voulaient également mettre les acteurs de l’industrie au même niveau. “Les salons traditionnels sont limités par la taille des centres de convention, et ils sont régis par l’ancienneté. Les nouvelles boîtes se retrouvent toujours à exposer dans les couloirs”, détaille ce fan de Michel Vaillant qui met aussi en exergue le coût et la logistique pour participer à ce genre de salons.

Aujourd’hui, Epartrade dénombre 23.500 profils proposant produits et services (tels que du design, des consultants et de l’ingénierie) : 5.000 fournisseurs, 16.000 entreprises de course automobile et 2.500 équipes professionnelles ; dont 300 clients payants. “Beaucoup de contacts créés durant des années nous ont suivis dans Epartrade”.

Il tire son épingle du jeu durant la crise sanitaire

“Avec le Covid-19 et le confinement induit, le trafic sur notre site a explosé. Nous avons pris une autre dimension en raison de l’annulation des salons et de l’arrêt des budgets marketing”, reconnaît l’entrepreneur qui bénéficie d’une absence de concurrence sur le digital.

La plateforme a particulièrement évolué durant cette crise sanitaire. Ainsi, Epartrade organise des webinaires, tous les vendredis, durant lesquels les fabricants présentent leurs nouveautés. Leur succès immédiat pousse Francisque Savinien à aller plus loin : il organisera la Race Industry Week en ligne, du 30 novembre au 4 décembre.

“Aujourd’hui, tous les salons annulés veulent proposer des événements virtuels, mais ça ne fonctionne pas dans notre industrie. A l’inverse des “lives” qui comblent le manque de relations clients-fabricants”, explique le Français.

Autre avantage pris dans la course au succès : la course automobile n’a pas été freinée longtemps par le Covid-19, le marché restant actif. Dès le mois de juillet, les courses reprenaient à huis clos et de manière condensée, et notamment celles de NASCAR (Association nationale des courses de voitures de série), que le Français juge “exemplaires”.

Matthias Dandois, un champion de “BMX flat” à New York

A 31 ans, Matthias Dandois fait partie des pionniers du BMX flat. 15 ans déjà qu’il pratique cette discipline qui consiste à réaliser des figures sur un vélo équipé de reposes-pied sur un sol plat. “C’est une sorte de ballet, une danse au sol avec un vélo”, explique le Parisien huit fois champion du monde.

Le BMX est né en Californie dans les années 70 comme une alternative au motocross dont la pratique était trop chère pour beaucoup de jeunes américains. Il s’est ensuite démocratisé à d’autres disciplines qualifiées de “freestyle”, comme le BMX de rue (BMX street), le BMX de skatepark (BMX park) et le BMX flat. “J’ai commencé par le foot avant de me mettre au skateboard puis au BMX à l’âge de 12 ans, après avoir vu des riders faire une petite démo dans une émission télé”, se souvient Matthias Dandois. “J’ai tout appris avec Carlos Leal, mon premier entraîneur en banlieue parisienne, puis avec Alex Jumelin (un autre rider français professionnel), qui m’a aidé à décrocher mon premier contrat professionnel avec Adidas”. Matthias Dandois participe à sa première compétition aux Etats-Unis en 2005, il n’a alors que 16 ans. “Ça a été un déclic. Je me suis dit que je pouvais en faire un métier”, raconte-t-il en précisant que ses parents l’ont toujours soutenu dans son projet.

Deux ans plus tard, Matthias Dandois intègre l’équipe Red Bull et sa carrière prend définitivement forme. Il décroche son premier titre de champion du monde en 2008. Sept suivront en 2009, 2011, 2012, 2016, 2017, 2018 et 2019. “Le BMX flat a gagné en légitimité. Il est désormais reconnu depuis 2018 par l’UCI (Union cycliste internationale), et a intégré la Fédération Française de Cyclisme”, explique le trentenaire tatoué de la tête au pied. La France et le Japon sont même devenues les deux meilleures scènes mondiales de BMX flat, devant les Etats-Unis. “C’est grâce à quelques précurseurs comme Alex Jumelin, qui a découvert la discipline quelques années avant moi, et a créé la première école de BMX flat au monde à Baillargues, à côté de Montpellier”. Très bon ami de Matthias, Alex Jumelin a été quatre fois champion du monde et est toujours en activité à l’âge de 42 ans. “Je n’oublierai jamais ce qu’il a fait pour moi et pour la discipline”, lance Matthias Dandois.

Les Etats-Unis restent l’endroit idéal pour gagner en exposition. C’est pour cette raison que Matthias Dandois a déménagé à San Diego il y a six ans, puis à New York où il a rejoint en 2018 sa petite amie, la mannequin française Constance Jablonski. “Avant, mon métier consistait à faire des compétitions tout en essayant d’apparaître au maximum dans les magazines. Ça a beaucoup changé. Aujourd’hui, il s’agit surtout de faire du social media”. Rémunéré principalement par ses sponsors, Matthias Dandois passe 250 jours par an en voyage, partageant son temps entre les compétitions et les projets photos et vidéos initiés par les marques. “J’ai visité 85 pays en tout. Les sponsors sont très demandeurs, et ça me plaît. Il faut tout à la fois être un rider, un instagrammeur, et un réalisateur”, estime-t-il. Matthias Dandois s’est également essayé au mannequinat et au cinéma. Son terrain de jeu actuel est le journalisme. Après voir effectué une formation à Londres financé par Red Bull, le Français a lancé il y a six mois une série de podcast sur sa chaîne Youtube où il interviewe des sportifs “au parcours inspirant”.

Cette année placée sous le signe de la Covid-19 a été particulière pour Matthias Dandois, qui pour la première fois en 15 ans n’a pas eu à se déplacer en compétition. “C’est clairement une année de m**** pour le BMX. Mais en même temps, ça m’a permis de relâcher la pression, de me reposer et d’apprendre de nouvelles figures”. Des figures qu’il a pu présenter en septembre à l’E-Fise, une compétition 100 % digitale de l’édition 2020 du Festival international des sports extrêmes de Montpellier. “Tout le monde a joué le jeu en enregistrant ses “runs” en vidéo. Je suis allé jusqu’en finale où j’ai d’ailleurs retrouvé Alex”. 

Full video version of the podcast with Miles Chamley Watson on my YouTube Channel:?? https://youtu.be/8yaXc2lh1yI

Publiée par Matthias Dandois sur Vendredi 3 juillet 2020

Matthias Dandois ne se voit pas forcément encore durer dix ans dans le métier, comme son ami Alex Jumelin qu’il considère “un OVNI de motivation dans un sport qui fait travailler énormément la coordination et la souplesse des mouvements.“. Très heureux aux Etats-Unis, un pays “avec plus d’opportunités”, le Français à la plastique impeccable souhaite développer sa société de production créée il y a deux ans. “On produit du contenu vidéo pour moi mais aussi pour d’autres riders. J’aimerais évolué vers de la direction artistique et de la réalisation de contenu, dans les sports extrêmes mais aussi dans le mannequinat”. D’ici là, Matthias Dandois espère de tout coeur que le BMX flat fera son entrée aux Jeux Olympiques de Paris en 2024, où il pourrait représenter l’Equipe de France. “Ce serait un rêve magnifique de finir là-dessus”. La décision du Comité Internationale Olympique (CIO) est attendue fin novembre.

French Boss,Thomas Bidaux : «Créer une entreprise, c’est forcer des portes et laisser le hasard décider».

Principal paradoxe – ce n’est pas le seul -, affiché par notre invité de la semaine, il crée à 30 ans Ico Partner, une société de jeux vidéo, après avoir consacré ses études… à Shakespeare et à la littérature anglaise. Premier témoignage d’une passion pour ce pays, qui l’amènera à s’y installer à l’âge de 26 ans, et à demander – et obtenir – la double nationalité quelques années plus tard.

Aujourd’hui, à 42 ans, Thomas est donc à la tête d’une société qui a toujours connu la croissance, grâce à sa diversification. Car, dans le cadre de cette société, l’autodidacte qu’il est s’est inventé de nouveaux métiers. Son univers quotidien, formé de conseil, de création et de financement participatif ne le met néanmoins pas à l’abri d’un Brexit qui : « suscite des interrogations auxquelles il est pour l’instant impossible de répondre ».

Listen to “Episode 29 Thomas Bidaux” on Spreaker.

[Webinaire] Ouverture de la Villa San Francisco: diplomatie culturelle et création peuvent-ils faire bon ménage?

La France vient d’ouvrir une “Villa San Francisco”. Elle rejoint le “réseau” des “villas” culturelles françaises: Medicis à Rome, Velazquez à Madrid (depuis 1920) et Kujoyama à Kyoto (1992). Elle fait surtout parti d’un plan ambitieux visant à multiplier aux Etats-Unis et à travers la monde ces résidences d’artistes, bras armé de la “diplomatie culturelle” française.

A quoi ça sert, la diplomatie culturelle? C’est le sujet de ce webinaire de French Morning, organisé avec les Services culturels de l’Ambassade de France. Nous recevons:

Gaëtan Bruel, le conseiller culturel de l’Ambassade aux Etats-Unis depuis 2019. Il était précédemment conseiller du ministre des Affaires étrangères, en charge notamment de la diplomatie culturelle.

Mélanie Desliens-Flint, membre fondatrice du conseil d’administration de la Villa San Francisco et vice-présidente de la French American Cultural Society.

Aude-Emilie Judaïque, documentariste. Elle explore les nouvelles formes de création, notamment la réalité augmentée et s’intéresse tout particulièrement aux migrations et au sujet de la frontière. Elle sera l’une des premières artistes en résidence à la Villa San Francisco.

La participation à ce webinaire est gratuite. Inscription ici.

 

Avoir un enfant à New York : Dr Sylvestre, spécialiste francophone des grossesses complexes

[Article partenaire] Vous voulez devenir maman mais vos antécédents médicaux, vos grossesses antérieures compliquées ou votre âge vous inquiètent?  Les spécialistes en médecine fœto-maternelle (MFM) peuvent vous aider !

Après avoir complété une résidence en obstétrique et gynécologie, les spécialistes en MFM ont une formation supplémentaire de trois ans en tout ce qui a trait aux complications chez le fœtus, chez la maman ou les deux. Suivant des protocoles de surveillance fœtale stricts, de méthodes de diagnostic prénatal avancées, l’échographie et en consultant avec les spécialités connexes (comme l’anesthésiologie, la néonatologie, ou la génétique) la plupart de ces grossesses à risque élevé résultent en un succès obstétrical, c’est-à-dire un bébé et une maman en bonne santé.

Evidemment, le niveau de risque varie de condition en condition.  Voici quelques conditions traitées par les spécialistes en médecine fœto-maternelle :

Âge maternel avancé

Les femmes de 35 ans ou plus lors de l’accouchement sont à risque plus élevé d’avoir un bébé affecté par la trisomie 21 ou autres anomalies génétique. De nouvelles méthodes de dépistage pour ces malformations permettent d’identifier très tôt les bébés à risque de malformations génétiques. Ces patientes sont aussi à risque de présenter une hypertension de grossesse, diabète gestationnel et retard de croissance fœtale. 

Grossesse multi-fœtales (jumeaux, triplés, etc.)

Le taux de grossesses multi-fœtale a augmenté considérablement depuis l’essor de la fertilisation in-vitro. Ces grossesses doivent être surveillées de très près, parce que plus de la moitié des grossesses gémellaires (et 99% des triplés) accouchent avant le terme (avant 37 semaines de grossesse). En utilisant des méthodes (échographie et/ou test de laboratoire), le spécialiste peut identifier les femmes à risque de travail pré-terme.  

Grossesse après fertilisation in-vitro

Les grossesses suivant une fertilisation in-vitro doivent également être surveillées avec plus d’attention.

Grossesses compliquées par une maladie infectieuse (toxoplasmose, VIH, etc.)

Il est important de bénéficier du suivi d’un médecin spécialiste.

Césarienne antérieure

Les femmes ayant antérieurement accouché via une césarienne sont à risque de certaines complications durant un accouchement naturel subséquent, notamment la rupture utérine. Cette complication est rare mais sérieuse. Avec un suivi prudent durant le travail, les spécialistes peuvent offrir un accouchement par voie basse après une césarienne (ou même après deux césariennes) pour la plupart des femmes qui le désirent.

Diabète de type 2 ou diabète juvénile

Il n’y a pas longtemps, les patientes diabétiques avaient un risque élevé de malformation fœtales ou de présenter des complications sérieuses a l’accouchement. Avec un suivi serré, insuline et une diète stricte, la plupart des patientes diabétiques peuvent vivre une grossesse sans complications. 

Hypertension chronique

Les femmes souffrant d’hypertension sont à risque de retard de croissance foetale et de pré-éclampsie et doivent être suivies de très près. Certains traitements médicaux sont compatibles en grossesse.

Grossesses chez les patientes souffrant de dépression ou troubles d’anxiété

Avec un suivi conjoint avec un(e) psychologue, la plupart des femmes souffrant de dépression ou troubles d’anxiété peuvent finalement jouir d’une grossesse sans complications, ou dépression post-partum. Certaines médications peuvent être utilisées sans risque de complications.

Grossesse à risque élevé d’accouchement prématuré (avant le terme, 37 semaines)  

Votre médecin spécialiste saura vous suivre et vous conseiller tout au long de votre grossesse pour éviter le plus possible un accouchement prématuré.

Des médecins spécialistes à New York

Durant leur formation, les spécialistes en MFM ont appris à maîtriser des méthodes sophistiquées en diagnostic prénatal (dont l’amniocentèse et la biopsie choriale), en échographie fœtale détaillée et en évaluation du bien-être fœtal. Ce sont des experts sur lesquels vous pouvez compter pour vivre votre grossesse et votre accouchement dans les meilleures conditions possibles.

À New York, n’hésitez pas à consulter Docteur Georges Sylvestre, spécialiste en médecine fœto-maternelle, et francophone : il pourra vous offrir un suivi prénatal adapté à votre condition, et une naissance inoubliable.

Contactez le docteur Georges Sylvestre au (212) 746-7844

Docteur Georges Sylvestre exerce au sein du NewYork-Presbyterian Hospital, qui vient d’ouvrir un nouveau centre de naissance. Découvrez-le en vidéo :

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

« Oakland/Saint-Denis : Traduire les Villes et les Cultures », un ouvrage sur les défis culturels et sociaux des agglomérations

Oakland et Saint-Denis, deux villes en pleine mutation. Deux satellites en périphérie de San Francisco pour la première et de Paris pour la seconde. Deux agglomérations en mouvement qui se transforment à vive allure… « Oakland/Saint-Denis : Traduire les Villes et les Cultures » est un ouvrage collectif bilingue qui questionne les défis sociaux et urbains auxquels les communautés artistiques locales font face aujourd’hui.

Première production de la Villa San Francisco, cette publication de 72 pages, co-éditée avec l’agence Légendes Urbaines, sera célébrée le 13 octobre. L’occasion de démarrer une série de conversations publiques en partenariat avec California Humanities (cf. ci-contre). Le but : mettre le rôle des artistes au cœur du développement de nos cités. Et ce, au niveau international.

Renforcer la culture et la diversité

Le livre, fruit de voyages d’études menés par deux délégations – française et américaine – en 2019, offre des solutions économiques, culturelles et juridiques. « C’est le résultat d’un programme interdisciplinaire qui a ouvert le débat sur nos banlieues comme territoires d’innovations avec une double conviction : l’importance de garder nos artistes en villes et de mieux les intégrer dans la fabrication de celles-ci » explique Juliette Donadieu, attachée culturelle à San Francisco.

Artistes, urbanistes, entrepreneurs ou élus appartenant à ces délégations ont ainsi pu découvrir Saint-Denis et Oakland à tour de rôle. Lors d’échanges, de visites et d’ateliers, ils ont partagé leurs perspectives et élaboré une vision à l’unisson. « Malgré les points communs entre Oakland et Saint-Denis, comme la fierté d’y habiter, il y a aussi de nombreuses différences, comme leurs histoires. Et on peut apprendre de ces différences. S’en inspirer afin de créer des villes plus inclusives, solidaires et créatives » affirme Julie Fry, présidente de California Humanities.

Inventer des modèles alternatifs

Les participants au projet défendent tous cette ambition. « Notre échange franco-américain a souligné la nécessité de se prendre en mains et d’inventer de nouveaux modèles. Il faut éviter que la gentrification et la pression immobilière repoussent les artistes et les fassent disparaître. Il faut apprendre à aimer nos diversités et à être bien ensemble » confie Julien Beller, fondateur du collectif 6B, lieu de création et de diffusion accueillant 200 résidents sur une friche industrielle de Saint-Denis.

Et Emilie Moreau, directrice société et innovations sociales d’APUR (Atelier parisien d’urbanisme) d’ajouter : « l’interdisciplinarité du projet a permis de prendre du recul et d’enrichir nos points de vue. C’est passionnant de découvrir le rapport entre les secteurs public et privé aux US par exemple. Tout comme le vocabulaire employé. À Oakland on parle de « communities » quand chez nous, on parle de « territoire »».

Un plaidoyer pour l’avenir de nos cités

Renouvellement des politiques publiques, modèles immobiliers innovants, renforcement du sentiment d’appartenance, gentrification repensée, mobilité régionale réinventée… L’ouvrage traduit donc les différentes réflexions issues des travaux croisés entre les Français et les Américains.

Plaidoyer collectif, il encourage les professionnels des villes – d’Oakland, de Saint-Denis et d’ailleurs – à se mobiliser. Les institutions derrière cette initiative espèrent bien que le message sera entendu. Et que les lieux de culture occuperont une place centrale dans les villes de demain.

De singuliers fauteuils français au Texas

De son passé d’ingénieur, Catherine Chagnon a fait table rase…….pour fabriquer des fauteuils et des chaises ! Cette franco-canadienne, originaire du Québec vient de lancer sa société Uniquechair Design, à Houston, spécialisée dans la fabrication de fauteuils entièrement dessinés et tapissés à la main qui en font des pièces uniques.

Catherine Chagnon dessine le siège qui prend forme sous les doigts d’un menuisier avant d’être habillé par la designer. Actuellement, son catalogue propose trois modèle : la Sophie chair, l’Alia chair et l’ Agnieszka chair. « La conception d’un fauteuil me prend entre 60 et 70  heures de travail au total. Cela inclut une recherche de la personnalité de chaque client, son intérieur, sa façon de vivre, son histoire, ses voyages pour réaliser l’objet d’art qui reflètera leur univers. C’est un amalgame de toutes ces valeurs» explique t-elle.

L’objectif de Catherine Chagnon est d’offrir à chacun l’opportunité de disposer d’un intérieur unique. «On trouve les mêmes meubles, les mêmes marques dans toutes les maisons du monde entier, qui se répètent et nous ont envahi. De temps en temps elle se fait plaisir et chine des pièces uniques, préférablement, de la période 1950-1960, que Catherine retape et remet au goût du jour. Cette escapade lui permet ainsi de se ressourcer, de laisser courir sa créativité.

Au coeur de son travail, le choix des tissus. Ces étoffes pour l’ameublement viennent pour la grande majorité d’Europe (80%) des grandes maisons comme Pierre Frey, Jean-Paul Gaultier, Christian Lacroix ou encore l’italien Designer Guild, distributeur des jeunes créateurs. A terme, Catherine souhaite prendre le temps d’accroître leur nombre en partant à la découverte de nouveaux stylistes nord américains qui méritent d’être mis en valeur. Pour celle qui a parcouru le monde et vécu dans sept pays différents, l’étape suivante est de rendre à la mode des tissus russe, indiens, mexicain, marocain, flamboyants, brodés ou chinés pour l’inspirer encore et encore.

Mais la designer ne compte pas s’arrêter là. Elle a déjà contacté les artistes locaux et a réussi à acquérir les droits d’auteur sur une œuvre d’un artiste brésilien. «L’idée de transposer un échantillon d’un tableau sur un fauteuil est un clin d’œil à la culture du maître de maison » explique cette dernière qui s’intéresse aussi à la culture contemporaine notamment à celle de la rue, au travers des tags et des graffitis. Pourquoi pas ? « Mon projet est d’avoir ces alliances avec les artistes et  les décliner», renchérit-elle. D’ailleurs chaque pièce réalisée est estampillée de son logo. Car Catherine souhaite devenir avant tout une référence dans la création, un leader dans le changement.

Jean-Gaël Collomb, un Français de San Francisco au secours des espèces menacées

Le samedi 10 et le samedi 17 octobre, les passionnés par la sauvegarde animale ont rendez-vous à l’Expo. Covid-19 oblige, l’évènement a lieu entièrement en ligne cette année, mais Jean-Gaël Collomb attend cette édition avec autant d’impatience que les précédentes. Et pour cause, il s’agit de l’exposition de tout le travail accompli par Wildlife Conservation Network, une ONG américaine montée en 2002 et dont le Français est le directeur exécutif.

La mission de cette organisation non gouvernementale : protéger des espèces en danger, surtout dans les pays en voie de développement. « On identifie les projets de structures locales, de la lutte anti-braconnage à la sensibilisation des populations, en passant par la recherche et des programmes d’éducation. On leur fournit ensuite un appui financier, technique et émotionnel », explique Jean-Gaël Collomb. Comment ? En offrant du savoir-faire administratif, notamment en termes de développement, networking et levées de fonds.

Une approche communautaire et transparente

L’Expo permet donc au grand public de découvrir concrètement les projets de l’ONG et d’envisager de la soutenir financièrement. D’où l’importance de l’évènement. De nombreux intervenants sont des scientifiques réputés, à l’instar de Jane Goodall, anthropologue et éthologue britannique (ndlr : étude du comportement des animaux). « L’Expo brise le mur opaque entre nos partenaires sur le terrain et les donateurs actuels ou potentiels », précise le directeur. Si quelqu’un donne pour une espèce particulière, on investit 100% des fonds  pour elle ». Cette approche communautaire et transparente vaut à l’ONG de figurer dans le palmarès des associations du domaine.

Ses actions concernent 87 espèces dans 37 pays. Éléphants, guépards, lycaons, raies ou pingouins… pour ne citer qu’elles. « Pour les sélectionner, on prend en compte les classifications internationales des espèces menacées, leur charisme, leur impact sur un écosystème ou le nombre d’études”, indique Jean-Gaël Collomb. L’année dernière, l’ONG a déployé 18 millions de dollars pour leur protection et elle met aussi en place des fonds spéciaux (pour les lions ou les pangolins par exemple).

Un succès pour le Français, fier d’observer que « dans la plupart des sites du réseau, les populations animales augmentent ou les menaces sont limitées ». Biologiste de formation, diplômé aux États-Unis, Jean-Gaël Collomb souhaitait au départ devenir vétérinaire. Puis il a étudié le comportement animal et a passé du temps au Gabon, avant de gérer un réseau de surveillance de l’exploitation de forêts en Afrique. Très rapidement, il s’est rendu compte « qu’il n’y aurait plus d’animaux à étudier si on ne travaillait pas avec les populations locales pour les sauver ».

“C’est à nous, les hommes, de faire attention à la planète”

Son parcours l’a mené à un doctorat en écologie interdisciplinaire. Il a par la suite choisi de s’investir pour des associations et a décidé de rejoindre à WCN il y a huit ans. Fort de son expérience, Jean-Gaël Collomb sait l’impact de la survie animale sur la nôtre : « on a besoin de faire attention à la planète, tout est interconnecté. Qualité de l’eau, érosion des sols, maladies… Il faut donc apprendre à la partager et ça n’arrivera pas par accident ! C’est à nous, les hommes, de mettre ça en place ».

Aujourd’hui, Jean-Gaël Collomb crée un trait d’union entre ceux qui œuvrent sur le terrain (« maillon nécessaire à la réussite de la conservation animale ») et ceux qui veulent aider (« maillon indispensable pour agir »). Il encourage vivement les Français à faire évoluer leur regard sur les levées de fonds et à donner. Il invite par la même occasion à davantage d’engagement et de générosité. Ici ou ailleurs. Pour les animaux sauvages ou d’autres.

(Une première version de cet article est parue en octobre 2019; cet article est une mise à jour avec les informations sur l’Expo 2020)

Arnaud Guignon, serrurier-métallier : un compagnon à New York

Dans ce nouvel épisode de Sounds like portraits dédié au Compagnonnage, Philippe Ungar interviewe Arnaud Guignon, un serrurier-métallier français recruté par les Métalliers Champenois pour travailler à New York.

Les Métalliers Champenois ont une relation particulière avec cette ville où ils ont créé une filiale en 1986, pour la restauration de la Statue de la Liberté. Depuis, ils proposent leur savoir-faire dans la métallerie fine, le mobilier, les portails, les escaliers ou les agencements décoratifs sur le marché nord-américain.

Pour Arnaud, l’expérience est exceptionnelle, tant par la hauteur des bâtiments que par le niveau de technicité. C’est aussi l’occasion de réfléchir au pays de l’Oncle Sam, avec la distance d’un océan, sur la qualité de l’enseignement et de l’expérience compagnonnique en France.

Sounds like portraits est une série de podcasts créée par Philippe Ungar, un auteur français de New York qui, depuis plus de deux ans, interviewe “des gens inspirants” et les fait parler de créativité.

La loterie de la carte verte 2022 démarre le 7 octobre 2020

C’est le moment de l’année que vous attendez tous. Non, ce n’est pas Halloween ni l’élection présidentielle. C’est… le début de la loterie de la carte verte. Les inscriptions pour la DV Lottery 2022 s’ouvrent le mercredi 7 octobre à midi heure ET / 9am heure PT, sur le site du Département d’Etat américain (et pas ailleurs). Comme d’habitude, ignorez les sirènes des sites qui vous proposent de remplir votre dossier moyennant finances. Vous avez jusqu’au 10 novembre pour tenter votre chance.

Selon le State Department, 55 000 de ces “visas de la diversité” sont attribués chaque année par ce processus de loterie. Il conseille de ne pas attendre la dernière semaine pour s’inscrire en raison du risque de dysfonctionnements liés à un fort trafic. Pour participer, il faut être titulaire, au minimum, d’un diplôme de lycée ou avoir au moins deux ans d’expérience professionnelle sur les cinq dernières années dans une occupation qui nécessite au moins deux ans de formation.

La participation à la “DV Lottery” est gratuite et remplir le formulaire ne prend que quelques minutes (à condition d’avoir une photo aux normes requises). Il faudra conserver le numéro de confirmation pour pouvoir vérifier les résultats, postés le 8 mai 2021. Attention: une sélection ne garantit par nécessairement l’obtention de la carte verte. Encore faut-il que les dossiers gagnants soient traités en temps et en heure par l’administration américaine.

Après San Francisco et New York, Amélie ouvre un nouveau concept à Fairfax

Un vendredi soir, dans la petite ville de Fairfax, à 30 minutes au nord de San Francisco. Sur la terrasse d’Amélie, les verres tintent, les conversations s’animent, et les appétits s’aiguisent. De nombreux curieux s’arrêtent, consultent le menu affiché sur la devanture du restaurant, et se promettent de revenir quand une table sera libre. Pour ce soir, c’est complet. “Cela fait trois jours que nous faisons le plein“, se réjouit Germain Michel, qui a co-créé le premier “Amélie” sur Polk street à San Francisco en 2006.

Aujourd’hui, l’enseigne compte désormais quatre antennes, une à San Francisco, deux à New York, and maintenant une à Fairfax, et plus d’une centaine d’employés. “Je réside à West Marin, et cela faisait longtemps que je m’intéressais à cet endroit. Il y a avait une boulangerie ici pendant cinquante ans”, explique Germain Michel. “Le projet a commencé en octobre, mais la COVID a tout ralenti.” Amélie à Fairfax fait finalement ses débuts en août, et ils semblent plutôt prometteurs, au grand soulagement de toute l’équipe. Car en plus de l’épidémie, “Amélie” a dû aussi faire face aux feux affectant la qualité de l’air et quelques vagues de chaleur qui ont dissuadé les clients potentiels de sortir de chez eux. Malgré tout, voir la terrasse pleine conforte Germain Michel que ses efforts seront payants : “Les gens nous remercient d’avoir ouvert un nouveau commerce à Fairfax, en nous disant qu’ils en avaient vraiment besoin. Les commerçants de la rue nous ont accueillis très chaleureusement, car on participe à la renaissance de la ville après l’épidémie.” 

Si Amélie est surtout connu pour être un bar à vins, celui de Fairfax explore un concept plus large : situé dans une ancienne boulangerie, il reprend le flambeau dès 7am, avec viennoiseries et pains variés, puis “Amélie” se transforme en café le midi, bar à vins dans l’après-midi, et restaurant le soir jusqu’à 10pm. Germain Michel s’est entouré d’une équipe bien rôdée : il peut compter sur son fidèle associé Samie Medhi Boudiab, co-fondateur de la marque Petits Pains, en charge de la boulangerie, tandis que Yannick Dumonceau s’occupe des pâtisseries. Le chef Brian Starky, qui officiait déjà avec Germain Michel au restaurant Michel d’Oakland, est le maître d’oeuvre du déjeuner et du dîner. “Au menu, on mise sur le local et le bio, avec notre touche française : un burger avec un bun fait maison, des pâtes fraîches au pistou, un onglet, une salade de betteraves et du bleu d’Auvergne…“, précise Germain Michel. La carte des vins fait la part belle aux vignobles français, y compris un Minervois bio que Germain Michel produit lui-même dans le Languedoc.

Conscient de la chance qu’il a eu de pouvoir ouvrir Amélie en pleine COVID, Germain Michel s’investit d’autant plus dans le renouveau économique de la Bay Area. Il est devenu consultant pour l’Etat de Californie, afin d’aider des petits groupes de restaurateurs à écrire leur business plan, financer et lancer leurs restaurants.