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Etienne DeYans ouvre Gypsy Rose, “nouveau lieu de rencontre des New-Yorkais”

Ouvrir un établissement en pleine pandémie, c’est le défi d’Etienne DeYans. Né en Belgique, d’origine congolaise, ce fils de diplomate a traversé l’Atlantique il y a plus de trente ans pour s’établir à New York. DJ, promoteur de soirée, Etienne a fait danser les plus beaux établissements de New York notamment lors des mythiques soirées FrenchTuesday.

Son nouveau concept, Gypsy Rose, situé à Manhattan sur la 26th Street entre la 6e et 7e Avenue se veut chic et convivial. Etienne nous accueille sur une large terrasse simplement décorée située à l’entrée de l’hôtel Holiday Inn. “Je veux créer un nouveau lieu de rencontre pour les New-Yorkais en proposant une cuisine fraîche et innovante“, explique-t-il. Pourquoi le nom Gypsy Rose? “Les New Yorkais sont tous des gypsys, des citoyens du monde, ce brassage de culture est presque unique au monde. L’hôtel est aussi un lieu de passage. En lui juxtaposant le nom “Rose”, je veux aussi apporter le charme français”. 

L’établissement bénéficie d’un partenariat avec la chaîne d’hôtel Holiday Inn (226 chambres). Gypsy Rose propose une cuisine raffinée mais accessible disponible en room-service, pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner. Lors de notre visite le 7 octobre, le chef nous a servi une soupe au potiron parfaitement assaisonnée en entrée (12$) suivie d’une excellente pièce d’agneau (27$), et d’une mousse au chocolat revisitée en dessert (8$).

Résolument optimiste, Etienne DeYans a investi dans ce projet car il croit au rebond d’une ville qui a toujours su se réinventer. “Les gens vont être amenés à de nouveau se rencontrer et se divertir très bientôt“, estime-t-il. Sur la difficulté d’ouvrir pendant la pandémie, “tout le monde se bat pour obtenir des chauffages extérieurs en ce moment. Ils sont en rupture de stock”, lance-t-il avant d’ajouter, “et un séparateur de table en verre coûte plus de 150 dollars!”.

L’intérieur de Gypsy Rose est pour le moment en pleine rénovation. L’entrée de l’hôtel, en face de la réception, va accueillir la marque de boulangerie Pistache pour un partenariat sur les petit déjeuners pour les clients de l’hôtel. En avançant, on tombe sur un bar qui disposera bientôt de plusieurs écrans de TV connectés. “Il faut savoir s’adapter aux nouvelles conditions sanitaires et anticiper une nouvelle fermeture des restaurants à New York. Si c’était le cas, cette salle pourrait servir d’endroit où faire des démonstrations culinaires, des recettes, des concerts, le tout diffusé en streaming”. La troisième salle est presque cachée à l’arrière de l’hôtel. Elle fait office de salle à manger et peut accueillir jusqu’à 50 convives. “J’espère en faire aussi un speakeasy avec une entrée directe de la rue, sans passer par l’hôtel”, décrit Etienne DeYans.

Dans un futur proche, Gypsy Rose envisage de proposer des soirées dîner à thèmes, destinées entre autres aux Francophones. Le programme n’est pas encore définitif mais les idées sont nombreuses, comme des mercredis “Winesdays” dédiés à la dégustation de vins, ou les “Soul nights” avec concert live les jeudis. Gypsy Rose Bistro accueille pour l’instant ses premiers clients en terrasse et livre à domicile. Ouverture complète prévue pour le 14 novembre.

Itinerancy#03: une exposition “dialogue” entre 4 artistes françaises à New York

Elle sont quatre, elles sont françaises, artistes et basées sur la côte Est des Etats-Unis. Ensemble, elles ont créé “Women artists from France to USA”, avec l’objectif de partager leur univers et leur création à travers le monde.

Après deux premiers événements à Paris et en Pennsylvanie, elles exposeront leur travail à New York les 23 et 24 octobre à la VICTORI + MO Gallery située à Chelsea. Photographe, Pascale Roux de Bezieux présentera une série de photos prises pendant les premiers mois de l’épidémie de la Covid-19 intitulée “Pandemic Series”. Gaelle Hintzy-Marcel est sculptrice et exposera ses créations inspirées du confinement avec de nouveaux matériaux. “Itinerancy#03” sera également l’occasion d’admirer les peintures abstraites de Carole Jury, et les dessins fait avec des pastels de l’artiste Marine Futin.

Exposition gratuite mais inscription obligatoire sur ce lien. Distanciation sociale et port du masque obligatoires sur place.

Quelques idées pour profiter de l’automne en famille à New York

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L’automne est la saison à ne pas manquer à New York. La météo y est généralement agréable mais surtout, ses paysages sublimés par les couleurs féeriques de l’automne, sont exceptionnels. Voici quelques idées pour bien en profiter en famille.

Ne pas manquer le “fall foliage”

Pas toujours facile quand on vit enfermé dans la ville, plongé dans le quotidien, de saisir le bon moment pour aller profiter de ces couleurs automnales. Alors qu’à l’heure actuelle, tout le haut de l’Etat de New York comme les Adirondacks, bénéficie déjà de couleurs flamboyantes, il est encore trop tôt à NYC pour voir les parcs teintés de couleurs. Pour ne pas manquer le moment opportun, une carte constamment mise a jour a été mise en place : I LOVE NY Fall Foliage Report for New York State. Elle vous permet de suivre les changements de couleurs et de vous déplacer au bon endroit si vous voulez en profiter un maximum. Ainsi, cela semble être le bon moment pour bénéficier de belles couleurs, de remonter un peu le long de l’Hudson River en bordure des Catskills. Et pourquoi d’ailleurs, ne pas en profiter pour se lancer sur les chemins de randonnées et se retrouver au coeur du spectacle (allez voir Quatre idées pour randonner en famille autour de New York.). 

Apple picking

Si la marche ne suffit pas à motiver les enfants pour sortir, alors n’hésitez pas à vous lancer dans la cueillette de pommes (apple picking) ou le ramassage de citrouilles (pumpkin picking). Les offres sont nombreuses à New York et dans les Etats voisins. De plus, de nombreuses activités sont souvent proposées en complément aux familles pour encore mieux profiter de cette journée au milieu de la nature. Ainsi, en vous rendant au village historique de Richmond Town à Staten Island, non seulement vous partirez à la recherche de la citrouille parfaite mais vous pourrez aussi découvrir la vie à la ferme au XIXe siècle au sein de ce site historique.

En optant pour des fermes comme Wilkens Fruit & Fir Farm ou Outhouse Orchards (moins d’1h30 en voiture au Nord de New York City), vous bénéficiez en plus de la cueillette de pommes ou du ramassage de citrouilles, d’une chouette activité en famille en vous lançant dans le labyrinthe de Maïs (Corn Maze). A vous d’utiliser la carte ou les indices cachés pour trouver l’issue de ce labyrinthe végétal. Si cette expérience vous plaît, ne manquez d’ailleurs pas de regarder le Queens county farm Museum qui propose une aventure incroyable au sein de son labyrinthe avec des sessions de nuit. Enfin, que serait la ferme sans ses animaux pour les enfants ? Si vous voulez voir des cochons ou des chèvres, il y a aussi quelques adresses sympas comme Alstede Farms (dans le New Jersey), Silvermans Farm (dans le Connecticut) ou Harbes family Farm (à Long Island).

Et si vous cherchez une manière ludique et originale de cuisiner les kilos de pommes rapportés, retrouvez la recette des Pommes d’amour proposée par Family Way

Comment organiser un anniversaire à New York en ce moment

Trouver une idée originale pour organiser un anniversaire est devenu un véritable casse-tête en période de pandémie. Cet été, les New Yorkais ont pu profiter des parcs et espaces extérieurs pour se rassembler en petit comité. Mais malgré l’été indien, le changement dans l’air et les quelques degrés en moins nous rappellent que la belle saison touche à sa fin. Comment concilier l’envie d’une fête et le respect des conditions sanitaires, surtout avec la récente hausse du nombre de cas ?

A ce jour, il existe cinq « clusters » à New York, dans le Sud de Brooklyn et dans l’ouest du Queens, où les rassemblements sont soit interdits (zone rouge), soit limités à 10 personnes en intérieur ou extérieur (orange) soit limités à 25 personnes (jaune). En dehors de ces quartiers, les rassemblements sont limités à 50 personnes en extérieur, et dans les salles de réception, à 33 % de la capacité de l’établissement. L’équation est donc complexe. Une première option encore valable pour quelques semaines : des pique-niques en petit comité dans des parcs. Assetou Gaudissard de New York Paris Connection qui organise des mariages, anniversaires et autres événements corporate, propose ce type de prestations, et offre ses services pour un anniversaire personnalisé, avec traiteur, décoration, pour surprendre et marquer le coup avec ses proches, en toute sécurité.

Pour un anniversaire d’enfants haut de gamme, l’incontournable traiteur Clafoutis est une référence à New York. Pendant la pandémie, Anne Murat, fondatrice de Clafoutis, a organisé des anniversaires ou des « sleepovers » (nuits entre enfants chez l’un d’entre eux) en petit comité, dans les résidences secondaires de new yorkais. “Cela doit néanmoins se faire en bonne intelligence avec l’école : les classes d’enfants sont divisées en cohortes, et les anniversaires se limitent souvent aux membres de la même cohorte, pour réduire au maximum les risques“, explique-t-elle.

Les prestataires en conviennent, les New-yorkais sont rarement allés jusqu’à la limite des 50 personnes pour leurs événements. « Nous avons fait des événements privés en petit comité, autour de 25 personnes. Nous avons adapté notre service en extérieur, où nous faisons la mise en place et apportons des plateaux repas individuels », raconte Alexandra Detorri d’AD Catering.

Pour certains événements privés dans les plus chics résidences des Hamptons ou upstate, certains hôtes n’hésitent pas à demander des tests négatifs à leurs invités et envoient un médecin faire ces tests à leur charge. Enfin, si vous n’avez pas le courage de vous lancer dans une réception à l’heure actuelle, il vous reste l’option d’un bouquet de fleurs. La Française Agnès de Villarson, qui fleurit des réceptions depuis plus de 10 ans, est une référence à New York et propose même des souscriptions hebdomadaires.

[Replay] Franchise aux USA : ouvrir une French American Academy

Vous êtes entrepreneur·se ou souhaitez le devenir ?
Vous rêvez d’ouvrir une franchise aux États-Unis ?

Mercredi 14 octobre, Jean-François Gueguen, co-fondateur de la French American Academy, vous en disait plus sur leur modèle de franchises et sur les possibilités qui se présentent à vous lors d’un webinaire dédié.

Retrouvez l’intégralité du webinaire en replay ci-dessus ou directement sur notre page YouTube. Vous pouvez également télécharger la brochure de présentation de la French American Academy au format PDF ici.

Contactez Jean-François Gueguen
franchise@faacademy.org
+1 201 584 8020
franchise-faacademy.org

 

Little Ecologists, un afterschool en français pour sauver la planète

Marie Barbezieux Rousselle s’en souvient comme si c’était hier. L’an dernier, lors d’une sortie au supermarché, sa fille de 4 ans s’est mise à “hurler” quand sa maman a pris un sac en plastique. “Je l’avais sensibilisée au fait qu’il fallait éviter le plastique, mais j’avais oublié mon sac réutilisable ce jour-là, se souvient la Parisienne. Elle m’a dit: ça ne va pas ? La terre est malade ! J’ai eu un déclic“.

Cet épisode allait mener au lancement, aujourd’hui, de Little Ecologists, un programme afterschool centré sur la protection de l’environnement. Le programme s’adresse à des enfants de 4-10 ans et aborde des thèmes aussi divers que le recyclage des déchets, le gaspillage alimentaire et les inévitables gestes verts du quotidien à travers des classes et des ateliers. “Mon objectif est aussi de changer les habitudes de familles entières. Les adultes changent grâce à leurs enfants.

Coach professionnelle installée à New York depuis 2016, elle a commencé à faire des ateliers écolos parents-enfants en début d’année, avec l’ambition d’en faire un programme en milieu scolaire. L’école internationale du New Jersey Tessa avait donné son accord pour commencer en avril, mais la Covid-19 a rebattu les cartes. Les classes sont donc en ligne pour le moment et non-rattachées à un établissement scolaire. Les ateliers en personne commenceront l’an prochain. Un mal pour un bien pour la fondatrice de Little Ecologists, qui a réussi, grâce au virtuel, à bâtir “une communauté de parents qui s’engagent” entre “Queens, le Vermont, Brooklyn et la France“.

Marie Barbezieux Rousselle a suivi le “bootcamp” FastTrac du Bureau des PME de la Ville de New York pour les femmes entrepreneures. Elle ambitionne de transformer ce programme en “école” ou en non-profit et d’inclure d’autres langues si la demande est au rendez-vous. Little Ecologists ne doit pas uniquement servir à changer les habitudes des petits et des grands. Le projet doit aussi permettre de lutter contre le sentiment d'”éco-anxiété“, qui désigne la peur que ressentent les jeunes face à l’avenir d’une planète au climat déréglé. “Les enfants de Californie sont en plein dedans, observe-t-elle. Les adolescents, en particulier, sont très touchés. C’est pour leur éviter cela quand ils grandiront que je veux me concentrer sur les plus petits“.

La Goulue, l’enseigne iconique du Français Jean Denoyer ouvre en Floride

Après avoir fait saliver New-York, Los Angeles ou encore San Francisco, le restaurateur français Jean Denoyer souhaite à présent s’imposer sur la scène culinaire floridienne. Son nouvel établissement La Goulue, du même nom que sa première enseigne new-yorkaise ayant fait sa renommée, ouvrira ses portes le jeudi 15 octobre à Palm Beach, au nord de Miami.

« Je m’ennuyais alors j’ai dû trouver une nouvelle occupation », plaisante le new-yorkais d’adoption Jean Denoyer qui est aujourd’hui à la tête d’une demi-douzaine de restaurants aux États-Unis. Un empire culinaire que le restaurateur français âgé de 78 ans a commencé à bâtir au début des années 1970. « Étant né dans l’hôtel que mes parents exploitaient à Paris, j’ai toujours été fasciné par le domaine de la restauration qui, en quelque sorte, coule dans mes veines », confie-t-il.

Avec cette nouvelle enseigne implantée à Palm Beach, Jean Denoyer est fier d’annoncer l’ouverture de son quarantième restaurant en moins de cinquante ans. Comme un retour aux sources, le Français a souhaité l’appeler La Goulue. « C’est le surnom de Louise Weber, une danseuse de cancan populaire qui a marqué le tournant des XIXème et XXème siècles. Mais cela représente surtout une personne qui a de l’appétence pour la bonne nourriture », explique le restaurateur qui, comme à l’accoutumée, va miser sur une cuisine française raffinée.

Les gastronomes pourront ainsi se délecter de plats comme le soufflé au fromage, la soupe à l’oignon, la terrine de foie gras, ou encore le tartare de thon. Une carte qui se veut typiquement française et qui sera concoctée par le chef français Gwen Le Pape, un ami de longue date qui avait officié dans les cuisines de l’établissement La Goulue premier du nom dans les années 1990. « Nous sommes sur la même longueur d’onde en ce qui concerne la gastronomie, souligne Jean Denoyer. Nous avons tous deux cette volonté de savoir d’où viennent les produits et surtout d’en conserver la qualité ».

Pouvant accueillir jusqu’à 140 personnes dans un environnement haut-de-gamme et sophistiqué, La Goulue à Palm Beach adopte les mêmes codes que l’enseigne éponyme new-yorkaise : des lustres signés Louis Majorelle, des boiseries ainsi qu’un long comptoir en étain, le tout illuminé par de grandes portes-fenêtres. « Ce n’est ni un restaurant de New York ni de Palm Beach, c’est avant tout un bistrot français dans un style début XXème siècle », insiste Jean Denoyer qui ne cache pas sa passion pour le mobilier Art nouveau.

Une nouvelle aventure culinaire pour ce restaurateur chevronné qui ne semble pas prêt à rendre son tablier. « Cela fait plusieurs années que j’annonce qu’il s’agit de ma dernière ouverture de restaurant et puis finalement il y en a toujours une autre qui se produit, sourit-il. Seul l’avenir nous le dira ».

[Webinaire] Enseignement français à l’étranger: le modèle Miami?

L’enseignement français à l’étranger est bousculé par la Covid-19. Mais les changements ne datent pas de la pandémie. Pour discuter du sujet, nous recevons trois invités:

-Claudine Lepage, sénatrice des Français de l’étranger, membre du conseil d’administration de l’AEFE et président de l’association Français du monde- ADFE.

-Roger Pardo, président de FIPA, l’association des parents d’élèves des programmes bilingues publics de Miami, qui accueillent quelque 1000 élèves.

-Laurent Gallissot, Consul général de France à Miami.

Nous parlerons des conséquences de la Covid-19 sur l’enseignement français à l’étranger,  les dispositifs mis en place par le gouvernement dans la crise, mais aussi des défis que doit relever le réseau  AEFE dans le monde, par exemple de l’irruption de l’enseignement à distance à la faveur de la pandémie. Ces méthodes peuvent-elles changer durablement l’enseignement du français à l’étranger? Nous discuterons surtout l’exemple de Miami, ce qui a justifié la création de ce programme unique aux Etats-Unis et comment il survit malgré les obstacles.

Mercredi 21 octobre à 12:30pm (ET)

Inscriptions gratuites ici.

 



Immobilier : investir dans un bien loué, bonne ou mauvaise idée ?

[Article partenaire] L’immobilier locatif en France représente, pour les expatriés comme pour les résidents, un investissement à la fois rentable et sécurisé. Facilement accessible grâce à l’emprunt, ce type de placement financier permet de disposer d’un revenu complémentaire, de se construire un patrimoine et de préparer sa retraite. En tant qu’expatrié·e, vous pouvez notamment bénéficier d’avantages fiscaux intéressants, tels que le statut LMNP. 

Mais est-il intéressant d’investir dans un bien loué ? Faisons le point sur les avantages et les limites de ce type d’investissement locatif avec My expat.

Quels sont les avantages à investir dans un bien loué ?

– Vous gagnez du temps

Investir dans un bien occupé vous permet tout d’abord de conserver le contrat de bail de location en cours.  Il vous suffit en effet de réaliser un avenant au bail pour devenir le nouveau bailleur.

Vous n’avez donc pas besoin de chercher de locataire, ce qui vous allège de longues démarches fastidieuses de mise en location (déposer des annonces, organiser des visites, éplucher les dossiers, identifier le bon locataire, réaliser un état des lieux…).

Cela sera particulièrement avantageux dans les grandes villes où la demande locative est très forte, et où de nombreux dossiers sont déposés.

– Vous faites des économies

En faisant le choix d’investir dans un bien loué, vous pouvez également réaliser des économies par rapport à un investissement dans un logement inoccupé. En effet, le prix de vente d’un logement occupé est parfois plus bas qu’un logement vide. Cette décote peut aller jusqu’à 15%. Elle varie selon plusieurs facteurs, qui sont autant d’arguments sur lesquels vous pourrez vous appuyer pour négocier le prix de vente :

Le loyer : si le loyer est bas par rapport au marché, le prix sera alors moins élevé ;

Le bail de location : plus le bail de location est long, plus le prix peut être intéressant (par exemple, si un bail de 3 ans vient d’être signé).

Zone géographique et tension du marché : si peu de biens sont mis en vente sur le marché, alors la décote sera faible. Mais dans des villes tendues comme Paris, Bordeaux, Lyon ou Marseille, la réduction sur le prix de vente peut se révéler très avantageuse. 

La qualité du locataire : la décote pourra aussi varier en fonction du profil du locataire (si c’est un bon payeur ou non, s’il a un métier stable, etc.).

Le standing du bien : un bien de haute qualité dans un quartier prisé affichera sans doute un prix élevé. De plus, les studios, très demandés, sont eux aussi généralement plus proches du prix du marché. 

Ajoutons qu’un investissement locatif dans un bien occupé vous permettra d’économiser sur les frais d’agence immobilière, qui n’aura pas à réaliser la recherche de locataires, les visites, la signature du bail ni l’état des lieux.

– Vous réalisez un investissement plus sécurisé et rentable

Outre son avantage économique, un tel placement vous assure aussi un investissement plus sécurisé et rentable.

En effet, vous savez exactement dans quoi vous investissez car vous avez accès à l’historique de l’appartement et aux antécédents du locataire (quittances, contentieux, dossier de location, etc.). Tous les documents liés à la location sont ajoutés en annexe de la promesse de vente. Ainsi, l’investissement est encore plus sécurisé pour un bien déjà loué.

De plus, vous ne subissez pas de vacances locatives les premiers mois, ce qui vous permet d’optimiser considérablement la rentabilité de votre investissement. 

Il faut savoir qu’avec un investissement locatif “classique”, dans un bien inoccupé, il faut compter généralement un mois avant de trouver le premier locataire, de meubler le bien et de réaliser toutes les autres démarches de mise en location. 

Or, dans le cas d’un bien déjà loué, le transfert de loyer s’effectue dès la signature de l’acte de vente.

– Vous avez plus de chance de pouvoir emprunter 

D’autre part, les banques sont plus enclines à accorder des prêts pour ce type d’investissement. En effet, le risque est minimisé car on a connaissance de l’historique de location et de la qualité du dossier du locataire.

Quelles sont les limites d’un investissement dans un bien loué ?

Un investissement dans un bien loué comporte cependant quelques limites qu’il est important de connaître. 

– Vous ne pouvez pas modifier le bail de location

En investissant dans un bien loué, vous devrez conserver le bail de location en cours, avec les mêmes conditions (type de location, loyer, durée du bail…). 

Vous ne pourrez donc pas passer d’une location vide à une location meublée par exemple. En revanche, si le contrat comporte une clause de révision annuelle, vous pourrez augmenter le prix du loyer, mais toujours dans une certaine limite. 

Il est donc très important de vérifier les conditions du bail de location avant de s’engager, et de prendre connaissance de tout ce qui a été convenu avant la vente (par exemple, si l’ancien propriétaire a proposé de payer pour certains travaux dans le logement, vous devrez alors vous en acquitter).

– Vous ne pouvez pas faire de travaux

En investissant dans un bien occupé, vous ne pourrez pas faire de travaux de mise à neuf dans l’appartement. Vous ne pourrez pas non plus meubler l’appartement à votre convenance une fois devenu propriétaire. Il vous faudra donc attendre que le locataire s’en aille pour réaliser tous ces aménagements. 

– Vous ne pouvez pas choisir le locataire vous-même 

Avec un bien déjà loué, vous n’aurez pas la liberté de choisir le locataire de votre choix. Vous devrez donc vous assurer de la qualité du dossier du locataire actuel, et vérifier qu’il y a eu ni impayés ni contentieux locatifs. 

Sachez aussi que vous devrez conserver ce locataire, sauf si vous décidez de vivre dans l’appartement ou d’y placer un membre de votre famille. 

Dans ce cas, il vous faudra envoyer un préavis de 3 mois avant la fin du bail pour une location meublée ou un préavis de 6 mois pour une location vide. Dans le cas contraire, le bail se renouvellera automatiquement et vous serez à nouveau engagé dans un bail d’un an pour une location meublée, ou de 3 ans pour une location vide. 

– Vous ne pouvez pas fixer le loyer que vous souhaitez

Comme nous l’avons mentionné plus haut, le contrat de location n’est pas modifiable. Vous ne pourrez donc pas fixer le loyer de votre choix, sauf si une révision est prévue à cet effet. Veillez donc à vous assurer en amont que le loyer actuel vous convient et qu’il n’est pas trop éloigné du prix du marché. 

Conclusion

Malgré ces limites, investir dans un bien loué reste une bonne idée, car ce type de placement présente bien plus d’aspects positifs que négatifs. 

Si vous cherchez à investir dans l’immobilier locatif, nous vous conseillons donc de ne pas vous fermer aux biens loués, à plus forte raison si :

– Vous cherchez à investir dans un bien dont le prix se situe en dessous du prix du marché

– Vous ne souhaitez pas prendre de risque

– Vous n’avez pas le temps de vous occuper de la mise en location mais vous ne souhaitez pas non plus passer par une agence pour le faire

– Vous souhaitez optimiser la rentabilité de votre investissement.

My expat, plateforme d’investissement locatif pour expatriés, accompagne tous les non-résidents dans leur investissement immobilier en France, depuis l’étranger. Nous pilotons l’intégralité du projet, de la recherche d’offres à la signature de l’acte de vente, et tout ça, entièrement à distance, via notre plateforme dédiée.

Vous avez un projet ? Inscrivez-vous gratuitement et sans engagement pour commencer à recevoir de biens.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Roland Lescure et Frédéric Jung répondent aux questions des Français de San Francisco

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NOUVELLE DATE

Vous avez des questions pour les officiels français ? C’est le moment de les préparer : French Morning San Francisco reçoit cette semaine Roland Lescure, le député de la circonscription des Français d’Amérique du Nord et Frédéric Jung, le tout nouveau consul général de France à San Francisco.

Présentée par Charlotte Attry, correspondante de French Morning San Francisco, l’émission a lieu en direct Vendredi 16 octobre à 10am (PT). Le consul et le député répondront aux questions de Charlotte, mais aussi aux vôtres. Vous pouvez dès à présent les poser ici : sanfrancisco@frenchmorning.com.

Le webinaire sera diffusé simultanément sur Facebook et YouTube, ainsi que sur French Morning.

Pour assister et participer, inscrivez-vous dès maintenant ici.

5 idées de sortie pour profiter de l’été indien dans la région de DC

C’est le “peak” de l’été… indien à Washington DC. Cette semaine, les feuilles des forêts avoisinantes changent de couleur dans la région. French Morning vous donne cinq idées de sorties pour profiter des derniers rayons de soleil de l’année.

Prendre la voiture pour rouler sur la Skyline Drive

Dans la vallée de Shenandoah, à deux heures de DC, la Skyline Drive est l’une des plus belles routes à parcourir pour observer le changement de couleurs depuis sa voiture. Pour les férus de marche, il est recommandé d’emprunter le sentier légendaire des Appalaches et de grimper tout en haut de la Bearfence Mountain.

Si le coeur vous en dit, prévoyez un weekend dans ce célèbre parc national, mais attention, il faut réserver à l’avance! Situés au coeur du parc, ces deux “lodges” sont très demandés dans la vallée: Skyland et Big Meadows. Site.

“Fall Fest” dans les fermes autour de DC

C’est un festival d’automne qui attire beaucoup de monde, bien qu’il n’ait pas de verger à citrouille. Cette année, le festival s’est adapté aux restrictions sanitaires. Le circuit entre les bottes de foin, le “hayride“, est à parcourir en voiture et les commandes de citrouilles sont réserver en avance. 15621 Braddock Rd. (Centreville, Virginie). 20 dollars par voiture (avec un maximum de 8 personnes). Ouvert de 10am à 6 am jusqu’au 2 novembre 2020. Site.

Aller chercher ses citrouilles dans une “pumpkin patch”

A la ferme Butler, on prend la saison des citrouilles au sérieux avec une série d’activités et de jeux pour les enfants. L’établissement propose des promenades en tracteurs sur des bottes de foin, des marches dans les labyrinthes de maïs, des glissades sur des toboggans géants et bien sûr la cueillette de citrouilles! Cette année, il faut réserver par ici. 3 dollars par personne, gratuit pour les enfants de moins de 2 ans. 22222 Davis Mill Rd., Germantown, Maryland. Ouvert du mardi au dimanche jusqu’au 1er novembre.

Wegmeyer Farms prend aussi des réservations pour cette activité traditionnelle! Du jeudi au lundi, de 10am à 6pm, comptez 25 dollars par famille pour aller chercher vos citrouilles vous-mêmes. La ferme a plus de 50 types de citrouilles! Rendez-vous donc à l’une de leurs adresses, The Home Farm, au 38299 Hughesville Rd, Hamilton, Virginie. Site.

Cueillir ses pommes pour faire des apples pies et du Cider

Les pâtissiers amateurs vont adorer les pommes à cueillir (Suncrisp, Jonagold et Fuji) pour 2.49 dollars la livre (et le prix tombe à 1.99 dollars si plus de 20 livres sont cueillis). Les enfants sont les bienvenus! Les familles peuvent également aller voir les animaux de la ferme et pique-niquer sur-place. L’entrée à la ferme est de 2 dollars par personne et par visite. Masques obligatoires pour tous les espaces fermés. Homestead Farm, 15604 Sugarland Rd, Poolesville, Maryland. Site.

En Virginie, Hollin Farms accueille aussi les familles sans réservation le samedi et le dimanche. En plus des pommes, la ferme propose de cueillir des pommes de terre et des citrouilles ainsi que de nombreux légumes de saison! Site.

A DC, Arboretum et Rock Creek Park

Ce parc emblématique, qui va célébrer son 130e anniversaire en 2020, est un des plus grands espaces verts urbains aux Etats-Unis. Avec la fraîcheur de son cours d’eau, ses arbres magnifiques et majestueux et sa pléthore d’animaux sauvages, le Rock Creek Parc est un endroit accessible et magnifique pendant l’automne. Pour un joli point de vue sur son feuillage rouge et doré, rendez-vous sur le Duke Ellington Memorial Bridge. Site.

L’arboretum de la capitale est une bonne adresse à n’importe quelle saison. En automne, tous les spécimens d’arbres -plus de 350- changent de couleur pour le plaisir des Washingtonians, car l’automne dure plusieurs semaines dans ce parc fédéral situé dans la partie nord-est de la ville. Site.

 

“C’est ça l’Amérique”, épisode 6: les États qui font l’élection

Dans ce nouvel épisode de “C’est ça l’Amérique”, nous parlons stratégie. Dans le système politique américain, chaque État pèse un certain nombre de grands électeurs (“electors”), qui varie en fonction de la taille de sa population. La Floride en a 29, le Texas 38, la Californie 55 et New York 29, pour ne citer qu’eux. Le premier candidat qui arrive à 270 grands électeurs remporte la présidentielle.

Pour arriver à cet objectif, il doit notamment s’imposer dans des “Swing States”, des États stratégiques dont les caractéristiques démographiques font qu’ils peuvent basculer dans un camp comme dans l’autre. Quels sont ces États clés de 2020 ? Quelles sont les surprises de cette année ? Avec Joel Benenson, l’ancien responsable de la stratégie de la campagne d’Hillary Clinton en 2016 et conseiller au sein des campagnes victorieuses de Barack Obama en 2008 et 2012, nous partons à la découverte de ces États qui feront le prochain président. Il est interrogé par Alexis Buisson, journaliste à French Morning et correspondant de La Croix à New York.