Accueil Blog Page 39

Trois artistes francophones à découvrir à la Galerie Perrotin de New York

Installée depuis 2013 à New York, la galerie parisienne Perrotin présente trois artistes francophones, Mathilde Denize, Dora Jeridi, et Pieter Vermeersch, dans son espace d’Orchard street, dans le coin branché de la Lower East Side. À découvrir jusqu’au mercredi 19 février.

L’art protéiforme de Mathilde Denize

Originaire de Sarcelles en région parisienne, Mathilde Denize commence sa carrière d’artiste avec de la peinture figurative très classique. Insatisfaite, elle décide de prendre une nouvelle direction, résolument pluridisciplinaire, en recyclant, ici des lambeaux de ses premières peintures, là des objets trouvés ou des surplus de pigments glanés lors de son expérience de décoratrice pour le cinéma. Le résultat est une chorégraphie d’œuvres patchwork et fluides – peintures, sculptures, céramiques et costumes – qui semblent dialoguer et se compléter les unes les autres.

Les œuvres de Mathilde Denize mêlent peintures, sculptures, céramiques et costumes. © Marie-Barbe Girard

Les peintures « samplées » de Dora Jeridi

« Humanity » est le deuxième show en solo très prometteur de Dora Jeridi, une jeune artiste française née en 1988 et venue s’installer à New York après ses études aux Beaux-Arts à Paris. Ses toiles s’inspirent de titres musicaux du hip-hop ou du jazz (Fatboy Slim, The Prodigy, John Coltrane) et empruntent à la musique la technique du sampling. « Le sampling en musique consiste à prendre un extrait d’un autre titre et à l’incorporer dans une nouvelle composition musicale, en lui donnant un “kick”, un nouveau tempo. De la même façon, mes toiles incorporent des éléments d’autres toiles », explique-t-elle.

«⁠⁠⁠ Firestarter » de Dora Jeridi, s’inspire du titre éponyme du groupe de musique électronique The Prodigy. © Marie-Barbe Girard

Ainsi, l’œuvre « Firestarter » tire son nom d’un titre du groupe The Prodigy, et fait cohabiter des « tempos » différents : vers l’extérieur de la toile, la grille évoque un rythme régulier, qui contraste avec le centre, plus explosif. Les figures en noir et blanc, quant à elles, sont reprises d’une autre toile, mais distendues comme le serait un « sample » dans un morceau de hip-hop. « Cette œuvre se lit presque comme une partition de musique », résume Dora Jeridi.

«⁠⁠⁠ Jazz Fear », à droite, de Dora Jeridi. © Marie-Barbe Girard

Cette rencontre de l’art et de la musique est également évidente dans l’œuvre « Jazz Fear », inspirée du peintre Mark Rothko et du saxophoniste américain John Coltrane : « Le jazz fait la part belle à l’improvisation, mais les musiciens de jazz savent qu’ils doivent veiller à ne pas perdre leur audience par trop d’improvisation et toujours revenir à une mélodie, pour pouvoir repartir de plus belle », compare Dora Jeridi. On retrouve ce mélange de structure et d’improvisation dans ses œuvres, qu’elle décrit comme des « gâteaux a plusieurs couches », tels un mur couvert d’affiches, de graffitis, de peintures, de messages gravés… « J’ai appelé ce show “Humanity” parce qu’il décrit la variété des émotions et la difficulté des relations humaines », conclut la jeune artiste.

Concordance des temps chez Pieter Vermeersch

Avec ses larges toiles, Pieter Vermeersch explore la matérialité, le temps et l’espace. © Marie-Barbe Girard

Pour son 7e show chez la Galerie Perrotin, l’artiste belge Pieter Vermeersch poursuit son exploration de la matérialité, du temps et de l’espace sur de larges toiles, « distendues comme le temps et défiant la gravité », et des pierres précieuses (agate, marbre, bois calcifié) partiellement sérigraphiées par l’artiste. Elles représentent le contraste entre les « millions d’année de vie des pierres et de la nature en général, et la brièveté de notre temps sur terre ».

Le concours de la meilleure baguette et du meilleur croissant arrive à Seattle

Grande nouvelle pour les foodies et les francophiles de Seattle : le concours de la meilleure baguette et du meilleur croissant, organisé par French Morning depuis de nombreuses années dans de grandes villes américaines, arrive à Seattle cette année !

Sortez vos calendriers : le dimanche 23 mars 2025, les meilleures boulangeries de l’agglomération seront réunies au Seattle Center – Armory Food & Event Hall. Elles vous feront goûter tous leurs produits : baguettes, croissants et d’autres délicieuses spécialités. Un jury de professionnels sera également présent et goûtera les croissants et les baguettes de toutes les boulangeries, à l’aveugle, afin de décerner le Grand Prix de Meilleur Croissant et de la Meilleure Baguette de Seattle. Vous pouvez réserver vos billets ici.

Cet événement aura lieu dans le cadre de la 13e édition du Seattle’s French Fest, et sera co-organisé avec France Education Northwest (FEN). Le thème du Seattle’s French Fest cette année : A Better Climate (plus d’informations sur le festival ici).

Pour participer au grand vote qui permettra de désigner les boulangeries qui pourront participer, rendez-vous en bas de cet article !

Concours de la meilleure baguette de San Francisco en 2019

Édition 2024 du French Fest à Seattle

Les boulangeries finalistes sont désignées par nos lecteurs

Pour désigner les boulangeries qui participeront à l’événement, nous avons besoin de vous ! Votez pour vos boulangeries préférées via le formulaire disponible ici ou à la fin de cet article. Les boulangeries ayant reçu le plus de votes seront contactées et auront la possibilité de participer au grand événement du 23 mars.

📸 Retrouvez toutes les photos de la dernière édition du concours du Meilleur Croissant de New York (2023)

L’édition 2025 du concours de la meilleure baguette et du meilleur croissant de Seattle est sponsorisée par Moulins Bourgeois et Beurremont.

FORMULAIRE DE VOTE 👇

Loading…

Romuald Guiot ouvre la première pâtisserie française 100% végane de Los Angeles

Début janvier, pendant que les feux ravageaient Altadena, non loin de là, à Old Pasadena, la toute nouvelle boutique ID Eclair servait de refuge aux habitants sans toit ni électricité. « Beaucoup de gens sont venus pour avoir accès au wifi. Ils avaient perdu leur connexion et leur maison. On est restés ouverts, on a fait des donations et des prix spéciaux pour les pompiers… On a essayé de faire ce qu’on pouvait pour aider » raconte son patron, Romuald Guiot.

Après trois ans de travail acharné et d’attente, le chef « Romy », veste noire de pâtissier et regard turquoise affable sous son fedora de paille, n’imaginait pas ouvrir dans un contexte aussi mouvementé. À 48 ans, ce natif de Châlons-en-Champagne au parcours de compétiteur a inauguré, fin décembre, la première pâtisserie française végane de Los Angeles, avec le boulanger Antoine Bouleau. Une aventure qu’il rêve en grand.

Réinventer toutes les recettes traditionnelles

Dans les vitrines, s’alignent des classiques de la boulangerie-pâtisserie française : viennoiseries, focaccias, sandwichs baguette, macarons, « desserts en jarre » et bien sûr, les fameux éclairs… Des créations 100% véganes, ou plutôt « plant-based », comme il préfère le dire : des alternatives végétales remplacent le lait, le beurre, la crème, les œufs et le miel.

« C’est le résultat de deux ans de recherches, d’essais, et d’échecs, explique ce passionné. Il a fallu réinventer des recettes, comme la pâte à choux, en utilisant de la protéine de pomme de terre ou de soja. On ne travaille qu’avec des laits végétaux, ce qui permet d’obtenir des saveurs et des textures différentes. » Résultat : des desserts aussi beaux que bons (on a adoré l’éclair Paris-Brest !), réalisés dans une démarche qui se veut écoresponsable.

Romuald Guiot a déciné des classiques de la pâtisserie française sous forme d’éclair, un dessert qui lui évoque des souvenirs d’enfance. Des créations entièrement plant-based. © Agnès Chareton

Son déclic pour la pâtisserie végétale, Romuald Guiot le doit en partie à son beau-frère végan, « qui ne pouvait jamais manger de desserts lors des dîners de famille ». Mais la révélation a surtout lieu au contact de Marc Veyrat, le chef savoyard triplement étoilé, auprès de qui il apprend à travailler les plantes et les infusions, sur les bords du lac d’Annecy, à l’Auberge de l’Eridan. Romuald Guiot en parle encore avec les yeux qui brillent.

Des arômes intenses

« Je m’en suis beaucoup servi au cours de mes recherches pour créer ID Eclair, confie-t-il. Dans la pâtisserie plant-based, comme on enlève le beurre et les œufs, c’est-à-dire la matière grasse, il ne reste que le goût du produit. Cela nous oblige à utiliser des produits très intenses au niveau des arômes. J’ai trouvé ça très intéressant. Pourquoi ne pas le décliner sur toute une gamme de pâtisseries ? »

Issu d’une famille de cuisiniers depuis quatre générations, son parcours semblait tout tracé, en entrant, à 14 ans, en apprentissage en CAP pâtisserie auprès d’un meilleur ouvrier de France. Mais le jeune homme ne tient pas en place. Sa curiosité le conduit auprès de grands chefs comme Pierre Hermé et Marc Veyrat, puis à Monaco, Hong-Kong et Nice, où il ouvre son entreprise de « desserts sur mesure en kit pour des restaurateurs ».

Issu de quatre générations de cuisiniers, Romuald Guiot est tombé dans la marmite à l’âge de 14 ans, en débutant son apprentissage en CAP pâtisserie, à Châlons-en-Champagne. © Agnès Chareton

En 2015, on lui propose d’ouvrir une pâtisserie kasher de Brooklyn : « Ça a été ma porte d’entrée aux États-Unis. » Après New-York, direction Los Angeles, où il est recruté par l’enseigne française Pitchoun Bakery. Le climat rappelle à ce motard la Côte d’Azur. Quand survient le Covid, il lâche tout pour se lancer dans son projet. Quand celui-ci est retardé, il travaille chez Porto’s, une très grosse enseigne, à Buena Park, où il teste ses capacités de manager à grande échelle. 

Changer l’image négative du végan

Entretemps, le chef « Romy » s’illustre à la télévision, en atteignant la finale du Spring Baking Championship, un concours de pâtisserie diffusé sur Food Network. Cette visibilité lui sert pour lancer ID Eclair. « Mes ancêtres doivent se retourner dans leur tombe », plaisante-t-il. Conscient que « pour toute une génération de pâtissiers français, faire du végan n’a pas de sens », il y voit plutôt un défi à relever. 

ID Eclair est un concept store que le chef Romy a bien l’intention de dupliquer en ouvrant d’autres adresses 100% véganes à Los Angeles. © Agnès Chareton

Si la communauté végane de LA l’attendait, reste à convaincre les Américains, auprès de qui le mot « végan » a encore une image négative. Afin de tordre le cou aux clichés, « tout le business est basé sur la qualité des produits qu’on utilise. Avec du plant-based, on ne peut pas tricher sur le goût ! » martèle le Français, adepte des farmers markets et des purées de fruits Adamance (Valrhona), très respectueuse des filières agricoles. Une démarche à rebours de la « surconsommation » américaine, « où l’on perd la qualité au profit du volume ».

Du volume, Romuald Guiot compte pourtant en faire. À terme, il projette de décliner le concept-store ailleurs à Los Angeles et pourquoi pas au-delà : « Entreprendre à Los Angeles n’est pas facile. Il faut beaucoup d’énergie et s’entourer des bonnes personnes. Mais les opportunités sont immenses, surtout pour des concepts innovants comme le nôtre. » D’ici là, un bar à vin baptisé « La Cave » doit ouvrir tout prochainement dans les locaux d’ID Eclair.

Chandeleur 2025 : Notre sélection des meilleures crêperies de Los Angeles

La Chandeleur, ce dimanche 2 février, est le prétexte tout trouvé pour céder à la tentation des crêpes. Où déguster des spécialités qui respectent la tradition française à Los Angeles ? Food-truck, crêperies ou catering… French Morning a sélectionné quelques adresses où se régaler, en petit ou grand comité.

Black Flour Crêpe

Avec Black Flour Crepes, Marie et Jamie ont fait connaitre les crêpes à la farine de sarrasin à Los Angeles. © Black Flour Crepes

« Ils sont déments ! » , « Les meilleures crêpes de la South Bay ! » : Black Flour Crêpes fait l’unanimité. Avec leur food-truck, Marie Ravel et Jamie Young, un couple de restaurateurs franco-américains, ont popularisé les galettes de sarrasin dans la Cité des Anges. Tous les samedis et dimanches, de 9am à 2pm, guettez leur camion à Bruce’s Beach, à Manhattan Beach, pour bruncher sur la plage. Leur secret ? Une farine de sarrasin bio (sans gluten), des produits frais et locaux, des recettes bretonnes traditionnelles et des créations plus californiennes….

On peut pré-commander leurs crêpes salées et sucrées par texto, ainsi que des paquets de crêpes nature à emporter (424 383-0831). Depuis 2019, leur activité de catering s’est envolée. Leurs crêpes s’invitent dans tous les évènements familiaux ou pros de LA, « de 30 à 300 convives », et jouent aux stars dans les studios de cinéma. Black Flour Crêpes – (424)383-0831. Ou écrire ici.

Pitchoun Bakery

Chez Pitchoun Bakeky, deux recettes de crêpes spéciales sont proposées pour la chandeleur : crêpe Suzette et crêpe Bresaola, raclette et oeuf en version salée. © Pitchoun Bakery
Chez Pitchoun Bakeky, deux recettes de crêpes spéciales sont proposées pour la chandeleur : crêpe Suzette et crêpe Bresaola, raclette et oeuf en version salée. © Pitchoun Bakery

Chez Pitchoun Bakery, à Downtown LA, en plus du pain, des viennoiseries et pâtisseries qui font sa renommée, on peut se régaler avec des crêpes toute l’année. Nutella, confiture ou au sucre, elles sont faites avec une pâte maison, selon la tradition française à laquelle ne déroge pas Fabienne Souliès, propriétaire des lieux. Pitchoun Bakery, 545 S Olive St, Los Angeles.

Crème de la Crêpe

Chez la Crème de la crêpe à Huntington Beach, l'ambiance est franchouillarde et on aime ça. © Crème de la Crêpe
Chez la Crème de la crêpe à Huntington Beach, l’ambiance est franchouillarde et on aime ça. © Crème de la Crêpe

À Huntington Beach, au cœur de l’Old World Village, se niche l’unique restaurant français de la ville : Crème de la Crêpe. Tenue par Adrien Pieuchot et Sacha Marco, deux Français enjoués en marinières et bérets, la crêperie fait partie de six franchises, réparties entre Hermosa Beach et San Diego. Ours en peluche XXL à l’entrée, photo noir et blanc de la tour Eiffel, large bar où les clients aiment bavarder… Dans cette ambiance un brin kitch et franchouillarde, on déguste, du breakfast au dinner, 7 jours sur 7, une carte très large qui fait la part belle aux crêpes. Salées ou sucrées, elles sont faites avec un maximum de produits bios. A découvrir avant de flâner dans l’Old World Village, fameux pour ses courses de teckels. Crème de la Crêpe, 7561 Center Ave #37, Huntington Beach.

Monsieur Crêpes

Monsieur Crêpes est devenu une célébrité locale à Sierra Madre, au nord-est de Los Angeles. © Monsieur Crêpes

Ouvert à Sierra Madre, au nord-est de Los Angeles, en 2013, par le Français Aurélien Mosconi, dit « Tony », Monsieur Crêpes a conquis la scène culinaire locale. Avec son ambiance de bistrot, il sert une cuisine franco-californienne à des prix abordables, du petit-déjeuner au dîner. Mais ce sont ses crêpes qui font sa renommée. Côté salé, vous aurez le choix entre la « Forestière », la « Ratatouille », la « Pesto », l’« Océane », la « Savoyarde » et bien d’autres (comptez entre 20 et 25$). Côté sucré, les crêpes les plus simples (sucre, confiture, nutella, caramel…) côtoient les plus travaillées, comme la « S’mores », la « Tatin », la « Suzette », la « Belle Hélène » ou la « Tropique » (de 14 à 21$). Tout ou presque est fait maison. Un service de catering est disponible pour les déguster chez soi. Monsieur Crêpes, 54 W Sierra Madre Blvd Sierra Madre – (626) 355-1508

Crêpes à la French

En 5 ans, Arthur Simonian est devenu le traiteur leader des crêpes à Los Angeles, avec Crêpes à la French. À la tête de dix chefs, le Français réalise des spécialités sucrées ou salées pour 150 événements par an, de 10 à 2000 personnes, dans toute la Californie. Anniversaires, mariages, corporate events… « On a beaucoup de demandes, on est presque bookés jusqu’à fin juin! », se réjouit-il. Raison n°1 de son succès ? « Je suis Français, j’ai vécu 25 ans à Paris, je sais quel doit être le vrai goût d’une vraie crêpe ! » insiste cet ancien courtier en bourse. Crêpe Suzette ou Peanutbutter & Jam, il adapte ses recettes pour plaire à toutes les communautés de LA  -Arméniens, Russes (friands de caviar noir et saumon fumé!), Hispaniques. Il a aussi séduit « un gros portefeuille de célébrités ». Crêpes à la French – (818) 940-6829.

The Vagabond Crepeman

Louis Goguely, The Vagabond Crepeman, assure vos anniversaires et fêtes à Los Angeles. © The Vagabond Crepeman

Louis Goguely a commencé les crêpes il y a 20 ans, pour des anniversaires dans la Bay Area, où il a grandi. Après une carrière d’ingénieur, le quadragénaire renoue avec son rêve de gosse et lance sa crêperie ambulante, The Vagabond Crepeman, à Los Angeles. Depuis deux ans, il assure mariages, baby showers, graduation parties, et autres fêtes chez les particuliers, qui le contactent par le bouche-à-oreille. Sa recette ? « La simplicité avant tout. Ni sucre, ni sel dans la pâte. Une bonne farine, du lait, des œufs, un peu d’eau, énumère-t-il. Du côté des garnitures, le choix est quasiment illimité : je réponds à toutes les demandes ! » On compose son assortiment à la manière d’un burrito. Les Américains adorent. The Vagabond Crepeman. Tel (650) 796-8540 ou [email protected]

Publié le 27 janvier 2024. Mis à jour le 27 janvier 2025.

Cheffe Emilie (Tennessee) : De l’optique à la boulangerie, tout quitter pour le Sud américain

0

Changer de pays, changer de métier, changer de vie. C’est le triple défi qu’a relevé celle que l’on appelle « Cheffe Émilie » (Emilie Frances-Foote de son vrai nom), une Française installée dans la campagne du Tennessee, qui a troqué l’optique pour la boulangerie artisanale. Dans cet épisode de French Expat, elle revient sur son parcours semé d’embûches et de découvertes, un chemin de vie qui illustre à merveille la force de la résilience et l’importance de suivre son intuition.

En 2013, alors qu’elle vient d’apprendre le divorce de ses parents, Émilie enchaîne les surprises. Sa mère lui annonce son envie de partir vivre aux États-Unis. À ce moment-là, la jeune femme n’est pas très épanouie dans son travail d’opticienne et décide de suivre sa maman. Sans plan précis, les deux Françaises s’installent d’abord en Arizona auprès de cousins expatriés. Là-bas, mère et fille découvrent une culture bien différente et un mode de vie auquel elles doivent s’adapter. Et ce sont des rencontres qui vont changer leur destinée au pays de l’Oncle Sam.

Chemin faisant, la maman d’Emilie rencontre celui qui deviendra son mari, Emilie quant à elle s’associe avec un restaurateur local et ouvre un deli franco-italien, un projet qui lui tient à cœur mais qui va aussi mettre sa résistance à rude épreuve. Entre longues journées de travail, gestion du stress et exigences du monde de la restauration, elle finit par frôler le burn-out. Quelques années plus tard, Emilie revend son affaire et alors que la pandémie de Covid sévit dans le monde, elle prend une décision radicale : quitter l’Arizona pour s’installer dans la campagne du Tennessee. Ce changement de décor marque un tournant décisif dans sa vie. Loin de l’agitation des grandes villes, Émilie découvre le plaisir de faire du pain, une activité qu’elle développe d’abord pour elle-même avant de réaliser qu’elle pourrait en faire un véritable métier.

Le parcours d’Émilie n’est pas seulement professionnel, il est aussi profondément personnel. Son aventure aux États-Unis lui a permis de mieux se connaître, de s’éloigner des relations toxiques et d’accepter son hypersensibilité comme une force. « J’ai appris à écouter les signes et à faire confiance à mon instinct », confie-t-elle dans l’épisode. Un certain lâcher-prise qui lui a permis de créer une entreprise qui lui ressemble, au sein de laquelle elle peut exprimer sa créativité tout en conservant un équilibre de vie. Aujourd’hui, sa boulangerie artisanale est un succès. Ses pains faits maison sont appréciés pour leur qualité et leur authenticité, et elle a trouvé un rythme qui lui permet de s’épanouir à la fois personnellement et professionnellement.

Pour découvrir son parcours en détail, écoutez l’épisode de French Expat dès maintenant ! 🎧

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

[Vidéo] Contribuables américains: faisons le point sur les obligations fiscales à respecter

Ce webinaire gratuit d’une heure a pour but d’aider toute personne expatriée aux États-Unis, ou projetant de s’y expatrier, à comprendre le système de taxes américain, en répondant notamment aux questions suivantes :

– Qui est un contribuable américain ?
– Quelles sont mes responsabilités fiscales en tant que contribuable américain ?
– Quelles sont les formulaires clés à remplir ?
– Quelles sont les erreurs déclaratives les plus fréquentes commises par les Français·es devenus contribuables américains ?
– Contribuables délinquants, quelles sont les pénalités encourues, et comment régulariser ma situation fiscale ?
– Quelle est la prescription de droit a l’IRS de vérifier ma situation fiscale ?
– Qu’est-ce que la loi FATCA ? Pourquoi ma banque me demande-t-elle de certifier mon statut de résident Américain (Formulaire W-8Ben ou W-9) ? Quelles sont les conséquences liées à cette demande ?
– Pourquoi contacter le duo avocat fiscaliste/expert-comptable ?
– À quoi s’attendre avec l’administration Trump ?

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre page Linkedin

Avec:
🎙 Me Michael Vandormael – Carlton Fields, P.A. (avocat fiscaliste). Contact: [email protected]
🎙 Jean-Philippe Saurat, expert-comptable et diplômé de CPA américain, exerçant au sein de Massat Consulting Group. Prendre rendez-vous: https://calendly.com/jean-philippe-s/consulting-30-min

Chandeleur 2025 : Notre sélection des meilleures crêperies de New York

Chaque année fêtée le 2 février, la Chandeleur marque la fin du solstice d’hiver et l’arrivée du printemps. La crêpe représenterait le soleil après un long hiver. Une friandise qui nous apporte le printemps, pourquoi s’en priver ? Fines, souples, croustillantes sur les bords, au sucre pour les puristes, Nutella pour les kids, camembert et pommes de terre pour les aventuriers… Pas besoin de se crêper le chignon, tous les gourmands y trouveront leur compte ! French Morning vous donne quelques bonnes adresses pour vous aider à observer la tradition comme il se doit.

Café Triskell (Astoria)

La crêpe saumon fumé de Triskell. © Triskell

Fondée par le chef Philippe Fallait en 2007, cette adresse intimiste d’Astoria, terre bretonne du Queens, offre aussi une sélection alléchante de crêpes salées et sucrées. Entre 8$ (la beurre-sucre) et 15$ (la tiramisu) pour les crêpes sucrées, 12$ (la jambon-fromage) et 18$ (la saumon-crème fraiche) pour les spécialités salées. Ouvert du mercredi au dimanche de 5 à 10 pm, samedi et dimanche de 11 am à 11 pm. 33-04 36th Avenue, Queens 718-472-0612

Délice & Sarrasin (SoHo)

Crêpe Suzette. © Delice Sarrazin

Dans cette crêperie française ouverte par la chaleureuse famille Caron-Soriano, la sélection de galettes au sarrasin est intégralement végane. Les galettes salées coûtent 18 et 19 dollars. La « viande » et le fromage qui composent certaines d’entre elles sont faits à partir de légumes, de plantes ou encore de noix de cajou. Pour les sucrées, comptez 14 à 15 dollars. 178 West Houston Street (212) 243-7200.

Bar Suzette (Chelsea)

Une crêperie dans un décor plutôt chic parisien que taverne bretonne située dans le Chelsea Market. Bar Suzette propose une offre salée traditionnelle avec quelques versions plus originales (jambon-fromage à 15$, poulet-pesto à 17$, mozza truffée à 12$, poire-noix-chèvre à 15$) et une offre sucrée plus classique (sucre-citron à 10$, nutella à 12$, dulce de leche à 12$). Également au menu, d’autres incontournables de la cuisine bistrotière française : croque-madame, sandwich jambon-beurre, soupe à l’oignon et gaufres. 425 W 15th St. Chelsea Market. New York, NY 10011 · (917) 727-2169

Vive la Crêpe ! (UWS et UES)

Un nom de restaurant en forme de déclaration d’amour à l’une des spécialités françaises les plus versatiles, on s’y précipite. Chez Vive La Crêpe ! il y en a pour tous les goûts et elles ne dépassent pas les 15$. Parfait pour un déjeuner sur le pouce (sur place ou à emporter) ou un goûter après l’école. Trois adresses : 958B Lexington Avenue. 532 Columbus Avenue. 189 Columbus Avenue

Crêperie NYC (West Village)

L’une de nos adresses préférées et un shop iconique du quartier depuis 2001. L’accent est ici mis sur la qualité de la pâte, réalisée chaque matin. Les crêpes sont épaisses et moelleuses. Parmi les 50 options, on vous conseille les sucrées comme la pomme-caramel-noix ou la « chocolate lover » (brownie, sauce chocolat, banane, glace et chantilly) à 16$. Gros point fort de Crêperie NYC : ils sont ouverts tous les jours et une partie de la nuit jusqu’à 3 am et 24/24 les vendredis. 112 MacDougal St

Benoit (Midtown)

Pour une option Chandeleur gastronomique, Benoit, l’un des meilleurs bistrots français de Manhattan, proposera des crêpes Suzette en dessert au déjeuner et au dîner le 2 février. 60 W 55th St, New York, NY 10019 

Brooklyn French Bakers  (Brooklyn)

Les 1er et 2 février, célébrez la Chandeleur en vous faisant livrer 6 délicieuses crêpes. Au choix : confiture de fraise ou chocolat à tartiner. Commandez en ligne ici. La gourmandise sans la corvée de cuisiner ! Également en vente dans leurs deux boutiques. 273 Columbia Street et 510 2nd street

Village Crêperie (East Village et UWS)

Un petit café sans prétention mais très chaleureux où se régaler pour le déjeuner et le goûter avec des classiques de brunch (burrito, sandwichs, croissants salés…) que l’on fera suivre de délicieuses crêpes sucrées : banane-nutella (13$), fraise-banane-caramel (12$) ou plus simplement à la confiture (8$). Village Crêperie, 933 Amsterdam Avenue et 445 East 9th st.

Uptown Crepes (Washington Heights)

Pour une crêpe craving même à 3h du matin, c’est le spot des noctambules gourmands puisque cette échoppe spécialisée dans les crêpes, gaufres et brochettes de fruits est ouverte 24/24 ! 3878 Broadway Ave

Et parce que les crêpes ne sont pas l’apanage des Français…

Smør

Les « pancakes » danois de café Smor. © Geraldine Bordere

Smør qui confectionne des crêpes à la mode danoise hautement addictives. Recouvertes de crème fouettée et d’une confiture de myrtilles maison avec du zest de citron (12$), elles ne rentrent certainement pas dans la catégorie classique mais elles sont délicieuses.

T-Swirl Crêpe

Les crêpes en cornet de T-Swirl. ©TSwirl

T-Swirl Crêpe (plusieurs établissements à Manhattan, Astoria et Brooklyn) pour une option originale, twistée avec sa présentation instagramable en cône fourré, on ne peut pas oublier cette chaîne qui propose des crêpes « japonaises », à savoir fines et croustillantes grâce à l’utilisation de farine de riz.  Les puristes ne s’y retrouveront peut-être pas mais à 10,5$ en moyenne, on valide ! Pour les 25 adresses, voir sur leur site Internet.

Crêpes et Dosas

Crêpes & Dosas au Tin Building, entre tradition française et twist indien © crepes&dosas

Crêpes et Dosas, situé dans le Tin Building, comme son nom l’indique, est spécialisé dans les galettes indiennes. Mais leur version sucrée n’a pas grand-chose à envier aux meilleures crêperies bretonnes. Réalisées dans les règles de l’art sur une crêpière billig, elles sont moelleuses et gourmandes à souhait. Options végétarienne et gluten-free disponibles. Du dimanche au samedi de 10 am à 5 pm. Tin Building, 96 South St.

Géraldine Bordère avec Alexis Buisson.

Vie d’Expat : L’expatriation, oui, mais alors sans la solitude

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revues sur l’épanouissement personnel. Illustration Clémentine Latron.

Cette semaine, découvrons l’histoire de Clara, dont l’expatriation s’accompagne de beaucoup de solitude.

« Je m’appelle Clara, j’ai 30 ans et je vis en Californie depuis six ans. Avant cela, j’avais vécu à Melbourne, puis à Hong Kong. Des expériences marquantes, enrichissantes, mais qui m’ont aussi fait comprendre une vérité difficile à accepter : la solitude fait souvent partie de cette vie d’expatriée que j’ai choisie. Aujourd’hui, j’ai envie de partager mon histoire, non pas pour me plaindre, mais pour poser des mots sur ce sentiment qui, je crois, touche plus d’entre nous qu’on ne le pense.

Quand j’ai quitté la France, à 24 ans, c’était avec l’envie de découvrir le monde, de me dépasser. Et, à bien des égards, j’ai réussi. J’aime cette vie faite de changements, de nouveaux horizons. J’aime la sensation de repartir de zéro, de réinventer mon quotidien. Mais ce mode de vie a un prix, plus subtil, plus profond : l’absence de véritables attaches.

À force de bouger, on apprend à ne plus trop s’investir émotionnellement. J’ai vu des amis partir. J’ai moi-même souvent laissé des amitiés derrière moi. Aujourd’hui, je m’entoure surtout de la communauté francophone, parce qu’elle me rappelle un peu ces racines que je n’ai plus ici. Mais même là, tout reste en surface. C’est comme si chacun portait cette même pudeur, ce même détachement, par peur de trop s’attacher dans une vie qui reste souvent temporaire. Du coup, je fréquente souvent des étudiants. Mais je suis un peu vieille pour ça. 

Je vis seule, sans conjoint, sans enfant. Libre ! C’est un choix. Enfin, c’est ce que je dis. Je construis une carrière plutôt sympa, mais le soir, je fais du babysitting. Pas pour l’argent. Pour rencontrer du monde. En y réfléchissant, je crois que la raison principale de mon isolement est intérieure. Je suis quelqu’un de discret, réserve, même si je reste profondément attachée aux liens humains. J’aime écouter, être présente pour les autres. Pourtant, ces dernières années, je me suis fermée. Après plusieurs déceptions, après avoir vu des amitiés s’effacer avec la distance, j’ai fini par me protéger. Pourquoi s’investir si c’est pour, tôt ou tard, devoir se dire au revoir ? Ce détachement est devenu une carapace. Plus sécurisant, mais plus lourd à porter aussi.

En début d’année, j’ai pris une résolution : écrire mon histoire. Non pas pour me plaindre, mais pour rappeler que la solitude n’est pas une fatalité, même dans une vie que l’on a choisie et que l’on aime. Derrière les photos de voyage, derrière les apparences de liberté et d’aventure, il y a aussi des moments de doute, des silences pesants, des soirées où l’on se demande si l’on compte vraiment pour quelqu’un ici.

Aujourd’hui, j’essaie d’apprendre à m’ouvrir de nouveau. À accepter que les liens, même éphémères, valent la peine d’être tissés. Et peut-être qu’en partageant ces mots, je commencerai enfin à briser cette solitude. »

La réponse de French Morning

Merci pour votre témoignage, Clara. Dans un article très complet, Marie-Noëlle Schurmans, docteure en sociologie, passe en revue non pas la solitude, mais les solitudes. Voici le résumé de ce qu’elle écrit sur la solitude du « retrait volontaire ».

« Les solitudes dites “ initiatiques ” sont souvent décrites comme des expériences personnelles profondes, marquées par le fait de quitter son environnement familier, que ce soit par un voyage réel ou symbolique. Ce type d’expérience est associé à une forme de mise à l’épreuve de soi, une manière de se dépouiller de ses repères habituels et de ” se désapproprier des habitudes “, permettant un retour à l’essentiel. Ce processus implique de ” balayer son vernis culturel ” et de se confronter à un nouvel environnement, souvent ressenti comme déstabilisant, mais aussi propice à la réflexion intérieure.

Le déplacement géographique devient ainsi une métaphore d’un cheminement intérieur, favorisant l’introspection et la découverte de soi. Cette désorientation contrôlée permet d’explorer des territoires inconnus, qu’ils soient extérieurs ou liés à sa propre intériorité. L’objectif est de tester ses limites, de mesurer ses forces et, par là, d’acquérir une meilleure compréhension de soi.

Ces expériences initiatiques conduisent progressivement vers des formes de solitude plus maîtrisées. Elles enseignent la capacité à entrer volontairement dans des moments de retrait, non pas subis, mais choisis, servant de source de ressourcement personnel. Elles aident également à mieux gérer les ” solitudes du rejet “, lorsque l’on fait face à des pertes ou des ruptures. En s’appuyant sur ce vécu introspectif, l’individu peut affronter la souffrance sans s’y laisser submerger totalement.

Finalement, ces solitudes initiatiques se révèlent précieuses sur le plan symbolique. Elles constituent une ressource intérieure, un ensemble d’expériences vécues et de repères émotionnels, mobilisables même dans des situations non intentionnelles de solitude. Elles apportent donc une richesse personnelle durable, favorisant la résilience face aux épreuves de la vie. »

✉️ On se retrouve dans 15 jours. En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Où déguster des crêpes pour la Chandeleur en Floride ?

Que vous soyez un puriste des traditionnelles crêpes au sucre ou un épicurien en quête de nouvelles saveurs, la Floride ne manque pas d’adresses pour célébrer la Chandeleur comme il se doit. Une tradition bien française qui a su conquérir les papilles outre-Atlantique. Voici une sélection non exhaustive d’endroits où déguster de savoureuses créations à Miami et aux quatre coins de l’État. Et que ça saute !

Miami

En plein cœur de Downtown, Yannick et Anthony Simantob, les deux frères derrière l’enseigne La Petite Cuisine, ne dérogeront pas à la règle de la Chandeleur. Disposant d’un stand au sein du food hall Julia & Henry’s, ces Français concoctent des galettes salées et des crêpes sucrées qui sauront combler toutes les envies. Pourquoi ne pas essayer la « Becky », au bacon et aux oignons caramélisés, ou la « Caramel Lover », garnie de pommes rôties, noix de pécan hachées et caramel au beurre salé ? Comptez entre 14 et 18 dollars pour une galette salée, et de 12,50 à 17,50 dollars pour une crêpe sucrée. 200 E Flagler St, Miami – (786) 247-1381

Stationné près de Wynwood, le camion-restaurant The Crepes & Waffles Bar fera le bonheur des becs sucrés. Au menu : des recettes classiques comme la crêpe au chocolat, mais aussi des créations gourmandes, à l’image de celle garnie de sirop d’érable et fruits rouges, ou encore de confiture de lait généreusement étalée. Avec des prix variant entre 5,95 et 10,95 dollars selon vos envies. 144 NE 27th St, Miami – (786) 553-3562

Les crêpes s’arrachent aussi comme des petits pains chez Bonjour Bakery. À la tête de cette enseigne, qui compte quatre points de vente dans l’aire métropolitaine de Miami, le Rochelais Éric Buffenoir propose des recettes variées : jambon et fromage, poulet, champignons sautés et maïs, ainsi que confiture de lait ou pâte à tartiner pour les amateurs de douceurs sucrées. Les prix s’échelonnent entre 8,99 et 13,99 dollars. 16650 SW 88th St, Miami ; 1435 N Park Dr, Weston ; 10800 Pines Blvd, Pembroke Pines – (786) 534-8141 ; 997 N Greenway Dr, Coral Gables – (305) 733-2898

Miami Beach

En matière de crêpes, À la Folie Café, à Miami Beach, ne fait pas dans la dentelle. Installé sur Española Way, l’établissement propose un bel éventail de créations salées et sucrées. On se laisse charmer par la « Ratatouille », garnie de légumes mijotés, relevée d’un soupçon d’herbes de Provence, idéale pour une parenthèse gourmande méditerranéenne, avant de vous laisser séduire par la « Bananina », au chocolat noir et à la banane, un duo intemporel. Prévoyez entre 8,50 et 22 dollars pour une galette salée, et de 6,50 à 12 dollars pour une version sucrée. 516 Española Way, Miami Beach – (305) 538-4484

Avec des points de vente à South Beach, Coral Gables et Fort Lauderdale, l’enseigne Stephanie’s Crépes, fondée par Stephanie Cheung, diplômée de l’Institute of Culinary Education de New York, séduit avec des créations 100 % sans gluten. Côté salé, vous pourrez opter pour des associations comme saumon fumé-avocat ou poulet-pesto, sans oublier les options végétariennes. Côté sucré, les saveurs mangue-yuzu ou banane-lychee promettent une belle découverte. Comptez entre 10,99 et 17,99 dollars. 2423 Galiano St, Coral Gables – (786) 636-8939

Après avoir savouré de bons petits plats bien de chez nous, vous pourrez aussi fêter la Chandeleur au Semilla, qui propose en dessert la reine des crêpes françaises : la « Suzette », flambée au Grand Marnier et délicatement parfumée aux zestes d’orange (1330 Alton Rd, Miami Beach – (305) 674-6522). Pour une touche plus exotique, rendez-vous chez Oliver’s Bistro, avec une crêpe généreusement garnie de confiture de lait et de fruits rouges. 959 West Ave, Miami Beach – (305) 535-3050)

Boca Raton

Nul besoin de passeport pour une escapade bretonne. Bien connue de la communauté francophone de Boca Raton, la boulangerie-pâtisserie Côte France met aussi la main à la pâte à crêpe. Salées ou sucrées, les créations de cette enseigne satisferont toutes les envies. Comptez entre 7,80 et 17,80 dollars selon votre choix. 100 Plaza Real S, Boca Raton – (561) 955-6021

Orlando

À Orlando, l’enseigne Le Café de Paris, tenue par Claude Wolff et sa femme Chantal, vous invite à céder à la gourmandise. La carte regorge d’ingrédients pour composer la crêpe de ses rêves : poivrons rouges rôtis, champignons, épinards, tomates, avocat, une palette de fromages tels que cheddar, brie, chèvre ou mozzarella, et des protéines comme le prosciutto, le saumon fumé, la dinde ou le bacon. Une expérience culinaire sur mesure, avec des prix allant de 10 à 17 dollars. 5170 Dr Phillips Blvd, Orlando – (407) 293-2326

New Smyrna Beach

Après avoir régalé Fort Lauderdale pendant des années, la Bretonne Sylvie Le Nouail a récemment installé ses Billigs à New Smyrna Beach, au sud de Daytona Beach. Dans sa crêperie Voo La Voo Café, elle perpétue la tradition de sa région natale avec une quinzaine de recettes. Parmi elles, la « Printanière », à base de fromage de chèvre, poires, fraises, avocat et noix caramélisées, nappée d’une sauce moutarde au miel, ou la « Red Velvet », une douceur au chocolat, fraises, amandes, glace vanille et coulis de framboise. Comptez entre 11 et 19 dollars. 829 Canal St, New Smyrna Beach – (954) 310-7293

Tampa

La Française Fabienne Mortera vous accueille Chez Faby, un bistrot plein de charme niché au cœur de Downtown Tampa. Cet établissement sert une cuisine française authentique et une belle sélection de crêpes salées et sucrées. Parmi les incontournables : la « Versailles », avec de la viande de bœuf, oignons, poivrons et mozzarella, la « Strasbourg », composée de bacon, champignons, oignons et crème, ou encore la « Paris », alliant jambon, oignons, champignons, mozzarella et œuf. Les prix oscillent entre 15,90 et 17,90 dollars. 500 N Tampa St, Tampa – (813) 450-3536

Sarasota

Installés depuis plus d’un quart de siècle à Sarasota, le boulanger-pâtissier autodidacte Christophe Coutelle et sa femme Géraldine régalent les gourmands dans leur enseigne C’est La Vie. Avec une quinzaine de recettes de crêpes au menu, difficile de faire son choix. Laissez-vous séduire par la « Poularde », garnie de poulet et champignons dans une sauce crème, la « Landaise », mêlant épinards, chèvre, tomate et noix dans une sauce crème, ou la « Le Mans », au pâté et cornichons. Prévoyez entre 12 et 18 dollars selon la garniture. 1553 Main St, Sarasota – (941) 906-9575

Une chorale pour les jeunes de 7 à 12 ans s’ouvre à Washington

La chorale francophone French Choir of Washington a décidé d’ouvrir une séance spécifiquement pour les enfants de 7 à 12 ans de la région de Washington DC. L’activité aura lieu les lundis après l’école, de 5:30pm à 7pm à Bethesda, à la Cedar Lane Unitarian Universalist Congregation, 9601 Cedar Lane Bethesda, MD 20814.

Pas d’inquiétude pour ceux qui n’ont jamais fait de chant, aucune formation musicale ou expérience préalable n’est nécessaire. Il faut seulement avoir quelques bases de la langue de Molière. La première séance avec audition est prévue le lundi 3 février prochain (de 5:30pm à 7pm à Bethesda).

Une participation aux frais de fonctionnement de la chorale est demandée à chaque choriste, après son audition et à l’issue de sa première répétition, payable d’avance pour le reste de l’année scolaire. Le montant de la participation est de 200 dollars par choriste pour la période du lundi 3 février au lundi 12 mai. Il est possible d’avoir un tarif réduit pour les fratries (150 dollars par enfant) ou les personnes ayant des revenus modestes.

Pour plus d’information, lire le formulaire d’inscription ou écrire ici.

[Vidéo] Comment financer et gérer son investissement en France depuis l’étranger

Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 11 février 2025 pour un webinaire dédié aux expatriés souhaitant investir dans l’immobilier en France, depuis leur pays d’expatriation.

Au programme :

Introduction – Bien investir

– Les 3 aspects de l’immobilier rentable (financement, rénovation, fiscalité)
– Les spécificités de l’investissement depuis les États-Unis

Focus sur le financement

– Qui peut emprunter, quoi & comment ?
– Comment choisir la bonne banque pour votre profil ?
– À distance, comment ça se passe ?

Focus sur la rénovation

– Comment doubler la valeur d’un bien ?
– Où sont les bonnes affaires ?
– La bonne séquence pour réussir

Focus sur la fiscalité

– L’imposition française
– Les régimes les plus intéressants

Avec:
🎙 Jeevanthy Nivert, 15 ans d’expérience en Private Equities (PE) en France et en Thaïlande, fondatrice de Société2Courtage – 📩 [email protected]
🎙 Manuel Ravier, co-fondateur de la société Investissement Locatif – 📩 [email protected]

Retrouvez le replay ci-dessous ou directement sur Youtube

Prix des billets d’avion transatlantiques : quelle tendance en 2025 ?

L’année vient à peine de commencer et beaucoup d’entre-vous pensez déjà aux vacances. Si vous faites partie de ceux qui profitent de l’été pour rentrer en France, vous avez sans doute déjà jeté un œil sur les billets d’avion et constaté l’impact de la flambée des prix. Avant la pandémie, un aller-retour New York/Paris coûtait en moyenne entre 450 et 600$. Aujourd’hui, ce même trajet dépasse fréquemment les 700$. Même son de cloches à Washington, San Francisco ou Denver : l’été dernier, il fallait en moyenne compter entre 800 et 1200$ pour rentrer dans l’Hexagone. Cette augmentation s’inscrit dans une tendance qui s’est accélérée ces dernières années, avec des tarifs aériens en constante hausse. Après cette envolée, peut-on encore espérer un répit ou même une baisse des prix ?

Un trafic aérien toujours plus dense

L’année 2025 s’annonce comme une année record pour le trafic aérien mondial. Selon l’International Air Transport Association (IATA), le nombre de passagers transportés à travers le globe devrait franchir pour la première fois la barre symbolique des 5 milliards. Côté tarif, le comparateur de voyages en ligne Hopper, dans son rapport annuel rédigé par l’économiste Hayley Berg, souligne une tendance déjà notable : « Le marché aérien mondial débute l’année avec une hausse des prix d’environ 12% par rapport à janvier 2024 ».

La France continue de séduire les Américains. Un effet Emily in Paris ? Dans un courriel daté du 17 janvier 2025, United Airlines confirme que « les réservations entre les États-Unis et la France sont actuellement en hausse de 7% sur la période de février à juin, par rapport à l’année précédente ».

Pour autant, cette affluence ne se traduit pas forcément par une montée des prix. Hayley Berg note au contraire une tendance à la baisse sur certains trajets longue distance : « Le prix des billets d’avion pour les voyages internationaux est en baisse vers l’Europe, l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Océanie en ce début d’année. En 2025, les voyages aller-retour vers l’Europe coûtent en moyenne 754 dollars, soit une diminution de 6% par rapport à l’année dernière. ».

Une tendance que nous avons pu constater : un aller-retour Washington/Paris sur Air France se trouve facilement aux alentours de 600$ pour ce mois de février et un New York/Paris à 500$. Des prix aussi compétitifs que ceux pratiqués par les compagnies low cost comme Play qui aux mêmes dates, proposent des voyages similaires aux environs de 465$, mais avec escale en Islande.

Principale explication, l’augmentation de la capacité des compagnies aériennes dans ces régions et la baisse du prix du carburant. Comme pointé par l’experte de chez Hopper : « Les prix du carburant pour les avions atteignent en moyenne 2,19$ par gallon en ce mois de janvier, soit une baisse de 11% par rapport à la même période l’an dernier. Ces dernières semaines, les prix sont revenus à leur niveau le plus bas depuis la flambée des prix du carburant provoquée par la pandémie au début de 2022 et sont légèrement supérieurs à ceux d’avant la pandémie ».

Graphique établi par Hopper utilisé avec leur autorisation

Autre facteur pointé par Hayley Berg, « la montée en puissance de la demande pour des destinations européennes moins connues et hors des sentiers battus, avec une variété de lieux uniques qui gagnent en popularité pour les voyages en 2025 ». Des destinations alternatives comme le Portugal ou la Roumanie, qui ont le vent en poupe, au détriment des grandes capitales européennes et donc, de leurs aéroports.

Surveiller le marché et anticiper

Cette baisse actuelle des prix vers l’Europe se prolongera-t-elle jusqu’à l’été, la haute saison touristique ? Rien n’est moins sûr. United Airlines prévoit déjà « une saison estivale 2025 plus chargée que celle de 2024 entre les États-Unis et la France ». Actuellement, un aller-retour New York/Paris en juillet 2025 s’affiche déjà à plus de 800$ sur une compagnie classique comme Air France ou Delta Airlines et autour de 650$ pour les compagnies low cost comme French Bee. Des prix assez similaires à ceux de 2024. Depuis Los Angeles ou San Francisco, les tarifs dépassent déjà allègrement les 1100$. À Washington, il faut déjà compter plus de 1200$ avec Air France pour les vols en juillet/août, en hausse par rapport à l’année dernière.

Difficile donc de voir une amélioration pour le consommateur… Les tarifs étant toujours bien plus élevés que ceux qui avaient cours avant la pandémie et, toujours en hausse suivant les aéroports. L’anticipation reste donc la clé. Pour les voyages à destination de Paris, le comparateur Hopper conseille de « commencer à surveiller les prix 7 à 8 mois avant le départ » et de réserver son billet « entre 3 et 6 mois à l’avance » pour bénéficier des meilleures offres.

Si vous prévoyez de rentrer en France cet été, c’est donc le moment idéal pour agir et, éviter de dépenser tout votre budget vacances dans l’achat de vos billets, ou pire encore, de renoncer à votre voyage.