Affronter une pandémie alors que l’entreprise que l’on a créée est en pleine levée de fonds, c’est le défi qu’a eu à relever Lucile Dauffy, invitée aujourd’hui de French Boss. Et apprendre de sa bouche que cette levée de fonds ne sera que retardée, et en aucun cas annulée, est très rassurant sur l’impact réel qu’aura eu le coronavirus sur l’avenir de ces entreprises. Durant cette période les investisseurs, nous dit Lucile, étaient plus disponibles. Et investir dans le secteur de la santé leur paraissait plus opportun que jamais.
Lucile Dauffy, qui vit depuis toujours aux Etats-Unis, est une scientifique qui offre son expertise au domaine de la santé. Elle et son mari ont en effet créé un prototype d’imagerie médicale, plus performant que tout ce qui existe actuellement sur le marché, et ils souhaitent aujourd’hui mettre ce prototype à la disposition de la lutte contre le cancer. Mais auparavant, pour parfaire le développement de la machine, la société que le couple a fondée il y a deux ans devra lever huit millions de dollars.
Mais au-delà de la science, au-delà de l’argent, ce sont les circonstances qui donnent à l’histoire de Lucile tout son éclat et toute son originalité. On ne peut ressortir de cette demi-heure d’entretien que rempli d’admiration pour l’enthousiasme et la constance de cette femme.
Le Conseil d’État a tranché. Saisi par plusieurs Français des États-Unis à propos de la légalité des tests virologiques de moins de 72 heures requis à l’embarquement pour rentrer en France, la plus haute juridiction administrative maintient la procédure, aussi contraignante soit-elle, au motif que les ressortissants français ont la possibilité d’obtenir une dérogation, accordée par les consulats, dans l’éventualité où les citoyens français aux États-Unis ne pouvaient pas obtenir les résultats de leur dépistage dans les temps. Le juge s’est prononcé dans une ordonnance datée du 18 août.
“Cette décision ne remet pas en cause les tests PCR obligatoires. Le Conseil d’État a simplement constaté qu’il existait une procédure dérogatoire et qu’elle a été mise en place par l’administration. Il estime donc qu’il n’a plus à se prononcer dessus“, précise Me Pierre Ricard, l’avocat chargé du dossier. L’ordonnance n’assouplit pas non plus les critères d’attribution de la dérogation (“cas exceptionnels et documentés d’impossibilité d’obtenir un test dans le délai imparti”, “motif impérieux de voyager”…), mais précise que le dispositif, censé durer jusqu’au 17 août, est prolongé. “La légalité de la procédure dérogatoire n’était pas en discussion. Celle-ci reste donc soumise aux critères de l’administration“, ajoute Me Ricard.
La plainte émanait de l’avocat new-yorkais Pierre Ciric et d’autres Français qui estimaient que le décret du 27 juillet, imposant aux voyageurs provenant des États-Unis et d’autres pays de montrer un test PCR négatif réalisé dans les 72 heures avant le vol, portait une “atteinte grave et manifestement illégale au droit d’entrer, de séjourner et de demeurer en France“, entre autres. Aux États-Unis, ce délai était considéré comme intenable par de nombreux Français, qui l’ont fait savoir bruyamment sur les réseaux sociaux fin juillet.
Les requérants estimaient aussi que la décision instaurait “une discrimination non sérieuse et objective qui ne répond(ait) à aucune logique sanitaire“, par rapport aux voyageurs qui ont la possibilité de se faire tester à leur arrivée en France.
Notant que trois des plaignants avaient pu regagner la France grâce à la dérogation consulaire et la réalisation d’un test dans les 72 heures, et que les deux autres n’avaient pas l’intention de se rendre en France de manière imminente, le juge des référés a estimé qu’il n’avait pas à donner suite à la requête “puisqu’il n’y a plus d’atteinte à la liberté fondamentale que constitue le droit au retour“, indique Me Ricard. Ce dernier estime tout de même que la dérogation consulaire “est et reste contraire au droit en vigueur” car elle n’est pas prévue dans le décret du 27 juillet. “Le décret dit une chose mais l’administration agit contrairement au décret“.
Pierre Ciric n’a pas répondu à nos demandes de commentaires. Un communiqué provenant de son cabinet d’avocat, The Ciric Law Firm, se félicite d’une “remise en cause partielle” de l’obligation de tests imposée par le gouvernement et indique que l’ordonnance “s’apparente à la mise en place d’un laissez-passer sanitaire, sans laquelle le droit de retour est remis en cause”. “En cas de problème, cette décision invite tout ressortissant français qui rencontre des difficultés avec les consulats à saisir le juge des référés“, peut-on lire.
Enfin ! Après cinq long mois d’attente, le gouverneur de New York Andrew Cuomo a donné son feu vert pour une réouverture partielle des musées dans la Big Apple, avec un nombre de visiteurs limités et la nécessité de réserver ses billets en avance. Voici les dates et horaires de réouverture des principaux musées.
MoMA
Fermé depuis le 12 mars, le MoMA va rouvrir ses portes au public le 27 août. Le musée d’art moderne le plus connu de la ville sera gratuit pendant un mois soit jusqu’au 27 septembre. Parmi les nombreux expositions prévues, “The Shape of Shape” dédiée aux formes dans l’art (jusqu’au 4 octobre), et “Félix Fénéon”, critique d’art et anarchiste français de la fin du XIXème et du début du XXème siècle (jusqu’au 2 janvier 2021). Les nouveaux horaires d’ouverture sont les suivants: lundi au dimanche de 10:30 à 5:30pm (lundi réservé aux membres).
The Museum of the City of New York
Le musée d’East Harlem dont le thème principal est la ville de New York rouvre également le 27 août. Il sera gratuit jusqu’au 14 septembre. Parmi les expositions prévues, City/Game, qui retrace l’histoire du basket à New York, et “Collecting New York’s Stories”, une grande exposition photo présentant des tranches de vie new-yorkaises de l’époque coloniale à aujourd’hui. Horaires : jeudi à lundi de 10am à 6pm.
The Met
Le Met rouvrira ses portes au grand public le 29 août, après une pré-ouverture les 27 et 28 réservée à ses membres. Comptez 25$ l’entrée sauf pour les résidents new-yorkais et les étudiants qui peuvent donner la somme qu’ils veulent. Visible jusqu’au 27 septembre, l’exposition “In Pursuit of Fashion” présente les collections de haute couture de Sandy Schreier, historienne de la mode. “Sahel: Art and Empires on the Shores of the Sahara” présente quant à elle jusqu’au 26 octobre des objets et des textes provenant de cette ancienne région du sud du Sahara, carrefour des cultures africaines. Parmi les autres expositions, “Photography’s Last Century” célèbre la photographie du siècle dernier avec notamment des clichés extraordinaires de Diane Arbus et Andy Warhol. Visible jusqu’au 30 novembre. Horaires d’ouverture : samedi, dimanche, lundi de 10am à5pm; jeudi et vendredi de 12pm à 7pm.
The Whitney Museum
Le musée d’art contemporain américain accueille de nouveau ses membres du 27 au 31 août, avant une ouverture au grand public le 3 septembre. Donation libre à l’entrée, expositions sur Agnes Lawrence Pelton, peintre allemande du XXème siècle liée au courant abstrait (jusqu’au 1er novembre), et sur le muralisme mexicain (jusqu’au 31 janvier 2021). Horaires : lundi de 11:30am à 6pm; jeudi de 11:30am à 6pm; vendredi de 1:30pm à 9pm; et les samedis et dimanches de 1pm à 6pm.
The American Museum of Natural History
Ouverte anticipée le 2 septembre pour les membres du musée d’histoire naturelle de New York, avant une réouverture au grand public le 7 septembre. Ouvert du mercredi au dimanche de 10am à 5:30pm, sur donation également. Liste des expositions ici.
The Brooklyn Museum
Le Brooklyn Museum vous attend à partir du 12 septembre. Parmi les expositions, “Studio 54: Night Magic”, qui retrace l’histoire du club le plus célèbre de New York, et “JR: Chronicles” et sa fresque géante sur la Big Apple. A noter que seuls les premiers et cinquièmes étages seront ouverts, du mercredi au dimanche de 11am à 6pm.
The Met Cloisters
Situé à Inwood à la pointe nord de Manhattan, The Met Cloisters va également rouvrir à partir du 12 septembre, aux horaires suivants : jeudi au lundi de 10am à 5pm. Le musée ne présente pas d’expositions sur son site internet, mais ce magnifique cloître de style européen vaut à lui seul une visite. Entrée adulte $25, $17 seniors, $12 étudiants.
The Guggenheim Museum
Ouverture aux membres du 30 septembre au 2 octobre, puis au grand public le 3 octobre. Plusieurs expositions sont prévues mais les dates n’ont pas encore été communiquées. Liste ici. 25$ adulte, 18$ pour seniors et étudiants.
[Article partenaire] Entre attractivité touristique et culturelle, qualité de vie sans pareil et dynamisme économique, Marseille ne manque pas d’atouts. La cité phocéenne constitue notamment un terrain très prometteur sur le plan immobilier, et regroupe de nombreuses opportunités pour les investisseurs, qui peuvent bénéficier d’une forte demande locative et de logements anciens au cœur de quartiers attractifs et contrasté. Tour d’horizon des cinq raisons d’investir dans l’immobilier à Marseille.
Marseille, une ville dynamique
Marseille est la deuxième ville de France après Paris, avec 860.000 habitants. Son port maritime, premier port français, garantit une forte activité qui s’impose aujourd’hui comme pôle économique majeur de la ville.
D’autre part, Marseille connaît un développement urbain important, notamment grâce au projet d’envergure Euroméditerranée, qui vise principalement à améliorer la qualité de vie et la sécurité localement. Actuellement, des projets de réaménagement sont en cours dans la partie basse de la Canebière, la rue Caisserie, la rue Méry, le secteur Bourse, et l’hyper-centre de Marseille avec le pôle Mazagran, visant à redynamiser, fluidifier et harmoniser les axes de circulation et l’espace urbain.
Marseille, une ville où il fait bon vivre
Le vallon des Auffes à Marseille. Crédits photo : Boris Stroujko pour Shutterstock.
Marseille est aussi l’une des villes de France bénéficiant du meilleur taux d’ensoleillement. Ce climat idéal, allié aux atouts naturels de la Provence, à la proximité de la mer et de la montagne, et à la richesse culturelle et historique de la ville, contribuent à offrir aux habitants une excellente qualité de vie.
Marseille se distingue par un marché de l’immobilier à la fois dynamique, varié, mais abordable. À titre d’exemple, tandis qu’un budget de 200.000€ permettra d’acquérir un appartement de 20 m² à Paris, il sera possible d’acheter, pour ce même montant, un bien de 60 m² à Marseille.
Dans cette ville de la région PACA, les prix des biens immobiliers varient également selon le quartier. Un large écart de prix au mètre carré est par exemple notable entre les biens des 7ème ou 8ème arrondissements et les biens situés dans les quartiers nord de la ville. En effet, les 7ème et le 8ème arrondissements sont les quartiers les plus chers, avec un prix au mètre carré supérieur à 4.000€.
Les quartiers suivants proposent quant à eux des biens accessibles aux budgets moyens : le 6ème arrondissement avec un prix moyen de 3.142€ par m² ; les 11ème et le 12ème arrondissements à 3.410€ par m² ; et le 9ème arrondissement à 3.222€ par m².
Enfin, pour un investisseur cherchant à bénéficier d’une forte rentabilité, avec des prix inférieurs à 3.000€ le mètre carré, les quartiers suivants seront plus adaptés : les 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 10ème, 13ème, 14ème, 15ème et 16ème arrondissements.
Il faut compter, en moyenne, 2.862 € par mètre carré pour un investissement immobilier à Marseille. Le rendement locatif y est donc très intéressant, car le prix à l’achat est bien inférieur à celui d’autres grandes villes françaises.
Des quartiers attractifs
Château de Saint-Jean, cathédrale de la Major et Vieux-Port à Marseille. Crédits photo : S-F pour Shutterstock.
Comme la plupart des grandes métropoles françaises, Marseille regroupe de nombreux quartiers divers et contrastés, qui hébergent différents profils de locataires et des types de biens distincts. Chaque arrondissement possède en effet une identité propre très marquée, ce qui permet au futur propriétaire de réaliser un investissement adapté à ses critères et besoins.
Ainsi, La Joliette, ancien quartier ouvrier, s’impose aujourd’hui comme un quartier d’affaires attractif, très prisé par les cadres et jeunes actifs. Outre les nombreuses opportunités professionnelles qu’il héberge, le quartier bénéficie également d’espaces verts et d’une proximité avec la mer qui renforcent son attractivité auprès des locataires.
Le quartier Euroméditerranée 2, né du projet de rénovation colossal du même nom, regroupe quant à lui de très belles opportunités d’investissements, avec des biens modernes, au sein d’un quartier d’avenir innovant et prometteur.
Parmi les autres quartiers très attractifs de la cité phocéenne, il faut également mentionner le 1er arrondissement, situé dans l’hyper-centre de la ville. Ce quartier réunit notamment de nombreux étudiants, qui apprécient sa vie culturelle très riche, son dynamisme et son offre académique très vaste.
Enfin, le 4ème arrondissement de Marseille est plébiscité par les familles pour son calme, ses musées et le splendide parc Longchamp. Cet arrondissement regroupe principalement des logements anciens de grandes surfaces.
Un investissement à la fois rentable et peu risqué
Marseille est donc une ville dynamique, où la vacance locative est globalement assez faible, même si elle est toutefois plus élevée qu’à Paris, Bordeaux, ou Lyon. D’autre part, la rentabilité moyenne d’un investissement à Marseille est de 5,5%, ce qui est plus élevé que dans les autres grandes villes françaises.
Acheter un bien à Marseille est donc à la fois rentable, et globalement peu risqué pour les investisseurs à la recherche d’une ville dynamique et attractive où mener à bien un projet dans l’immobilier locatif.
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—————- Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Depuis mars dernier, l’immigration a subi de nombreuses restrictions : « travel ban », fermeture des consulats, etc. Mercredi 19 août, Columbus Consulting Group était l’invité de French Morning pour faire le point sur les changements et répondre à vos questions.
Le 25 août 2020, la famille des « Villas » françaises – dispositifs historiques de résidences d’artistes à l’étranger – s’agrandit. La Villa San Francisco vient en effet rejoindre le club fermé des prestigieuses Villa Medici (Rome), Villa Velazquez (Madrid) et Villa Kujoyma (Kyoto).
Compte tenu des circonstances sanitaires actuelles, l’inauguration officielle de cette nouvelle Villa se fera lors d’un évènement en ligne. Sous l’égide de Philippe Etienne, ambassadeur de France aux États-Unis, plusieurs partenaires impliqués prendront la parole (des services culturels de l’Ambassade de France, de la French American Cultural Society, du Consulat de France et d’autres institutions culturelles). Informations pratiques ci-contre.
« Nous avons dû décaler l’ouverture initialement prévue en juin à cause du coronavirus. Mais les artistes ont des besoins particulièrement importants en ce moment… Nous avons donc décidé d’ouvrir coûte que coûte afin de rester à leur écoute » explique Juliette Donadieu, attachée culturelle à San Francisco. Car l’une des missions premières de la Villa vise à soutenir la créativité des artistes. Français bien sûr, mais aussi locaux. L’objectif majeur étant de rapprocher les cultures française et américaine dans ce lieu de rencontre et d’échange inédit.
San Francisco, entre créativité, tech’ et avant-garde
« La signature de la Villa San Francisco, c’est de mettre en résonance le projet d’un artiste français avec l’écosystème local. Les artistes de la Baie, les entrepreneurs ou les chercheurs d’universités de renom. On veut avant tout nourrir le dialogue franco-américain autour des enjeux contemporains » précise Juliette Donadieu.
Et ce n’est pas un hasard si San Francisco accueille cette première résidence aux US. Des chercheurs d’or aux Beatniks en passant par les LGBT, la ville a la réputation d’être audacieuse. Tournée vers le futur. Elle jouit ainsi d’une position au carrefour de la tech’ et des mouvements d’avant-garde, qu’ils soient culturels, sociaux ou scientifiques. « La Villa San Francisco allie l’impact social des non-profit avec l’agilité économique des startups de la Silicon Valley ! » affirme Mélanie Desliens-Flint, membre fondatrice et vice-présidente de la French American Cultural Society.
Résidences et évènements culturels connectés
Quatre artistes par an résideront à la Villa durant 4 à 6 semaines. Il participeront à un programme de rencontres sur-mesure. « Musique, cinéma, littérature, arts numériques… la Villa se veut pluridisciplinaire et les besoins diffèrent selon les domaines » affirme Juliette Donadieu, attachée culturelle à SF.
Le premier résident sélectionné ? Alain Damasio, incontournable auteur de science-fiction. Il séjournera en octobre prochain dans l’appartement mis à disposition par le Consulat Général de France dans le quartier de Cole Valley. Deux chambres avec vue à 360 degrés sur la ville et entièrement rénové pour l’occasion. « On a demandé à des artistes américains et français de créer une identité à cet appartement et plusieurs y ont contribué » raconte Juliette Donadieu. Parmi eux, JR, Nathalie Du Pasquier ou Jay Nelson.
En parallèle des résidences, des évènements auront lieu toute l’année. Expositions, festivals, performances ou ateliers collectifs au programme. Une plateforme en ligne permettra en outre aux visiteurs de partager les projets en cours et de participer à des expériences immersives. Le détail de la programmation – saison 2020-2021 – sera révélé lors du lancement officiel de la Villa.
L’appartement sera également dévoilé au public. À noter qu’un appel à candidatures pour de micro-résidences avec des artistes locaux sera également relayé. Covid-19 oblige, les déplacements de France ne sont pas assurés et la Villa tient à s’adapter au contexte actuel.
L’école va finalement bien reprendre en temps et en heure à Houston. Malgré l’ordonnance du juge Lina Hidalgo et des autorités sanitaires de repousser la rentrée en physique au 8 septembre pour les écoles publiques et privées non religieuses, les directeurs de certains établissements ont décidé de contourner la règle en annonçant une première reprise en ligne à la fin du mois d’août.
L’école Awty International School planifie une réouverture à distance le 24 août qui s’étalera jusqu’au 4 septembre selon les niveaux de classe. A partir du 8 septembre, les parents auront le choix de remettre leurs enfants à l’école ou de continuer en ligne. Cette option devra être renouvelée le 02 octobre pour une période de temps similaire de six semaines d’enseignement. Les élèves retournant sur le campus seront astreints à un protocole bien défini : règles de distanciation, port du masque, prise de température avant l’arrivée sur le campus, déjeuner dans la classe, pas de sport collectif, pas de co-voiturage et peu de contacts entre chaque classe de dix enfants maximum. Le service de bus n’est pas recommandé mais peut-être organisé pour un nombre limité de passagers (12 enfants environ). Pour aider les parents, la direction a programmé plusieurs sessions d’informations sur le déroulement des cours.
Le Lycée International de Houston (LIH) va en revanche procéder à une rentrée scolaire classique sur son campus à l’ouest de la ville le 8 septembre. L’école met cependant en place toute une série de mesures, dont la distanciation même pendant les récréations. Les visiteurs devront également s’être enregistrés au préalable pour pouvoir pénétrer dans les locaux et les élèves revenant de l’étranger devront observer une quatorzaine avant de reprendre l’école. “Les enfants ont besoin de reprendre un quotidien, il faut réduire au maximum les activités extrascolaires et se discipliner“, estime Claire Reluipe, qui est contente que son cadet puisse effectuer sa première rentrée des classes cette année.
Du côté de l’Awty International School, l’enseignement hybride soulève des questions chez les parents. « Mon mari et moi travaillons, comment faire sans le service de bus et sans le co-voiturage ? De plus nos enfants n’ont pas les mêmes horaires entre le collège et le lycée », commente Lucile Lallement, mère de trois enfants et dont le domicile se trouve à plus de 15 kilomètres de l’école, dans le quartier très prisé des expatriés Lakes on Eldridge. « Si un enfant de la classe tombe malade, que se passera t-il pour les autres ? Les cours seront-ils alors suspendus ? Et que se passe t-il si un professeur a des symptômes ? », renchérit Géraldine Porage dont la fille de huit ans, Bérangère, est asthmatique. Pour Bernard Deloix, qui a décidé de garder ses deux enfants en classe de 5ème et de CE2 à la maison, l’enseignement à distance s’avère compliqué à mettre en place. “Comment vont se passer les contrôles continus ? Comment se passera la distribution du matériel pour les élèves ayant choisi l’option à distance ? Quelle sera la disponibilité des professeurs pour les enfants en ligne ? L’école fera t-elle une différentiation entre les élèves physiquement présents et ceux inscrits en ligne ?“. Pour lui, les frais de scolarité devraient être corrigés. « En gardant mes fils à la maison, j’assure leur quotidien, pas l’école. Le prix de l’éducation est trop élevé au regard de ce que peut fournir l’école dans un tel contexte », estime-t-il.
Michèle Retain, dont la fille rentre en terminale, se demande quant à elle comment les options (latin, arts plastiques, musique) vont être dispensées ainsi que les bacs blancs. Sa seconde fille devrait, quant à elle, passer le brevet des collèges cette année et l’espoir d’avoir une scolarité régulière est mince. Michèle Retain fait partie des parents qui se sont lancés dans la recherche de tuteurs pour soutenir leurs enfants. « Il y a plusieurs professeurs français à Houston, non employés par Awty, à qui l’on peut faire appel pour des cours de soutien », explique-t-elle. Pour Marie Rielard, la logistique quotidienne à l’arrivée et au départ du campus est trop lourde. Elle habite dans le quartier culturel de Montrose, non loin de downtown où le trafic urbain est dense. « Moi, j’ai préféré inscrire mon fils au CNED pour qu’il soit plus encadré. De plus, le niveau d’alerte rouge de la pandémie ici ne peut s’abaisser d’un coup de baguette magique. C’est trop risqué ».
Pour Hélène Verin, le problème est plus de savoir si l’établissement saura faire face pour assurer le bien être des élèves. Sur ce point, la direction de l’Awty International School assure que les classes de maternelles bénéficieront de personnel supplémentaire. « L’école est un lien important pour les petits comme pour les grands”, explique cette mère de cinq enfants de 6 à 15 ans. “Les sports, les activités culturelles ou encore les clubs structurent leur vie sociale. Depuis le début de la pandémie, nos enfants sont coupés de tout. Ils n’ont plus de repères ». Actuellement en vacances en France avec sa famille, Hélène Verin envisage dans un premier temps de ne pas rentrer au Texas. « Nous préférons scolariser nos enfants à l’école de notre village en France pour le premier trimestre. Et de voir comment les choses évoluent au Texas », explique-t-elle, s’estimant chanceuse de pouvoir faire ce choix grâce à sa résidence secondaire en Normandie.
Ils l’ont fait ! Les Parisiens se sont qualifiés pour la première finale de Ligue des champions de leur histoire en battant Leipzig 3-0 mardi. Ils affronteront dimanche le grand Bayern de Munich qui a disposé tranquillement de Lyon mercredi sur le même score de 3-0. Voici une liste de terrasses à New York où regarder ce match immanquable (sans oublier votre masque et les mesures de distanciation sociale).
Le District
Tout à la fois bar, restaurant et marché de produits français, Le District va ouvrir sa grande terrasse face à la marina de Battery Park City dimanche. Profitez d’une carte de plats et vins français devant le match, et d’un DJ set à la fin de la rencontre (la fête sera plus folle en cas de victoire de Paris). 225 Liberty St, (212) 981-8588.
Troquet
Ce petit restaurant français du Lower Manhattan dispose d’une 30aine de places assises grâce à sa terrasse au croisement de Lafayette St et Grand St. Ici aussi la diffusion du match sera accompagné d’une formule brunch et vins français. Pensez à réserver ! 155 Grand St, (212) 343-4295.
Le Legends
Le Legends est tout simplement le temple du football à Manhattan. Malheureusement fermé à cause de la Covid-19, le bar de Midtown s’est installé provisoirement sur la rue, avec une terrasse d’une 40aine de chaises. Endroit très international, attendez-vous à y croiser des supporters du Bayern. 6 W 33rd St, (212) 967-7792.
Vous souhaitez apparaître dans cette liste ? Contactez nous à : [email protected]
Envie d’une activité au bord de l’eau pour se rafraîchir ? On oublie souvent que New York offre de nombreuses activités nautiques. Après le surf, Family Way vous propose cette semaine de découvrir le kayak avec vos enfants.
Une activité accessible à tous
La pratique du kayak n’exige aucun niveau particulier. On peut démarrer dès l’âge de trois ans avec l’accompagnement d’un adulte. Dans certains centres, à partir de 11 ans, les enfants pourront kayaker seuls à bord d’un monoplace. Dans d’autres clubs, il faudra attendre d’être un peu plus âgé. Dans tous les cas, les enfants doivent bien sûr, rester sous la surveillance d’un adulte.
Des offres limitées mais variées
Si la Covid-19 limite le nombre de centres habituellement ouverts, il reste plusieurs possibilités pour pratiquer. Vous pourrez choisir entre une option gratuite ou payante, sur l’East River ou l’Hudson River et bien sûr en monoplace ou biplace pour pouvoir en profiter avec de jeunes enfants.
– Avec Brooklyn Bridge Park BoatHouse, vous aurez l’opportunité d’effectuer du kayak gratuitement sur l’East River. De plus, la localisation du club vous permettra de profiter d’une vue incroyable sur le Brooklyn Bridge et la skyline. Le centre est géré par des volontaires. Des réservations sont nécessaires. Les places sont ouvertes 15 jours avant, avec la possibilité de pratiquer le mercredi en fin de journée ou le samedi.
– Avec Manhattan Kayak, vous pourrez pagayer sur l’Hudson River, à proximité de l’Intrepid. Cette fois, l’option est payante mais reste raisonnable : $10 par personne pour 45 minutes. Evidemment, on vous équipe aussi de gilets de sauvetages en plus du kayak et des pagaies.
Les offres sont habituellement beaucoup plus nombreuses. N’hésitez donc pas, avant de vous lancer, à vous renseigner, notamment auprès des clubs suivants : Manhattan Community BoatHouse (Pier 96 Hudson River), Downtown Boathouse (Pier 26 Hudson River et Governor Island), North Brooklyn Boat Club (Newton Creek, Brooklyn) et Red Hook Boaters (Red Hook, Brooklyn).
Et pour aller plus loin, quelques sorties originales en kayak
Certains clubs proposent des offres variées telles que des sorties de nuit pour profiter de New York “by night”, des sessions éducatives sur la qualité de l’eau et l’environnement ou des sessions privées à personnaliser. Bien entendu, certaines contraintes d’âges et de niveaux peuvent être exigées. Mais ces sorties constituent une expérience originale si vos enfants sont plus grands.
Niçoise d’origine, Merry Gelinard, aujourd’hui installée en Gironde, a passé plus de deux ans à étudier à Los Angeles. Elle y a découvert un sentiment que partagent beaucoup d’expatriés : « le manque des produits français, des plus classiques – ceux qui finalement ne m’intéressaient pas tellement quand j’étais en France alors qu’ils étaient largement disponibles – aux plus gourmets ».
A l’époque (fin 2017, alors que son expérience à l’étranger touche à sa fin), elle découvre Miam Miam Box, un service mensuel de livraison de produits sucrés français, et s’y abonne pour quelques mois. De retour en France après ses études, la jeune femme, aujourd’hui âgée de 27 ans, décide de reprendre le flambeau. « Le couple à l’origine de Miam Miam Box s’est séparé et le projet s’est arrêté alors que la demande existait toujours », explique-t-elle. « J’avais à cœur de lier ce que je considère être mes deux pays, la France et les Etats-Unis. Avant d’arriver dans le second, je trouvais inconcevable l’idée de créer une société. Je pensais l’expérience difficile, voire impossible. » Les Etats-Unis lui prouvent le contraire : « Tous mes amis étaient auto-entrepreneurs. J’ai réalisé que, quand on veut, on peut ; et qu’il faut s’entourer des bonnes personnes. »
Merry Gelinard, fondatrice de Ma Box Française, sur les toits de Paris (Merry Gelinard)
Ma Box Française sera lancée courant septembre, avec un abonnement mensuel entre 49$ et 75$ pour un colis de six à huit produits. La livraison (gratuite pour les abonnés) sera assurée dans tous les Etats-Unis. Plusieurs formules seront proposées : une box classique, une box gourmet, des boxs personnalisables (« pensez anniversaire et “baby shower” », souffle Merry Gelinard), et une épicerie en ligne avec la possibilité d’acheter des produits à l’unité. « Il n’y aura pas de livraison en France », précise la jeune entrepreneuse, qui vise une clientèle composée d’« expatriés nostalgiques des saveurs de leur enfance » et d’« amis américains qui aiment les produits français que l’on ne trouve pas aux Etats-Unis». Pour la version gourmet, Merry Gelinard a signé des partenariats avec Maille, Arostéguy (une épicerie fine du Pays basque), Yves Thuriès (un chocolatier français), La Toque Cuivrée (producteur de cannelés bordelais), et Famille Mary (un apiculteur français). La box classique sera quant à elle composée par ses soins au gré de ses achats en gros. « Vous y retrouverez des produits LU, Bonne Maman, BN et Haribo », asssure Merry Gelinard, précisant toutefois que la liste n’est pas exhaustive.
Son étude de marché l’a amenée à identifier deux concurrents directs : Yummy Bazaar et Le Panier Français. Pour se démarquer, elle souhaite « pouvoir faire du B2B, c’est-à-dire vendre [ses] produits à d’autres entreprises et ainsi retrouver [ses] boxs dans différentes épiceries à travers les Etats-Unis ». A long terme, elle souhaite également « proposer à la vente du cosmétique français, bio et écoresponsable ».
Six mois après le début du confinement lié à l’épidémie de la Covid-19, le marché de l’immobilier s’est transformé dans la baie de San Francisco. Il se caractérise avant tout aujourd’hui par de forts déplacements locaux liés au travail à distance. “Les clients cherchent de l’espace supplémentaire et bougent pour le trouver. On a de nombreuses personnes qui quittent le centre de San Francisco pour s’installer dans la baie. À prix similaires, ils peuvent avoir un bureau en plus, une terrasse ou un jardin. La banlieue attire donc davantage”, explique Servane Valentin, agent immobilier pour Andrea Rentals, expert de la location dans la baie.
Avec plusieurs méga-entreprises implantées dans la région qui annoncent prolonger le travail à distance de manière indéfinie, à l’instar de Facebook ou Twitter, les employés cherchent en effet à pousser les murs. Pour travailler plus confortablement, avoir de quoi accueillir une aide à domicile ou de la famille. Une tendance qui se retrouve à San Francisco malgré des départs constatés pour la banlieue, d’autres villes ou même d’autres États. « Après le calme des semaines qui ont suivi le confinement, la demande sur les maisons individuelles et les appartements avec extérieura augmenté », confirme Anne Laury, agent immobilier pour Coldwell Banker à San Francisco. Et la spécialiste des ventes de préciser : “le prix médian d’une maison individuelle vient même d’atteindre le prix record d’1.8 millions… Un marché très chaud en ce moment ! »
Des baisses de prix relatives
Loin de la dégringolade annoncée, les marchés de la vente et de la location se maintiennent donc. Il faut regarder dans le détail, par type de bien et par quartier, pour observer des diminutions de prix. C’est alors la dynamique de la demande qui influence directement les fluctuations. Concrètement, les montants des biens les plus recherchés – les fameuses maisons individuelles et appartements avec jardin – restent stables, voire augmentent dans certains quartiers courus. Les tarifs des biens les plus boudés – studios et appartements sans extérieur – partent en revanche à la baisse et en plus longtemps. « Seuls les appartements en grands buildings et les propriétés de luxe ne se vendent pas bien actuellement », ajoute Anne Laury.
À noter du côté des locations que la chute des prix des loyers pour un studio à San Francisco serait de plus de 10% par rapport aux prix de l’année dernière à la même époque, baisse la plus importante du pays selon un rapport de la plateforme Zumper. Mais même après cette dépréciation, la ville reste en pole position des villes les plus chères des USA : un appartement d’une pièce à louer revient à $3200 par mois quand, à New York, il faut débourser $2840.
Si des baisses de loyers se retrouvent à travers toute la baie, elles sont moins importantes du côté de Berkeley, Oakland ou San José et concernent surtout les petites surfaces. « Certes les loyers des petits appartements diminuent légèrement en ville, car ils sont moins courus en ces temps de COVID, mais par ailleurs, les prix restent stables et il y a toujours de la concurrence… », assure Servane Valentin. Dernier point partagé par Anne Laury, qui a reçu sur San Francisco plusieurs offres d’achat par bien vendu et rajoute « que ces biens partent rapidement ».
Négocier et investir
Le chômage et les coupes salariales, conséquences économiques directes de la pandémie, n’épargnent cependant pas les habitants de la région et le marché immobilier le reflète aussi malgré sa surprenante résistance. Résultat : quelques effets secondaires bénéfiques. Moins d’augmentations de loyer sur les contrats de location renouvelés, plus de place pour les primo-acquéreurs et pour la négociation.
« Certains propriétaires sont obligés de vendre leurs biens de peur de ne pouvoir les louer correctement et d’autres offrent des réductions sur les loyers pour que leurs locatairesne s’en aillent pas… », raconte Servane Valentin d’Andrea Rentals. Est-ce donc le moment de négocier le tarif de son loyer ? « Oui, mais avec prudence », prévient l’experte. « Avant de négocier, il faut s’assurer de faire des comparatifs sérieux pour voir dans quelle catégorie se situe son bien. Une maison East Bay, c’est clairement un risque en ce moment et les propriétaires retrouveront de nouveaux locataires sans problème ».
Côté achat, impact notable de la Covid-19 : un inventaire de biens à la vente très élevé sur San Francisco. « Avec la fermeture des bars, des restaurants et autres lieux de vie, les problèmes liés aux sans-abris sont ressortis et les gens ont eu envie de s’éloigner de la ville. Mais San Francisco restera San Francisco. Les choses reprendront leur cours et si on pense long terme, c’est donc un très bon moment pour acheter et investir », explique Anne Laury de Coldwell Banker. Tout l’enjeu des prochains mois réside dans l’absorption, ou non, de ce large inventaire. « Nous sommes à un tournant », conclut Anne Laury. Et il va donc falloir surveiller de près les mois à venir pour voir comment le marché immobilier va réagir à ces circonstances inédites. Les spécialistes restent confiants.
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