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Au Lycée Français de New York la rentrée “hybride” se prépare depuis 7 ans

[Article partenaire] Les élèves du Lycée Français de New York font cette semaine leur rentrée qui, comme dans beaucoup d’écoles, sera “hybride”: à la fois en personne et en ligne. Et si les quelque 200 enseignants et 1300 élèves sont prêts, c’est que ce virage du numérique est concocté depuis des années dans l’établissement bilingue de l’Upper East Side.

D’une certaine manière, nous nous préparions, sans le savoir, à la pandémie de Covid-19 depuis des années, note Evelyne Estey, la Chef d’établissement. Et en mars, lorsqu’il a fallu pivoter au numérique instantanément, nous étions prêts.” Ces années de préparation dont parle la principale, c’est la réflexion, engagée dès 2013 au Lycée, sur l’enseignement numérique (“digital learning”). “Dès cette époque nous avons intégré dans le plan stratégique de l’établissement la nécessité d’accélérer les investissements technologiques, reconnaissant que ces outils étaient indispensables à l’apprentissage des “digital citizens” de demain”.

De l’équipement des élèves (tablettes pour tous) aux infrastructures dans l’établissement, en passant -surtout- par la formation des enseignants, l’objectif était d’adapter les façons d’enseigner à un monde de plus en plus connecté. Adena Dershowitz, aujourd’hui responsable du collège (middle school), était alors en charge de l’enseignement numérique. “Une fois les équipements et infrastructures en place, nous avons commencé à demander aux enseignants d’utiliser systématiquement le “en-ligne” pour enrichir leurs cours, souligne-t-elle. Mais nous avons aussi créés des cours optionnels, au collège (économie, photographie, physique), qui devaient être enseignés uniquement en ligne”. 

La culture du numérique était déjà entrée dans le quotidien des élèves et de leurs enseignants. Et lorsque, fin janvier, les responsables du Lycée ont commencé à élaborer un plan d’urgence pour un “Lycée en ligne”, en vue d’une fermeture qui commençait déjà à être prévisible, “les choses se sont faites sans drame”.

Leçons d’une pandémie

Le Lycée Français de New York développe le digital sans pour autant délaisser le “présentiel”

Mais si les quelque trois mois d’école en ligne forcée, de mars à juin, ont validé la stratégie digitale du Lycée, ils ont aussi été riches en enseignements. Le premier d’entre eux, paradoxal, est l’importance de la présence physique. “Il ne fait aucun doute qu’il y a une “Zoom fatigue”, constate Evelyne Estey. Une heure devant l’ordinateur ça peut être long, surtout pour les plus jeunes. Il faut établir de la variété dans la journée, diversifier les modes d’enseignements, ce à quoi nos enseignants sont maintenant très sensibles, et répondent en innovant de manière formidable”. Parallèlement, “l’importance de la communauté est vraiment apparue pendant ces trois mois, complète Adena Dershowitz. Les élèves ont besoin les uns des autres, et besoin de voir leurs professeurs”. En bref, le “présentiel” reste au coeur de l’école, et notamment pour les plus jeunes. Ces leçons ont servi à construire le plan de la rentrée. “Dès le début du mois de mai, nous avons commencé à travailler sur la rentrée de septembre avec un modèle hybride, explique le chef d’établissement. Cela nous a permis de le présenter aux parents, de recueillir leur avis et de mettre en place -dans la mesure du possible- le modèle le plus adapté aux besoins des enfants et des familles”. 

Tous les élèves vont donc répartir leur temps entre présence physique au Lycée et enseignement en ligne, dans des proportions variant selon les âges et les besoins pédagogiques. En primaire, les élèves ont été répartis en “pods” de 11 à 13 élèves, qui permettent de respecter les normes sanitaires à l’intérieur des classes, en particulier les 6 pieds d’écart entre chacun. Les élèves de CP et CE1, qui apprennent à lire et à écrire en français et en anglais, viennent au Lycée à temps plein; leurs aînés de CE2 au CM2 alternent eux demi-journée à l’école et demi-journée en ligne. Dans les cycles supérieurs, la part de présence physique diminue (4 demi-journées par cycle de 7 jours au collège et 3 demi-journées au niveau lycée).

Comme toutes les écoles du pays, le Lycée attend avec impatience le jour où tous les élèves pourront revenir en même temps dans l’établissement. Mais en étant convaincu que les choses ne redeviendront pas “comme avant”. “Nos enseignants sont des innovateurs, et tout cela leur aura donné des idées qu’ils vont intégrer de manière durable, assure Evelyne Estey. On sait maintenant que si la présence physique est irremplaçable, il y a aussi certaines choses que l’on fait mieux en ligne -ou à distance”. Cette expérience forcée et accélérée de numérisation de l’école “laissera des traces durables sur la façon dont nous enseignons”.

En savoir plus sur Le Lycée Français de New York.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

“Pacita the Pacifier Fairy”, une histoire pour aider les enfants à arrêter la tétine

Rassurante, calmante, mais parfois aussi envahissante, la tétine peut devenir l’objet de frustration pour les enfants comme pour les parents quand le moment de s’en séparer est douloureux. Une étape que Charlotte Attry, maman française installée à Berkeley, a traversé avec ses enfants : “J’ai deux enfants qui étaient “tétine addicts”“, souligne-t-elle en riant. “Cette chose prenait vraiment beaucoup de place : ma fille, à qui une amie lui avait dit que le Père Noël ne passerait pas si elle prenait toujours la tétine, nous avait annoncé qu’elle s’était résignée à se passer de cadeaux…

“Pacita the pacifier fairy” s’inspire directement de l’expérience personnelle de Charlotte Attry et propose de remédier à cette impasse : “Nous étions en vacances avec des amis, dont la fille avait également du mal à se séparer de sa tétine. Nous avons alors inventé le personnage de la fée Tétine : en échange du précieux objet, elle dépose une lettre et un livre pour l’enfant. Voyant cela, ma fille a aussi eu envie de recevoir une lettre de la fée Tétine…” Pacita est donc un des personnages principaux du livre : cette petite fée collectionne les tétines des enfants du monde entier. Dans le livre, elle rend visite à un petit tigre qui se décide à grandir et qui a parfois des regrets d’avoir laissé Pacita prendre sa précieuse tétine.

L’écriture de livres n’est pas une première pour Charlotte Attry : la journaliste, qui a travaillé pendant longtemps dans la presse jeunesse et a réalisé de nombreux reportages de société pour “Ça se discute” et “C’est ma vie”, a déjà publié un guide pratique sur la ménopause, avec d’autres sujets en prévision dans la même série destinée surtout aux femmes de plus de 45 ans. “Pacita” est en revanche son premier livre en anglais.

Elle ne s’est pas lancée seule dans l’aventure : son mari Jérémie Febvre est co-auteur du livre. “Mon mari est musicien, ce qui a beaucoup compté dans l’écriture : je commençais à écrire, puis Jérémie y ajoutait sa musicalité, en suggérant un agencement différent de la phrase, des mots dont les pieds tombaient mieux, un peu comme si on écrivait une chanson.” Les illustrations sont l’oeuvre d’Olivier Huette, un artiste français.  La sortie du livre a été un travail de longue haleine : commencé en 2016, l’ouvrage fait d’abord les frais de la faillite de la maison d’édition française qui devait le publier. Le déménagement de Charlotte Attry aux Etats-Unis l’amène à revoir sa copie pour l’adapter au marché américain : elle s’adjoint alors les services de Sophie Lawson pour la traduction en anglais. “Et comme je ne fais pas les choses à moitié, mon mari et moi avons monté notre propre structure d’édition pour faire publier ce livre. J’ai donc géré toute la partie fabrication du livre, ce qui prend énormément de temps.” Initialement prévue en mai, la sortie du livre se fera finalement le 1er septembre, COVID oblige.

Déjà récompensé par un Mom’s Choice Award, “Pacita the Pacifier Fairy” n’attend que de rencontrer son public : “Comme j’aime bien accompagner les gens dans les différentes étapes de leur vie, nous avons eu l’idée d’ajouter après l’histoire des pages destinées aux parents, avec des conseils d’une psychologue. Sur le site du livre, on peut également télécharger des modèles de lettres que les enfants recevront de la Fée.” Distribué dans les grandes chaînes comme Barnes and Noble et Target, Pacita aidera sans doute de nombreux enfants à franchir cette étape indispensable de leur développement, comme l’ont prouvé les enfants de Charlotte. Seul bémol personnel, selon l’auteure du livre : “En lisant le livre, mes enfants ont également découvert que malheureusement la Fée Tétine n’était qu’une légende !

 

 

Pourquoi les Français sont-ils vus comme des bêtes de sexe aux US ?

Avouez-le: aux Etats-Unis, on vous a déjà dit que les Français.e.s étaient les meilleurs amant.e.s au monde. Force est de constater que ce postulat, un brin cliché, est pourtant bien imprégné chez les Américains. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.

Il y a d’abord les chiffres. Une étude de la marque de préservatifs Durex explique que les Français sont la 5e nation – sur les 26 plus peuplées – pour la fréquence des rapports sexuels en 2018. Bref, on est presque champions du monde de la discipline.

Mais l’éducation, la religion et la culture entre aussi en jeu dans cette image, selon Ian Kerner, thérapeute spécialiste des relations et du sexe. “Bien que la France soit un pays à prédominance catholique, le sexe et la religion sont déconnectés, alors qu’aux États-Unis, nous avons une honte extrême à propos du sexe, qui provient de nos racines religieuses puritaines”, appuie-t-il.

Cela se reflète également dans le jugement sur la sexualité des autres. Comme l’explique Ian Kerner, “les Français ne jugent pas l’infidélité aussi catégoriquement que nous le faisons ici aux États-Unis”, allusion à l’affaire Monica Lewinsky qui a ébranlé le pays à la fin des années 90. Pour la célèbre thérapeute belge Esther Perel, ce puritanisme se ressent également dans l’appréhension de la sexualité – et ses dérives: “En Amérique, le sexe représente le risque. En Europe, le facteur irresponsabilité est le risque, le sexe est une chose naturelle.”

La manière de voir la sexualité serait également culturelle. Les Français sont dans le monde entier l’incarnation de l’hédonisme et de la gourmandise, de la séduction et du plaisir. “Les Américains ont toujours considéré la France (ou du moins Paris) comme un lieu de libération sexuelle – des écrits de Fitzgerald à Henry Miller en passant par James Salter et les films comme Last Tango in Paris”, ajoute Ian Kerner. Il cite l’exemple de patientes conservatrices sexuellement qui lui ont confié avoir découvert l’orgasme avec un amant français.

A contrario, la fameuse règle du “sexe à partir du troisième rendez-vous” (une référence dans le dating et pas seulement dans les films) codifie et norme les rapports aux Etats-Unis, tuant toute spontanéité. “Les Français se posent moins de questions, le sexe existe pour ce qu’il est, pour le plaisir; et non comme un moyen d’accéder à ses fins (comme le mariage)”, plaide Ian Kerner.

Esther Perel explique la libération sexuelle des Français par la différence de socialisation entre les deux pays. “En France, on croit que l’amitié entre hommes et femmes est possible. Les Américains, eux, n’ont aucune idée de ce que sont l’ambiguïté et la tension sexuelle”, ajoute-t-elle. Elle utilise l’exemple des colonies d’été mixtes en France, où les adolescents se familiarisent avec l’autre sexe. “Les Américains ne se mettent pas en couple jeunes, ils ont des relations sexuelles mais ne vivent pas d’histoire. Il n’y a aucune éducation sexuelle alors que le gouvernement verse des millions pour les campagnes sur l’abstinence.”

Alors que cette réputation de “chauds lapins” trouve nombre d’explications, il reste très subjectif de dire si elle est justifiée. Les Français ne sont pas “techniquement supérieurs” au lit, insiste Esther Perel, mais “ils sont plus à l’aise dans les relations avec l’autre (…) A l’inverse, l’Américain est le Malboro man qui n’a besoin de personne.”

(Cette Question Bête a été publié pour la première fois en juillet 2018)

Frédéric Jung nommé Consul Général à San Francisco

Après quatre années à la tête du Consulat Général de San Francisco, le mandat d’Emmanuel Lebrun-Damiens prend fin jeudi 27 août. Nommé par décret le 27 juillet 2020, Frédéric Jung le remplace à la tête d’une circonscription très étendue qui comprend l’Alaska, Guam, Hawaii, l’Idaho, le Montana, le Nevada du Nord, l’Oregon, l’Utah, l’Etat de Washington, le Wyoming et bien sûr la Californie du Nord.

Dernièrement en poste au ministère de l’Intérieur comme conseiller diplomatique, ce ne sera pas une première expérience américaine pour Frédéric Jung : de 2010 à 2014, il a travaillé à New York en tant que Conseiller Afrique, puis porte-parole de la Représentation permanente de la France auprès de l’ONU. Originaire d’Alsace, il est diplômé de Sciences-Po Strasbourg.

Arrivé à San Francisco en mai 2016, Emmanuel Lebrun-Damiens quitte la Californie pour l’Inde: il rejoint New Delhi où il va occuper le poste de Conseiller de Coopération d’action culturelle. Ce poste stratégique lui permettra de collaborer étroitement avec l’ambassadeur de France en Inde, notamment dans le pilotage des partenariats universitaires entre les deux pays, ainsi que dans la recherche et l’audiovisuel.

Les scooters électriques Revel reviennent à New York et promettent plus de sécurité

C’était le nouveau moyen de transport préféré des Brooklynois, qui pour quelques dollars seulement et sans permis moto pouvaient se déplacer dans une grande partie de la ville. Mais le réseau de scooters électriques partagés Revel s’est arrêté net à la fin du mois de juillet, suite à trois accidents mortels survenus en moins de dix jours.

Il faut dire que deux des trois victimes ne portaient pas de casques au moment des faits, ce qui a poussé la compagnie a arrêté provisoirement ses activités sous la pression de Bill de Blasio, le maire de New York, qui déclarait le 28 juillet que “la société Revel ne serait plus la bienvenue à New York jusqu’à ce que les élus puissent être convaincus que ce service soit sûr”. 

Revel n’a pas perdu de temps puisque les utilisateurs ont reçu un email le 27 août annonçant le retour des quelques 3000 scooters électriques de la marque sur les routes, avec des mesures de sécurité renforcées. Parmi elles, un questionnaire de sécurité obligatoire d’une vingtaine de minutes a été mis en place avant la première utilisation. Les questions portent notamment sur le port du casque obligatoire, sur les routes autorisées et interdites, et les limites de vitesse. L’application Revel vous demandera également systématiquement une photo de vous portant le casque avant de déverrouiller votre scooter.

Lancé à l’été 2018 à Brooklyn, Revel avait gagné en popularité depuis le début de la pandémie, offrant un moyen de transport simple et économique permettant de remplacer le taxi ou le métro. La compagnie avait d’ailleurs étendu son offre dans une partie de Manhattan en mars et du Bronx en mai. Elle est également présente à Austin, Miami, Washington et Oakland.

Jérémie Robert nommé consul général de France à New York

New York a un nouveau consul de France. La nomination de Jérémie Robert a été officialisée par décret le 31 juillet. Il remplace Anne-Claire Legendre, qui fut la première femme à occuper le poste. Elle a été nommée ambassadrice au Koweït.

Jérémie Robert est spécialiste de l’Afrique. Il a été nommé en 2018 conseiller Afrique, développement au sein du cabinet de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Il a notamment travaillé sur la coopération avec le Sahel et d’autres dossiers liés au développement africain. Il est titulaire d’un DEA de politique internationale et a étudié à Sciences Po Strasbourg.

Nommée en 2016, Anne-Claire Legendre quitte le consulat au terme normal de son mandat. Ce dernier a été marquée par un rapprochement avec l’éco-système tech français de la circonscription (New York, Connecticut, New Jersey, Bermudes) et la mise en avant des femmes.

S’échapper à Governors Island pour quelques heures de détente en famille

Family Way vous emmène cette semaine sur la petite Île de Governors Island, pour vous échapper de la ville pendant quelques heures ou même une journée. Vous verrez, le rythme est bien différent. A Governors Island, vous êtes au bord de l’eau, au calme, avec de l’espace, sans voiture, à profiter d’une vue incroyable et d’activités qui vous poussent à ralentir.

Une île très facilement accessible

Cette île située à environ 1 km au sud de Manhattan, entre la statue de la liberté et Brooklyn, est accessible en ferry durant l’été. En à peine 10 minutes, vous pouvez la rejoindre depuis le sud de Manhattan ou, depuis Brooklyn (Brooklyn Bridge Park) le week-end. Des mesures ont été mises en place pour lutter contre la Covid-19, en limitant l’accès, il est donc préférable de réserver en ligne un peu en avance. La traversée coûte 3$ par adulte et pour les enfants de plus de 12 ans. Elle est gratuite pour les plus jeunes.

Une opportunité de flâner en profitant d’une vue incroyable 

Recouverte de parcs, de chemins et de sentiers aménagés pour les balades à vélo, l’île constitue d’abord une belle opportunité de se promener. Si vous avez envie de le faire à vélo, vous pouvez apporter le vôtre (il n’y a aucun surcoût) ou en louer dans les stations City Bike et chez  Blazing saddles. Le top, à cette dernière adresse, est d’ailleurs de louer des karts, appréciés par les enfants ou des rosalies (comme sur la photo) qui peuvent simplifier et rendre plus amusants les déplacements en famille. Dans tous les cas, sachez que vous profiterez d’une vue incroyable sur la statue de la liberté, située juste en face de vous ou sur Manhattan notamment en vous rendant au sommet de The Hills

Une île pour s’amuser, se détendre ou se replonger dans le passé grâce aux bâtiments historiques 

L’île est aménagée en différents espaces et différentes ambiances. 

  • Pour le jeu, vous pouvez faire profiter vos enfants des toboggans géants au sud de l’île (Slide Hill) ou tester les parcours en bois au niveau de l’aire de jeu.
  • Pour la détente, dirigez-vous vers les grandes étendues d’herbe ou vers le coin hamac. 
  • Pour la découverte du passé de l’île, rendez-vous vers le nord. Vous explorerez le passé militaire avec Castle Williams ou Fort Jay et la vie sur l’île en vous baladant dans les alentours de Nolan Park. A vous par exemple d’y retrouver l’ancienne salle de cinéma. 

Déjeuner avec vue

On ne peut que vous recommander de vous poser le temps d’un repas sur l’île. Vous pouvez apporter votre pique nique et profiter des nombreux espaces aménagés pour cela. Vous pouvez aussi acheter votre déjeuner sur place. Outre les food trucks habituels, vous aurez la possibilité de manger des crevettes à shrimp boat  (Liggett Terrace), de commander des crêpes, mêmes salées chez everything about crêpes (Colonels Row) ou surtout de déguster des huîtres au bord de l’eau à Island Oyster (Soissons Landing). Sachez néanmoins que beaucoup d’adresses ne sont malheureusement ouvertes que le week-end.

Des opportunités de plus en plus nombreuses sur l’île

Governors Island se dote de nouveaux équipements régulièrement et continue à se transformer. Vous verrez notamment les nouvelles installations pour faire du glamping ou “camping glamour” avec collective retreat. La Covid nous a aussi privés d’un certain nombre d’événements comme le festival de jazz au mois de juin mais n’hésitez pas à vous renseigner pour la prochaine saison.  

The Thing About France, ep.4, avec William Middleton

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William Middleton est le quatrième invité de la saison 3 de “The Thing About France”, un podcast dédié aux Américains francophiles produit par les services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis.

L’écrivain est l’auteur de la biographie de John et Dominique De Menil, célèbres collectionneurs franco-américains d’art à Houston. William Middleton, qui habite à Paris dans la même rue où Dominique De Menil a grandi, raconte l’histoire de son livre et discute du pouvoir de la connexion et de l’esthétique entre New York et Paris.

4 nouveaux bars qui ont ouvert pendant la Covid-19 à Brooklyn

Six mois déjà que l’épidémie de la Covid-19 et le confinement font des ravages à New York, et particulièrement à Manhattan avec déjà plus de 1000 fermetures de bars. Mais comme une lumière dans la pénombre, certains entrepreneurs courageux ont décidé de se lancer coûte que coûte à Brooklyn. Voici quatre nouvelles adresses à découvrir.

Bark Park

Ce nouveau bar façon “biergarten” a investi et réaménagé un grand terrain vague à deux pas du William Vale Hotel. C’est l’endroit idéal pour venir promener votre chien et venir boire un verre entre amis dans un décor fait d’une pelouse synthétique, de grandes tables en bois et de préfabriqués. Menu de bières et cocktails, servis avec des feuilletés à la saucisse. Bark Park, 14 Berry St. Pas de site internet.

Runaway Roof

Ce grand rooftop aux couleurs chaudes a ouvert dans le quartier de Jefferson St (Ligne L) à Bushwick. L’établissement dispose de plusieurs bars où commander de délicieux cocktails comme la spécialité de la maison, le Coconut Schmoconut à base de tequila reposado, de liqueur de noix de coco et de citron vert. Carte de plats américains dont les ribs et le poulet frit. Le bar-restaurant a aussi prévu projeter des films sur son rooftop protégé. Runaway Roof, 321 Starr Street, 347-295-0731.

Mika

Du côté de Williamsburg East, à seulement 10 minutes à pied de Runaway Roof, se trouve Mika qui vient d’ouvrir en juillet. Ce beerhall d’inspiration asiatique dispose d’un grand espace intérieur avec des jeux et du même espace mitoyen sur l’extérieur où déguster une bonne bière pression parmi la vingtaine de références. Carte de saké également et d’apéritifs comme les Edamame et Pisellino (saucisse japonaise). Mika passe aussi des films dans son backyard. Mika, 25 Thames Street, (347) 916-1051.

Outerspace

Situé à la limite entre East Williamsburg et Bushwick, le grand espace de réception et d’événements du 99 Scott s’est transformé en gigantesque restaurant tropical fin juillet, pouvant accueillir jusqu’à 126 personnes. Dégustez des plats principalement végétariens entouré d’un oasis de plantes vertes. Outerspace organise également des concerts et des projections de films. Outerspace, 99 Scott Ave, (718) 386-3482.

Bon plan rentrée : des kits ludiques livrés partout dans le monde

[Article partenaire] Si les conditions d’accueil dans les écoles restent incertaines pour cette rentrée scolaire très particulière, les parents sont nombreux à essayer d’apporter de la stabilité à leurs enfants en leur redonnant goût à la découverte et à l’apprentissage à la maison.

Des outils existent pour aider les enfants à rester curieux et à continuer à apprendre, mais il est parfois difficile pour les familles expatriées de mettre la main dessus. Une solution existe : les kits Pandacraft !

Des activités pour apprendre en s’amusant, partout dans le monde

Un enfant retient 10% de ce qu’il lit, 50% de ce qu’il entend et voit, 75% de ce qu’il explique, et 90% de ce qu’il fait. Pour apprendre donc, rien de tel que l’expérimentation.

Pandacraft l’a bien compris. Cette entreprise française propose des kits créatifs et scientifiques pour les enfants de 3 à 12 ans. Dans chaque kit, un magazine et une activité manuelle à réaliser, ainsi qu’une sélection de contenus pour aller plus loin dans la découverte. Le but : développer chez l’enfant la curiosité, la créativité, la confiance en soi et l’esprit collaboratif.

Au rythme d’un kit par mois, votre enfant découvre des thèmes variés et passionnants : les abeilles, la banquise, le Japon, l’espace, les plantes, le corps humain… Les activités sont préparées avec soin par l’équipe Pandacraft, avec l’aide d’experts (paléontologue, astronaute, chef étoilé, archéologue, égyptologue, apiculteur …)

Deux gammes sont proposées afin de mieux s’adapter à l’âge de votre enfant : la gamme Explore accompagne les enfants de 3 à 7 ans dans l’exploration active et positive de leur environnement et d’eux-même, au travers de ce qu’ils voient et de ce qu’ils vivent, tout en accompagnant l’apprentissage de la lecture. 

La gamme Makers s’adresse aux enfants de 8 à 12 ans et leur permet de se questionner sur des sujets passionnants, d’expérimenter, de développer leur esprit critique, toujours en s’amusant.

Dans les deux cas, l’expérience Pandacraft rapproche la famille autour d’une activité manuelle et intellectuelle, et créé de vrais moments d’échange privilégiés.

L’allié des familles expatriées : renouer avec le français

Les parents expatriés vous le diront : l’un des plus grands challenges lorsque l’on vit loin de France et que l’on a des enfants, c’est de leur assurer une continuité dans l’apprentissage et la pratique du français. Bien souvent, l’école seule ne suffit pas…

Les kits Pandacraft permettent à votre enfant de continuer à pratiquer le français régulièrement. Elisabeth, maman de trois petits monstres à New York, évoque “un entraînement ludique au français avec le magazine, et aussi l’activité car il doit déchiffrer les consignes avant de la faire. Précieux en expatriation !

Les origines de Pandacraft : quand la génération C’est pas sorcier! prend la relève

L’entreprise a été fondée il y a 7 ans par Édouard Trucy et Guillaume Caboche, deux Français qui poursuivent le rêve de rester des enfants le plus longtemps possible. Issus de la génération C’est pas sorcier !, qu’ils confient toujours regarder, ils assument l’influence de cette émission sur leur travail et sur la naissance de Pandacraft.

C’est pas Sorcier ! c’est génial, sauf que tous les enfants veulent faire les maquettes de Jamy eux aussi. Ils veulent découvrir par eux-mêmes ! expliquent les fondateurs. C’est ce qu’on a voulu faire en créant Pandacraft, leur mettre directement dans les mains les moyens d’assouvir leur curiosité et leur créativité.

C’est ainsi que l’idée d’inventer des activités permettant à tous les enfants de découvrir, en famille, le monde qui les entoure, est née. Pour les deux fondateurs, “l’exploration et l’expérimentation sont innées chez l’enfant, il suffit de les y accompagner”. Et qui sait, peut-être qu’une de leurs nombreuses découvertes sera celle de leur vie…

Et si vous rejoignez l’aventure Pandacraft ?

Pandacraft, c’est donc une longue et belle aventure, avec déjà 80.000 familles abonnées, dont 10.000 familles expatriées, plus de  2 million de kits envoyés partout dans le monde, 200 activités conçues, testées et validées par les familles, 100.000 feedbacks recueillis, traités et intégrés à la conception des nouveaux kits… Et la famille ne cesse de s’agrandir !

Pour rejoindre l’aventure, il vous suffit de vous inscrire en ligne : l’abonnement coûte $10,99/mois (frais de port inclus), sans engagement.

Une fois abonné·e, vous recevrez un kit par mois directement chez vous (les kits sont conçus pour se glisser dans votre boîte aux lettres), et ce où que vous habitiez ! En plus de cet envoi mensuel, votre abonnement vous donne accès au blog Pandacraft où vous trouverez encore plus d’idées d’activités à réaliser à la maison (DIY, recettes, expériences).

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10 bons plans pour se distraire le week-end à Miami

Vous pensez avoir épuisé votre stock d’idées pour vous distraire le week-end ? Voici notre sélection d’activités pour profiter au mieux de Miami et sa région en cette période de crise sanitaire due à la Covid-19.

Les amateurs d’art peuvent se réjouir puisque certains musées ont rouvert leurs portes au public. Parmi les derniers-nés des établissements culturels, Artechouse à Miami Beach propose sur deux étages plusieurs expositions axées sur les nouvelles technologies, mêlant effets lumineux, sonores et optiques. Expérience sensorielle immersive garantie. 736 Collins Ave, Miami Beach – Infos ici

Dans un autre registre, le World Erotic Art Museum, également situé à Miami Beach, fait rimer art avec érotisme, sans jamais tomber dans la vulgarité. L’établissement rassemble plusieurs milliers d’objets ayant appartenu à la défunte Naomi Wilzig, collectionneuse d’art érotique américaine et fondatrice du musée. 1205 Washington Ave, Miami Beach – (305) 532-9336 – Infos ici

De son côté, le Phillip and Patricia Frost Museum of Science, implanté dans l’épicentre culturel de Miami, est un incontournable pour les passionnés de sciences et technologies. Ce musée regorge d’expositions interactives et permet notamment d’embarquer pour un voyage spatial devant l’écran géant de son planétarium ou encore d’explorer l’écosystème marin en déambulant dans les couloirs de son aquarium. 1101 Biscayne Blvd, Miami – (305) 434-9600 – Infos ici

Niché à proximité des célèbres Wynwood Walls dans le quartier du street art de la ville, le Museum of Graffiti, entièrement dédié à l’histoire de cet art urbain, l’un des mouvements artistiques les plus populaires de la seconde moitié du XXème siècle, présente des peintures, sculptures ou encore installations interactives permettant de comprendre comment le graffiti a transformé certains quartiers industriels somnolents en destinations touristiques incontournables. 299 NW 25th St, Miami – (786) 580-4678 – Infos ici

Les cinéphiles, quant à eux, en attendant de pouvoir retourner dans les salles obscures, peuvent expérimenter les cinémas « drive-in », un concept qui a vu le jour aux États-Unis dans les années 1930. Plusieurs cinémas en plein air ont fleuri un peu partout à Miami et ses alentours.

À Coconut Grove, la Villa Vizcaya, édifiée à l’aube de la Grande Guerre par James Deering, a également rouvert ses portes au public. Les visiteurs peuvent à nouveau déambuler dans ses jardins à la française et admirer la beauté de cette bâtisse qui imite le style des villas de la Renaissance italienne du XVIIème siècle. 3251 S Miami Ave, Miami – Infos ici

Idéal pour une balade romantique en tête-à-tête, le Fairchild Tropical Botanic Garden de Coral Gables invite à la détente et à la rêverie. L’un des plus grands jardins botaniques de Floride abrite une douzaine d’étangs paisibles, une multitude d’arbres imposants, des papillons exotiques ainsi que des fleurs colorées dispersées sur une trentaine d’hectares. 10901 Old Cutler Rd, Coral Gables – (305) 667-1651 – Infos ici

Autre écrin de verdure implanté à proximité, le Matheson Hammock Park, le plus ancien parc du comté de Miami-Dade, couvre plus de 250 hectares d’une péninsule s’étirant dans la baie de Biscayne. Cette oasis urbaine offre un cadre idyllique pour une séance de farniente ou pour une baignade dans son lagon artificiel naturellement rempli au rythme des marées. 9610 Old Cutler Road, Coral Gables – (305) 665-5475 – Infos ici

Une escapade aux Everglades est également une bonne option pour se mettre au vert. Loin du tumulte de la ville, vous pourrez arpenter, à pied ou à vélo, l’un des nombreux chemins de randonnée du parc national ou opter pour une virée en hydroglisseur afin d’approcher au plus près le maître des lieux, l’alligator.

Enfin, si vous avez désespérément besoin de vous faire dorloter, le Miami Spa Months se poursuit jusqu’au mercredi 30 septembre. Cet événement annuel permet de bénéficier d’offres attractives dans une vingtaine de spas les plus luxueux de la région dont celui du Biltmore Hotel, mythique palace de Coral Gables inspiré de la Giralda de Séville en Espagne. Infos ici

Les 5 parcs nationaux de l’Utah en une semaine

Étendues désertiques spectaculaires, formations rocheuses uniques, points de vue à couper le souffle et randonnées insolites, l’Utah a tout pour séduire les amoureux de la nature et de l’Ouest américain. L’État compte cinq parcs Nationaux aux textures, couleurs et spécificités différentes. De quoi ne pas se lasser et multiplier les activités de plein air. Marche, escalade, équitation, rafting… Les distances entre les parcs restent raisonnables et le voyage peut se réaliser en sept jours en voiture, à raison d’une à deux nuits par arrêt. Avec un départ de Las Vegas et une arrivée à Salt-Lake City.

1. Zion, l’incontournable

2h40 de Las Vegas – deux nuits
Accessible en voiture, une navette relie ensuite neuf points de départ pour partir explorer ce parc façonné par la Virgin River. Parmi les itinéraires les plus réputés : Angels landing, l’un des plus dangereux au monde (à éviter si l’on craint le vertige) et The Narrows, l’un des plus ludiques. L’excursion se fait en effet dans l’eau. Idéal par temps chaud.
Lors des multiples expéditions possibles, on découvre des couches géologiques qui se superposent et créent des vagues de couleurs, des canyons profonds, des trous d’eau, des grottes et des panoramas impressionnants. Au bout du Canyon Overlook Trail, une marche d’environ une heure, où l’on surplombe par exemple les falaises du canyon. Ce parc étant très prisé, il est recommandé de réserver la navette et le logement en avance et de ne pas s’y rendre le week-end. Détails ici.

© Jeanne Moulin – Zion National Park / The Narrows

2. Bryce Canyon, l’envoûtant

2 heures de Zion – deux nuits
La principale caractéristique de Bryce : un amphithéâtre naturel composé de milliers de cheminées de fées, appelées les Hoodoos. Ces tours de grès, formées par les intempéries et l’érosion, s’élèvent vers le ciel dans un dégradé d’ocres et découpent l’horizon. Une route panoramique longe le site sur quelque 30 kilomètres. Et chaque arrêt mérite une pause. On peut boucler l’aller-retour en moins de trois heures, balades incluses. À privilégier en fin de journée pour ne pas manquer la magie du coucher de soleil sur la roche.
Pour descendre dans le canyon, plusieurs options. Nos coups de cœur ? Marcher en empruntant le chemin Navajo et celui du Queen’s garden ou y aller à cheval. Hall de roches étroites, colonnes aux formes dramatiques, pinède… Un concentré de ce qu’il y a de plus beau à Bryce. Détails ici.

© Jeanne Moulin – Bryce Canyon National Park

3. Capitol Reef, le moins connu

2 heures de Bryce Canyon – une nuit
Souvent délaissé des touristes qui privilégient les autres parcs, Capitol Reef réserve de belles surprises. Sur plus de 100 kilomètres, la terre est accidentée : monolithes, falaises, canyons, arches… Un festival de formes et de couleurs résultant d’un plissement de la croûte terrestre. Le petit centre historique de Fruita, un village de pionniers, contraste par son décor verdoyant où des arbres fruitiers et une rivière apportent de la fraîcheur. La route panoramique de 13 kilomètres donne un aperçu global et dessert de nombreux sentiers de randonnées. Détails ici.

© Jeanne Moulin – Capitol Reef National Park

4. Canyonlands, le sauvage

2h26 de Capitol Reef – une nuit à Moab
Ce parc immense se découpe en trois grandes parties. La première, Island in the Sky, est un large plateau que l’on peut explorer lors de courtes balades. Au programme : une arche réputée (la Mesa Arch), un cratère inexpliqué et des vues à 360 degrés au-dessus de canyons immenses et des méandres creusés par la Green River et la Colorado River.
Le secteur des Needles, moins fréquenté, exige une expédition plus longue pour admirer les aiguilles de pierres. Enfin, the Maze, le plus difficile d’accès, ne s’atteint qu’à pied ou en 4×4. La meilleure manière de vivre ce parc, c’est en mode aventure. Rafting, trekking, VTT ou quads. Détails ici.

© Jeanne Moulin – Canyonlands National Park

5. Arches, le légendaire

30 Minutes de Canyonlands – une nuit à Moab
Le parc comporte quelque 2000 arches rocheuses naturelles, la plus grande concentration au monde. Autour d’elles un paysage lunaire fait de roches sculptées par le temps. Certains rochers semblent en équilibre les uns sur les autres, prêts à s’écrouler d’une minute à l’autre. Pas étonnant que des scènes du film “Indiana Jones et la dernière croisade” y aient été tournées.
La route panoramique de 35 kilomètres dessert les points de randonnées pour admirer les arches. À ne pas manquer : Delicate Arch Trail (4.8 km A/R), Devil’s Garden (plus de 11 kilomètres pour découvrir l’arche plus longue du parc et deux arches réunies formant deux lettres O), Balanced Rock ou la section des Windows. Détails ici.

© Jeanne Moulin – Arches National Park

Conseils pratiques

  • Prix : l’entrée coûte entre 20 et 35 dollars par véhicule. Les cartes à l’année sont plus rentables.
  • Point météo : orages, inondations, chaleur intense l’été ou neige l’hiver. Vérifier les conditions afin de s’assurer de la faisabilité des sorties.
  • S’équiper correctement (chaussures de randonnée à minima, gourdes, bâtons de marche, jumelles, etc.)
  • Étoiles : avec une pollution lumineuse quasi-inexistante, la voie lactée montre son plus beau profil.
  • La route 12 : ne pas hésiter à faire un détour en empruntant cette route entre Bryce Canyon et Capitol Reef. Spectacle garanti.