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Eco ou confort, 4 formules pour un week-end famille en pleine nature à New York

Envie de vous échapper de NYC et de déconnecter de la vie urbaine ? Besoin de changer de cadre ? Souhait de vivre une expérience unique avec les enfants ? La nature a la cote et cela tombe bien car les offres sont de plus en plus nombreuses mais surtout de plus en plus variées. Version économique, authentique, insolite, pratique, ou confort… à vous de choisir l’expérience qui vous convient le mieux.

Formule Camping Débutant

RDV au Malouf’s Mountain Sunset Campground ! Ce camping présente d’abord l’avantage d’être accessible en transport en commun depuis NYC (1h30 en train de Grand Central). Une navette viendra ensuite vous chercher à la gare de Beacon et vous accompagnera jusqu’à un petit trail menant au camping. Ensuite, ici tout est fourni ou presque. Le camping peut vous mettre à disposition un espace avec plateforme, tente, table et bien sûr un petit coin pour faire griller des marshmallows. 

Formule Camping Confort

RDV sur le site tentRR pour une version un peu plus “confort”. Vous êtes chez des particuliers qui vous font profiter de leurs espaces. Les expériences sont presque aussi nombreuses qu’il y a d’adresses sur le site : au bord de l’eau, en pleine forêt, … retraite au milieu de la nature. Mais la particularité de tentRR est qu’en choisissant parmi leurs sites signatures, vous profitez des aménagements de la marque (une plateforme en bois, une tente Safari, un grand lit ou des lits superposés pour pouvoir loger les enfants, une table de pique nique, un coin feu, des toilettes de camping, voire une douche solaire extérieure…).

Formule Glamping

RDV sur Getaway House pour profiter d’une version glamping pour cette nuit au milieu de la nature. Contraction de “glamour” et de “camping”, vous êtes cette fois dans une version assez luxe du camping. Vous logez dans un container joliment aménagé, tout en bois, avec un grand lit positionné le long d’une grande baie vitrée donnant sur la nature. Il y a une version lits superposés pour les cabines de 4 personnes. Tout est fait pour passer un bon moment, déconnecter, et s’offrir un petit bain de nature. 

Formule Tiny House 

Les places se méritent tellement elles sont rares. Mais l’expérience est vraiment unique. On trouve quelques maisons sympas, perdues au milieu de la nature. Vous pouvez notamment les retrouver sur airbnb (en particulier dans sa version Plus) : à Marlboro, à Woodridge, à South Cairo. Si vous faites partie des familles nombreuses, partez à la recherche de plus grandes maisons. Les opportunités sont là aussi (exemple à Swan Lake). 

Quelques astuces pour une expérience réussie

Pour profiter au maximum de cette escapade dans la nature, commencez par vérifier ce qui n’est pas inclus dans la formule choisie, comme des sacs de couchages pour la formule camping. Essayez d’arriver quand il fait jour. C’est toujours plus agréable. N’hésitez pas à emporter une lampe de poche ou des lampes frontales pour faciliter les déplacements à l’extérieur. Prévoyez des Marshmallows (voire le kit pour réaliser des s’mores) ou des petits morceaux de fromages à faire fondre au feu de bois. Un des moments magiques de la soirée est autour du feu. Et essayez de débrancher votre téléphone pour reconnecter un maximum avec vos proches.

 

Avec Eat’s A Deal, un Français part à la chasse au gaspillage alimentaire à Miami

Révolté par le gaspillage alimentaire, le Français Charles Delibes, épaulé par sa femme Alexandra Saavedra, ambitionne de lutter contre ce fléau aux États-Unis. Le couple franco-américain qui réside à Miami va lancer avant fin octobre Eat’s A Deal, une application mobile permettant de mettre en relation les enseignes locales ayant des surplus alimentaires et les consommateurs.

« 30% des aliments produits à l’échelle mondiale sont jetés chaque année et ce chiffre grimpe même jusqu’à 40% aux États-Unis », s’inquiète Charles Delibes qui porte une attention particulière à la réduction des déchets ainsi qu’au recyclage. Avant de traverser l’Atlantique pour rejoindre sa femme, le jeune trentenaire, diplômé d’une école de commerce à Paris, avait pris l’habitude de se servir d’applications mobiles anti-gaspillage. « C’est vraiment très utile autant d’un point de vue financier qu’environnemental car cela permet d’acheter à prix réduits des invendus qui auraient dû partir à la poubelle », explique-t-il. 

Malheureusement, une fois installé à Miami, le Français n’a trouvé aucune alternative à ces applications mobiles qui fleurissent un peu partout en Europe depuis plusieurs années. « C’est désolant de se dire que des millions de personnes aux États-Unis sont frappées de plein fouet par l’insécurité alimentaire et ne mangent pas à leur faim alors que des tonnes de nourriture sont jetées chaque jour », souligne-t-il.

Après plusieurs mois de réflexion et avec l’aide notamment de la femme de Charles Delibes, spécialisée dans le digital, Eat’s A Deal a ainsi vu le jour. Son fonctionnement est plutôt simple : chaque utilisateur localise une enseigne participante proche de chez lui et sélectionne des lots d’invendus proposés à prix cassés, où chaque produit est connu à l’avance, avant de récupérer sa commande durant le créneau horaire indiqué. « C’est un système gagnant-gagnant qui profite non seulement aux commerçants qui réduisent leurs pertes mais également aux utilisateurs qui bénéficient de remises pouvant aller jusqu’à 80% sur différents produits, insiste le jeune entrepreneur. C’est par ailleurs un bon geste pour la planète puisque cela permet d’éviter que des aliments consommables finissent à la poubelle, l’une des principales causes d’émissions de gaz à effet de serre ».

Restaurants, pâtisseries, boulangeries ou encore supermarchés, Eat’s A Deal part à la chasse au gaspillage alimentaire dans de nombreuses enseignes locales de Miami et sa région. Affichant des ambitions beaucoup plus larges pour son application mobile, Charles Delibes espère rapidement la développer dans d’autres grandes villes américaines.

En parallèle, le trentenaire souhaite également nous sensibiliser. « Nous allons utiliser nos réseaux sociaux afin de partager régulièrement des recettes et astuces permettant de réduire le gaspillage alimentaire, dit-il. Car cela ne concerne pas seulement l’industrie agroalimentaire, nous devons également tous faire attention dans nos cuisines et il est important d’éveiller les consciences afin d’améliorer la situation ».

[Replay] La nue-propriété temporaire : l’investissement immobilier anti-crise ?

L’investissement immobilier en nue-propriété est l’un des placements les plus sécurisés et performants du marché, notamment en comparaison à l’investissement locatif ou à l’assurance vie.

Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Pourquoi est-ce si avantageux ?
Comment en profiter ?

Lors de notre webinaire du 29 septembre, trois experts vous ont expliqué la nue-propriété et ont abordé les aspects juridiques, financiers et fiscaux de cet investissement, notamment avec l’appui du Cabinet CMS Francis Lefebvre, qui est la référence du conseil en droit fiscal en France et à l’international.

Retrouvez l’intégralité du webinaire sur YouTube.

Contactez nos experts

Nadir BENABED & Baptiste AURINE – CATELLA Patrimoine
[email protected] / +33(7)69400227

Philippe GOSSET
Avocat fiscaliste – Cabinet Francis Lefebvre Avocats
[email protected] / +33 1 47 38 42 46

Jérémie Robert, consul de France à New York: “Aider la communauté française à rebondir est la priorité”.

Le toit-terrasse du consulat de New York n’a certes pas les dorures des salons -ni la vue sur Central Park, mais il offre le grand air si recherché en ces temps de Covid-19. Jérémie Robert y tient donc désormais certains de ses rendez-vous. C’est un des ces petits changements, au milieu d’autres nettement plus conséquents, qui rend si particulière la prise de fonction du tout nouveau consul général de France à New York.

Après deux ans passés en cabinet ministériel, comme conseiller “Afrique et affaires globales” du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, le diplomate de 43 ans aurait pu espérer un atterrissage plus en douceur pour son nouveau poste. La semaine passée aurait dû être celle de l’assemblée générale des Nations-Unies, marquée en principe par un ballet de visites diplomatiques qui occupent d’ordinaire le consul. Les débats de l’ONU ayant été tous organisés en ligne, point de visite cette année. “C’est un peu frustrant, mais c’est exaltant aussi d’arriver à un moment où il y a tant à faire, c’est une grande responsabilité”. La priorité, dit-il est de “continuer à aider la communauté française à traverser la crise”. Chaque jour, le consulat reçoit de 70 à 100 appels de ressortissants qui veulent entre autres savoir si et comment ils peuvent voyager.

Les demandes de passeport en forte augmentation

L’opération “Love is not tourism” a notamment beaucoup mobilisé les services du consulat ces dernières semaines. Lancée par le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne, elle doit permettre aux couples non mariés séparés par la pandémie de se retrouver. A New York, 83 dossiers ont été transmis à Paris. “Les trois premiers accords viennent d’arriver”, se réjouit le consul. Mais au-delà, c’est tout le fonctionnement du consulat qui a été affecté. Les personnels travaillent par exemple en deux équipes parallèles, qui ne se rencontrent jamais physiquement, de manière à limiter les risques de contamination généralisée. Et certains ont changé de fonction, notamment pour venir renforcer le service de délivrance des passeports: le nombre de demandes a très fortement augmenté, notamment de la part de bi-nationaux qui se contentaient auparavant d’un passeport américain et ont désormais besoin d’un français pour entrer en France. “Les délais ont explosé mais c’est en train de revenir dans l’ordre, notamment grâce à ces renforts”, note le consul.

Installé en famille -son épouse et leurs deux enfants de 13 ans et six mois-, le nouveau consul découvre plus intimement une ville qu’il ne connaissait que professionnellement. Sa carrière l’avait jusqu’alors principalement mené en Afrique (Kenya, Somalie, Cameroun), avec également un passage en Inde. Au cabinet de Jean-Yves Le Drian, il a donc suivi l’Afrique, mais aussi les dossiers du changement climatique et de la santé mondiale. Et c’est bien sûr ce dernier avec la crise de la Covid 19 qui l’ a principalement occupé ces derniers mois, travaillant notamment avec les autres pays à la réponse globale face à la pandémie. A New York, il sera confronté à l’étape suivante, “cruciale”, celle du rebond. “Nous allons continuer les actions menées par le passé comme le pilotage de la French Tech, secteur crucial ici”. Mais il veut aussi manifester la solidarité française envers les secteurs les plus touchés. “Dans la gastronomie notamment; je vais rencontrer les chefs français de New York, les écouter et voir comment on peut aider. C’est une vitrine considérable pour la France, il faut voir comment on peut se mobiliser en tant que communauté. 

Autre secteur important pour la France, celui du tourisme: “il faut se préparer dès maintenant à la réouverture des frontières. Les Etats-Unis envoient chaque année 4,5 millions de touristes en France; les professionnels se préparent à leur retour et nous ferons tout ce qui est possible pour que cea se fasse le plus vite possible”.

French Bridge, un média participatif pour les adolescents francophones

La rentrée, les élections présidentielles, l’alimentation, le confinement…Les sujets à la Une de French Bridge reflètent les préoccupations du moment, avec la particularité d’être traités par une équipe éditoriale uniquement composée d’adolescents francophones vivant aux Etats-Unis. Ce nouveau media participatif est né pendant la pandémie : “Au départ, l’association San Francisco Bay Accueil a créé un groupe de discussion pour occuper les adolescents”, explique Emilie Nolf, vice-présidente de SFBA. “Nous proposions beaucoup d’activités pour les petits ou pour les adultes, mais rien pour les adolescents.” Le groupe “En français s’il vous plaît” naît de cette idée : au fil des conversations, un des adolescents suggère de relater leur expérience du confinement par écrit, en créant un journal. “Nous avons décidé de créer un site internet: French Bridge donne à ces ados le cadre pour écrire ce qui les intéresse et avoir des lecteurs.

Si quelques adultes, dont Emilie Nolf, s’occupent des considérations administratives et légales liées au fonctionnement du site, le comité éditorial est quasi exclusivement composé de collégiens et de lycéens. “Toutes les deux semaines, le groupe, qui comporte 8 ados et 1 adulte, décide des thèmes à couvrir, et s’assure que les articles sont prêts à être publiés. Une quinzaine de participants ont produit du contenu depuis le lancement du site.

French Bridge aimerait attirer plus de contributeurs. Pour rejoindre le groupe, il faut être francophone, mais sans être obligé d’écrire dans la langue de Molière : dessins humoristiques, podcasts, vidéos sont aussi les bienvenus. “Le but est vraiment de permettre à ces jeunes de s’exprimer en français grâce au media avec lequel ils sont le plus à l’aise“, explique Emilie Nolf. “Certains contributeurs étudient le français à l’école, d’autres non, certains sont nés aux Etats-Unis, d’autres ailleurs, et c’est intéressant d’observer les différences de perspectives par rapport à la situation que l’on vit actuellement.

Parallèlement au site, French Bridge propose des ateliers mensuels gratuits autour du journalisme : comment écrire un article, créer son podcast ou faire une interview sont les sujets précédemment abordés. Les prochains seront annoncés sur la page Facebook de French Bridge.

Né dans la Baie de San Francisco, French Bridge espère s’ouvrir aux ados francophones de toute l’Amérique du Nord, en particulier grâce à des partenariats avec les écoles françaises. Avec des contacts déjà établis à New York, Seattle, Philadelphie, en Louisiane, Emilie Nolf croit au développement de French Bridge. “Nous sommes ouverts à toute personne qui est intéressée par le projet, qu’il s’agisse de parents, ou d’enseignants. Nous n’avons rien à vendre, ni à perdre, mais tout à gagner avec ce projet qui est vraiment porté par les ados qui y participent.

 

Programmes bilingues: après l’Upper East Side, ces parents voient plus grand

Ils sont en quelque sorte les quatre mousquetaires de l’éducation bilingue à New York. Catherine Remy, Stéphane Lautner, Nadia Levy et Amélie Derrieux-Sable sont les parents derrière l’ouverture de classes bilingues français-anglais de Pre-K dans l’Upper East Side, point de départ, espèrent-ils, d’un programme bilingue public qui s’étendra jusqu’aux 5th ou 8th Grade.

Les deux classes, lancées au sein d’un centre du Département de l’Éducation new-yorkais sur East 76th Street, seront officiellement inaugurées lors d’une cérémonie d’inauguration le vendredi 2 octobre. “On est sur tous les fronts ! On sait qu’il y a beaucoup de demandes pour le français et d’autres langues de la part des parents, s’exclame Catherine Remy. Je suis très fière de ce programme“.

Le petit groupe s’est formé l’an dernier, lors des discussions pour ouvrir un programme bilingue au sein du District 2, un vaste territoire qui recouvre une grande partie de Manhattan sous la 96ème rue. Face à l’absence de programme public français-anglais, le Franco-Américain Stéphane Lautner avait pris son bâton de pèlerin et fait du lobbying auprès des autorités scolaires locales et du conseiller municipal de l’Upper East Side Ben Kallos. Une réunion en présence de dizaines de parents en décembre avait permis de montrer l’intérêt pour un tel programme (et à certains de nos mousquetaires de se rencontrer). En mars, la bonne nouvelle tombait: deux classes de pre-K seraient ouvertes à la rentrée 2020-2021.

Les parents ont répondu “présent”: 110 enfants sont sur liste d’attente. Pour l’heure, quarante élèves sont scolarisés dans les classes de Pre-K, avec l’objectif d’en accueillir quarante autres dans deux autres. “La demande vient de partout dans Manhattan. On a des parents de Battery Park City et d’East Harlem. On nous demande déjà pour les années supérieures“, précise Stéphane Lautner.

Pour ce dernier et le reste de la petite équipe, les classes de Pre-K ne sont qu’un début. Des recherches sont d’ores-et-déjà en cours pour identifier un site au sein du District pouvant accueillir les niveaux supérieurs jusqu’au 8th Grade.

Les départs de familles françaises liés à la Covid-19 n’ont pas entamé le besoin pour un tel programme. “On avait une liste d’attente importante“, rappelle Nadia Levy, qui est Montréalaise. Les programmes bilingues sont traditionnellement constitués pour moitié de locuteurs francophones et d’anglophones natifs pour l’autre moitié.

Stéphane Lautner indique que la crise sanitaire pourrait même faciliter l’identification d’un futur site pour le développement du programme. “La Covid n’a pas ralenti nos démarches, explique-t-il. Traditionnellement, les écoles du District 2 n’ont pas de problèmes de sous-inscriptions. Mais les désinscriptions actuelles créent une ouverture. Il y a des écoles qui cherchent des élèves“.

En plus de partir à la chasse aux écoles, les quatre parents se mobilisent pour faciliter le recrutement d’enseignants qualifiés, le nerf de la guerre pour la création et la croissance de tout programme bilingue. Or, l’embauche d’enseignants provenant de l’international est gelée et le processus local de certification pour enseigner dans un contexte bilingue est coûteux et long. “On essaie d’établir des liens avec les programmes bilingues russes, italiens, japonais et français et de travailler avec l’Ambassade de France pour changer cela“, précise Stéphane Lautner. Il n’y a pas que pour les enfants que la rentrée est chargée.

French Boss, Mathilde Pignol : « Pour monter une start-up, mieux vaut être deux ».

A 40 ans, notre invitée de la semaine dans French Boss n’est pas encore une « serial entrepreneuse », mais elle en prend le chemin. En 13 ans, Mathilde a monté deux sociétés dans la Silicon Valley, toutes les deux avec son mari, et elle a réalisé deux levées de fonds pour un total de 5 millions de dollars. Tout ceci en restant dans le même univers, celui du jeu vidéo en ligne.

Au départ de tout cela il s’agissait, pour la jeune dessinatrice qu’elle était, de « créer une interaction, par le jeu, entre l’homme et l’ordinateur ». Aujourd’hui son quotidien est celui, habituel, d’une entrepreneuse. Le stress du résultat prend bien souvent le pas sur le plaisir de créer. Et pour affronter ce quotidien, Mathilde se félicite tous les jours de s’être, depuis le début, associée avec son mari. Leurs sociétés sont nées de leurs compétences additionnées, la technologie pour lui, le design pour elle. Et cet attelage marche toujours aujourd’hui de la même façon. La seule méthode selon elle pour aboutir au succès.

Listen to “Episode 28: Mathilde Pignol” on Spreaker.

Visitez San Francisco en 3 jours, et en français

[Article partenaire] “San Francisco est une ville vibrante qui se renouvelle sans cesse! Nous suivons son rythme et ses changements en présentant sans cesse de nouvelles expériencesnous explique Sylvie Julie Walters, fondatrice de de L’Esprit San Francisco, une agence de tourisme locale et indépendante. Après de nombreuses années à explorer l’Ouest Américain, cette franco-américaine a fini par poser ses valises à San Francisco en 2009. En 2019, l’agence accueillait plus de 1.000 voyageurs francophones du monde entier. Pourquoi pas vous ? 

Que faire en 3 jours à San Francisco ?

Jour 1 :
Océan & Baie

La ville est entourée par l’eau sur 3 côtés. Avec ses îles célèbres comme Alcatraz, la Baie de San Francisco est, dit-on l’une des plus belles du monde. L’Esprit San Francisco vous propose de la découvrir en vélo avec une nouvelle visite, particulièrement recommandée en famille : Maître Yoda & Porte D’or.

La façade Océan Pacifique de San Francisco est surprenante par son côté sauvage. Une section de sa plage est un espace protégé pour les oiseaux comme le Western Snowy Plover. En famille, en couple ou en solitaire, profitez-en par vous-même avec toutes les informations offertes par l’Esprit San Francisco: Ocean Beach à pied ou Ocean Beach en fauteuil roulant.

Plage à San Francisco, visite à pied ou en fauteuil. Océan Pacifique.
San Francisco, côté Océan Pacifique.

Vous pouvez également faire une croisière avec des commentaires en français, une excursion en voilier ou simplement prendre un ferry. N’hésitez pas à contacter l’agence pour plus d’informations.

Côté baignade à San Francisco et sa région : c’est par ici
Pour les visites en famille, vous pouvez compter sur cette liste de sites pour les enfants et ados francophones  

Jour 2 :
Parcs & Collines

Comme dans la chanson, les maisons de San Francisco sont « accrochées à la colline », et les parcs aussi ! Loin des hôtels, des bureaux et des centres commerciaux, entrez dans l’univers bucolique des plus belles collines de la ville avec une succession de points de vue inoubliables, grâce à 2 visites choisies : Coit Tower & Lombard Street et Twin Peaks À Pied

Randonnée à San Francisco. Twin Peaks à pied et en français, exclusif. Guide professionnel(le).
Loin du Downtown, randonnée dans les collines de San Francisco.

Visitez aussi par vous-même et avec toutes les informations fournies par l’agence, le plus populaire des parcs de San Francisco : Golden Gate Park.

Jour 3 :
Ville et monuments

Pour ce troisième jour, partez à la découverte du San Francisco local. Au cœur des collines, nichés dans les vallées, loin des sites touristiques, les quartiers résidentiels à l’ambiance à la fois cool et branchée sont comme des villages dans la ville. L’équipe de l’Esprit San Francisco vous présente  aussi les différentes facettes de San Francisco, foyer d’innovation, de contre-culture et sa vibrante scène artistique, grâce à 2 visites choisies : Hippies & Victoriennes et Mission & Castro – Murals & LGBT

Quartiers de San Francisco en français. Mission et Castro, street art et histoire LGBT. Guide professionnel(le).
Demande en mariage de l’artist Deb dans le quartier du Castro à San Francisco

Vous recherchez un hôtel de charme, vous pensez à une escapade amoureuse à San Francisco ? Découvrez ces 9 adresses très exclusives

L’Esprit San Francisco, 100% Nature-Sécurité-Plaisir *

*Les visites guidées privatives en français de L’Esprit San Francisco sont adaptées et suivent les consignes des services de santé publique de la Ville de San Francisco. Les visites évoluent dans leur forme et tarif selon les directives de ces services. 

Après la crise sanitaire, découvrez aussi le Campus de Stanford et les Rooftops du Downtown 2 visites exclusives, mais aussi l’histoire des Français pendant la Ruée vers L’Or  avec la visite “Quartier Latin, créé en 2016 pour le Consulat Français. 

Enfin vous pourrez profiter de visites guidées en très petits groupe avec 8 personnes maximum et sortir le soir dans les quartiers résidentiels pour boire un verre et découvrir la scène musicale californienne.

Rue Lombard, visite à pied en français dans les collines de San Francisco. Points de vue et sites de charme, Russian Hill, Telegraph Hill.
Les hortensias de la célèbre rue Lombard sont en fleur du printemps à l’automne.

L’Esprit San Francisco, c’est une équipe de guides professionnel(le)s, spécialistes de l’accueil des francophones. Américains pour la plupart et tous investis dans la vie américaine depuis longtemps, les guides ont à coeur de personnaliser l’expérience de chacun, afin de vous offrir des souvenirs inoubliables. Leur sens aigu du service et leur connaissance intime de la ville et de la région vous garantissent une expérience réussie.

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L’Esprit San Francisco, membre de l’Office du Tourisme USA, est recommandé par le Guide Du Routard depuis 2016, Le Guide Du Petit Futé depuis 2017 et a été classé « Travellers’ Choice 2020 » par Tripadvisor.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le succès de La Tourangelle, huilerie au savoir-faire français

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Présente dans plus de 25.000 supermarchés aux États-Unis, La Tourangelle, entreprise familiale française a su séduire les américains. Son credo ? Des huiles de fruits secs – noix, amandes, pistaches…- produites de manière artisanale. Un positionnement de niche qui a conquis le palais des consommateurs. « On toaste les fruits dans des poêlettes en fonte et le pressage reste artisanal. C’est un processus à l’ancienne authentique qui permet de conserver le goût du fruit » explique Matthieu Kohlmeyer, président et CEO de la société.

Fondée en France en 1867, entre Saumur et Tours (d’où son nom), l’entreprise entre dans le giron familial en 1992. Depuis, elle ne cesse de s’épanouir. « Quand mon père a repris La Tourangelle, il y avait quatre salariés et il l’a fait grandir localement peu à peu. En 10 ans, ils étaient une douzaine et ça fonctionnait bien » raconte Matthieu Kohlmeyer. Et de se rappeler : « aux États-Unis à cette époque, c’était la révolution alimentaire. Le marché des huiles était en pleine expansion avec de plus en plus d’enseignes naturelles. On s’est dit que ce serait bien d’aller voir ! »

 Rentabilité atteinte en deux ans  

Diplôme d’école de commerce en poche, Matthieu Kohlmeyer profite de l’opportunité pour lancer son projet entrepreneurial. Un voyage à travers les US et une étude de marché plus tard, il crée en 2003 la branche américaine de La Tourangelle. Il implante les usines entre Sacramento et San Francisco, en Californie, un état réputé pour être le grenier du pays. De quoi s’approvisionner localement en pistaches, amandes et noix.

Pour s’y développer, le jeune homme d’affaire n’hésite pas à importer du matériel made-in France, comme de vieilles presses, et il fait tout installer sur mesure. Des ouvriers français viennent également former les ouvriers américains. « Certains ne parlaient même pas anglais ! C’était émouvant de voir la passation de savoir-faire entre eux » précise le CEO. Il réinvente aussi tout le packaging et met le paquet sur le marketing. « On voulait que notre produit soit bon dans un packaging qui soit beau et à des prix corrects » affirme Matthieu Kohlmeyer.

Si à l’époque, on ne trouve leurs bouteilles d’huile en métal que dans des magasins naturels, la marque s’étend rapidement au grand public. Et en deux ans, elle devient rentable. « Nous avons commencé à faire des bénéfices lorsque l’huile a été distribuée dans des enseignes plus larges. Après Safeway, on a atteint la rentabilité » explique le président.

Au service de la planète

Aujourd’hui, La Tourangelle compte 120 employés et réalise un chiffre d’affaire de quelque 55 millions de dollars. “On représente 2,3 % du marché des huiles et on continue de grandir ” détaille le CEO. La gamme des produits s’est en outre étoffée (huiles végétales – coco, sésame ou tournesol – importées auprès de fournisseurs méticuleusement sélectionnés, vinaigrettes ou sprays), les innovations concoctées dans leur laboratoire se sont multipliées (beurre d’amande ou sauce béarnaise en test) et la distribution s’est déployée à l’international (Canada, Australie, Chine, Japon, Hollande, Angleterre, etc.).

Dernière nouveauté en rayon : une huile végétale sans OGM dans une bouteille en plastique 100% recyclé. Un produit qui traduit l’engagement de l’entreprise pour aider la planète. « Au début, c’est un rêve de se développer aux US. Tu veux réussir. Puis tu deviens un acteur du marché, tu as un rôle à jouer et tu te demandes comment mettre ce succès au service de solutions citoyennes » confie Matthieu Kohlmeyer avant d’ajouter : « L’enjeu a donc évolué. Notre volonté aujourd’hui, c’est d’être source de croissance tout en ayant un impact positif. ».

L’objectif affiché par le CEO : doubler la taille de l’entreprise d’ici trois à quatre ans et atteindre un chiffre d’affaire de 85 millions de dollars. Mais pas « à tout prix ». « On veut le faire en aidant la planète. Faire partie des solutions et non pas du problème, notamment sur la question du réchauffement climatique » assure le président.

Valeurs vertueuses et modèles alternatifs

Concrètement, Matthieu Kohlmeyer applique au quotidien « la règle des 3 P » : People, Planet, Profit. Au sein de l’entreprise d’abord, avec une politique sociale avantageuse. Puis, dans la conception des produits. L’équipe a par exemple développé des vinaigrettes avec peu de sodium « parce que c’est bien meilleur pour la santé. ». Sur le plan des emballages, les bouteilles en plastique recyclé s’inscrivent dans cette démarche. Enfin, La Tourangelle développe une agriculture raisonnée et régénératrice, c’est-à-dire basée sur l’amélioration de la qualité des sols.

« Il existe des alternatives au tout bio qui revient très cher. Notre idée : faire le lien entre la qualité des sols, la santé du consommateur et la planète ». La Tourangelle lance ainsi des plantations pilotes (de tournesol) autour de leurs usines californiennes. L’entreprise compte bien rester à la pointe. Et innover pour faire entendre sa voix de plus en plus fort.

 

Carreau Club: deux Américains ouvrent un “bar à pétanque” à Brooklyln

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C’est un endroit qui fleure bon le sud de la France. Cachée entre la 34ème et la 35ème rue entre deux immeubles d’Industry City à Brooklyn, une terrasse arborée vous attend avec son kiosque et ses quatre terrains de pétanques tout neufs. C’est ici que deux Américains, Aaron Weeks et Dana Bunker, ont ouvert The Carreau Club le 28 août, le premier bar à pétanque de New York.

“J’ai travaillé pendant longtemps pour un restaurant d’inspiration française appelé M.Wells, à Long Island, dont le chef cuisiner et patron, Hugue Dufour, est Québécois”, raconte Aaron Weeks, 39 ans. “Je n’avais jamais entendu parler de pétanque avant. Je l’ai aidé il y a sept ans à organiser des petits tournois dans la cours du MoMA PS1 les dimanches, qui ont rapidement attiré du monde et les meilleurs joueurs de la ville”, se souvient le créateur du Carreau Club. Parmi eux, une association vieille de 52 ans, la Boule New Yorkaise, dont les joueurs ont leurs habitudes à Bryant Park. “On est devenu très amis avec Hugue, et de plus en plus obsédés par la pétanque. C’est le sport idéal pour les gens qui travaillent en restauration, qui ont besoin de relâcher la pression après leur service”.

Crédit photo : Maxime Aubin

Face à cette passion grandissante, Aaron Weeks se décide à lancer son propre établissement, dédié à 100% à la pétanque. “Je me suis dit qu’il faudrait créer un endroit avec un intérieur et un extérieur pour pouvoir jouer toute l’année, et qui puisse accueillir autant des passants qui ne connaissent pas ce sport que des ligues pour joueurs aguerris”. Pour l’instant, seule la partie extérieure du Carreau Club est ouverte au public mais l’ambiance est déjà au rendez-vous. Lors de notre visite récente, on pouvait voir Aaron Weeks, pédagogue, expliquer les règles et finesses de la pétanque aux passants et curieux et les convaincre de se lancer dans une partie. Les terrains ne désempliront pas de la soirée. “La pétanque pour moi est l’équivalent du bowling pour les Américains. L’idée est de leur apporter quelque chose de nouveau mais dans le même style”. 

Aaron Weeks a également tenu a nous faire visiter ce qui deviendra aussi bientôt un immense complexe indoor de près de 600m2. “On a dû retarder le projet en raison de la Covid-19. A la fin des travaux, nous aurons six terrains à gauche, un bar-restaurant à droite dont la carte sera préparée par Hugue, le tout séparé au milieu par un espace lounge pour s’asseoir et boire un verre”, commente Aaron Weeks. “On espère ouvrir au printemps/ été 2021”.

Crédit photo : Maxime Aubin

D’ici là, l’entrepreneur américain compte lancer une ligue en extérieur le mois prochain puisque ses terrains sont éclairés. “On espère aussi avoir des lampes chauffantes bientôt“, ajoute-t-il. A terme, Aaron Weeks rêve d’organiser un “New York Open”, un grand tournoi qui regroupe les meilleurs joueurs du pays. “C’est un sport de niche mais il y a environ 4000 joueurs compétitifs aux Etats-Unis qui s’affrontent chaque année dans un grand tournoi en Floride. On pourrait faire la même chose ici”.

Le Carreau Club est ouvert en semaine de 3pm à 9pm et les weekends de 12pm à 9pm. Comptez seulement 20$/h la réservation d’un terrain par équipe de trois joueurs (7$ par personne). Pas de pastis à la carte, mais un grand choix de bières locales, de sandwiches et snacks.

“C’est ça l’Amérique”, épisode 4: La “doctrine” Trump en politique internationale

“America First”. Cette expression, qui se traduit par “l’Amérique d’abord” ou “l’Amérique en premier”, est le nom donné à la politique étrangère de Donald Trump. Entre guerres commerciales, déplacement de l’Ambassade américaine à Jérusalem, remise en question du fonctionnement de l’OTAN et de plusieurs accords internationaux, les quatre années de présidence Trump ont été marquées par de nombreuses ruptures. Y-a-t-il une doctrine Trump en politique internationale ? Sa politique étrangère peut-elle avoir des effets positifs ?
Pour ce nouvel épisode de “C’est ça l’Amérique”, nous recevons Roger Cohen, éditorialiste de renom au New York Times et spécialiste des questions de politique étrangère. Ce baroudeur né en Angleterre et naturalisé américain fut correspondant dans plusieurs pays (Croatie, France, Italie…) avant de devenir le responsable par intérim de la rubrique internationale du quotidien américain le 11 septembre 2001. Il a été nommé de manière permanente six mois plus tard. Il vit actuellement à Paris.

Le Toulousain Rubix lance ses nez électroniques aux Etats-Unis

Jean-Christophe Mifsud est l’archétype de l’excellence scientifique française. Après un diplôme d’ingénieur en chimie, d’école de commerce à l’Essec, il est venu approfondir ses connaissances avec un post-doctorat de neurochimie aux États-Unis, à Princeton. Trente ans plus tard, il traverse à nouveau l’Atlantique pour y implanter la filiale de son groupe Rubix.

Le Toulousain est un entrepreneur dans l’âme : après avoir créé sa première société dans l’instrumentation pour la chirurgie au début des années 90, il a dirigé et développé Alpha MOS, spécialisé dans la mesure des sens humains, pendant 23 ans. Le groupe commercialise des langues et nez électroniques capables d’analyser la fraîcheur des poissons, le goût des médicaments pour l’industrie pharmaceutique ou encore l’odeur d’une crème pour la cosmétique. La société est introduite en Bourse à la fin des années 90, et en 2015, Jean-Christophe Mifsud décide de poursuivre dans cette voie avec sa nouvelle aventure entrepreneuriale : Rubix, également basé à Toulouse.

« Je voulais sortir du laboratoire et offrir cette capacité d’analyse pour chaque moment de notre vie, comme citoyen, employé ou encore comme client,» raconte-t-il. Rubix commercialise ainsi des objets connectés qui mesurent les nuisances sensorielles en temps réel et les identifient, qu’il s’agisse de gaz, d’odeurs, d’allergènes ou encore de bruits. Sa banque de données compte plus de 200 odeurs et 15.000 sons. En début d’année, le groupe a levé 7 millions d’euros, notamment auprès d’Airbus Ventures et ADP, portant sa collecte à 12 millions d’euros depuis sa création. Et ouvre aujourd’hui un bureau américain à New York, dirigé par Horacio Werner et qui va recruter rapidement des commerciaux.

« Nous sommes très présents dans les environnements intérieurs, comme les centres commerciaux, bureaux, hôtels et restaurants, où la mesure de la qualité de l’air et du bruit devient primordiale ». Le groupe ne vend pas en direct ses produits mais a développé des partenariats avec de grands groupes, comme Cisco pour les smart cities, Veolia pour les eaux usées, Bouygues dans la construction et bien sûr ADP, avec sa filiale HubOne. Pour Rubix, la crise de la Covid-19 a été un formidable accélérateur puisque ses produits peuvent suivre la salubrité des environnements, détecter la présence de détergents. Le groupe a ainsi suivi la désinfection du tristement célèbre Diamond Princess, ce bateau de croisière qui a connu une vague d’infections au coronavirus et a dû être placé en quarantaine au Japon. Rubix en a supervisé la désinfection.

Jean-Christophe Mifsud nourrit les meilleurs espoirs pour son développement outre-Atlantique, qui devrait rapidement dépasser la France. Après avoir enregistré 1,2 million d’euros de prises de commandes en 2019, il anticipe un triplement de l’activité cette année. L’objectif est bien sûr d’enrichir constamment ses banques de données, mais aussi d’appliquer sa technologie à de nouveaux objets connectés. Lors du CES à Las Vegas l’an dernier, Rubix avait par exemple présenté une « smart watch » qui analyse la sueur et l’haleine d’un individu.