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Le Français David Deshaies nommé “Chef de l’année” à DC

Le chef français David Deshaies a remporté un prix culinaire prestigieux de la capitale américaine. Lundi soir, le chef de Unconventional Diner a été récompensé par le “Rammy Award” du “Chef de l’année”, qui met en avant les restaurants préférés des Washingtonians et des experts de l’industrie de la restauration. Le gala était cette année transformé en évènement en ligne, Covid oblige.

Déjà en 2019, son restaurant était devenu l’un des brunches préférés des résidents, couronné par le Rammy Award du “meilleur brunch de l’année“. Lors de son arrivée à Washington DC il y a plus de 10 ans, David Deshaies avait été formé par Michel Richard, chef français légendaire des Etats-Unis décédé en 2016.

Après le lancement d’Unconventional Diner en 2017, un diner franco-américano-libanais, le chef français, qui est passé par les restaurants étoilés français, s’est durablement installé dans le paysage culinaire washingtonian.

Pygmalio, une startup de soutien scolaire pour les enfants français à l’étranger

Comme tant de parents, Mathieu Tazo s’est retrouvé prof le temps du confinement. Privées d’école “physique”, ses deux filles de 6 et 8 ans, scolarisées en programme bilingue public à New York ont eu besoin d’aide. “On s’est vite aperçu que ce que l’école fournissait en matière de “distance learning” ne suffirait pas. Et comme beaucoup d’autres parents, le papa, par ailleurs banquier et écrivain, s’est rendu compte qu’il n’avait ni la vocation ni le temps de devenir prof de secours… “On avait la chance d’avoir une amie de Londres qui est enseignante en lycée français, elle a proposé de s’occuper des filles à distance”. Les deux fillettes ont adoré l’expérience et très vite le coup de main s’est transformé en idée de start-up.

A Mathieu Tazo et Delphine Homand (l’enseignante de Londres) se joint un autre ami, Mathieu Le Roux, un serial entrepreneur basé au Brésil. “La Covid-19 a révélé un besoin qui existait sans doute déjà, d’accompagnement pédagogique d’enfants bilingues français-anglais”, constate Mathieu Tazo. Les trois associés lancent donc Pygmalio, service de tutoring en ligne pour ces enfants bilingues, de primaire ou de collège (6 à 14 ans). Le principe est celui de séances vidéos, accompagnées de devoirs corrigés. Les parents s’abonnent, sans engagement, à une des deux formules: 45 minutes de vidéo plus une heure de devoirs à rendre par semaine (au tarif de $99/semaine)  ou 2×45 mns et deux heure de devoirs ($179/semaine).

“L’idée est de faire du sur-mesure, explique Mathieu Tazo. Les parents nous contactent, expliquent leur besoin et nous trouvons un enseignant qui puisse répondre à ces besoins”. Le site compte pour l’heure une dizaine d’enseignants, basés partout dans le monde et qui ont tous une expérience en école internationale. Le but est de renforcer le français, mais le soutien peut se faire dans toutes les matières.

Testé pour l’heure sur les amis et amis d’amis, Pygmalio commence tout juste sa vie officielle. “Notre objectif pour le moment est de servir ce besoin qui existe et de le faire bien, confie Mathieu Tazo. On verra ensuite si on grossit et comment…” 

Moi Impat : Le choc du retour.

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Surprise, bonheur, parfois désillusion, sont des sentiments que connaissent bien tous ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi Impat”, French Morning tend son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.

Pour ce 48ème numéro, Eric Gendry a rencontré Irène Gaffinel. Une première expatriation en Grèce il y a longtemps, puis une plus récente à Madrid. Rentrée en octobre 2019, Irène a quitté « ce pays merveilleux » pour retrouver une France bousculée par les Gilets Jaunes, les grèves et enfin le Covid. Le choc digéré, Irène a trouvé sa consolation dans le secteur immobilier qui lui prend tout son temps. Mais la porte reste ouverte si une autre opportunité d’éloignement se présentait.

Listen to “Moi Impat, paroles d’ex-expats” on Spreaker.

Snowflake: la tempête française qui secoue la Bourse de New York

Depuis quelques semaines, le petit microcosme de Wall Street attend avec impatience le retour des introductions en Bourse par les licornes de la Silicon Valley. Airbnb, Palantir Technologies – la société de Peter Thiel, le cofondateur de Paypal avec Elon Musk – ou encore l’application de trading Robinhood, sont régulièrement cités. Mais peu d’entre eux avaient les yeux rivés sur Snowflake, un service de stockage de données dans le cloud, qui a fait ses premiers pas au New York Stock Exchange.

Pourtant, le groupe créé par deux Français – Benoît Dageville et Thierry Cruanes – et basé à San Mateo en Californie vient de pulvériser un nouveau record : après avoir fixé son prix à 120 dollars par action et levé 3,4 milliards de dollars, le titre s’est littéralement envolé et a plus que doublé pour sa première journée de cotation ! Si bien que Snowflake a signé la plus grosse introduction en Bourse mondiale du secteur des logiciels. Autre chiffre impressionnant, le groupe est aujourd’hui valorisé à 65 milliards de dollars en Bourse, soit davantage qu’Uber !

Il a fallu six ans pour que Snowflake vienne affoler les compteurs de Wall Street. En 2012, Benoît Dageville, un chercheur français qui venait de passer 16 ans chez Oracle dans la Silicon Valley décide de fonder, avec son ancien collègue d’Oracle, une plateforme qui doit révolutionner la façon de stocker ses données dans le cloud. Les deux hommes décident de tirer parti de la montée en puissance du cloud computing, mais aussi de l’émergence du big data, et de concevoir un service permettant d’utiliser cet immense réservoir de données, de façon plus efficiente. Les fondateurs s’inspirent de leur passion commune pour le ski pour le nom de leur start-up : Snowflake.

La société lance son service en 2014, puis fait une rencontre déterminante avec Mike Speiser du fonds Sutter Hill Ventures, qui a accompagné l’IPO de Facebook, et lui sert d’incubateur (Mark Speiser est d’ailleurs le grand vainqueur de l’entrée en bourse de Snowflake, l’opération ayant rapporté à son fonds quelque 12 milliards de dollars pour 200 millions d’investissement il y a 6 ans…). Peu après sa création, la société recrute également un prestigieux CEO américain, Robert Muglia, ancien responsable des activités serveurs chez Microsoft. Sous son impulsion, le groupe s’internationalise sur tous les continents et surtout étend ses partenariats avec Amazon, puis Microsoft et Google, qui sont aussi ses concurrents.

Début 2019, Snowflake, qui est déjà valorisé à plus de 4 milliards de dollars, commence à préparer sa déferlante sur Wall Street. Il recrute un nouveau CEO, Frank Slootman, qui a déjà accompagné deux pépites tech en Bourse. Sa croissance est exponentielle, car les entreprises se convertissent au cloud à un rythme de plus en plus rapide. En février dernier, soit juste au début de la crise Covid-19, le groupe annonce une nouvelle levée de fonds et un partenariat avec Salesforce, qui le valorise à la coquette somme de 12,4 milliards de dollars. La pandémie ne fait qu’augmenter l’attractivité de la pépite tech, qui surfe sur l’accélération de la digitalisation des entreprises.

En août, Snowflake frappe deux grands coups : elle dépose un dossier d’introduction en Bourse auprès de la SEC, le gendarme boursier américain, et annonce que le plus célèbre investisseur américain, Warren Buffett, s’est engagé, tout comme Salesforce, à acheter 250 millions de dollars de titres lors de l’opération. La suite est le succès que l’on connaît, et une nouvelle preuve du talent et de la réussite des ingénieurs français outre-Atlantique.

Aux Etats-Unis, le film “Mignonnes” n’en finit pas d’énerver les conservateurs

Chaque jour, le soleil se lève et “Mignonnes” se prend une salve de critiques. À peine deux semaines après sa sortie sur Netflix le 9 septembre, le film français n’en finit pas d’ulcérer la droite américaine. Si bien que sa réalisatrice, Maïmouna Doucouré, a signé une tribune dans le Washington Post pour en prendre la défense, mardi 15 septembre.

“Cuties”, son titre anglais, raconte l’histoire d’Amy, une fillette de 11 ans élevée dans un milieu musulman conservateur en France. Elle se libère progressivement en rejoignant un groupe de jeunes danseuses insouciantes qui fréquentent son école. Conçu comme une critique de la sexualisation des jeunes filles sous la pression des réseaux sociaux, le film a été vertement critiqué pour ses images jugées inappropriées des protagonistes. En cause: des scènes de “twerking”, filmées à grands renforts de gros plans sur les corps des actrices.

La polémique s’est répandue rapidement chez les conservateurs. Plusieurs sénateurs républicains, dont l’élu du Texas Ted Cruz, ont demandé l’ouverture d’une enquête auprès du ministère de la justice pour déterminer si Netflix avait enfreint les règles relatives à la production et la diffusion de programmes pédo-pornographiques. Les procureurs généraux de quatre États (Ohio, Texas, Floride et Louisiane) ont demandé, le 14 septembre, que le film soit retiré de la plateforme. Et un élu républicain de Floride, Vern Buchanan, a condamné “Mignonnes” le même jour où il a présenté une proposition de loi sur l’interdiction de poupées sexuelles en forme d’enfants.

En dehors des cercles politiques aussi, les critiques vont bon train. À l’approche de la présidentielle, “Cuties” a donné aux conservateurs une bonne excuse pour condamner la “Cancel Culture” et s’en prendre à la gauche, accusée de vouloir imposer ses moeurs libérales sur le reste de la société. Plusieurs voix de la galaxie médiatique conservatrice ont même appelé les Obama, producteurs de contenus pour Netflix, à dénoncer le film.

Netflix et plusieurs internautes (qui disent avoir vu le film) ont pris la défense de “Mignonnes” depuis sa sortie. Dans la presse américaine, le film primé à Sundance a conduit certaines plumes à s’interroger sur son message. “Cuties est un regard sans détour sur ce que cela signifie d’être une pré-adolescente aujourd’hui. C’est normal que ce soit trop pour certains“, peut-on lire dans le Washington Post. Le film a été la cible d’une “campagne d’extrême-droite” pour le New Yorker, ou est devenu un “combattant dans la guerre culturelle américaine” pour USA Today. Dans la défense de son travail dans le Washington Post, Maïmouna Doucouré espérait que “Mignonnes” susciterait un débat sur la “sexualisation des enfants dans la société actuelle et que peut-être – même – élus, artistes et éducateurs pourraient travailler ensemble à faire des changements dont les générations futures bénéficieraient“. Un rêve qui parait bien loin aujourd’hui.

C’est ça l’Amérique, épisode 3: Président Biden ?

8 novembre 2016. Contre toute attente, Hillary Clinton a été battue par Donald Trump. L’Amérique démocrate est sous le choc. Une introspection en profondeur commence. Petit à petit, le Parti démocrate se remet en ordre de bataille. Il reconquiert la Chambre des Représentants à l’issue des élections de mi-mandat (“midterns”) de 2018. Peut-il continuer sur sa lancée pour reprendre la Maison-Blanche le 3 novembre ? Pourquoi vire-t-il vers la gauche ? Comment expliquer que ce parti très divers sur le plan racial s’est choisi un homme blanc âgé pour le représenter face à Donald Trump ? Célia Belin, chercheuse invitée à la Brookings Institution à Washington et auteure de Des démocrates en Amérique: L’heure des choix face à Trump, dissèque le Parti démocrate de Joe Biden dans ce nouvel épisode de “C’est ça l’Amérique”

Un nouveau fonds tech au profit des entrepreneurs français aux US

En tant que business angel français basé aux États-Unis, Ilan Abehassera était confronté à une problématique : comment aller au-delà de son propre réseau et accéder à de nouveaux dealflows ? En bon entrepreneur tech, qui a vendu deux start-up et codirige aujourd’hui le robot de brossage de dents Willo à New York, il a voulu répondre à ce besoin. Aujourd’hui il lance Diaspora Ventures, aux côtés de son cofondateur, Carlos Diaz, basé à San Francisco.

Diaspora Ventures est un fonds de pré-amorçage qui a vocation à investir dans des entreprises fondées par des Français, et qui visent un développement sur le marché américain. Il souhaite à la fois être ouvert au plus grand nombre, et liquide : toute personne qui a gagné plus de 200.000 dollars par an sur les deux dernières années est un investisseur accrédité, et le ticket minimum est de 50.000 dollars, investis sur quatre trimestres minimums. Pour des chèques de plus de 500.000 dollars, l’investissement est réalisé sur huit trimestres. Surtout, alors que les fonds de venture sont en général bloqués sur cinq ans au moins, « nous allons permettre à des investisseurs de rentrer tous les trimestres ». Le fonds va investir des tickets de 100.000 dollars, qui pourraient être portés à 200 voire 250.000 dollars, lors de premiers tours de table. Et les investisseurs auront l’opportunité de sortir dès la première cession d’une participation.

Et le succès est déjà au rendez-vous : depuis son lancement, le fonds a levé 2,5 millions de dollars en seulement trois semaines, et a commencé à investir début juillet. Les deux entrepreneurs promettent d’être plus rapides qu’un fonds dépendant d’un comité d’investissement. Ils prennent leur décision en 24 heures. Ils ont reçu pas moins de 105 dossiers, dont 80 % répondent à la thématique d’investissement.

Parmi les premières participations prises -déjà au nombre de 4- on trouve Fairmint.co, une plateforme qui permet aux start-up de lever des fonds de façon continue, et aux investisseurs de les vendre. Ou encore Acquire.app, une nouvelle technologie qui permet d’optimiser la conversion des paniers des sites d’e-commerce. Pour Ilan Abehassera, les deux fondateurs expérimentés de cette start-up, basés à San Francisco, affichent un « unfair advantage » qu’il cherche dans ses cibles. « Nous cherchons des fondateurs français, mais un ADN américain ».

Diaspora Ventures a déjà attiré de grands noms comme l’incontournable Xavier Niel, Alexis Bonillo de Zenly (une application de localisation de ses amis rachetée par Snapchat), Fred Laluyaux (ex Anaplan puis CEO d’Aera Technology), ou encore le fonds Breega Capital. Mais il a aussi pour but d’attirer des non-initiés : « de plus en plus de gens veulent investir dans la tech, mais au lieu d’investir en direct dans des boîtes, je leur conseille en général d’investir dans des fonds, et d’apprendre d’eux ».

Le prochain closing aura lieu le 1er octobre, pour le quatrième trimestre 2020.

Maëlle Gavet, la Française qui veut donner du cœur aux licornes

Maëlle Gavet a beau être passionnée par les enjeux de la tech, elle ne s’attendait pas, de son propre aveu, à publier un livre. « Cela s’est fait de façon organique. J’ai écrit plusieurs articles, parlé de la place de l’humain dans la tech à des conférences, et un éditeur d’Harvard Business Review m’a conseillé d’en faire un livre. Le process a duré un peu plus de 18 mois. »

Son premier ouvrage, intitulé « Trampled by Unicorns: Big Tech’s Empathy Problem and How to Fix It », n’est pas une autobiographie, précise-t-elle d’emblée. Mais plutôt le fruit de ses réflexions après près de quinze ans passés dans la tech. Car cette étoile montante française du secteur connaît très bien le sujet : après avoir dirigé Ozon, l’Amazon russe, puis partagé son temps entre l’Europe et les Etats-Unis chez le voyagiste en ligne Priceline, elle vient de passer près de trois ans comme COO de Compass – une licorne de l’immobilier – dont elle est partie à l’automne dernier.

Dans ce livre, elle voulait, dans un premier temps, apporter une analyse pointue des enjeux à l’heure actuelle. « Il est assez facile d’être caricatural sur les problèmes de la tech. Il n’y a pas que des bons d’un côté et des méchants de l’autre, je trouvais important de rendre compte de la complexité de cet écosystème. » Puis dans un second temps, apporter des réponses, des solutions pragmatiques en fonction des besoins. Car elle ne croit ni à l’école libérale, qui estime que la tech va réussir à s’autoréguler sans intervention publique, ni à l’option nucléaire, scinder les mastodontes de la Silicon Valley, selon les vœux de la sénatrice et ancienne candidate à la présidentielle Elizabeth Warren.

Maëlle Gavet estime que toutes les parties prenantes – dirigeants, employés, boards, clients – ont leur rôle à jouer, et qu’il faut organiser un partenariat entre le public et le privé. A fortiori entre Etats-Unis et Europe, qui s’opposent et démontrent leurs divergences sur des sujets cruciaux que sont la liberté de parole et la fiscalité. Elle identifie ainsi cinq besoins : cultiver l’empathie et remettre l’humain comme point de départ et final de toute décision, réguler l’économie de la surveillance et la collecte des données, défendre les faits et l’exactitude de l’information, limiter le pouvoir excessif des entreprises tech et enfin faire de ces acteurs de meilleurs citoyens, par exemple en arrêtant de travailler avec des gouvernements autocratiques.

Pour y répondre, elle propose deux lignes de conduite. D’une part, une tolérance zéro sur la désinformation et le cyber-harcèlement. Car si les Facebook et autres Twitter ont des codes exhaustifs sur leurs contenus, ils ne les appliquent pas toujours. Et d’autre part, refondre totalement les algorithmes de recommandations, le nerf de la guerre du trafic pour les réseaux sociaux, qui sont aujourd’hui basés sur l’offense pour déclencher plus de réactions et de partages. « Il ne faut pas confondre “freedom of speech” et “freedom of reach”. La tech n’est jamais neutre », fait valoir Maëlle Gavet, pour qui ces entreprises tech peuvent très bien contrôler les contenus qu’elles promeuvent et ceux qu’elles éliminent.

Des pistes de réflexion pour la prochaine administration américaine, mais aussi pour la French Tech, dont Maëlle Gavet vient de prendre la présidence  du board new-yorkais en juillet dernier.

« Trampled by Unicorns: Big Tech’s Empathy Problem and How to Fix It » de Maëlle Gavet

5 activités à faire ce week-end à New York

Qui a dit que New York était morte ? Après des mois de sommeil, la Big Apple rouvre doucement ses portes. Nous avons sélectionné cinq activités à ne pas manquer ce week-end.

Prendre de l’altitude sur un rooftop

Crédit photo : Shutterstock Paper Cat

Quoi de mieux qu’une activité typiquement new-yorkaise pour commencer le week-end ? De nombreux rooftops ont rouvert à Manhattan, et parmi eux le plus célèbre : l’Empire State Building. Profitez d’une vue à 360 degrés sur Central Park, Jersey City, Midtown et Brooklyn. Comptez 42$ le ticket à réserver en ligne à l’avance. En raison de la Covid-19, l’Empire State Building ne peut accueillir que 500 personnes en même temps. Masque obligatoire. Edge, le plus haut rooftop de l’hémisphère ouest, culmine à 344 mètres dans le nouveau quartier d’Hudson Yards. Cette terrasse impressionnante vitrée au dessus du vide a rouvert le 2 septembre, comptez 36$ la visite. Le Rooftop du Rockfeller, le Top Of The Rock, peut également de nouveau accueillir des clients (38$ par personne). Le One World Observatory (One World Trade Center) est quant à lui toujours fermé.

Aller voir un spectacle de stand-up sur un rooftop

Crédit photo : impression écran Instagram The Tiny Cupboard

C’est une autre activité très new-yorkaise qui nous manquait. Si les salles de spectacle sont toujours fermées dans la ville, le Tiny Cupboard à trouver la solution : organiser des événements de “stand-up comedy” en extérieur sur son rooftop. Situé à la frontière entre Bushwick et Bedstuy (métro Chauncey St), cette mini salle de réception ne peut abriter en général que quelques personnes. Bien plus grand, son rooftop accueille jusqu’à 50  personnes avec vue sur Manhattan. Plusieurs comédiens se relaieront sur scène ce vendredi 18, à 7pm, avant une performance individuelle à 8:30pm. Samedi, c’est une artiste de Queens, Natalie Cuomo, qui prendra le micro à 7pm, avant un comédien de Brooklyn à 8:30pm, Phil Rizdon. Comptez 7$ l’entrée par spectacle.

Jouer à la pétanque au Carreau Club

Crédit photo : The Carreau Club

La France vous manque ? Nous aussi. Alors direction le Carreau Club, le premier bar à pétanque de New York! Comptez seulement 20$ pour deux heures de jeu sur l’un des quatre terrains du Carreau Club, qui a ouvert début septembre à Industry city à Brooklyn. L’établissement sert également bières, cocktails, verres de vins et mêmes des pains bagnats dans un petit kiosque attenant. Ô Peuchère, tu tires ou tu pointes?

Aller voir une expo

“Dream Together”, l’oeuvre de Yoko Ono, sur la façade du Met (Credit: Met Museum)

La plupart des musées de New York ont rouvert leurs portes entre fin août et début septembre. Parmi eux, le MoMA est gratuit jusqu’au 27 septembre. Parmi les nombreux expositions prévues, “The Shape of Shape” dédiée aux formes dans l’art (jusqu’au 4 octobre), et “Félix Fénéon”, qui retrace la carrière de ce critique d’art et anarchiste français de la fin du XIXème et du début du XXème siècle (jusqu’au 2 janvier 2021). Du coté du Met, on vous recommande l’exposition “Photography’s Last Century”, qui célèbre la photographie du siècle dernier avec notamment des clichés extraordinaires de Diane Arbus et Andy Warhol (25$ l’entrée et expo visible jusqu’au 30 novembre). Vous êtes à Brooklyn? Le Brooklyn Museum a rouvert la semaine dernière. Parmi les expositions immanquables, “Studio 54: Night Magic”, qui retrace l’histoire du club le plus célèbre de New York (entrée 16$). Attention, le nombre de visiteurs est limité dans tous les musées et nécessite de réserver ses billets en avance.

Pique-niquer à Red Hook

Crédit photo : Shutterstock Felix Lipov

Cet ancien quartier industriel ne se résume pas au magasin Ikea. Il attire de plus en plus les New Yorkais en quête de tranquillité et de magnifiques vues sur la baie. Profitez du beau temps pendant qu’il est encore là en vous rendant au Pier44 Waterfront Garden, un tout petit parc sous les arbres face à la jetée et qui donne directement sur la Statue de la liberté, en face. Pour un pique-nique réussi, vous trouverez votre bonheur au grand supermarché Food Bazaar qui se trouve juste à côté. Si vous poussez jusqu’à l’heure du goûter, on vous conseille les délicieuses tartes au citron de Steve’s Authentic Key Lime Pies,  très réputées dans le quartier.

Des croisières pour observer les baleines à New York

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Observer des baleines fait désormais partie des activités sympas que l’on peut faire à New York. Suite à différentes mesures améliorant la qualité de l’eau, les baleines sont de retour le long des côtes new-yorkaises depuis quelques années. Il y a 10 ans, le nombre de baleines aperçues se comptaient sur les doigts d’une main; elles sont désormais plusieurs centaines chaque saison. En provenance de l’Antarctique, avant de migrer vers les eaux plus chaudes des Caraïbes, les baleines à bosse (Humpbacks) peuvent maintenant s’accorder une halte à New York car elles y trouvent de quoi se nourrir. 

Croisières organisées pour aller voir les baleines

Entre mai et novembre, plusieurs compagnies comme American Princess Cruises et Capt Lou Fleet organisent des croisières permettant d’observer les baleines. On peut d’ailleurs aussi avoir la chance de voir des dauphins. Les sorties durent généralement entre 3 et 4 heures. Outre le bateau et un abri en cas de météo incertaine, elles permettent surtout de se déplacer avec des spécialistes qui repèrent les baleines, et sont même capables de les identifier en examinant le dessous de leur nageoire caudale. Sa forme, sa couleur et ses tâches, sont uniques, un peu comme nos empreintes digitales. Ces experts vous indiqueront tout le long de la croisière où observer les baleines en désignant les directions par des heures, comme sur un cadran de montre (baleine à 3 heures, baleine à 9 heures…). Ne vous privez cependant pas de regarder un peu plus loin, cette croisière est aussi l’opportunité de profiter d’une belle vue sur la skyline de New York City.

Quelques astuces pour rendre la croisière plus agréable 

Même si vous ne venez que pour observer des baleines, préparez-vous un peu pour que la croisière soit plus agréable. Commencez par vous équiper. En mer, il fait plus froid et il y a plus de vent. Prévoyez donc pull et coupe-vent. Pour vous protéger du soleil, apportez lunettes, casquette et crème solaire. Le bateau risque de tanguer un peu, donc si vous êtes sensible, préparez-vous au mal de mer. Contrairement à ce que l’on pense, il faut bien manger avant de monter à bord. De même, pendant la croisière, il est préférable de ne pas rester dans la cabine mais plutôt mettre le nez dehors. Apportez un pique-nique, un snack et de l’eau (même si on trouve des choses à bord). Le temps est comme suspendu sur un bateau, et quatre heures, cela peut être long, surtout pour des enfants. N’hésitez donc pas à prévoir une petite activité pour la fin. Enfin, bien sûr, n’oubliez pas d’apporter tout ce qui est propice à l’observation des baleines et aux souvenirs comme une paire de jumelles, un appareil photo ou une caméra/GoPro. Vous verrez qu’il est souvent plus facile de capter la magie en filmant…

 

Le restaurant français Le Vacher s’installe dans le Hill Country

Très attendu, le nouveau restaurant français « Le Vacher », vient d’ouvrir ses portes à Dripping Spring, non loin d’Austin. Située dans le Hill Country, cette petite ville est devenue le nouvel eldorado pour les retraités fortunés, la transformant peu à peu en une destination gastronomique au Texas.

Dernier à rejoindre la cohorte d’établissements existant, Le Vacher apporte une touche d’élégance, de raffinement et de finesse. Le jeune chef Jacob Euler a voulu mélanger les traditions régionales texanes avec la cuisine française mettant en évidence les similitudes entre les deux terroirs. La vache est la star de la carte avec une récapitulation de chaque découpe de l’animal, inhabituelle pour les américains, aux plats typiquement français comme le steak tartare. Le chef a aussi fait une sélection de sauces et autres ingrédients à assortir aux différents morceaux de viande choisis tel que le contre-filet pavé au poivre et au crabe oscar ou la côte de bœuf avec sauce verte et foie poêlé. Le menu comprend aussi des  plats d’inspiration texane, « riches et décadents conçus pour être partagés » comme le Parfait au foie gras et le Spaetzle croustillant. Les produits sont locaux et se déclinent selon les saisons.

« Ce restaurant atypique est une brasserie aux allures texane », m’explique Bryan Mc Connough, amateur de bonne chère et fidèle client. La carte des vins est également un reflet de cette expérience culinaire avec des nectars français mais aussi des cépages américain de qualité. « Je me suis toujours trouvé plus à l’aise dans une petite ville et je suis prêt à connaître tous nos clients afin de m’assurer qu’ils sont aussi excités que moi », déclare Jacob Euler. Pour cet amoureux de la cuisine, originaire de Washington DC, le défi résulte à allier une cuisine rustique familiale issue de la ville natale de sa mère, Honey Grove au Texas, à celle de ses maîtres formateurs que sont Joël Robuchon et Michael Mina.

Pour le moment, le restaurant qui comprend 120 places a ouvert partiellement, respectant les mesures sanitaires. « L’ouverture pendant la pandémie a été une expérience d’apprentissage  énorme et nous sommes reconnaissants de l’opportunité de nous mettre au défi de prendre en compte la santé de nos clients dans tout ce que nous faisons » déclare Jacob Euler, heureux propriétaire d’un concept dont le modèle pourrait se reproduire un peu partout au Texas. Affaire à suivre.

 

 

« Miami Live 2020 », le salon professionnel virtuel de la FACC de Floride

En cette période de pandémie, les salons professionnels se réinventent grâce au virtuel. Du mardi 13 au jeudi 15 octobre se tiendra « Miami Live 2020 », un salon professionnel virtuel organisé par la FACC de Floride (Chambre de Commerce Franco-Américaine) pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale floridienne ou développer les ressources de leur entreprise déjà existante.

Durant 72 heures, une plateforme en ligne permettra aux participants de se connecter dans le monde entier afin de rencontrer individuellement la cinquantaine d’exposants locaux conviés et participer à une série de conférences et ateliers, tout en développant leur carnet d’adresses.

Trois jours de salon professionnel virtuel autour de trois thématiques. La première journée, intitulée « French Tech Miami », comprendra plusieurs tables rondes animées par des entrepreneurs locaux qui mettront en avant notamment les nouvelles technologies. Ce jour-là, six start-ups pré-sélectionnées auront également l’opportunité de présenter leur pitch devant un jury d’experts et d’investisseurs spécialisés afin de trouver un financement permettant de soutenir leur développement initial.

Santé, biotechnologie, événementiel, marketing de luxe, tourisme ou encore logistique et transport, sont autant de secteurs d’activité qui seront au coeur des conférences proposées par des chefs d’entreprises locaux lors de la seconde journée de ce salon professionnel virtuel.

Enfin, « Pourquoi et comment ouvrir et développer son entreprise en Floride ? », c’est la question à laquelle tentera de répondre un panel d’experts composé d’avocats, d’experts comptables ou encore d’agents immobiliers locaux lors de la troisième et dernière journée du « Miami Live 2020 ».