Accueil Blog Page 404

Moi Impat : Un peu de Chine dans ses valises

Depuis le milieu du mois de juin, la France a repris une vie normale. Et nous avons repris nos rencontres avec des impatriés. C’est la reprise pour “Moi Impat”, et French Morning tend à nouveau son micro à des Français qui racontent la manière dont ils ont vécu leur retour au pays.
Dans ce 47ème numéro, nous accueillons Sandra Wajsros, Brésilienne de naissance et, avec elle, un peu de Chine qu’elle a glissée dans de jolies boîtes, sa dernière passion. Des boîtes issues d’une production associative et solidaire qui fait la part belle à la culture asiatique et joliment illustrées sur son Instagram san__xia .
Dans ce podcast, vous découvrirez qu’on peut aussi être expat dans son propre pays, se sentir « un tiers française » et que l’idée de repartir n’est pas totalement absente.
Listen to “Episode 47: Sandra Wajsros” on Spreaker.

Michel et Augustin : les trublions du goût débarquent chez Whole Foods !

[Article partenaire] Souvenez-vous… la première fois que vous êtes entrés dans un Whole Foods Market aux États-Unis. Beau, propre, coloré, à la pointe des produits naturels et bio, rempli de nouveautés, avec des montagnes de fruits et légumes frais… Comme un air de marché du samedi. Soyons francs, faire ses courses est devenu un vrai plaisir grâce à eux !

Cinq ans après le début de leur aventure aux États-Unis, place aux Cookie Squares de Michel et Augustin ! Vous les avez peut-être déjà croisés en France sous le nom de Petits Carrés à la Queue Leu Leu. Un biscuit pur beurre bien croquant recouvert d’une ganache fondante au chocolat.

Ils se déclinent en quatre saveurs : chocolat noir, chocolat au lait et caramel, noisettes, et triple chocolat. Parfaits pour une petite faim dans la journée. Ils ont repensé le format : 15 cookies squares dans un sachet et hop, Le Cookie Bag est né !

« Le trajet a été long pour y arriver » reconnaît Danielle King, directrice commerciale de Michel et Augustin aux États-Unis. « Ce fut un véritable effort collectif de la part de toute la tribu ». En effet, pas évident pour les marques de se faire remarquer par ce géant alimentaire. Et plus généralement, un lancement national aux États-Unis est plutôt exceptionnel. Contrairement au modèle français, les chaînes nationales de supermarché sont rares. « Il s’agit donc d’une véritable victoire pour Michel et Augustin ! » constate Rebecca Dengrove, chef de produit.

Les moments forts pour l’aventure américaine de Michel et Augustin au cours des cinq dernières années se sont donc écrits en dehors des supermarchés. Leur première percée ? Vous avez peut-être entendu l’histoire de deux trublions qui ont fait une livraison en personne à Howard Schultz, PDG de Starbucks, afin de lui faire goûter leurs recettes. Pour la version raccourcie : il a accepté. Et tout cela a été filmé. (Revisitez-le ici). Pas mal pour une tribu française au pays des cookies…

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Michel et Augustin (US) (@micheletaugustin_us) le 22 Mai 2020 à 3 :07 PDT

Deuxième moment déterminant pour cette aventure entrepreneuriale : une présence sur tous les vols domestiques Delta pendant presque deux ans, gratuitement disponible dans le panier First Class. La classe ! Un bon moyen de se rendre visible auprès des voyageurs à travers le pays.

Mis à part ces deux grands clients, le travail de la tribu Michel et Augustin a surtout été décliné localement. Ils ont également rencontré énormément du succès dans le secteur « foodservice », à savoir les cantines d’entreprise, les cafés, les universités, le catering des événements, les théâtres.

Alix Leonardi, responsable commerciale foodservice, témoigne : « Google, Facebook et Amazon, les banques, les cabinets d’avocats… tout le monde veut des better-for-you snacks, mais tout le monde veut aussi un peu de gourmandise à la française – nos cookies réunissent les deux ! »

L’identité visuelle de Michel et Augustin a également été repensée, pour s’adapter à leur nouveau public américain. Ça veut dire quoi exactement ? « Au début, avec notre design français, les consommateurs pensaient que nous étions une marque dédiée aux enfants » explique Lily Dionne-Jermanovich, la « Marketing Magician » de la tribu. « Ils ne voyaient pas notre côté gourmand et premium – et notre sens de l’humour a été un peu perdu dans les traductions ! » Ils ont gardé les personnages illustrés, mais les ont rendus plus à l’image des bandes dessinées américaines pour adultes.

« Ici, être français nous aide à communiquer la qualité de nos recettes » constate Maëla Conan, directrice artistique, fraîchement expatriée de la tribu française. « Le beurre, la pâtisserie… il n’y a rien de plus français pour les américains ! Donc on met l’accent sur nos origines – et notre usage du vrai beurre – dans toute notre communication ».

Visiblement, ces changements étaient bienvenus. Leur entrée chez Whole Foods est un rêve qu’ils réalisent – et la tribu est très optimiste.

« Pendant cette période de confinement, on a besoin de voyager autrement » dit Thibaut Creux, Responsable de la logistique, à New York depuis trois ans. « On est contents de pouvoir placer un petit bout de la France chez Whole Foods à nos amis américains, et aux français qui vivent ici. »

Bon appétit !

A découvrir au rayon cookies de votre Whole Foods Market à partir de juillet 2020. Pour donner un coup de pouce à la tribu de Michel et Augustin ? Prenez en photo leur Cookie Bags et envoyez-leur ! Et suivez leur aventure sur Instagram ou Facebook pour ne rater aucune nouvelle.

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Tests PCR en moins de 72 heures : le consulat de New York passe un accord avec un laboratoire local

Depuis l’annonce de l’obligation de présenter un test virologique négatif au coronavirus datant de moins de 72 heures avant de pouvoir embarquer à destination de Paris, nombre de Français des Etats-Unis sur le départ sont partis à la chasse aux laboratoires, souvent pour découvrir qu’un résultat en moins de trois jours était impossible à otbenir.

Si la mesure a été repoussée au mercredi 5 août, elle est pour l’heure toujours censée entrer en vigueur. Le consulat général de France à New York a donc œuvré pour offrir une solution. Il a trouvé un laboratoire privé, Excell, basé à Edison (New Jersey), qui garantit un résultat en moins de 72 heures. Le coût de ce test est de 100$. Par ailleurs, le consulat a sollicité les médecins francophones recensés sur sa liste : quatre d’entre eux sont engagés dans le dispositif et assurent le prélèvement, sur rendez-vous, moyennant des honoraires négociés de 60$. Le laboratoire Excell offre un également un « walk-in service » de 9am à 3:30 pm du lundi au vendredi.

Le dispositif devrait permettre de tester jusqu’à 200 personnes par jour, soit plus que le nombre de passagers New York-Paris qui embarquent en ce moment sur les deux vols quotidiens d’Air France et les vols Delta et United.

Les coûts du test restent à la charge du passager, mais les tarifs négociés par le consulat permettent de bénéficier de tarifs modérés pour New York. Ces tests sont généralement couverts par les assurances, mais il est conseillé de vérifier préalablement auprès de votre organisme. Si la loi Cares Act oblige en principe les assureurs à couvrir les tests de COVID-19, certains considèrent que cela ne s’applique qu’aux tests prescrits pour des raisons médicales.

La procédure

Pour pouvoir bénéficier des tarifs négociés, le consulat général de France à New York détaille sur son site la procédure à respecter :

– prendre rendez-vous avec un médecin (voir liste ci-dessous) ;

– appeler le laboratoire Excell au (732) 287-5115 pour procéder au prépaiement par carte bancaire (le reçu sera envoyé au patient par voie électronique) ;

– au cabinet du médecin, se présenter avec : son passeport français (les conjoints et enfants étrangers devront se présenter en compagnie d’un membre français de leur foyer ; contacter préalablement le consulat en cas de difficulté); la copie du billet indiquant une destination finale en France ; le reçu de paiement envoyé par le laboratoire sous forme électronique ;

– après 48 heures, appeler le laboratoire au (732) 287-5115 afin de demander les résultats du test (le praticien ayant prélevé les échantillons recevra de son côté les résultats du test).

Les médecins partenaires

Dr. Ruben Cohen

  • 970 Park Ave, New York, NY
    Mardi, mercredi et jeudi – 9h-17h
    (212) 988-6725
  • 491 Hampton Road, Southampton, NY 11968
    Lundi et vendredi – 9h-17h
    (631) 283-0110
    [email protected]

Dr. Philip Heinegg
1890 Palmer Avenue, Suite 304, Larchmont, NY
(914) 834-9606
[email protected]
Du lundi au vendredi – 8h-15h

Dr. Patrick Mizrahi
5 East 86th Street
(212) 737-4466
[email protected]
Du lundi au vendredi – 9h-16h

Dr. Nicole Moulin
210 E 47th St, New York, NY
(212) 832-0550

Les candidats à un test peuvent aussi se présenter sans rendez-vous directement au laboratoire Excell (1 Ethel Road, Bld. 103, Ste B, Edison, NJ 08817) du lundi au vendredi de 9h00 à 15h30. Les capacités d’accueil du laboratoire sont d’environ quarante personnes par jour.

Le consulat a aussi recensé sur son site les laboratoires et établissements offrant des résultats en moins de 72 heures.

Test PCR de 72 heures : un délai de 5 jours accordé

L’annonce avait provoqué la panique chez les Français des Etats-Unis qui espéraient rentrer en France cet été : présenter un test négatif de dépistage du coronavirus datant de moins de 72 heures avant de prendre l’avion semblait impossible à réaliser. Et pour cause : sur place, les laboratoires sont débordés. Les cliniques et centres de tests annonçaient en général plutôt cinq jours d’attente, voire dix dans certaines régions.

Après de nombreuses critiques, le gouvernement français a finalement tenu une réunion interministérielle ce jeudi 30 juillet et fait marche arrière pour les cinq jours à venir. Selon le communiqué de presse du député Roland Lescure, « un délai de cinq jours supplémentaires pour permettre aux Français d’Amérique du Nord de rentrer en France sans avoir à justifier d’un test PCR de moins de 72 heures » vient d’être mis en place.

Le test se fera donc à l’arrivée en France, comme pour les autres pays à risque, pour les voyages effectués « avant le 5 août ». Le député assure que le dossier est toujours en cours et les discussions se poursuivent pour les Français voyageant après cette date.

Pour rappel, selon le nouveau décret du lundi 27 juillet 2020, un test PCR (viral) effectué moins de 72 heures avant le départ est exigé pour les voyageurs partant des Etats-Unis pour rentrer en France, sous peine de se voir refuser l’embarquement.

Hosni Zaouali, le franco-tunisien qui révolutionne les campus américains (avec l’aide de la Covid-19)

Lorsqu’il a co-fondé Tech Adaptika en décembre dernier, Hosni Zaouali jouait le long terme: un pari sur la révolution digitale de l’enseignement, à un horizon de dix ans au moins. Mais ça c’était en décembre. Depuis le coronavirus est apparu et l’entrepreneur ne dort plus beaucoup.

“Nous avons multiplié par 10 le nombre de clients; nos effectifs sont passés d’une poignée à près de 50 personnes…” raconte le franco-tunisien, désormais basé à Toronto et San Francisco. C’est que l’offre de Tech Adaptika tombe à pic pour les universités américaines, désespérément à la recherche de solutions pour l’enseignement à distance. “La Covid a tout changé, observe Hosni Zaouali. Les universités ont d’abord transféré leurs cours en ligne quand il leur a fallu fermer les campus en mars, avant de se rendre compte que ça ne marche pas: émotionnellement c’est épuisant de regarder quelqu’un en Zoom… Du coup, elles sont venues nous voir pour trouver des solutions pour vraiment réimaginer leur offre”.

Car le projet de Tech Adaptika est d’offrir un véritable “campus virtuel” qui permet aux étudiants de reproduire en ligne les bénéfices de la vie sur un campus: travail collaboratif, rencontres avec professeurs et élèves, évènements, etc… “C’est le mariage de la réalité virtuelle et d’un outil de “learning management system””. Plus qu’une plateforme, Tech Adaptika veut vendre son expertise du “comportement en ligne”: “nous avons analysé les émotions des enseignants et des élèves en ligne et constaté que les Zoom et autres Skype sont trop à sens unique (on écoute seulement); nos campus virtuels ont donc pour objet de multiplier les points de contacts”.

Si les universités américaines et les grandes entreprises -qui toutes souhaitent créer des campus virtuels pour leurs formations internes- sont devenues le focus de Tech Adaptika, ce n’était pas nécessairement l’objectif de Hosni Zaouali au départ. Convaincu que “l’éducation peut changer le monde”, il visait d’abord l’Afrique, fort de son expérience précédente sur le continent, où il a créé des écoles virtuelles. Une expérience qui l’a ensuite conduit à travailler pour l’université de Stanford, où il avait étudié et qui l’a rappelé en 2018 pour devenir consultant et mettre en place un “executive program” en ligne. “L’Afrique reste un objectif à moyen terme, mais la Covid a changé les choses à court terme. Il y a beaucoup d’opportunités à saisir ici (en Amérique du Nord) et l’objectif est maintenant de grossir rapidement pour accompagner les changements importants qui vont avoir lieu dans l’éducation supérieure”. Déjà rentable, l’entreprise souhaite faire entrer des investisseurs pour booster sa croissance “et rapidement atteindre les 3.000 employés”.

Le marché, dit-il, est considérable: “une université comme Stanford a 7.000 étudiants en “undergrad”; en ligne ils peuvent grossir beaucoup plus, attirer des étudiants du monde entier, et c’est le cas de toutes les universités de 1er rang. Pour les autres, s’ouvre une période d’incertitude, avec des étudiants de moins en moins prêts à payer des sommes considérables, surtout pour être en ligne- celles-là vont perdre jusqu’à 30% de leurs étudiants si elles n’adaptent pas leur offre virtuelle. La Covid va être un accélérateur de changement formidable, auquel nous voulons contribuer”.

Vignobles en Arizona : la Verde Valley dévoile ses secrets

Depuis plusieurs décennies, la Californie (avec la Napa Valley ou Sonoma) rassemble les plus grands vignobles américains et représente environ 90 % de la production des États-Unis. Mais l’Arizona vient jouer les trouble-fête et mérite que l’on y passe du temps. La vigne y pousse depuis plusieurs centaines d’années et, comme le rappelle l’association Arizona Wine Growers, les conquistadors y produisaient déjà du vin. Mais il aura fallu attendre le début des années 80 pour voir les vignobles se développer réellement dans plusieurs régions, après des études du sol réalisées par le docteur Gordon Dutt. “Tout le monde pensait que le vin d’Arizona serait du jus de cactus”, se souvient-il. Pourtant, ses investigations ont démontré que les sols étaient très proches de ceux de la Bourgogne.

Aujourd’hui, les deux régions viticoles les plus connues se situent près de Tucson dans le sud de l’Arizon, autour des villes de Sonoita et Willcox, à quelques dizaines de miles de l’I-10. Ces deux localités figurent parmi les pionnières de la viticulture, dans un état plus connu pour ses sites touristiques, comme le Grand Canyon ou Antelope Canyon. Ces zones bénéficient d’ailleurs du label “American Viticultural Area” (AVA). 

La Verde Valley, un nouvel eldorado

Depuis les années 2000, une troisième région se fait de plus en plus connaître : la Verde Valley. Située sur la route de Sedona, à deux heures au nord de Phoenix (I-17 et I-40), elle est constituée de plusieurs villes telles que Sedona, Cornville, Cottonwood, Clarkdale ou Jerome. Aujourd’hui, cet axe d’environ 30 miles (Highway 89A) a été baptisé Verde Valley Wine Trail et regroupe environ 25 vignobles, dont les domaines d’Alcantara (Cottonwood), d’Oak Creek et de Page Springs Cellars (tous deux à Cornville). Avec des cépages comme les cabernets, zinfandel ou syrah, la Verde Valley a aussi obtenu le label AVA. En 2014, Clarkdale est même devenu un lieu de formation pour les étudiants en viticulture, avec le Southwest Wine Center. Bref, la Verde Valley vaut vraiment le détour soit au cours d’un week-end prolongé, soit durant une semaine pour y visiter les vignobles et déguster les nombreux vins produits sur place.

Et ce n’est pas tout, car la Verde Valley est traversée par la Verde River sur laquelle il est possible de pratiquer de nombreuses activités, comme le canoë-kayak ou le paddle. Des guides proposent même de découvrir les domaines viticoles en kayak ! Cette région est aussi parfaite pour faire de la randonnée avec le Red Rock State Park ou découvrir les paysages au rythme du train avec le Verde Canyon Railroad, qui relie Clarkdale à Perkinsville en quatre heures.

Des logements pour tous les goûts

Sur place, ce ne sont pas les hébergements qui manquent, avec des établissements comme le Grand Hotel de Jerome qui surplombe cette ville de 500 habitants, ou encore The Tavern Hotel, un boutique-hôtel à Cottonwood. Pour les amateurs de lieux pittoresques, The Vineyards Bed and Breakfast accueille les visiteurs dans ses trois suites et propose un tour des vignobles. Haut lieu du tourisme en Arizona, Sedona compte de nombreux hôtels avec de magnifiques vues, à l’image du Sky Rock Inn of Sedona, du Sky Ranch Lodge ou du Casa Sedona Inn.

Pour plus de d’informations sur la découverte des vignobles et des domaines de la Verde Valley, le site de l’association Verde Valley Wine Trail est un bon début pour préparer un séjour au cœur de l’Arizona.

S’évader le temps d’un week-end dans l’archipel des Keys

Reliées entre elles par l’Overseas Highway, une route bordée d’un côté par l’océan Atlantique et de l’autre par la baie de Floride et le golfe du Mexique, les îles paradisiaques de l’archipel des Keys, situées aux portes des Caraïbes, dégagent une atmosphère sereine et apaisante, loin de l’effervescence de Miami.

Key Largo

Le Christ des Abysses © John Pennekamp Coral Reef State Park

Porte d’entrée des Keys, Key Largo, considérée comme la capitale mondiale de la plongée, fait partie des Upper Keys, le premier groupe d’îles de l’archipel. Prévoyez un masque, un tuba et une paire de palmes avant de vous rendre au John Pennekamp Coral Reef State Park, niché au coeur de l’île. Crée en 1963, le premier parc sous-marin protégé des États-Unis est l’un des sites de plongée à ne pas manquer dans les Keys. Vous pourrez notamment contempler le Christ des Abysses, une statue en bronze du sculpteur italien Guido Galletti, qui repose à six mètres de profondeur. Et si vous n’êtes pas à l’aise sous l’eau, embarquez sur un bateau à fond de verre afin d’admirer les poissons et coraux colorés de la région.

Islamorada

Keys
© Grégory Durieu

Autoproclamé capitale mondiale de la pêche sportive, le petit village d’Islamorada, qui s’étend sur plusieurs îles, incite les férus de la discipline à taquiner le goujon. Robbie’s offre notamment des excursions au large permettant de jouer du moulinet le temps d’une demi-journée dans le bleu de l’océan Atlantique à la recherche de gros poissons longeant le courant océanique Gulf Stream. Le club nautique propose par ailleurs de nourrir un banc de tarpons qui a élu domicile près des pontons de la marina, une attraction locale et populaire. Les passionnés de plongée sous-marine, quant à eux, apprécieront une visite à l’History of Diving Museum qui retrace l’histoire de la discipline en exposant différents scaphandres, de petits sous-marins, ainsi que du matériel de plongée. À proximité, le Theater of The Sea, qui figure parmi les plus anciennes attractions des Keys, héberge des tortues, des raies et des requins. Fondé en 1946, ce parc marin entouré de mangrove permet à ses pensionnaires d’évoluer en semi-liberté et offre à ses visiteurs l’occasion de se familiariser avec les merveilles que renferme le monde sous-marin.

Marathon

Keys
© Grégory Durieu

Située à mi-chemin entre Key Largo et Key West et appartenant aux Middle Keys, la ville de Marathon est très prisée des amateurs de sports nautiques qui s’adonnent aux joies des nombreuses activités proposées par les différents prestataires dont les enseignes se succèdent le long de la route. Après l’effort, le réconfort puisque vous pourrez poser votre serviette sur Sombrero Beach, une longue plage de sable blanc qui s’étire dans un cadre idyllique au sud de la ville, ou encore sur celle du Curry Hammock State Park, bordée de mangrove et de feuillus tropicaux.

keys
© Pixabay

De leur côté, les amoureux des animaux se rendront au Turtle Hospital qui recueille les tortues marines blessées afin de les soigner et s’est donné pour mission de protéger ces espèces menacées qui affluent chaque année par centaines vers le Sud de l’État de Floride pour déposer leurs œufs sur le littoral durant la nuit. Ce sont principalement les tortues luths, les plus grosses du monde pouvant peser plus de 700 kilos, les vertes ou encore les caouannes. Le refuge animalier propose des visites éducatives de ses installations permettant notamment d’observer les patientes à carapace en salle de convalescence où elles récupèrent avant d’être relâchées.

Lower Keys

Keys
Old Seven Mile Bridge © Grégory Durieu

Ayant figuré dans de nombreux films comme « Permis de tuer », seizième opus de la saga James Bond, ou encore « Mission Impossible III » avec Tom Cruise, le Seven Mile Bridge est, comme son nom l’indique, un pont qui enjambe les eaux cristallines sur sept miles, soit plus de onze kilomètres. Le célèbre édifice permet ainsi d’accéder aux Lower Keys, une multitude d’îles dispersées dans la partie la plus au sud de l’archipel des Keys. Sur Big Pine Key, la plus grande île de la zone, la végétation est luxuriante au sein du Bahia Honda State Park, un parc d’État qui possède également de magnifiques plages baignées autant par l’océan Atlantique que par le golfe du Mexique.

Le cerf des Keys © Grégory Durieu

C’est aussi sur Big Pine Key que se trouve le National Key Deer Refuge, une réserve naturelle protégeant principalement le cerf des Keys, une espèce endémique. Vous pouvez tenter d’observer le plus petit cervidé d’Amérique du Nord en empruntant, à l’aube ou au crépuscule, le Manillo Wildlife Trail ainsi que le Watson Nature Trail, deux courts sentiers. 

Key West

Keys
© Grégory Durieu

Ville la plus méridionale de l’État de Floride appartenant aux Lower Keys, Key West s’étend sur près d’une vingtaine de kilomètres carrés. Ici, aux confins d’une Amérique tropicale, l’ambiance est bohème et décontractée, voire carrément festive certains soirs du côté de Mallory Square, la place principale de la ville sur laquelle jongleurs, clowns, musiciens et autres artistes se rassemblent pour divertir les badauds venus apprécier le coucher de soleil.

Keys
© Grégory Durieu

La soirée se poursuit sur Duval Street, la rue la plus animée de Key West qui rassemble bon nombre de bars et restaurants. Les becs sucrés en profiteront pour déguster une part de Key lime pie, un dessert composé d’une pâte brisée ainsi que d’un mélange de jus de citrons verts, d’œufs et de lait concentré. Les amateurs de mets salés, quant à eux, goûteront les traditionnels conch fritters, des beignets de conques, un mollusque dont le coquillage en spirale est utilisé comme instrument de musique à vent.

Keys
Harry S. Truman Little White House © Grégory Durieu

Key West, c’est aussi la ville de nombreux écrivains tels le dramaturge Tennessee Williams, la poétesse Elizabeth Bishop, sans oublier le romancier Ernest Hemingway, qui y a notamment séjourné dans les années 1930. Vous pouvez visiter le Ernest Hemingway Home and Museum, la bâtisse blanche du défunt auteur dont le jardin reste envahi par des chats polydactyles, les descendants des animaux de compagnie du lauréat du prix Nobel. Héritage de la culture américaine, la Harry S. Truman Little White House, une bâtisse en bardeaux blancs nichée au coeur d’Old Town, le quartier historique de Key West, a été la résidence secondaire du trente-troisième président américain ainsi que de plusieurs de ses prédécesseurs. Et pour profiter d’une vue imprenable sur la ville, montez jusqu’au sommet du Key West Lighthouse Museum, le phare historique de Key West.

Keys
Southernmost Point © Grégory Durieu

Aucune visite à Key West ne serait complète sans une séance photo au Southernmost Point, une bouée d’amarrage surdimensionnée symbolisant le point le plus méridional des États-Unis. Ici, vous êtes bien plus près de La Havane que de Washington D.C. puisque que la capitale cubaine se trouve à seulement 90 miles, soit un peu moins de 145 kilomètres. Une proximité qui a permis à Key West de tisser avec Cuba des liens historiques et culturels qui remontent à plus de 150 ans. Les passionnés d’histoire se rendront notamment au San Carlos Institute qui abrite une école, un théâtre, une bibliothèque, une galerie d’art ainsi qu’un musée visant à documenter l’empreinte culturelle cubaine à Key West, avant de pousser la porte du restaurant El Meson De Pepe, attirés par un odeur alléchante qui en émane. Cette institution familiale, dirigée par le chef Pepe Diaz, concocte bon nombre de plats traditionnels cubains tels la ropa vieja à base d’effiloché de boeuf mariné et le picadillo réalisé avec de la viande hachée, des oignons et des épices.

Keys
© Grégory Durieu

 

The Thing About France, ep.2: Thomas Chatterton Williams

Pour ce deuxième épisode de la saison 3 de The Thing About France, Liesl Schillinger reçoit Thomas Chatterton Williams.

L’écrivain, auteur récemment de Self-Portrait in Black and White: Unlearning Race, vit en France depuis dix ans d’où il écrit notamment pour le New York Times, Harpers et The Guardian. Ces dernières semaines, il a provoqué la polémique aux Etats-Unis en étant à l’origine d’une tribune signée par quelque 150 intellectuels et artistes américains, dénonçant la “cancel culture” et ce qu’il considère comme les excès de la gauche anti-raciste américaine. L’interview a été enregistrée avant cette polémique, mais Thomas Chatterton Williams y développe longuement sa pensée sur le sujet, mais aussi son amour pour la France ou encore sa passion pour James Baldwin.

Faire un test en 72 heures aux Etats-Unis : mission impossible ?

L’annonce du Premier ministre a fait du bruit dans la communauté française des Etats-Unis qui préparait ses valises et les passeports pour un départ en août. Selon le nouveau décret du lundi 27 juillet 2020, un test PCR (viral) effectué moins de 72 heures avant le départ est exigé pour les voyageurs partant des Etats-Unis pour rentrer en France, sous peine de se voir refuser l’embarquement. Cette mesure prend effet dès ce samedi 1er août.

Sur le site du CDC, il est précisé que les tests envoyés en laboratoire sont « un processus qui peut prendre quelques jours ». De nombreux Français se retrouvent donc à quelques jours de leur vol, avec des adresses d’hôpitaux qui ne promettent en rien d’avoir des résultats en 72 heures.

Au Texas, l’un des Etats les plus touchés par la pandémie, Chantal s’inquiète pour son vol du mercredi 5 août. Elle raconte qu’elle a « contacté sept ou huit cliniques », et qu’« il faudrait [qu’elle] aille à Houston (à plus de trois heures de route) pour faire un test rapide ; même[son] docteur ne peut pas me garantir un résultat en moins de 72 heures ». Alors qu’elle préparait ses valises pour revoir ses enfants et ses petits-enfants, la Française est très inquiète. « J’ai écrit au député M. Lescure et au Premier ministre, à l’ambassade et à différents consulats », car elle estime que le décret est « discriminatoire pour les résidents des Etats-Unis », mais elle n’a reçu, pour l’instant, « aucune réponse et aucun soutien ».

Pour les expatriés qui se préparaient à rentrer définitivement en France, c’est l’incompréhension. « Mon mari, mon fils et moi partons lundi 3 août », explique Clémence, qui habite à Dallas. « C’est cinq jours pour recevoir les résultats ici », raconte-t-elle, en pleine organisation de déménagement. Comme beaucoup de voyageurs, elle a contacté les institutions officielles pour avoir plus de renseignements : « le consul du Texas nous a dit lundi qu’il avait fait remonter l’impossibilité de faire des tests à la France, mais depuis, nous n’avons pas de nouvelles de sa part. »

Dans le Sud également, en Caroline du Nord, Alexia Loiacono, qui réside dans les environs de Raleigh, doit décoller dimanche 9 août. « J’ai passé deux jours à appeler tous les centres de test de la région, voire même certains à deux ou trois heures autour de moi, aucun n’est capable de produire les résultats du test PCR en moins de cinq jours », a-t-elle confié. Dans les zones où l’épidémie est repartie, les laboratoires sont débordés. « Plusieurs endroits m’ont même dit qu’ils ne garantissaient pas de résultats sous cinq jours à cause de la forte demande », assure-t-elle.

A Miamisburg, dans l’Ohio, Marion Bagialtsalief explique être « censée voyager ce lundi 3 août, avec un décollage à 5.45pm de Chicago ». Dès qu’elle a eu vent du décret, elle a « prévu de faire deux tests, un vendredi matin très tôt pour résultats le samedi et un le samedi matin dans un autre centre sans être sûre d’avoir les résultats avant lundi ». La clinique qu’elle a contactée promet des résultats sous « deux jours ouvrés maximum ».

De source diplomatique, des aménagements de la mesure seraient à l’étude pour permettre notamment de se faire tester à l’arrivée à l’aéroport mais aucune confirmation officielle n’était possible à l’heure de la mise en ligne de cet article. En attendant, les consulats se sont mobilisés pour avoir une page en ligne où différentes adresses sont répertoriées pour se faire tester, dont certains centres garantissant des résultats en 48h, à Los Angeles, New York, San Francisco, Boston notamment. Stephanie Kamaruzzaman, conseillère consulaire pour la 6e circonscription (Delaware, DC, Maryland, Pennsylvanie, Virginie et Virginie occidentale), a publié deux adresses pour aider les voyageurs dans la région de Washington DC. « Si vous êtes mis en difficulté parce que vous partez le 1er août en France et ne trouvez pas un lieu de test avec résultat rapide où le réaliser demain 29 juillet dans notre circonscription consulaire de Washington (ou ailleurs aux Etats-Unis si vous voyez ce post), merci de m’en tenir informée », a-t-elle indiqué.

Les Etats-Unis lèvent les interdictions d’entrée pour certains Européens

En vigueur depuis mars 2020, le « travel ban » – qui interdit l’entrée sur le territoire américain à toute personne étrangère ayant séjourné en Europe (espace Schengen plus UK et Irlande) pendant les 14 jours précédents – reste en vigueur. Mais l’administration américaine a annoncé il y a quelques jours une série d’exceptions pour « intérêt national ». Dans les faits, elles assouplissent le régime en place. Voici un guide pour vous aider à vous y retrouver.

Les étudiants autorisés à entrer aux Etats-Unis

Dans les faits, la quasi-totalité des étudiants étrangers titulaires d’un visa (F ou M) sont désormais autorisés à entrer sur le territoire américain. Contrairement aux autres catégories (voir ci-dessous), ils sont automatiquement exemptés du travel ban et n’ont donc aucune démarche spécifique à effectuer avant de se présenter à l’aéroport.

Les étudiants qui n’ont pas encore obtenu leur visa peuvent le demander auprès des consulats américains en France. Les services opèrent à horaires réduits, mais il est possible de prendre rendez-vous. Plus d’informations ici.

Les étudiants titulaires d’un visa J-1 (cas plus rares d’étudiants-chercheurs notamment) peuvent également être autorisés à entrer sur le territoire, mais ils doivent en faire préalablement la demande auprès du consulat américain. En revanche, les stagiaires et autres VIE (J-1 intern ou trainee) ne sont pas concernés et ne peuvent donc toujours pas entrer sur le territoire.

Enseignants et chercheurs

Titulaires de J-1, ils peuvent également bénéficier de l’exemption pour « intérêt national ». C’est notamment le cas des professeurs de français des programmes bilingues et écoles d’immersion. Contrairement aux étudiants, ils doivent demander une exemption auprès de leur ambassade américaine.

Les exemptions pour business

Les titulaires de visas E-1 ou E-2 (investisseurs) peuvent également demander une exemption pour être autorisés à entrer sur le territoire.

Les dirigeants d’entreprise et « executives » qui « fournissent une direction stratégique nécessaire au succès de la compagnie » peuvent également également être autorisés à entrer aux Etats-Unis, tout comme certains techniciens et spécialistes dont la présence est jugée indispensable pour mettre en œuvre des équipements ou installations.

Enfin, les athlètes professionnels peuvent également être autorisés à entrer.

La procédure pour demander une exemption

Pour les personnes présentes sur le territoire français, l’exemption s’obtient en envoyant un email à [email protected] avec l’objet « CONSIDERATION FOR NATIONAL INTEREST EXCEPTION – [nom de famille] » en joignant les informations suivantes : date de naissance, numéro de passeport, raison et dates du voyage. Plus d’informations ici.

Cette exemption peut être accordée aussi bien à des titulaires de visas qu’à des personnes ayant un ESTA. Par ailleurs, les personnes non titulaires de visa ou d’ESTA peuvent faire une demande pour les mêmes raisons « d’intérêt national » en prenant un rendez-vous sur le site.

Quarantaine à l’arrivée

La question de la quarantaine à l’arrivée aux Etats-Unis est incertaine. Si l’ambassade des Etats-Unis à Paris se contente de noter qu’une quarantaine « peut être imposée à l’arrivée » par la police aux frontières, d’autres, comme l’ambassade de Bruxelles indiquent qu’il faut accepter cette quarantaine volontaire pour pouvoir demander l’exemption.

Tests COVID-19 à l’entrée en France : ce qu’il faut savoir

(Mis à jour avec le décret publié le 28 juillet 2020)

Annoncée vendredi par le premier ministre Jean Castex, la mesure entre en vigueur le 1er août. Si vous avez prévu un retour en France, il faut donc vous préparer : un résultat négatif de test au coronavirus sera exigé pour les personnes arrivant de seize pays, dont les Etats-Unis.

De quel test s’agit-il ?

Il s’agit du test dit PCR (virologique), donc le test de dépistage du virus, et non pas du test sérologique (qui indique que des anti-corps sont présents et donc que la personne a été préalablement infectée). Ainsi, même si vous avez fait le test sérologique et que vous êtes porteur d’anti-corps, il vous faudra tout de même faire un test PCR pour pouvoir prendre l’avion.

Qui est concerné ?

Toutes les personnes de onze ans ou plus en provenance des Etats-Unis et des quinze autres pays visés : Afrique du Sud, Algérie, Brésil, Inde, Israël, Koweït, Madagascar, Oman, Pérou, Qatar, Serbie, Turquie, Bahreïn, Emirats arabes unis et Panama.

Puis-je faire le test en arrivant à l’aéroport à Paris ?

Non, pas en provenance des Etats-Unis. Il faudra présenter un test négatif, réalisé au maximum 72 heures avant, pour pouvoir embarquer. Des centres de dépistage vont être mis en place à Roissy, mais seulement pour les voyageurs en provenance de pays où les tests sont difficiles à obtenir localement, soit douze des pays de la liste. Seuls sont soumis à l’obligation de présenter un test à l’embarquement les voyageurs venant des Etats-Unis, du Bahreïn, des Emirats arabes unis et du Panama.

L’attestation de voyage est-elle toujours obligatoire ?

Oui, l’obligation de test s’ajoute aux autres limitations. L’entrée en France en provenance des Etats-Unis est donc toujours interdite, sauf pour les ressortissants français ou européens. Il vous faudra donc présenter l’attestation de voyage, disponible ici.

(Le décret du 27 juillet, publié le 28).

 

5 spots magnifiques où camper près de New York

Facilement accessibles depuis New York City, ils sont parfait pour une évasion d’un week-end ou plus. A l’heure de la mise en ligne, ils étaient tous ouverts malgré la Covid-19, avec parfois quelques aménagements aux règles (pensez aux masque à l’accueil!).

Harriman Outdoor Center

Crédits : Harriman Outdoor Center

Le Harriman Outdoor Center est parfait pour une première expérience de camping. Il promet un week-end ressourçant, en pleine nature. Situé au bord du lac Breackneck Pond, à deux heures de route de New York, il est possible d’y louer un espace où planter sa tente, à $30 la nuit. Pour plus de confort, l’Harriman Outdoor Center propose aussi des cabanes à partir de $141 la nuit pour 4 personnes. Les résidents du camping peuvent louer gratuitement des canoës et partir randonner dans les environs. Il est accessible en transports en commun depuis Tuxedo Park Train Station en navette. 200 Breakneck Rd, Haverstraw, NY 10927.

Malouf’s mountain campground

Crédits : Malouf’s mountain campground

Cette fois-ci encore accessible en transports en commun depuis la gare de Beacon, ce camping est situé en pleine forêt et à l’avantage de proposer deux types d’emplacements. Le premier est situé sur une plateforme en bois et contient de quoi faire à manger (plaques électriques, de quoi faire du feu, des couverts, table de pique-nique…) et le deuxième est plus primitif, il faudra planter sa tente directement sur le sol et emmener de quoi se préparer à manger. Pour une nuit dans le premier type d’emplacement, il faudra compter $95. Une fois sur place, de nombreuses activités sont disponibles : découverte de Beacon, pêche, randonnée, kayak… Beacon, NY 12508.

North-South Lake Campground

Crédits : Alexander Gude

Le North-South Lake Campground est un camping d’État connu pour ses paysages grandioses et les nombreux lacs qui l’entourent. Situé au cœur des montagnes Catskills, on peut y observer des cascades et parfois même des ours. L’endroit s’explore via ses nombreux sentiers de randonnée mais aussi depuis les lacs grâce aux locations de barques et de kayak. La location d’emplacement de camping est plutôt bon marché puisqu’il faut compter $22 par nuit et $5 de plus pour les non-résidents de l’État de New York, pour pouvoir planter sa tente au North-South Lake Campground. County Route 18, Haines Falls, NY 12436.

Mohican Outdoor Center

Les amateurs de randonnée devraient apprécier le Mohican Outdoor Center. Situé non loin du célèbre Appalachian Trail, un sentier de randonnée qui traverse 14 États de l’Est des États-Unis, ce camping installé à 90 minutes de voiture de New York propose de nombreuses activités et formes d’hébergement : Cabanes pouvant accueillir jusqu’à 16 personnes, tentes proposées à la location ou espaces pour planter sa propre tente. Une cuisine permet aux voyageurs le souhaitant de préparer leurs propres repas, il est aussi possible d’en acheter un sur place. Il est aussi possible de se baigner dans l’étang Catfish Pond, ou d’y naviguer grâce à la location de bateaux du camping. 50 Camp Mohican Road
Blairstown, NJ 07825.

Watch Hill Fire Island Campground

Crédits : NPS Photo/J. Peters

Si vous préférez la mer aux lacs, le Watch Hill Fire Island Campground est fait pour vous. Ce camping les pieds dans le sable est situé sur l’île de Fire Island, tout à l’Est de New York. Il propose de faire du glamping (dormir dans une grande tente fixe et équipée d’un lit double) ou d’emmener sa propre tente. Pendant l’été, le glamping coûte entre $150 et $195 et l’espace pour planter sa tente sans électricité, $35. L’endroit est idéal puisqu’il est situé dans les dunes et à seulement quelques minutes à pied de la plage. On peut y accéder grâce à la Long Island Rail Road, puis en prenant le ferry. Fire Island National Seashore, Burma Rd, Patchogue, NY 11772.