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[Replay] Point Immigration 2020: où en sommes-nous?

Depuis mars dernier, l’immigration a subi de nombreuses restrictions : « travel ban », fermeture des consulats, etc. Mercredi 19 août, Columbus Consulting Group était l’invité de French Morning pour faire le point sur les changements et répondre à vos questions.

Retrouvez le webinaire en replay ici.

Vous pouvez télécharger la présentation ici.

La Villa San Francisco, première résidence d’artistes français aux USA

Le 25 août 2020, la famille des « Villas » françaises – dispositifs historiques de résidences d’artistes à l’étranger – s’agrandit. La Villa San Francisco vient en effet rejoindre le club fermé des prestigieuses Villa Medici (Rome), Villa Velazquez (Madrid) et Villa Kujoyma (Kyoto).

Compte tenu des circonstances sanitaires actuelles, l’inauguration officielle de cette nouvelle Villa se fera lors d’un évènement en ligne. Sous l’égide de Philippe Etienne, ambassadeur de France aux États-Unis, plusieurs partenaires impliqués prendront la parole (des services culturels de l’Ambassade de France, de la French American Cultural Society, du Consulat de France et d’autres institutions culturelles). Informations pratiques ci-contre.

« Nous avons dû décaler l’ouverture initialement prévue en juin à cause du coronavirus. Mais les artistes ont des besoins particulièrement importants en ce moment…  Nous avons donc décidé d’ouvrir coûte que coûte afin de rester à leur écoute » explique Juliette Donadieu, attachée culturelle à San Francisco. Car l’une des missions premières de la Villa vise à soutenir la créativité des artistes. Français bien sûr, mais aussi locaux. L’objectif majeur étant de rapprocher les cultures française et américaine dans ce lieu de rencontre et d’échange inédit.

San Francisco, entre créativité, tech’ et avant-garde

« La signature de la Villa San Francisco, c’est de mettre en résonance le projet d’un artiste français avec l’écosystème local. Les artistes de la Baie, les entrepreneurs ou les chercheurs d’universités de renom. On veut avant tout nourrir le dialogue franco-américain autour des enjeux contemporains » précise Juliette Donadieu.

Et ce n’est pas un hasard si San Francisco accueille cette première résidence aux US. Des chercheurs d’or aux Beatniks en passant par les LGBT, la ville a la réputation d’être audacieuse. Tournée vers le futur. Elle jouit ainsi d’une position au carrefour de la tech’ et des mouvements d’avant-garde, qu’ils soient culturels, sociaux ou scientifiques. « La Villa San Francisco allie l’impact social des non-profit avec l’agilité économique des startups de la Silicon Valley ! » affirme Mélanie Desliens-Flint, membre fondatrice et vice-présidente de la French American Cultural Society.

Résidences et évènements culturels connectés

Quatre artistes par an résideront à la Villa durant 4 à 6 semaines. Il participeront à un programme de rencontres sur-mesure. « Musique, cinéma, littérature, arts numériques… la Villa se veut pluridisciplinaire et les besoins diffèrent selon les domaines » affirme Juliette Donadieu, attachée culturelle à SF.

Le premier résident sélectionné ? Alain Damasio, incontournable auteur de science-fiction. Il séjournera en octobre prochain dans l’appartement mis à disposition par le Consulat Général de France dans le quartier de Cole Valley. Deux chambres avec vue à 360 degrés sur la ville et entièrement rénové pour l’occasion. « On a demandé à des artistes américains et français de créer une identité à cet appartement et plusieurs y ont contribué » raconte Juliette Donadieu. Parmi eux, JR, Nathalie Du Pasquier ou Jay Nelson.

En parallèle des résidences, des évènements auront lieu toute l’année. Expositions, festivals, performances ou ateliers collectifs au programme. Une plateforme en ligne permettra en outre aux visiteurs de partager les projets en cours et de participer à des expériences immersives. Le détail de la programmation – saison 2020-2021 – sera révélé lors du lancement officiel de la Villa.

L’appartement sera également dévoilé au public. À noter qu’un appel à candidatures pour de micro-résidences avec des artistes locaux sera également relayé. Covid-19 oblige, les déplacements de France ne sont pas assurés et la Villa tient à s’adapter au contexte actuel.

Rentrée scolaire : les parents dans l’expectative à Houston

L’école va finalement bien reprendre en temps et en heure à Houston. Malgré l’ordonnance du juge Lina Hidalgo et des autorités sanitaires de repousser la rentrée en physique au 8 septembre pour les écoles publiques et privées non religieuses, les directeurs de certains établissements ont décidé de contourner la règle en annonçant une première reprise en ligne à la fin du mois d’août.

L’école Awty International School planifie une réouverture à distance le 24 août qui s’étalera jusqu’au 4 septembre selon les niveaux de classe. A partir du 8 septembre, les parents auront le choix de remettre leurs enfants à l’école ou de continuer en ligne. Cette option devra être renouvelée le 02 octobre pour une période de temps similaire de six semaines d’enseignement. Les élèves retournant sur le campus seront astreints à un protocole bien défini : règles de distanciation, port du masque, prise de température avant l’arrivée sur le campus, déjeuner dans la classe, pas de sport collectif, pas de co-voiturage et peu de contacts entre chaque classe de dix enfants maximum. Le service de bus n’est pas recommandé mais peut-être organisé pour un nombre limité de passagers (12 enfants environ). Pour aider les parents, la direction a programmé plusieurs sessions d’informations sur le déroulement des cours.

Le Lycée International de Houston (LIH) va en revanche procéder à une rentrée scolaire classique sur son campus à l’ouest de la ville le 8 septembre. L’école met cependant en place toute une série de mesures, dont la distanciation même pendant les récréations. Les visiteurs devront également s’être enregistrés au préalable pour pouvoir pénétrer dans les locaux et les élèves revenant de l’étranger devront observer une quatorzaine avant de reprendre l’école. “Les enfants ont besoin de reprendre un quotidien, il faut réduire au maximum les activités extrascolaires et se discipliner“, estime Claire Reluipe, qui est contente que son cadet puisse effectuer sa première rentrée des classes cette année.

Du côté de l’Awty International School, l’enseignement hybride soulève des questions chez les parents. « Mon mari et moi travaillons, comment faire sans le service de bus et sans le co-voiturage ? De plus nos enfants n’ont pas les mêmes horaires entre le collège et le lycée », commente Lucile Lallement, mère de trois enfants et dont le domicile se trouve à plus de 15 kilomètres de l’école, dans le quartier très prisé des expatriés Lakes on Eldridge. « Si un enfant de la classe tombe malade, que se passera t-il pour les autres ? Les cours seront-ils alors suspendus ? Et que se passe t-il si un professeur a des symptômes ? », renchérit Géraldine Porage dont la fille de huit ans, Bérangère, est asthmatique. Pour Bernard Deloix, qui a décidé de garder ses deux enfants en classe de 5ème et de CE2 à la maison, l’enseignement à distance s’avère compliqué à mettre en place. “Comment vont se passer les contrôles continus ? Comment se passera la distribution du matériel pour les élèves ayant choisi l’option à distance ? Quelle sera la disponibilité des professeurs pour les enfants en ligne ? L’école fera t-elle une différentiation entre les élèves physiquement présents et ceux inscrits en ligne ?“. Pour lui, les frais de scolarité devraient être corrigés. « En gardant mes fils à la maison, j’assure leur quotidien, pas l’école. Le prix de l’éducation est trop élevé au regard de ce que peut fournir l’école dans un tel contexte », estime-t-il.

Michèle Retain, dont la fille rentre en terminale, se demande quant à elle comment les options (latin, arts plastiques, musique) vont être dispensées ainsi que les bacs blancs. Sa seconde fille devrait, quant à elle, passer le brevet des collèges cette année et l’espoir d’avoir une scolarité régulière est mince. Michèle Retain fait partie des parents qui se sont lancés dans la recherche de tuteurs pour soutenir leurs enfants. « Il y a plusieurs professeurs français à Houston, non employés par Awty, à qui l’on peut faire appel pour des cours de soutien », explique-t-elle. Pour Marie Rielard, la logistique quotidienne à l’arrivée et au départ du campus est trop lourde. Elle habite dans le quartier culturel de Montrose, non loin de downtown où le trafic urbain est dense. « Moi, j’ai préféré inscrire mon fils au CNED pour qu’il soit plus encadré. De plus, le niveau d’alerte rouge de la pandémie ici ne peut s’abaisser d’un coup de baguette magique. C’est trop risqué ».

Pour Hélène Verin, le problème est plus de savoir si l’établissement saura faire face pour assurer le bien être des élèves. Sur ce point, la direction de l’Awty International School assure que les classes de maternelles bénéficieront de personnel supplémentaire. « L’école est un lien important pour les petits comme pour les grands”, explique cette mère de cinq enfants de 6 à 15 ans. “Les sports, les activités culturelles ou encore les clubs structurent leur vie sociale. Depuis le début de la pandémie, nos enfants sont coupés de tout. Ils n’ont plus de repères ». Actuellement en vacances en France avec sa famille, Hélène Verin envisage dans un premier temps de ne pas rentrer au Texas. « Nous préférons scolariser nos enfants à l’école de notre village en France pour le premier trimestre. Et de voir comment les choses évoluent au Texas », explique-t-elle, s’estimant chanceuse de pouvoir faire ce choix grâce à sa résidence secondaire en Normandie.

Ligue des champions : où regarder la finale PSG-Bayern dimanche à New York ?

Ils l’ont fait ! Les Parisiens se sont qualifiés pour la première finale de Ligue des champions de leur histoire en battant Leipzig 3-0 mardi. Ils affronteront dimanche le grand Bayern de Munich qui a disposé tranquillement de Lyon mercredi sur le même score de 3-0. Voici une liste de terrasses à New York où regarder ce match immanquable (sans oublier votre masque et les mesures de distanciation sociale).

Le District

Tout à la fois bar, restaurant et marché de produits français, Le District va ouvrir sa grande terrasse face à la marina de Battery Park City dimanche. Profitez d’une carte de plats et vins français devant le match, et d’un DJ set à la fin de la rencontre (la fête sera plus folle en cas de victoire de Paris). 225 Liberty St, (212) 981-8588.

Troquet

Ce petit restaurant français du Lower Manhattan dispose d’une 30aine de places assises grâce à sa terrasse au croisement de Lafayette St et Grand St. Ici aussi la diffusion du match sera accompagné d’une formule brunch et vins français. Pensez à réserver ! 155 Grand St, (212) 343-4295.

Le Legends

Le Legends est tout simplement le temple du football à Manhattan. Malheureusement fermé à cause de la Covid-19, le bar de Midtown s’est installé provisoirement sur la rue, avec une terrasse d’une 40aine de chaises. Endroit très international, attendez-vous à y croiser des supporters du Bayern. 6 W 33rd St, (212) 967-7792.

Vous souhaitez apparaître dans cette liste ? Contactez nous à : [email protected]

Et pourquoi pas une sortie kayak en famille à New York pour se rafraîchir ?

Envie d’une activité au bord de l’eau pour se rafraîchir ? On oublie souvent que New York offre de nombreuses activités nautiques. Après le surf, Family Way vous propose cette semaine de découvrir le kayak avec vos enfants.

Une activité accessible à tous

La pratique du kayak n’exige aucun niveau particulier. On peut démarrer dès l’âge de trois ans avec l’accompagnement d’un adulte. Dans certains centres, à partir de 11 ans, les enfants pourront kayaker seuls à bord d’un monoplace. Dans d’autres clubs, il faudra attendre d’être un peu plus âgé. Dans tous les cas, les enfants doivent bien sûr, rester sous la surveillance d’un adulte.

Des offres limitées mais variées 

Si la Covid-19 limite le nombre de centres habituellement ouverts, il reste plusieurs possibilités pour pratiquer. Vous pourrez choisir entre une option gratuite ou payante, sur l’East River ou l’Hudson River et bien sûr en monoplace ou biplace pour pouvoir en profiter avec de jeunes enfants. 

  • – Avec Brooklyn Bridge Park BoatHouse, vous aurez l’opportunité d’effectuer du kayak gratuitement sur l’East River. De plus, la localisation du club vous permettra de profiter d’une vue incroyable sur le Brooklyn Bridge et la skyline. Le centre est géré par des volontaires. Des réservations sont nécessaires. Les places sont ouvertes 15 jours avant, avec la possibilité de pratiquer le mercredi en fin de journée ou le samedi.
  • – Avec Manhattan Kayak, vous pourrez pagayer sur l’Hudson River, à proximité de l’Intrepid. Cette fois, l’option est payante mais reste raisonnable : $10 par personne pour 45 minutes. Evidemment, on vous équipe aussi de gilets de sauvetages en plus du kayak et des pagaies.

Les offres sont habituellement beaucoup plus nombreuses. N’hésitez donc pas, avant de vous lancer, à vous renseigner, notamment auprès des clubs suivants : Manhattan Community BoatHouse (Pier 96 Hudson River), Downtown Boathouse (Pier 26 Hudson River et Governor Island), North Brooklyn Boat Club (Newton Creek, Brooklyn) et Red Hook Boaters  (Red Hook, Brooklyn).

Et pour aller plus loin, quelques sorties originales en kayak

Certains clubs proposent des offres variées telles que des sorties de nuit pour profiter de New York “by night”, des sessions éducatives sur la qualité de l’eau et l’environnement ou des sessions privées à personnaliser. Bien entendu, certaines contraintes d’âges et de niveaux peuvent être exigées. Mais ces sorties constituent une expérience originale si vos enfants sont plus grands.

Ma Box Française, le pari gourmand d’une entrepreneuse française

Niçoise d’origine, Merry Gelinard, aujourd’hui installée en Gironde, a passé plus de deux ans à étudier à Los Angeles. Elle y a découvert un sentiment que partagent beaucoup d’expatriés : « le manque des produits français, des plus classiques – ceux qui finalement ne m’intéressaient pas tellement quand j’étais en France alors qu’ils étaient largement disponibles – aux plus gourmets ».

A l’époque (fin 2017, alors que son expérience à l’étranger touche à sa fin), elle découvre Miam Miam Box, un service mensuel de livraison de produits sucrés français, et s’y abonne pour quelques mois. De retour en France après ses études, la jeune femme, aujourd’hui âgée de 27 ans, décide de reprendre le flambeau. « Le couple à l’origine de Miam Miam Box s’est séparé et le projet s’est arrêté alors que la demande existait toujours », explique-t-elle. « J’avais à cœur de lier ce que je considère être mes deux pays, la France et les Etats-Unis. Avant d’arriver dans le second, je trouvais inconcevable l’idée de créer une société. Je pensais l’expérience difficile, voire impossible. » Les Etats-Unis lui prouvent le contraire : « Tous mes amis étaient auto-entrepreneurs. J’ai réalisé que, quand on veut, on peut ; et qu’il faut s’entourer des bonnes personnes. »

Merry Gelinard, fondatrice de Ma Box Française, sur les toits de Paris (Merry Gelinard)

Ma Box Française sera lancée courant septembre, avec un abonnement mensuel entre 49$ et 75$ pour un colis de six à huit produits. La livraison (gratuite pour les abonnés) sera assurée dans tous les Etats-Unis. Plusieurs formules seront proposées : une box classique, une box gourmet, des boxs personnalisables (« pensez anniversaire et “baby shower” », souffle Merry Gelinard), et une épicerie en ligne avec la possibilité d’acheter des produits à l’unité. « Il n’y aura pas de livraison en France », précise la jeune entrepreneuse, qui vise une clientèle composée d’« expatriés nostalgiques des saveurs de leur enfance » et d’« amis américains qui aiment les produits français que l’on ne trouve pas aux Etats-Unis ». Pour la version gourmet, Merry Gelinard a signé des partenariats avec Maille, Arostéguy (une épicerie fine du Pays basque), Yves Thuriès (un chocolatier français), La Toque Cuivrée (producteur de cannelés bordelais), et Famille Mary (un apiculteur français). La box classique sera quant à elle composée par ses soins au gré de ses achats en gros. « Vous y retrouverez des produits LU, Bonne Maman, BN et Haribo », asssure Merry Gelinard, précisant toutefois que la liste n’est pas exhaustive.

Son étude de marché l’a amenée à identifier deux concurrents directs : Yummy Bazaar et Le Panier Français. Pour se démarquer, elle souhaite « pouvoir faire du B2B, c’est-à-dire vendre [ses] produits à d’autres entreprises et ainsi retrouver [ses] boxs dans différentes épiceries à travers les Etats-Unis ». A long terme, elle souhaite également « proposer à la vente du cosmétique français, bio et écoresponsable ».

Covid-19 : le marché de l’immobilier résiste dans la baie de San Francisco

Six mois après le début du confinement lié à l’épidémie de la Covid-19, le marché de l’immobilier s’est transformé dans la baie de San Francisco. Il se caractérise avant tout aujourd’hui par de forts déplacements locaux liés au travail à distance. “Les clients cherchent de l’espace supplémentaire et bougent pour le trouver. On a de nombreuses personnes qui quittent le centre de San Francisco pour s’installer dans la baie. À prix similaires, ils peuvent avoir un bureau en plus, une terrasse ou un jardin. La banlieue attire donc davantage”, explique Servane Valentin, agent immobilier pour Andrea Rentals, expert de la location dans la baie.

Avec plusieurs méga-entreprises implantées dans la région qui annoncent prolonger le travail à distance de manière indéfinie, à l’instar de Facebook ou Twitter, les employés cherchent en effet à pousser les murs. Pour travailler plus confortablement, avoir de quoi accueillir une aide à domicile ou de la famille. Une tendance qui se retrouve à San Francisco malgré des départs constatés pour la banlieue, d’autres villes ou même d’autres États« Après le calme des semaines qui ont suivi le confinement, la demande sur les maisons individuelles et les appartements avec extérieur a augmenté », confirme Anne Laury, agent immobilier pour Coldwell Banker à San Francisco. Et la spécialiste des ventes de préciser : “le prix médian d’une maison individuelle vient même d’atteindre le prix record d’1.8 millions… Un marché très chaud en ce moment ! »

Des baisses de prix relatives

Loin de la dégringolade annoncée, les marchés de la vente et de la location se maintiennent donc. Il faut regarder dans le détail, par type de bien et par quartier, pour observer des diminutions de prix. C’est alors la dynamique de la demande qui influence directement les fluctuations. Concrètement, les montants des biens les plus recherchés – les fameuses maisons individuelles et appartements avec jardin – restent stables, voire augmentent dans certains quartiers courus. Les tarifs des biens les plus boudés – studios et appartements sans extérieur – partent en revanche à la baisse et en plus longtemps. « Seuls les appartements en grands buildings et les propriétés de luxe ne se vendent pas bien actuellement », ajoute Anne Laury.

À noter du côté des locations que la chute des prix des loyers pour un studio à San Francisco serait de plus de 10% par rapport aux prix de l’année dernière à la même époque, baisse la plus importante du pays selon un rapport de la plateforme Zumper. Mais même après cette dépréciation, la ville reste en pole position des villes les plus chères des USA : un appartement d’une pièce à louer revient à $3200 par mois quand, à New York, il faut débourser $2840.

Si des baisses de loyers se retrouvent à travers toute la baie, elles sont moins importantes du côté de Berkeley, Oakland ou San José et concernent surtout les petites surfaces. « Certes les loyers des petits appartements diminuent légèrement en ville, car ils sont moins courus en ces temps de COVID, mais par ailleurs, les prix restent stables et il y a toujours de la concurrence… », assure Servane Valentin. Dernier point partagé par Anne Laury, qui a reçu sur San Francisco plusieurs offres d’achat par bien vendu et rajoute « que ces biens partent rapidement ».

Négocier et investir

Le chômage et les coupes salariales, conséquences économiques directes de la pandémie, n’épargnent cependant pas les habitants de la région et le marché immobilier le reflète aussi malgré sa surprenante résistance. Résultat : quelques effets secondaires bénéfiques. Moins d’augmentations de loyer sur les contrats de location renouvelés, plus de place pour les primo-acquéreurs et pour la négociation.

« Certains propriétaires sont obligés de vendre leurs biens de peur de ne pouvoir les louer correctement et d’autres offrent des réductions sur les loyers pour que leurs locataires ne s’en aillent pas… », raconte Servane Valentin d’Andrea Rentals. Est-ce donc le moment de négocier le tarif de son loyer ? « Oui, mais avec prudence », prévient l’experte. « Avant de négocier, il faut s’assurer de faire des comparatifs sérieux pour voir dans quelle catégorie se situe son bien. Une maison East Bay, c’est clairement un risque en ce moment et les propriétaires retrouveront de nouveaux locataires sans problème ».

Côté achat, impact notable de la Covid-19 : un inventaire de biens à la vente très élevé sur San Francisco. « Avec la fermeture des bars, des restaurants et autres lieux de vie, les problèmes liés aux sans-abris sont ressortis et les gens ont eu envie de s’éloigner de la ville. Mais San Francisco restera San Francisco. Les choses reprendront leur cours et si on pense long terme, c’est donc un très bon moment pour acheter et investir », explique Anne Laury de Coldwell Banker. Tout l’enjeu des prochains mois réside dans l’absorption, ou non, de ce large inventaire. « Nous sommes à un tournant », conclut Anne Laury. Et il va donc falloir surveiller de près les mois à venir pour voir comment le marché immobilier va réagir à ces circonstances inédites. Les spécialistes restent confiants.

[Webinaire] Maîtrisez toutes vos options pour votre 401(k)

Retrouvez le replay du webinaire ici

Rendez-vous vendredi 4 septembre à 12pm ET · 11am CT · 9 am PT pour un webinaire dédié au 401(k), ce système d’épargne utilisé par de nombreux expatriés français aux États-Unis.

Au programme de ce webinaire :
– Qu’est-ce que le 401(k) ? Comment investir ?
– Comment l’intégrer dans sa stratégie patrimoniale ?
– Quels sont les avantages et inconvénients du 401(k) ?
– Que faire de son 401(k) après avoir quitté sa compagnie ou avoir quitté le pays ?

Notre expert Alexandre Quantin, Wealth Management Advisor et Partenaire chez USAFrance Financials, répondra à vos questions en direct pendant le webinaire.

[Inscription ici]

Voici une bonne raison de regarder les playoffs NBA : Timothé Luwawu-Cabarrot

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Les playoffs NBA ont démarré le 17 août dans la “bulle” d’Orlando par un alléchant Jazz-Nuggets remporté par l’équipe de Denver, malgré les 17 points de Rudy Gobert. Mais un autre Français impressionne depuis la reprise du championnat du côté des Brooklyn Nets, Timothé Luwawu-Cabarrot.

Drafté en 2016 par les Sixers, l’ailier de 25 ans avait été transféré au Thunder puis aux Bulls sans parvenir à s’imposer, avant de signer son premier contrat “longue durée” en NBA avec Brooklyn en février. L’équipe new-yorkaise a eu raison de lui faire confiance puisque “TLC” a signé 26 points face aux Raptors le 17 août, soit la meilleure performance d’un Français lors d’un premier match de playoffs.

S’il n’a pas pu empêcher la défaite des siens (134-110), le Français de 2,01m enchaîne les bonnes performances à Orlando. Il avait déjà battu son record personnel de points sur un match (26) face au Bucks le 4 août, avant de coller 24 points au Magic le 11 août puis 19 aux Trail Blazers deux jours plus tard.

Les regards seront de nouveau tournés vers lui le 19 août pour son deuxième match de playoffs. Mais “TLC” aura fort à faire face aux Raptors, le champion en titre, dans cette série qui se joue aux meilleurs des sept matches.

Julie Duhaut-Bedos nommée Consule Générale de Los Angeles

Il y a deux ans, la polémique avait enflé. Philippe Besson était pressenti pour être nommé Consul de Los Angeles. Après le recours de la CFDT du ministère des Affaires étrangères, le Conseil d’Etat a annulé le décret pris par le gouvernement en août 2018 pour nommer l’écrivain réputé proche des Macron.

Après le départ de Christophe Lemoine l’été dernier, le Consulat était dans l’expectative, et Nathalie Soirat assurait l’intérim.

La page est définitivement tournée : un décret paru jeudi 13 août annonce la prise de poste de Julie Duhaut-Bedos, actuellement en fonction comme Première Conseillère à l’ambassade de France à Camberra (Australie).

Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, cette cadre du Quai d’Orsay entame sa vingtième année de services avec cette nomination prestigieuse.

En pleine crise sanitaire, les cinémas “drive-in” ont le vent en poupe à Miami

En attendant de pouvoir retourner dans les salles obscures, les cinémas “drive-in” fleurissent un peu partout à Miami et ses alentours. Tandis que certains exploitants annoncent une réouverture progressive, comme AMC qui espère attirer ses clients dans une centaine de salles à partir du jeudi 20 août avec des places vendues à 15 centimes, soit le prix de vente de ses premiers tickets il y a cent ans dans le Missouri, d’autres misent sur le cinéma en plein air. Voici quelques options pour expérimenter ce concept qui a vu le jour aux États-Unis dans les années 1930.

Parmi les derniers-nés, Carpool Cinema Wynwood propose de visionner un film sous les étoiles tout en étant confortablement assis sur la banquette arrière de sa voiture. Ouvert du jeudi au dimanche, ce cinéma en plein air, niché au coeur du quartier de street art de la ville, permet de découvrir ou redécouvrir certaines réalisations incontournables du septième art comme « Retour vers le futur 3 », « La Momie » de Stephen Sommers, sans oublier « Karaté Kid », le tout sans prendre de risque. Comptez $45 par véhicule (six personnes maximum). 2418 N Miami Ave, Miami – Infos et réservations ici

Le film culte « Grease » ou encore le long-métrage d’animation « Shrek » sont à l’affiche du Drive In at the Fair organisé du vendredi 21 au dimanche 23 août à 7pm par 3FEO, une agence événementielle de Coral Gables. Au programme : un écran géant et des voitures garées à plusieurs mètres les unes des autres pour une sortie au goût vintage adaptée à la situation actuelle. $11 dollars par personne. 10901 SW 24th St, Miami – Infos et réservations ici

Jusqu’au mois d’octobre, les parkings de 160 magasins Walmart aux États-Unis se transforment en cinéma “drive-in”, dont celui de l’enseigne située sur Flagler Street à Miami. En partenariat avec la société cinématographique Tribeca Enterprises, soutenue par Robert De Niro, la chaîne de grande distribution américaine propose notamment de profiter d’une projection gratuite de « L’Incroyable Histoire de Winter le dauphin » avec Morgan Freeman (mardi 25 août à 7:30pm) ou encore de « Selena », un film biographique qui raconte la vie de la chanteuse éponyme d’origine mexicaine (mercredi 26 août à 7:30 pm). 9191 W Flagler St – Infos et réservation ici

Après avoir accueilli en février dernier le Super Bowl, la finale du championnat de football américain, le Hard Rock Stadium de Miami Gardens s’est transformé en cinéma “drive-in”. La pelouse du stade des Dolphins permet d’accueillir plus de 200 véhicules le temps d’une projection sous les étoiles, et un petit cinéma en plein air a également été aménagé du côté sud de l’enceinte sportive. À partir de $12 par personne. 347 Don Shula Dr, Miami Gardens – Infos et réservations ici

Les adeptes du septième art pourront également se laisser séduire par une séance de cinéma flottant. Ces projections insolites, qui se tiendront à Miami du mercredi 9 au dimanche 13 septembre, sont proposées par l’entreprise australienne Beyond Cinema. Entre 12 et 24 bateaux accueilleront jusqu’à huit personnes par embarcation le temps d’une projection sur l’eau. Le lieu exact, le tarif ainsi que la programmation n’ont pas encore été dévoilés par les organisateurs. Infos et pré-inscriptions ici

Les établissements indépendants Savor Cinema et Cinema Paradiso proposent également de se faire une toile depuis le siège de son véhicule. Les deux enseignes organisent des projections en plein air sur le parking d’une marina de Fort Lauderdale. Comptez $30 dollars par véhicule. 2150 SE 17th St, Fort Lauderdale – Infos et réservations ici. Les deux cinémas se sont par ailleurs lancés dans un programme virtuel. Cela ne remplace pas un bon fauteuil dans l’une de leurs salles, mais cela permet de voir ou revoir une cinquantaine de films indépendants tout en les soutenant. Prévoyez entre $4 et $18 selon le titre choisi. Infos ici.

Enfin, ouvert depuis plus d’une cinquantaine d’années, le Swap Shop Drive-In de Fort Lauderdale est l’un des plus grands cinémas “drive-in” des États-Unis. Disposant de 13 écrans, sa programmation est d’actualité et les films sont diffusés à raison d’une à deux séances par jour. Les spectateurs peuvent également commander des boissons et du pop-corn. 3291 W Sunrise Blvd, Fort Lauderdale – Infos et réservations ici

Quelles sont les alternatives au cinéma traditionnel à Los Angeles ?

Se faire une toile en cette période est devenu compliqué, les cinémas n’ayant pas pu rouvrir leurs portes à Los Angeles. Heureusement, le cinéma se déploie en plein air. French Morning a recensé pour vous des alternatives aux salles obscures.

La tendance «drive-in»

Voir un film sous les étoiles tout en restant dans sa voiture, le concept a le vent en poupe avec ses écrans géants et ses véhicules garées à trois mètres les uns des autres. Plusieurs options sont possibles (attention, le port du masque est obligatoire en dehors du véhicule) :

– Des séances sont annoncées au compte-goutte par Electric Dusk, qui s’installe le week-end au sommet de l’ancien parking Sears à Glendale. Cet été, le drive-in propose deux films cultes chaque vendredi et samedi.

– Le Drive-in San Fernando Valley Summer a su asseoir sa réputation depuis quelques années. Situé à Westfield Fashion Square à Sherman Oaks, il projettera “Clueless” et “Ferris Bueller’s Day Off” le 11 septembre, “Edward Scissorhands” et “Pet Sematary” le 16 octobre ou encore “Hotel Transylvania” et “Scream” le 24 octobre.

– Spécialiste des cinémas en plein air, Street Food Cinema a su s’improviser en drive-in dans plusieurs lieux autour de la cité des anges : Lakeview Park (Orange County), Brandeis Bardin Campus (Simi Valley) et King Gillette Ranch (Malibu). “The Big Lebowski” sera diffusé le 29 août, “The Breakfast Club” le 30 août et “Bridesmaids” le 4 septembre. Comme d’habitude, des food-trucks seront de la partie.

– Chez PCH Movies & Moonlight à Long Beach, la politique est «premier arrivé, premier servi». Il faudra donc vous rendre en haut du parking de Whole Foods le plus tôt possible pour voir “Moana” le 28 août, “Selena” le 4 septembre ou “Fast and Furious” le 24 septembre.

– Direction Montclair pour une ambiance et une décoration polynésienne avec le Mission Tiki Drive In, ouvert toute l’année (billets en vente sur place). Chaque soir, deux films sont projetés sur les quatre écrans (soit un choix délirant), mélangeant de grands classiques comme “The Goonies” aux derniers blockbusters.

Paramount Drive In, près de Compton à Los Angeles, a divisé par deux sa capacité en raison des règles sanitaires. Deux films différents (des sorties uniquement) sont diffusés chaque soir sur deux écrans.

Le cinéma flottant

Et pourquoi ne pas aller plus loin ? Entre le 2 septembre et le 6 septembre, des séances ciné seront proposées sur l’eau. Le lieu exact, les tarifs et la programmation ne sont pas encore dévoilés par Beyond Cinema, l’entreprise australienne derrière cette initiative insolite. Ce que l’on sait : les nouveautés côtoieront les classiques et entre 12 et 24 bateaux accueilleront jusqu’à huit personnes par embarcation. Afin de pouvoir y assister, les cinéphiles doivent d’abord s’inscrire ici et patienter.

Du cinéma en hauteur

Un rooftop fait de la résistance à Hollywood : le Montalban propose un programme allégé en cette fin d’été, où la distanciation sociale est de mise avec des sièges espacés, le port du masque et une vérification de la température. Vous pourrez y voir “Grease” le 22 août, “Fight Club” le 28 août ou “Black Panther” le 30 août.