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Moi Impat : l’expatriation comme tremplin

Depuis le milieu du mois de juin, la France a repris une vie normale. Et nous avons repris nos rencontres avec des impatriés. C’est la reprise pour “Moi Impat”, et French Morning tend à nouveau son micro à des Français qui racontent la manière dont ils ont vécu leur retour au pays.
Ce 46ème numéro est consacré à Charlotte Michel, une impatriée heureuse. Forte de ses années dans l’éducation à New-York, c’est un coup de foudre professionnel qui l’attendait à Paris. Une approche différente mais le goût et la volonté de poursuivre dans la même voie avec comme bagage son expérience internationale.
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Winemak’her, un bar qui met les femmes vigneronnes à l’honneur à Park Slope

“Nous ne servons que des vins qui sont produits par des femmes, qu’elles soient propriétaires ou vigneronnes”, explique Alexandra Charpentier. La Française de 38 ans originaire de région parisienne a ouvert au début du mois de juin avec son mari Winemak’her, un bar à vin situé dans le quartier de Park Slope à Brooklyn. Si le local n’est pas encore ouvert aux clients en raison de la Covid-19, les clients peuvent déjà commander en ligne ou acheter à emporter.

“Je n’avais pas prévu les choses comme ça au début”, concède l’ancienne conseillère bancaire qui s’est reconvertie. “A l’origine du projet en 2017, nous voulions monter un bar à vin traditionnel. Mais j’ai assisté à un salon de femmes vigneronnes à Avignon, et mes échanges avec toutes ces femmes m’ont convaincu de ne travailler qu’avec elles”. En France, chaque région possède une association de vigneronnes, et les femmes sont de plus en plus représentées dans les métiers du vin. “Il y a encore 25 ans, les femmes étaient interdites d’exploitation en Champagne. Aujourd’hui, 30% des vignerons français sont des femmes et elles sont 25% parmi les propriétaires de domaine. Elles sont également de plus en plus nombreuses en oenologie et en sommellerie“, détaille Alexandra Charpentier.

Aux Etats-Unis, aucune association de ce type n’existe. Mais l’entrepreneuse française a travaillé avec des importateurs pour référencer des vins de vigneronnes étrangères. “Nous avons 26 références disponibles à la commande pour l’instant, et bientôt une cinquantaine quand le bar sera ouvert. Nous servons 85% de vins produits par des Françaises, le reste a été fait par des femmes américaines, italiennes, portugaises et argentines”.

Mère de deux enfants de 10 et 15 ans, Alexandra Charpentier explique être tombée amoureuse de New York lors d’un voyage en 2002. 16 ans plus tard, en septembre 2018, le couple décide de sauter le pas en louant sa résidence principale à Avignon et en vendant sa maison de campagne en Picardie pour financer le projet de bar à vin. “On est venu une première fois en ESTA à l’hiver 2018 pour prospecter. Puis on est revenu neuf mois à partir d’août avec un visa pour apprendre l’anglais. J’ai été conseillée par une amie pour le local qu’on a trouvé assez vite”, explique Alexandra Charpentier. “On a un très bon emplacement sur une rue passante (NDLR: 5th Ave) avec un intérieur très large, ce qui est rare à New York. Ça nous a permis de construire un terrain de pétanque indoor”. 

Très présente sur les réseaux sociaux, la Française a fait partager chaque étape de l’ouverture de Winemak’her sur Facebook. En mai 2019, elle fait appel à la communauté française de New York pour lever 25 000$ pour l’aider dans les travaux. “On a tout fait nous-même. Malheureusement on a eu un problème de permis avec la cuisine qui a repoussé l’ouverture de quelques mois. Ensuite il y a eu le Coronavirus. On est très heureux de pouvoir enfin commencer à vendre un peu de vin”, raconte la Française qui a investi 200 000$ dans son projet.

En plus des vins, Alexandra Charpentier propose depuis le 13 juin des planches de charcuterie et/ou de fromages disponibles à la livraison. Elle espère avoir le feu vert des autorités locales pour ouvrir même partiellement d’ici le mois de juillet. “On va déjà essayer de faire marcher ce bar à vin, mais si tout se passe bien, on aimerait beaucoup en ouvrir un deuxième à Bushwick à l’avenir”. 

Que faire à Miami et dans le Sud de la Floride cet été

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Vous avez abandonné l’idée d’un retour en Europe cet été suite à la fermeture des frontières ? Pourquoi ne pas faire le plein de souvenirs en famille sous le soleil de la Floride ? Le Sunshine State est une destination incontournable et ravira les petits comme les grands. Miami Off Road, spécialiste du tourisme francophone dans la région de Miami, vous livre ses recommandations pour profiter du Sud de la Floride.

 

Miami et ses alentours 

(re)Découvrir Miami

Miami et Miami Beach possèdent de nombreux quartiers méritant une balade, que ce soit pour leur ambiance, ou leur architecture. En choisissant le bon moment de la journée, vous pourrez les apprécier en évitant la foule.

  • South Beach et son magnifique Art Déco. Préférez le matin pour plus de calme et de fraîcheur. Petit plus apporté par le Coronavirus : Ocean Drive est piétonne jusqu’à nouvel ordre. L’idéal pour profiter des façades ! Les guides de Miami Off Road vous font découvrir ce quartier à pied, ou à vélo, pour tout comprendre de l’architecture et connaître les secrets de la ville.

  • Wynwood, le quartier street art. Le principe étant d’être dans la rue, il n’y a pas plus sûr ! Il y a peu d’ombre dans le quartier, et les températures montent vite. Pour profiter des heures fraîches et avoir les rues pour vous, préférez les matinées de week-end. Sans voiture à l’horizon, vos photos n’en seront que meilleures. Et puisqu’il faudra porter un masque quoi qu’il arrive, pourquoi ne pas profiter de votre passage dans le quartier et tester vos talents d’artistes pendant un atelier street art avec les guides francophones de Miami Off Road 

Les parcs et jardins

Le Comté de Miami-Dade a rouvert la plupart de ses parcs, et vous avez mérité une balade en plein air. Profitez-en donc pour découvrir les plus beaux jardins de la région !

Nos jardins préférés :

  • la Villa Vizcaya. La villa de style renaissance italienne reste en accès limité au moment où nous écrivons, mais les jardins et leur vue sur la Baie valent à eux seuls le détour. Réservation en ligne à l’avance. 
  • Au Sud de la ville se trouve le Deering Estate, domaine de Charles Deering, frère de l’ancien propriétaire de la Villa Vizcaya. La visite de la maison se fait uniquement sur réservation, mais le jardin, la forêt, et la plantation de mangues sont ouverts à tous, et de nombreuses tables de pique-nique sont à disposition.
  • Enfin, toujours plus au Sud, découvrez les fruits de la région au Fruit and Spice Park de Homestead. Les pique-niques dans l’herbe ou sur les tables sont autorisés, mais l’attrait principal est l’autorisation de ramasser tous les fruits tombés naturellement des arbres. Pensez-y, c’est la saison des mangues… (prévoir de la monnaie – $5/personne –  car le paiement se fait en liquide).  

  • au Nord cette fois, à environ 40 minutes au Nord de Downtown, les familles et amis des animaux apprécieront les Flamingo Gardens. Cet adorable jardin botanique est parfait pour découvrir la faune et la flore du Sunshine State. Si vous êtes fans de flamants roses, un passage par la boutique s’impose ! Réservation à l’avance pour une plage horaire de 2h.
  • Plus loin, profitez du zoo et de la climatisation de votre voiture au Lion Country Safari de Palm Beach. Une façon originale d’approcher les animaux. Les billets sont à prendre à l’avance en ligne pour une date précise. Vous pouvez par contre arriver à l’heure qui vous convient. Un audioguide est disponible dans l’application, à télécharger avant de partir.

Un film au drive-in

Quoi de plus cliché qu’un cinéma en drive-in ? Avec la fermeture des cinémas, ces toiles en plein air fleurissent un peu partout. La décapotable n’est pas forcément recommandée l’été en Floride, mais voilà une idée de soirée originale en famille avec l’ouverture de deux cinémas en drive-in à North Miami et Fort Lauderdale. Bon film !

Dans les Everglades

Quand on pense nature, et surtout Floride, difficile de ne pas passer par les Everglades. Cette zone gigantesque se découvre de biens des façons. 

A pied, ou en voiture

  • Le Parc National : Tous les accès du parc sont ouverts, mais les centres d’informations restent fermés au moment où nous écrivons. La zone Sud, la plus étendue, est accessible en voiture, et à environ 45 minutes de Miami. Les randonnées et promenades sont ouvertes, voire même certains campings. Pensez à prendre un pique-nique et à télécharger la carte de la région, il n’y a pas de réseau dans la zone… Des dépliants sont à disposition à l’entrée du parc, ils contiennent une carte de toutes les balades.  Nos balades préférées : Anhinga Trail pour la faune et le lac de Long Pine Key pour son eau cristalline et sa forêt de pins.
  • Big Cypress National Preserve : si vous êtes en mode roadtrip, c’est la pause idéale entre Miami et Naples. Encore une fois, c’est en voiture qu’il faudra faire cette balade, la meilleure façon d’apprécier la vue dans cette forêt de cyprès chauves étant la Loop Road Scenic Drive. La route, qui quitte l’US 41 pour la rejoindre plus loin, devient une piste au milieu de la forêt. Attention à la poussière donc ! Arrêtez-vous autant que vous le voulez pour observer tortues, oiseaux et alligators. 

Un tour en airboat

Comment visiter les Everglades sans faire un tour d’airboat ? Les cheveux au vent, et en plein air, pas de risque de virus. Vous passerez par contre un moment inoubliable au plus près de la faune et de la flore. C’est un incontournable de tout séjour en Floride, dont les guides français de Miami Off Road vous font profiter, avec 1h30 de balade en hydroglisseur pour des paysages à couper le souffle.

Orlando

La ville des parcs est un arrêt obligatoire pour les familles en Floride. Les parcs ont annoncé leurs dates de réouverture. Vous pouvez dès maintenant profiter d’Universal, de Legoland et du Kennedy Space Center, mais il faudra patienter jusqu’au 11 juillet pour Disneyworld (voire jusqu’au 15 juillet pour certains parcs annexes comme Epcot ou Hollywood Studios)

Les Keys

Les plages

La plupart des plages des îles sont ouvertes. On vous en recommande deux en particulier : 

  • Bahia Honda State Park : juste après le célèbre 7 mile Bridge, ce state park comporte en fait 2 plages : une côté océan, l’autre côté Golfe du Mexique. On vous conseille évidemment le côté Golfe, pour sa vue sur l’ancien pont. Côté océan, la plage est moins photogénique, certes, mais plus grande, vous avez donc plus de chances d’y trouver un coin tranquille.
  • Fort Zachary Taylor State Park à Key West. Contrairement à ce qu’on croit, il y a finalement assez peu de belles plages dans les Keys. Fort Zachary fait partie des plus jolies, et c’est surtout elle est idéale pour les amateurs de snorkeling. Parfait pour s’initier avant de partir pour la barrière de corail ! 

Sur la route de Key West

Attention aux distances : Key West est à environ 4h de route de Miami. Nos conseils : évitez de descendre vers Key West un jour de week-end… Pour mieux en profiter, une nuit sur place est un minimum. Mais avant votre arrivée au bout de l’archipel, quelques pauses sur les îles seront sûrement les bienvenues.

  • A Key Largo, prenez un bateau pour plonger sur la barrière de corail, en bouteille, ou en snorkeling. En réservant à l’avance, vous pourrez tenter de nager jusqu’au Christ des Abysses.
  • A Islamorada, nourrissez les tarpons et promenez-vous sur les pontons au milieu des pélicans chez Robbie’s. C’est aussi une bonne occasion de trouver des souvenirs plus ou moins typiques dans une des échoppes de cette mini marina. Touristique mais incontournable !
  • Sur Marathon, peu avant Key West L’hôpital des tortues est le meilleur endroit pour approcher ces jolies nageuses et faire plaisir aux enfants. L’hôpital a rouvert aux visiteurs le 18 mai, et accueille des groupes de 10 personnes maximum. 

Alors, on part quand ?

Loterie de la carte verte 2021: les résultats sont tombés malgré les suspensions de procédure décidées par Donald Trump

Peut-être une bonne nouvelle ? Les résultats de la DV Lottery 2021 sont disponibles sur le site du Département d’Etat. Ils seront accessibles jusqu’au 30 septembre 2021. Pour savoir si vous faites partie des 55 000 sélectionnés, il faut entrer votre numéro de confirmation et quelques informations personnelles.

Fin avril, le Département d’Etat américain avait décalé la mise en ligne des résultats en raison de la Covid-19. Pour les sélectionnés, l’administration a indiqué que ce délai n’allait pas changer grand chose comme les entretiens ne commencent traditionnellement pas avant le mois d’octobre.

Les résultats de la loterie tombent au moment où les procédures de délivrance de cartes vertes sont suspendues au moins jusqu’au 24 juin pour les demandeurs en dehors des Etats-Unis, selon la proclamation de Donald Trump sur la suspension de l’immigration.

Pour ceux qui sont déjà sur le sol américain, l’USCIS (U.S. Citizenship and Immigration Services), agence chargée de l’immigration, précise dans un e-mail à French Morning avoir repris les “entretiens d’ajustement de statuts et de citoyenneté ainsi que d’autres services en personne dans des bureaux où les protocoles de sécurité et de santé nécessaires sont en place“. Entre le 30 mars et le 1er juin, l’USCIS a pu traiter près de 45 000 dossiers de demande de résidence permanente.

Claudine Lepage, sénatrice des Français de l’étranger, répond à vos questions

Claudine Lepage, sénatrice des Français de l’étranger, vous donne rendez-vous samedi 20 juin, à 10:30 am, pour une visioconférence où elle répondra à toutes vos questions.

Cet entretien est organisé par l’association des Français du monde Adfe et co-animé par Annie Michel et Julien Ducourneau, conseillers consulaires de la section New York de l’Adfe. Ensemble, ils aborderont les mesures spécifiques adoptées par le Gouvernement français pour soutenir les expatriés francophones touchés par la pandémie de Covid-19. D’un point de vue social, en matière d’aide à la scolarité, mais aussi sur le plan économique, en abordant les aides possibles au retour en France.

Inscrivez-vous gratuitement en envoyant une demande par e-mail sur fdm.newyork@gmail.com.

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Réouverture des restaurants français à Los Angeles : “si on veut survivre, il faut s’adapter”

Ce fut le branle-bas de combat, fin mai, chez les restaurateurs français installés à Los Angeles. “Nous avons appris le vendredi 29 mai que nous pouvions rouvrir le soir même, à la dernière minute. Nous n’étions pas prêts, c’est insultant”, regrette Vincent Samarco, le propriétaire du restaurant Belle Vie, à Brentwood, qui a rouvert ses portes depuis une semaine. Nombre de ses confrères ont aussi été pris au dépourvu par cette annonce et surtout dans l’incapacité d’y répondre, en raison du protocole sanitaire exigé.

Car, après deux mois et demi d’inactivité et les changements induits par l’épidémie, une réouverture s’apparente à un bouleversement. “On a préparé le restaurant, selon les recommandations du Department of Public Health”, explique Fabienne Souliès, à la tête des deux boulangeries Pitchoun (à Downtown qui va rouvrir fin juillet et au Beverly Center qui ouvre mercredi). “Comme nous sommes limités à 60 % du taux d’occupation, et qu’il faut respecter la distance de 6 feet (1,8m) entre les clients, on a enlevé pas mal de tables et chaises. Sur notre emplacement du Beverly Center, on est à 50 % de nos capacités assises.” Même son de cloche chez Belle Vie, où les places au bar, très prisées des Américains, ont notamment dû être sacrifiées. Et ce dernier va plus loin pour faire respecter les nouvelles règles de “distanciation sociale” tout en maximisant son taux d’occupation : il a installé des vitres de plexiglas entre les tables.

Les mesures ne s’arrêtent pas là. Tous ont dû investir en autocollants pédagogiques, installer des marquages au sol, mais aussi acheter des masques et gants pour leur personnel et clients, voire des visières, ainsi que des litres de gel hydroalcoolique.

Parfois, les restaurateurs ont dû changer l’essence même du service, comme Sarah Bessade, co-propriétaire du restaurant Loupiotte, à Los Feliz, ouvert en “dine-in” depuis le 2 juin. “Maintenant, le midi, on ne propose plus de service à table : les clients commandent directement au comptoir et s’assoient.”

Alors que les Français interrogés font figure d’exemple, le protocole semble peu respecté à Los Angeles. C’est ce qu’a expliqué la directrice de la santé du comté, Dr Barbara Ferrer. Ses équipes ont inspecté près de 2.000 restaurants le week-end dernier et ont constaté que 50 % des établissements ne respectaient pas les réglementations imposées en raison du Covid-19.

Le fond et la forme des menus modifiés

En plus de reconfigurer leurs restaurants, tous ont mis en place des horaires aménagés et allégés, tout en fermant leur établissement au moins un jour par semaine. “Vu le trafic, désert, nous avons un peu peur de la faible fréquentation”, appréhendait Fabienne Souliès avant l’ouverture de sa boutique au Beverly Center.

Outre les emplois du temps, les menus ont également subi un lifting. Un changement engagé au cours du confinement, pour se plier aux exigences de la livraison ou du pick-up, auxquels se sont adonnés nombre de petits restaurants. “Les Angelinos ne voulaient pas de la “fancy French food”, ils voulaient du croque-monsieur, de la soupe à l’oignon et des burgers, alors on a adapté la carte”, argue Sarah Bessade. D’autant plus que nombre d’établissements, comme Air Food l’Appart à Downtown (qui a recommencé le service depuis une semaine), proposent des plats “minute”. “C’est compliqué de livrer un magret ou une entrecôte”, résume Marc Moubarak.

En plus du fond, la forme du menu a également été amenée à évoluer. Pitchoun a ainsi opté pour les menus jetables, quand Air Food l’Appart a crée un QR code (à télécharger sur son smartphone) pour donner accès aux plats du restaurant. “Et pour ceux qui n’ont pas de téléphones compatibles, on a des menus en plastique que nous désinfectons”, précise Marc Moubarak.

“On ne peut plus faire comme avant”

Ces ajustements ont nécessité de la logistique, des investissements, mais ils ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Pour Fabienne Souliès, l’un des aspects les plus difficiles post-confinement reste le recrutement. “Nous sommes passés de 100 salariés à zéro” avec le “stay at home”, rappelle la co-fondatrice de Pitchoun. “Le souci est que, désormais, les gens ne veulent plus venir travailler, ils touchent davantage avec le chômage. Cela va nous pénaliser jusqu’à fin juillet.” Durant la crise, une aide de 600 $ supplémentaires par semaine a été mise en place, augmentant considérablement le montant de l'”unemployment” (qui représentait auparavant, en moyenne, moins de la moitié du salaire hebdomadaire). Vincent Samarco fait, lui, remarquer que nombre d’employés, privés de cette aide, ont été dans l’obligation de déménager.

Outre le recrutement, qui était déjà difficile en raison du “turn-over” important dans la restauration, les petits patrons font face à d’autres difficultés, comme l’accumulation des dettes avec les fournisseurs impayés et les loyers en retard. “Si le confinement avait duré un mois de plus, on aurait dû fermer boutique”, admet Marc Moubarak, qui a notamment réalisé une collecte de fonds pour essuyer les plâtres. “Heureusement, on a touché le PPP (Paycheck Protection Program)”, explique Vincent Samarco.

Pour le propriétaire d’Air Food L’Appart, ce qui est d’autant plus compliqué, c’est l’inflation des prix des matières premières. “La viande est deux ou trois fois plus chère, il faut espérer que ça revienne à la normale.” Il a décidé de ne pas répercuter cette hausse sur sa clientèle, alors que certains établissements ont mis en place une taxe Covid-19 de 2-3%. Pour Sarah Bessade, le plus difficile reste “de gérer la nouvelle clientèle, entre les personnes qui sont très mal à l’aise et ceux qui se fichent du Covid-19”. Elle a déjà été amenée à rappeler à certains clients, que “non, on ne peut pas utiliser son tee-shirt comme masque”.

Tous s’accordent à dire qu’il faut vivre avec la pandémie et faire évoluer leur business. “On ne peut plus faire comme avant. Si on veut survivre, on n’a pas le choix, il faut trouver une nouvelle manière de faire de la restauration, il faut s’adapter”, plaide Vincent Samarco, qui a mis l’art de la table au coeur de son concept. Ainsi, il a décidé de développer de nouvelles propositions, comme des offres de pique-nique, des “repas Belle vie”, une expérience à la maison qui s’accompagne d’une ambiance avec bougies et d’un packaging jovial et original pour “changer des boîtes en plastique”. De son côté, Loupiotte va poursuivre les ventes “à emporter” en parallèle du service à table. “La crise nous a permis de nous rendre compte de ce qui marche ou pas, de corriger nos erreurs”, estime Sarah Bessade. Chez Air Food l’Appart, on semble sorti de la galère, pour l’instant. Mais comme le dit Marc Boubarak, “ce qui m’inquiète, c’est l’après avec un été privé de touristes et les frontières fermées. Beaucoup pensent à 2021.”

Un pot entre ami.e.s pendant la Covid ? Pas toujours simple

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Christophe (prénom modifié) sait recevoir: il a le sourire… et du gel hydro-alcoolique ! Ce Français de New York en avait marre des “apéros Zoom”. Il a décidé, en mai, de recevoir quelques amis dans son salon. L’idée a suscité l’enthousiasme de son groupe de cinq potes, mais, très vite, il s’est demandé s’il avait fait le bon choix. Après tout, la Covid-19 tue toujours à New York. “J’avais surtout peur des asymptomatiques, qui ne savent pas qu’ils sont porteurs de la maladie, reconnaît-il. J’ai décidé de dire à tout le monde qu’il fallait porter des masques en intérieur à tout moment et de mettre du gel sur les mains en arrivant. C’était un peu bizarre au début, mais tout s’est bien passé”.

À l’heure de la Covid, une activité aussi banale que de se retrouver entre ami.e.s pousse à se poser de nouvelles questions. Est-ce une bonne idée de se retrouver maintenant ? Faut-il viser un rooftop ou un parc ? Est-ce mieux d’apporter ses couverts ou son verre pour limiter les risques de transmission ? Les conseils fleurissent sur le web. Le site du Today Show a même partagé des bonnes pratiques pour utiliser les toilettes, un point essentiel.

Chrystelle Grandot a, elle, décidé de retrouver systématiquement ses amis dans les parcs new-yorkais. Chacun apporte ses couverts et ses plats. À part les bons moments, ils ne partagent rien, chips et olives comprises. “Mes amis n’étaient pas à l’aise avec l’idée de se retrouver dans un backyard ou sur un rooftop ou dans un endroit fermé. On a parlé ouvertement de nos craintes et on s’est dit que les parcs étaient la meilleure option, même s’il y a beaucoup de gens“. À New York, les seuls rassemblements “non-essentiels” de moins de 10 personnes sont autorisés, d’après un décret signé par le gouverneur Andrew Cuomo juste avant Memorial Day.

Après avoir enchaîné les apéros sur Zoom et House Party pendant deux mois, Lola, une Française de Los Angeles, est contente de revoir ses amis. D’autant qu’elle voulait fêter son anniversaire et son déménagement dans un nouvel appartement de West Hollywood (Los Angeles). Ainsi, la trentenaire a repris les apéros, mais “en petit comité, pas plus de trois personnes pour pouvoir respecter la distanciation sociale”. De nouvelles habitudes prennent place. Elle prépare notamment des petits bols où elle répartit la nourriture : chaque invité a son propre récipient d’olives, de chips ou de tomates-cerises. Autre règle : ” je laisse le gel hydro-alcoolique sur la table.”

“J’invite uniquement des gens dont je connais le background, qui ont respecté le confinement”, admet-elle. En revanche, le masque est le grand absent des retrouvailles. “C’est impossible de le porter quand on fume et on boit. Il faut juste que les 6 feet soient respectés.” Optimiste, elle trouve que “même après quelques verres, les gens se tiennent.” 

Grégory a organisé un dîner chez lui avec quelques amis. Très rapidement, les masques sont tombés et leur garde s’est abaissée. “Impossible de faire de la distanciation physique dans l’appartement, dit-il. On a juste mis nos noms sur des verres pour éviter de tout mélanger“. Pour ce Français de Brooklyn, le risque zéro n’existe pas. “On ne peut s’arrêter de vivre“.

Sandra Cazenave (Los Angeles), Alexis Buisson (New York)

Florent Andreytchenko, un boulanger globe-trotter à Bicyclette

Il faut être patient pour avoir la chance de goûter à la délicieuse baguette bio de La Bicyclette Bakery. Les samedi matin, la queue fait le tour du bloc à partir du 667 Driggs Avenue à Williamsburg. “J’ai la chance d’avoir pu rester ouvert pendant l’épidémie et d’avoir une clientèle très fidèle”, explique un sourire aux coins des lèvres Florent Andreytchenko.

“J’ai toujours relié voyage et boulot”

Véritable puriste de la boulangerie, le Champenois de 31 ans est “tombé” dans le pétrin à l’âge de six ans lors d’un voyage scolaire. “Les bonnes odeurs, l’ambiance, j’ai tout de suite su que c’est ça que je voulais faire”. A onze ans, le jeune garçon se forme chez un boulanger, ami de son père, dans le petit village d’Étoges dans la Marne, avant de débuter un pré-apprentissage à 13 ans à la Chambre des métiers de Laon dans les Hauts-de-France. “J’ai appris la boulangerie artisanale et traditionnelle, dans laquelle la qualité des ingrédients et le développement du savoir-faire comptent”. A 18 ans, Florent Andreytchenko décroche son premier CDI mais l’appel de l’étranger est très fort. Il quitte son emploi deux ans plus tard pour l’Australie et Brisbane, où il travaille pour Savico Basset Rouge, un boulanger originaire de l’Île Maurice formé en France chez Fauchon. “Je suis très fier de dire que c’est mon mentor. Il m’a poussé au bout de mes limites en me promettant que je pourrai travailler partout dans le monde après m’être formé chez lui. Il avait raison”.

Florent Andreytchenko a une deuxième passion, la géographie. Il explique avoir “toujours relié voyage et boulot”. C’est donc tout naturellement qu’il quitte son poste à Brisbane en 2011 pour la Nouvelle-Zélande, puis pour la Norvège. Il travaille ensuite successivement en Corse, en Croatie, au Maroc, à Hong Kong jusqu’à un départ pour New York en décembre 2018. “J’ai fait huit pays en huit ans. Je voulais voyager mais aussi apprendre de chaque pays, de chaque boulangerie. J’ai travaillé avec toute sorte de gens, j’ai du me débrouiller avec toute sorte de matériel et de matières premières. Ça fait ce que je suis aujourd’hui, un “MacGyver” de la boulangerie”.

“Ma vitrine à moi ? C’est mon produit”

Florent Andreytchenko tombe amoureux des Etats-Unis lors d’un voyage sur la côte Ouest en 2018. Il espère d’abord monter un projet à Seattle, mais se ravise après avoir découvert la météo de la ville. “300 jours de pluie par an, non merci”, plaisante-t-il. New York devient  alors une évidence, alors que le siège de l’entreprise de sa compagne Joana se trouve à Manhattan. “J’ai passé six mois à arpenter les rues de New York à la recherche de quelque chose d’abordable. J’ai fini par trouver l’endroit parfait à Williamsburg, dans un quartier où il y a déjà beaucoup d’artisanat local et peu de chaînes”.

A Bicyclette Bakery, Florent Andreytchenko a deux obsessions : la qualité et les prix. Il sert une carte de classiques français dont le croissant, le pain au chocolat, le pain au raisin et des produits salés comme la quiche lorraine ou le sandwich jambon emmental. “Hors de question de voir des produits congelés chez moi. Ici, chaque produit passe par mes mains”, explique le jeune boulanger qui propose sa baguette bio au prix imbattable de 2$. “Ça me dérange de la voir ailleurs à 4 ou 5$. La baguette, ce n’est pas un produit luxueux, c’est la base de la boulangerie. Elle doit être accessible au plus grand nombre”. 

N’espérez pas trouver de drapeaux français à Bicyclette Bakery, ou de voir la boulangerie en une des journaux, Florent Andreytchenko n’est pas dans une logique marketing. “Je veux travailler tranquillement. Ma vitrine à moi, c’est mon produit. Je ne compte que sur le bouche-à-oreille”. Une logique payante vu la fréquentation de l’endroit, alors que le chef n’est toujours pas ré-autorisé à accueillir des clients sur place. “Je ne suis plus ouvert que les mardi, jeudi et samedi de 8h à 15h pour l’instant. J’espère l’être de nouveau 6 jours sur 7 à partir du 22 juin” (ndlr: date de la phase 2 de la réouverture à New York).

Heureux à New York malgré l’actualité récente, Florent Andreytchenko vient d’avoir son premier enfant au mois de février. Son objectif à moyen-terme est de “stabiliser” sa boulangerie. Il n’est pas contre l’idée d’ouvrir un deuxième point de vente ensuite et de se développer dans d’autres villes américaines, à une condition : “je veux que mes équipes partagent la même philosophie que moi”.

La Bande FM: Sauvera-t-on nos restaurants?

Cette semaine, la Bande FM parle restaurants. Aux Etats-Unis, certains ont rouvert, d’autres s’apprêtent à le faire. Mais auront-ils les moyens de le faire? Des milliers de restaurants ont déjà fermé définitivement en raison de la crise.

L’un de nos invités est de ceux-là: Sébastien Pourrat, patron de Cocotte à New York a mis la clef sous la porte cette semaine. Nous parlerons des raisons de sa décision, et de ses espoirs pour le prochain chapitre. Nous recevrons également Marco Senghor, propriétaire de Bissap Baobab à San Francisco; Roland Passot légendaire chef de San Francisco (La Folie); Antoine Blandin du restaurant Loupiotte à Los Angeles et d’autres encore.
Pour participer, poser des questions, témoigner, rejoignez-nous sur le Zoom en direct ou écrivez-nous auparavant sur: [email protected].
Inscriptions sur Zoom ici.

L’émission est diffusée en direct en Facebook Live:

Ces Français de Californie qui choisissent le “Californian exodus”

Et si la qualité de vie de la Californie n’était plus qu’un lointain rêve? Le “Californian Exodus” n’avait pas attendu la Covid19: du coût de la vie aux embouteillages, en passant par les taxes ou l’insécurité dans certaines villes, ils étaient de plus en plus nombreux à vouloir quitter le Golden State. Pour certains, la révolution du télétravail déclenchée par le confinement permet de franchir le pas.

Le Nevada, une terre d’accueil

Partir oui mais où ? Les destinations sont nombreuses et le Nevada, Etat voisin, fait figure de point de chute idéal avec Las Vegas, capitale de l’entertainment, ou Reno, qui attire de plus en plus d’entreprises de la Tech comme Tesla. D’autant que le Nevada ne perçoit pas de taxes sur les entreprises ni de taxes sur le revenu contrairement à la Californie. Beaucoup de Français sont donc tentés de passer la frontière comme l’explique Salomé Alverola, dont le départ a été accéléré par la crise de la Covid-19. Arrivée depuis un mois à Las Vegas, elle a vécu près de sept ans à Los Angeles. “Pour moi, Los Angeles était l’endroit où j’allais rester encore de nombreuses années. Mais suite au coronavirus, mes deux emplois pour une agence de tours guidés et dans un centre commercial ont été mis à l’arrêt. Pendant ce temps, les factures ne cessent de s’ajouter. Je suis partie dans un Etat avec moins de taxes et au coût de la vie moins élevé afin de ne pas trop dépenser. J’ai choisi le Nevada et Las Vegas car cela reste à seulement 4h de Los Angeles en voiture”, explique Salomé Alverola qui en a profité pour se rapprocher de son frère qui vit ici depuis trois ans. Reza et Amélie Valanejad sont installés à Las Vegas depuis quatre ans avec leurs deux enfants. Leurs motivations étaient simples : assez des embouteillages qui empêchent de travailler et assez des taxes. Pour eux, Las Vegas était aussi synonyme d’opportunités tant la ville se développe et attire les visiteurs.

Pour d’autres Français la question du depart n’est pas encore tranchée. Directrice d’un cabinet de conseils pour l’obtention de visas, Alexandra Merz vit avec son mari français à Santa Barbara depuis de nombreuses années. Pour elle, il ne fait aucun doute que s’ils quittent la Californie, ce sera pour le Nevada. Pour l’instant, ils n’ont pas bougé dans l’attente de savoir où leur dernier fils fera ses études. “S’il n’est pas pris en Californie, nous partirons de Santa Barbara pour nous installer à Henderson ou Summerlin au Nevada”, assure-t-elle. “Santa Barbara est une ville très chère, notamment pour les locations de maison. En Californie, les impôts sont très élevés et le poids de l’administration est trop important. Partir est une décision financière mais aussi un changement de cadre de vie”, poursuit Alexandra Merz qui pourrait quitter l’Etat au plus tard l’année prochaine.

Loyers exorbitants

Le Nevada n’est pas le seul point de chute des Français qui délaissent la Californie. Elodie Ascenci et Damien Jumelais viennent tout juste de partir pour rejoindre Austin au Texas. “Nous avons vécu deux ans à Los Angeles avant de passer un an à Long Beach car le prix des locations de Los Angeles était excessif. Nous nous sommes rendus compte que la qualité de vie n’était pas à la hauteur du loyer payé. Nous avons aussi ressenti une certaine insécurité dans la ville. Il nous fallait trouver un plan B et Austin est apparu comme une évidence”, constate Elodie Ascenci, graphiste dans la vie. Après quatre jours de voiture, le couple a posé ses valises dans cette ville branchée du Texas où les taxes sont également bien moindres. “Pour nous, il n’était plus possible de vivre en Californie.” Elodie Ascenci s’estime toutefois être privilégiée car elle et son mari, qui travaille dans la tech, peuvent téle-travailler sans difficultés.

A quelque 4 500 kilomètres de Los Angeles, Charles Campos vit depuis octobre à Miami en Floride. Agent immobilier et Angelinos durant huit ans, il a fait ce choix pour de nombreuses raisons mais comme beaucoup des exilés californiens, il pointe du doigt les loyers exorbitants, les trop nombreuses taxes ou encore le besoin de changement. “A Miami, on peut se trouver un très bel appartement avec vue sur mer pour le même prix qu’un 1 bedroom à West Hollywood. J’avais aussi besoin de changements après avoir passé autant de temps dans la même ville”, avoue-t-il.

Bref, les raisons ne manquent pas de quitter la Californie et au rythme où vont les choses, ce phénomène devrait perdurer, voire s’amplifier dans les années à venir. Le rêve californien n’est plus ce qu’il était.

Trois camps d’été francophones pour occuper vos enfants cet été à Los Angeles

Le coronavirus aura balayé nombre d’activités, de commerces et de projets cette année. Et alors que l’été approche, la question est : est-ce que les summer camps auront lieu ? A Los Angeles, ils sont autorisés dès le 12 juin. Mais nombre de camps francophones ont déjà été annulés, quand d’autres sont déjà complets (comme celui du Lycée Français). Mais soyez rassuré, trois établissements font de la résistance et propose d’amuser vos enfants, sous un nouveau format.

Alliance Française
Fidèle au poste, l’Alliance française de Los Angeles a su rebondir et a concocté un camp d’été virtuel, destiné aux enfants de 6 à 11 ans (groupe Kids) et de 12 à 16 ans (les Teens). En explorant le thème du voyage (à Paris, en France, à la mer, …), les enfants travailleront la langue française, au travers d’exercices et de jeux interactifs, via l’application de visioconférence Zoom et la plateforme d’e-learning Apolearn. Les inscriptions se font à la semaine, pour 2 heures de camp par jour, du lundi au vendredi. En parallèle, l’organisation propose un camp d’une heure quotidienne pour initier les débutants à la découverte du français (deux groupes par âge également). Des sessions sont proposées du 22 juin au 14 août. Pour cela, comptez $205 pour deux semaines de sessions débutants ; et $205 la semaine pour le groupe “intermédiaire” (2 heures quotidiennes). Pour les enfants uniquement disponibles le samedi, l’Alliance française offre une session d’été pour tous les niveaux du 13 juin au 22 août. Alliance Française, 10390 Santa Monica Boulevard, Los Angeles. Inscription à partir d’une semaine. Plus d’informations: [email protected].

Jardin des enfants
Au Jardin des enfants, le summer camp sera également en ligne cette année. Il aura lieu du 15 juin au 16 juillet (du lundi à jeudi) pour les enfants de 2 à 5 ans. Le thème découvert par les enfants sera “Ma planète, quel cirque !”, via des activités autour du cirque, des projets artistiques, des histoires, ainsi qu’un focus sur l’importance et la fragilité de la Terre. Ouvert aux débutants, comme aux natifs, ce camp animé par Axelle offrira deux vidéos enregistrées et deux interactions “en-direct” via la plateforme Zoom par semaine. Pour que votre enfant puisse en profiter, il faudra débourser $150 par semaine ou $600 pour les six semaines complètes. Le Jardin des enfants, 400 W 9th Street, Los Angeles. Informations via [email protected] ou au (818)561-7772.

France Exchange
France Exchange proposera également un camp en ligne cet été, avec des ateliers adaptés à chaque tranche d’âge, de mi-juin à fin juillet, ainsi que des cours particuliers. Le français est enseigné avec des jeux tels que le bingo, les mots croisés, des chansons, des contes, etc. Selon l’évolution de la situation et les recommandations des autorités locales, la directrice envisage également d’organiser un camp en présentiel en août avec un nombre limité d’enfants de 6 à 12 ans. Affaire à suivre ! France Exchange, 3590 Grand View Boulevard, Los Angeles. Ouvert de 9am à 4pm. Informations sur les tarifs disponibles par email à [email protected] ou sur le site.

Cette année à New York, Bastille Day sera solidaire

Les grands évènements habituels de Bastille Day étant annulés pour la plupart, le Consulat Général de New York a décidé de ne pas se laisser abattre. Il organise une opération baptisée “United For Bastille Day 2020”, qui recensera toutes les initiatives, en ligne ou en évènement physique.

L’objectif est double: proposer une semaine de festival virtuel, riche en évènements diversifiés, et dans le même temps soutenir les commerçant, associations, artistes français de New York.

Tous les participants potentiels sont appelés à s’inscrire sur Sorteer, partenaire de l’opération (comme French Morning). L’inscription est ouverte jusqu’au 3 juillet aux:

-Entreprises françaises, ou entreprises spécialisées dans la vente de produits français

-Restaurants ou sociétés de catering spécialisés dans la cuisine française

-Artistes, association culturelles, galeries d’art supportant la culture française

ayant une présence dans la circonscription consulaire (New York, New Jersey, Connecticut et Bermudes).

Pour les évènements physiques, les organisateurs doivent s’engager à respecter les règles de distanciation sociale en vigueur localement au moment de l’évènement.

La participation à l’opération est gratuite pour les organisateurs, qui peuvent proposer des évènements payants ou gratuits. Ils peuvent aussi vendre des produits avant l’évènement (par exemple vendre du vin pour un “wine tasting” virtuel).

Pour plus d’informations et pour toute proposition d’un événement, rendez-vous ici.