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Racisme aux Etats-Unis : francophones et noirs aux Etats-Unis, ils témoignent

La mort de George Floyd à Minneapolis et les manifestations qui ont suivi partout dans le pays ont relancé le débat jamais éteint sur le racisme systémique dont sont victimes les Noirs américains.

Pour ce nouvel épisode de La Bande FM, jeudi 4 juin à 12:30pm ET (9:30 am PT), nous vous donnerons la parole comme d’ordinaire et échangerons avec nos 3 invités :

Claude Grunitzky, fondateur du groupe de média Trace, né au Togo et élevé en partie en France. Il vit aux Etats-Unis depuis 22 ans.

Célia Faussart, chanteuse, co-fondatrice du duo Les Nubians, premier groupe français nominé aux Grammy Awards. Elle a vécu 15 aux Etats-Unis jusqu’en octobre dernier.

Pascal Archimède, auteur, chroniqueur pour Nofi.media. Il vit à Miami depuis deux ans et a publié « Histoire de l’Amérique noire, des plantation à la culture rap ».

Avec eux et avec vous, nous parlerons du racisme aux Etats-Unis, de l’expérience des Noirs immigrés face à celle des Afro-Américains nés aux Etats-Unis. Pour témoigner, envoyez-nous un email ([email protected]) ou connectez-vous en direct sur Zoom. Inscriptions ici.

New York va-t-il se mettre aux terrasses à la parisienne ?

Si à Paris les terrasses de cafés et de restaurants vont pouvoir accueillir à nouveau des clients à partir du mardi 2 juin, la réalité est tout autre à New York. La ville pourrait commencer à rouvrir très partiellement lundi 8 juin, ce qui signifie que les bars et restaurants n’ouvriraient pas avant, au plus tôt, début à mi-juillet. Face à cette contrainte, le conseil municipal pousse pour trouver des solutions rapides en s’inspirant du modèle parisien.

« La restauration souffre autant que n’importe quel autre business à New York. On a besoin d’une solution urgente de relance », estime Manuel Reynoso, élu dans la circonscription de Brooklyn. Accompagné par le porte-parole du conseil municipal Corey Johnson, les deux hommes ont introduit un projet de loi mardi 28 mai pour l’ouverture des restaurants sur l’extérieur. « Notre espoir c’est que les trottoirs, certaines rues, places publiques et parkings puissent être investis par des tables de restaurant cet été », explique Corey Johnson.

Le texte est soutenu par le NYC Hospitality Alliance, qui représente plusieurs milliers de restaurateurs à New York. « Nous voulons pousser le maire [Bill de Blasio, ndlr] à établir un cadre pour identifier les endroits appropriés où les restaurants pourraient vendre des aliments et des boissons à l’extérieur », explique son président Andrew Rigie. « Ça demande à ce que nous travaillions avec le Département des Transports concernant la régulation du trafic routier, et avec le Département de la Santé pour le respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale. »

Cette proposition de loi pourrait changer radicalement le paysage new-yorkais cet été, comme l’explique Manuel Reynoso. « On veut des terrasses ouvertes partout, devant les grandes chaînes de restaurants de Midtown, mais aussi pour les petits cafés du Bronx, de Staten Island ou de Bushwick. » D’autres villes américaines s’inspirent déjà de l’exemple parisien, comme Cincinnati dans l’Ohio, ou San Francisco, dont le maire autorise depuis mardi 26 mai les bars et restaurants à s’étaler sur les trottoirs, dans certaines rues et sur certains parkings.

A New York, Bill de Blasio a admis mardi 26 mai en conférence de presse que « l’extérieur allait jouer un grand rôle dans la réouverture des restaurants ». Mais cette annonce arrive très tard selon Corey Johnson, qui estime que le maire tarde à s’emparer du sujet. « On doit parfois le pousser à avoir des idées créatives et on manque globalement d’une vision sur ce que va devenir New York dans les prochaines semaines. » Le porte-parole du Conseil municipal ajoute que son texte sera voté d’ici à la mi-juin.

Les New Yorkais vont-ils pour autant se ruer en terrasse cet été ? Oui, si l’on en croit le nombre des gens qui sirotent déjà des cocktails sur les trottoirs devant les bars de Manhattan. Non pour Frédérick Lesort, qui était le directeur des opérations de la chaîne de restaurants italiens Cipriani jusqu’en avril dernier. « En France, les cafés-terrasses font partie de notre culture. Ici, beaucoup moins. Est-ce que les New-Yorkais seront assez en confiance pour venir malgré le virus ? Je ne suis pas sûr, d’autant qu’on ne pourra pas compter sur les touristes. » Pour l’entrepreneur français, qui a eu plusieurs restaurants à Manhattan, le coronavirus a été le révélateur des failles du métier. « Il ne suffit pas d’ouvrir des terrasses car le problème est structurel. Il réside dans le prix délirant des loyers, des assurances, dans l’augmentation du SMIC horaire du personnel. Toutes ces charges rendent impossible d’exercer à New York. »

La fatigue du confinement : 5 conseils pour retrouver la forme

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Libérés, déconfinés mais épuisés ! La vie en autarcie a mis nos batteries à plat. Impossible de décoller de notre oreiller pour mettre le nez dehors alors que nous avons tous des fourmis dans les jambes à force d’être restés cloîtrés entre quatre murs pendant deux mois. Depuis notre délivrance, certains traînent les pieds pour sortir de leur cage dorée, alors que d’autres bâillent aux corneilles sous leur masque en se rendant au travail, et regrettent d’avoir abandonné leur couette pour huit heures de stress. Physiquement, nos artères ont vieilli de vingt ans et nos muscles sont comparables à de la guimauve. Mais pas de panique, car ce constat n’a rien de plus normal selon le corps médical. Voici cinq conseils pour reprendre des forces et afficher une forme olympique d’ici à l’été.

Reprendre une activité physique

« Pour être bien dans sa tête, il faut être bien dans sa peau. Le corps doit d’abord reprendre vie. C’est pourquoi je recommande toute une série d’exercices de remise en forme que l’on peut faire chez soi », explique Thierry Boulier, entraîneur sportif. Ce dernier préconise de monter et de descendre son escalier (si l’on en a un) plusieurs fois de suite pendant dix minutes par jour, à différents moments de la journée pour éviter des jambes lourdes. Il conseille aussi des pompes pour travailler ainsi les triceps. Pour cela, ne pas hésiter à transformer son salon en salle de sport et tirer ainsi partie de l’espace pour travailler ses muscles, s’échauffer et pratiquer une série d’abdos-fessiers. Pour éviter de baisser la garde et de relâcher toutes ces tensions accumulées, il suggère aussi d’instaurer aussi des rituels relaxants en fin de journée comme le yoga, des automassages ou un bain chaud. La professeure Lili Barbery-Coulon propose d’écouter le mantra Ra Ma Da Sa de Soneiro Collective, et de pratiquer un yoga nidra, autrement dit un bain sonore hypnotique pour se relaxer, booster sa dopamine et sa créativité.

Retrouver de bonnes habitudes alimentaires

« Il faut également retrouver un équilibre alimentaire adapté à notre rythme quotidien. Si le confinement nous a poussé au grignotage pour combler ce manque de liberté, il est nécessaire de réduire cet apport calorique et perdre quelques kilos pour être plus efficace », observe Astrid Heratchian, naturopathe. La cuisine à la vapeur, en papillote, à l’étuvée est à privilégier. En cette période printanière, elle recommande les fruits secs et les petits légumes, tout en indiquant qu’il faut réduire le plus possible les féculents à midi. En cas d’envies et de petits creux liés au stress, elle suggère de faire quelques respirations ventrales ou de se brosser les dents. Les fruits rouges sont particulièrement intéressants pour le système veineux, et les aliments riches en fibres – comme les haricots ou le riz complet – donnent une sensation de satiété qui se fait sentir plus vite, selon cette experte. Les crudités sont bien sûr à l’honneur dans ce menu, sans oublier les grillades. L’asperge, le chou-fleur, la carotte ou encore le fenouil vous permettront de retrouver un transit intestinal normal, si toutefois les repas sont pris lentement et à heure fixe.

Recaler l’horloge biologique

Le manque de motivation, d’énergie et les troubles du sommeil mettent le corps et le mental à rude épreuve. En conséquence, une grosse fatigue nous a envahi et dormir plus n’est pas forcément une bonne solution. Selon le docteur Antoine Mesnard-Duvroux, neuropsychologue au MD Anderson Hospital à Houston, il faut prévoir le déroulement de sa journée : les temps d’activités répartis entre le travail, les loisirs, les taches ménagères ou le rangement. « L’horloge biologique a besoin de se recaler sur une normalité. Pour cela, il faut se lever à heure fixe et adopter une routine matinale ; et le soir, garder un rythme avec une lecture, un film, sans empiéter sur la nuit de sommeil », explique ce dernier. Il faut s’accorder aussi une pause détente en musique ou avec ses enfants, bricoler ou jardiner pour relâcher le cerveau et retrouver un épanouissement dans son activité. Car le manque d’extérieur est une autre cause indéniable de notre épuisement. « Le soleil, source de vitamine D, et la lumière naturelle corrélée à la sortie de l’hiver sont essentiels pour régler notre corps. Ils ont une incidence sur le sommeil, l’humeur et l’énergie », insiste t-il.

Rétablir une connivence émotionnelle

Même si votre podomètre affiche zéro au compteur au sortir du confinement, ce n’est pas forcément le cas de nos émotions. Le déferlement de peurs énergivores – comme la peur de mourir, la peur de perdre un proche ou tout simplement la peur économique – ont fragilisé notre équilibre. Pour y remédier et reprendre confiance en nous, il faut rétablir une connivence émotionnelle, c’est-à-dire planifier à nouveau des voyages, des évènements dans le futur, avoir des projets personnels mais aussi professionnels. Selon ce médecin, il faut retrouver un cercle familial et amical et reconstruire des automatismes impératifs pour notre moral. Retrouver des joies simples, des petits bonheurs qui nous permettent de nous resynchroniser avec la réalité. « Se projeter est le meilleur moyen pour se réadapter », souligne Antoine Mesnard-Duvroux.

Prendre soin de soi

Cette léthargie forcée a aussi endommagé notre capital physique, ce qui a le plus souvent participé à nous déprimer. Pour le docteur Alexandra Carrère, dermatologue à l’hôpital Memorial Hermann Hospital à Houston, l’aspect physique est primordial. « A tous les âges, c’est un reflet de nous-mêmes, comme un miroir qui indique notre bien-être. Il ne faut pas avoir peur de le traiter selon nos goûts. Les massages, les traitements de la peau, les soins particuliers, tout ce qui peut améliorer notre apparence doit être entrepris car il est vecteur d’équilibre », explique ce médecin dont le carnet de rendez-vous est plein pour les quatre mois à venir. Coiffeur, maquillage, gommage, masque, pédicure et manucure sont aussi plébiscités pour transfigurer la personne et souvent vécus même comme une thérapie. En fin de compte, le plus important est de s’aimer à nouveau et de sortir de ce cauchemar.

[WEBINAIRE] Le Consul Général à Washington répond à vos questions

Francois Penguilly, Consul Général de France à Washington, est l’invité de ce webinaire de French Morning vendredi 5 juin à 5pm (ET).

Il répondra à vos questions sur la crise du Covid-19: voyages en France, démarches administratives, aides aux Français de l’étranger…

Pour poser vos questions à l’avance, envoyez un email à: [email protected].
Vous pourrez également poser vos questions en direct sur Zoom. Inscriptions ici: https://us02web.zoom.us/…/register/WN_NdGvfXY1SVuEwkuhOFd6vA.

Vous pourrez également suivre l’interview sur Facebook Live:

[REPLAY] Covid: Le Consul Général de San Francisco répond à vos questions

Emmanuel Lebrun-Damiens, Consul général de France à San Francisco était l’invité de French Morning ce jeudi pour répondre à vos questions sur la crise.

Interviewé par Charlotte Attry et Hélène Labriet, il a beaucoup parlé voyages et déplacements, mais aussi démarches administratives, aides et bourses scolaires.

« Le coronavirus a ruiné mon année d’études aux Etats-Unis »

« On n’a même pas reçu le chapeau de remise des diplômes, on n’avait rien à lancer à part une casquette », raconte Ruben Ganansia, parti à New York en août 2019 pour une année de master à Cornell Tech, de l’université Cornell. Si dans l’imaginaire collectif, faire ses études aux Etats-unis passe par le spring break et la cérémonie de graduation et son célèbre lancer de chapeau, des centaines d’étudiants français ont vu, cette année, leurs espoirs partis en fumée avec la pandémie.  

De l’université américaine à la maison

Roxanne Tsiela sur la droite, accompagnée d’amies de Cardozo.

Etudiante en droit à Paris-Sud, Roxanne Tsiela a décroché l’an dernier la bourse Georges Lurcy. En juillet, elle part pour New York à la Cardozo Law School pour étudier notamment le droit de la mode. Tout se passe bien jusqu’en mars dernier, quand la pandémie de COVID-19 explose à New York. Son alternance au sein du cabinet Gottlieb, Rackman & Reisman ainsi que ses cours prennent alors une tout autre tournure. « Quand la présence du virus s’est déclarée à New York, mon maître de stage m’a conseillé de travailler de chez moi, puis mes cours et examens sont passés sur Zoom, et ce jusqu’à fin mai », raconte-t-elle depuis la France qu’elle a regagnée fin mars.

Une situation dans laquelle Océane Felisaz s’est aussi retrouvée. La Française, partie à Seattle en septembre 2019 pour un Master 2 en littérature française et comparée à l’université de Washington, a finalement été contrainte de retourner en France. Alors qu’elle devait partir au Mexique pour sa semaine de spring break, les vols ont été annulés. Originaire de Chamonix, Océane Felisaz en profite alors pour passer ses vacances en France. « Une fois sur le tarmac, les hôtesses nous ont annoncé que Trump mettait en place le “travel ban”. Ça a été les minutes les plus longues de ma vie pour me décider soit à partir et laisser toutes mes affaires, soit rester confinée dans ma chambre de 11 mètres carrés. » Heureusement, son université avait déjà mis en place les cours sur Zoom. Océane Felisaz pourra donc finir son année de master, qui prendra fin le 12 juin. 

Océane Felisaz au Quad de l’Université de Washington, à Seattle.

Ruben Ganansia, quant à lui resté dans la Big Apple, a eu droit au même processus de cours en ligne. Quand l’université Cornell a fermé ses portes début-mars, les cours sont passés totalement en ligne et le système de notation a complètement été remanié. « Il n’y a plus de notes mais un sytème de “pass or fail”, et cela ne récompense pas ceux qui travaillent et réussissent, c’est très démotivant. »

Baptiste Péan rêvait d’aller aux Etats-Unis depuis toujours. Rêve réalisé l’été dernier, lorsqu’il débarque à l’université de Columbia à New York pour un Master of Science in Financial Engineering. Le rêve tourne court. « A ce moment là, nous avions nos examens de milieu de semestre. Nous les avons passés sur Zoom, pensant que ce ne serait que temporaire et qu’à notre retour du spring break, la semaine suivante, tout serait revenu à la normale », explique le jeune Montpelliérain. Finalement, les cours ont continué sur Zoom, et le Français n’a pas regagné les amphithéâtres de Columbia.

Lancer de chapeaux virtuel 

L’été approche et l’épidémie ne s’est pas résolue à laisser les étudiants reprendre le cours de leur année universitaire. La mythique cérémonie de remise des diplômes à l’américaine est annulée et souvent remplacée par une version en ligne.

L’université Cornell est connue pour ses nombreux événements de fin d’année, avec la grande cérémonie des diplômes et le Slope Day, un événement musical organisé au sein de l’université qui célèbre le dernier jours des cours. Drake, Kanye West, Kendrick Lamar ou encore les Pussycat Dolls s’y sont produits. « A la place, l’école a organisé un webinaire durant lequel on nous a adressé une vidéo en guise de cérémonie, présentée par Greg Morrisett, doyen de Cornell Tech, et nos noms n’ont même pas été cités », rapporte Ruben Ganansia. L’étudiant attend impatiemment l’arrivée de son diplôme par la poste. « Je suis déçu évidemment, mais ce n’est la faute de personne. »

Après avoir gardé au placard sa robe de soirée, initialement prévue pour le Barrister’s Ball, événement annuel organisé par de nombreuses facultés de droit, Roxanne Tsiela ne portera pas sa toge et son chapeau pour la tant attendue cérémonie de graduation. « J’imaginais la cérémonie comme dans les films. J’avais regardé celles des années précédentes et me voyais déjà avec la tenue et le final avec le lancer de chapeaux. » Pour Baptiste Péan, une autre chance de revêtir son chapeau se profile peut-être en fin d’année. A Columbia, plusieurs cérémonies de remise des diplômes sont organisées, même si celle de mai est la plus attendue et aurait été très spéciale pour lui. « Toute ma famille avait prévu de faire le déplacement pour assister à l’événement. Mes parents, ma tante, ma grand-mère et ses frères et soeurs et la cousine de ma mère. Tout est tombé à l’eau. » Après être rentré en France fin mars pour se confiner auprès de sa famille, Baptiste Péan compte revenir à New York dès que les frontières auront rouvert. « Mon dernier semestre commence dès septembre et pour le moment, Columbia maintient les cours en réel. » Quant à Océane Felisaz, en échange avec l’université Jean-Moulin-Lyon-III, aucune cérémonie ne lui sera accessible. La Française doit repartir bientôt aux Etats-Unis, où elle débutera début août son doctorat Ph.D. in French Studies à l’Université de l’Illinois, à Urbana-Champaign. « Je suis dans l’attente de mon rendez-vous à l’ambassade, et j’espère que l’ouverture des frontières se fera à temps pour que je puisse poursuivre mes études aux Etats-Unis », conclut-elle. 

 

Mbacké Diagne : sans une révolution bilingue, comment l’Afrique peut-elle vraiment se développer?

Passage par le Sénégal et l’Université Cheick Anta Diop de Dakar pour une discussion sur l’éducation plurilingue avec le professeur Mbacké Diagne, Directeur de recherche au laboratoire Linguistique et Grammaire anglaises et africaines .

La situation des langues au Sénégal est représentative du bain linguistique dans lequel les nations africaines évoluent. La place des langues nationales dans les systèmes scolaires, comme le Wolof et le Pulaar entre autres dans ce cas-ci, est encore inégale vis-à-vis de la place qu’occupent les langues internationales telle que le français, l’anglais ou l’arabe. Cette situation est au cœur des débats actuels tant elle est liée à la réussite scolaire des élèves, aux questions identitaires et au développement économique du pays.

Listen to “Episode 16: Mbacké Diagne : “Sans une révolution bilingue, comment l’Afrique peut-elle vraiment se développer?”” on Spreaker.

La Bande FM : les Français des US ont du cœur et agissent

Pour ce septième épisode de la Bande FM, nous avons parlé à ces Français des US qui, comme tant d’autres, ont agi, organisé, aidé les autres pendant cette crise. Qu’ils aient fabriqué des masques ou organisé une chaîne de solidarité pour faire parvenir des blouses dans les hôpitaux ou nourri ceux qui se retrouvent sans travail et sans ressource…

Retrouvez leurs témoignages sur YouTube :

ou en podcast :

Listen to “LaBandeFMep7” on Spreaker.

[Webinaire] Saisir les opportunités du marché immobilier américain

Retrouvez le replay du webinaire ici

En ces temps de crise financière, l’immobilier est reconnu par beaucoup comme une valeur sûre, et le marché américain intéresse de plus en plus d’investisseurs européens.

À Detroit, les changements ont été drastiques ces dernières années, et cette ville qui a été longtemps délaissée par les investisseurs devient l’objet de toutes les convoitises.

Rendez-vous mardi 2 juin à 12pm EDT, 11am CDT, 9am PDT pour un webinaire gratuit dédié aux opportunités du marché immobilier à Détroit avec Justin Fontenelle de JustInvestNow, mais aussi Guillaume Tardivat de Currencies Direct, et Jean-Philippe Saurat du cabinet comptable Massat Consulting Group.

Nos experts analyseront pour vous le marché et parleront des outils disponibles pour les investissements à distance.

Ils répondront à vos questions en direct. Vous pouvez également les envoyer à l’avance à : [email protected]

[Inscription ici]

Nos experts

Justin Fontenelle

CEO de JustInvestNow, spécialiste de l’investissement immobilier à Détroit

Guillaume Tardivat

Account Manager France – Currencies Direct

Jean-Philippe Saurat

Asssocié – Cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group

Ce webinaire sera présenté par Julie Danel de French Morning Media Group

Le WIN Forum revient en ligne

Comme tant d’autres évènements, le WIN Forum a bien failli être victime du coronavirus. Doublement même: cheville ouvrière de cette conférence consacrée à la diversité et à l’inclusion dans l’entreprise, Catherine Barba est tombée malade de la Covid19. “J’ai failli tout annuler, raconte l’entrepreneuse, et puis quand j’ai récupéré, j’avais comme une urgence à faire, à explorer. J’ai décidé de repartir!”.

Initialement prévue pour septembre à Paris cette année, le WIN Forum aura donc finalement lieu en juin -du 1er au 5 juin- en ligne. “On a revu le format, raconte Catherine Barba, en organisant chaque jour de la semaine deux ou trois conférences en milieu de journée heure de NY, avec un thème commun: “c’est maintenant qu’on change”.

Au programme, 12 conférences et 30 intervenants qui viendront réfléchir à demain et au rôle de la diversité et de l’innovation. Parmi les têtes d’affiche, Miriam Merad, professeurs d’immunologie à Mt Sinaï qui discutera des manières d’amener plus de femmes en sciences; Ann Miur-Ko, une des investisseuses stars de la Silicon Valley; Mathilde Collin, la fondatrice de Front, start-up qui vient de lever 59 millions de dollars; Mercedes Abramo, patronne de Cartier aux Etats-Unis, qui viendra avec d’autres discuter des vertus créatrices du chaos…

L’inscription est gratuite, mais les organisateurs proposent aux inscrits de donner $20 pour participer à une tombola pour « gagner » trente minutes de mentoring one-on-one avec 50 entrepreneuses, investisseuses, rôles modèles de tous secteurs et du monde entier. “On a sollicité 50 femmes avec cette idée et elles ont toutes immédiatement accepté!” se réjouit Catherine Barba. Les sommes récoltées seront reversées à la Bowery Mission.

L’atelier des fleurs géantes d’Hervé Tullet revient à New York

Le 30 mai, l’auteur de livres pour enfants Hervé Tullet animera un “atelier fleurs” géant sur Facebook. L’évènement, organisé par l’Ambassade française et La Petite École NYC, a pour vocation de créer tous ensemble (mais chez soi) une grande œuvre collective. Le premier atelier interactif en avril avait rassemblé plus de 2 500 personnes et réuni des familles venues d’Iran, de France ou encore d’Australie.

Le workshop aura lieu le samedi 30 mai 2020 à 11h30 à New-York (17h30 en France). Il sera disponible immédiatement après sur l’application Bayam, destinée aux enfants jusqu’à 12 ans. Après cette évasion créative et amusante Hervé Tullet encouragera les participants à accrocher leurs créations aux  fenêtres, ajoutant ainsi de la joie et de la couleur au monde.

Pour participer, il suffit de se munir d’un papier, de feutres ou de peinture:

L’atelier Fleurs Géant s’inspire de la conviction de Tullet que la création artistique doit être une activité accessible, amusante et vivante. Ce moment de création viendra compléter les autres initiatives du moment autour de l’univers d’Hervé Tullet : sa série web Boredomdomdom conçue spécialement pour cette période actuelle de confinement et disponible sur Bayam, ainsi que l’Exposition Idéale à la maison qui inspire les ateliers de La Petite Ecole New York.

La startup Strapi lève 10 millions de dollars

En bouclant une nouvelle levée de fonds le 20 mai 2020, la jeune pousse française est forte d’un financement total de 14 millions de dollars. Elle projette désormais de s’installer sur San Francisco. Un bel exploit pour ce projet étudiant démarré en 2015 par Pierre Burgy, Aurélien Georget et Jim Laurie, respectivement CEO, CPO et CTO de Strapi. .

La société produit un CMS, un logiciel de gestion de contenu permettant de contrôler tout ce qui va être affiché sur un site internet. A la différence des CMS traditionnels, Strapi présente une architecture simplifiée, dite ‘sans tête’, qui va s’appliquer facilement à tout type de plateformes, qu’il s’agisse d’applications mobiles ou d’objets connectés. Le logiciel est aussi open source. Le code du programme est public et peut donc être repris, modifié et personnalisé par n’importe quel développeur. Cette accessibilité et cette souplesse d’utilisation ont séduit une communauté de dizaines de milliers d’utilisateurs dans le monde, parmi lesquels des organisations comme la NASA et des entreprises comme Walmart et IBM. 

Les trois fondateurs de Strapi se sont rencontrés sur les bancs de l’HETIC, la grande école parisienne des métiers du numérique. « On travaillait en tant que développeurs indépendants en parallèle de nos études », se souvient Pierre Burgy. Les trois camarades de promo réalisent pour des clients internationaux de nombreux sites internets en utilisant des CMS traditionnels. Ils s’aperçoivent très vite des limites de ces derniers. « On a décidé de créer notre propre outil… puis on s’est aperçu que l’on n’était pas les seuls à avoir besoin d’un tel outil ». 

Viennent ensuite leurs premières expériences de levées de fonds. « Le monde de l’investissement est un tout petit monde : pour y rentrer, il faut un bon réseau composé d’investisseurs mais aussi et surtout d’autres entrepreneurs », constate Pierre Burgy. « Il faut aussi avoir une vision très claire de son marché afin de déterminer comment on va se différencier des concurrents. Enfin, il faut être capable de prouver qu’on a su créer et faire connaître son produit, notamment en montrant des chiffres de croissance et en s’associant avec des entreprises ».  

« Strapi a toujours eu une ambition internationale », explique Pierre Burgy. Si le logiciel est populaire aussi bien en France qu’en Chine et au Brésil, c’est aux Etats-Unis qu’on trouve un quart de ses utilisateurs. Afin de se développer davantage sur ce marché, la société a récemment embauché à San Francisco son vice-président marketing. L’une de ses missions sera de promouvoir les fonctionnalités payantes qui seront bientôt ajoutées au logiciel. « Avec le confinement mis en place [en raison de la crise du covid-19], on a quand même senti que certaines entreprises devenaient plus frileuses », avoue le CEO. « Mais on devrait signer nos premiers contrats dans les prochaines semaines ».