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Grands parcs de l’Ouest : ce qui est ouvert ou pas

Après plus deux mois loin des visiteurs à cause de la Covid-19, la plupart des grands parcs de l’Ouest rouvrent progressivement leurs portes. Voici le point sur leur situation Etat par Etat.

Arizona

En pleine sortie du confinement depuis le 16 mai, l’Arizona voit ses parcs provisoirement rouvrir, même si leur situation reste gérée au cas par cas. La partie sud du Grand Canyon (South Rim) a rouvert depuis le 29 mai, avec un accès quotidien entre 4am et 2pm. A partir du 5 juin, la South Rim sera ouverte 24h/24 avec accès au camping sur réservation. Actuellement fermée, la partie nord (North Rim) va également rouvrir le 5 juin “en journée”, mais le camping sera fermé jusqu’au 1er juillet pour travaux. Plus d’informations ici.

Grand Canyon West a également rouvert le 1er juin. Cette partie du Grand Canyon est gérée par une réserve indienne. Il vous en coutera 39$ par personne, ticket accessible uniquement sur réservation. C’est là qu’on trouve le Grand Canyon Skywalk, un pont transparent situé au dessus de vide. Frayeur garantie pour 20$ de plus. Plus d’informations ici.

A cheval entre l’Utah et l’Arizona, la Monument Valley et ses paysages de western est également toujours fermée, sans precision quand à une date de réouverture. Les infos ici.

Colorado

Bonne nouvelle du côté du Colorado puisque le Rocky Mountain National Park a réouvert depuis le 27 mai. Lors de cette première phase de reprise, “seuls les principales routes et sentiers seront ouverts”, précise le site internet du parc. Deux campings, Moraine Park et Glacier Basin pourront également rouvrir le 4 juin. Le centre d’accueil reste fermé jusqu’à nouvel ordre. Plus d’informations ici.

Le Great Sand Dunes National Park et son magnifique désert de sable vont également rouvrir au public le 3 juin. A cette date, les visiteurs auront accès à tous les sentiers de randonné du parc et aux aires de pique-nique. Le centre d’accueil restera fermé et la délivrance des permis pour le camping sauvage repoussée. Plus d’informations ici.

Californie

Patience si vous espérez grimper aux sommets d’El Capitan ou du Half Dome cet été. Le Yosemite National Park est pour l’instant toujours fermé, mais espère rouvrir “courant juin”, selon leur site internet. Le parc a attiré plus de quatre millions de visiteurs l’année dernière.

A cheval entre le Nevada et la Californie, la Death Valley est également inaccessible. Le parc national annonce une réouverture quand la Californie entrera dans la “phase 3”. Seules la “Highway 190” et la route “Daylight Pass” restent ouvertes à la circulation pour les déplacements essentiels. Plus d’informations ici.

Sequoia & Kings Canyon National Parks rouvrent quant à eux le 4 juin. A cette date, les routes, randonnées, toilettes publiques et aires de pic-nic auront rouvert. Seuls les aires de camping restent fermées. Plus d’informations ici.

Nevada

Déconfiné, le Nevada voit progressivement ses parcs rouvrir même si ce n’est pas le cas de tous. Le Lake Mead est l’un des premiers à avoir de nouveau accueilli des visiteurs même si les campings et le centre d’informations pour les visiteurs restent pour le moment fermés. L’accès au site est réservé aux porteurs d’un “pass” car il n’est pas possible d’acheter de tickets aux entrées. Plus d’informations ici.

La Valley of Fire a aussi réouvert ses portes en journée. Tous les sites de camping et l’accueil visiteurs sont toujours fermés au public. Plus d’informations ici.

Aux portes de Las Vegas, Red Rock Canyon est de nouveau ouvert tous les jours de 8am à 4:30pm, depuis le 1er juin. Le centre d’accueil, les campings et la plupart des aires de picnic resteront fermés jusqu’à nouvel ordre. Plus d’informations ici.

Utah

La situation est bien différente en Utah puisque la plupart des sites touristiques accueillent maintenant des visiteurs. Bryce Canyon a réouvert ses accès depuis le 20 mai. Les autorités annoncent une accélération progressive jusqu’au 1er juillet. A cette date, la plupart des sites comme les campings, les sentiers de randonnée seront à nouveau accessibles. Plus d’informations ici.

Pour Zion, certaines zones sont ouvertes depuis le 13 mai pour la journée mais les
autorités précisent que le “Scenic Drive” peut être fermé en cas de forte affluence. Les
sentiers sont en partie ouverts aux randonneurs. Plus d’informations ici.

Wyoming

Célèbre pour sa géothermie, le parc de Yellowstone a rouvert en partie depuis le 18 mai. Le site internet indique que le parc est en “phase 1”, avec un accès réduit au site par les entrées Sud et Est. A noter que seuls les routes et sentiers pédestres balisés sont accessibles pour l’instant. Le parc espère rouvrir tout son domaine avec réouverture des campings et délivrance des permis de camping sauvage (phase 2) courant juin. Plus d’informations ici.

Maxime Aubin avec Laurent Garrigues

Où cueillir des fruits autour de San Francisco?

Premier producteur agricole des Etats-Unis, la Californie regorge de fruits qui ne demandent qu’à être cueillis. Les mois de mai et de juin sont la saison idéale pour faire le plein de fraises, de cerises, de pêches, et autres fruits savoureux. Malgré l’épidémie de Covid, certaines cueillettes sont ouvertes, avec des aménagements spéciaux pour respecter les règles de distanciation. Pensez à bien prendre un masque ou de quoi couvrir votre visage, et à confirmer que les vergers sont bien ouverts: la cueillette peut parfois fermer brusquement, quand tous les fruits ont été cueillis, ou en attendant que d’autres mûrissent.

A Brentwood, dans la East Bay:

C’est la destination par excellence pour la cueillette. A moins d’une heure à l’est de San Francisco, cette ville est entourée de vergers. Si vous êtes amateurs de cerises, nous vous recommandons Newberry Cherry Farm: on peut y trouver des fruits de la variété White Rainier, Sweethearts, Lapin, Utah giants et Coral, que l’on peut soit cueillir, soit acheter déjà ramassés. Pas besoin de faire de réservation, mais pensez à prendre de l’argent liquide pour régler votre cueillette. Pour l’anecdote, les vergers appartiennent à Jeremy Newberry, un ancien jour de l’équipe de foot américain les 49ers. G & S Orchard est une autre option bien rôdée:  les réservations sont obligatoires, et permettent à des groupes jusqu’à dix personnes de cueillir en même temps, à six pieds de distance bien évidemment.

Pour les amateurs de mûres, ollaliberries et abricots, Bacchini’s Fruit Tree est bien connu des cueilleurs, car le verger a ouvert depuis 1945. Il faut impérativement réserver, pour une durée maximale d’une heure et demie. Les 5 dollars de réservation seront déduits du fruit de vos fruits.

Si les fraises sont votre péché mignon, rendez-vous chez Chan’s Fruit Stand. On y trouve de nombreuses familles, car les fraises sont plus faciles à cueillir pour les petits.  Le nombre de cueilleurs est limité à quarante. Le mieux est donc d’arriver tôt, d’autant que les champs ferment à midi le samedi, et qu’ils sont fermés le dimanche.

Dans le sud de la Baie: 

Les options sont plus limitées, car le déconfinement de ces comtés est moins avancé pour le moment.

Pour les cerises, les vergers de Upick Orchards sont les mieux achalandés. Deux de leurs cinq “ranches” sont actuellement ouverts à la cueillette, un à Gilroy, l’autre à Morgan Hill, à environ 1h15 au sud de San Francisco.

Pour les amateurs de fraises et des mûres, direction Gilroy, et la cueillette de chez Gilroy Upick. La saison promet d’être très courte, car le verger n’est pas très étendu. Il est donc préférable de vérifier sur leur site ou par téléphone si des fruits sont encore disponibles avant de prendre la route.

 

La Bande FM: qu’avez-vous fait pour aider pendant la Covid ?

Ils font des équipements de protection pour les soignants et les forces de l’ordre. Ils aident les sans-abris et autres populations vulnérables ou exposées au virus. Cette semaine dans “La Bande FM”, on parle “solidarité”.

Lors de la prochaine émission, jeudi 28 mai (12:30pm ET/ 9:30am PT), nous mettrons en avant pendant une heure les parcours de Français.e.s qui se sont engagé.e.s auprès des plus fragiles ou des plus à risque de contracter le virus.

-Eglantine Clocher, conseillère consulaire à Houston et infirmière, qui a co-lancé une page Facebook pour la confection de masques et d’autres équipements pour les soignants, les sans-abris, les seniors et les forces de l’ordre

-Benjamin Chemla, l’un des artisans de Garment District for Gowns, une initiative visant à fabriquer des blouses pour les soignants new-yorkais

-Isabelle Lambotte, présidente de l’association Share My Meals, qui distribue des repas aux populations fragiles à Princeton (New Jersey)

-Sandrine Dos Santos, propriétaire du restaurant Ratatouille à New York et membre du réseau LIC Masks

-Elise Granjot, designer à South Beach qui s’est lancée dans la fabrication de masques avec son entreprise Zelivia

On a aussi envie d’entendre comment vous, chers membres de la famille French Morning, vous vous êtes mobilisés pendant cette période. Avez-vous vous aussi fabriqué des équipements de protection dans votre salon ? Avez-vous rejoint une association pour aider les personnes à risque ? Ou levé des fonds pour soutenir une cause ? Justement, quelle cause vous parait-il important de soutenir maintenant ?

Pour participer et témoigner en direct, inscrivez-vous sur Zoom ici. Vous pouvez aussi poser vos questions par e-mail avant l’émission: [email protected].

Vous pourrez également suivre l’émission sur Facebook Live:

[Webinaire] Le Consul Général de Miami répond à vos questions

Laurent Gallissot, Consul général de France à Miami sera l’invité de French Morning mardi 2 juin à 5pm.

Aux côtés de Sandra Pouliquen, consule adjointe et Pascale Garcia, chargée des affaires sociales, il répondra à vos questions sur la crise du COVID-19: déconfinement, voyages en France, démarches administratives, aides mises en place par le gouvernement français pour les expatriés…

Pour poser vos questions à l’avance, envoyez un email à: [email protected].
Vous pourrez également poser vos questions en direct sur Zoom. Inscriptions ici.

 

Rebecca Rolfe : les rêves d’une danseuse niçoise à Los Angeles

La jeune danseuse niçoise a débarqué à Los Angeles des rêves plein la tête. Et depuis, la diplômée en Langues Étrangères Appliquées a changé radicalement de vie dans la Cité des Anges.

« J’ai commencé à danser dans ma chambre, à Nice. Je publiais des vidéos sur les réseaux sociaux. Un jour, deux chorégraphes m’ont repérée et j’ai assisté à un de leurs stages à Paris. Dana, une des deux chorégraphes m’a conseillé de déménager à Los Angeles », explique la jeune Française. Dans le sud de la France, « il n’y a pas d’opportunités, aucune audition ni aucune structure établie pour les danseurs. A Paris, les danseurs traditionnels (classique, moderne jazz, etc.) sont très recherchés parce qu’il y a des grosses académies comme l’Opéra. Mais il est très dur de vivre grâce aux danses urbaines. » Direction donc l’Amérique et sa côte ouest.

Rebecca Sida-Boushib va trouver son nom de scène, Rebecca Rolfe, le nom anglais de l’héroïne native américaine Pocahontas. « J’ai choisi ce nom pour symboliser mon immigration », dit la danseuse. Elle débute son aventure américaine par quelques apparitions dans des clips musicaux. Mais son rêve est ailleurs : elle veut s’imposer comme chorégraphe. Elle décide donc de poster ses danses sur les réseaux sociaux et de participer à de nombreux castings afin de construire son réseau. Elle parvient à taper dans l’œil du producteur Track Dilla. Ce dernier va lui donner la responsabilité de la chorégraphie d’un clip d’une des artistes de son label. Le retour de la chanteuse Kirsten Collins a été très positif, « elle a absolument voulu apprendre ma chorégraphie et l’imposer dans le clip. Cela a été mon premier projet en tant que chorégraphe. »

Depuis, la franco-marocaine enchaîne les projets, elle danse dans des clips, des shows télé, des films ou dans de publicités. Dernièrement, elle a participé à la campagne publicitaire de la marque de haute couture The Royals Paris en tant que movement coach. Elle est aussi apparu dans un clip de Travis Scott ou dans celui de Roddy Rich, “The Box”, qui comptabilise près de 150 millions de vues. Le rêve de la jeune femme est de travailler dans la mode. Elle aimerait « convaincre un designer de [lui] laisser carte blanche pour chorégraphier un défilé de mode. »

Des moments de bonheur et de solitude

Si son projet de danseuse grandit de jour en jour, la crise du coronavirus a mis un frein à toute l’industrie artistique (cinéma, danse, musique…). La situation des intermittents évolue en fonction de leur notoriété. Rebecca Rolfe devient ambassadrice pour certaines marques de sport, qui la rémunèrent pour mettre leurs articles en avant sur les réseaux sociaux. Elle est notamment l’ambassadrice de EleVen by Venus, la marque de la tenniswoman Venus Williams. « Elle m’envoie des vêtements, je fais des photos et je les publie. Je lui fais de la publicité et elle me paye pour ça. J’ai la chance de pouvoir compter sur ça pour faire rentrer de l’argent en ce moment, mais ce confinement a été une claque pour moi. »

Son prochain tournage est prévu pour fin octobre. En attendant, comme bien d’autres, elle est rappelée à son fragile statut d’immigrante, souligné par la crise de COVID-19. La délivrance de son visa est suspendue du fait des mesures de l’administration Trump. Mais si la situation lui interdit d’aller en France, sauf à courir le risque de ne pas pouvoir revenir aux Etats-Unis, elle se résigne: « cela fait partie des règles à respecter si l’on veut tenter sa chance aux États-Unis. »

[Webinaire] Le Consul général de SF répond à vos questions

Emmanuel Lebrun-Damiens, Consul général de France à San Francisco est l’invité de French Morning ce jeudi 28 mai à 5pm.

Il répondra à vos questions sur la crise du COVID-19: déconfinement, voyages en France, démarches administratives, aides mises en place par le gouvernement français pour les expatriés…

Pour poser vos questions à l’avance, envoyez un email à: [email protected].
Vous pourrez également poser vos questions en direct sur Zoom. Inscriptions ici: https://us02web.zoom.us/…/register/WN_Ko4d3YcgTX-OjOOZtdxgrQ

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Retour en France : la quarantaine volontaire entre en vigueur

Annoncée la semaine dernière par le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, la « quarantaine volontaire » – demandée à toute personne arrivant en France d’un pays extérieur à l’espace Schengen – entre en vigueur ce lundi 25 mai.

Après avoir envisagé une quarantaine obligatoire, et fait voter une loi dans ce sens, le gouvernement a dû renoncer sur injonction du Conseil Constitutionnel. Il en est donc réduit à faire appel au « civisme et au sens des responsabilités des voyageurs ». A partir d’aujourd’hui, toute personne débarquant de l’avion en provenance de l’extérieur de l’espace européen se verra ainsi « remettre une information sur les conditions dans lesquelles la quarantaine volontaire peut être effectuée au domicile de leur choix ou, le cas échéant, dans une structure d’hébergement adaptée », précise un communiqué du Ministère de l’Intérieur.

Par ailleurs, l’entrée sur le territoire français en provenance de l’extérieur de l’Europe est toujours interdite aux non ressortissants, ou résidents permanents, à quelques exceptions près, notamment :

– les ressortissants de l’espace européen arrivant de l’extérieur de l’Europe et passant par la France pour rejoindre leur pays ;

– les conjoints et enfants de citoyens français ou résidents permanents français.

Outre les voyageurs venant de l’extérieur de l’espace européen, ceux venant d’Espagne et du Royaume-Uni se verront également conseiller une quarantaine volontaire à titre de réciprocité, ces deux Etats ayant soumis tout voyageur venant de l’étranger – y compris de France – à une quarantaine obligatoire.

Pour pouvoir embarquer dans un avion à destination de la France, les passagers, même ressortissants français, devront fournir une nouvelle « attestation de déplacement vers la France métropolitaine depuis les pays tiers », qui consiste simplement à cocher la case « ressortissant de nationalité française ». Ce formulaire est disponible ici. Il faudra en outre se munir d’une attestation sur l’honneur que le voyageur ne présente pas de syndrome de la COVID-19.

Ces mesures sont en vigueur jusqu’au lundi 15 juin et pourront être prolongées, reconduites ou assouplies en fonction de l’état de la pandémie à cette date.

LIRE AUSSI : RETOUR EN FRANCE: 19 QUESTIONS QUE VOUS VOUS POSEZ ET LEURS REPONSES.

Covid-19: J’ai passé un test d’immunité à New York

Comme on ne fait plus la queue pour les brunches, autant le faire pour les tests d’immunité.

En ce matin de mai, il y a une petite foule devant les portes du Manhattanville Renaissance Health Center, un centre médical près de Morningside Heights. Ce site fait partie des cinq désignés par la ville de New York pour effectuer des tests sérologiques conçus pour déceler les anticorps générés par la Covid-19. Début mai, le maire Bill de Blasio a annoncé le lancement d’une grande campagne de dépistage dans les cinq “boroughs” en partenariat avec le laboratoire médical BioReference. Chaque site peut tester jusqu’à 1 000 personnes par jour. L’objectif de la Ville: tester 70 000 personnes en mai, puis 70 000 autres début juin. Contrairement à d’autres sur le marché, ces tests sont gratuits, même pour les non-assurés.

Ce matin-là, une bonne soixantaine de personnes attendent donc sagement leur tour, séparées de deux mètres, sous le soleil du début d’après-midi. Dans la file, des jeunes, des vieux, des couples, des personnes seules, des Noirs, des Blancs, des amis venus à deux ou trois à qui l’on demande de se séparer, “social distancing” oblige… Une petite tranche de New York. Dehors, quelques gardes de sécurité veillent au grain. “Avez-vous bu de l’eau ce matin ? Avez-vous mangé“, demande une infirmière, tout en contrôlant les réservations. Les “walk in” ne sont pas possibles pour les tests de la ville: il faut avoir réservé sa place.

Par ailleurs, il est conseillé d’attendre au moins deux semaines après la fin des symptômes pour passer ces tests d’anticorps. J’étais dans ce cas. J’ai eu presque tous les symptômes de la maladie, y compris le perte de goût et d’odorat, à la fin du mois mars. Comme beaucoup de New-Yorkais, je n’avais pas passé de test de dépistage de la Covid à l’époque. Au début de la pandémie, les autorités ne conseillaient qu’aux malades présentant des symptômes sévères de se faire tester, ce qui n’était pas mon cas heureusement.

Après une quarantaine de minutes, on pénètre enfin dans le bâtiment du centre médical, sous les yeux de plusieurs agents chargés de faire rentrer les patients au compte-goutte et de veiller à l’application des règles de distanciation physique et de port du masque. Des gants sont distribués dans l’entrée. Avant de se rendre à l’étage, dans l’une des dix petites salles où ont lieu les prises de sang, chacun est invité à remplir un questionnaire pour aider la ville à établir des statistiques sur l’exposition à la Covid-19. Là est tout l’intérêt de la chose. Les tests d’immunité, décrits comme la clef pour rouvrir les commerces et relancer l’économie, ne donnent en réalité que très peu d’informations sur les anticorps présents dans l’organisme. En revanche, ils permettent aux autorités d’évaluer la part de la population ayant été touchée par le virus. Selon des données préliminaires, un cinquième des New-Yorkais ont pu être infectés.

Le questionnaire comporte des questions sur les symptômes, la date où ils se sont manifestés, l’activité professionnelle… Il n’est pas obligatoire de le remplir. Direction ensuite l’une de salles pour la prise du sang. Dans chacune des dix pièces, “entre 20 et 30 personnes” se succèdent par jour, estime une infirmière. Celle-ci nous rassure : “Les tests que nous faisons sont très fiables. Je le sais car j’en ai passé beaucoup après être tombée malade !“. En quelques minutes, c’est plié. Le personnel nous remercie. Les résultats arrivent dans les 48 heures. Sans surprise, ils sont positifs. Le test ne vous dit “que” si vous avez des anticorps ou non, mais pas leur quantité ou le niveau de protection que vous possédez. Un résultat positif ne signifie donc pas qu’un.e guéri.e ne peut pas contracter le virus de nouveau et qu’il n’est plus vecteur de la maladie.

Bonjour Books DC invite Frédéric Hermel à parler de son livre “Zidane”

Pour la deuxième fois depuis le début du confinement, la librairie française de la région de Washington DC, Bonjour Books DC, invite un auteur à parler d’un livre récemment paru. Pour cette nouvelle édition qui se passera sur le compte Instagram de la libraire, Nastasia Peteuil, de French Morning, va s’entretenir avec le journaliste Frédéric Hermel, auteur de “Zidane” publié en décembre dernier chez Flammarion.

Depuis le transfert du Marseillais de la Juventus au Real Madrid à l’été 2001, Frédéric Hermel, correspondant à Madrid pour L’ÉquipeFrance Football et RMC côtoie le plus grand joueur de l’histoire du football français. Dans son livre, il reconstitue la vie de “Zizou” à travers des témoignages inédits de ses proches. L’auteur promet également de raconter des anecdotes sur ses rencontres -et l’amitié qui en est née- avec le champion du monde.

En MLS, les footballeurs français entre impatience et solidarité

« Mon dernier match officiel remonte à novembre. Je commence à trouver le temps long. » Ancien joueur du Toronto FC, Nicolas Benezet a signé au Colorado Rapids en janvier. Blessé au nez, il n’a pas pu participer aux deux premiers matchs de la saison avec son équipe les 29 février et 7 mars. Le championnat de MLS a été arrêté provisoirement cinq jours plus tard à cause de l’épidémie de COVID-19. « Ça fait plus de deux mois que je suis confiné à Denver. Heureusement, j’ai repris l’entraînement individuel avec mon club la semaine dernière. Ce n’est pas incroyable, mais c’est mieux que rien. »

« Une situation frustrante »

En France, la LFP (Ligue de Football Professionnelle) a d’ores et déjà annoncé la fin de la saison de Ligue 1. Ailleurs, certains championnats ont pu reprendre à huit-clos, comme au Costa Rica le 19 mai et en Allemagne le 16 mai, ou vont reprendre comme en Espagne en juin. Aux Etats-Unis, les chiffres de la COVID-19 restent trop élevés et la situation est trop différente selon les Etats pour envisager un retour du championnat.

Paul Marie est milieu de terrain au San José Earthquakes. Il fait partie de ceux qui n’ont toujours pas repris l’entraînement. « Il y a un lockdown strict depuis deux mois et demi dans la Bay Area. On ne peut pas sortir de chez soi. » Le défenseur de 25 ans tente de garder la forme chez lui. « Le club nous met à disposition un programme hebdomadaire. Je m’entraîne seul les matins et passe du temps avec ma femme l’après-midi. J’ai hâte de reprendre. » Même chose à New York et dans le New Jersey, où les gouverneurs des deux Etats interdisent la réouverture des centres d’entraînements des clubs professionnels. « J’essaie d’avoir une routine, mais je n’ai pas de kiné et de préparateur physique à disposition. Je fais les exercices, mais je ne sais pas si je fais bien les choses », confie Florian Valot, milieu de terrain des New York Red Bulls. Même scénario en Pennsylvanie, qui a poussé le club à investir les locaux de l’équipe de basket des Sixers dans le Delaware. Le retour des joueurs à l’entraînement est possible depuis le 18 mai sur la base du volontariat. « Je n’irai pas. Le foot c’est bien, mais la santé, c’est le plus important », considère le défenseur français Aurélien Collin. « J’ai un pote qui est resté quatorze jours dans le coma à cause du coronavirus. Je pense qu’il faut être patient et attendre que la situation sanitaire s’améliore. »

David Milinkovic a quant à lui repris le chemin de l’entraînement à Vancouver depuis le 12 mai. « On sort par groupe de quatre avec chacun un quart de terrain pour faire des exercices individuels. Les mesures de distanciation sociale sont vraiment respectées », détaille le Français de 26 ans qui a signé en MLS pour relancer sa carrière après un passage raté à Hull City en deuxième division anglaise. « C’est une situation frustrante, d’autant que j’avais bien commencé la saison avec une passe décisive dès mon premier match. » Adrien Regattin a lui aussi repris l’entraînement à Cincinnati après deux mois de confinement loin de sa famille restée à Montpellier. « Ça fait du bien de retoucher le ballon », explique le Franco-marocain de 28 ans. « Je reste toujours positif, mais ma femme et ma fille me manquent. Ça va faire trois mois que je ne les ai pas vues. »

« Le tournoi d’Orlando ? Une prison 5 étoiles »

Ces deux dernières semaines la presse américaine a fait part du projet de la MLS de reprendre la saison par l’organisation d’un tournoi à Orlando cet été. L’événement, à huit-clos, serait étalé sur dix semaines avec des mesures d’hygiène et de sécurité drastiques. The Athletic a révélé le 21 mai les détails envisagés par la ligue. Les 26 équipes seraient attendues d’ici la mi-juin en Floride pour la préparation physique, suivie d’un tournoi avec quatre poules (trois poules de 6, une poule de 8). Les deux meilleures équipes de chaque poule s’affronteraient ensuite dans des matchs à élimination directe.

La tenue de ce tournoi, qui remplacerait donc la saison régulière, est soumis notamment à l’issue des négociations entre la ligue et le syndicat des joueurs, la MLS Players Association. « On nous a dit qu’il y aurait un vote des joueurs concernant le projet », confie Paul Marie. « On n’est pas inquiet pour notre santé. Le problème, c’est que beaucoup de mes co-équipiers ont des enfants. Moi, je suis prêt à jouer, mais si eux ne veulent pas partir si longtemps, je voterai non pour les soutenir. » « 500 joueurs enfermés à Orlando pendant tout l’été, ça ressemble à une prison 5 étoiles », estime Florian Valot. Célibataire, le joueur passé par le PSG ne voit pas de contraintes à partir jouer mais souhaite également soutenir ses co-équipiers : « on ne fait pas un sport individuel, il faut penser à ceux qui ont des familles. » C’est notamment le cas de David Milinkovic, qui vient d’avoir un bébé le 10 mai. « On a tous envie de jouer au football, mais on espère ne pas être séparé de nos proches trop longtemps. »

Des négociations sont actuellement en cours avec la ligue concernant une baisse des salaires. Les joueurs ont refusé une première baisse de 50% en avril, puis de 20% en mai. Un accord entre 7,5 et 10% est maintenant d’actualité, à moins que le projet d’Orlando voit le jour. Dans ce cas, les joueurs garderaient leur salaire plein jusqu’à la fin du tournoi. « Moi je suis pour », lâche Nicolas Benezet. « Mais l’idéal serait de faire une préparation de trois semaines chacun dans son club, et de se rejoindre ensuite tous à Orlando pour un tournoi qui n’excède pas trois semaines. » L’ailier des Colorado Rapids précise qu’il se pliera aux décisions de la ligue. Aurélien Collin croit à un arrêt définitif de la saison. « La ligue souhaite que nous continuons à nous entraîner et nous parle de ce projet d’Orlando, mais je pense que c’est surtout pour qu’on garde la forme et qu’on ne perde pas le moral. »

« Si c’est pour qu’on soit forcé à y aller et que beaucoup de joueurs fassent la gueule, ce n’est pas la peine », affirme de son côté Paul Marie. « Si on y va, ça doit être dans le bon état d’esprit et pour gagner. » Nicolas Benezet et Aurélien Collin estiment que la MLS va rapidement trouver une solution. « La ligue est très bien organisée, je suis sûr que le projet de reprise, à Orlando ou ailleurs, sera cohérent », estime le joueur des Colorado Rapids. « Les Américains sont très forts dans l’organisation et l’adaptabilité », ajoute le joueur de Philadelphie.

A l’approche du déconfinement, “j’ai peur que New York redevienne comme avant”

Avenues vides, magasins fermés, pollution sonore et traffic routier réduits au maximum. New York, la ville qui ne dort jamais, somnole depuis le 16 mars et le début du confinement lié à l’épidémie de la Covid-19. Dans la communauté française, certains apprécient ce nouveau rythme de vie et espèrent une prise de conscience collective après le déconfinement.

Un maître mot : ralentir

“Descendre à vélo une Cinquième Avenue déserte, c’est jouissif. Je ne me réjouis pas du tout de la pandémie, mais je dois avouer que j’aime le côté ralenti de la ville”. Pascal*, 32 ans, travaille dans la vente à Manhattan. Grand cycliste, il s’est toujours déplacé à vélo pour aller au travail. Depuis le début du confinement, il travaille de chez lui dans le quartier de Kips Bay, mais continue à pédaler quotidiennement à travers la ville. “Il y a évidemment beaucoup moins de voiture, mais aussi beaucoup moins de bruit et d’insécurité. Rien que l’année dernière, j’ai été renversé deux fois par des taxis”. Comme Pascal, Mélissa Dorange est une adepte du vélo. La Française de 34 ans travaillait dans l’hôtellerie avant d’être licenciée il y a deux mois. “Je me suis mise au vélo car ça me semblait être le meilleur moyen de me déplacer en respectant les distances de sécurité”, explique-t-elle. “J’ai découvert une ville avec une tout autre saveur. On sent moins l’odeur de la pollution et plus celle de la mer. On voit mieux l’architecture des bâtiments puisqu’on a moins besoin de se concentrer sur la route. Je ne pensais pas qu’il y avait autant de pistes cyclables d’ailleurs. New York à vélo, c’est le bonheur”.

Cyrille Guyot est cadre dans une entreprise de cosmétiques située à Manhattan. Depuis le début de l’épidémie, il travaille de sa maison à BedStuy, qu’il a transformée il y a quatre ans en véritable ferme urbaine. “Je fais pousser mes fruits et légumes dans mon jardin et à l’intérieur, avec le principe de la permaculture. J’étais déjà dans une logique de ralentissement et de mieux-vivre avant l’épidémie”, indique-t-il. Jusqu’ici, le quadragénaire se rendait deux à trois fois par semaine à son bureau. “Maintenant je fais tout de chez moi, et dans un cadre agréable. Je pense qu’on est beaucoup à se rendre compte qu’on a plus besoin d’aller travailler à Manhattan”. Même son de cloche chez Pascal, qui a découvert les vertus insoupçonnées du travail à la maison. “J’observe par la fenêtre les arbres pousser, reprendre leur feuille. Ça fait cinq ans que je suis à New York et c’est la première fois que je vois le printemps arriver. J’ai l’impression que la ville est enfin calée sur un rythme qui respecte les cycles naturels”. 

Le confinement, révélateur des inégalités

Elsa Lagache, une amie de Mélissa, vit à East Village avec son mari et une colocataire. Cuisinière végane adepte du “Do it yourself”, la Française de 33 ans s’est mise à commander des plats à emporter chaque semaine pour aider les restaurants de son quartier. “Il pleuvait des cordes l’autre jour. Je me suis rendu compte qu’au delà d’aider le restaurant, j’avais forcé un livreur pas tout jeune à venir jusqu’à chez moi malgré le mauvais temps et au péril de sa santé. On ne se rend pas assez compte de l’utilité de ces gens, ou de ceux qui ramassent nos poubelles. J’ai vraiment de l’empathie pour eux”. 

Si le niveau de vie général augmente à New York, près d’un habitant sur cinq vivait encore sous le seuil de pauvreté en 2018. Face à cette prise de conscience, Elsa Lagache a décidé de rendre service en devenant bénévole pour Soup’ Kitchen, l’équivalent de la Soupe Populaire en France. “Je vais dans une église de Manhattan une fois par semaine pour préparer et servir des repas à des sans-abris”. Elle a également convaincu Mélissa de la rejoindre. “Avant, avec mon rythme de vie dingue, je n’aurais jamais eu le temps d’aider”, estime Mélissa Dorange. “Je suis contente de passer plus de temps en ce moment avec des gens qui en ont besoin. Pour eux et aussi pour moi, je me sens plus bienveillante qu’avant. Ça fait du bien”. 

Changer les habitudes de consommation…

En février, juste avant leur fermeture, New York disposait de près de 8000 magasins de grandes enseignes nationales, et avait accueilli pas moins de 60 millions de touristes sur les 12 derniers mois. “Je suis content de voir que tous ces grands magasins sont fermés. Il y a une telle absurdité de sur-consommation ici”, lâche Pascal. “Quand on se dit que tout ça s’est arrêté à cause d’un petit virus, ça amène à une prise de conscience : peut-on vivre sans ? Certainement”. Timothée de Chateauvieux est employé par une banque française à Manhattan. Selon lui, “le modèle de New York repose sur le fait de produire toujours plus pour ne pas être miséreux. Sauf qu’on produit beaucoup, mais qu’on utilise très peu”. Pour le jeune homme, “on arrive à un moment où New York, les Etats-Unis et l’humanité entière a besoin d’un vrai changement idéologico-politique”. Cyrille Guyot est plus nuancé. “Il ne faut pas oublier que la consommation de masse, c’est un acquis ici. Car si on ne consomme pas, nous ne pouvons plus produire et nous n’avons plus de travail”. Pour lui, la prise de conscience doit être individuelle. “Les initiatives doivent partir d’en bas. Ça commence tout simplement par arrêter d’acheter ta bouteille de Coca en plastique au déli du coin de la rue”.

Les habitudes des New Yorkais changeront-elles quand l’épidémie sera derrière nous? “Je pense qu’il va y avoir deux phases”, considère Elsa Lagache. “La première au déconfinement où les gens auront besoin de sortir, de se lâcher sans réfléchir. Et une deuxième à moyen terme où on réfléchira à ce qu’on a vécu, à ce qu’on a appris du confinement et aux nouvelles habitudes qu’on souhaite prendre”. Pour Pascal, le comportement des gens a déjà changé. “Les New Yorkais sont beaucoup plus calmes, beaucoup moins tendus. Mais est-ce que ça durera ?”, s’interroge-t-il, avant d’ajouter. “Mon New York idéal d’après confinement, ce serait : moins de voiture, plus de verdure”.

…ou partir

Les bars, les restaurants et le shopping ne manquent pas du tout à Mélissa Dorange. La Française l’avoue, elle n’a jamais été fan de New York. “Tout ce que je n’aime pas a disparu temporairement. Mais il va bientôt falloir refaire marcher l’économie, et j’ai peur que la ville redevienne comme avant. Mon espoir à moi, c’est de déménager”. Après avoir vécu près de 20 ans dans la grosse pomme, et à l’approche de la cinquantaine, Cyrille Guyot réfléchit lui aussi à un départ. “La ville nous correspond de moins en moins. Notre projet, c’est de se reconnecter avec la nature et d’avoir plus d’espace pour produire nos fruits et légumes”. Amoureuse de New York, Elsa Lagache souhaite au contraire incarner le changement dans sa ville. La trentenaire multiplie les initiatives. Au delà de Soup’ Kitchen, elle réalise d’autres missions de bénévolat pour newyorkcares.com. La Française a également fondé le “Super Heroes Project”, des ateliers de fabrication de produits d’entretien et de beauté naturels accessibles sur internet. Elle collecte aussi des tote-bags régulièrement et les redistribue devant les grandes surfaces pour contrer l’utilisation du plastique. “Je suis de nature optimiste, et je considère que tout part de la responsabilité individuelle”.

*Le prénom a été changé à la demande de l’interviewé qui souhaite garder l’anonymat.

Paul Pogba s’offre une résidence de luxe au coeur de Miami

Traversant régulièrement l’Atlantique pour venir passer quelques jours de vacances ensoleillées à Miami, le footballeur Paul Pogba pourra désormais y séjourner en profitant du confort de sa résidence. L’international français évoluant au poste de milieu de terrain au Manchester United vient d’acheter un appartement haut de gamme dans le nouvel immeuble One Thousand Museum situé à Downtown Miami. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé mais pourrait s’élever à six millions de dollars, selon The Real Deal. 

Haut de 62 étages, l’impressionnant bâtiment, dessiné par l’architecte irako-britannique Zaha Hadid, dispose de plus de 80 appartements permettant à ses résidents de savourer une vue d’exception sur la baie de Biscayne. Le footballeur français de 27 ans pourra par ailleurs profiter d’une piscine à débordement, d’un spa, d’un centre de fitness, ou encore d’un héliport privé situé sur le toit de la tour résidentielle de luxe.

Implanté au 1000 Biscayne Boulevard, dans l’épicentre culturel de la ville, l’édifice est à quelques pas de l’American Airlines Arena où résonne régulièrement les hourras des supporters qui viennent encourager les Heat, franchise NBA de Miami, dont Paul Pogba, passionné de basket américain et ami de Jimmy Butler, star de l’équipe locale.

Parmi les voisins du champion du monde français figure également David Beckham. L’ancien footballeur international anglais, aujourd’hui à la tête de l’Inter Miami CF, nouvelle franchise de la Major League Soccer, aurait dépensé près de 20 millions de dollars en mars dernier afin d’acquérir l’un des plus vastes appartements de la tour résidentielle haut de gamme.