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La Bande FM reçoit Pascal Cagni, président de Business France

Ancien patron d’Apple Europe (entre autres), Pascal Cagni est désormais le président de Business France, organisme chargé notamment d’attirer les entreprises étrangères en France et de soutenir les entreprises françaises à l’étranger.

Il est l’invité ce jeudi 25 juin (12:30pm ET; 9:30 PT) de la Bande FM, pour parler de la bataille d’après Covid-19: aides aux entreprises françaises; mondialisation contestée; compétition avec les Etats-Unis. Pour lui poser vos questions, ou témoigner, vous pouvez nous envoyer un email avant l’émission ([email protected]) ou participer en direct sur Zoom en vous inscrivant ici. 

Nous parlerons également pendant l’émission de la décision de Donald Trump de suspendre la délivrance de visas H1B, L1 et J1 et de certaines cartes vertes. Vous pourrez poser vos questions aux experts présents.

L’émission est diffusée sur Facebook Live:

Suspension des visas: les réponses à vos questions dans La Bande FM, jeudi

L’inquiétude s’est répandue comme traînée de poudre dans la communauté française des Etats-Unis à partir de lundi soir avec l’annonce de la suspension des nouvelles délivrances de visas de travail jusqu’à la fin de l’année.

Pour répondre à vos questions, notre émission La Bande FM de ce jeudi 25 juin (12:30pm ET, 9:30 am PT) reçoit des experts qui viendront expliquer les détails de ce décret présidentiel, et ses conséquences pour vous. Vous pouvez poser vos questions par email dès maintenant: [email protected], ou en direct en vous connectant sur le Zoom ici.

La Bande FM recevra également Pascal Cagni, le président de Business France, pour parler de l’attractivité de la France d’après Covid-19, de l’avenir de la mondialisation et de la compétition avec les Etats-Unis (entre autres)… Vous pourrez également lui poser vos questions.

A suivre sur Facebook Live:

Des camps d’été 100% fun et 100% en ligne avec l’Alliance Française de Los Angeles

[Agenda partenaire] L’Alliance française de Los Angeles propose chaque semaine, du lundi 22 juin au vendredi 14 août 2020, des camps d’été en ligne destinés aux enfants de 6 à 11 ans et aux adolescents de 12 à 16 ans.

Il est encore possible de faire partie de ce programme : les inscriptions se font par semaine !

Ces programmes d’été sont le meilleur moyen de s’amuser dans un environnement totalement francophone, tout en découvrant la culture française et en développant les compétences linguistiques de vos enfants. Les professeurs de l’Alliance sont heureux d’accueillir et d’accompagner vos petits et grands pendant ces sessions hebdomadaires via l’application de visioconférence Zoom.

Deux programmes différents adaptés à l’âge et au niveau de français de vos enfants sont proposés.

Pour les Kids (6-11 ans) et Teens (12-16 ans) niveau intermédiaire et avancé (2 groupes par tranche d’âge) – 2 heures par jour du lundi au vendredi

Vos enfants partiront chaque semaine en voyage à la découverte d’un nouveau monde francophone. À travers de nombreuses aventures historiques et de nouvelles expériences culturelles, ils exploreront la France et ses régions bien sûr mais aussi les grandes villes et îles francophones tout en travaillant la langue française autour d’activités linguistiques, ludiques et artistiques. 

Pour les Kids (6-11 ans) et Teens (12-16 ans) débutants  (2 groupes par tranche d’âge) – 1 heure par jour du lundi au vendredi

Vos enfants apprendront une nouvelle langue en s’amusant. Ils découvriront le français et apprendront à comprendre et à utiliser des expressions familières et des phrases simples. Ils aborderont le français autour de leur vie quotidienne et pourront ainsi se présenter et présenter les autres, décrire leur environnement, exprimer leurs sentiments, leurs émotions et leurs goûts. Cette approche linguistique sera accompagnée d’activités artistiques et ludo-éducatives pour allier apprentissage, jeux et plaisir

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de l’Alliance Française de Los Angeles, ou contactez l’Alliance par mail à l’adresse admin@afdela.org ou par téléphone au 310 652 0306.

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Donald Trump suspend la délivrance de la plupart des visas de travail jusqu’à la fin de l’année

On s’y attendait depuis plusieurs semaines, Donald Trump l’a fait : la délivrance de nouveaux visas de travail est suspendue jusqu’à la fin de l’année, constituant une remise en cause de l’immigration légale aux Etats-Unis inédite dans l’histoire récente.

Le 22 avril dernier, le président américain avait suspendu pour 60 jours la délivrance de cartes vertes pour les personnes qui n’étaient pas déjà sur le territoire américain. Il s’agissait, avait-il expliqué, de “protéger les emplois des Américains” face à la crise de la Covid-19. Mais la mesure ne concernait que peu de personnes, l’administration ayant, après des pressions notamment des lobbies pro-business, renoncé à s’en prendre aux visas de travail.

Il en va autrement cette fois : la proclamation présidentielle publiée ce lundi 22 juin prolonge la suspension des nouvelles cartes vertes mais concerne également les visas H-1B, H-2B, J, et L, ainsi que les visas délivrés à leurs conjoints. Au total, selon l’administration, plus de 500.000 personnes pourraient ainsi se voir refuser l’entrée dans le pays.

La suspension s’applique seulement aux personnes non présentes sur le territoire américain et à ceux qui n’ont pas encore reçu leur visa. Les renouvellements ne sont donc pas concernés et les demandeurs ayant déjà reçu leur visa pourront entrer sur le territoire américain. Mais pour le reste, les exemptions sont cette fois très limitées, et concernent principalement les travailleurs agricoles, jugés “essentiels à l’approvisionnement alimentaire”.

Les organisations patronales ont immédiatement réagi en critiquant la décision. “Ces restrictions vont pousser l’investissement et l’activité économique vers l’étranger, ralentir la croissance et réduire les créations d’emplois” a commenté Thomas J. Donohue, le directeur de l’U.S Chamber of Commerce, qui avait en vain tenté de convaincre Donald Trump de renoncer à ces mesures poussées notamment par son très influent conseiller Stephen Miller.

“C’est une attaque frontale contre l’innovation américaine et la capacité de notre nation à attirer des talents du monde entier” s’insurge Todd Schulte, président de FWD.us, organisation pro-immigration créée par plusieurs géants des technologies, gros consommateurs de visas H-1B. L’an dernier, quelque 139.000 de ces visas ont été délivrés. Le PDG de Google, Sundar Pichai, a lui aussi critiqué la décision, assurant que “l’immigration a immensément contribué au succès économique de l’Amérique”. 

Les visas H-2B, délivrés aux travailleurs non qualifiés (utilisés notamment dans le tourisme) sont également concernés, à l’exception des travailleurs agricoles, tout comme les visas L. Ceux-ci sont attribués à des employés de filiales américaines d’entreprises étrangères. Ils avaient été donnés à 77.000 personnes l’an dernier. Leur suspension va directement affecter les entreprises françaises présentes aux Etats-Unis, tout comme les visas J-1, utilisés par les stagiaires, mais aussi les bénéficiaires du programme V.I.E (Volontaire Internationale en Entreprise).

Phase 2 du déconfinement : la liste des terrasses françaises ouvertes à New York

C’est une étape importante pour la restauration new-yorkaise. La ville est entrée en phase 2 ce 22 juin, permettant aux bars et restaurants d’ouvrir leurs terrasses et backyards aux clients. Voici une liste non-exhaustive des enseignes françaises où prendre un verre ou dîner au soleil.

A Manhattan 

C’est un endroit magique et hors du temps. Le “jardin” de Ladurée réouvre à SoHo à partir du 22 juin, pour les services du petit-déjeuner, du déjeuner et du dîner. Ce grand patio ombragé peut accueillir un maximum 50 personnes en respectant la distanciation sociale entre chaque table. Masques et solutions hydroalcooliques sont distribués sur place. Le menu est consultable ici.

A un bloc de Ladurée, le restaurant français St Tropez a également réouvert ses portes. Comptez une dizaine de tables ouvertes sur le trottoir de la rue animée de Spring Street. L’endroit idéal pour déguster quelques huîtres en buvant un bon verre de vin blanc.

On ne présente plus le restaurant Félix à SoHo, véritable point de rencontre de nombreux Français de Manhattan. L’enseigne française a ressorti ses tables sur la rue, et vous attend nombreux pour le déjeuner et le dîner.

Vous préférez un apéro avec vue sur la marina de Battery Park City? Direction Le District, qui a réouvert son grand patio le 22 juin. Le marché français situé dans le Brookfield Place peut accueillir jusqu’à 100 personnes en extérieur, et propose un menu spécial fruits de mer avec notamment huîtres, ceviches, et lobster rolls. Le restaurant propose également un combo plat et boisson (bière/ vin) pour 18$.

Barachou, le petit établissement de Rebecca Tison, qui sert de succulents choux à la crême, a installé une petite terrasse en extérieur dans l’Upper West Side. La pâtisserie livre aussi.

Situés dans le sud de Manhattan, le café Lena (Greenwich Village) et le bar à vins aux accents basques du même nom (Lower East Side), lancés par Jenny et Pierre Gaona, sont également ouverts. Ils vous attendent avec de bons plats français et une carte de vins qui sent bon le pays. Lena a aussi lancé une campagne de levée de fonds pour soutenir son personnel.

Le Café Du Soleil, restaurant de l’Upper West Side, a également rouvert sur la rue avec une dizaine de tables et une carte de plats français traditionnels.

A Brooklyn

Pour une crêpe ou un délicieux plat de pâtes en terrasse, rendez-vous à Pates Et Traditions à Williamsburg. Le restaurant français a réouvert sa terrasse avec une dizaine de tables. Ouverture tous les jours à 3pm.

On adore son brunch, son minimalisme et sa carte de plats franco-algériens. Situé à Williamsburg, le Simple Cafe investit le trottoir à partir du 22 juin avec cinq tables et 13 places assises. Premiers arrivés, premiers servis.

Situé à Park Slope, Winemak’Her ne sert que des vins produits par des femmes, en plus d’une carte de tapas français et de planches de fromage et charcuterie.

Du côté de BedStuy, Jean-Christophe Henry a ouvert son backyard et vous sert de délicieuses crêpes bretonnes. L’extérieur du restaurant Madame Poupon peut accueillir une 20aine de personnes.

À Bushwick, Vanessa Pacini et son mari Enguerrand, propriétaires d’Ange Noir Café, vous attendent aussi en terrasse.

A Queens

Pour un dîner en terrasse dans le quartier d’East Elmhurst à Queens, rendez-vous au Bistro Eloise, qui propose une carte de plats traditionnels français comme le boeuf bourguignon, le cordon bleu et les moules frites.

Vous avez un commerce de bouche à New York et souhaitez apparaître dans cette liste ? Envoyez nous un email à [email protected]

Moi Impat : l’expatriation comme tremplin

Depuis le milieu du mois de juin, la France a repris une vie normale. Et nous avons repris nos rencontres avec des impatriés. C’est la reprise pour “Moi Impat”, et French Morning tend à nouveau son micro à des Français qui racontent la manière dont ils ont vécu leur retour au pays.
Ce 46ème numéro est consacré à Charlotte Michel, une impatriée heureuse. Forte de ses années dans l’éducation à New-York, c’est un coup de foudre professionnel qui l’attendait à Paris. Une approche différente mais le goût et la volonté de poursuivre dans la même voie avec comme bagage son expérience internationale.
Listen to “Moi Impat : l’expatriation comme tremplin” on Spreaker.

Winemak’her, un bar qui met les femmes vigneronnes à l’honneur à Park Slope

“Nous ne servons que des vins qui sont produits par des femmes, qu’elles soient propriétaires ou vigneronnes”, explique Alexandra Charpentier. La Française de 38 ans originaire de région parisienne a ouvert au début du mois de juin avec son mari Winemak’her, un bar à vin situé dans le quartier de Park Slope à Brooklyn. Si le local n’est pas encore ouvert aux clients en raison de la Covid-19, les clients peuvent déjà commander en ligne ou acheter à emporter.

“Je n’avais pas prévu les choses comme ça au début”, concède l’ancienne conseillère bancaire qui s’est reconvertie. “A l’origine du projet en 2017, nous voulions monter un bar à vin traditionnel. Mais j’ai assisté à un salon de femmes vigneronnes à Avignon, et mes échanges avec toutes ces femmes m’ont convaincu de ne travailler qu’avec elles”. En France, chaque région possède une association de vigneronnes, et les femmes sont de plus en plus représentées dans les métiers du vin. “Il y a encore 25 ans, les femmes étaient interdites d’exploitation en Champagne. Aujourd’hui, 30% des vignerons français sont des femmes et elles sont 25% parmi les propriétaires de domaine. Elles sont également de plus en plus nombreuses en oenologie et en sommellerie“, détaille Alexandra Charpentier.

Aux Etats-Unis, aucune association de ce type n’existe. Mais l’entrepreneuse française a travaillé avec des importateurs pour référencer des vins de vigneronnes étrangères. “Nous avons 26 références disponibles à la commande pour l’instant, et bientôt une cinquantaine quand le bar sera ouvert. Nous servons 85% de vins produits par des Françaises, le reste a été fait par des femmes américaines, italiennes, portugaises et argentines”.

Mère de deux enfants de 10 et 15 ans, Alexandra Charpentier explique être tombée amoureuse de New York lors d’un voyage en 2002. 16 ans plus tard, en septembre 2018, le couple décide de sauter le pas en louant sa résidence principale à Avignon et en vendant sa maison de campagne en Picardie pour financer le projet de bar à vin. “On est venu une première fois en ESTA à l’hiver 2018 pour prospecter. Puis on est revenu neuf mois à partir d’août avec un visa pour apprendre l’anglais. J’ai été conseillée par une amie pour le local qu’on a trouvé assez vite”, explique Alexandra Charpentier. “On a un très bon emplacement sur une rue passante (NDLR: 5th Ave) avec un intérieur très large, ce qui est rare à New York. Ça nous a permis de construire un terrain de pétanque indoor”. 

Très présente sur les réseaux sociaux, la Française a fait partager chaque étape de l’ouverture de Winemak’her sur Facebook. En mai 2019, elle fait appel à la communauté française de New York pour lever 25 000$ pour l’aider dans les travaux. “On a tout fait nous-même. Malheureusement on a eu un problème de permis avec la cuisine qui a repoussé l’ouverture de quelques mois. Ensuite il y a eu le Coronavirus. On est très heureux de pouvoir enfin commencer à vendre un peu de vin”, raconte la Française qui a investi 200 000$ dans son projet.

En plus des vins, Alexandra Charpentier propose depuis le 13 juin des planches de charcuterie et/ou de fromages disponibles à la livraison. Elle espère avoir le feu vert des autorités locales pour ouvrir même partiellement d’ici le mois de juillet. “On va déjà essayer de faire marcher ce bar à vin, mais si tout se passe bien, on aimerait beaucoup en ouvrir un deuxième à Bushwick à l’avenir”. 

Que faire à Miami et dans le Sud de la Floride cet été

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Vous avez abandonné l’idée d’un retour en Europe cet été suite à la fermeture des frontières ? Pourquoi ne pas faire le plein de souvenirs en famille sous le soleil de la Floride ? Le Sunshine State est une destination incontournable et ravira les petits comme les grands. Miami Off Road, spécialiste du tourisme francophone dans la région de Miami, vous livre ses recommandations pour profiter du Sud de la Floride.

 

Miami et ses alentours 

(re)Découvrir Miami

Miami et Miami Beach possèdent de nombreux quartiers méritant une balade, que ce soit pour leur ambiance, ou leur architecture. En choisissant le bon moment de la journée, vous pourrez les apprécier en évitant la foule.

  • South Beach et son magnifique Art Déco. Préférez le matin pour plus de calme et de fraîcheur. Petit plus apporté par le Coronavirus : Ocean Drive est piétonne jusqu’à nouvel ordre. L’idéal pour profiter des façades ! Les guides de Miami Off Road vous font découvrir ce quartier à pied, ou à vélo, pour tout comprendre de l’architecture et connaître les secrets de la ville.

  • Wynwood, le quartier street art. Le principe étant d’être dans la rue, il n’y a pas plus sûr ! Il y a peu d’ombre dans le quartier, et les températures montent vite. Pour profiter des heures fraîches et avoir les rues pour vous, préférez les matinées de week-end. Sans voiture à l’horizon, vos photos n’en seront que meilleures. Et puisqu’il faudra porter un masque quoi qu’il arrive, pourquoi ne pas profiter de votre passage dans le quartier et tester vos talents d’artistes pendant un atelier street art avec les guides francophones de Miami Off Road 

Les parcs et jardins

Le Comté de Miami-Dade a rouvert la plupart de ses parcs, et vous avez mérité une balade en plein air. Profitez-en donc pour découvrir les plus beaux jardins de la région !

Nos jardins préférés :

  • la Villa Vizcaya. La villa de style renaissance italienne reste en accès limité au moment où nous écrivons, mais les jardins et leur vue sur la Baie valent à eux seuls le détour. Réservation en ligne à l’avance. 
  • Au Sud de la ville se trouve le Deering Estate, domaine de Charles Deering, frère de l’ancien propriétaire de la Villa Vizcaya. La visite de la maison se fait uniquement sur réservation, mais le jardin, la forêt, et la plantation de mangues sont ouverts à tous, et de nombreuses tables de pique-nique sont à disposition.
  • Enfin, toujours plus au Sud, découvrez les fruits de la région au Fruit and Spice Park de Homestead. Les pique-niques dans l’herbe ou sur les tables sont autorisés, mais l’attrait principal est l’autorisation de ramasser tous les fruits tombés naturellement des arbres. Pensez-y, c’est la saison des mangues… (prévoir de la monnaie – $5/personne –  car le paiement se fait en liquide).  

  • au Nord cette fois, à environ 40 minutes au Nord de Downtown, les familles et amis des animaux apprécieront les Flamingo Gardens. Cet adorable jardin botanique est parfait pour découvrir la faune et la flore du Sunshine State. Si vous êtes fans de flamants roses, un passage par la boutique s’impose ! Réservation à l’avance pour une plage horaire de 2h.
  • Plus loin, profitez du zoo et de la climatisation de votre voiture au Lion Country Safari de Palm Beach. Une façon originale d’approcher les animaux. Les billets sont à prendre à l’avance en ligne pour une date précise. Vous pouvez par contre arriver à l’heure qui vous convient. Un audioguide est disponible dans l’application, à télécharger avant de partir.

Un film au drive-in

Quoi de plus cliché qu’un cinéma en drive-in ? Avec la fermeture des cinémas, ces toiles en plein air fleurissent un peu partout. La décapotable n’est pas forcément recommandée l’été en Floride, mais voilà une idée de soirée originale en famille avec l’ouverture de deux cinémas en drive-in à North Miami et Fort Lauderdale. Bon film !

Dans les Everglades

Quand on pense nature, et surtout Floride, difficile de ne pas passer par les Everglades. Cette zone gigantesque se découvre de biens des façons. 

A pied, ou en voiture

  • Le Parc National : Tous les accès du parc sont ouverts, mais les centres d’informations restent fermés au moment où nous écrivons. La zone Sud, la plus étendue, est accessible en voiture, et à environ 45 minutes de Miami. Les randonnées et promenades sont ouvertes, voire même certains campings. Pensez à prendre un pique-nique et à télécharger la carte de la région, il n’y a pas de réseau dans la zone… Des dépliants sont à disposition à l’entrée du parc, ils contiennent une carte de toutes les balades.  Nos balades préférées : Anhinga Trail pour la faune et le lac de Long Pine Key pour son eau cristalline et sa forêt de pins.
  • Big Cypress National Preserve : si vous êtes en mode roadtrip, c’est la pause idéale entre Miami et Naples. Encore une fois, c’est en voiture qu’il faudra faire cette balade, la meilleure façon d’apprécier la vue dans cette forêt de cyprès chauves étant la Loop Road Scenic Drive. La route, qui quitte l’US 41 pour la rejoindre plus loin, devient une piste au milieu de la forêt. Attention à la poussière donc ! Arrêtez-vous autant que vous le voulez pour observer tortues, oiseaux et alligators. 

Un tour en airboat

Comment visiter les Everglades sans faire un tour d’airboat ? Les cheveux au vent, et en plein air, pas de risque de virus. Vous passerez par contre un moment inoubliable au plus près de la faune et de la flore. C’est un incontournable de tout séjour en Floride, dont les guides français de Miami Off Road vous font profiter, avec 1h30 de balade en hydroglisseur pour des paysages à couper le souffle.

Orlando

La ville des parcs est un arrêt obligatoire pour les familles en Floride. Les parcs ont annoncé leurs dates de réouverture. Vous pouvez dès maintenant profiter d’Universal, de Legoland et du Kennedy Space Center, mais il faudra patienter jusqu’au 11 juillet pour Disneyworld (voire jusqu’au 15 juillet pour certains parcs annexes comme Epcot ou Hollywood Studios)

Les Keys

Les plages

La plupart des plages des îles sont ouvertes. On vous en recommande deux en particulier : 

  • Bahia Honda State Park : juste après le célèbre 7 mile Bridge, ce state park comporte en fait 2 plages : une côté océan, l’autre côté Golfe du Mexique. On vous conseille évidemment le côté Golfe, pour sa vue sur l’ancien pont. Côté océan, la plage est moins photogénique, certes, mais plus grande, vous avez donc plus de chances d’y trouver un coin tranquille.
  • Fort Zachary Taylor State Park à Key West. Contrairement à ce qu’on croit, il y a finalement assez peu de belles plages dans les Keys. Fort Zachary fait partie des plus jolies, et c’est surtout elle est idéale pour les amateurs de snorkeling. Parfait pour s’initier avant de partir pour la barrière de corail ! 

Sur la route de Key West

Attention aux distances : Key West est à environ 4h de route de Miami. Nos conseils : évitez de descendre vers Key West un jour de week-end… Pour mieux en profiter, une nuit sur place est un minimum. Mais avant votre arrivée au bout de l’archipel, quelques pauses sur les îles seront sûrement les bienvenues.

  • A Key Largo, prenez un bateau pour plonger sur la barrière de corail, en bouteille, ou en snorkeling. En réservant à l’avance, vous pourrez tenter de nager jusqu’au Christ des Abysses.
  • A Islamorada, nourrissez les tarpons et promenez-vous sur les pontons au milieu des pélicans chez Robbie’s. C’est aussi une bonne occasion de trouver des souvenirs plus ou moins typiques dans une des échoppes de cette mini marina. Touristique mais incontournable !
  • Sur Marathon, peu avant Key West L’hôpital des tortues est le meilleur endroit pour approcher ces jolies nageuses et faire plaisir aux enfants. L’hôpital a rouvert aux visiteurs le 18 mai, et accueille des groupes de 10 personnes maximum. 

Alors, on part quand ?

Loterie de la carte verte 2021: les résultats sont tombés malgré les suspensions de procédure décidées par Donald Trump

Peut-être une bonne nouvelle ? Les résultats de la DV Lottery 2021 sont disponibles sur le site du Département d’Etat. Ils seront accessibles jusqu’au 30 septembre 2021. Pour savoir si vous faites partie des 55 000 sélectionnés, il faut entrer votre numéro de confirmation et quelques informations personnelles.

Fin avril, le Département d’Etat américain avait décalé la mise en ligne des résultats en raison de la Covid-19. Pour les sélectionnés, l’administration a indiqué que ce délai n’allait pas changer grand chose comme les entretiens ne commencent traditionnellement pas avant le mois d’octobre.

Les résultats de la loterie tombent au moment où les procédures de délivrance de cartes vertes sont suspendues au moins jusqu’au 24 juin pour les demandeurs en dehors des Etats-Unis, selon la proclamation de Donald Trump sur la suspension de l’immigration.

Pour ceux qui sont déjà sur le sol américain, l’USCIS (U.S. Citizenship and Immigration Services), agence chargée de l’immigration, précise dans un e-mail à French Morning avoir repris les “entretiens d’ajustement de statuts et de citoyenneté ainsi que d’autres services en personne dans des bureaux où les protocoles de sécurité et de santé nécessaires sont en place“. Entre le 30 mars et le 1er juin, l’USCIS a pu traiter près de 45 000 dossiers de demande de résidence permanente.

Claudine Lepage, sénatrice des Français de l’étranger, répond à vos questions

Claudine Lepage, sénatrice des Français de l’étranger, vous donne rendez-vous samedi 20 juin, à 10:30 am, pour une visioconférence où elle répondra à toutes vos questions.

Cet entretien est organisé par l’association des Français du monde Adfe et co-animé par Annie Michel et Julien Ducourneau, conseillers consulaires de la section New York de l’Adfe. Ensemble, ils aborderont les mesures spécifiques adoptées par le Gouvernement français pour soutenir les expatriés francophones touchés par la pandémie de Covid-19. D’un point de vue social, en matière d’aide à la scolarité, mais aussi sur le plan économique, en abordant les aides possibles au retour en France.

Inscrivez-vous gratuitement en envoyant une demande par e-mail sur fdm.newyork@gmail.com.

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Réouverture des restaurants français à Los Angeles : “si on veut survivre, il faut s’adapter”

Ce fut le branle-bas de combat, fin mai, chez les restaurateurs français installés à Los Angeles. “Nous avons appris le vendredi 29 mai que nous pouvions rouvrir le soir même, à la dernière minute. Nous n’étions pas prêts, c’est insultant”, regrette Vincent Samarco, le propriétaire du restaurant Belle Vie, à Brentwood, qui a rouvert ses portes depuis une semaine. Nombre de ses confrères ont aussi été pris au dépourvu par cette annonce et surtout dans l’incapacité d’y répondre, en raison du protocole sanitaire exigé.

Car, après deux mois et demi d’inactivité et les changements induits par l’épidémie, une réouverture s’apparente à un bouleversement. “On a préparé le restaurant, selon les recommandations du Department of Public Health”, explique Fabienne Souliès, à la tête des deux boulangeries Pitchoun (à Downtown qui va rouvrir fin juillet et au Beverly Center qui ouvre mercredi). “Comme nous sommes limités à 60 % du taux d’occupation, et qu’il faut respecter la distance de 6 feet (1,8m) entre les clients, on a enlevé pas mal de tables et chaises. Sur notre emplacement du Beverly Center, on est à 50 % de nos capacités assises.” Même son de cloche chez Belle Vie, où les places au bar, très prisées des Américains, ont notamment dû être sacrifiées. Et ce dernier va plus loin pour faire respecter les nouvelles règles de “distanciation sociale” tout en maximisant son taux d’occupation : il a installé des vitres de plexiglas entre les tables.

Les mesures ne s’arrêtent pas là. Tous ont dû investir en autocollants pédagogiques, installer des marquages au sol, mais aussi acheter des masques et gants pour leur personnel et clients, voire des visières, ainsi que des litres de gel hydroalcoolique.

Parfois, les restaurateurs ont dû changer l’essence même du service, comme Sarah Bessade, co-propriétaire du restaurant Loupiotte, à Los Feliz, ouvert en “dine-in” depuis le 2 juin. “Maintenant, le midi, on ne propose plus de service à table : les clients commandent directement au comptoir et s’assoient.”

Alors que les Français interrogés font figure d’exemple, le protocole semble peu respecté à Los Angeles. C’est ce qu’a expliqué la directrice de la santé du comté, Dr Barbara Ferrer. Ses équipes ont inspecté près de 2.000 restaurants le week-end dernier et ont constaté que 50 % des établissements ne respectaient pas les réglementations imposées en raison du Covid-19.

Le fond et la forme des menus modifiés

En plus de reconfigurer leurs restaurants, tous ont mis en place des horaires aménagés et allégés, tout en fermant leur établissement au moins un jour par semaine. “Vu le trafic, désert, nous avons un peu peur de la faible fréquentation”, appréhendait Fabienne Souliès avant l’ouverture de sa boutique au Beverly Center.

Outre les emplois du temps, les menus ont également subi un lifting. Un changement engagé au cours du confinement, pour se plier aux exigences de la livraison ou du pick-up, auxquels se sont adonnés nombre de petits restaurants. “Les Angelinos ne voulaient pas de la “fancy French food”, ils voulaient du croque-monsieur, de la soupe à l’oignon et des burgers, alors on a adapté la carte”, argue Sarah Bessade. D’autant plus que nombre d’établissements, comme Air Food l’Appart à Downtown (qui a recommencé le service depuis une semaine), proposent des plats “minute”. “C’est compliqué de livrer un magret ou une entrecôte”, résume Marc Moubarak.

En plus du fond, la forme du menu a également été amenée à évoluer. Pitchoun a ainsi opté pour les menus jetables, quand Air Food l’Appart a crée un QR code (à télécharger sur son smartphone) pour donner accès aux plats du restaurant. “Et pour ceux qui n’ont pas de téléphones compatibles, on a des menus en plastique que nous désinfectons”, précise Marc Moubarak.

“On ne peut plus faire comme avant”

Ces ajustements ont nécessité de la logistique, des investissements, mais ils ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Pour Fabienne Souliès, l’un des aspects les plus difficiles post-confinement reste le recrutement. “Nous sommes passés de 100 salariés à zéro” avec le “stay at home”, rappelle la co-fondatrice de Pitchoun. “Le souci est que, désormais, les gens ne veulent plus venir travailler, ils touchent davantage avec le chômage. Cela va nous pénaliser jusqu’à fin juillet.” Durant la crise, une aide de 600 $ supplémentaires par semaine a été mise en place, augmentant considérablement le montant de l'”unemployment” (qui représentait auparavant, en moyenne, moins de la moitié du salaire hebdomadaire). Vincent Samarco fait, lui, remarquer que nombre d’employés, privés de cette aide, ont été dans l’obligation de déménager.

Outre le recrutement, qui était déjà difficile en raison du “turn-over” important dans la restauration, les petits patrons font face à d’autres difficultés, comme l’accumulation des dettes avec les fournisseurs impayés et les loyers en retard. “Si le confinement avait duré un mois de plus, on aurait dû fermer boutique”, admet Marc Moubarak, qui a notamment réalisé une collecte de fonds pour essuyer les plâtres. “Heureusement, on a touché le PPP (Paycheck Protection Program)”, explique Vincent Samarco.

Pour le propriétaire d’Air Food L’Appart, ce qui est d’autant plus compliqué, c’est l’inflation des prix des matières premières. “La viande est deux ou trois fois plus chère, il faut espérer que ça revienne à la normale.” Il a décidé de ne pas répercuter cette hausse sur sa clientèle, alors que certains établissements ont mis en place une taxe Covid-19 de 2-3%. Pour Sarah Bessade, le plus difficile reste “de gérer la nouvelle clientèle, entre les personnes qui sont très mal à l’aise et ceux qui se fichent du Covid-19”. Elle a déjà été amenée à rappeler à certains clients, que “non, on ne peut pas utiliser son tee-shirt comme masque”.

Tous s’accordent à dire qu’il faut vivre avec la pandémie et faire évoluer leur business. “On ne peut plus faire comme avant. Si on veut survivre, on n’a pas le choix, il faut trouver une nouvelle manière de faire de la restauration, il faut s’adapter”, plaide Vincent Samarco, qui a mis l’art de la table au coeur de son concept. Ainsi, il a décidé de développer de nouvelles propositions, comme des offres de pique-nique, des “repas Belle vie”, une expérience à la maison qui s’accompagne d’une ambiance avec bougies et d’un packaging jovial et original pour “changer des boîtes en plastique”. De son côté, Loupiotte va poursuivre les ventes “à emporter” en parallèle du service à table. “La crise nous a permis de nous rendre compte de ce qui marche ou pas, de corriger nos erreurs”, estime Sarah Bessade. Chez Air Food l’Appart, on semble sorti de la galère, pour l’instant. Mais comme le dit Marc Boubarak, “ce qui m’inquiète, c’est l’après avec un été privé de touristes et les frontières fermées. Beaucoup pensent à 2021.”

Un pot entre ami.e.s pendant la Covid ? Pas toujours simple

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Christophe (prénom modifié) sait recevoir: il a le sourire… et du gel hydro-alcoolique ! Ce Français de New York en avait marre des “apéros Zoom”. Il a décidé, en mai, de recevoir quelques amis dans son salon. L’idée a suscité l’enthousiasme de son groupe de cinq potes, mais, très vite, il s’est demandé s’il avait fait le bon choix. Après tout, la Covid-19 tue toujours à New York. “J’avais surtout peur des asymptomatiques, qui ne savent pas qu’ils sont porteurs de la maladie, reconnaît-il. J’ai décidé de dire à tout le monde qu’il fallait porter des masques en intérieur à tout moment et de mettre du gel sur les mains en arrivant. C’était un peu bizarre au début, mais tout s’est bien passé”.

À l’heure de la Covid, une activité aussi banale que de se retrouver entre ami.e.s pousse à se poser de nouvelles questions. Est-ce une bonne idée de se retrouver maintenant ? Faut-il viser un rooftop ou un parc ? Est-ce mieux d’apporter ses couverts ou son verre pour limiter les risques de transmission ? Les conseils fleurissent sur le web. Le site du Today Show a même partagé des bonnes pratiques pour utiliser les toilettes, un point essentiel.

Chrystelle Grandot a, elle, décidé de retrouver systématiquement ses amis dans les parcs new-yorkais. Chacun apporte ses couverts et ses plats. À part les bons moments, ils ne partagent rien, chips et olives comprises. “Mes amis n’étaient pas à l’aise avec l’idée de se retrouver dans un backyard ou sur un rooftop ou dans un endroit fermé. On a parlé ouvertement de nos craintes et on s’est dit que les parcs étaient la meilleure option, même s’il y a beaucoup de gens“. À New York, les seuls rassemblements “non-essentiels” de moins de 10 personnes sont autorisés, d’après un décret signé par le gouverneur Andrew Cuomo juste avant Memorial Day.

Après avoir enchaîné les apéros sur Zoom et House Party pendant deux mois, Lola, une Française de Los Angeles, est contente de revoir ses amis. D’autant qu’elle voulait fêter son anniversaire et son déménagement dans un nouvel appartement de West Hollywood (Los Angeles). Ainsi, la trentenaire a repris les apéros, mais “en petit comité, pas plus de trois personnes pour pouvoir respecter la distanciation sociale”. De nouvelles habitudes prennent place. Elle prépare notamment des petits bols où elle répartit la nourriture : chaque invité a son propre récipient d’olives, de chips ou de tomates-cerises. Autre règle : ” je laisse le gel hydro-alcoolique sur la table.”

“J’invite uniquement des gens dont je connais le background, qui ont respecté le confinement”, admet-elle. En revanche, le masque est le grand absent des retrouvailles. “C’est impossible de le porter quand on fume et on boit. Il faut juste que les 6 feet soient respectés.” Optimiste, elle trouve que “même après quelques verres, les gens se tiennent.” 

Grégory a organisé un dîner chez lui avec quelques amis. Très rapidement, les masques sont tombés et leur garde s’est abaissée. “Impossible de faire de la distanciation physique dans l’appartement, dit-il. On a juste mis nos noms sur des verres pour éviter de tout mélanger“. Pour ce Français de Brooklyn, le risque zéro n’existe pas. “On ne peut s’arrêter de vivre“.

Sandra Cazenave (Los Angeles), Alexis Buisson (New York)