Accueil Blog Page 411

« Le coronavirus a ruiné mon année d’études aux Etats-Unis »

« On n’a même pas reçu le chapeau de remise des diplômes, on n’avait rien à lancer à part une casquette », raconte Ruben Ganansia, parti à New York en août 2019 pour une année de master à Cornell Tech, de l’université Cornell. Si dans l’imaginaire collectif, faire ses études aux Etats-unis passe par le spring break et la cérémonie de graduation et son célèbre lancer de chapeau, des centaines d’étudiants français ont vu, cette année, leurs espoirs partis en fumée avec la pandémie.  

De l’université américaine à la maison

Roxanne Tsiela sur la droite, accompagnée d’amies de Cardozo.

Etudiante en droit à Paris-Sud, Roxanne Tsiela a décroché l’an dernier la bourse Georges Lurcy. En juillet, elle part pour New York à la Cardozo Law School pour étudier notamment le droit de la mode. Tout se passe bien jusqu’en mars dernier, quand la pandémie de COVID-19 explose à New York. Son alternance au sein du cabinet Gottlieb, Rackman & Reisman ainsi que ses cours prennent alors une tout autre tournure. « Quand la présence du virus s’est déclarée à New York, mon maître de stage m’a conseillé de travailler de chez moi, puis mes cours et examens sont passés sur Zoom, et ce jusqu’à fin mai », raconte-t-elle depuis la France qu’elle a regagnée fin mars.

Une situation dans laquelle Océane Felisaz s’est aussi retrouvée. La Française, partie à Seattle en septembre 2019 pour un Master 2 en littérature française et comparée à l’université de Washington, a finalement été contrainte de retourner en France. Alors qu’elle devait partir au Mexique pour sa semaine de spring break, les vols ont été annulés. Originaire de Chamonix, Océane Felisaz en profite alors pour passer ses vacances en France. « Une fois sur le tarmac, les hôtesses nous ont annoncé que Trump mettait en place le “travel ban”. Ça a été les minutes les plus longues de ma vie pour me décider soit à partir et laisser toutes mes affaires, soit rester confinée dans ma chambre de 11 mètres carrés. » Heureusement, son université avait déjà mis en place les cours sur Zoom. Océane Felisaz pourra donc finir son année de master, qui prendra fin le 12 juin. 

Océane Felisaz au Quad de l’Université de Washington, à Seattle.

Ruben Ganansia, quant à lui resté dans la Big Apple, a eu droit au même processus de cours en ligne. Quand l’université Cornell a fermé ses portes début-mars, les cours sont passés totalement en ligne et le système de notation a complètement été remanié. « Il n’y a plus de notes mais un sytème de “pass or fail”, et cela ne récompense pas ceux qui travaillent et réussissent, c’est très démotivant. »

Baptiste Péan rêvait d’aller aux Etats-Unis depuis toujours. Rêve réalisé l’été dernier, lorsqu’il débarque à l’université de Columbia à New York pour un Master of Science in Financial Engineering. Le rêve tourne court. « A ce moment là, nous avions nos examens de milieu de semestre. Nous les avons passés sur Zoom, pensant que ce ne serait que temporaire et qu’à notre retour du spring break, la semaine suivante, tout serait revenu à la normale », explique le jeune Montpelliérain. Finalement, les cours ont continué sur Zoom, et le Français n’a pas regagné les amphithéâtres de Columbia.

Lancer de chapeaux virtuel 

L’été approche et l’épidémie ne s’est pas résolue à laisser les étudiants reprendre le cours de leur année universitaire. La mythique cérémonie de remise des diplômes à l’américaine est annulée et souvent remplacée par une version en ligne.

L’université Cornell est connue pour ses nombreux événements de fin d’année, avec la grande cérémonie des diplômes et le Slope Day, un événement musical organisé au sein de l’université qui célèbre le dernier jours des cours. Drake, Kanye West, Kendrick Lamar ou encore les Pussycat Dolls s’y sont produits. « A la place, l’école a organisé un webinaire durant lequel on nous a adressé une vidéo en guise de cérémonie, présentée par Greg Morrisett, doyen de Cornell Tech, et nos noms n’ont même pas été cités », rapporte Ruben Ganansia. L’étudiant attend impatiemment l’arrivée de son diplôme par la poste. « Je suis déçu évidemment, mais ce n’est la faute de personne. »

Après avoir gardé au placard sa robe de soirée, initialement prévue pour le Barrister’s Ball, événement annuel organisé par de nombreuses facultés de droit, Roxanne Tsiela ne portera pas sa toge et son chapeau pour la tant attendue cérémonie de graduation. « J’imaginais la cérémonie comme dans les films. J’avais regardé celles des années précédentes et me voyais déjà avec la tenue et le final avec le lancer de chapeaux. » Pour Baptiste Péan, une autre chance de revêtir son chapeau se profile peut-être en fin d’année. A Columbia, plusieurs cérémonies de remise des diplômes sont organisées, même si celle de mai est la plus attendue et aurait été très spéciale pour lui. « Toute ma famille avait prévu de faire le déplacement pour assister à l’événement. Mes parents, ma tante, ma grand-mère et ses frères et soeurs et la cousine de ma mère. Tout est tombé à l’eau. » Après être rentré en France fin mars pour se confiner auprès de sa famille, Baptiste Péan compte revenir à New York dès que les frontières auront rouvert. « Mon dernier semestre commence dès septembre et pour le moment, Columbia maintient les cours en réel. » Quant à Océane Felisaz, en échange avec l’université Jean-Moulin-Lyon-III, aucune cérémonie ne lui sera accessible. La Française doit repartir bientôt aux Etats-Unis, où elle débutera début août son doctorat Ph.D. in French Studies à l’Université de l’Illinois, à Urbana-Champaign. « Je suis dans l’attente de mon rendez-vous à l’ambassade, et j’espère que l’ouverture des frontières se fera à temps pour que je puisse poursuivre mes études aux Etats-Unis », conclut-elle. 

 

Mbacké Diagne : sans une révolution bilingue, comment l’Afrique peut-elle vraiment se développer?

Passage par le Sénégal et l’Université Cheick Anta Diop de Dakar pour une discussion sur l’éducation plurilingue avec le professeur Mbacké Diagne, Directeur de recherche au laboratoire Linguistique et Grammaire anglaises et africaines .

La situation des langues au Sénégal est représentative du bain linguistique dans lequel les nations africaines évoluent. La place des langues nationales dans les systèmes scolaires, comme le Wolof et le Pulaar entre autres dans ce cas-ci, est encore inégale vis-à-vis de la place qu’occupent les langues internationales telle que le français, l’anglais ou l’arabe. Cette situation est au cœur des débats actuels tant elle est liée à la réussite scolaire des élèves, aux questions identitaires et au développement économique du pays.

Listen to “Episode 16: Mbacké Diagne : “Sans une révolution bilingue, comment l’Afrique peut-elle vraiment se développer?”” on Spreaker.

La Bande FM : les Français des US ont du cœur et agissent

Pour ce septième épisode de la Bande FM, nous avons parlé à ces Français des US qui, comme tant d’autres, ont agi, organisé, aidé les autres pendant cette crise. Qu’ils aient fabriqué des masques ou organisé une chaîne de solidarité pour faire parvenir des blouses dans les hôpitaux ou nourri ceux qui se retrouvent sans travail et sans ressource…

Retrouvez leurs témoignages sur YouTube :

ou en podcast :

Listen to “LaBandeFMep7” on Spreaker.

[Webinaire] Saisir les opportunités du marché immobilier américain

Retrouvez le replay du webinaire ici

En ces temps de crise financière, l’immobilier est reconnu par beaucoup comme une valeur sûre, et le marché américain intéresse de plus en plus d’investisseurs européens.

À Detroit, les changements ont été drastiques ces dernières années, et cette ville qui a été longtemps délaissée par les investisseurs devient l’objet de toutes les convoitises.

Rendez-vous mardi 2 juin à 12pm EDT, 11am CDT, 9am PDT pour un webinaire gratuit dédié aux opportunités du marché immobilier à Détroit avec Justin Fontenelle de JustInvestNow, mais aussi Guillaume Tardivat de Currencies Direct, et Jean-Philippe Saurat du cabinet comptable Massat Consulting Group.

Nos experts analyseront pour vous le marché et parleront des outils disponibles pour les investissements à distance.

Ils répondront à vos questions en direct. Vous pouvez également les envoyer à l’avance à : [email protected]

[Inscription ici]

Nos experts

Justin Fontenelle

CEO de JustInvestNow, spécialiste de l’investissement immobilier à Détroit

Guillaume Tardivat

Account Manager France – Currencies Direct

Jean-Philippe Saurat

Asssocié – Cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group

Ce webinaire sera présenté par Julie Danel de French Morning Media Group

Le WIN Forum revient en ligne

Comme tant d’autres évènements, le WIN Forum a bien failli être victime du coronavirus. Doublement même: cheville ouvrière de cette conférence consacrée à la diversité et à l’inclusion dans l’entreprise, Catherine Barba est tombée malade de la Covid19. “J’ai failli tout annuler, raconte l’entrepreneuse, et puis quand j’ai récupéré, j’avais comme une urgence à faire, à explorer. J’ai décidé de repartir!”.

Initialement prévue pour septembre à Paris cette année, le WIN Forum aura donc finalement lieu en juin -du 1er au 5 juin- en ligne. “On a revu le format, raconte Catherine Barba, en organisant chaque jour de la semaine deux ou trois conférences en milieu de journée heure de NY, avec un thème commun: “c’est maintenant qu’on change”.

Au programme, 12 conférences et 30 intervenants qui viendront réfléchir à demain et au rôle de la diversité et de l’innovation. Parmi les têtes d’affiche, Miriam Merad, professeurs d’immunologie à Mt Sinaï qui discutera des manières d’amener plus de femmes en sciences; Ann Miur-Ko, une des investisseuses stars de la Silicon Valley; Mathilde Collin, la fondatrice de Front, start-up qui vient de lever 59 millions de dollars; Mercedes Abramo, patronne de Cartier aux Etats-Unis, qui viendra avec d’autres discuter des vertus créatrices du chaos…

L’inscription est gratuite, mais les organisateurs proposent aux inscrits de donner $20 pour participer à une tombola pour « gagner » trente minutes de mentoring one-on-one avec 50 entrepreneuses, investisseuses, rôles modèles de tous secteurs et du monde entier. “On a sollicité 50 femmes avec cette idée et elles ont toutes immédiatement accepté!” se réjouit Catherine Barba. Les sommes récoltées seront reversées à la Bowery Mission.

L’atelier des fleurs géantes d’Hervé Tullet revient à New York

Le 30 mai, l’auteur de livres pour enfants Hervé Tullet animera un “atelier fleurs” géant sur Facebook. L’évènement, organisé par l’Ambassade française et La Petite École NYC, a pour vocation de créer tous ensemble (mais chez soi) une grande œuvre collective. Le premier atelier interactif en avril avait rassemblé plus de 2 500 personnes et réuni des familles venues d’Iran, de France ou encore d’Australie.

Le workshop aura lieu le samedi 30 mai 2020 à 11h30 à New-York (17h30 en France). Il sera disponible immédiatement après sur l’application Bayam, destinée aux enfants jusqu’à 12 ans. Après cette évasion créative et amusante Hervé Tullet encouragera les participants à accrocher leurs créations aux  fenêtres, ajoutant ainsi de la joie et de la couleur au monde.

Pour participer, il suffit de se munir d’un papier, de feutres ou de peinture:

L’atelier Fleurs Géant s’inspire de la conviction de Tullet que la création artistique doit être une activité accessible, amusante et vivante. Ce moment de création viendra compléter les autres initiatives du moment autour de l’univers d’Hervé Tullet : sa série web Boredomdomdom conçue spécialement pour cette période actuelle de confinement et disponible sur Bayam, ainsi que l’Exposition Idéale à la maison qui inspire les ateliers de La Petite Ecole New York.

La startup Strapi lève 10 millions de dollars

En bouclant une nouvelle levée de fonds le 20 mai 2020, la jeune pousse française est forte d’un financement total de 14 millions de dollars. Elle projette désormais de s’installer sur San Francisco. Un bel exploit pour ce projet étudiant démarré en 2015 par Pierre Burgy, Aurélien Georget et Jim Laurie, respectivement CEO, CPO et CTO de Strapi. .

La société produit un CMS, un logiciel de gestion de contenu permettant de contrôler tout ce qui va être affiché sur un site internet. A la différence des CMS traditionnels, Strapi présente une architecture simplifiée, dite ‘sans tête’, qui va s’appliquer facilement à tout type de plateformes, qu’il s’agisse d’applications mobiles ou d’objets connectés. Le logiciel est aussi open source. Le code du programme est public et peut donc être repris, modifié et personnalisé par n’importe quel développeur. Cette accessibilité et cette souplesse d’utilisation ont séduit une communauté de dizaines de milliers d’utilisateurs dans le monde, parmi lesquels des organisations comme la NASA et des entreprises comme Walmart et IBM. 

Les trois fondateurs de Strapi se sont rencontrés sur les bancs de l’HETIC, la grande école parisienne des métiers du numérique. « On travaillait en tant que développeurs indépendants en parallèle de nos études », se souvient Pierre Burgy. Les trois camarades de promo réalisent pour des clients internationaux de nombreux sites internets en utilisant des CMS traditionnels. Ils s’aperçoivent très vite des limites de ces derniers. « On a décidé de créer notre propre outil… puis on s’est aperçu que l’on n’était pas les seuls à avoir besoin d’un tel outil ». 

Viennent ensuite leurs premières expériences de levées de fonds. « Le monde de l’investissement est un tout petit monde : pour y rentrer, il faut un bon réseau composé d’investisseurs mais aussi et surtout d’autres entrepreneurs », constate Pierre Burgy. « Il faut aussi avoir une vision très claire de son marché afin de déterminer comment on va se différencier des concurrents. Enfin, il faut être capable de prouver qu’on a su créer et faire connaître son produit, notamment en montrant des chiffres de croissance et en s’associant avec des entreprises ».  

« Strapi a toujours eu une ambition internationale », explique Pierre Burgy. Si le logiciel est populaire aussi bien en France qu’en Chine et au Brésil, c’est aux Etats-Unis qu’on trouve un quart de ses utilisateurs. Afin de se développer davantage sur ce marché, la société a récemment embauché à San Francisco son vice-président marketing. L’une de ses missions sera de promouvoir les fonctionnalités payantes qui seront bientôt ajoutées au logiciel. « Avec le confinement mis en place [en raison de la crise du covid-19], on a quand même senti que certaines entreprises devenaient plus frileuses », avoue le CEO. « Mais on devrait signer nos premiers contrats dans les prochaines semaines ». 

Grands parcs de l’Ouest : ce qui est ouvert ou pas

Après plus deux mois loin des visiteurs à cause de la Covid-19, la plupart des grands parcs de l’Ouest rouvrent progressivement leurs portes. Voici le point sur leur situation Etat par Etat.

Arizona

En pleine sortie du confinement depuis le 16 mai, l’Arizona voit ses parcs provisoirement rouvrir, même si leur situation reste gérée au cas par cas. La partie sud du Grand Canyon (South Rim) a rouvert depuis le 29 mai, avec un accès quotidien entre 4am et 2pm. A partir du 5 juin, la South Rim sera ouverte 24h/24 avec accès au camping sur réservation. Actuellement fermée, la partie nord (North Rim) va également rouvrir le 5 juin “en journée”, mais le camping sera fermé jusqu’au 1er juillet pour travaux. Plus d’informations ici.

Grand Canyon West a également rouvert le 1er juin. Cette partie du Grand Canyon est gérée par une réserve indienne. Il vous en coutera 39$ par personne, ticket accessible uniquement sur réservation. C’est là qu’on trouve le Grand Canyon Skywalk, un pont transparent situé au dessus de vide. Frayeur garantie pour 20$ de plus. Plus d’informations ici.

A cheval entre l’Utah et l’Arizona, la Monument Valley et ses paysages de western est également toujours fermée, sans precision quand à une date de réouverture. Les infos ici.

Colorado

Bonne nouvelle du côté du Colorado puisque le Rocky Mountain National Park a réouvert depuis le 27 mai. Lors de cette première phase de reprise, “seuls les principales routes et sentiers seront ouverts”, précise le site internet du parc. Deux campings, Moraine Park et Glacier Basin pourront également rouvrir le 4 juin. Le centre d’accueil reste fermé jusqu’à nouvel ordre. Plus d’informations ici.

Le Great Sand Dunes National Park et son magnifique désert de sable vont également rouvrir au public le 3 juin. A cette date, les visiteurs auront accès à tous les sentiers de randonné du parc et aux aires de pique-nique. Le centre d’accueil restera fermé et la délivrance des permis pour le camping sauvage repoussée. Plus d’informations ici.

Californie

Patience si vous espérez grimper aux sommets d’El Capitan ou du Half Dome cet été. Le Yosemite National Park est pour l’instant toujours fermé, mais espère rouvrir “courant juin”, selon leur site internet. Le parc a attiré plus de quatre millions de visiteurs l’année dernière.

A cheval entre le Nevada et la Californie, la Death Valley est également inaccessible. Le parc national annonce une réouverture quand la Californie entrera dans la “phase 3”. Seules la “Highway 190” et la route “Daylight Pass” restent ouvertes à la circulation pour les déplacements essentiels. Plus d’informations ici.

Sequoia & Kings Canyon National Parks rouvrent quant à eux le 4 juin. A cette date, les routes, randonnées, toilettes publiques et aires de pic-nic auront rouvert. Seuls les aires de camping restent fermées. Plus d’informations ici.

Nevada

Déconfiné, le Nevada voit progressivement ses parcs rouvrir même si ce n’est pas le cas de tous. Le Lake Mead est l’un des premiers à avoir de nouveau accueilli des visiteurs même si les campings et le centre d’informations pour les visiteurs restent pour le moment fermés. L’accès au site est réservé aux porteurs d’un “pass” car il n’est pas possible d’acheter de tickets aux entrées. Plus d’informations ici.

La Valley of Fire a aussi réouvert ses portes en journée. Tous les sites de camping et l’accueil visiteurs sont toujours fermés au public. Plus d’informations ici.

Aux portes de Las Vegas, Red Rock Canyon est de nouveau ouvert tous les jours de 8am à 4:30pm, depuis le 1er juin. Le centre d’accueil, les campings et la plupart des aires de picnic resteront fermés jusqu’à nouvel ordre. Plus d’informations ici.

Utah

La situation est bien différente en Utah puisque la plupart des sites touristiques accueillent maintenant des visiteurs. Bryce Canyon a réouvert ses accès depuis le 20 mai. Les autorités annoncent une accélération progressive jusqu’au 1er juillet. A cette date, la plupart des sites comme les campings, les sentiers de randonnée seront à nouveau accessibles. Plus d’informations ici.

Pour Zion, certaines zones sont ouvertes depuis le 13 mai pour la journée mais les
autorités précisent que le “Scenic Drive” peut être fermé en cas de forte affluence. Les
sentiers sont en partie ouverts aux randonneurs. Plus d’informations ici.

Wyoming

Célèbre pour sa géothermie, le parc de Yellowstone a rouvert en partie depuis le 18 mai. Le site internet indique que le parc est en “phase 1”, avec un accès réduit au site par les entrées Sud et Est. A noter que seuls les routes et sentiers pédestres balisés sont accessibles pour l’instant. Le parc espère rouvrir tout son domaine avec réouverture des campings et délivrance des permis de camping sauvage (phase 2) courant juin. Plus d’informations ici.

Maxime Aubin avec Laurent Garrigues

Où cueillir des fruits autour de San Francisco?

Premier producteur agricole des Etats-Unis, la Californie regorge de fruits qui ne demandent qu’à être cueillis. Les mois de mai et de juin sont la saison idéale pour faire le plein de fraises, de cerises, de pêches, et autres fruits savoureux. Malgré l’épidémie de Covid, certaines cueillettes sont ouvertes, avec des aménagements spéciaux pour respecter les règles de distanciation. Pensez à bien prendre un masque ou de quoi couvrir votre visage, et à confirmer que les vergers sont bien ouverts: la cueillette peut parfois fermer brusquement, quand tous les fruits ont été cueillis, ou en attendant que d’autres mûrissent.

A Brentwood, dans la East Bay:

C’est la destination par excellence pour la cueillette. A moins d’une heure à l’est de San Francisco, cette ville est entourée de vergers. Si vous êtes amateurs de cerises, nous vous recommandons Newberry Cherry Farm: on peut y trouver des fruits de la variété White Rainier, Sweethearts, Lapin, Utah giants et Coral, que l’on peut soit cueillir, soit acheter déjà ramassés. Pas besoin de faire de réservation, mais pensez à prendre de l’argent liquide pour régler votre cueillette. Pour l’anecdote, les vergers appartiennent à Jeremy Newberry, un ancien jour de l’équipe de foot américain les 49ers. G & S Orchard est une autre option bien rôdée:  les réservations sont obligatoires, et permettent à des groupes jusqu’à dix personnes de cueillir en même temps, à six pieds de distance bien évidemment.

Pour les amateurs de mûres, ollaliberries et abricots, Bacchini’s Fruit Tree est bien connu des cueilleurs, car le verger a ouvert depuis 1945. Il faut impérativement réserver, pour une durée maximale d’une heure et demie. Les 5 dollars de réservation seront déduits du fruit de vos fruits.

Si les fraises sont votre péché mignon, rendez-vous chez Chan’s Fruit Stand. On y trouve de nombreuses familles, car les fraises sont plus faciles à cueillir pour les petits.  Le nombre de cueilleurs est limité à quarante. Le mieux est donc d’arriver tôt, d’autant que les champs ferment à midi le samedi, et qu’ils sont fermés le dimanche.

Dans le sud de la Baie: 

Les options sont plus limitées, car le déconfinement de ces comtés est moins avancé pour le moment.

Pour les cerises, les vergers de Upick Orchards sont les mieux achalandés. Deux de leurs cinq “ranches” sont actuellement ouverts à la cueillette, un à Gilroy, l’autre à Morgan Hill, à environ 1h15 au sud de San Francisco.

Pour les amateurs de fraises et des mûres, direction Gilroy, et la cueillette de chez Gilroy Upick. La saison promet d’être très courte, car le verger n’est pas très étendu. Il est donc préférable de vérifier sur leur site ou par téléphone si des fruits sont encore disponibles avant de prendre la route.

 

La Bande FM: qu’avez-vous fait pour aider pendant la Covid ?

Ils font des équipements de protection pour les soignants et les forces de l’ordre. Ils aident les sans-abris et autres populations vulnérables ou exposées au virus. Cette semaine dans “La Bande FM”, on parle “solidarité”.

Lors de la prochaine émission, jeudi 28 mai (12:30pm ET/ 9:30am PT), nous mettrons en avant pendant une heure les parcours de Français.e.s qui se sont engagé.e.s auprès des plus fragiles ou des plus à risque de contracter le virus.

-Eglantine Clocher, conseillère consulaire à Houston et infirmière, qui a co-lancé une page Facebook pour la confection de masques et d’autres équipements pour les soignants, les sans-abris, les seniors et les forces de l’ordre

-Benjamin Chemla, l’un des artisans de Garment District for Gowns, une initiative visant à fabriquer des blouses pour les soignants new-yorkais

-Isabelle Lambotte, présidente de l’association Share My Meals, qui distribue des repas aux populations fragiles à Princeton (New Jersey)

-Sandrine Dos Santos, propriétaire du restaurant Ratatouille à New York et membre du réseau LIC Masks

-Elise Granjot, designer à South Beach qui s’est lancée dans la fabrication de masques avec son entreprise Zelivia

On a aussi envie d’entendre comment vous, chers membres de la famille French Morning, vous vous êtes mobilisés pendant cette période. Avez-vous vous aussi fabriqué des équipements de protection dans votre salon ? Avez-vous rejoint une association pour aider les personnes à risque ? Ou levé des fonds pour soutenir une cause ? Justement, quelle cause vous parait-il important de soutenir maintenant ?

Pour participer et témoigner en direct, inscrivez-vous sur Zoom ici. Vous pouvez aussi poser vos questions par e-mail avant l’émission: [email protected].

Vous pourrez également suivre l’émission sur Facebook Live:

[Webinaire] Le Consul Général de Miami répond à vos questions

Laurent Gallissot, Consul général de France à Miami sera l’invité de French Morning mardi 2 juin à 5pm.

Aux côtés de Sandra Pouliquen, consule adjointe et Pascale Garcia, chargée des affaires sociales, il répondra à vos questions sur la crise du COVID-19: déconfinement, voyages en France, démarches administratives, aides mises en place par le gouvernement français pour les expatriés…

Pour poser vos questions à l’avance, envoyez un email à: [email protected].
Vous pourrez également poser vos questions en direct sur Zoom. Inscriptions ici.

 

Rebecca Rolfe : les rêves d’une danseuse niçoise à Los Angeles

La jeune danseuse niçoise a débarqué à Los Angeles des rêves plein la tête. Et depuis, la diplômée en Langues Étrangères Appliquées a changé radicalement de vie dans la Cité des Anges.

« J’ai commencé à danser dans ma chambre, à Nice. Je publiais des vidéos sur les réseaux sociaux. Un jour, deux chorégraphes m’ont repérée et j’ai assisté à un de leurs stages à Paris. Dana, une des deux chorégraphes m’a conseillé de déménager à Los Angeles », explique la jeune Française. Dans le sud de la France, « il n’y a pas d’opportunités, aucune audition ni aucune structure établie pour les danseurs. A Paris, les danseurs traditionnels (classique, moderne jazz, etc.) sont très recherchés parce qu’il y a des grosses académies comme l’Opéra. Mais il est très dur de vivre grâce aux danses urbaines. » Direction donc l’Amérique et sa côte ouest.

Rebecca Sida-Boushib va trouver son nom de scène, Rebecca Rolfe, le nom anglais de l’héroïne native américaine Pocahontas. « J’ai choisi ce nom pour symboliser mon immigration », dit la danseuse. Elle débute son aventure américaine par quelques apparitions dans des clips musicaux. Mais son rêve est ailleurs : elle veut s’imposer comme chorégraphe. Elle décide donc de poster ses danses sur les réseaux sociaux et de participer à de nombreux castings afin de construire son réseau. Elle parvient à taper dans l’œil du producteur Track Dilla. Ce dernier va lui donner la responsabilité de la chorégraphie d’un clip d’une des artistes de son label. Le retour de la chanteuse Kirsten Collins a été très positif, « elle a absolument voulu apprendre ma chorégraphie et l’imposer dans le clip. Cela a été mon premier projet en tant que chorégraphe. »

Depuis, la franco-marocaine enchaîne les projets, elle danse dans des clips, des shows télé, des films ou dans de publicités. Dernièrement, elle a participé à la campagne publicitaire de la marque de haute couture The Royals Paris en tant que movement coach. Elle est aussi apparu dans un clip de Travis Scott ou dans celui de Roddy Rich, “The Box”, qui comptabilise près de 150 millions de vues. Le rêve de la jeune femme est de travailler dans la mode. Elle aimerait « convaincre un designer de [lui] laisser carte blanche pour chorégraphier un défilé de mode. »

Des moments de bonheur et de solitude

Si son projet de danseuse grandit de jour en jour, la crise du coronavirus a mis un frein à toute l’industrie artistique (cinéma, danse, musique…). La situation des intermittents évolue en fonction de leur notoriété. Rebecca Rolfe devient ambassadrice pour certaines marques de sport, qui la rémunèrent pour mettre leurs articles en avant sur les réseaux sociaux. Elle est notamment l’ambassadrice de EleVen by Venus, la marque de la tenniswoman Venus Williams. « Elle m’envoie des vêtements, je fais des photos et je les publie. Je lui fais de la publicité et elle me paye pour ça. J’ai la chance de pouvoir compter sur ça pour faire rentrer de l’argent en ce moment, mais ce confinement a été une claque pour moi. »

Son prochain tournage est prévu pour fin octobre. En attendant, comme bien d’autres, elle est rappelée à son fragile statut d’immigrante, souligné par la crise de COVID-19. La délivrance de son visa est suspendue du fait des mesures de l’administration Trump. Mais si la situation lui interdit d’aller en France, sauf à courir le risque de ne pas pouvoir revenir aux Etats-Unis, elle se résigne: « cela fait partie des règles à respecter si l’on veut tenter sa chance aux États-Unis. »