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[REPLAY] La Consule Générale de New York répond à vos questions

Nous avons reçu des dizaines de questions; vous étiez plus de 4000 à suivre le direct sur Facebook Live… La Consule Générale de France à New York, Anne-Claire Legendre était très attendue et a pu répondre, avec son équipe à de très nombreuses questions. Nous avons parlé voyage en France, quarantaine, demandes de passeport en cours, aides sociales, bourses et bien plus.

Retrouvez le webinaire ici:

Ces familles de Français d’Amérique séparées par les fermetures de frontières

Si le déconfinement a commencé en France, et dans certains Etats américains, les frontières restent largement fermées pour l’heure et jusqu’à nouvel ordre. De nombreuses familles françaises installées aux Etats-Unis se trouvent dès lors séparées. Et trouvent le temps long.

C’est le cas de Marlyne Curtet Planche, qui vit avec son mari et leurs deux enfants à Los Angeles depuis 4 ans. Son mari, producteur de film, était en Espagne pour son travail lorsque Donald Trump a annoncé le “travel ban”. Depuis, il est coincé de l’autre côté de l’Atlantique, dans l’impossibilité de rejoindre sa famille. “C’est frustrant, dit Marlyne Curtet Planche. Nous vivons ici, nous avons acheté une maison, mon mari produit des films ici et participe à l’économie américaine et pourtant nous ne sommes pas considérés”. L’entrée sur le territoire américain est interdite à toute personne ayant séjourné en Europe dans les 14 jours précédents, sauf pour les citoyens américains, titulaires américains et quelques autres exceptions (conjoints ou parents, etc). 

Suspension des procédures de cartes vertes

Outre l’interdiction de voyages, l’administration a d’ailleurs suspendu, depuis le 24 avril, la délivrance de nouvelles cartes vertes. “Alors que le premier décret avait un objectif sanitaire, on remarque que ce second est davantage d’ordre politique” explique Shawn Quinn, avocat inscrit aux barreaux de New York et des Hauts de Seine. Cette décision, combinée à la fermeture des consulats américains à l’étranger, rend de fait impossible l’entrée sur le territoire de nouveaux immigrants. 

Perla Delain et son fils Tom

Installée à Houston depuis quatre ans, Perla Delain était dans l’attente de sa carte verte. Son fils Tom, âgé de 19 ans, devait la rejoindre en avril avec son visa B2 étudiant afin de poursuivre ses études. Mais il n’est désormais plus autorisé à pénétrer sur le territoire. “Ce qui m’inquiète c’est qu’avec mon salaire actuel je ne peux plus aider mon fils dans ses factures et dépenses. Il est seul à Lieusaint, près de Paris, sans travail, sans le droit de toucher le chômage et c’est très dur pour lui”. Après avoir contacté son avocat, ce dernier lui a conseillé de “maintenir la procédure de visa et d’être patiente. Si jamais cela venait à ne pas marcher, vous pourriez tenter une demande par rapprochement familial”. Avec une procédure de carte verte en cours, Perla Delain fera partie des personnes prioritaires, lors de la réouverture des administrations, à voir son dossier traité rapidement.

Tout comme elle, Marlyne Curtet Planche et son mari étaient en cours de procédure depuis un an et demi. Ils possèdent déjà leur I-140 “Immigrant Petition for Alien Worker” et n’attendaient plus que leur rendez-vous à l’ambassade. Depuis près de deux mois, Patrick Curtet est coincé en France dans l’attente de pouvoir rentrer chez lui. Avec son visa O3, elle n’est pas autorisée à travailler aux USA, ainsi seul son mari, en visa O1, est apte à subvenir aux besoins de la famille. Mais de la France, il est très compliqué pour lui de maintenir son activité professionnelle. “C’est pour ça que nous attendions impatiemment notre carte verte, pour que je puisse travailler. Aujourd’hui nous avons l’emprunt de notre maison sur le dos que nous ne pouvons plus payer et nous ne savons plus comment faire” poursuit-elle. Se retrouver dans une situation précaire du jour au lendemain est devenue courant pour de nombreuses familles françaises implantées aux Etats-Unis. “Nous avons de nombreux amis français, ici à Los Angeles, qui se retrouvent dans une situation catastrophique. C’est très dur de ne pas s’avoir si nous devons nous tourner vers la France ou vers les USA. Nous ne sommes considérés ni par l’un et ni par l’autre”

Conserver les liens à distance 

Bérengère Demailly et David Craven

S’armer de patience, cela va être nécessaire à Bérengère Demailly et David Craven. En couple depuis un an et demi, la française et l’américain se retrouvent aujourd’hui séparés par près de 10 000 kms. “Je suis partie en Californie pendant trois ans et j’ai rencontré David. En juin 2019, mon contrat s’est terminé et j’ai dû rentrer en France”. Le couple arrive à se voir pendant plusieurs mois, alternant les allers-retours entre Lille et Ramona. En décembre dernier, David Craven quitte son boulot et son appartement, afin de rejoindre sa compagne chez elle, muni d’un visa visiteur de longue durée. Mais début mars, il doit repartir chez lui pour quelques semaines pensant revenir à la fin du mois, mais entre temps l’épidémie touche les Etats-Unis et le “travel ban” est mis en place. “Son visa lui permet de revenir en France, mais sa famille et ses enfants sont en Californie. Avec ce contexte de pandémie, c’est plus raisonnable qu’il reste auprès d’eux” explique Bérengère Demailly.  

Limiter tous risques d’infection par le Covid-19, c’est également ce que souhaite Patricia Rohard. Il y a quatre ans, la française prend sa retraite et vend sa maison en Gironde afin de s’envoler pour Houston où sa fille fait déjà sa vie. Le 12 mars dernier, elle se rend en France pour rendre visite à son fils resté là-bas. “J’avais l’intention de faire ma demande de double nationalité en février 2021, afin d’entamer une procédure de carte verte pour mon fils qui souhaite nous rejoindre à Houston”. Mais alors qu’elle devait repartir pour les USA le 28 avril, elle préfère rester auprès de son fils et attendre que la situation se calme. La fille de Patricia Rohard, atteinte du virus depuis plusieurs semaines, s’est installée chez sa mère afin de ne pas contaminer sa fille et son mari. “Elle est hôtesse de l’air et malgré les protections dont elle disposait, elle a été contaminée lors de l’un de ses vols. C’est pour ça que je ne veux prendre aucun risque”. Confinée auprès de son fils dans les Deux-Sèvres, elle attend de pouvoir retrouver sa fille. “Je n’aime pas me savoir si loin de ma fille, d’autant plus qu’elle est malade. Avoir ses deux enfants aussi loin c’est très difficile. C’est pour ça que nous espérons que mon fils pourra nous rejoindre très vite”

Pour ces familles, la séparation est d’autant plus brutale qu’elle les ramène à leur condition d’immigré, de déraciné. “Quand nous avons décidé de venir ici, cela a été notre choix. Nous avons galéré et avons tout fait pour que ce soit possible, et tout ça pour que maintenant on nous coupe l’herbe sous le pied” fulmine Marlyne Curtet Planche.

Discussion avec Jacques Attali sur un après coronavirus positif

“Comment envisager un futur post Covid-19 positivement ?” sera le thème d’une discussion entre Jacques Attali, écrivain et économiste français, et Dambisa Moyo, économiste zambienne auteure du best-seller New York Times.

A 77 ans, Philippe Attali fût, pendant dix ans, conseiller du président François Mitterrand. Il est notamment le fondateur de Positive Planet, la première organisation de microcredit dans le monde. Cette conférence sera l’occasion de discuter sa conviction que la pandémie sera le déclencheur de changements majeurs pour l’économie mondiale dans les années à venir.

Organisé par le FIAF, l’échange en ligne est ouvert à tous. Rendez-vous ici pour les inscriptions.

[Webinaire] Optimisez votre patrimoine et votre fiscalité aux USA

 Retrouvez le webinaire en replay ici

Vous détenez un bien immobilier ou une assurance-vie en France alors que vous résidez aux USA ?

Quelles sont les stratégies patrimoniales à votre disposition en tant que Français résidant fiscal aux États-Unis ?

Quelles sont les règles fiscales américaines qui s’appliquent sur le patrimoine à l’étranger ?

Comment protéger de manière optimale votre famille et votre patrimoine ?

Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group et Alexandre Quantin, MBA, RICP®, partenaire chez USAFrance Financials® – cabinet de conseil spécialisé dans la gestion de patrimoine des Français aux États-Unis, répondront à toutes ces questions lors de notre webinaire ce vendredi 15 mai.

Ils aborderont différents aspects de la fiscalité franco-américaine, notamment le traitement fiscal des contrats d’assurance-vie français aux États-Unis ou l’imposition américaine des biens immobiliers loués en France, et vous donneront des conseils pour gérer votre fiscalité et votre patrimoine en tant qu’expatrié·e aux États-Unis.

Vous aurez l’occasion de leur poser vos questions en direct.
Vous pouvez également les envoyer à l’avance à : [email protected]

Rendez-vous vendredi 15 mai à 12pm EDT, 11am CDT, 9am PDT.

[Inscription ici]

Bac 2021, réforme du lycée et conséquences de la crise sanitaire : retrouvez l’intégralité du webinaire en replay

Entre réforme du lycée et du baccalauréat et crise sanitaire, comment s’y retrouver dans les attentes actuelles des lycées français pour accompagner au mieux les élèves dans leur scolarité et leur orientation ?

Ce lundi 11 mai, French Morning invitait Caroline Minialai, professeure et co-fondatrice d’Averroès e-learning, à faire un point sur la situation et à répondre à vos questions.

Retrouvez l’intégralité du webinaire en replay ci-dessous :

Retrouvez le support de la présentation ici.

Contactez notre intervenante

Caroline Minialai, professeure et co-fondatrice d’Averroès e-learning
Email : [email protected]
Téléphone : +33 6 27 68 26 66
Site web : www.averroes-elearning.com

La Bande FM: le député Roland Lescure répond à vos questions

Pour ce nouvel épisode de La Bande FM, nous recevons le député des Français d’Amérique du Nord, Roland Lescure. C’est jeudi à 12:30pm EST (9:30am PST).

Les journalistes de French Morning, aux Etats-Unis, et de Maudits Français, au Québec, l’interrogeront sur le déconfinement, la crise économique… Mais comme toujours dans La Bande FM, vous avez la parole, pour livrer votre témoignage et poser vos questions.

Envoyez-nous vos questions par email dès maintenant ici.

Pour poser vos questions en direct, rejoignez-nous sur Zoom. Inscriptions ici.

A suivre également sur Facebook Live ici:

Covid-19: où passer un test d’immunité à New York ? Est-ce utile ?

Les tests d’anticorps (antibodies) ou d’immunité font beaucoup parler d’eux en ce moment, y compris au sein des entreprises qui, pour certaines, ont commencé à soumettre leurs employés à ces examens. Ces derniers servent à détecter la présence dans le système sanguin d’anticorps spécifiques découlant d’une exposition au Covid-19. Ils permettent donc, en théorie, de savoir si vous avez été infecté et si vous avez développé une immunité contre le virus.

“En théorie” seulement, car comme l’explique Diana Berrent, fondatrice de l’association Survivor Corps qui regroupe des guéris du Covid-19, “il y a encore beaucoup de choses que l’on ne connait pas sur l’immunité“, notamment sa durée et  et le niveau de protection qu’elle offre. “Les tests d’immunité donnent très peu d’informations”, résume-t-elle. En outre, aucun test n’est passé par le processus de validation classique de la FDA (Food and Drug Administration), l’agence fédérale chargée de contrôler les équipements médicaux notamment. Cette dernière en a autorisé plusieurs via une procédure d’urgence, mais nombre d’entre eux se sont avérés peu fiables. (Pour la liste officielle des laboratoires autorisés à fabriquer ces tests, consulter le site de la FDA en entrant le mot “serology” dans la barre de recherche“).

Cela n’a pas empêché l’État de New York de déployer ces tests sur tout son territoire, dont la ville New York. En les généralisant, les autorités espèrent avoir une idée plus précise du nombre de personnes ayant été exposées au Covid-19. Des statistiques préliminaires rendues publiques fin avril indiquent qu’environ 20% des habitants de la ville de New York possèdent des anticorps.

Plusieurs laboratoires et centre de soins offrent ces tests à des coûts variables. Parmi eux, on trouve les laboratoires Quest Diagnostics, qui a mis au point un test d’immunoglobulines pour 119 dollars (remboursables par les assurances). Après avoir rempli un formulaire en ligne, les patients seront invités à se rendre dans l’un des centres de Quest pour leur prise de sang. Aucune note de médecin n’est nécessaire. Son concurrent LabCorp a développé un système similaire, mais le patient doit être référé par un médecin.

Les chaînes d’urgent care CityMD, MedRite, GoHealth et PM Pediatrics (spécialisée dans les enfants et présente à Brooklyn, Queens, le Westchester et Long Island) proposent aussi des tests sérologiques. Le prix du service peut varier d’un établissement à l’autre et selon que vous ayez une assurance ou non.

En plus de ces options, la Ville de New York a annoncé, jeudi 7 mai, le lancement d’un programme de dépistage gratuit dans cinq quartiers (Morrisania, East New York, Upper Manhattan, Concord et Long Island City). Il suffit de prendre rendez-vous en ligne après avoir répondu à quelques questions d’éligibilité. Objectif de la municipalité: pratiquer 70 000 tests en deux semaines.

Les fournisseurs de tests précisent qu’il ne faut pas les effectuer si vous avez toujours des symptômes. Cela peut prendre entre 14 et 21 jours pour que les anticorps soient détectables. Autre précaution à prendre: un résultat positif ne signifie pas que vous n’êtes plus contagieux ou que vous êtes à l’abris d’une seconde contamination. “Je conseille d’attendre d’avoir des tests plus fiables”, avance Diana Berrent. Guérie du Covid-19 et dotée d’anticorps, elle continue à prendre ses précautions (gestes barrières, port du masque…) chez elle et en public. “J’ai peur qu’un résultat positif soit vu comme une autorisation pour relâcher sa vigilance et sa responsabilité personnelle. Se reposer uniquement sur ces tests peut être dangereux.

La nue-propriété temporaire : l’investissement immobilier anti-crise ?

(Article partenaire) L’investissement immobilier en nue-propriété est sans aucun doute l’un des placements patrimoniaux qui offre le meilleur rapport entre sécurité et performance financière. Cependant, ce produit immobilier qui n’est pas issu d’une loi fiscale précaire (type Pinel, Scellier, …) reste toutefois méconnu des investisseurs particuliers.

En synthèse, investir en nue-propriété consiste à acquérir un bien immobilier de qualité avec un abattement situé entre -30% et -50% de sa valeur marché en contrepartie d’une renonciation temporaire à sa jouissance (et donc à la perception des loyers) sur une période déterminée entre 10 et 20 ans. Durant toute cette période, l’investisseur ne paye aucune charge, aucune taxe ni aucun impôt. C’est le bailleur usufruitier qui perçoit les loyers et assume les charges, les taxes, l’entretien et les travaux ainsi que la remise en bon état d’habitabilité à l’issue de cette période. A terme, le nu-propriétaire récupère automatiquement la pleine propriété de son bien qu’il peut alors louer, vendre ou occuper. 

La durée d’investissement et l’abattement dont bénéficie l’investisseur en nue-propriété constituent un véritable bouclier face à d’éventuelles fluctuations du marché immobilier.

Les non-résidents vont y trouver de nombreux avantages : la tranquillité d’un investissement qui ne nécessite aucune gestion à distance, une capitalisation automatique par extinction du temps, la perspective de récupérer physiquement son logement à terme pour un éventuel retour en Métropole ou avoir un pied-à-terre, se garantir des revenus et un capital à terme …

A l’origine de sa création, il y a environ 20 ans, ce placement était principalement proposé à une poignée d’investisseurs lourdement soumis à l’ISF par l’intermédiaire de conseillers en gestion de patrimoine et gestion de fortune. Depuis environ 5 ans, avec la baisse des taux de crédit immobilier, ce placement n’a cessé de se démocratiser devenant désormais un outil de placement efficace et incontournable dans toute stratégie patrimoniale.

Que ce soit pour se constituer un capital, un complément de revenu à terme (retraite…), un patrimoine immobilier à moindre coût (pied-à-terre, résidence secondaire ou principale à terme), optimiser sa fiscalité, placer son épargne en recherchant performance et sécurité ou encore organiser la transmission de son patrimoine à ses enfants, la nue-propriété répond à tous les objectifs de placement.

Il n’y a pas d’âge idéal pour investir en nue-propriété. A chaque tranche d’âge correspond en général un objectif de placement : épargne performante et sécurisée, capital ou revenus complémentaires à terme, préparation de la retraite, résidence secondaire, transmission…

La cerise sur le gâteau, c’est l’absence de toute fiscalité ou de coût de gestion !

Cependant, trouver un bon placement en nue-propriété n’est pas une chose aisée en raison de la rareté des produits. En effet, l’investissement en nue-propriété est une affaire d’experts. Il existe très peu d’opérateurs capables de développer des produits en nue-propriété sécurisés dans des projets immobiliers neufs ou anciens. Dans l’immobilier ancien, rares sont les acteurs à avoir développé cette expertise. La conception de produits immobiliers en nue-propriété, basée sur le mécanisme juridique du démembrement, nécessite en effet une ingénierie immobilière, juridique, financière et fiscale spécifique. 

Catella Patrimoine est l’un des acteurs majeurs de la nue-propriété en France qui propose des investissements en nue-propriété en neuf et ancien, principalement dans les territoires en forte tension foncière comme Paris et les grandes métropoles françaises.

L’équipe Catella Patrimoine constituée d’experts reconnus dans ce secteur peut vous proposer des produits en nue-propriété de qualité et vous accompagner dans votre démarche d’investissement.

Quel est le principe d’investissement en nue-propriété ?

Investir en nue-propriété, c’est acheter un bien immobilier en bénéficiant d’un abattement qui se situe entre 30% et 50% de son prix en pleine propriété.

En contrepartie de cet abattement, un droit temporaire d’usage, de jouissance et de perception de loyers (que l’on nomme aussi “usufruit”) est acquis par un bailleur professionnel, d’intérêt général ou privé. Cet usufruit est établi sur une durée fixe entre 10 et 20 ans, avec une date de fin déterminée dès le départ.

Le mécanisme de partage temporaire entre, d’un côté la nue-propriété du bien immobilier et de l’autre son usufruit se nomme “démembrement“.

Pendant toute la durée du démembrement, l’investisseur nu-propriétaire ne perçoit aucun loyer mais ne paye aucune charge, aucune taxe ni aucun impôt. Il ne s’occupe d’aucune gestion et n’a aucune contrainte. L’investisseur est libre à tout moment de vendre ou de transmettre son bien immobilier à ses enfants ou petits-enfants quand il le souhaite.

A la fin de la période de démembrement, c’est à dire à l’extinction de l’usufruit, l’investisseur nu-propriétaire récupère de manière automatique, sans coût ni formalité, la pleine propriété de son bien. Il peut alors librement le louer, le vendre ou l’occuper.

Quels sont les avantages de l’investissement en nue-propriété ?

– Acheter un bien immobilier avec un fort abattement totalement défiscalisé. Cet abattement calculé de manière économique correspond au cumul des loyers nets de charges qu’un investisseur locatif aurait perçu durant toute la période du démembrement. A marché immobilier constant, il constitue la réserve de gain que l’investisseur récupèrera lors de l’extinction automatique de l’usufruit en franchise d’impôt et de charges.

– A budget d’investissement égal, l’investisseur achète un bien immobilier plus grand. Il récupère donc à terme un capital et des revenus futurs plus élevés. Sur la durée du démembrement cela représente en moyenne un taux de rendement interne (TRI) de l’investissement deux fois supérieur à celui d’un investissement locatif classique.

– Par sa résilience, sa sécurité et sa faible volatilité des prix, le marché résidentiel français est la valeur refuge par excellence. De plus, l’abattement perçu par l’investisseur dès son acquisition constitue un formidable bouclier financier face à une éventuelle baisse temporaire du marché. 

– En récupérant la pleine propriété de son bien immobilier sans frais, l’investisseur nue-propriétaire réalise une performance, dite mécanique, allant de +42% à 80% à marché immobilier constant, selon la durée du démembrement et la valeur de l’abattement initial. A cela, s’ajoute la performance du marché immobilier car la valeur finale du bien aura fort probablement évoluée à la hausse depuis l’origine.     

– L’investisseur en nue-propriété s’affranchit de toutes les contraintes de gestion et de risques locatifs qui sont transférées de droit et contractuellement à l’usufruitier. Le bailleur usufruitier assume toutes les charges de copropriété, les taxes, le risque d’impayés, la vacance locative, les réparations ainsi que les gros travaux (ravalement, toiture …).

– L’investissement en nue-propriété ne génère aucune fiscalité, il permet même dans certains cas de la baisser. Il n’y a donc aucun impôt foncier, aucune taxe foncière, aucun IFI. De plus, les intérêts d’emprunt peuvent être déductibles des autres revenus fonciers et la plus-value à terme en cas de revente est nettement plus faible.

– Acheter de la nue-propriété pour ensuite la transmettre à moindre coût à ses enfants ou petits-enfants, tout en ayant la possibilité de se réserver les revenus futurs à la fin de la période de démembrement présente un avantage indéniable. De plus, en fonction de l’âge du donateur, la transmission d’un investissement en nue-propriété coûtera moins cher que la transmission d’une nue-propriété issue d’un démembrement familial viager. 

Y a-t-il des inconvénients ?

Le principal inconvénient réside dans la capacité à financer la nue-propriété. Que ce soit en fonds propres ou à crédit, il faut avoir une bonne capacité d’épargne car le nu-propriétaire ne perçoit pas de revenus locatifs de cet investissement pendant toute la durée du démembrement.

Par ailleurs, outre le bien immobilier en lui-même, la qualité du bailleur usufruitier qui aura la charge d’entretenir le bien et les conditions juridique du montage en démembrement sont des points importants qu’il convient d’examiner.

C’est la raison pour laquelle il est important d’être accompagné et conseillé par des experts tels que Catella Patrimoine.

Pour en savoir plus, contactez Catella Patrimoine.

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Le parlement confirme la quarantaine à domicile pour les retours en France

Le parlement français a adopté samedi 9 mai la loi prolongeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet. Le texte précise notamment les conditions de mise en quarantaine pour les Français venant de l’étranger.

Qu’ils doivent rentrer définitivement ou espèrent passer l’été au pays, les Français des Etats-Unis sont nombreux à s’interroger sur les conditions du retour. Adopté samedi en commission paritaire par l’Assemblée Nationale et le Sénat, le texte répond à leurs questions.

Comme prévu, la loi autorise le gouvernement à décider d’une quarantaine obligatoire pour toute personne arrivant en France d’un pays touché par le coronavirus. Mais elle précise aussi que cette quarantaine, limitée à quatorze jours, se déroule au domicile des personnes concernées ou, s’ils en font le choix, “dans des lieux d’hébergement adapté”.

Un décret viendra préciser les conditions de ces mises en quarantaine, mais elle pourra inclure:

  • l’interdiction de sortir de son domicile, sauf exceptions spécifiquement autorisées.
  • ou l’interdiction de fréquenter certains lieux ou catégories de lieux.

La liste des pays considérés comme “zone de circulation de l’infection”, et donc déclenchant la mise en quarantaine, sera publiée par arrêté du ministre de la Santé. Le gouvernement a d’ores et déjà fait savoir que les pays de l’Union européenne, de l’espace Schengen et le Royaume Uni ne seraient pas inclus dans cette liste pour le moment. Les Etats-Unis, où la pandémie continue de s’étendre, devraient faire partie de la liste.

Pour l’heure, l’entrée sur le territoire est interdite aux non ressortissants français (ou résidents permanents –sauf quelques autres exceptions). Ces restrictions s’appliqueront avec les pays européens jusqu’au 15 juin et “jusqu’à nouvel ordre” pour les autres pays a annoncé jeudi le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner.

LIRE AUSSI: Pourra-t-on rentrer en France cet été?

Tomas Pueyo: le Français de la Silicon Valley devenu “gourou du coronavirus”

Il n’est ni épidémiologiste, ni chercheur. Et pourtant, le Français Tomas Pueyo est devenu, à la faveur d’un seul article, un des auteurs les plus lus sur le sujet du coronavirus. Des journalistes américains ont même inventé un qualificatif pour lui: “coronavirus influencer”.

A l’origine de cette subite notoriété, “Coronavirus: why you must act now”, un article publié le 10 mars sur le site Medium, vu plus de 40 millions de fois et traduit dans plus de quarante langues. En s’appuyant sur de nombreuses données et comparaisons entre la Chine, la Corée, la France, l’Espagne, et les Etats de Washington et de Californie, Tomas Pueyo y prédit la nécessité impérieuse de prendre des mesures strictes de confinement et de distanciation sociale rapidement pour éviter de nombreuses morts. “Au départ, j’analysais des données sur cette épidémie et je partageais mes résultats sur Facebook, pour mes amis. Un ami parisien m’a demandé de rassembler toutes ces données dans un article sur Medium, afin de pouvoir les partager plus largement“, relate Tomas Pueyo. “L’article est devenu viral, a été repris par des journaux. Je savais que le sujet susciterait de l’intérêt, mais pas à ce point.

Le succès est tel que Tomas Pueyo devient instantanément un expert, invité sur CNN et ailleurs pour parler de son analyse. Et affublé par exemple du surnom de “Nostradamus du coronavirus” par un journal espagnol.

Aider à faire les bons choix

Ancien élève de Centrale Paris, titulaire d’un MBA de Stanford, Tomas Pueyo est vice-président en charge de la croissance d’une plateforme d’enseignement en ligne, Course Hero, au sud de San Francisco. Il s’est appuyé sur sa formation d’ingénieur pour analyser des données sur l’épidémie et son expérience de consultant qui lui permet de s’immerger très vite dans un sujet aussi pointu que le Covid-19: “Je ne suis pas du tout spécialiste en épidémiologie, mais je me passionne pour les sujets complexes: je les étudie à fond, pour pouvoir les expliquer aux autres. Et quand on voit 40 millions de vues sur un article, on se dit qu’on peut vraiment contribuer à la conversation autour du Covid, et aider la communauté, les entreprises, les gouvernements à faire les bons choix.” Sa démarche est aussi motivée par le manque de réactivité qu’il constate début mars: “J’étais inquiet qu’on ne réagisse pas, alors qu’il semblait évident qu’on allait devoir se confiner comme en Chine. Après ce premier article, je pense que beaucoup de gens ont compris la nécessité de prendre rapidement des décisions fortes.

Le 19 mars, Tomas Pueyo publie “The Hammer and the Dance” (NDLR: traduit en français ici) qui développe l’idée qu’il faut frapper fort pour endiguer l’épidémie (la période de confinement, “le marteau”), puis apprendre à vivre avec des nouvelles normes lorsque ces mesures sont levées (“la danse”), en attendant qu’un vaccin soit disponible. La métaphore a séduit plus d’un analyste ou éditorialiste et est devenue la référence obligée de tous ceux qui se risquent à prédire ce que seront les prochains mois.

Né à Nantes, et ayant passé une grande partie de sa vie en Espagne, le Franco-Espagnol observe bien évidemment la gestion de la crise en Europe, et déplore que certaines mesures ne soient pas prises au moment où le confinement commence à être levé: “Il est très important de rouvrir l’économie, car le marteau coûte très cher, et il faut le limiter dans le temps. Néanmoins, on peut utiliser ce temps pour identifier les mesures nécessaires pour l’après, ce que j’appelle la danse. Les pays occidentaux ont trop tardé, et n’ont pas fait ce qu’il fallait: les masques devraient être obligatoires, or en France et en Espagne, ils ne le sont pas. Il faut aussi pouvoir remonter les contacts des personnes infectées. Si on n’est pas prêt à danser, l’épidémie risque de reprendre dans certains pays.

Tomas Pueyo se montre toutefois confiant quant à l’issue prochaine de cette crise, notamment grâce aux connaissances amassées sur le virus, qui permettraient d’endiguer rapidement une reprise de l’épidémie. Elles guideront également les modalités pour relaxer le confinement, qu’il a détaillé dans ses derniers articles publiés sur Medium: “On en sait maintenant beaucoup sur le virus. La plupart des infections se passent dans des endroits fermés où se côtoient un grand nombre de personnes. Dans la rue, il est très improbable d’attraper le Covid, donc on peut ouvrir les plages ou les parcs, mais les masques devront être obligatoires et le nombre de personnes limité.

[Webinaire] Vie de couple en confinement : entre réinvention et reconnexion

Retrouvez le replay du webinaire ici

Le confinement a un effet de loupe grossissante sur votre couple, quelle qu’en soit la configuration familiale : les rapports préexistants en son sein constitueront sa trame relationnelle durant le confinement.

Nous allons examiner comment continuer à réorganiser votre vie à deux, inventer de nouveaux repères et de nouvelles habitudes, vous concentrer sur un mode de communication intime, malgré la fatigue, l’ennui et, parfois, la peur.

Nous allons aussi aborder la nécessité d’un nouvel espace d’exploration de vous-même, de vos propres désirs – et comment vous pouvez en communiquer les résultats à votre conjoint(e).

Viviane Jacobs nous donnera des pistes de réinvention, de reconnexion, qui vous permettront de vous poser les bonnes questions avec sincérité, honnêteté et un peu d’humour.

Alors munissez-vous d’un petit carnet, d’un stylo et d’un verre de vin et rejoignez-nous mercredi pour une session de conseil dans la détente et la bonne humeur.

[Inscription ici]

Notre experte : Viviane Jacobs

Issue de deux familles passionnément francophones, élevée entre l’Europe et les États-Unis, Viviane Jacobs connaît de l’intérieur les joies et les défis de l’expatriation. Ayant à son tour fondé une famille à New York, Viviane aide, comme psychologue familiale et de couple, les expatriés à négocier au mieux les changements dans leur vie personnelle et professionnelle.

Ce webinaire sera présenté par Romain Poirot de French Morning.

“Vivement le déconfinement, je ne supporte plus mes colocs”

Colocataires fantômes ou trop présents, querelles sur le ménage ou le rangement… Si la colocation était déjà pour certain.e.s une épreuve, le confinement lié à l’épidémie de Covid-19 a accentué les tensions et fait naître de nouveaux conflits autour de la sécurité.

Catherine est professeure de Français à Pasadena, à l’est de Los Angeles. Elle vit avec un Américain depuis octobre qui a été rejoint par sa copine en janvier. “Au début ça se passait bien avec lui, moins bien avec elle. C’est pire depuis le confinement car il doit sortir travailler tous les jours. Je ne me retrouve qu’avec ma coloc qui prend beaucoup de place, qui étale ses affaires partout et qui se plaint sans arrêt”. Catherine continue à donner des cours par ordinateur, à la différence de sa colocataire qui ne travaille pas. “Je travaille à plein temps de la maison. Elle s’imagine que je suis toujours disponible pour elle. Si je ne lui demande pas comment elle va et n’écoute pas ses problèmes quand on se croise, c’est le drame”. 

Pour Bérénice Boursier-Baudoin, psychologue spécialiste des problèmes liés à l’expatriation, “il est normal de se sentir en situation de peur et de perte de repères face à ce confinement forcé”. La psychologue estime que “la situation de Catherine est difficile à vivre car elle se retrouve seule à vivre avec un couple”. “Elle gagnerait à se rapprocher de sa colocataire pour ne plus être seule”. Parmi ses propositions, “pourquoi ne pas faire une pause café de quelques minutes chaque jour où chacune pourrait évoquer ses problèmes, ou prendre du temps ensemble pour faire une séance de yoga?”.

“Je suis inquiète pour ma santé”

Anne-Sophie, 32 ans, vit en colocation avec deux Américains dans le quartier de Wiliamsburg à New York. Etudiante en peinture, la Française est inquiète étant donné ses antécédents médicaux. “J’ai déjà des problèmes pulmonaires. Je l’ai expliqué à mes colocs mais ils ont répondu que le coronavirus n’était qu’une petite grippe, qu’on était jeune et que ce n’était pas grave si on l’attrapait, et que ça ne servait à rien de rester enfermé chez soi”. Face à la “bêtise” de ses colocataires, la Française avait déménagé provisoirement chez une amie dont l’appartement était libre à Manhattan. Elle est de retour chez elle depuis le début du mois de mai. “Vivement le déconfinement, je ne les supporte plus”. 

“Ce cas nous montre qu’il y a une grande différence de culture et d’éducation entre ces trois personnes vivant ensemble et qu’il faut bien choisir les personnes avec lesquelles ont doit vivre tous les jours”, estime Bérénice Boursier-Baudoin. “Je conseillerais à Anne-Sophie de prendre toutes les précautions sanitaires et de chercher une autre colocation rapidement car ces deux jeunes hommes ne changeront pas”. 

Leïla partage, elle, une maison divisée sur trois étages avec huit colocataires dans le nord de Londres. “Entre ceux qui sont obligés d’aller travailler, et ceux qui ne respectent pas le confinement, ça rentre et ça sort comme dans un moulin”, explique la journaliste de 39 ans. “Le 24 mars, après seulement deux jours de confinement, ma coloc brésilienne a ramené une amie qui a dormi pendant deux jours à la maison. Mon coloc italien sort lui aussi régulièrement et ne se lave jamais les mains en rentrant. J’en suis à un point où je ne rentre dans la cuisine qu’avec mon produit désinfectant, en nettoyant les poignées de porte. Ça devient une épreuve de manger”. Inquiète pour sa santé, Leïla a également déménagé chez une amie dont le logement est vacant pour quelques jours.

Stéphane*, qui vit également à Londres, se trouve dans la situation inverse. Infirmier à son compte, le Français de 32 ans continue à travailler de nuit à l’extérieur. Des déplacements qui suscitent l’incompréhension de sa colocataire. “Etant donné que c’est ma boîte, elle pense que je pourrais faire autrement, et imagine que je sors pour le plaisir. Mais si je restais à la maison, je n’aurais plus de salaire”. Sa colocataire a décidé de lui rendre coup pour coup. “Elle a décidé d’en faire autant, de sortir et d’inviter des gens à la maison. Elle ramène surtout des mecs. C’est le défilé…”, lâche-t-il.

Pour Bérénice Boursier-Baudoin, “ce problème de vengeance et d’enfantillage peut avoir des conséquences importantes sur la santé de chacun des deux colocataires“. La psychologue parle d’une attitude “grave” et invite Stéphane à crever l’abcès dès que possible avec sa colocataire. Dans le cas de Leila, qui vit avec huit personnes, “il faut faire une réunion ensemble et mettre en place de nouvelles règles de vie « spécial confinement » sur un tableau et le faire respecter par tous”, estime la spécialiste.

“En parlant, j’ai peur d’aggraver le problème” 

Catherine aimerait beaucoup amorcer une discussion avec sa colocataire, mais avoue ne pas oser se lancer car “si je n’utilise pas les bons mots, ça peut empirer et on ne pourra pas s’éviter”. Leïla et Stéphane partagent les mêmes blocages. “En parlant, j’ai peur d’aggraver le problème”, confie la journaliste un peu désespérée. “Et puis mes colocs ont plus de 30 ans. Ce n’est pas maintenant que je vais les changer”. Stéphane estime quant à lui devoir prendre sur lui pour ne pas que la situation se détériore. “On s’entendait plutôt bien à la base. J’aimerais juste qu’elle respecte d’elle-même les règles”.

“C’est à vrai dire toujours le même problème, un manque de communication ou une mauvaise communication, et la peur d’être mal perçu”, explique Bérénice Boursier-Baudoin. “Mais nous vivons une situation particulière avec le même ennemi invisible : le Covid-19. Si certains ont du mal à réaliser qu’ils peuvent l’attraper -car ça n’arrive qu’aux autres- nous sommes tous dans la même galère, et il y a des règles d’hygiène et sécurité qui ont été mises en place, que nous devons tous appliquer et faire respecter”. 

Le confinement peut aussi créer des liens

Le colocation au temps du Covid-19 n’est pas le bagne pour tout le monde. Expatriée dans le Art District à Los Angeles, Lucie partage son appartement avec son mari et deux autres colocataires. Elle explique s’être rapprochée d’eux depuis un mois et demi. “On passe plus de temps ensemble vu qu’on est tous les quatre à la maison. On se croise à la cuisine, on boit un verre, on discute, on prépare des plats. Ça se fait de façon naturelle”. Conscients de traverser un moment difficile ensemble, les quatre colocataires n’hésitent pas à s’entre-aider. “On n’a pas de voiture avec mon mari, alors nos colocataires nous proposent de faire nos courses. C’est appréciable de pouvoir compter sur eux. Globalement, on se sent privilégiés de ne pas être seuls et isolés”.

Pour Bérénice Boursier-Baudoin, Lucie et ses colocataires font preuve d’intelligence émotionnelle. “Ils ont compris qu’ils devaient compter les uns sur les autres et qu’ils partageaient le même problème, très conscients qu’ensemble on est plus fort”. 

*Le prénom a été changé pour préserver l’anonymat de la personne.