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5 documentaires ou séries sur le foot à regarder sur Netflix US

On approche des deux mois de confinement, et toujours pas le moindre match à se mettre sous la dent à la télévision. Si vous aussi vous avez besoin de votre dose de football, voici cinq séries ou documentaires à découvrir sur Netflix US.

Sunderland Til I Die, Season 2

Crédit photo : Facebook Sunderland AFC

Plus d’un an après avoir filmé la descente aux enfers de Sunderland de la deuxième à la troisième division anglaise, la plateforme de streaming est revenue avec une nouvelle série de six épisodes sur la saison 2018-2019 du club rouge et blanc. Et c’est un chef d’oeuvre.

« Sunderland a perdu son essence. Le fiasco s’arrête maintenant ». Le ton est donné dès le premier épisode par le nouveau directeur général du club, Charlie Methven. Accompagné par le nouveau propriétaire Stewart Donald, les deux hommes affirment leur ambition : sauver le club de la faillite et lui redonner des couleurs sur le terrain. Les caméras restent allumées partout, à leur domicile comme dans les réunions prévisionnelles. Au delà du terrain, on en apprend plus sur la gestion d’un club de football, du bilan prévisionnel à la période des transferts en passant par le développement des revenus de la billetterie.

Le club de Sunderland est également un bon client par ses résultats sur le terrain. Encore une fois, rien ne va se passer comme prévu pendant cette nouvelle saison. Les matches aux scénarios rocambolesques vont s’enchaîner et offrir aux supporters leur lot de grandes joies, mais aussi de grandes peines. Enfin, le producteur de la série pour Netflix n’est ni plus ni moins qu’un supporter de Sunderland. On apprécie sa connaissance du club et son oeil passionné et bienveillant posé sur les protagonistes. Une série coup de coeur !

Antoine Griezmann : The Making of a Legend

Crédit photo: Facebook Antoine Griezmann

On ne présente plus “Grizou”, joueur du FC Barcelone et chouchou de l’Équipe de France. Mais le Mâconnais a connu un parcours cabossé avant de connaître la gloire et les trophées. Ce documentaire de 60 minutes sorti en 2019 retrace son parcours, en France d’abord, où l’enfant accumule les essais non concluants dans plusieurs clubs professionnels. Puis en Espagne à l’âge de 14 ans, où la Real Sociedad lui offre une chance malgré son physique frêle. Tout juste adolescent, Antoine Griezmann doit apprendre à vivre loin de sa famille et à faire ses preuves sur le terrain. Il lui faudra quatre ans pour décrocher son premier contrat professionnel.

“Antoine Griezmann : The Making of a Legend” perce aussi les raisons du succès du joueur au plus haut niveau. Garçon intelligent, doté d’un environnement familial sain, Antoine Griezmann sait s’entourer et apprendre des meilleurs. Il remporte la Ligue Europa avec son mentor Diego Simeone à l’Atletico Madrid en 2018 et la Coupe du Monde la même année sous les ordres de Didier Deschamps.

The English Game

Crédit photo : Oliver Upton / Netflix

Cette mini-série qui mêle fiction et faits historiques nous raconte les origines du football en Angleterre à la fin du XIXème siècle. A l’époque, le football est un sport uniquement amateur et réservé à une élite, mais il connaît un succès grandissant auprès des classes populaires.

Tailleur de pierre en Écosse, le jeune Fergus Suter est un brilliant footballeur. Il est recruté par le club de Darwen, une équipe d’ouvriers du nord de l’Angleterre, dont le propriétaire espère remporter la coupe nationale. Mais les choses se gâtent quand la ligue apprend que Fergus Suter se voit offrir un salaire pour jouer au football. Plusieurs représentants de la ligue jouent en fait pour le club bourgeois d’Old Etonians, habitué à remporter cette coupe.

Désireux de conserver leur privilège, résisteront-ils face à la pression populaire et la professionnalisation forcée du football ?

Concrete Football

Crédit photo : impression d’écran Netflix

Ce documentaire de 51 minutes est un hymne au football de rue. Il nous emmène sur les city stades et terrains en béton des banlieues de Paris, là où des footballeurs devenus stars comme Riyad Mahrez (Manchester City), Medhi Benatia (ex-Juventus) ou Serge Aurier (Tottenham) ont commencé. Ces joueurs, accompagnés par des rappeurs français comme MHD, nous racontent avec nostalgie leur premier pas avec un ballon dans la cité, là où le football n’est synonyme que de “kiff”, de “joie de vivre” et de “liberté”.

“Concrete Football” met également en valeur ceux qui encadrent ce football de rue, qu’ils soient éducateurs, organisateurs de tournoi ou anciens joueurs. Tous participent à faire de Paris et sa banlieue un des premiers viviers de talents en Europe.

Maradona in Mexico

Crédit photo : Netflix “Maradona in Mexico”

Imaginez une ancienne star du football devenue boiteux et cocaïnomane, accepter le poste d’entraîneur d’une équipe dernière du championnat de division 2 mexicaine, dans une région ravagée par les traffics de drogue, ses cartels et son parrain El Chapo. Bienvenue dans “Maradonna in Mexico”, qui retrace les deux saisons lunaires de Diego Maradonna sur le banc des Dorados de Sinaloa entre septembre 2018 et mai 2019.

Sortie sur Netflix en novembre 2019, la série nous éclaire sur la personnalité instable mais attachante Del Pibe de Oro. “Je ne suis pas parfait. Mais je n’ai peur de rien dans le football”, confie-t-il en début de série, après avoir été expulsé du terrain pour des insultes envers l’entraîneur adverse. Si personne ne croit en lui, Maradonna explique être venu pour “améliorer le football, pour le bien de tous”. Et ça marche. Au fur et à mesure de la série, il redonne confiance à son équipe et à toute une ville. Les résultats suivent. On se rend alors compte que son défi est à la fois sportif et personnel, celui d’un homme espérant retrouver la santé physique et mentale. Jusqu’au prochain dérapage…

À Miami, les associations françaises viennent en aide aux plus démunis

Face à la crise sanitaire, de nombreuses associations françaises de Miami se mobilisent. La French International Program Association (FIPA), l’association des parents d’élèves du programme français enseigné dans cinq écoles publiques de Miami, a notamment effectué mardi 5 mai, pour la seconde fois, une distribution de repas chauds aux familles dans le besoin dans une école du quartier d’Overtown.

« Aujourd’hui de nombreux parents ont perdu leur emploi et n’arrivent plus à nourrir leur famille, c’est donc une grande satisfaction de pouvoir leur venir en aide », annonce, très ému, Roger Pardo, le président de la FIPA qui est à l’initiative de cette distribution menée aux côtés d’Alberto Carvalho, le directeur des écoles publiques du comté de Miami-Dade. « Chaque année nous recevons son soutien pour le cursus « French International Studies Program », un programme en français dispensé dans plusieurs écoles de Miami, il est donc important, en cette période et à notre niveau, de lui rendre la pareille », ajoute Roger Pardo qui prévoit de renouveler l’opération chaque mardi et vendredi, en fonction des dons que son association arrivera à récolter.

Pour cette distribution solidaire, une centaine de repas complets, de l’entrée au dessert, ont été concoctés par Frédéric Joulin, le chef du restaurant Semilla à Miami Beach. « Entraide et solidarité sont les maîtres-mots en cette période inédite », indique le Français qui prépare également chaque semaine plusieurs dizaines de repas pour l’association Saint Vincent de Paul qui vient en aide aux personnes les plus démunies. « Généralement, une vingtaine de familles poussent la porte de cette association, mais aujourd’hui je vois plus d’une centaine de personnes faire la queue avec des enfants devant l’établissement, ça me fend le coeur. Malgré mes problèmes personnels, je ne m’apitoie pas sur mon sort et je continue à me battre en essayant également d’aider les autres », raconte le chef français qui s’apprête à livrer une cinquantaine de repas au personnel soignant du Mount Sinai Medical Center de Miami Beach à l’occasion de la fête des mères ce dimanche 10 mai.

Dans cet élan de solidarité, d’autres associations françaises de la ville ont également apporté leur soutien au district scolaire du comté de Miami-Dade en rassemblant des dons permettant de financer plus d’un millier de repas. C’est le cas notamment de l’Union des Français de l’Étranger de Floride (UFE), la section Floride-Caraïbes du Comité national des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCE), la Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride (FACC), l’Alliance Française Miami Metro ou encore Miami Accueil. Aux côtés de Laurent Gallissot, le consul général de France à Miami, ces associations françaises ont effectué leur première distribution solidaire le dimanche 3 mai pour des familles et des enfants recevant d’ordinaire des repas gratuits à l’école.

Grâce à ces nombreuses initiatives, le district scolaire du comté de Miami-Dade a déjà offert plus d’un million de repas aux familles dans le besoin depuis le début du confinement.

Assistance fiscale pour les sociétés françaises en période de Covid-19 : retrouvez l’intégralité de notre webinaire en replay

Ce lundi 4 mai, French Morning invitait trois experts de KPMG à faire un point sur les mesures d’assistance fiscale mises en place pour les sociétés françaises, aux États-Unis et en France, en période de Covid-19.

Retrouvez l’intégralité du webinaire en replay ci-dessous :

Retrouvez ici le support de la présentation.

Contactez nos experts

Valérie Boissou

Partner, US-France Corridor lead – KPMG US
Email : vlesageboissou@kpmg.com
Téléphone : +1 412-706-1556

George Gans

Partner, US-France Corridor tax lead – KPMG US
Email : ggans@kpmg.com
Téléphone : +1 412-260-2937

Patrick Seroin

Partner, US-France Corridor tax lead – KPMG France
Email : pseroinjoly@kpmgavocats.fr
Téléphone :+33 (1) 55-68-48-02

Retour en France: la quarantaine sera obligatoire

Olivier Véran, le ministre de la Santé, l’a annoncé après le Conseil des ministres tenu samedi 2 mai: toutes les personnes arrivant en France d’un pays extérieur à l’espace Schengen (et au Royaume-Uni) devront se soumettre à une période de quarantaine à domicile.

Sur ce dossier, la gouvernement a fait marche arrière au cours du week-end: après avoir d’abord annoncé que la mesure s’appliquerait “à toute personne en provenance de l’étranger”, le ministre de la Santé a précisé dimanche que les personnes en provenance de l’espace Schengen et du Royaume-Uni ne seraient pas concernées. Mais les autres le restent bien. En provenance des Etats-Unis ou du Canada, il faudra donc se soumettre à cet isolement à domicile.

Pour l’heure, on ne sait rien des détails: combien de temps durera cet isolement? Y-aura-t-il des exemptions? Quels seront les contrôles? Et surtout pour quelle durée et cette quarantaine obligatoire sera-t-elle toujours d’actualité en juillet et août? Le gouvernement a promis d’en dire plus dans les tous prochains jours.

LIRE AUSSI: Pourra-t-on rentrer en France cet été?

[REPLAY] La Bande FM: Difficultés et joies de l’expatriation au temps du coronavirus

Cette émission a eu lieu le jeudi 7 mai. Retrouvez, au choix, la vidéo ou le podcast ci-dessous.

Comment vivez-vous la distance avec la France au temps du Covid ? L’impossibilité de voyager vous a-t-elle rapproché de vos amis et de votre famille ? Avec cette pandémie, envisagez-vous de mettre un terme à votre expatriation ?

“Difficultés et joies de l’expatriation au temps du coronavirus”, c’est le thème du prochain numéro de “La Bande FM”, l’émission de French Morning qui vous donne la parole. Le jeudi 7 mai (12:30pm ET /9:30am PT), livrez-nous votre témoignage ou posez vos questions à nos expertes:

– Magdalena Zilveti Chaland, psychologue basée à Princeton (New Jersey). Elle est la fondatrice d’Intelligence Nomade, service d’accompagnement des expatriés, et l’auteure de “Réussir sa vie d’Expat” (Eyrolles).

– Pia Granjon-Lecerf, fondatrice de Wellness Beyond Borders (WBB) et coach de vie basée à Londres spécialisée dans les traumatismes. Elle travaille avec des femmes et enfants expatriés.

Vous pouvez poser vos question par e-mail avant l’émission: [email protected].

Pour participer et témoigner ou poser vos questions en direct, rejoignez-nous sur Zoom: https://us02web.zoom.us/…/register/WN_xPCYIRDGS26GpbDHYwDH7A

A suivre en direct sur Facebook live:

Retrouvez l’émission en podcast:
Listen to “Les difficultés de l’expatriation au temps du coronavirus” on Spreaker.

Coronavirus: 220 millions d’euros pour les Français de l’étranger

Le gouvernement d’Edouard Philippe a annoncé jeudi 30 avril un plan d’aide supplémentaire pour les Français de l’étranger. Après avoir assuré le rapatriement de 180.000 d’entre eux (grâce aux 20 millions d’euros déjà mobilisés).

Au total, 220 millions d’euros supplémentaires ont été débloqués par l’Etat Français pour assurer ce soutien. Dans le détail, 20 millions d’euros seront mobilisés pour mettre en place d’un dispositif médical spécifique pour suivre et conseiller les Français vulnérables dans leur pays de résidence. “Ce dispositif médical repose notamment sur des mécanismes de télé-suivi et de télé-consultation, ainsi que sur la disponibilité de médicaments et d’oxygène et, en dernier ressort, pour nos compatriotes qui seraient en situation de détresse sanitaire, sur une solution d’évacuation sanitaire”, a expliqué le ministère des Affaires étrangères. La somme des 20 millions sera allouée pour deux mois, mais selon l’évolution de la situation et de la pandémie, le gouvernement pourra ajouter des fonds pour maintenir ce dispositif.

Des aides pour les bourses et les écoles

Face aux remontées permanentes des ambassades, consulats, associations et centres médicaux sociaux français dans le monde, le gouvernement a alloué 50 millions d’euros pour répondre aux demandes d’aides d’urgence des Français de l’étranger, “qui ne disposent d’aucune aide de la part de leur Etat de résidence, des assureurs ou des structures locales”.

50 millions, c’est aussi le montant accordé pour renforcer les dispositifs de bourses scolaires, dont l’examen, selon la situation des parents d’élèves, est prolongé jusqu’au 15 mai. “Les conseils consulaires chargés d’examiner les demandes utiliseront des critères dérogatoires pour tenir compte de la situation des parents d’élèves en 2020 afin de prendre en compte en particulier une éventuelle baisse de revenus consécutive à la crise sanitaire. Dans les circonstances qui le justifient, certaines familles déjà boursières pourront de la même manière bénéficier d’une prise en charge accrue”, a détaillé le ministère.

Enfin, une avance France Trésor de 100 millions sera accordée au réseau AEFE, “colonne vertébrale du réseau d’enseignement français à l’étranger et dont le rôle au service de nos compatriotes comme pour l’influence de la France dans le monde est fondamental”. Avec cette enveloppe, l’AEFE viendra en aide à tous les établissements qui en auront besoin, quel que soit leur statut (établissement en gestion directe, établissement conventionné et établissement partenaire) pour le bénéfice de toutes les familles françaises et étrangères. Le montant sera réévalué en juin en fonction de la situation.

Quand l’aide aux sans-abris new-yorkais devient la cause d’expats français

Ils et elles sont PDG, directeurs ou artistes, et Français.e.s à New York. Et par les hasards des réseaux d’expats, ils sont devenus les meilleurs soutiens d’une des associations new-yorkaises qui viennent en aide aux sans-abris de la ville, la Bowery Mission. Retour sur une chaîne d’amitiés et de cœur.

Au bout de la chaîne, il y a ces photographes -célèbres ou moins- qui donnent leurs photos pour aider à récolter des dons. Raymond Depardon a sélectionné une photo de Brooklyn vide, regardant vers Manhattan; Jean-Pierre Laffont a lui choisi une de ses images les plus connues, une scène d’enfants jouant sur une voiture abandonnée dans le Bronx des sixties. Au total, 55 photographes ont offert une œuvre pour une vente exceptionnelle de quelques semaines. Pas tous Français, loin de là, mais tous mobilisés par Julien Alamo, qui dirige la filiale new-yorkaise de Picto, imprimeur spécialisé dans la photographie professionnelle. “Ca s’est fait en une journée; je me suis mis à faire le site en mettant tous les photographes auxquels je pensais, 3 jours plus tard, tous avaient donné leur accord”, raconte Julien Alamo. Le “catalogue” de cette exposition très spéciale, comprend de grands noms (Depardon et Laffont donc, mais aussi John Stanmeyer, Gilles Peress) et de plus jeunes talents. Chaque photographie est vendue pour $150, au profit de la Bowery Mission.

En amont sur la même chaîne, il y a un groupe de Françaises et Français qui, régulièrement, servent des repas à la Bowery Mission. Pascale Roux de Bezieux en fait partie. Française installée à New York, elle est photographe. Depuis le début du confinement, elle passe beaucoup de temps dans la ville pour la photographier. “On ne voit plus que les sans-abris dans la rue, et ils sont encore plus isolés qu’auparavant. A Bryant Park, par exemple il n’y a plus qu’eux; souvent des gens dont on a l’impression qu’ils viennent de perdre leur toit, ils traînent une valise avec eux”.

Inspirée par deux opérations similaires, l’une à Bergame en Italie (“100 photographers for Bergamo”) et l’autre à New York (“Pictures for Elmhurst”, en faveur de l’hôpital de Queens particulièrement affecté par la crise), Pascale Roux de Bezieux a l’idée de faire la même chose au profit de la Bowery Mission. Elle le propose à Julien Alamo il y a deux semaines. L’opération “Picto Loves The Bowery Mission” est lancée sur le champ. Pour l’heure, les ventes n’ont pas encore atteint les sommes de Bergame (plus de 700.000 euros) ou Elmhurst (1,4 million de dollars), mais il reste encore près d’une semaine (clôture le 10 mai).

New York, championne des millionnaires… et des sans-abris

Un peu plus en amont encore dans la chaîne, on trouve la raison de l’engagement de Pascale Roux de Bezieux auprès de la Bowery Mission“C’est Alain Bernard qui nous a tous entraînés dans l’aide à la Mission”, raconte-t-elle.  Car depuis quelques années, l’association d’aide aux sans-abris, qui gère 9 sites d’accueil, est devenue la cause d’un groupe de Français de New York, autour notamment d’Alain Bernard, PDG de Richemont North America (le groupe de luxe propriétaire entre autres de Cartier, Van Cleef & Arpels, Piaget, Lancel…). Tout a commencé avec une envie de volontariat familial: “on venait d’arriver à New York et on a cherché un endroit pour se rendre utile et simplement servir des repas pour Noël, raconte-t-il. Dans cette ville qui compte un million de millionnaires (de loin le plus au monde), il y a aussi 70.000 sans-abris. Les inégalités sont tellement criantes ici, beaucoup de gens ont envie de faire des choses pour aider. On a trouvé la Bowery Mission par hasard et on s’est attaché à ce qu’ils font.”

Dans les années qui suivent, une petite bande, d’abord constituée d’amis de la famille Bernard puis élargie depuis, a pris l’habitude de venir servir la soupe dans les centres de la Mission. “Tout cela était très organique, raconte Alain Bernard, et puis j’ai commencé à impliquer la boîte, Van Cleef d’abord, puis tout le groupe Richemont”. Au fil du temps, le groupe de Français qui veillent sur la Bowery Mission devient de plus en plus impliqué, notamment pour aider à lever de  l’argent. Lors du gala de 2019, Steve Fiehl, entrepreneur français installé à New York, devenu photographe après avoir vendu son entreprise de e-learning, présente une exposition de ses photos consacrées aux “clients” de la Mission. En février 2020, Alain Bernard est cette fois l’invité d’honneur du gala avec -comme c’est la règle dans le monde de la philanthropie américaine- pour tâche de lever des fonds. Objectif atteint: 1,4 million de dollars sont récoltés au cours de la soirée, quelques semaines avant l’explosion de la crise du coronavirus.

Trois fois plus de repas qu’avant la crise

Depuis les besoins ont été décuplés. Organisée autour d’un travail de long terme, permettant de réinsérer les sans abris dans la vie économique et sociale, l’association s’est trouvée face à l’urgence et l’explosion des besoins causée par la Covid-19. “On sert trois fois plus de repas qu’en temps normal”, raconte Marie de Foucaud, une des cheville ouvrières de la communauté qui va régulièrement servir des repas. En même temps que cet afflux de demande, il faut faire face au tarissement des sources d’approvisionnement. D’ordinaire, une part importante de la nourriture distribuée vient des restaurants qui donnent leurs invendus. Les restaurants étant fermés, l’association est forcée d’acheter. Du coup, là encore, le réseau français s’est mobilisé. Danone et Michel et Augustin ont donné de la nourriture. Et Eurazéo, la société d’investissement dirigée par Virginie Morgon, autre représentante de la communauté des affaires franco-new yorkaises, a attribué à la Mission une partie de l’enveloppe de 10 millions de dollars de dons à diverses organisations, annoncée en avril.

“L’association est financièrement en danger, dit Alain Bernard. Mais cette période difficile pour tout le monde révèle aussi beaucoup de moments d’humanité. Il y a une sensibilité accrue, une envie d’aider son prochain”. Les besoins sont plus immenses que jamais, mais les volontaires sont là. Masques sur le visage. Parce que ce n’est pas le moment de laisser tomber.

Pour acheter une photo de la Picto Collection, ou faire une donation: https://www.pictocollection.com/

Le couple dans le confinement : retrouvez le troisième épisode de La Bande FM

La Bande FM, c’est la nouvelle émission de témoignages et d’échanges de French Morning chaque jeudi à 12:30pm EST (9:30 PST).

Pour ce troisième épisode, nous traitons des relations dans le couple durant le confinement. Comment vit-on le huis-clos du confinement. Les liens sortent-ils renforcés ou abîmés? Comment gère-t-on le quotidien? La libido dans tout ça? Nous parlons de tout ça, mais aussi des couples séparés par la pandémie, du dating impossible…

Nous avons donné la parole à 3 expertes qui ont répondu à vos questions et réagiront à vos témoignages: Adelaide Fulconis, psychothérapeute; Claudia Six, sexologue; Corine de Hemptinne-Morel, coach.

Retrouvez l’intégrale ici :

A retrouver également en podcast :

Listen to “Le couple dans le confinement” on Spreaker.

Mon frigo, la boussole de mon confinement

« La bonne cuisine est la base du véritable bonheur ». Avec ces mots là, Auguste Escoffier, roi des cuisiniers, a fait connaître internationalement la cuisine française, rendant des millions de gens heureux. Je pense à lui tous les jours. Car, comme mes concitoyens, mes habitudes alimentaires ont changé et mon regard sur mon réfrigérateur aussi. Il est devenu l’interlocuteur indispensable en cette période de confinement. Pire, il est au centre de nos vies et de nos pensées. Notre regard a changé envers lui et surtout ce qu’il renferme n’est plus le même. C’est un ami intime qui partage nos envies, nos désirs et nos caprices. C’est un confident dont les effets sont rassurants. «Il n’y a qu’en France où on parle de nourriture en mangeant. C’est instrumental et social », me confie le chef Philippe Verpiand du restaurant l’Étoile à Houston.

Dès les premiers jours de confinement, les files d’attente devant les supermarchés se sont formées et les rayons dévalisés de peur que notre tendre ami à la maison ne se retrouve nu et dégarni. « Cette crise sanitaire a provoqué une peur collective devant une pénurie alimentaire. La peur du manque, de ne pouvoir se nourrir, une menace immatérielle. Ce qui explique l’instinct de stocker des aliments de base que les gens considèrent comme indispensable à notre confort », explique Antoine Mesnard-Duvroux, neuropsychologue au MD Anderson Hospital à Houston. Or il est impensable pour les Français de penser la nourriture comme un simple apport nutritionnel. Notre personnalité se forge par notre façon de manger.

Dans ma famille XXL, l’amour se transmet par mes petits plats cuisinés et mes recettes gourmandes. Ce confinement m’a permis d’explorer de nouvelles pistes mais aussi de déployer mon art culinaire. L’appétit de mes quatre garçons et de ma fille est devenu un laboratoire expérimental. Car l’aspect positif de cette pandémie est le temps. Plus d’horaires et plus de course contre la montre, les repas deviennent de véritables réveillons. Le succès fulgurant des cours de cuisine en vidéo en est la preuve, comme « Top Chef » ou « Cuisiner confiné » du Figaro Live. C’est devenu un passe-temps qui mêle l’utile à l’agréable. Entre évasion et valeur sûre, les repas deviennent de véritables sujets de débats familiaux. De simple amateur je suis devenue la star des fourneaux. Je deviens le chef étoilé en alliant des produits simples jamais utilisés auparavant à une création artistique ou inventive dans l’assiette de chacun de mes convives.

« La cuisine est d’abord un art. C’est un exercice périlleux qui apporte un réconfort en ces moments difficiles. C’est un retour aux sources et au fait maison » souligne Christine Solgnié, nutritionniste qui ne manque pas de rappeler que l’effet inverse est aussi vrai. A savoir, la perte des repères habituels peut entraîner une déstabilisation totale de l’alimentation. Certaines personnes ne vont pas seulement se contenter d’un petit déjeuner, d’un déjeuner et d’un dîner, elles vont grignoter toute la journée ou inventer une pause goûter, bref c’est le fameux « on mange quand on a faim ». D’autres vont plutôt opter pour le repas en continu, c’est-à-dire « le n’importe quoi, à n’importe quel moment ». « Depuis que je suis à la maison je ne peux pas commencer une réunion de télé-travail sans mes provisions de biscuits et gâteaux alors que je ne suis pas du tout gourmande encore moins sucreries », m’avoue ma voisine dont la fille, plutôt élancée et sportive déclare, quant à elle, grignoter toute la journée de façon compulsive. Pour le Docteur Mesnard-Duvroux, il est clair que certains comportements face à cet événement traduisent un refuge dans la nourriture.

« Devant le malheur public, on se réfugie furieusement dans le bonheur privé », souligne le philosophe Francis Balle. Le frigidaire devient alors le centre névralgique de nos vies, jusqu’à incarner parfois l’ennemi à abattre. Une véritable torture de le voir, une fascination dangereuse. Le stress, l’angoisse ou la déprime sont autant d’éléments déclencheurs vers une boulimie frénétique. A l’inverse, solitude et alimentation ne font pas bon ménage selon notre spécialiste de l’assiette Philippe Verpiand et ceci s’accentue en cette période de confinement jusqu’à provoquer une perte d’appétit, voire une dénutrition dans certains cas. L’annonce aussi de devoir vivre ensemble 24 heures sur 24 déstabilise les relations familiales. Finis les petits restos entre amis, la petite pause café gourmand, le déjeuner entre copines, le dîner en tête à tête, tout est réorganisé et vécu sous le même toit. Les réseaux sociaux ont eux aussi fait exploser le phénomène. Les photos d’activités manuelles abondent et la cuisine tient la première place. Instagram est le premier relais sur la nourriture avec les hashtags #food, #foodporn. Depuis le début du confinement, le site a enregistré une progression de plus de 140% de ces vues de plats. Philippe, ingénieur chez Total, a photographié avec fierté son premier bœuf bourguignon. Marie-Christine a, de son côté, réalisé une terrine de faisan aux champignons soulignant toutes les étapes du procédé. Le site est ainsi devenu un outil indispensable pour aider la réorganisation alimentaire de toute la famille. La vedette incontestée est le pain. Tout le monde fabrique sa baguette, l’alvéole boulangère devenant valeur refuge face à l’anxiété du confinement.

Car ce rapatriement à la maison chamboule les courses, les menus et la consommation de chacun. Plus je remplis mon frigidaire, plus il est dévalisé. Mieux, pour profiter de cette complicité renforcée, les enfants comme le conjoint se sont découverts des velléités de cuisinier bourrant le frigidaire « d’aliments réconfortants » comme les crêpes, les gâteaux au chocolat, les quiches aux mille parfums, les sablés au beurre salé, les crèmes caramel et les tartes aux fraises. Du coup, mon ami le frigidaire est méconnaissable. Fini les peanut butter et jelly,  place aux produits du terroir sur les rayons de mon comparse de toujours. De ce fait, il est plus séduisant, attirant et on a envie d’être tout le temps plongé dans ces étagères à rivaliser d’imagination culinaire et petits plats gastronomiques. Et tant pis pour les kilos qui vont avec ! On aura tout le temps après pour les perdre et délaisser ce fidèle allié, réduit alors à accueillir des salades vertes.

Covid-19 : les activités extérieures autorisées en Californie

La plupart des comtés de l’État ont prolongé le confinement. Parfois jusqu’à la fin du mois de mai… Mais dans le même temps, Gavin Newsom, le gouverneur de Californie, en a assoupli les règles. Il a ainsi encouragé les résidents à s’aérer et à profiter des espaces extérieurs. Et ça va du golf à la méditation, en passant par les pique-niques et la contemplation du soleil.

Est-ce que cela signifie pour autant que l’on peut se précipiter sur les plages ? Non ! Est-ce que cela signifie que l’on peut voyager dans l’État ? Non plus. Malgré l’assouplissement, les mots d’ordre restent en effet identiques : bouger le plus localement possible (éviter les déplacements en voiture), se déplacer seul ou en en groupe restreint, et toujours respecter la distance de sécurité de 6 feet.

Afin d’éviter toute confusion suite à l’annonce du gouverneur, la liste précise des activités désormais autorisées a été publiée sur le site officiel de la crise en Californie. Voici donc le détail de ce que l’on peut aujourd’hui pratiquer :

  • Les arts martiaux comme le Tai Chi ou le qi gong (en solo)
  • L’athlétisme
  • L’aviron (en simple)
  • Le badminton (en simple)
  • Le baseball / softball
  • Le BMX
  • Le canoë (en simple)
  • La chasse aux crabes
  • La course à pied
  • L’équitation (en solo)
  • L’escalade
  • L’exploration des rochers
  • Le football (mais pas en groupes)
  • Le golf (en solo et en marchant, car pas de voiturettes)
  • La grimpette dans les arbres
  • Le jardinage en solitaire
  • Le jogging
  • Le kiteboard et kitesurf
  • Le lavage de sa voiture
  • La méditation
  • L’observation du lever / coucher du soleil
  • La photographie
  • Les pique-niques avec les membres de sa famille uniquement
  • Le quad
  • La randonnée (sur les sentiers qui l’autorisent à distance)
  • Le Skateboard (la plupart des skateparks rouvrent, mais là aussi, les groupes ne sont pas permis)
  • La sortie de son animal de compagnie
  • Le tennis de table (en simple)
  • Le trampoline
  • Le vélo, la trottinette ou le roller
  • Le volleyball (en simple)
  • Le Yoga

Autant d’activités utiles au bien-être physique et mental. Mais pour en profiter, attention à vérifier en amont où l’on peut se rendre ou non. La grande majorité des parcs d’État ont fermé pour ralentir la propagation du virus et si certains commencent à rouvrir, c’est au cas par cas. Les plages restent interdites d’accès, des routes sont coupées et des parkings fermés… Pour les State Parks et leurs campings, les informations détaillées se trouvent ici. À compléter par un tour sur les sites Internet des comtés et des villes pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

Dans le Nevada

Steve Sisolak, le gouverneur du Nevada a prolongé le confinement de l’état jusqu’au 15 mai avec une nouvelle feuille de route moins restrictives pour les habitants. Depuis ce vendredi 1er mai, le gouverneur a autorisé des pratiques sportives jusqu’alors interdites. Il est de nouveau possible de jouer au golf, au tennis ou au paddle “à condition que cela se fasse en toute sécurité et de manière à empêcher la propagation du Covid-19”. Pour le moment, les parcs d’État (Valley of Fire par exemple) et les campings restent fermés. 

Impact du Covid-19 sur le marché immobilier à New York : retrouvez l’intégralité de notre webinaire

Ce vendredi 1er mai, French Morning invitait deux experts à faire le point sur la situation actuelle et à répondre à vos questions en direct.

Retrouvez l’intégralité du webinaire ci-dessous :

Contactez nos experts

Christophe BOURREAU

Licensed Real Estate Broker et Managing Partner chez Barnes New York

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Richard ORTOLI

Associé fondateur du cabinet d’avocats Ortoli Rosenstadt LLP à New York

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STAFE: le soutien aux associations des Français à l’étranger reporté

Le Covid-19 a fait une nouvelle victime. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a annoncé, mardi, le report de la campagne 2020 du STAFE (Soutien associatif des Français à l’étranger), un dispositif qui apporte une aide financière aux associations qui assurent le rayonnement de la France dans le monde.

Sur les 278 projets subventionnés par le STAFE 2019, 237 (soit 85%) doivent se tenir dans des zones actuellement en confinement, précise le ministère. Il a été décidé de réaffecter l’utilisation des crédits 2020 du STAFE aux besoins immédiats liés à la crise sanitaire au profit de nos compatriotes directement et/ou des organismes locaux d’entraide et de solidarité (OLES) et des centres médicaux sociaux (CMS)“. Les organismes OLES viennent en aide aux individus en difficulté.

Selon le Quai d’Orsay, 1,9 million d’euros ont été ventilés entre 279 associations au terme de la campagne 2019. Aux États-Unis, les fonds ont été donnés, par exemple, aux programmes éducatifs FLAM, au réseau d’entraide Main dans la Main, à l’association des Bretons de New York BZH, certaines alliances françaises et Accueils ainsi que d’autres organismes culturels, éducatifs ou socio-économiques afin de financer des projets précis.

L’annonce du report de la campagne 2020 a suscité une vive indignation chez les conseillers consulaires et d’autres élus représentant les Français établis hors de France. Roger Pardo, président de l’association FIPA qui gère des programmes bilingues publics à Miami, comptait faire une demande STAFE cette année pour financer l’achat de matériel et renouveler le parc informatique dans deux des écoles qui proposent le programme.

En 2018, la FIPA a reçu 20 000 euros de la part du STAFE et près de 15 000 en 2019 pour financer la venue d’enseignants stagiaires et acheter des livres scolaires. “Je ne suis pas surpris car les Français de l’étranger sont toujours un peu victimes. Loin des yeux, loin du coeur ! Mais la priorité est d’aider les médecins, a réagi Roger Pardo. C’est bien et dommage à la fois car les dépenses dans l’éducation ne sont jamais gaspillées“.