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Le Consul général à Los Angeles sur Instagram Live à 12:30pm (heure Californie)

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Suite aux incendies de Los Angeles déclarés mardi 7 janvier et aux nombreuses victimes françaises, évacuées ou ayant vu leur résidence détruite par les flammes, Adrien Frier, Consul général à Los Angeles organise ce lundi 13 janvier à 12:30pm (heure locale) une session de questions et réponses en direct sur Instagram @franceinla.

Le Consul général répondra à vos questions et informera des ressources mises en place pour aider les personnes impactées. À ce jour, 31 familles ont perdu leur résidence à Los Angeles. Selon une estimation, environ 1200 à 1500 personnes ont été impactées par les événements.

Vous pouvez envoyer vos questions dès maintenant à l’adresse suivante : info.los-angeles-flstdiplomatie.gouv.fr en indiquant en titre de votre email : Question Instagram Live; ou bien directement sur le compte Instagram du Consulat ici.

Rencontre avec Tatyana Franck de L’Alliance New York chez She for S.H.E

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Elle est une figure incontournable de la scène culturelle et artistique new-yorkaise. Depuis 2022, elle dirige la plus importante fondation américaine de promotion des cultures francophones et de la langue française. Tatyana Franck, Présidente de l’Alliance New York, sera l’invitée lors d’un événement guest-speaker de la communauté de femmes francophones She for SHE mardi 14 janvier, chez Ba&Sh à SoHo.

Skieuse de compétition dans sa jeunesse, Tatyana Franck a très tôt développé le goût de l’effort, du dépassement de soi. À 22 ans, après un double cursus en droit et histoire de l’art, le fils de Claude Picasso lui confie la responsabilité de sa collection d’art moderne, contemporain, de design et de photographie. Puis à 29 ans, elle est choisie pour diriger Photo Élysée, à Lausanne, le plus grand musée de photographie en Europe.

Arrivée à New York il y a deux ans pour diriger L’Alliance New York (anciennement FIAF), elle a œuvré à faire revenir le public et les élèves dans les locaux de l’institution après la pandémie de Covid, à changer de nom pour une meilleure visibilité, et a aujourd’hui à cœur de développer une offre culturelle riche et variée dans cette institution de 200 personnes, dotée d’un budget de 12 millions de dollars.

Elle sera interviewée par la journaliste Anne-Laure Peytavin. La soirée se poursuivra par un cocktail et moment d’échanges entre femmes.

Guerre civile, le nouvel horizon américain ?

Les divisions profondes des États-Unis peuvent-elles amener le pays à l’implosion ? La perspective d’une guerre civile américaine était, il y a peu encore, réservée au domaine de la fiction – tel le film « Guerre Civile », sorti début 2024. Aussi choquant que cela puisse paraître, elle est désormais devenue objet d’étude et de prospective des politologues et autres géo-stratèges… Romuald Sciora, directeur de l’Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l’IRIS, sort ce 15 janvier L’Amérique éclatée, Plongée au cœur d’une nation en déliquescence (Armand Colin). Il nous livre en exclusivité des extraits de cet ouvrage. Il y réfute les arguments du journaliste canadien Stephen Marche qui s’est fait connaître en annonçant une nouvelle guerre civile américaine. Mais livre des alternatives pas beaucoup plus rassurantes… Extraits.

Dans son ouvrage, Stephen Marche constate avec justesse la profonde division des États-Unis sur des lignes idéologiques, politiques et culturelles. Ces divisions se manifestent non seulement dans les résultats électoraux, mais aussi dans la vie quotidienne des Américains, où des communautés entières sont polarisées. Les différences entre les zones urbaines et rurales, les côtes et l’intérieur du pays, ainsi que les différentes approches de la politique, de la religion et de la culture, ont créé un climat où la coopération et la compréhension mutuelle deviennent de plus en plus rares. L’augmentation alarmante du nombre d’armes en circulation et la montée des groupes paramilitaires et milices constituent une autre préoccupation majeure pour l’auteur. Ces groupes, souvent motivés par des idéologies extrémistes, sont bien armés et prêts à agir. Cette militarisation de segments de la population civile, combinée à une rhétorique incendiaire, accroît le risque de conflits violents – toutes choses très justes sur lesquelles nous reviendrons. Marche conclut son exposé sur un constat lucide de la crise que traversent les institutions démocratiques américaines, autrefois considérées comme solides et durables. À partir de là, et c’est ici que nos points de vue divergent, il suggère qu’une guerre civile pourrait être imminente. Non pas des émeutes, non pas de possibles violences intercommunautaires, ni même des combats interterritoriaux au sein de la même région, mais une guerre civile à grande échelle.

Afin de soutenir son argument, il développe plusieurs scénarios catastrophes, parmi lesquels celui-ci qu’il considère comme l’un des plus probables : des États ou des groupes d’États, mécontents de la direction politique nationale, décident de se séparer de l’Union. Cela pourrait être précipité par des différences irréconciliables sur des questions clés telles que les droits des armes à feu, l’avortement ou la politique environnementale. Des États comme la Californie ou le Texas, dotés d’économies robustes et d’une forte identité régionale, pourraient mener cette charge. La sécession entraînerait une réaction violente du gouvernement fédéral, qui tenterait de maintenir l’unité du pays, conduisant à des batailles armées entre les forces fédérales et les milices régionales, certaines pouvant former une armée unifiée.

Ce genre de théories, partagées entre autres par des intellectuels tels que Barbara F. Walter, politologue à l’Université de Californie à San Diego, Peter Turchin, scientifique de l’évolution culturelle à l’Université du Connecticut, Timothy Snyder, historien à Yale, Michael Lind, professeur de politique publique à l’Université du Texas, ou encore Andrew Yang, ancien candidat démocrate à la présidence en 2020 et fondateur de l’ONG Humanity Forward, s’apparente au script du film « Civil War », qui a fait exploser le box-office américain au printemps 2024.

Réalisé par Alex Garland, ce film hyperréaliste nous plonge dans un futur proche où les tensions sociopolitiques aux États- Unis culminent en une véritable guerre civile. Il dépeint un pays fragmenté en plusieurs factions armées, notamment les Western Forces dirigées par le Texas et la Californie, chacune utilisant des armes sophistiquées et des technologies de guerre modernes. Les milices paramilitaires et les forces rebelles emploient des drones armés, des cyberattaques et des armes automatiques, transformant les villes en zones de guerre lors de scènes hallucinantes. Parmi les moments clés du film, la prise de la capitale américaine et de la Maison-Blanche par les troupes unifiées du Texas et de la Californie marque un tournant dramatique. La scène de l’exécution du président symbolise l’effondrement total de l’autorité fédérale. Ayant assisté à une projection dans un cinéma au cœur de Washington D.C., où certaines des scènes de combat sont censées se dérouler, je peux affirmer que ce film, par la qualité de sa réalisation, secoue. Je me souviens d’une spectatrice quittant la salle en pleurs et de plusieurs spectateurs restés scotchés à leurs fauteuils bien après que les lumières ont été rallumées. Le scénario d’Alex Garland, célèbre pour ses films de science-fiction comme « Ex Machina » (2014) et « Annihilation » (2017), n’en demeure pas moins irréaliste, tout comme me semblent improbables les thèses de Stephen Marche.

En effet, au-delà du fait qu’une union entre deux États aussi opposés que le Texas et la Californie, tant sur le plan social que sociétal, semble pure fantaisie, il est difficile d’imaginer comment ils pourraient organiser et mobiliser une armée professionnelle et bien équipée dans un futur proche, dans une Amérique semblable à celle que nous connaissons aujourd’hui. Même en supposant que certains militaires de l’armée des États-Unis choisissent de rejoindre leurs gouvernements locaux, auxquels potentiellement une partie de leurs gardes nationales serait restée fidèle, l’armée fédérale resterait supérieure en nombre de soldats et bénéficierait d’un équipement sans commune mesure, sans compter ses forces stationnées à l’étranger.

L’armée américaine est aujourd’hui composée exclusivement d’officiers et de troupes professionnels dévoués au gouvernement fédéral auquel ils ont prêté serment. Nous ne sommes plus à l’époque où le général Lee, opposé à la sécession, avait néanmoins refusé de prendre le commandement des armées de l’Union pour rejoindre, le cœur meurtri, la confédération sudiste, uniquement parce que son État natal, la Virginie, s’y était associé. Cette même logique s’applique aux théories de Marche. Il est douteux que Washington décide d’une agression militaire contre une fédération d’États sécessionnistes, pour deux raisons principales : d’abord, les leçons de la guerre civile des années 1860 ne sont pas oubliées, que ce soit en ce qui concerne les pertes humaines ou les effets dévastateurs sur l’économie ; ensuite, une grande partie des militaires fédéraux refuserait de participer à une guerre offensive contre d’anciens compatriotes qu’ils considéreraient toujours comme plus ou moins Américains.

Si l’on se fonde sur la définition exacte de guerre civile – ce que devraient faire les politiciens qui, comme Emmanuel Macron après la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, en a brandi un peu vite la menace –, on constate que celle-ci fait référence à un conflit armé à grande échelle qui se déroule au sein d’un même pays entre différents groupes de sa population unifiés au sein de forces combattantes. Des exemples de guerres civiles notables incluent donc la guerre civile américaine (1861-1865), mais aussi la guerre civile espagnole (1936-1939), et plus récemment les guerres en ex-Yougoslavie (1991-2001) et la guerre civile syrienne (depuis 2011). Toutes ces choses, comme je viens de le démontrer, semblent improbables dans un avenir proche aux États-Unis. Même si la rupture de l’État fédéral annoncée par Kagan devait avoir lieu, nous n’en arriverions pas aux extrémités des scénarios apocalyptiques d’Alex Garland et de Stephen Marche.

Si une guerre d’une grande intensité, où s’affronteraient plusieurs armées, devait avoir lieu sur le territoire nord-américain, il faudrait que plusieurs États indépendants aient eu le temps de se constituer et de se solidifier au cours des années, voire des décennies. Nous ne serions alors plus dans le cadre d’une guerre civile, mais plutôt dans celui d’une guerre interétatique classique. 

Si l’on veut vraiment rester dans des situations impliquant des violences de masse qui déstabiliseraient l’État fédéral, on pourrait imaginer quatre hypothèses un peu plus réalistes. 

On pourrait envisager un cas de figure où une élection présidentielle est contestée, avec des résultats serrés et des allégations de fraude généralisée. Les partisans des deux camps descendent dans la rue, alimentant des manifestations massives et des contre-manifestations. Les tensions s’intensifient lorsque des groupes armés, déjà présents dans de nombreux États, prennent position et commencent à s’engager dans des affrontements violents avec les forces de l’ordre et les manifestants adverses. Certains États pourraient commencer à refuser de reconnaître les résultats nationaux, proclamant leur propre autorité ou menaçant de se séparer de l’Union. Cette fragmentation politique pourrait rapidement dégénérer en une série de conflits régionaux – mais non en une guerre civile au sens strict.

Un autre scénario pourrait impliquer une escalade des violences de nature raciale. Des incidents de violence policière contre des minorités pourraient déclencher une vague de protestations à travers le pays. Ces protestations se heurteraient à des groupes suprémacistes blancs armés, entraînant des confrontations violentes dans les rues. Les tensions raciales, exacerbées par des décennies d’injustices et d’inégalités, pourraient atteindre un point critique. Des villes entières pourraient se retrouver en état de siège, avec des quartiers barricadés et des échanges de tirs entre groupes armés. Le gouvernement fédéral pourrait être incapable de restaurer l’ordre rapidement, laissant place pendant un temps à une fragmentation fondée sur des lignes raciales.

Une crise économique majeure pourrait également déclencher des violences de masse. Un effondrement financier provoquerait une récession sévère, augmentant les tensions entre les classes sociales et les régions. Les mouvements populistes et extrémistes mobiliseraient leurs partisans contre les élites économiques et politiques, avec des grèves massives, des émeutes et des pillages devenant courants. Les forces de sécurité seraient dépassées et les États riches pourraient refuser de partager leurs ressources avec les régions plus pauvres, menaçant l’unité nationale.

Enfin, une catastrophe naturelle ou une pandémie dévastatrice pourrait exacerber les tensions existantes. Une réponse fédérale inadéquate ou inéquitable à une telle crise pourrait déclencher des émeutes et des soulèvements. Les ressources limitées seraient disputées entre les régions, exacerbant la méfiance et la peur, et conduisant à une désintégration sociale avec des conflits locaux ouverts.

Même si ces scénarios sont possibles et que les États-Unis pourraient connaître dans les prochaines années, de diverses façons, d’importantes violences intercommunautaires ou opposant des groupes politisés, je reste convaincu qu’une guerre civile à grande échelle est hautement improbable. En revanche, et ainsi que le pensent plusieurs analystes et chercheurs qui examinent les tendances actuelles et les dynamiques futures, il est tout à fait plausible que le pays tel que nous le connaissons n’existe plus sous sa forme actuelle d’ici une cinquantaine d’années, voire bien avant.

L’Amérique pourrait-elle alors ressembler à celle imaginée par Douglas Kennedy dans son roman dystopique Et c’est ainsi que nous vivrons, publié en 2022 ? Le livre explore la partition des États-Unis en deux entités : d’un côté, la République unie, une démocratie prospère, progressiste et technologiquement avancée située sur les côtes est et ouest ; de l’autre, la Confédération unie, une théocratie autoritaire et conservatrice au centre de l’ancien territoire états-unien, où les droits individuels sont restreints et les valeurs religieuses dominent tous les aspects de la vie. Je ne sais pas, mais ce dont je suis certain, c’est que si les États-Unis devaient évoluer vers une forme politique différente de celle d’aujourd’hui, cela se résoudrait probablement par des moyens politiques. Cela pourrait impliquer un retour à une confédération plus ou moins similaire à celle d’avant 1787, avec cette fois-ci un noyau dur d’États fédérés et d’autres jouissant d’une large autonomie, ou bien la formation de blocs indépendants. Bien que quelques violences soient sans doute inévitables lors de cette période de transition, cela ressemblerait davantage à la dissolution de la Tchécoslovaquie en 1992 qu’à la tragédie yougoslave, voire au pire à celle de l’URSS, qui a eu lieu en 1991, et s’est déroulée de manière relativement pacifique malgré quelques incidents violents et des tensions significatives.

Comment la polarisation politique croissante, les conflits idéologiques, l’augmentation des inégalités économiques, mais aussi les bouleversements démographiques et les crises environnementales comme le changement climatique pourraient profondément transformer la structure sociale et économique des États-Unis et mener à une décentralisation accrue ou à des réorganisations politiques significatives comme celles que je viens d’évoquer – incluant un éventuel départ de l’Union d’États comme la Californie, cinquième ou sixième économie mondiale en matière de produit intérieur brut (PIB), surpassant des pays comme le Royaume-Uni et l’Inde –, c’est ce que nous allons tenter de comprendre dans le prochain chapitre.

Cela, après avoir pris quelques instants afin de mieux cerner, dans son quotidien et à travers ses composantes, ce peuple américain fracturé, où chacun se replie sur soi-même ou sur sa communauté, qu’elle soit ethnique, religieuse, de diversité sexuelle ou de genre. Un peuple où coexistent, ainsi que je l’ai écrit au début de cet ouvrage, des millions d’individualités sourdes les unes aux autres, des solitudes comme égarées dans les ruines d’un Capitole autrefois florissant et condamnées pour beaucoup, tels des personnages houellebecquiens, à vouer, lorsqu’elles en ont encore les moyens, leur existence à la consommation et aux quelques plaisirs superficiels qu’elles peuvent en retirer.

Chaque semaine, French Morning publie la tribune d’une personnalité, extérieure à la rédaction, sur des sujets transatlantiques variés, afin d’alimenter le débat d’idées. La tribune n’étant pas signée par la rédaction, elle ne reflète pas la position de French Morning. Si vous souhaitez contribuer et proposer un texte (600 à 1200 mots), merci de nous contacter à l’adresse suivante : [email protected]

Brèves new-yorkaises : 45 millions de trajets pour Citi Bike en 2024

Bonjour. Voici les news de la semaine à New York.

💍 Vous souhaitez vous marier le jour de la Saint-Valentin à Times Square ? C’est possible

❌ Deux corps ont été retrouvés à l’intérieur du train d’atterrissage d’un avion JetBlue arrivant à Fort Lauderdale, en Floride, en provenance de l’aéroport JFK. Pour le moment, l’identité des individus et les circonstances entourant la manière dont ils ont accédé à l’avion font toujours l’objet d’une enquête. 

Ⓜ️ La taxation des automobilistes entrant sous la 60e rue ne suffira pas à combler le déficit abyssal de la MTA. Il reste 33 milliards de dollars à trouver. De nouvelles taxes sont envisagées. Par ailleurs, les conducteurs qui cachent leur plaque d’immatriculation pourraient être condamnés à une amende allant jusqu’à 500$. 

🚮 Depuis vendredi, vous pouvez écoper d’une amende de 50$ si vous n’utilisez pas une poubelle fermée. 

👶 La gouverneur Kathy Hochul a proposé de financer jusqu’à 1 000$ par enfant de moins de 4 ans, et jusqu’à 500$ par enfant de 4 à 16 ans pour les familles les plus pauvres. Cette proposition serait l’une des plus généreuses dans tout le pays. 

🛬 Du cannabis dans un pot de beurre de cacahuète : découvrez le top 10 des objets saisis à la douane des aéroports américains. Le 3e va vous étonner. 

❌ Six personnes sont décédées à New York dans des incendies provoqués par des batteries lithium-ion en 2024, contre 18 en 2023. Bien que des centaines de personnes aient signalé en 2024, à l’invitation de la mairie, sur le 311, des batteries défectueuses sur des E-Bikes, aucun signalement n’a engagé de réponse concrète. 

🚲 En 2024, Citi Bike a enregistré plus de 45 millions de trajets, soit une augmentation de 25% par rapport à 2023, l’équivalent de 123 000 trajets quotidiens. La plupart des trajets impliquent désormais des vélos électriques. Plus de 80% de ces déplacements ont été effectués par abonnés. Le trajet moyen dure un peu moins de 12 minutes, sur une distance de 1,7 miles. Les hausses fréquentes des tarifs appliquées par Lyft – propriétaire de Citi Bike – ne semblent donc pas décourager les New-Yorkais d’utiliser les vélos de la ville.

🎤 George Santos, alias « Super Menteur », a obtenu un report de 3 mois de sa condamnation pour fraude et vol d’identité afin de réunir plus de 500 000 dollars d’amendes, en partie grâce à son nouveau podcast « Pants on Fire ».

🍔 La gouverneure de l’État a proposé la gratuité des repas (déjeuner et petit-déjeuner) pour tous les écoliers, quel que soit le revenu de leurs parents, soit 2,7 millions d’enfants. Cette mesure permettrait aux familles d’économiser jusqu’à 2 000$ par an et par enfant. 

🛑 La ville de New York prévoit de fermer 46 abris pour migrants d’ici juin et de réduire de 10 000 le nombre de lits. Un nouvel abri ouvrirait dans le Bronx pour accueillir 2 200 migrants adultes isolés. 

👖 Malheureusement, cette année encore, vous ne pourrez pas participer au « No Pants Subway Ride » qui consistait donc à prendre le métro habillé chaleureusement, mais sans pantalon. La première opération de ce genre avait été lancée en 2002.

👮‍♀️ Le nombre d’heures supplémentaires la police new-yorkaise a augmenté de 60% depuis 2022. 

❣️ À Williamsburg à Brooklyn, vous pouvez donner des vêtements pour aider les victimes des incendies de Los Angeles, vos dons seront envoyés à l’Armée du Salut de LA.

Ⓜ️ Kathy Hochul s’est engagée à lancer l’installation de barrières de protection le long des quais des stations de métro de NYC pour éviter aux usagers d’être « poussés sur les rails »  

Bonne semaine !

À Los Angeles, la communauté française s’organise pour venir en aide aux sinistrés

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Des hugs, quelques larmes et un élan de générosité à déplacer des montagnes. Ce samedi 11 janvier, une quantité impressionnante de vêtements, produits d’hygiène, livres et jouets ont été installés sur des tables pliantes, dans un studio de tournage de Glassell Park transformé pour l’occasion en centre de dons. Cinq jours à peine après le début des terribles incendies qui ravagent Los Angeles, les parents d’élèves du Lycée international de Los Angeles, le Lila, se retroussent les manches pour organiser la solidarité.

En tout, 31 familles françaises ont perdu leur maison et tous leurs biens à Pacific Palissades et Altadena, selon le décompte du consulat. La communauté du Lila, répartie sur les quatre campus de Los Feliz, West Valley, Pasadena et Burbank, paie un lourd tribut : une vingtaine de familles d’élèves francophones scolarisés à Pasadena ont perdu leur maison dans les flammes, à Altadena. « Beaucoup sont parties vite, rappelle Caroline Adler, présidente des parents d’élèves du campus de Los Feliz. Ces familles ont besoin de culottes, chaussettes, brosses à dents, d’habits… Elles sont en train de penser aux assurances et à comment récupérer leurs documents, alors on est là pour leur donner l’essentiel. »

Aider les enfants à retrouver une routine

Anneli Harvey, la directrice par intérim du Lila, fait partie des sinistrés. Ce matin-là, elle est à la fois la cheffe d’établissement qui coordonne l’aide et la maman aux traits tirés qui met de côté des pulls pour sa fille de 21 ans. « On a tout perdu. Ma maison a brûlé, à Altadena. On est allés la voir avant-hier. C’est apocalyptique, il n’y a plus rien, c’est la dévastation totale », confie-t-elle. Face à ce drame, la générosité des parents d’élèves lui fait chaud au cœur. « C’est vraiment sur ça qu’il faut s’appuyer. Il va falloir vraiment qu’on avance ensemble, qu’on reconstruise ensemble », assure-t-elle.

Pour le Lila, qui a fermé après les incendies, la priorité est d’accueillir à nouveau les élèves dès ce lundi 13 janvier. « Il faut que les enfants retrouvent leur routine. On va mettre en place des conseillers, pour le bien-être psychologique des enfants, des parents, et des professeurs », précise la directrice.

Ce samedi 11 janvier, les parents d’élèves du Lycée international de Los Angeles ont organisé un centre de donation, à Burbank. Anneli Harvey, la directrice par intérim du Lila (au centre) fait partie des sinistrés qui ont perdu leur maison à Altadena. © Agnès Chareton

Dans la communauté française de LA, l’aide d’urgence s’organise tout azimut via des groupes WhatsApp, des google doc partagés ou des cagnottes. Les Elles Collective, association qui rassemble près de 150 entrepreneures francophones aux États-Unis dont la plupart en Californie, ont mis en ligne une cagnotte (voir à la fin de l’article la liste des initiatives pour envoyer les dons) pour soutenir cinq personnes de leur communauté qui ont perdu leur maison. « Elles ont besoin d’argent tout de suite, face à l’ampleur de tout ce qu’elles ont à racheter, même si ce geste peut paraître dérisoire, indique Céline Amilien, présidente de l’association, soucieuse de respecter l’intimité des sinistrées dans ces moments très difficiles. J’ai échangé avec chacune pour leur dire qu’on sera là sur le long terme. »

L’urgence du relogement des familles

De même, Los Angeles Accueil lance un appel aux dons pour quatre des familles qui n’ont plus de toit. « Ça se réveille et ça s’active. Les communautés s’entraident entre elles, au niveau de chaque école, de chaque association, et c’est le fonctionnement même de l’Amérique », se félicite Linda Fellinger, vice-présidente de Los Angeles Accueil, qui a fui les fumées de Pasadena pour abriter sa famille à San Diego. « Je vois passer des google doc partagés, des listes de dons, d’appartement à louer ou de services proposés par tel ou tel business. Tout le monde veut donner, mais comment coordonner tout ça ? Ceux qui ont tout perdu ont d’abord besoin de se reloger avant de penser au reste. »

Retrouver un toit et une école pour ses enfants, c’est la priorité de Morgan Jacquat qui a perdu sa maison à Pacific Palisades. « Comment ça va ? On est en vie ! », confie au téléphone cette Française, maman de deux enfants de 10 et 13 ans, mariée à un Américain, depuis Santa Barbara, où elle souffle chez des amis qui lui ont prêté un Airbnb. Ce n’est que mercredi soir que la famille a eu la confirmation que leur maison, qu’ils louaient, avait brûlé, avec toutes leurs affaires. « Je pensais qu’on allait revenir le lendemain. J’ai pris les passeports, les ordinateurs, une tenue de rechange… On ne se rendait pas compte », raconte-t-elle en évoquant leur angoissante fuite face aux nuages toxiques. L’école de sa fille, la Palisades Elementary School, a elle aussi été réduite en cendres, tandis que celle de son fils aurait été épargnée. 

Odeur de brûlé et paysage de désolation à Pacific Palisades, ravagé par les flammes, le mardi 7 janvier. © Agnès Chareton

Sans toit ni école, comme des milliers d’Angelenos, ils sont confrontés à un vrai casse-tête. « J’essaie de retrouver un logement près de West Lake, explique Morgan Jacquat, qui dirige le bureau de Business France de Los Angeles. Pour l’instant, je n’ai pas trop de réponses. Les prix sont élevés. On ne sait pas où vont être délocalisées les écoles, c’est le gros sujet. » Impossible de reprendre le cours d’une vie normale sans un domicile pérenne. « Le premier matin, on est allés chez Target acheter des chaussettes, des affaires essentielles. Beaucoup d’amis nous ont proposé des vêtements. Je suis touchée par cet élan de solidarité, mais pour l’instant, tant qu’on n’est pas relocalisés et qu’on trimballe nos valises, nous n’avons pas besoin de grand-chose. Le plus important, pour les enfants, c’est de retrouver une vie normale et un lien social. C’est ce qu’ils expriment beaucoup. »

Les restaurateurs français engagés

Mobilisés, les restaurateurs français multiplient également depuis le début des incendies les actions solidaires. Après plusieurs jours de fermeture, le restaurant Mr T. et sa boulangerie-pâtisserie situés à Hollywood ont rouvert dès vendredi 10 janvier. Le lendemain, Guillaume Guedj et le chef pâtissier François Daubinet offraient le petit-déjeuner et une part de galette à tous les pompiers de Los Angeles et aux victimes des incendies. « Jusqu’à la fin du mois de janvier, pour montrer notre soutien, 100% des recettes de nos boissons vendues seront reversées aux victimes des incendies », indiquait Guillaume Guedj.

L’équipe du Great Outdoor autour des pompiers de Pacific Palisades. © Charles Denois

Les fondateurs du restaurant Le Great Outdoor à Santa Monica ont, eux, proposé à leurs clients de commander des sandwichs directement sur leur site, à destination des pompiers de Pacific Palisades. « Plus de 3 000 ont été livrés par nos soins en vélo d’abord, en moto et en voiture », explique Rudy, le co-fondateur. L’opération devrait se poursuivre dans les prochains jours.

Toujours à Santa Monica, le restaurant de cuisine française Muse et son propriétaire Fardad Khayami ont livré des repas aux premiers pompiers ayant bravé les flammes. Loupiotte à Los Feliz offrait également jusqu’à ce dimanche 12 janvier le repas à toutes les personnes impactées par les évacuations et Maison Macha et sa fondatrice Macha Eliad a également offert ses pâtisseries aux stations de pompiers, en plus des livraisons régulières assurées aux personnes sans domicile fixe via @theconciergekitchen.

Un accompagnement sur le long terme

Le Consulat de France à Los Angeles, lui, continue d’informer les Français et de coordonner la solidarité. « Nous serons là dans la durée pour les accompagner », assurait le consul, Adrien Frier, samedi 11 janvier, au milieu des décombres du campus de Pacific Palissades du Lycée français où il se rendait accompagné de la directrice de l’établissement, Clara-Lisa Kabbaz, et d’une poignée de journalistes. « Nous avons négocié une réduction de 50% sur tous les hôtels du groupe Hilton, mais nous avons reçu assez peu de demandes d’hébergement d’urgence des Français, car l’hébergement solidaire a très bien fonctionné, souligne-t-il. À long terme, nous allons voir comment les accompagner autour des questions de logement, de scolarisation des enfants, et d’assurances, en mettant à leur disposition des spécialistes. »

Au-delà de l’aide d’urgence et de la reconstruction qui s’annonce colossale, c’est toute la ville de Los Angeles qui doit panser ses plaies. « Il y aura un avant et un après, insiste Linda Fellinger de Los Angeles Accueil. L’association attendait une centaine de personnes pour sa galette des rois, reportée de quelques jours, indique-t-elle. « Les gens ont besoin de se retrouver. Ils vont se prendre dans les bras et pleurer, c’est sûr. »

Pour aider les sinistrés

Les organisation américaines et internationales : liste ici

Agnès Chareton avec Alexis Chenu

Incendies de Los Angeles : Ruines et « détresse » sur le campus Pacific Palisades du Lycée Français

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C’est dans le quartier de Pacific Palisades que se trouvait, depuis plus de 60 ans, l’un des campus du Lycée Français de Los Angeles. Les incendies l’ont ravagé. Dans une ambiance de scène de guerre, la présidente de l’établissement, Clara-Lisa Kabbaz, fille des fondateurs, et le Consul général de France, Adrien Frier, s’y sont retrouvés, samedi 11 janvier, pour découvrir ensemble l’ampleur des dégâts.

« Je suis bouleversée. J’essaie de garder le sourire devant les enfants et même les adultes. Maintenant que le choc est passé, ce ne sont finalement que des murs, des portes et des bicyclettes et les enfants sont tous sains et saufs. Le plus dur est de voir ces familles ayant perdu tous leurs souvenirs d’enfance, expliquait Clara-Lisa Kabbaz à French Morning. Mes plus beaux souvenirs sont ici, mes deux enfants ont été scolarisés dans cette école. Mes parents ont fondé cette école en 1964 et ont adoré cet endroit tout de suite. J’ai recroisé hier et aujourd’hui des élèves que j’ai vu grandir ici, et qui ont tous passé d’excellents moments. L’ambiance ressemble à un club. Les éléves étaient tous fiers d’être passés par ce campus. »

Les élèves évacués d’urgence par les professeurs

Le campus de Pacific Palisades, qui réunit normalement une cinquantaine d’élèves, comptait mardi 7 janvier matin, au moment de l’alerte des premiers incendies, 11 élèves présents. « Il a fallu prévenir les familles en urgence. J’ai insisté dix fois pour que l’on vérifie tous les coins, histoire d’être sûr de n’oublier personne. Seuls les professeurs présents ont pu ramener les enfants », poursuit Clara-Lisa Kabbaz. Ils sont, depuis mercredi, transférés sur le campus de Century City, sur Pico Blvd – le campus principal se situe sur Overland Ave.

Clara-Liza Kabbaz, la présidente du campus de Pacific Palisades de Los Angeles aux côtés du Consul général de France à Los Angeles. © Alexis Chenu

S’il est encore trop tôt pour parler de reconstruction, Clara-Lisa Kabbaz reconnaît avoir reçu rapidement l’appel des assurances. « Ils m’ont expliqué tout en large. Mais je vous avoue ne pas être inquiète pour l’argent. J’ai confiance en mon assureur et sur la garantie de son travail. Ce qui compte est que les enfants restent ensemble. Nous leur avons trouvé deux salles dédiées. Les livres et les cahiers que les enfants laissent généralement à l’école ont tous péri et ont été tous immédiatement recommandés. Nous avons aussi commandé les matelas. » Enfin, tous les enseignants, dont une ayant également perdu sa maison, ont pu retrouver un poste au sein de nos campus.

31 familles françaises ont perdu leur maison

Le Consul Adrien Frier confessait, lui, « son état de choc » après la découverte de l’ampleur des dégâts. « Ce campus est un lieu important pour la communauté française. Cela ajoute à notre détresse. Une détresse compensée par l’absence de victime française, ce qui constitue notre priorité. »

Scène de désarroi au campus Pacific Palisades du Lycée Français de Los Angeles. © Alexis Chenu

Si le nombre de Français touchés par les incendies reste difficile à comptabiliser, Adrien Frier estime à environ 1200 à 1500 personnes affectées. « Un chiffre qui masque des réalités différentes, de ceux ayant reçu l’ordre d’évacuer aux 31 familles qui ont vu leur maison brûler. 70 cas nécessitent un suivi particulier de notre part. Nous avons passé des centaines de coups de fil. Nous les assistons, les écoutons et nous accueillons en urgence ceux qui n’ont plus de papier d’identité. Le Consulat joue aussi un rôle dans la coordination des opérations solidaires, et notamment sur la question du logement – nous avons négocié des tarifs à 50% dans les hôtels du groupe Hilton même si l’hébergement solidaire fonctionne très bien ici -, la scolarisation des enfants, et mettons à disposition nos spécialistes pour les accompagner auprès de leurs assureurs en veillant que leurs droits soient bien défendus et respectés. »

Le Consulat général de France de Los Angeles met également à disposition un numéro de téléphone d’urgence, le (310) 625-9713, relayé sur leur différentes plateformes et réseaux sociaux, et s’assure du respect des ordres d’évacuation. « Si vous recevez une alerte, préparez-vous, même si c’est un fake ou une erreur ! ».

Alexis Chenu avec Agnès Chareton

Inauguration Day : 5 traditions qui marqueront l’investiture de Donald Trump

L’investiture présidentielle aux États-Unis est bien plus qu’une simple passation de pouvoir. C’est un événement solennel, entouré de rituels, de symboles et d’histoires marquantes. La deuxième investiture de Donald Trump, le lundi 20 janvier prochain, tombe le jour de Martin Luther King Day. Cette journée devrait inclure ces cinq traditions.

Inauguration Day, de mars à janvier

« En raison des moyens de communication et de transports de l’époque, les premières investitures ont eu lieu le 4 mars, afin de laisser aux informations le temps de parvenir aux élus et de permettre à ces derniers de rejoindre le Congrès », souligne le professeur d’histoire américaine de l’Association historique de la Maison Blanche Matthew Costello, expliquant pourquoi George Washington a prêté serment à New York, la capitale des États-Unis d’alors, puis les autres présidents au Capitole à Washington où se trouvent les deux chambres du Congrès.

Il rappelle que « le vingtième amendement à la Constitution de 1933 a modifié les dates du mandat du président du 4 mars au 20 janvier » afin de réduire le temps de transition entre l’élection et la prise de fonction (pour en savoir plus, lire notre article Pourquoi la passation de pouvoir est-elle si longue à la Maison Blanche ?). Lorsqu’elle tombe un dimanche, le serment est prêté en privé le 20 janvier et une cérémonie publique est organisée le lendemain, « comme pour la seconde investiture de Barack Obama en 2013 qui a prêté serment à la Maison Blanche », rappelle l’historien.

Le serment présidentiel

Le point central de l’investiture est le serment prêté par le président élu. Ce serment est inscrit dans la Constitution des États-Unis depuis l’investiture de George Washington en 1789. Tous les présidents, sans exception, doivent réciter les 35 mots suivants pour prendre officiellement leur fonction : « I do solemnly swear (or affirm) that I will faithfully execute the Office of President of the United States, and will to the best of my ability, preserve, protect and defend the Constitution of the United States. » Le serment est traditionnellement prononcé devant le Juge en chef de la Cour suprême (depuis 2005, c’est John Roberts nommé par GW Bush), « avec une main posée le plus souvent sur une Bible », souligne Matthew Costello.

Certaines investitures ont été marquées par des incidents insolites. L’historien indique qu’en 2009 « le serment de Barack Obama a été légèrement mal récité par le Chief Justice John Roberts, ce qui a conduit à une répétition du serment le lendemain, pour éviter toute contestation juridique ».

Le juge en chef de la Cour suprême, Earl Warren, administrant le serment d’office à Richard Nixon sur le portique Est du Capitole des États-Unis, le 20 janvier 1969. © WHHA

La foule présente pour l’investiture

Depuis les premières investitures, des citoyens se rassemblent pour assister à cet instant historique. Mais la présence du public à grande échelle remonte à l’investiture d’Andrew Jackson en 1829, un président très populaire parmi les classes ouvrières. Il avait invité le public à se joindre à la cérémonie, rompant avec les traditions plus élitistes de ses prédécesseurs. Des milliers de personnes avaient envahi les jardins de la Maison Blanche pour célébrer le moment avec lui, transformant l’investiture en une véritable fête populaire.

Depuis lors, la présence du public est devenue une tradition, et des foules massives se rassemblent sur le National Mall pour assister à la prestation de serment du président. Par exemple, l’investiture de Barack Obama en 2009 a attiré une foule estimée à près de 1,8 million de personnes, un record dans l’histoire des États-Unis. Une pilule dure à avaler pour Donald Trump. En 2017, le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, avait proclamé que le président républicain avait eu le « plus grand public jamais vu lors d’une investiture », même si les chiffres qu’il citait totalisaient moins de 750.000 personnes. Quel sera le nombre cette année ?

Les discours qui ont marqué l’Histoire

Le discours de l’investiture est l’un des moments les plus attendus de la cérémonie. Chaque président profite de cette tribune pour partager sa vision, fixer ses priorités et inspirer la nation. Certains de ces discours ont laissé des traces indélébiles dans l’Histoire.

« En 1961, John F. Kennedy a prononcé l’une des phrases les plus célèbres de l’Histoire : ‘Ask not what your country can do for you — ask what you can do for your country’, un message d’engagement civique qui est resté gravé dans la mémoire collective », rappelle l’historien.

L’investiture du président Harry S. Truman, le 20 janvier 1949, fut la première investiture télévisée aux États-Unis. © WHHA

La parade inaugurale, une célébration populaire

Après le serment et le discours, une parade est organisée à Washington. Cette tradition remonte à 1805, lorsque « Thomas Jefferson a marché de son hôtel jusqu’au Capitole pour prêter serment », souligne Matthew Costello. Chaque président y apporte sa touche personnelle.

En 1865, Abraham Lincoln a été le premier président à inclure des Afro-Américains dans la parade inaugurale. En 1977, Jimmy Carter a surpris tout le monde en décidant de marcher à pied avec sa famille, brisant ainsi la tradition des limousines officielles, une nouveauté qui est resté jusqu’à nos jours.

Pour découvrir davantage sur cette journée chargée d’histoire, Matthew Costello sera en direct sur la page Facebook et Youtube de la White House Historical Association le mardi 14 janvier à 5:30pm. Plus d’info ici.

Bourses 2025-2026 : Dans la circonscription de Houston, 2 dates limites pour déposer les dossiers

Le Consulat général de France à Houston a ouvert sa première campagne des bourses scolaires pour la rentrée 2025-2026. Pour les écoles de la ville, les dossiers sont à déposer en personne au consulat avant le vendredi 7 février après avoir pris rendez-vous en envoyant un email à l’adresse suivante : [email protected]. Pour les autres écoles de la circonscription, les dossiers sont à déposer à l’établissement de votre enfant et c’est au ou à la responsable de l’école d’envoyer les dossier au consulat avant le mardi 14 février.

Le consulat souligne que les dossiers doivent être complets pour être acceptés. « Si une question ne s’applique pas à votre situation, indiquez la mention “NÉANT” », précise encore les services consulaires.

Qui peut faire une demande de bourse ?

Pour faire une demande de bourse, votre enfant doit remplir les conditions suivantes :

  • être de nationalité française
  • être âgés d’au moins 3 ans au 31 décembre 2025
  • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
  • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Houston
  • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère)
  • être inscrits ou en cours d’inscription dans l’un des établissements du réseau AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger) présents dans la circonscription consulaire (voir liste ci-dessous)
  • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)

Le conseil consulaire des bourses se réunira une première fois au consulat général de France à Houston au printemps. Il émet un avis et fait des propositions soumises à l’avis de la Commission nationale des Bourses qui se réunit à Paris en juin. Les familles sont ensuite avisées individuellement par courrier de la décision prise par cette commission.

Liste des établissements du réseau AEFE, pour les classes de maternelle petite section (3 ans) à la terminale :

Section française de l’école internationale Awty de Houston (Awty) école internationale Awty de Houston

Lycée International de Houston https://www.lihouston.org/fr/

École internationales de Dallas https://www.dallasinternationalschool.org

École internationale d’Austin https://www.austininternationalschool.org

École bilingue de La Nouvelle-Orléans https://ebnola.net

Lycée Français de La Nouvelle-Orléans https://www.lfno.org

Audubon Charter School https://www.auduboncharter.org

La journaliste Claire Meynial à Bonjour Book DC le 17 janvier

À trois jour de l’investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis, l’auteure et journaliste Claire Meynial, correspondante à Washington pour Le Point et lauréate du prestigieux prix Albert Londres, propose une soirée de réflexion sur les divisions profondes qui traversent la société américaine. L’événement se tiendra en français le vendredi 17 janvier à 7pm, à Bonjour Books DC, avec une ouverture des portes à 6:30pm.

Claire Meynial présentera son dernier ouvrage, La Guerre des Amériques, une plongée au cœur des fractures américaines. De la remise en question du droit à l’avortement aux accusations portées contre Donald Trump, en passant par le racisme systémique et la crise migratoire, la journaliste décrypte les enjeux qui façonnent le paysage politique et social du pays. Elle s’intéresse particulièrement aux divisions idéologiques qui opposent les citoyens, rendant la société plus polarisée que jamais.

L’échange sera suivi d’une séance de questions-réponses durant laquelle les participants pourront poser leurs questions en anglais ou en français. Le livre sera également vendu sur place au prix de 28,98$.

French Premiere : « En fanfare », le film feel good à ne pas rater en janvier

Avec plus d’1,3 million d’entrées en France en quatre semaines d’exploitation, le film « En fanfare » est le succès de fin d’année à ne pas manquer. Grâce à French Premiere, on pourra le découvrir en Californie en Géorgie lors de quatre projections : le mercredi 22 janvier à Santa Rosa et à Palo Alto, le jeudi 23 janvier à San Francisco, et le jeudi 30 janvier à Atlanta. Les billets sont en vente pour toutes les dates.

Thibaut Desormeaux est un chef d’orchestre mondialement connu. À la suite d’un malaise, il découvre qu’il est atteint d’une leucémie, qu’une greffe de moëlle d’un proche pourrait guérir. Des tests ADN révèlent qu’il n’est pas le fils de ses parents, mais qu’il a un frère, lui aussi adopté. Thibault part à sa recherche, et le rencontre dans sa ville natale du nord de la France. Jimmy a eu un tout autre destin : il travaille dans une cantine scolaire et joue du trombone dans l’orchestre locale. La musique semble être la seule chose que les deux frères ont en commun, mais ce lien va se renforcer quand l’harmonie perd son chef à la veille d’un concours. Thibault y voit l’opportunité d’aider son frère.

Réalisé par Emmanuel Courcol, « En fanfare » permet au talent de Benjamin Lavernhe (« Le sens de la fête », « Antoinette dans les Cévennes », « Jeanne du Barry ») et de Pierre Lottin (inoubliable Wilfried dans la série des « Tuche »), de s’exprimer pleinement : tous deux sont d’excellents musiciens, Benjamin Lavernhe jouant de la batterie et de la guitare, et Pierre Lottin du piano. Ils ont appris les morceaux en amont du tournage, ont pris des cours de direction d’orchestre et de trombone pour pouvoir tout interpréter eux-mêmes. L’alchimie entre les deux acteurs fonctionne très bien, et le succès rencontré par le film en salles confirme la bonne impression qu’il avait faite lors de sa projection au Festival de Cannes 2024.

Voici les détails des séances:

  • Mercredi 22 janvier à Santa Rosa : 7pm au Summerfield Cinemas, 551 Summerfield Rd, Santa Rosa, CA 95405. Billets.
  • Mercredi 22 janvier à Palo Alto : 7pm à l’Aquarius Theatre, 430 Emerson St, Palo Alto, CA 94301. Billets.
  • Jeudi 23 janvier à San Francisco : 7pm au Marina Theater, 2149 Chestnut St, San Francisco, CA 94123. Billets.
  • Jeudi 30 janvier à Atlanta : 7 pm au Tara Theater, 2345 Cheshire Bridge Rd NE, Atlanta, GA 30324. Billets.

Expos, films, concerts : Que faire à New York cette semaine

Retrouvez la sélection hebdomadaire French Morning des meilleurs évènements pour préparer vos sorties à New York.

Ce week-end et cette semaine

Amaury Faye – Winter JazzFest – Vendredi 10 janvier – The Bitter End

Dans le cadre du Winter Jazzfest qui se tient dans plusieurs lieux emblématiques new-yorkais du 9 au 15 janvier, l’évènement « Manhattan Marathon » du vendredi 10 recevra des dizaines d’artistes de la scène jazz internationale et notamment le pianiste français Amaury Faye qui se produira au Bitter End (ouverture des portes à 5pm et show à 6pm). Les billets ici

Une deuxième nuit de marathon jazz est programmée pour le samedi soir dans Brooklyn.

The Bitter End – 147 Bleecker St.

Flight into Egypt: Black Artists and Ancient Egypt 1876-Now – Vendredi 10 janvier – The Met

L’exposition Flight into Egypt: Black Artists and Ancient Egypt 1876-Now s’accompagne de performances live, une première dans l’histoire du Met. Toutes les semaines, un spectacle de musique et danse met en lumière les thèmes de l’Egypte Ancienne. Ce vendredi, c’est l’artiste multidisciplinaire originaire de Brooklyn Steffani Jemison qui viendra connecter l’exposition avec une interprétation multimédia pour deux représentations, à 3pm et 7pm. Plus d’informations

Performance Pyramid, The Tisch Galléries – The Met 5th Av.

Cinderella Samba – Samedi 11 janvier – Swedish Cottage Central Park

Recommandé pour les familles ayant des enfants de 3 à 8 ans, ce spectacle de marionnettes vous amène sur les traces du Carnaval de Rio de Janeiro avec une bande musicale samba. Des représentations sont également prévues en février. Billets ici (10$ pour les enfants, 15$ pour les adultes).

Swedish Cottage – Central Park, Delacorte Theater (West Drive & 79th St.)

Mayers Consulting Family Music Showcase – Samedi 11 janvier – Lincoln Center

Une sortie familiale pour tout âge avec une série de mini concerts d’artistes très variés: jazz, rétro-pop, hip-hop, soul… et dont certains sont primés ou nominés au GRAMMY. Gratuit à partir de 2pm. Plus d’informations ici.

David Rubenstein Atrium – Lincoln Center

Decreation – Jusqu’au dimanche 12 janvier – Whitney Museum

Derniers jours de l’exposition « Decreation » au Whitney Museum, hommage à la philosophe Simone Weil (1909-1943) qui a inventé ce concept, dans une exposition consacrée à Mark Armijo McKnight et qui met en scène des photographies en noir et blanc de cet artiste. « Decreation » explore le concept qui décrit une déconstruction intentionnelle du soi, un processus que Mark Armijo McKnight aborde par ses images de corps et de paysages dans des états intermédiaires, comme des figures anonymes engagées dans des jeux érotiques au milieu d’un environnement brutal. il en ressort un sentiment à la fois d’extase et d’affliction. Plus d’information ici.

Whitney Museum of American Art – 99 Gansevoort St.

Plein Sud – Mardi 14 janvier – L’Alliance New York

Deux projections de « Plein Sud » de Luc Béraud sorti en 1981 avec comme têtes d’affiche Patrick Dewaere et Clio Goldsmith, dans les rôles d’amants quittant le contexte politique tendu de Paris pour Barcelone (également, Jeanne Moreau et Guy Marchand). Plus d’informations ici sur les projections de 4pm et 7pm.

L’Alliance New York, Florence Gould Theater – 55 E 59th St.

Plus tard

Under The Radar Festival – Jusqu’au 19 janvier – Multi-sites

Une douzaine de spectacles expérimentaux est programmée chaque jour à l’occasion du Under The Radar Festival jusqu’au 19 janvier dans des lieux partenaires variés tels que le Lincoln Center, le BAM, La Mama etc. Retrouvez ici le programme complet. Le festival fête cette année sa 20e édition.

Restaurant Week – À partir du mardi 21 janvier

L’évènement culinaire revient du 21 janvier au 9 février, et les réservations ont ouvert le 7 janvier, pensez à vite réserver vos tables dès à présent pour profiter des menus à tarifs fixes. L’évènement bi-annuel (hiver et été) permet de découvrir plus d’une centaine de restaurants dans la ville, proposant un menus à tarif spécial et plus abordable. Comptez environ 30-40$ pour le déjeuner et 45-60$ pour le dîner.

À réserver dès maintenant

Yseult – Lundi 3 février – Bowery Ballroom

L’artiste française Yseult, qui a clôturé les Jeux olympiques de 2024 au Stade de France l’été dernier, entame une tournée nord américaine et sera à New York le lundi 3 février pour une seule date. Les places ici 

Bowery Ballroom Center – 6 Delancey St

Seong-Jin Cho – Mercredi 5 février – Carnegie Hall

Réservez dès à présent vos places pour cette représentation entièrement consacrée à Maurice Ravel dont on célèbre cette année le 150e anniversaire de la naissance. Le pianiste sud-coréen Seong-Jin Cho interprètera L’Œuvre pour piano seul du compositeur français.

Avec plusieurs représentations à guichets fermés au Carnegie Hall, il est encore temps de réserver un billet ici.

Stern Auditorium / Perelman Stage – Carnegie Hall – À l’angle de 57th Street et 7th Ave.

Hommage à Ravel – 14 au 22 mai – Lincoln Center

Dans le cadre du 150e anniversaire de la naissance de Maurice Ravel, le New York City Ballet proposera plusieurs représentations de quatre œuvres créées lors du festival de 1975 alors dédié au compositeur (musiques Ravel et chorégraphies Balanchine et Robbins). Plus d’information et le détail du programme ici

David H. Hock Theater – Lincoln Center

Incendies à Los Angeles : « Je suis partie en urgence, c’était apocalyptique »

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C’est un véritable ouragan de feu qui s’abat sur Los Angeles. Depuis plusieurs jours, des incendies attisés par un vent de Santa Ana d’une violence extrême pouvant dépasser 130 km/h, voire 160 km/h en montagne, ont réduit en cendres des quartiers entiers, notamment à Pacific Palisades et Altadena. Cinq personnes décédées, des milliers d’acres brûlés, plus de 100 000 personnes évacuées, au moins 2 000 maisons, écoles, commerces et autres infrastructures ravagés, et des pompiers toujours mobilisés, mercredi 8 janvier, pour tenter de contenir les flammes… Le désastre, dont le bilan définitif n’est pas encore connu, s’annonce comme l’un des pires de l’histoire de LA. French Morning a recueilli les témoignages de Français. Jeudi 9 janvier, Roland Lescure, député des Français d’Amérique du Nord, estimait dans un message sur LindekIn qu’entre 1200 et 1500 d’entre eux avaient dû fuir les flammes, certains ayant tout perdu.

« Complètement chaotique »

À Altadena, face à l’arrivée des flammes, Jeanne Roué a embarqué ses trois enfants et ses deux chiens dans sa voiture, passeports à la main, en chaussons et pyjamas. Mardi en fin de journée, le feu s’est déclaré brusquement à Eaton Canyon, à deux blocs de là. « On a commencé à avoir un peu de fumée, et 25 minutes après, les hélicoptères étaient au-dessus de la maison, les hauts-parleurs hurlaient : “evacuate now”. J’ai vu les flammes, j’ai senti la chaleur sur mon visage, ça m’a fait drôle » témoigne la Française, encore sous le choc. La famille a trouvé refuge chez des amis, près du Dodger stadium. Si l’air n’y est pas bon, au moins, le feu est loin.

Quand l’alerte a été donnée, elle était seule à la maison avec son aînée de 11 ans et ses jumeaux de 7 ans, son mari revenant de San Francisco. « Je suis partie en urgence, je n’ai pas réfléchi. C’était apocalyptique, raconte–t-elle, en évoquant la fumée épaisse, l’air irrespirable, les flammes qui se rapprochent. Les enfants ont eu peur, mais ils sont restés calmes. J’ai essayé de garder mon sang-froid. On s’est engagés sur la 210, c’était complètement chaotique. Des embouteillages, des arbres en plein milieu de la freeway. Les feux de signalisation ne marchaient plus… La police et les pompiers allaient dans tous les sens. Les gens avaient peur. » 

« On ne se sent pas seuls »

D’après une voisine, leur maison est heureusement encore debout. Ce n’est pas le cas de plusieurs de ses voisins, qui eux, ont tout perdu. « Les commerces ont brûlé. Une synagogue au bout de notre rue aussi. La Pasadena High School a été endommagée », énumère Jeanne. L’école des enfants est, elle, fermée, comme beaucoup dans les secteurs touchés. « Ils ont bien compris qu’on retournera chez nous quand on pourra, glisse-t-elle. On ne sait pas quand. Ce matin, je suis allée au CVS d’à côté acheter des brosses à dents. » En attendant, des amis mettent un logement à leur disposition gratuitement. « On ne se sent pas seuls, il y a une solidarité de fou » témoigne cette juriste et coach sportive, qui garde un moral d’acier.

Non loin de là, à South Pasadena, Pascale Bernadberoy n’a pas fermé l’œil de la nuit. Si elle n’a pas été menacée par les flammes, elle est encore sous le choc. « J’ai encore du mal à réaliser, dit-elle. Ça fait 25 ans que je suis là. Des feux, il y en a souvent, mais d’habitude, ils restent localisés dans les montagnes. Ils brûlent des petits chalets, mais des quartiers résidentiels, je n’avais jamais vu ça. Altadena, c’est un très joli quartier, très vert. Là, on dirait qu’il y a eu la guerre. » Ce mercredi, elle hébergeait une amie touchée par les coupures d’électricité, qui suite aux incendies, concernaient 4 millions de personnes en Californie du Sud.

Pasadena, une ville fantôme

Par précaution, Emmanuelle Franks a fermé l’Alliance française de Pasadena, dont elle est la directrice, ce mercredi 8 janvier. « Elle est très proche de la zone d’évacuation, de l’autre côté de la 210, et de nombreux professeurs et élèves ont été évacués, explique-t-elle. D’autres font face à des coupures d’électricité, et il est difficile de se déplacer. » Elle-même a dû récupérer ses enfants à l’école à cause des risques de pollution de l’air, et ne peut pas recharger sa voiture électrique. Si ce quartier n’a pas été touché, elle décrit une ville fantôme. Restaurants et cafés fermés, odeur de brûlé, cendres qui tombent du ciel, luminosité bizarre… « Cela fait 11 ans que je vis à Los Angeles, donc malheureusement, je suis habituée aux incendies, mais cet épisode est particulièrement violent. »

Mercredi soir, des Français se tenaient toujours prêts à évacuer, comme Bart, qui vit près de Pacific Palisades avec sa femme et leurs deux enfants. « Le quartier juste à côté est en évacuation obligatoire. La voiture est prête, s’il faut partir, on part » confirme le Français qui a déjà été évacué en 2018, lors du gigantesque Woosley Fire. Depuis, la famille s’est équipée de purificateurs d’air dans toutes les chambres, et sa femme s’est formée auprès des pompiers pour acquérir les bons réflexes.

Procédure d’urgence au consulat

Revenu en urgence du CES de Las Vegas, le Consul général de France à Los Angeles, Adrien Frier, a appelé une quinzaine de Français touchés par les incendies. À ce stade, dit-il, tous ont trouvé des solutions d’hébergement et se préparent à entamer des démarches auprès de leurs assurances. Le consulat travaille néanmoins à la mise en place d’une base de données pour faire l’intermédiaire entre les Français en recherche d’un hébergement et ceux qui ont une chambre disponible.

Une procédure d’urgence a par ailleurs été mise en place pour ceux qui auraient perdu leurs papiers d’identité. Alors que mercredi soir, un nouveau feu avait éclaté dans les Hollywood Hills, le consul exhortait les Français à « suivre très scrupuleusement les consignes d’évacuation et les directives des autorités américaines. »