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Covid-19: “Attention au déconfinement prématuré”, prévient Romain Pirracchio, chef du service réanimation au Zuckerberg Hospital de San Francisco

Les journée de Romain Pirracchio, qui dirige le service d’anesthésie-réanimation au Zuckerberg Hospital de San Francisco, se suivent mais ne se ressemblent pas: aujourd’hui, c’est une succession de réunions, pour se préparer à un afflux massif de patients: “Hier, j’étais avec mes malades toute la journée, aujourd’hui, je me suis concentré sur notre stratégie pour favoriser le principe d’aplatissement de la courbe du Covid-19. Chaque jour, nous nous adaptons et revoyons nos priorités.

Médecin, chef de service, enseignant et chercheur, installé depuis 2018 à San Francisco, Romain Pirracchio est un spécialiste des biostatistiques, qui permettent de créer des modèles en fonction de données sur certaines pathologies. “En épidémiologie infectieuse, nous avons des modèles qui sont dérivés d’observations rétrospectives de maladies, et qui nous permettent de prédire les pics de contamination. Ici, le défi est de réagir plus vite et de construire des modèles plus dynamiques, grâce à des techniques bien maîtrisées dans la Silicon Valley, comme l’intelligence artificielle et le machine learning. C’est la course contre la montre du moment, car nous avons besoin de beaucoup de données pour construire ces modèles, mais pour l’instant, elles ne sont pas encore disponibles et pas d’assez bonne qualité.

A San Francisco, où le confinement est en place depuis le 16 mars, le pic de l’épidémie semble encore loin: “Selon les prédictions actuelles, il aura lieu la dernière semaine d’avril“, avance Romain Pirracchio. “Les mesures que la ville a prises tôt sont largement responsables de la dynamique beaucoup plus lente que l’on observe ici, avec un effet net sur l’aplatissement de la courbe. Nous constatons que nous avons peu de patients à San Francisco, mais ils sont en général plus gravement malades, sans toutefois que le nombre de morts soit élevé. ” Le médecin met toutefois en garde contre un triomphalisme prématuré, qui circule déjà dans les médias et pourrait faire penser que la région de San Francisco sera relativement épargnée: “Il faut être très prudent, car ces courbes peuvent devenir désastreuses si on relâche les mesures actuelles d’isolement. On ne pourra être sûr qu’a posteriori que le pic est passé. Nos actions d’aujourd’hui sont déterminantes pour les semaines qui viennent.” 

Fort de dix années à la tête d’un service similaire à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, Romain Pirracchio n’en est pas à sa première gestion de crise. Il a notamment vécu les attentats de 2015, et sait que la préparation des structures hospitalières est fondamentale: “A San Francisco, nous avons les capacités d’accueil et de matériel nécessaires, en particulier les respirateurs. Si on compare avec New York, l’impact de l’épidémie est à l’opposé du spectre, et mes collègues doivent travailler dans des conditions extrêmement difficiles avec des capacités hospitalières mises à rude épreuve. Heureusement, la mise à disposition d’un bateau-hôpital permet d’augmenter le nombre de lits.” Quant à l’absence de politique fédérale pour imposer un confinement à tout le pays, elle est clairement à déplorer: “Sans faire de politique, il est facile de faire le parallèle avec le système de santé en France, où la capacité de réagir de manière concertée et rapide est à prendre en exemple.

Romain Pirracchio salue aussi l’élan de solidarité dont il est témoin depuis le début de l’épidémie, aussi bien dans les biotechnologies que dans les entreprises tech traditionnelles, et les universités: “A UC Berkeley, des ingénieurs sont prêts à développer des procédures de stérilisation pour pouvoir réutiliser nos équipements d’intervention, notamment les masques. A UCSF, on compte sur les technologies portables comme les montres connectées pour suivre l’évolution de la maladie“, énumère le médecin. “Chacun veut mettre son temps et son savoir à disposition. Et de façon très pragmatique, cela commence par l’envoi de masques que les entreprises ou les particuliers avaient en stock chez eux.

Quant à l’après-COVID, Romain Pirracchio préfère rester prudent, et s’attend à ce que le déconfinement prenne du temps: “Pour le moment, le confinement est imposé dans la Bay Area jusqu’au 4 mai. Si le pic se produit fin avril, il est scientifiquement très peu probable que le retour à la normale s’effectue début mai. Nous assisterons sans doute à un plateau du nombre de cas avant de voir une vraie décroissance, puis le déconfinement”, explique-t-il.  “Notre rôle est de continuer à être le bon élève, ne pas relâcher les règles d’isolement pour espérer se sortir de cette situation le mieux possible.”

Contrôle renforcé aux frontières françaises : attestation de déplacement obligatoire

Depuis le lundi 6 avril, il faut désormais une attestation spécifique pour entrer sur le territoire français.

Si vous êtes citoyen français, aucune autre restriction n’est mise en place, vous pouvez rentrer sur le territoire, mais il est nécessaire d’avoir l’attestation avec soi. Les compagnies aériennes refuseront l’embarquement aux passagers qui ne remplissent pas les conditions requises” précise le site de l’ambassade de France au US.

En revanche pour les non ressortissants français, il faut remplir une des conditions suivantes pour pouvoir entrer en France: 

Ressortissants d’un pays de l’Union européenne (et assimilés):

-Personnes ayant leur résidence principale en France, ainsi que leurs conjoints et leurs enfants.

-Personnes transitant par la France pour rejoindre leur résidence, ainsi que leurs conjoints et leurs enfants

-Professionnels de santé aux fins de lutter contre le Covid 19

-Transporteurs de marchandises, dont les marins

-Equipages et personnels exploitant des vols passagers et cargo, ou voyageant comme passagers pour se positionner sur leur base de départ

-Personnels des missions diplomatiques et consulaires, ainsi que des organisations internationales ayant leur siège ou un bureau en France, titulaires d’un titre de séjour spécial ou d’un visa D promae

-Travailleurs frontaliers aux frontières intérieures terrestres.

Ressortissants d’un pays tiers:

-Titulaires d’un titre de séjour ou d’un visa de long séjour français ou européen en cours de validité, ainsi que leurs conjoints et leurs enfants

-Personnes en transit pour rejoindre leur pays d’origine, présentant le titre de voyage vers leur pays d’origine et restant en zone internationale sans entrer sur le territoire national

-Professionnels de santé aux fins de lutter contre le Covid 19

-Transporteurs de marchandises, dont les marins

-Equipages et personnels exploitant des vols passagers et cargo, ou voyageant comme passagers pour se positionner sur leur base de départ

-Personnels des missions diplomatiques et consulaires, ainsi que des organisations internationales ayant leur siège ou un bureau en France, titulaires d’un titre de séjour spécial ou d’un visa D promae

-Travailleurs frontaliers aux frontières intérieures terrestres.

Les pièces justifiant le statut de la personne sont également exigées.  Un contrôle sanitaire pourra être imposé aux personnes voyageant à destination des collectivités d’Outre-Mer françaises, cela pouvant donner lieu à une mise en quarantaine à domicile ou dans une structure dédiée. 

Plus d’information ici.

Attestations à télécharger ici. 

Où trouver des chocolats de Pâques à Washington DC?

Quoi de mieux que de délicieux chocolats pour remonter le moral en ces temps de confinement? Dans la capitale américaine, trois chocolatiers offrent leurs services pour passer un weekend de Pâques presque normal.

The Chocolate House (Dupont Circle)

Cette petite chocolaterie haut de gamme nichée au rez-de-chaussée d’un immeuble à Dupont Circle passe presque inaperçue de la rue, mais ses chocolats valent le détour. The Chocolate House achète ses ingrédients dans monde entier, dont Hawaï et la Suisse. Pour cette année, la maison prend des commandes en ligne et les envoie par USPS. Vous pouvez également vous rendre sur place pour récupérer les commandes, du lundi au samedi, de 12pm à 5pm. 1904 18th St NW. Site.

Ladurée (Georgetown-Union Station)

La célèbre boutique française, connue pour ses macarons, continue à prendre des commandes sur son e-shop. La boutique locale est “sold-out” donc seule une commande en ligne est possible. Plusieurs sortes de chocolat sont encore disponibles, en forme d’oeuf ou en carré, mais aussi du thé vert et des confitures. Site.

Chocolate Chocolate (Downtown)

Pour les festivités de Pâques, la boutique propose des œufs de Pâques de noix de coco grandes tailles, des carottes et des lapins en chocolat moulés, et la sélection habituelle, des bonbons raffinés aux truffes gourmandes. Sur leur site, les chocolatiers demandent à leurs clients de “passer vos commandes en ligne“, ou “appelez-nous au 202.466.2190 pour passer une commande à expédier” car “en raison de COVID-19, nous n’offrirons plus de ramassage ou de livraison en bordure de trottoir pour le moment. Veuillez rester à la maison et en sécurité!“. Site.

Coronavirus et expatriation : tout ce que vous devez savoir

(Article partenaire) La crise sanitaire qui touche actuellement le monde entier soulève un grand nombre de questions et d’incertitudes pour de nombreuses personnes à travers la planète. Qu’en est-il des Français expatriés ? Nous faisons le point sur la situation pour les non-résidents.

Coronavirus : quelle est la situation mondiale ?

Alors que l’épidémie de coronavirus débutait en Chine fin décembre 2019, elle s’est aujourd’hui propagée dans tous les continents, au sein de 183 pays, en un peu plus de 3 mois. Au 6 avril 2020, on compte 1.289.380 cas confirmés et 70.590 décès suite au Covid-19 dans le monde, selon le Centre pour la science et l’ingénierie des systèmes (CSSE) de l’Université Johns Hopkins de Baltimore, qui propose notamment une carte avec l’évolution du nombre de cas dans le monde. 

En France, 93.780 cas ont été confirmés, et 8.093 décès ont été déplorés, faisant de l’Hexagone le 5ème pays le plus touché, après les États-Unis, l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne. Le nombre de cas en France double tous les 3 ou 4 jours, comme le rappelait Édouard Philippe dans sa conférence de presse du 28 mars. Il a par ailleurs annoncé un prolongement du confinement pour deux semaines supplémentaires, jusqu’à mi-avril, alors que la France terminait déjà sa deuxième semaine de confinement.

Les Français expatriés sont, quant à eux, très limités dans leurs déplacements. En effet, près d’une quarantaine de pays a déjà fermé ses frontières, ou a imposé des restrictions d’accès aux voyageurs français. C’est notamment le cas pour les États-Unis, l’Union européenne et l’Espace Schengen, la Chine, le Japon, la Thaïlande, la Nouvelle-Zélande, l’Inde, la Russie, le Pérou… 

Pour en savoir plus sur le sujet : téléchargez gratuitement le replay de notre webinar “Coronavirus, expatriation et immobilier”.

Coronavirus et expatriés : ceux qui souhaitent rentrer en France

Suite à la soudaine fermeture des frontières et de la majorité des lignes aériennes au sein de nombreux pays, 130.000 Français, touristes et expatriés, se sont retrouvés bloqués à l’étranger dans l’attente de pouvoir rejoindre la France. La grande majorité d’entre eux a pu être rapatriée, mais 20.000 Français sont toujours dans l’attente de pouvoir revenir dans leur pays d’origine.

Les Français de l’étranger sont invités à s’inscrire sur le site Ariane, du ministère des Affaires étrangères. Cela permet d’une part de répertorier les ressortissants de l’Hexagone et ainsi de prendre contact avec eux plus facilement. De plus, les expatriés inscrits sur le site pourront être prévenus de toute nouvelle information ou alerte.

Il est conseillé aux expatriés qui souhaitent rentrer en France de se renseigner au préalable sur le site des Affaires étrangères, afin de connaître les recommandations du gouvernement.

En ce qui concerne la couverture médicale des non-résidents à leur retour en France, les députés ont récemment voté en faveur de la suspension du délai de carence de trois mois. D’ordinaire, ce délai est imposé aux expatriés de retour en France, après avoir séjourné à l’étranger pendant une longue période. 

Grâce à cette nouvelle réglementation, tous les non-résidents français faisant le choix de rentrer dans l’Hexagone pourront accéder automatiquement à la Sécurité sociale.

Coronavirus et expatriés : ceux qui restent dans leur pays d’expatriation

Beaucoup d’expatriés choisissent de rester chez eux, dans leur pays d’expatriation, pendant la crise sanitaire. En effet, de nombreux pays n’affichent désormais que très peu de cas et certains non-résidents ont même pu retrouver un quotidien plus ou moins normal. 

L’économie est également fortement impactée par la pandémie, qui a déjà entraîné un krach boursier à l’échelle nationale et internationale. Toutefois, en ce qui concerne l’immobilier, on peut s’attendre à ce que l’impact soit plus positif. En effet, suite à cette crise inédite, les taux de crédit immobilier vont probablement baisser. De plus, quand le confinement aura pris fin en France, il faut s’attendre à ce que l’activité et les transactions immobilières remontent en flèche. Beaucoup de biens vont également être mis en vente, et il y aura donc sûrement des opportunités intéressantes à saisir.

On constate aussi que, malgré cette urgence sanitaire, l’immobilier ne perd pas de son dynamisme, et les prix sont toujours élevés dans les grandes villes attractives de France, comme Paris, Lyon, Bordeaux ou Marseille.

L’immobilier est par ailleurs connu pour constituer une valeur refuge pendant des périodes de crises ou d’incertitudes. Investir dans un bien immobilier permet notamment de mettre à l’abri ses avoirs et de sécuriser son avenir et celui de ses enfants, ce qui est particulièrement judicieux dans le contexte actuel.

Ainsi, plusieurs expatriés se préparent à investir dans l’Hexagone, où le marché de l’immobilier reste encore très stable et favorable.

Vous souhaitez investir dans l’immobilier français une fois la crise sanitaire passée ? C’est maintenant qu’il faut commencer à préparer votre projet. Contactez My expat pour vous faire aider dans les démarches et pour investir depuis votre pays d’expatriation.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

French Boss spécial coronavirus. Rebondir, épisode n° 1

Demain sera un autre jour… Pour le monde entier et peut-être plus encore pour ces entrepreneurs-voyageurs français, dont la société, créée à l’étranger, est le plus souvent encore en phase de croissance.

Dans ce nouveau podcast – circonstanciel -, nous donnons la parole pour la deuxième fois à quelques-uns des French Boss rencontrés au cours des dix-huit derniers mois, avant la pandémie de Covid 19. Ils évoquent la manière dont ils espèrent rebondir au terme d’une crise qui a laissé les moins costauds d’entre eux pratiquement exsangues.

C’est une véritable leçon d’optimisme et de combativité que vont successivement nous administrer dans ce podcast Thomas Chabrières, fondateur et président de Insider’s expérience, une société spécialisée dans le tourisme… Julie Campistron start-uppeuse, ambassadrice d’un mieux vivre physique et psychique et Abel Ureta-Vidal, scientifique devenu geek, et dont le métier est de cumuler ces deux passions… 3 profils, 3 villes… 3 pays… dans ce 1er numéro consacré à l’après-coronavirus

Listen to “Spécial coronavirus. Rebondir, épisode 1” on Spreaker.

[Webinaire] Aide aux entreprises, chômage et visas

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L’épidémie de Covid-19 a enclenché une crise économique mettant beaucoup d’entreprises dans la difficulté. Notre prochain webinaire, qui aura lieu mardi 7 avril à 1pm Eastern Time (10am Pacific Time), s’adresse à vous si vous êtes un·e dirigeant·e d’entreprise aux États-Unis ou encore un·e employé·e ayant été mis en chômage (ou furlough) en raison de cette crise.

French Morning a invité deux experts à prendre la parole lors de ce webinaire.

Andrew Massat, associé du cabinet d’expertise comptable Massat Consulting Group, et Isabelle Marcus, C.E.O et fondatrice de Columbus Consulting Group, aborderont notamment les sujets suivants :

Aides aux entreprises

– Qui pourra bénéficier du Paycheck Protection Program ?

– Quid du Economic Injury Disaster Loan (EIDL) ?

– CARES Act : quelles sont les autres aides dont vous pourriez bénéficier ? Quelles sont les aides cumulables et non cumulables ?

Chômage : fiscalité & immigration 

– Vous êtes une entreprise : quel est l’impact sur votre fiscalité si vous devez mettre des employés au chômage ?

– Qu’est-ce que le Shared Work Program ?

– Vous êtes un·e employé·e : avez-vous le droit au chômage ?

– Quel est l’impact sur votre visa en cours si votre employeur vous met au chômage ?

– Quel est l’impact du COVID sur votre visa (non immigrant et immigrant) actuel?

– Quel sera l’impact sur votre future demande de visa/de prolongation ?

Nos experts répondront à toutes ces questions et vous donneront la parole pour un moment d’échange et de questions/réponses.

Vous pouvez également envoyer vos questions à l’avance à l’adresse mail suivante : [email protected]

Le webinaire sera animé par Emmanuel Saint-Martin, CEO de French Morning Media Group.

Inscription gratuite ici.

Pourquoi les compagnies sont obligées de rembourser les vols annulés -et pourquoi elles ne le font pas

Si vous avez un billet d’avion et que votre vol a été annulé en raison de la crise du coronavirus, la loi, aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis, vous garantit en principe le remboursement. Dans la pratique, c’est autre chose…

Des deux côtés de l’Atlantique, les compagnies aériennes font de la résistance et offrent des “vouchers” (avoirs) équivalents à la valeur du billet initial, plutôt qu’un remboursement. Soit clairement, soit en rendant les procédures de remboursement extrêmement compliquées, elles rendent le remboursement difficile voire impossible à obtenir. Dans le meilleur des cas certaines, comme Air France, offrent un avoir qui pourra devenir remboursable s’il n’est pas utilisé à son expiration, en décembre 2020. Pourtant, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe, la réglementation est claire: un vol annulé, quelle que soit la raison de cette annulation, doit être remboursé. Les compagnies peuvent offrir le choix entre un avoir et le remboursement, mais c’est au client que revient la décision finale.

Les compagnies aériennes ne contestent pas qu’en refusant le remboursement, elles enfreignent la loi. “Mais c’est une question de survie pour les compagnies” a expliqué lors d’une conférence de presse Alexandre de Juniac, directeur général de l’IATA (Association internationale du transport aérien). Selon un calcul des transporteurs, le montant des billets annulés “remboursables” s’élèverait à 38 milliards de dollars dans le monde. C’est beaucoup plus que ce que leur trésorerie déjà exsangue peut supporter. L’IATA prévoit que la crise va occasionner plus de 252 milliards de pertes pour les compagnies à l’échelle mondiale.

Au-delà de l’incapacité de compagnies exsangues à payer aujourd’hui, l’enjeu est aussi celui de l’après-crise.  “Même lorsque le trafic reprendra, ça ne se fera pas du jour au lendemain; les compagnies devront voler avec des avions plus ou moins pleins, donc à perte. Pour tenir lors de cette reprise, il faudra avoir les reins solides, donc du cash” explique un cadre d’une compagnie française.

25 milliards de dollars d’aide

Face à cette résistance des compagnies aériennes, les réactions sont différentes des deux côtés de l’Atlantique. Aux Etats-Unis, contre toute attente, c’est plutôt la défense des consommateurs qui prévaut. Vendredi 3 avril, le Département du transport (DOT) a publié un rappel à l’ordre qui s’adresse aussi bien aux compagnies américaines qu’étrangères si elles opèrent aux Etats-Unis. Rappelant que “les compagnies ont depuis longtemps procédé aux remboursements y-compris lors des annulations massives, comme par exemple après le 11 septembre 2001”, l’administration demande aux compagnies de rembourser les billets et de ne pas se contenter d’offrir un avoir. Quelques jours plus tôt, neuf sénateurs avaient écrit aux compagnies américaines pour leur rappeler leur obligation, tirant notamment argument du fait que le Congrès “vient de voter une aide exceptionnelle de plus de 25 milliards de dollars au secteur”, et que cet argent public devrait d’abord servir à rembourser les passagers. Les compagnies américaines ont toutes juré de respecter la loi, mais pour inciter les clients à choisir l’avoir plutôt que le remboursement, Delta a annoncé vendredi que les vouchers seraient valables pendant deux ans, jusqu’à mai 2022.

En revanche, en Europe, les autorités semblent se montrer plus favorables aux compagnies aériennes. Si la Commission a rappelé fin mars la loi et l’obligation de rembourser, les Etats ont commencé à accorder des exceptions. La semaine dernière, la France a ainsi suspendu l’obligation de remboursement pour les “voyages à forfait” (c’est à dire incluant vol et nuitées d’hôtel ou tout autres prestation), ainsi que les prestations (hôtels, locations de voiture, etc). Désormais, le voyageur ne peut prétendre qu’à un avoir, valable 18 mois. Si vous n’avez pas “consommé” cet avoir dans les 18 mois, vous aurez alors droit au remboursement, à condition bien sûr que le prestataire soit toujours en activité.

Les vols secs restent exclus de cet assouplissement français, car ils relèvent d’un règlement européen, mais de plus en plus d’Etats font pression sur Bruxelles pour changer cela. Au début de la crise, la Commission européenne avait déjà classé le coronavirus en “force majeure”, supprimant ainsi les indemnités que les compagnies doivent en principe payer aux passagers des vols annulés, en sus du remboursement du coût du billet. (Ces indemnités légales n’existent pas aux Etats-Unis). Pour l’heure, la commissaire européenne aux transport, Adina Valean, se montre inflexible sur l’obligation de remboursement. En faisant le pas de plus que compagnies et Etats membres demandent, la Commission européenne accorderait de fait une aide à un secteur en difficulté, mais le ferait aux dépens des passagers.

Cette obligation de remboursement, des deux côtés de l’Atlantique, ne s’applique qu’aux vols annulés par les compagnies. Si c’est le passager qui décide d’annuler, les règles habituelles s’appliquent: selon le type de billet acheté, les changements ou annulations sont ou non possibles. Cependant, face à la crise, un grand nombre de transporteurs aériens ont décidé de changer ces règles et offrent aux passagers la possibilité de changer leurs vols, sans frais même lorsque le billet initial ne l’était pas.

De nombreux Français voudraient donner leur sang aux Etats-Unis, mais…

Camille Beydon, une Française qui vit dans la charmante commune de Peekskill (au nord de New York), voulait donner son sang en mars dans un centre de don à Nanuet. Mais après avoir rempli le formulaire, on lui a dit que la collecte ne pourrait avoir lieu.

Motif: elle fait partie de la population interdite de donner son sang sur le sol américain car elle a passé au moins cinq ans en France entre 1980 et 2001. Ces personnes sont jugées à risque d’avoir été exposées à la maladie de Creutzfeldt-Jakob et son variant, la forme humaine de la maladie de la “vache folle”. “J’étais déçue”, confie la Française, une fille de professionnels de santé habituée à donner son sang en France. “Le don du sang, c’est comme le vote. Il faut que ce soit une habitude, l’intégrer dans la vie de tous les jours. Cela doit être le plus facile possible“.

La problématique du don de sang et de plasma a resurgi dans l’actualité avec la crise du Covid-19. Les Etats-Unis connaissaient déjà une pénurie avant l’arrivée du virus, mais ce dernier l’a accentuée en rendant les conditions de collecte plus compliquées.

Dans une décision saluée par le monde médical, la FDA (Food and Drug Administration), agence publique chargée du contrôle des médicaments, a recommandé, jeudi 2 avril, la levée des restrictions sur les populations à risque de transmettre le Sida, la malaria ou la maladie de Creutzfeldt-Jakob, mais a maintenu l’interdiction placée sur la France, le Royaume-Uni et l’Irlande, les pays qui concentrent le plus grand nombre de cas et le risque le plus important de transmission.

La maladie de Creutzfeldt-Jakob a une période d’incubation longue. Et il n’y a pas de test pour effectuer des contrôles sur les donneurs pour détecter la présence de la maladie, précise l’AABB (American Association of Blood Banks). La décision de la FDA se base sur des preuves scientifiques et des cas documentés de transmission de la maladie par transfusion“.

 

Regardez vos séries françaises depuis les US avec NordVPN

(Article partenaire) Si vous vivez à l’étranger, vous en avez déjà entendu parler un paquet de fois : le VPN (Virtual Private Network, ou réseau virtuel privé en français) est le Saint-Graal des expatriés. French Morning a testé et approuvé NordVPN, l’un des leaders du marché, qui propose des offres très intéressantes pour les expatriés : en ce moment, pour toute souscription à l’offre 3 ans (à £2,68 par mois seulement !), obtenez un abonnement supplémentaire en cadeau.

Un VPN, à quoi ça sert ?

Un VPN vous permet de contourner les géo-restrictions et d’accéder à du contenu web n’étant normalement pas disponible dans votre zone géographique. Mais c’est également un outil de cyber-sécurité indispensable. Pour les expatriés, les usages d’un VPN sont multiples :

Visualisez du contenu français depuis l’étranger

Avec un VPN, visualisez votre contenu français préféré depuis l’étranger en toute facilité ! Accédez à tous les programmes Netflix France, regardez la télévision française en ligne, ne soyez plus bloqués sur Youtube par le fameux message “ce contenu n’est pas disponible dans votre pays”…

Ce ne sont pas les programmes français qui vous manquent ? Contrôlez votre géolocalisation et accédez en un clin d’œil à tous les contenus internationaux de votre choix. Accédez par exemple au large catalogue Netflix US, ou encore à leurs sites japonais et coréens pour les mangas.

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Covid-19: Décès du rabbin français de New York Mikhael Cohen

Mis à jour avec la réaction de la famille Cohen

Il était une figure incontournable et appréciée de la communauté française de New York. Le rabbin Mikhael Cohen est décédé vendredi 3 avril. Il avait 58 ans.

Andrew Gross, directeur de la commission New Jersey-Israël créée par le Département d’Etat du New Jersey, a indiqué dans un tweet que son “ami” était décédé des suites du Covid-19. Son épouse Esther l’a confirmé dans un e-mail à French Morning, samedi. “Pour ceux qui l’ont connu, il était le paradigme de la joie et de la positivité“, a-t-elle écrit.

Le rabbin était le président et fondateur, avec sa femme, du Centre Culturel Juif Français et Francophone de New York (CCF). Situé à Midtown, ce centre sert de point de rassemblement pour les juifs francophones de la ville. Chaque année, il accueille entre 4 000 et 5 000 touristes et locaux autour de nombreux événements (cours, repas, célébrations) pour la communauté.

Amoureux des Etats-Unis, Mikhael Cohen était devenu américain en 1995. Né à Paris, il vivait à Crown Heights, quartier de Brooklyn où est établie une importante population h’abad loubavitch autour de la synagogue historique du 770 Eastern Parkway.

Esther Cohen a indiqué que “notre association restera au service de la communauté après que cette pandémie sera terminée, comme mon mari l’aurait souhaité“.

La consule de France à New York Anne-Claire Legendre a fait part de son “immense tristesse” sur Twitter et a salué un “pilier” de la communauté française qui a présidé “avec générosité et charisme le CCF New York“.

Une page de levée de fonds a été lancée sur la plateforme GoFundMe pour soutenir la famille du rabbin, qui laisse derrière lui huit enfants.

Au Brooklyn Navy Yard, des Français dans “l’effort de guerre” contre le Covid-19

Je suis un Français qui fabrique des masques aux Etats-Unis“. Quand Alhou Sarre prononce ces quelques mots, il semble lui-même avoir du mal à y croire. Ce graphiste venu de Bobigny (Seine-Saint-Denis) fait partie des quelque 200 petites mains à l’oeuvre dans la Duggal Greenhouse, une grande salle de réception du Brooklyn Navy Yard transformée en manufacture de masques avec visières pour le personnel médical.

Comme les autres volontaires payés recrutés en quelques jours pour participer à cette initiative pilotée par plusieurs entreprises du Navy Yard (Duggal Visual Solutions, Bednark Studio…), il passe sa journée assis à une table à au moins deux mètres de distance de ses camarades. Ce mercredi 1er avril, il coupe des élastiques sur l’une des huit lignes de productions installées dans ce grand espace aux allures de hangar, qui accueillait hier concerts, mariages et émissions de télévision. “Je le vois comme de la manutention, avec le souci de sauver des vies en plus. C’est plus gratifiant. Ça motive“, confie-t-il, le visage masqué et les mains gantées.

Ce Français marié à une Américaine est arrivé à New York début mars, avant les premières mesures de confinement. Il était bien loin de se douter qu’il participerait quelques jours plus tard à ce que certains décrivent comme un “effort de guerre” contre le Covid-19. Lancée il y a deux semaines, la manufacture produit aujourd’hui plus de 20 000 masques par jour – un volume en augmentation constante. D’autres entreprises du Brooklyn Navy Yard, un ancien chantier naval devenu un hub industriel ces dernières années, participent à leur manière au combat contre le virus. La Kings County Distillery, située dans l’entrée du Yard, s’est ainsi mise à faire des gels hydro-alcooliques. Lieu de construction et de réparation de navires militaires américains pendant la Seconde guerre mondiale, le Brooklyn Navy Yard est donc une fois de plus mobilisé, mais contre un ennemi invisible cette fois-ci.

La manufacture de masques a été mise en place en quatre petits jours seulement, avec l’accord des autorités. Parmi ceux qui supervisent cette impressionnante opération, le Franco-Américain Jeremie Gueracague, un solide gaillard diplômé de l’École Supérieure de Commerce Et de Management (ESCEM) et beau-frère d’Alhou Sarre. En temps normal, il est directeur de la fabrication chez Bednark Studio, une société de marketing expérientiel. “Nous sommes très occupés. C’est beaucoup de planification. Il faut organiser la venue des volontaires et s’assurer que les matériaux dont nous avons besoins arrivent“, explique-t-il. Tout ici est réglé comme du papier à musique: chaque volontaire doit passer un contrôle de température en arrivant, se désinfecter les mains et mettre un masque et des gants. “Chez les volontaires, vous avez des personnes issues de l’immobilier, des propriétaires de restaurants, des baristas… Nous leur donnons un emploi, les payons au-delà du salaire minimum et nous aidons les individus en première ligne. Nous participons à l’effort de guerre”. 

Ces jours-ci, le Franco-Américain originaire de La Rochelle, où ses parents vivent toujours, tourne à “l’adrénaline“. “À Bednark, on propose souvent des idées folles et on trouve une manière de les réaliser. C’est ce qu’on a fait ici, dit-il. On peut faire une différence, donc on le fait“.

 

Aide aux PME et visas: l’administration américaine change d’avis

Distribuer 349 milliards de dollars d’aide n’est pas une petite affaire. Et comme prévu le très ambitieux Paycheck Protection Program destiné aux PME et adopté par le Congrès la semaine dernière, rencontre quelques obstacles.

Pour les entrepreneurs français, la principale inquiétude portait sur leur éligibilité à ces prêts (transformables en subventions). Mardi, la SBA (Small Business Administration) avait inquiété nombre d’entrepreneurs et patrons de filiales de sociétés étrangères en publiant une règle interdisant à toute entreprise dont un des propriétaires à hauteur de 20% ou plus ne serait ni citoyen ni résident permanent (titulaire de carte verte).

Cette exception, sous forme de footnote, avait surpris les spécialistes, d’autant que le CARES Act adopté par le Congrès ne mentionnait aucune exception de ce genre et assouplit au contraire les règles habituelles de la SBA pour ouvrir ces aides d’urgence au maximum d’entreprises. “Le texte et l’esprit du CARES Act ainsi que la position historique de la SBA devraient de mon point de vue permettre aux entreprises américaines détenues par des étrangers de bénéficier de ces emprunts” expliquait Valérie Demont, associée du cabinet Sheppard Mullin.

Dès mercredi, lobbyistes et avocats spécialisés faisaient part de leur surprise auprès de la SBA et, off the record, s’entendaient dire que la règle pourrait changer avant la mise en place officielle. De son côté, un porte parole de la SBA faisait savoir à French Morning que “les règles se sont pas toutes finalisées, les choses peuvent changer”.

C’est bien ce qui s’est passé. Tard jeudi soir, la SBA a publié un projet de règlement (Interim Final Rule), dont l’objet est d’interpréter la loi en vue de son application. Et là, bonne nouvelle pour les expatriés: la condition de citoyenneté ou de résidence permanente (carte verte) a disparu. L’incertitude a néanmoins perduré quelques heures, l’ancien formulaire restant en ligne, jusqu’à ce que, vers 9h vendredi matin, apparaisse un nouvelle version, expurgée de la footnote contestée. “L’ambiguïté est maintenant levée”, constate Valérie Demont.

Résultat, les entrepreneurs étrangers titulaires de visas, ainsi que les filiales d’entreprises étrangères (pourvu qu’elles répondent aux critères de PME) pourront demander ces prêts. Les “seules restrictions qui s’appliquent sont les règles habituelles pour les prêts SBA” confirme Matthew Coleman, porte-parole de la SBA à New York. Selon ces règles, il faut donc, sans surprise, être une entreprise de droit américain, avec une activité aux Etats-Unis. Les visas suivants peuvent notamment avoir droit à ces prêts: B-1; F-1/OPT; H-1B; O-1A; E-2 Treaty Investor; L-1; ou d’autres visas avec une autorisation de travail valide.

Comment demander les aides?

Ce sont les banques agréées et non la SBA elle-même qui consentent ces prêts. Elles devaient commencer à accepter les demandes ce vendredi mais devant le flou qui règne encore sur les règles mises en place par l’administration, certaines, comme la Chase ont annoncé qu’elles ne seraient pas prêtes avant lundi.

Une fois lancée, la procédure doit ensuite aller très vite. Les conditions sont peu nombreuses:

-Avoir moins de 500 salariés (ce plafond s’applique par emplacement physique dans le secteur de l’alimentation et de l’hôtellerie, de manière à inclure notamment les chaînes de restaurants et d’hôtels). Pour certaines industries, le plafond peut aller jusqu’à 1500 employés (voir ici). Les travailleurs indépendants (self-employed, freelancers, sole proprietor) ont également accès à ces prêts.

-Etre en opération depuis le 15 février

-Avoir depuis le 15 février eu des employés ou fait travailler des indépendants (“independent contractors”).

Avoir été impacté par le Covid-19 (la loi exige simplement un “certificat de bonne foi” pour satisfaire cette condition).

La loi interdit également aux banques de demander une garantie personnelle ou un “collatéral” quelconque.

Combien?

Les prêts couvrent en principe 2,5 mois de salaires de l’entreprise (moyenne des 12 mois précédents; seuls les salaires sont pris en compte, pas les sommes versées à des “independent contractors”) et peuvent aller jusqu’à 10 millions de dollars. Ils sont en principe remboursables sur deux ans avec un taux d’intérêt d’un pourcent. La banque doit différer tout paiement (principal, intérêt ou frais) de six mois, mais les intérêts continuent de s’accumuler pendant cette période.

L’abandon de créance

Dans la très grande majorité des cas, ces prêts se transformeront en fait un subvention, au moins partiellement. C’est le cas des sommes suivantes dépensées dans les 8 semaines suivant la mise en place du prêt:

-Salaires (et charges) (les independent contractors -1099- en sont exclus). Les salariés qui ne seraient pas basés aux Etats-Unis sont également exclus.

-Intérêt des emprunts immobiliers mis en place avant le 15 février 2020

-Loyer si le bail existait au 15 février 2020

-“Utilities” (eau, gaz, électricité etc..) pour les contrats entrés en vigueur avant le 15 février.

Pour pouvoir bénéficier de la totalité de cette subvention (sous forme d’abandon de créance), il ne faudra pas avoir licencié ni diminué les salaires de plus de 25 %. Si des licenciements ont eu lieu, la subvention pourra tout de même être perçue, mais elle sera diminuée d’autant. Par ailleurs, les employeurs qui auraient déjà procédé à des licenciements mais réembaucheraient ces mêmes personnes auront également le droit à l’abandon de créance.

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