Accueil Blog Page 424

Au Brooklyn Navy Yard, des Français dans “l’effort de guerre” contre le Covid-19

Je suis un Français qui fabrique des masques aux Etats-Unis“. Quand Alhou Sarre prononce ces quelques mots, il semble lui-même avoir du mal à y croire. Ce graphiste venu de Bobigny (Seine-Saint-Denis) fait partie des quelque 200 petites mains à l’oeuvre dans la Duggal Greenhouse, une grande salle de réception du Brooklyn Navy Yard transformée en manufacture de masques avec visières pour le personnel médical.

Comme les autres volontaires payés recrutés en quelques jours pour participer à cette initiative pilotée par plusieurs entreprises du Navy Yard (Duggal Visual Solutions, Bednark Studio…), il passe sa journée assis à une table à au moins deux mètres de distance de ses camarades. Ce mercredi 1er avril, il coupe des élastiques sur l’une des huit lignes de productions installées dans ce grand espace aux allures de hangar, qui accueillait hier concerts, mariages et émissions de télévision. “Je le vois comme de la manutention, avec le souci de sauver des vies en plus. C’est plus gratifiant. Ça motive“, confie-t-il, le visage masqué et les mains gantées.

Ce Français marié à une Américaine est arrivé à New York début mars, avant les premières mesures de confinement. Il était bien loin de se douter qu’il participerait quelques jours plus tard à ce que certains décrivent comme un “effort de guerre” contre le Covid-19. Lancée il y a deux semaines, la manufacture produit aujourd’hui plus de 20 000 masques par jour – un volume en augmentation constante. D’autres entreprises du Brooklyn Navy Yard, un ancien chantier naval devenu un hub industriel ces dernières années, participent à leur manière au combat contre le virus. La Kings County Distillery, située dans l’entrée du Yard, s’est ainsi mise à faire des gels hydro-alcooliques. Lieu de construction et de réparation de navires militaires américains pendant la Seconde guerre mondiale, le Brooklyn Navy Yard est donc une fois de plus mobilisé, mais contre un ennemi invisible cette fois-ci.

La manufacture de masques a été mise en place en quatre petits jours seulement, avec l’accord des autorités. Parmi ceux qui supervisent cette impressionnante opération, le Franco-Américain Jeremie Gueracague, un solide gaillard diplômé de l’École Supérieure de Commerce Et de Management (ESCEM) et beau-frère d’Alhou Sarre. En temps normal, il est directeur de la fabrication chez Bednark Studio, une société de marketing expérientiel. “Nous sommes très occupés. C’est beaucoup de planification. Il faut organiser la venue des volontaires et s’assurer que les matériaux dont nous avons besoins arrivent“, explique-t-il. Tout ici est réglé comme du papier à musique: chaque volontaire doit passer un contrôle de température en arrivant, se désinfecter les mains et mettre un masque et des gants. “Chez les volontaires, vous avez des personnes issues de l’immobilier, des propriétaires de restaurants, des baristas… Nous leur donnons un emploi, les payons au-delà du salaire minimum et nous aidons les individus en première ligne. Nous participons à l’effort de guerre”. 

Ces jours-ci, le Franco-Américain originaire de La Rochelle, où ses parents vivent toujours, tourne à “l’adrénaline“. “À Bednark, on propose souvent des idées folles et on trouve une manière de les réaliser. C’est ce qu’on a fait ici, dit-il. On peut faire une différence, donc on le fait“.

 

Aide aux PME et visas: l’administration américaine change d’avis

Distribuer 349 milliards de dollars d’aide n’est pas une petite affaire. Et comme prévu le très ambitieux Paycheck Protection Program destiné aux PME et adopté par le Congrès la semaine dernière, rencontre quelques obstacles.

Pour les entrepreneurs français, la principale inquiétude portait sur leur éligibilité à ces prêts (transformables en subventions). Mardi, la SBA (Small Business Administration) avait inquiété nombre d’entrepreneurs et patrons de filiales de sociétés étrangères en publiant une règle interdisant à toute entreprise dont un des propriétaires à hauteur de 20% ou plus ne serait ni citoyen ni résident permanent (titulaire de carte verte).

Cette exception, sous forme de footnote, avait surpris les spécialistes, d’autant que le CARES Act adopté par le Congrès ne mentionnait aucune exception de ce genre et assouplit au contraire les règles habituelles de la SBA pour ouvrir ces aides d’urgence au maximum d’entreprises. “Le texte et l’esprit du CARES Act ainsi que la position historique de la SBA devraient de mon point de vue permettre aux entreprises américaines détenues par des étrangers de bénéficier de ces emprunts” expliquait Valérie Demont, associée du cabinet Sheppard Mullin.

Dès mercredi, lobbyistes et avocats spécialisés faisaient part de leur surprise auprès de la SBA et, off the record, s’entendaient dire que la règle pourrait changer avant la mise en place officielle. De son côté, un porte parole de la SBA faisait savoir à French Morning que “les règles se sont pas toutes finalisées, les choses peuvent changer”.

C’est bien ce qui s’est passé. Tard jeudi soir, la SBA a publié un projet de règlement (Interim Final Rule), dont l’objet est d’interpréter la loi en vue de son application. Et là, bonne nouvelle pour les expatriés: la condition de citoyenneté ou de résidence permanente (carte verte) a disparu. L’incertitude a néanmoins perduré quelques heures, l’ancien formulaire restant en ligne, jusqu’à ce que, vers 9h vendredi matin, apparaisse un nouvelle version, expurgée de la footnote contestée. “L’ambiguïté est maintenant levée”, constate Valérie Demont.

Résultat, les entrepreneurs étrangers titulaires de visas, ainsi que les filiales d’entreprises étrangères (pourvu qu’elles répondent aux critères de PME) pourront demander ces prêts. Les “seules restrictions qui s’appliquent sont les règles habituelles pour les prêts SBA” confirme Matthew Coleman, porte-parole de la SBA à New York. Selon ces règles, il faut donc, sans surprise, être une entreprise de droit américain, avec une activité aux Etats-Unis. Les visas suivants peuvent notamment avoir droit à ces prêts: B-1; F-1/OPT; H-1B; O-1A; E-2 Treaty Investor; L-1; ou d’autres visas avec une autorisation de travail valide.

Comment demander les aides?

Ce sont les banques agréées et non la SBA elle-même qui consentent ces prêts. Elles devaient commencer à accepter les demandes ce vendredi mais devant le flou qui règne encore sur les règles mises en place par l’administration, certaines, comme la Chase ont annoncé qu’elles ne seraient pas prêtes avant lundi.

Une fois lancée, la procédure doit ensuite aller très vite. Les conditions sont peu nombreuses:

-Avoir moins de 500 salariés (ce plafond s’applique par emplacement physique dans le secteur de l’alimentation et de l’hôtellerie, de manière à inclure notamment les chaînes de restaurants et d’hôtels). Pour certaines industries, le plafond peut aller jusqu’à 1500 employés (voir ici). Les travailleurs indépendants (self-employed, freelancers, sole proprietor) ont également accès à ces prêts.

-Etre en opération depuis le 15 février

-Avoir depuis le 15 février eu des employés ou fait travailler des indépendants (“independent contractors”).

Avoir été impacté par le Covid-19 (la loi exige simplement un “certificat de bonne foi” pour satisfaire cette condition).

La loi interdit également aux banques de demander une garantie personnelle ou un “collatéral” quelconque.

Combien?

Les prêts couvrent en principe 2,5 mois de salaires de l’entreprise (moyenne des 12 mois précédents; seuls les salaires sont pris en compte, pas les sommes versées à des “independent contractors”) et peuvent aller jusqu’à 10 millions de dollars. Ils sont en principe remboursables sur deux ans avec un taux d’intérêt d’un pourcent. La banque doit différer tout paiement (principal, intérêt ou frais) de six mois, mais les intérêts continuent de s’accumuler pendant cette période.

L’abandon de créance

Dans la très grande majorité des cas, ces prêts se transformeront en fait un subvention, au moins partiellement. C’est le cas des sommes suivantes dépensées dans les 8 semaines suivant la mise en place du prêt:

-Salaires (et charges) (les independent contractors -1099- en sont exclus). Les salariés qui ne seraient pas basés aux Etats-Unis sont également exclus.

-Intérêt des emprunts immobiliers mis en place avant le 15 février 2020

-Loyer si le bail existait au 15 février 2020

-“Utilities” (eau, gaz, électricité etc..) pour les contrats entrés en vigueur avant le 15 février.

Pour pouvoir bénéficier de la totalité de cette subvention (sous forme d’abandon de créance), il ne faudra pas avoir licencié ni diminué les salaires de plus de 25 %. Si des licenciements ont eu lieu, la subvention pourra tout de même être perçue, mais elle sera diminuée d’autant. Par ailleurs, les employeurs qui auraient déjà procédé à des licenciements mais réembaucheraient ces mêmes personnes auront également le droit à l’abandon de créance.

Lire aussi:

Les autres aides disponibles pour les PME

Aider les commerçants français aux US

Dominique Brustlein-Bobst, “aider les autres c’est recevoir davantage”

0

“Toute ma vie j’ai toujours cherché à me mettre à la place de l’autre, celui qui n’avait pas eu la même chance au début” confie Dominique Brustlein-Bobst à Philippe Ungar pour ce nouvel épisode de Sounds Like Portraits. Administratrice de sociétés, consultante et philanthrope, Dominque Brustlein-Bobst et sa famille sont frappées de plein fouet par l’affaire Madoff, en décembre 2008. Sa situation financière familiale est mise en péril, mais pour autant, elle n’a pas baissé les bras. Au contraire, elle a depuis démultiplié son énergie, sa créativité et son intérêt pour les autres. “Cela a été pour moi l’occasion de tendre la main, de m’adresser à mes amis et de chercher en moi comment rebondir” explique-t-elle. Son engagement philanthropique a donné du sens à sa vie.

Cet entretien est l’occasion pour Dominique Brustlein-Bobst de revenir sur le développement de sa créativité et de son empathie pour les autres. Les épreuves de la vie sont à l’origine de ce qu’elle est aujourd’hui, mais “l’influence des êtres que l’on croise est déterminante. Ce que l’on reçoit en retour est incomparablement plus important que ce que l’on est capable de donner”. Citant l’écrivain Matthieu Ricard, elle explique que “le stress empathique que l’on ressent quand on est sensible à la souffrance du monde et des autres, peut être si étouffant que le seul moyen de le transformer en quelque chose de positif et vertueux est la démarche vers l’autre”.

A écouter ici.

5 recettes simples et originales à faire avec ses enfants

En ces temps de confinement, occuper ses enfants toute la journée est une tâche compliquée. Si vous avez fini de regarder les cinq séries sur le sport à absolument regarder, French Morning vous propose cinq recettes simples et originales à faire en famille.

Cookie façon gaufres (pour 10 cookies) :

Temps de préparation : 20 minutes – Temps de cuisson : 15 minutes

Ingrédients :

  • 50g de chocolat noir
  • 90g de farine de petit épeautre
  • 40g de farine
  • 1 pincée de cannelle
  • 60g de purée d’amande
  • 60g de sucre
  • 60g de purée d’amande
  • 40ml d’huile d’olive
  • 60ml de lait d’amande ou de noisette
  1. Dans un grand saladier, mélanger les farines, le sucre, la cannelle et une pincée de sel. Incorporer la purée d’amande, l’huile d’olive et le lait et mélanger vigoureusement afin d’obtenir une pâte homogène et sans grumeau. Ajouter les pépites de chocolat.
  2. Préchauffer votre gaufrier, graisser avec du beurre fondu ou de l’huile. Former des boules avec votre pâte en prenant soin de rentrer les pépites de chocolat au milieu de la boule. Mettez à cuire vos gaufres-cookies

Pate à tartiner à la vanille (4 pots de 120g) :

Temps de préparation : 30 minutes – Temps de cuisson : 20 minutes

Ingrédients :

  • 4 gousses de vanille
  • 70g de crème liquide (35% de matière grasse)
  • 20g de sucre
  • 70g de lait concentré
  • 200g de chocolat blanc
  • 30g de beurre
  • 10g de vanille liquide
  1. Mettez la crème dans une casserole et la porter à ébullition. Ouvrez les gousses de vanille et faites infuser les graines dans la crème pendant dix minutes. Passer la préparation au chinois pour enlever les graines puis verser le sucre et le lait concentré. Remettre à chauffer.
  2. Faites fondre le chocolat blanc au bain marie ou au micro-ondes et mélanger avec le beurre.
  3. Mélanger les deux mélanges dans la casserole sur le feu et laisser émulsionner. Ajouter ensuite la vanille liquide et mixer le tout. Dès que la pâte à tartiner atteint 35°C, la verser dans un ou plusieurs pots.

La bière au beurre à la Harry Potter (pour quatre personnes) :

Temps de préparation : 5 minutes – Temps de cuisson : 10 minutes

Ingrédients :

  • 60g de beurre
  • 50cl de soda à la vanille
  • 60g de sucre semoule
  • 1 cuillère à soupe de mélasse
  1. Faire fondre le beurre dans une casserole puis ajouter le sucre. Mélanger constamment pour éviter la cristallisation du mélange. Ajouter la mélasse puis laisser refroidir.
  2. Verser le soda dans un grand verre et rajouter deux louches du mélange dans le verre. Pour les plus gourmands, rajouter de la chantilly sur le sommet du verre.

Gâteau au carambar (pour 5 personnes)

Temps de préparation : 15 minutes – Temps de cuisson : 5 minutes

Ingrédients :

  • 20 carambars caramel
  • 100g de chamallow
  • 90g de beurre
  • 40g de riz soufflé
  1. Déballer tous les carambars et les mettre dans un saladier en Pyrex ou en porcelaine. Ajouter le beurre et les chamallows puis chauffer 5 minutes au micro-ondes à la puissance maximale.
  2. Une fois que tout est fondu, mélanger et incorporez le riz soufflé. Étaler la pâte dans un moule et laisser refroidir entre 8 et 12 heures pour avoir la bonne consistance.

Pizza sucrée aux fruits (pour 4 personnes)

Temps de préparation : 15 minutes – Temps de cuisson : 5 minutes

Ingrédients (fruits à changer selon les goûts) :

  • 1 pâte à pizza
  • 125g de framboises
  • 2 cuillères à soupe de sucre cristallisé
  • 2 pêches
  • 2 citrons
  • Compote
  1. Allumer le four à 150°C (th5). Mettre la pâte déroulée sur du papier sulfurisé et étaler sur toute la pâte une couche de compote. Saupoudrer la moitié de sucre.
  2. Faire précuire la pâte 5 minutes pour la faire dorer.
  3. Couper les fruits en fines lamelles et les disposer sur la pâte en les faisant se chevaucher. Saupoudrer de sucre la deuxième partie de la pizza.

 

 

Source : Madame Le Figaro

Aidez les commerçants français aux Etats-Unis

Face à la crise, une multitude de commerçants de votre communauté se battent pour survivre et tenter d’aider leurs employés. French Morning a lancé une opération pour permettre à tous les commerçants français et francophones des Etats-Unis de faire connaître à nos lecteurs les manières de les soutenir: commande en ligne, dons, achat de bon cadeau, etc.

Si vous êtes commerçant, remplissez ce formulaire. La liste ci-dessous sera mise à jour en permanence.

Soutenez les commerçants français de Los Angeles

Face à la crise, une multitude de commerçants de votre communauté se battent pour survivre et tenter d’aider leurs employés. French Morning a lancé une opération pour permettre à tous les commerçants français et francophones des Etats-Unis de faire connaître à nos lecteurs les manières de les soutenir: commande en ligne, dons, achat de bon cadeau, etc.

Si vous êtes commerçant, remplissez ce formulaire. La liste ci-dessous sera mise à jour en permanence.

Aides aux PME: les titulaires de visa exclus par l’administration

Update: L’administration a changé sa position vendredi. Lire ici.

Voté vendredi dernier, le CARES Act prévoit, notamment, une aide massive aux PME. Mais pour les entrepreneurs qui sont aux Etats-Unis sous visa, la nouvelle aura vite tourné à la fausse joie: l’administration a publié ce mardi 31 mars les premiers documents, dont il ressort qu’ils n’auront pas droit à ce “Paycheck Protection Program”.

La loi elle-même n’avait pourtant rien exclu spécifiquement, mais le département du trésor l’a interprétée de manière restrictive. Le formulaire de demande des prêts (qui doit être faite auprès d’une banque) publié ce mardi indique en effet que les entreprises possédées à plus de 20% par un actionnaire non citoyen américain ou non titulaire de la carte verte se verra refuser le prêt.

Les titulaires de visa, ainsi que les filiales d’entreprises françaises par exemple, ne pourront donc pas prétendre à ces prêts particulièrement avantageux, qui peuvent aller jusqu’à 10 millions de dollars et, surtout, peuvent se transformer en subvention si l’entreprise maintient la masse salariale initiale (plus de détails ici).

Ils peuvent en revanche demander une autre catégorie de prêts, dits “Economic Injury Disaster Loans”, mais ceux-ci sont soumis à des conditions de credit score qui ne s’appliquent pas aux PPP et sont plus limités.

Contacté sur les raisons de cette interprétation restrictive le département du trésor américain n’avaient pas répondu à nos questions à l’heure de la publication de cet article.

LIRE SUR LE MÊME SUJET:

Aides aux PME, comment bénéficier du plan d’aide géant aux Etats-Unis 

Plan de relance: aurez-vous droit aux 1200$?

“Je me suis sentie très loin”, l’expatriation au temps du coronavirus

Le Comité Tricolore lance un appel aux dons

Le Comité Tricolore mobilise son réseau et lance un appel à la solidarité pour soutenir ceux que la crise touche le plus durement. “L’impact sur la santé des plus fragiles, et les situations critiques sur le plan socio-économique sont sans précédent” constate la présidente de l’association Eve Chauchard.

En partenariat avec le Consulat de France de Washington, le Comité Tricolore sollicite l’aide des Français des États-unis pour porter secours aux plus démunis, aux plus vulnérables. L’alerte concerne particulièrement les situations suivantes :

  • Isolement – sont notamment concernées par cette situation des personnes âgées avec des très petits revenus.
  • Santé – selon l’absence ou la faiblesse de leur couverture médicale les malades sont confrontés à des dépenses médicales très importantes.
  • Perte d’emploi – l’impact de la perte du salaire et la menace de marginalisation touche tous les membres de la famille.
  • En attente de retour en France – pour faire face au besoin de logements temporaires, aux frais afférents et à l’éventuel achat d’un billet d’avion.
Le Comité Tricolore compte sur la communauté française pour se montrer solidaire. Votre don sera déductible selon les termes de la loi américaine. Le Comité Tricolore est une association à but non lucratif 501(c) (3).
Rendez-vous sur la page “Donnez” pour participer à la levée de fonds

Voici comment soutenir les commerçants français à DC

Pendant cette crise sanitaire sans précédent, les commerçants français de Washington se plient en quatre pour faire vivre leurs entreprises.

Dès le début du confinement, le chef de Convivial Cédric Maupillier a commencé à créer des menus fixes. Une commande spéciale “famille” à 49 dollars est proposée chaque jour. Quiches, cassoulet, poulet, salade de poireaux, et îles flottantes, un petit confort français. Les plats sont communiqués sur leur page Facebook ou Instagram. “Je m’adresse à vous pour demander votre aide afin de subvenir aux besoins de ma fantastique équipe pendant cette période difficile“, explique le chef français. Pour cela, le restaurant a démarré une page “GoFundMe” pour les employés, ainsi que des “gift cards” à partir de 25 dollars. Les commandes sont disponibles à la livraison ou à emporter tous les jours de la semaine, de 11:30am à 8pm, et jusqu’à 9pm le vendredi et le samedi soir. 801 O Street NW. 202-525-2870. Infos ici.

A quelques pâtés de maisons de Convivial, Unconventional Diner continue également de servir des plats familiaux. “Nous offrons des ‘Stay-at-home supper'”, explique le chef et copropriétaire David Deshaies. Le meatloaf est un délice! Comptez 40 dollars pour un menu familial de deux à trois personnes. Pour être livré, appelez au 202-847-0122 de midi à 8:30pm, tous les jours de la semaine, et à emporter, de 2pm à 8:30pm. 1207 9th St NW. Infos ici.

Le restaurant français de Woodley Park, Petits Plats, redouble d’effort pour continuer à servir ses clients, uniquement par livraison à domicile. Passez votre commande du mardi au vendredi, de 3:30pm à 7:30pm et le weekend de 11:30am à 5pm. (202) 518-0018. Infos ici.

En manque de France? Les fours de Fresh Baguette continuent à cuire de délicieuses viennoiseries quotidiennement. Les commandes et les livraisons sont disponibles tous les jours de 7am à 7pm dans leurs trois magasins à Bethesda (4919 Bethesda Avenue), Rockville (804 Hungerford Drive) et Georgetown (1737 Wisconsin Avenue). 888-648-0009. Infos ici.

Le bar à vin de Shaw La Jambe a fermé son local mais la propriétaire Anastasia Mori a mis en place une épicerie en ligne. Foie gras, jambon de Paris, fromage à raclette, comté, et une belle liste de vins sont à commander sur son site. “Je fais un petit peu de carry out/delivery mais aux vues des directives récentes de la mairesse, je ne pense pas garder l’activité de carry out/delivery très longtemps, nous avons par contre un formulaire en ligne pour l’achat de gift cards“, a confié la Française. Pour la soutenir, des cartes cadeaux sont également disponibles à la vente sur son site. (202) 627-2988. Infos ici.

L’épicerie-restaurant Et Voilà continue également de livrer et de prendre des commandes. Des gift cards sont également mis en vente! Viandes, baguette, champagne… Tout ce qu’il faut pour remonter le moral. 5120 MacArthur Blv. (202) 237-2300. Infos ici.

Praline Bakery & Bistro fait face à cette période particulière. “Notre pâtisserie est toujours ouverte malgré la baisse de fréquentation. Notre restaurant s’organise avec les plats à emporter”, a indiqué l’équipe. Tous les magasins restent ouverts à Bethesda (4611 Sangamore Rd), au Wharf à DC (965 7th Street SW), à Glen Echo (7300 MacArthur Blvd) et à Fairfax (2987 District Ave) de 2pm à 7pm. Infos ici.

Le restaurant-bistrot Le Diplomate, situé sur 14th street, a fermé ses portes mais a lancé une page “GoFundMe” en partenariat avec St Anselm pour leurs employés.

Si vous souhaitez aller plus loin, les restaurants de la capitale ont répertorié leurs employés pour faire des dons directement sur le compte. Ce “DC Virtual Tip Jar” est un moyen de collecter des pourboires pour les nombreux serveurs et cuisiniers qui se retrouvent sans travail.

Si vous êtes commerçant français aux US (restaurateurs ou tout autre type de business) et avez lancé un appel à l’aide, sous la forme de dons, achat de gift card ou vente à emporter, remplissez ce formulaire (valable pour les commerces dans tous les Etats-Unis). Nous publierons la liste de tous ces commerces sur French Morning et nos pages des réseaux sociaux.

Soutenez les restos français au Texas: commandez!

Pour faire face à la crise du Coronavirus, les restaurants français du Texas s’adaptent. Beaucoup proposent un service de livraison, de plats à emporter ou de vente en ligne.

A Houston, L’Étoile (832 668 5808) est ouvert de 11am à 7pm durant la semaine et de 11am à 8pm le vendredi et le samedi.  Le restaurant offre un menu fixe comprenant plusieurs spécialités comme le cassoulet de porc et de canard ou le filet de bœuf au poivre.

Pour Artisans (713 529 9111), les horaires d’ouvertures sont de 12pm à 8pm tous les jours sauf le dimanche. Outre le menu fixe, le restaurant vous propose une formule de 3 plats avec le choix de votre salade. Une réduction de 30% sera appliquée sur chaque bouteille de vin achetée.

Le très traditionnel Toulouse Café (713 871 0768) est également ouvert de 11am à 8pm toute la semaine et offre une ristourne de 20% pour tout plat emporter. Un service de livraison, via Uber Eats et Door Dash est également disponible. Son menu est composé d’un choix de trois entrées, trois salades et de trois plats dont un bœuf bourguignon et une bouillabaisse. Pour les amateurs d’huîtres, Toulouse vous offre 6 huîtres extra pour chaque douzaine commandée. De même l’établissement applique une réduction de 50% sur les bouteilles de vin sans limite et propose un prix de 10$ pour tous les cocktails commandés, les bières sont au prix de 3 $.

Le Café des Poètes (346 802 4969) reste ouvert du mardi au dimanche de 11am à 7pm, le week-end les horaires sont de 10am à 7pm. Le menu est accessible en ligne et sur les réseaux sociaux où il est toujours mis à jour offrant une surprise aux internautes. Pour les amoureux de thé, le Café des Poètes propose un afternoon Tea (39$ pour quatre personnes) avec des mini éclairs salés (saumon, poulet, mozzarella) et sucrés (chocolat, caramel au beurre salé, café, citron) le tout accompagné de deux sortes de thé au choix.

Bistro Le Cep (713 783 3985) ne fait que des plats à emporter du lundi au vendredi de 11am à 7pm. Bien que leur menu soit raccourci, il comporte 2 entrées, une soupe et 8 plats principaux. A noter que le restaurant diminue de 40% les prix sur les cocktails et les bouteilles de vin.

La Brasserie du Parc (832 879 2802) opère tous les jours de la semaine de 11am à 7pm, pour un menu là aussi écourté mais qui renferme de bons plats du terroir.

La Maison Pucha (713 637 4976remet à jour son menu toutes les semaines en changeant un ou deux plats. Le restaurant est ouvert de 11am à 8pm du lundi au dimanche pour livraison à domicile ou plats à emporter. Elle propose également un menu pour les enfants et 50%  sur les cocktails et les bouteilles de vin. A noter pour ceux qui choisissent un combo chicken mania/true texan parillada, la maison offre une bouteille de vin de votre choix.

Le Bistro de Provence (713 827 8008) offre une formule familiale pour 4 personnes (39$ au total),  qui inclus un hachis Parmentier, un coq au vin ou un porc à la moutarde le tout avec 3 desserts au choix (tarte aux pommes, au chocolat ou crème brulée). Le restaurant ne travaille qu’avec des producteurs locaux. Le menu est posté en ligne et sur les réseaux sociaux qui font part également des suggestions du jour. A noter que l’établissement proposera prochainement un menu de Pâques.

Dans la métropole de Dallas, plusieurs restaurants français restent ouverts pour ceux qui ont une envie particulière de baguette, de croissants de crêpes ou de macarons. C’est le cas de Main Street Bistro and Bakery  qui propose dans ses trois boutiques (Plano (972 309 0404), Rowlett (469 969 0883) et Grapevine (817 424 4333)) du lundi au samedi des petits déjeuners concocté pour 4 personnes (30$) mais aussi une formule pour deux (15$) avec 3 plats principaux au choix. A noter que pour chaque commande un rouleau de papier toilette est offert par la maison qui ne manque pas d’humour.

Bisous Bisous Bakery (214 613 3570) propose une formule « Freezer to Oven » (du congélateur au four), dans lequel sont inclus des petits pains au chocolat à faire soi-même.

Whisk Crêpes Café (469 407 1899) offre un panier pour réaliser vos crêpes, incluant tous les produits nécessaires pour les réaliser (60 $) : un pot de Nutella, 12 œufs, des fraises, de la crème fraîche , du beurre, de la pâte préparée, une bouteille de vin pétillant avec en cadeau deux mini bouteilles de gel hydro-alcoolique! La boutique vend aussi une formule déjeuner (60$).

Lavendou Bistro(972 248 1911)reste également ouvert pour le déjeuner (11.30am à 2pm) et pour le dîner (5.30pm à 8pm), du mardi au samedi avec des prix attractifs sur son menu en vente à emporter ou en mode livraison gratuite dans un rayon de 5 miles.

Le fameux Toulouse Café  (214 520 8999) ouvre de 11am a1 8pm tous les jours et applique la même politique que celui de Houston.

A Austin, le célèbre Justine’s (512 385 2900) continue à être ouvert le vendredi (4pm-9pm) et le samedi (12pm-9pm) pour des plats à emporter comme la ratatouille, toutes les commandes sont servie avec une baguette gratuite faite maison.

Toulouse Café (512 615 1070) opère également sur le modèle de celui de Houston. L’authentique boulangerie Baguette et Chocolat (512 263 8388) est opérationnelle  aux heures régulières mais ferme le lundi et le mardi. Pour aider ses employés la boutique a mis en place un service de livraison à domicile pour une commande minimale de 30$. Un menu enfant est proposé pour les moins de 10ans.

A San Antonio, Frederick’s Bistro (210 888 1500) s’est aussi organisé pour être présent auprès de sa clientèle en proposant le service de vente en ligne, de plats à emporter et de livraison (minimum 30$). Tous les alcools, bières, vins et cocktails sont réduits de 50%. Le restaurant qui est ouvert du lundi au vendredi de 4pm à 9pm (le dimanche de 3pm à 8pm),  change son menu tous les deux jours pour s’assurer de continuer à servir des produits frais et de qualité.

La Frite Belgian Bistro (210 224 7555) est ouvert du mardi au vendredi de 11am à 9pm et le samedi de 4pm à 9pm et propose son menu traditionnel en plats à emporter. L’établissement offre également une formule déjeuner à 15$ par personne et comprend une salade ou une soupe du jour, une mousse au chocolat et le choix entre un croque-monsieur ou une escalope de poulet. De même pour le dîner, le restaurant a une formule pour 30$ comprenant des moules ou une salade, le choix entre trois plats et trois desserts. Pour accompagner le tout, la maison pratique un prix de 20$ sur un vin blanc et un vin rouge.

Bistr09 (210 245 8156) ouvre ses portes sept jours sur 7 de 4pm à 9pm et accepte des ventes en ligne, des plats à emporter et des livraisons. Il propose son menu traditionnel mais aussi une formule familiale pour 4 personnes dont le prix individuel varie de 40 à 55$ selon les plats choisis. Cette formule reste la même mais le restaurant peut aussi proposer quelques suggestions du jour. Une réduction de 30% sur tous les vins est également pratiquée.

Pour sa part, le restaurant RM 12 :20 Bistro (214 238 2919) ne fait que des plats à emporter du mardi au vendredi de 5pm à 9pm et le samedi matin. Son menu est uniquement publié sur les réseaux sociaux et change toutes les semaines.

10 idées pour survivre au confinement

Tensions, crispations, sensations d’étouffement ou de tourner en rond, la quarantaine met les nerfs à rude épreuve. Et pour cause, rester coincé chez soi 24 heures sur 24, que ce soit seul, en couple, en famille ou en colocation, dans un petit ou un grand espace, en télétravail ou non, c’est difficile. Voici quelques idées pour préserver sa santé mentale (et celle des autres) en ces temps de huis clos.

1. On s’organise

Travail à distance, école à la maison, repas, ménage, activités, impossible de tout gérer de front sans un minimum de planification. Une étape parfois redoutée mais qui permet de déterminer les rythmes et un cadre rassurant. Il s’agit de redéfinir ses priorités, de partager les tâches, de faire des listes utiles (courses, impératifs administratifs, rendez-vous à distance immanquables, etc.). L’objectif : accorder les emplois du temps et les règles de vie. La base pour cohabiter sans se détester.

2. On (re)pense son cocon

La quarantaine va durer de longues semaines et se sentir serein dans son environnement devient essentiel. Quelques exemples pour y parvenir : jeter ce qui traîne depuis des mois, trier afin de libérer de la place, accrocher un tableau ou des photos, bouger les meubles, nettoyer, arranger son espace personnel (aussi petit soit-il), commander en ligne de la déco et du linge de maison.

3. On respecte l’intimité de chacun

Lorsque plusieurs personnes vivent sous le même toit, il est primordial de s’aménager des instants de solitude. Et peu importe ce que l’on met dedans tant que la pause soulage, divertit, répare ou ressource. De la même manière, un couple doit pouvoir s’accorder des moments en duo sans être envahis par sa progéniture. Alors on explique bien ses limites et on n’attend pas d’exploser pour mettre en pratique l’instant-solo ou duo…

4. On cultive la communication bienveillante

Le confinement pousse les émotions dans leurs retranchements. Les clés pour apaiser les relations : accepter que chacun ait des états d’âme différents, s’écouter avec attention et exprimer ce que l’on a sur le cœur avec sincérité. Utiliser le « je » quand on parle permet par ailleurs d’éviter quelques prises de bec. « Je suis angoissée par ce bazar » sonnera toujours mieux que « fais ch***, t’es vraiment désordonné(e) ».

5. On sort… enfin presque !

Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un jardin ou un balcon pour glisser des tranches d’extérieur dans son quotidien. Pour autant, des solutions en ligne existent : visites de musées et expositions virtuelles, webcams dans les aquariums ou les zoos, exploration des rues alentour (pour ceux qui le peuvent dans le respect des distances de sécurité), concerts (de nombreux artistes organisent des shows), opéra, théâtre…

6. On invite le calme

Perte de revenus, temps d’écran multiplié, e-sollicitations diverses, journées doubles… des situations qui génèrent stress et anxiété. Pour lutter contre ces sentiments, on commence par relativiser : la quasi-totalité de la population mondiale partage des difficultés inédites et similaires. Il faut le temps de s’adapter à de nouveaux codes. Ensuite, on reste indulgent envers soi-même : on fait comme on peut. Enfin, pratiquer la méditation, la respiration, la sophrologie, le yoga ou le rire amène détente et relaxation.

7. On s’active

Une activité physique fait du bien au corps comme à la tête. De nombreux cours sont aujourd’hui disponibles en ligne. À voir ce que l’on peut insérer dans son emploi du temps, en direct ou en décalé.

8. On prend soin de soi

Pas question de se laisser aller. Le combo pyjama-jogging a des effets néfastes sur l’image de soi. S’habiller aide en outre à conserver certains repères. Et pourquoi pas une manucure ou un brushing ? Même si dompter sa chevelure sans son coiffeur adoré semble compliqué. C’est aussi l’occasion de changer de routine beauté et de se chouchouter.

9. On crée

Colorier, cuisiner, peindre, chanter, jouer d’un instrument, écrire, danser, filmer, jardiner… La créativité offre un puissant remède contre le sentiment d’enfermement et de déprime. Pour ceux qui ont le temps, les TEDx, podcasts ou cours en ligne occupent intelligemment.

10. On socialise

Trinquer en ligne n’a pas la même saveur, mais permet de rester connecté avec ses proches et de ne pas s’isoler. Apéros et fêtes à distance fleurissent d’ailleurs sur la toile, comme les rassemblements entre voisins, de porches en porches, de fenêtres en fenêtres. De quoi s’épanouir en mode quarantaine malgré tout !

Passez commande pour soutenir les restaurateurs français de Miami

(Mis à jour le 30 avril avec l’ajout de l’établissement M&V Cafe)

En cette période de confinement, de nombreux établissements français de Miami et sa région ont été obligés d’adapter leur offre et proposent désormais des plats à emporter ainsi qu’un service de livraison.

« J’ai perdu 90% de mon chiffre d’affaires en quelques jours et je dois malgré tout continuer à payer mes factures », raconte Frédéric Joulin qui dirige l’établissement Semilla French Bistro & Wine Bar sur Alton Road à Miami Beach. Après avoir été obligé de licencier les deux tiers de son personnel, le chef français a su faire preuve d’inventivité pour tenter d’enrayer l’effondrement de son chiffre d’affaires : il propose désormais des menus à la livraison ou à emporter tous les jours de 12pm à 10pm. 1330 Alton Rd, Miami Beach – (305) 674-6522 – Infos ici

Malgré une carte réduite, Brigitte Cavallero et son fils Bastien, épaulés par le chef pâtissier Stéphane Merlat, poursuivent tant bien que mal leur activité en misant uniquement sur la vente à emporter. Leur boulangerie-pâtisserie Maison Valentine implantée à Miami Beach est ouverte tous les jours de 9am à 9pm. 1112 15th St, Miami Beach – (786) 535-1432 – Infos ici

Sur Washington Avenue à South Beach, le Villeurbannais Matthieu Bettant et sa femme Miriam, qui sont à la tête de Bettant Bakery, proposent quotidiennement du pain frais ainsi qu’une offre limitée de viennoiseries et pâtisseries. Il est possible de récupérer sa commande directement à la boulangerie ou de se faire livrer tous les jours entre 7am et 3pm. 1043 Washington Ave, Miami Beach – (305) 673-5522 – Infos ici

L’établissement Paul situé sur Lincoln Road à Miami Beach est également ouvert tous les jours de 9am à 6pm et propose une carte à emporter légèrement réduite mais qui mentionne malgré tout la plupart des produits phares. 450 Lincoln Rd, Miami Beach – (305) 531-1200 – Infos ici

Fraîchement installés en Floride, le chef français Fabrice Di Rienzo et sa femme Stéphanie, qui ont ouvert leur restaurant M&V Cafe à North Miami, s’affairent derrière les fourneaux. À la carte, ils proposent notamment une soupe à l’oignon, un gravlax de saumon ou encore des plats-de-côtes braisés au vin rouge. Des plats à emporter du mercredi au dimanche de 5pm à 9pm. 12953 Biscayne Blvd, North Miami – (305) 456-0002 – Infos ici

Les becs sucrés apprécieront également les créations de l’Atelier Monnier qui dispose de quatre points de vente. L’enseigne, qui propose par ailleurs une large gamme de vins français et italiens, assure un service de livraison et de vente à emporter. Pinecrest – 9563 S Dixie Hwy, Miami – (305) 666-8696 / Brickell – 848 Brickell Ave #120, Miami – (305) 456-5015 / South Beach – 1300 Collins Ave, Miami Beach – (786) 359-4033 / Bird Road – 9825 SW 40th St, Miami – (786) 452-7780

« La période est extrêmement compliquée et nous sommes tous sur la sellette alors nous avons plus que jamais besoin de soutien pour maintenir nos commerces à flot », confie avec beaucoup d’émotion Corine Lefebvre qui, avec son mari Joël, gère Buena Vista Deli à Miami. L’établissement, qui a fait son retour dans le quartier de Design District, propose ses classiques à emporter tous les jours de 8am à 7pm : croque-monsieur, boeuf bourguignon, gratin dauphinois, pâté de campagne et rillettes sans oublier un vaste choix de pâtisseries. Livraison gratuite pour toute commande supérieure à 20 dollars. 4590 NE 2nd Ave, Miami – (305) 576-3945 – Infos ici

À North Miami, Corentin Finot et Claude Postel, les co-fondateurs de Café Crème ont également retroussé leurs manches et proposent un « survival kit » à emporter ou à se faire livrer tous les jours de 11am à 8pm. Au menu : quiche lorraine, risotto aux champignons, porc braisé ou encore pavé de saumon grillé. 750 NE 125th St, North Miami – (786) 409-3961 – Infos ici

« Je suis bien décidé à rester ouvert pour continuer à servir la communauté et pour préserver l’emploi de mes équipes tant que cela est possible », indique le Français David Funès qui est à la tête de la pizzeria Spris sur Sunset Drive à South Miami. Ouverte de 11am à 9pm, l’enseigne offre son menu habituel à la livraison et propose même 15% de réduction sur les commandes à emporter.  5748 Sunset Dr, South Miami – (786) 535-1042 – Infos ici

Sandwichs, salades ou encore viennoiseries, La Sandwicherie continue de nous faire saliver avec ses spécialités. Les quatre points de vente de l’enseigne sont ouverts tous les jours et proposent l’intégralité du menu en vente à emporter uniquement. South Beach – 229 14th St, Miami Beach – (305) 532-8934 / Brickell – 34 SW 8th St, Miami – (305) 374-9852 / Wynwood – 169 NW 23rd St, Miami – (786) 409-2390 / North Beach – 7349 Collins Ave, Miami Beach – (305) 763-8278

À Coral Gables, le chef français Pascal Oudin, qui dirige Pascal’s on Ponce et Brasserie Central, redouble d’effort afin d’assurer un service de livraison et de vente à emporter dans ses deux établissements. Pascal’s on Ponce – 2611 Ponce de Leon Blvd, Coral Gables – (305) 444-2024 / Brasserie Central – 320 San Lorenzo Ave #1205, Coral Gables – (786) 536-9388

Enfin pour ceux qui désirent pimenter leur quotidien, le Français François Athéa, qui gère l’enseigne Mondepice, propose plusieurs dizaines de mélanges d’herbes et d’épices ainsi qu’un vaste choix de thé. Chaque commande est expédiée le jour-même. Il est aussi possible de passer la récupérer directement à la boutique dès le lendemain sur rendez-vous uniquement. 3289 NW 7th Ave, Miami – Infos ici

Si vous êtes commerçant français aux US (restaurateurs ou tout autre type de business) et avez lancé un appel à l’aide, sous la forme de dons, achat de gift card ou vente à emporter, remplissez ce formulaire (valable pour les commerces dans tous les Etats-Unis). Nous publierons la liste de tous ces commerces sur French Morning et nos pages des réseaux sociaux.