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Passez commande pour soutenir les restaurateurs français de Miami

(Mis à jour le 30 avril avec l’ajout de l’établissement M&V Cafe)

En cette période de confinement, de nombreux établissements français de Miami et sa région ont été obligés d’adapter leur offre et proposent désormais des plats à emporter ainsi qu’un service de livraison.

« J’ai perdu 90% de mon chiffre d’affaires en quelques jours et je dois malgré tout continuer à payer mes factures », raconte Frédéric Joulin qui dirige l’établissement Semilla French Bistro & Wine Bar sur Alton Road à Miami Beach. Après avoir été obligé de licencier les deux tiers de son personnel, le chef français a su faire preuve d’inventivité pour tenter d’enrayer l’effondrement de son chiffre d’affaires : il propose désormais des menus à la livraison ou à emporter tous les jours de 12pm à 10pm. 1330 Alton Rd, Miami Beach – (305) 674-6522 – Infos ici

Malgré une carte réduite, Brigitte Cavallero et son fils Bastien, épaulés par le chef pâtissier Stéphane Merlat, poursuivent tant bien que mal leur activité en misant uniquement sur la vente à emporter. Leur boulangerie-pâtisserie Maison Valentine implantée à Miami Beach est ouverte tous les jours de 9am à 9pm. 1112 15th St, Miami Beach – (786) 535-1432 – Infos ici

Sur Washington Avenue à South Beach, le Villeurbannais Matthieu Bettant et sa femme Miriam, qui sont à la tête de Bettant Bakery, proposent quotidiennement du pain frais ainsi qu’une offre limitée de viennoiseries et pâtisseries. Il est possible de récupérer sa commande directement à la boulangerie ou de se faire livrer tous les jours entre 7am et 3pm. 1043 Washington Ave, Miami Beach – (305) 673-5522 – Infos ici

L’établissement Paul situé sur Lincoln Road à Miami Beach est également ouvert tous les jours de 9am à 6pm et propose une carte à emporter légèrement réduite mais qui mentionne malgré tout la plupart des produits phares. 450 Lincoln Rd, Miami Beach – (305) 531-1200 – Infos ici

Fraîchement installés en Floride, le chef français Fabrice Di Rienzo et sa femme Stéphanie, qui ont ouvert leur restaurant M&V Cafe à North Miami, s’affairent derrière les fourneaux. À la carte, ils proposent notamment une soupe à l’oignon, un gravlax de saumon ou encore des plats-de-côtes braisés au vin rouge. Des plats à emporter du mercredi au dimanche de 5pm à 9pm. 12953 Biscayne Blvd, North Miami – (305) 456-0002 – Infos ici

Les becs sucrés apprécieront également les créations de l’Atelier Monnier qui dispose de quatre points de vente. L’enseigne, qui propose par ailleurs une large gamme de vins français et italiens, assure un service de livraison et de vente à emporter. Pinecrest – 9563 S Dixie Hwy, Miami – (305) 666-8696 / Brickell – 848 Brickell Ave #120, Miami – (305) 456-5015 / South Beach – 1300 Collins Ave, Miami Beach – (786) 359-4033 / Bird Road – 9825 SW 40th St, Miami – (786) 452-7780

« La période est extrêmement compliquée et nous sommes tous sur la sellette alors nous avons plus que jamais besoin de soutien pour maintenir nos commerces à flot », confie avec beaucoup d’émotion Corine Lefebvre qui, avec son mari Joël, gère Buena Vista Deli à Miami. L’établissement, qui a fait son retour dans le quartier de Design District, propose ses classiques à emporter tous les jours de 8am à 7pm : croque-monsieur, boeuf bourguignon, gratin dauphinois, pâté de campagne et rillettes sans oublier un vaste choix de pâtisseries. Livraison gratuite pour toute commande supérieure à 20 dollars. 4590 NE 2nd Ave, Miami – (305) 576-3945 – Infos ici

À North Miami, Corentin Finot et Claude Postel, les co-fondateurs de Café Crème ont également retroussé leurs manches et proposent un « survival kit » à emporter ou à se faire livrer tous les jours de 11am à 8pm. Au menu : quiche lorraine, risotto aux champignons, porc braisé ou encore pavé de saumon grillé. 750 NE 125th St, North Miami – (786) 409-3961 – Infos ici

« Je suis bien décidé à rester ouvert pour continuer à servir la communauté et pour préserver l’emploi de mes équipes tant que cela est possible », indique le Français David Funès qui est à la tête de la pizzeria Spris sur Sunset Drive à South Miami. Ouverte de 11am à 9pm, l’enseigne offre son menu habituel à la livraison et propose même 15% de réduction sur les commandes à emporter.  5748 Sunset Dr, South Miami – (786) 535-1042 – Infos ici

Sandwichs, salades ou encore viennoiseries, La Sandwicherie continue de nous faire saliver avec ses spécialités. Les quatre points de vente de l’enseigne sont ouverts tous les jours et proposent l’intégralité du menu en vente à emporter uniquement. South Beach – 229 14th St, Miami Beach – (305) 532-8934 / Brickell – 34 SW 8th St, Miami – (305) 374-9852 / Wynwood – 169 NW 23rd St, Miami – (786) 409-2390 / North Beach – 7349 Collins Ave, Miami Beach – (305) 763-8278

À Coral Gables, le chef français Pascal Oudin, qui dirige Pascal’s on Ponce et Brasserie Central, redouble d’effort afin d’assurer un service de livraison et de vente à emporter dans ses deux établissements. Pascal’s on Ponce – 2611 Ponce de Leon Blvd, Coral Gables – (305) 444-2024 / Brasserie Central – 320 San Lorenzo Ave #1205, Coral Gables – (786) 536-9388

Enfin pour ceux qui désirent pimenter leur quotidien, le Français François Athéa, qui gère l’enseigne Mondepice, propose plusieurs dizaines de mélanges d’herbes et d’épices ainsi qu’un vaste choix de thé. Chaque commande est expédiée le jour-même. Il est aussi possible de passer la récupérer directement à la boutique dès le lendemain sur rendez-vous uniquement. 3289 NW 7th Ave, Miami – Infos ici

Si vous êtes commerçant français aux US (restaurateurs ou tout autre type de business) et avez lancé un appel à l’aide, sous la forme de dons, achat de gift card ou vente à emporter, remplissez ce formulaire (valable pour les commerces dans tous les Etats-Unis). Nous publierons la liste de tous ces commerces sur French Morning et nos pages des réseaux sociaux.

Les restaurants de New York font appel aux dons pour leurs employés

Contraints de fermer, les restaurants des New York ont licencié des dizaines de milliers de serveurs, cuisiniers et autres employés. Certains ont tenté la livraison ou le take out mais beaucoup ont dû renoncer devant le manque de clients.

Dans le groupe du chef étoilé Jean-Georges Vongerichten, plus de 1000 employés ont dû être licenciés à New York; chez Daniel Boulud, tous les restaurants ont également dû être fermés temporairement. Dans les deux cas, les restaurateurs ont lancé des appels aux dons pour venir en aide à leur employés tout à coup sans ressource. Les deux groupes ont affiché sur leurs pages Gofundme un but de 200.000$. En une semaine, ils sont arrivés tout près du but (plus de 170.000$ pour Jean Georges et près de 150,000 pour Daniel Boulud à l’heure de la publication de cet article). Le Bernardin, le restaurant d’Eric Ripert a également lancé un appel sur Gofundme pour leurs 180 employés et ont dépassé les 160.000$.

La pratique s’est répandue bien au-delà des grands noms de la restauration, au point que Gofundme et le site Yelp ont cru pouvoir créer des milliers de pages d’appels aux dons automatiquement, sans demander l’avis des restaurateurs. L’initiative s’est attirée les vives critiques de plusieurs commerçants et les deux sociétés ont renoncé et promis de demander dorénavant l’avis préalable du propriétaire du lieu avant de solliciter des donations en son nom…

Mais les besoins restent considérables, notamment pour les plus petits. Pour vous aider à vous y retrouver, et soutenir les commerçants français, French Morning lance le recensement de toutes les initiatives. Si vous êtes commerçant et avez lancé un appel à l’aide, sous la forme de dons, achat de gift card ou vente à emporter, remplissez ce formulaire (valable pour les commerces dans tous les Etats-Unis). Nous publierons la liste de tous ces commerces sur French Morning et nos pages des réseaux sociaux.

 

“Je me suis sentie très loin”: l’expatriation au temps du coronavirus

Quand la crise du Covid-19 a commencé à balayer le monde, Béatrice Leon a eu un sentiment que connaissent beaucoup d’immigrés: “J’ai voulu me rapprocher de ma famille“, confie cette Française qui vit depuis près de trente ans à New York. Quand Donald Trump a décidé de suspendre l’entrée sur le sol américain de la plupart des voyageurs en provenance d’Europe, elle a senti venir les mesures de confinement en vigueur actuellement.

Après quelques nuits blanches et une conversation avec son frère en Australie, elle a décidé de faire ses valises et de rentrer temporairement en France. “Je me suis dit que j’allais me retrouver coincée. Je me suis sentie très loin de ma famille. Comme je ne suis pas mariée, je n’ai pas d’enfants, pas d’obligations professionnelles aux Etats-Unis, je suis rentrée“.

Dans la vie de tout expatrié, il est de ces moments où l’éloignement et la distance reviennent au galop. La crise du nouveau coronavirus en fait partie. Comme la mort d’un proche en France, la naissance d’une nièce ou d’un neveu ou encore le mariage d’un ami de l’autre côté de l’Atlantique, le virus a pour conséquence de renvoyer chaque immigré à sa décision d’avoir quitté son pays et sa famille voire la culpabilité qui peut en découler. “Cela entraine des remises en questions professionnelles. On ré-évalue le sens de notre propre vie“, explique le psychologue français de Los Angeles Marc Pistorio.

“Ne pas pouvoir être là pour ceux qu’on aime”

Le Covid-19 crée des difficultés physiques et psychologiques uniques pour les immigrés. Alors qu’il est facile de faire un aller-retour en France en temps normal, les restrictions sur les vols et les mesures de confinement compliquent les déplacements. Il en ressort un sentiment d’impuissance “terrible”, selon le psychologue. “On est confronté à l’incapacité de soutenir activement ceux qu’on aime. Ça nous renvoie à notre conception de la mort et sur le fait qu’on ne pourra pas être là pour les personnes qui vont mal“.

Coach et hypnothérapeute à Londres, Pia Granjon-Lecerf abonde. “Le Covid-19 ne change rien aux défis habituels de la distance. Par contre, on ne sait pas si on va pouvoir se revoir. Le syndrome de loyauté est mis à mal avec une intensité plus forte car une instance extérieure nous empêche de prendre l’avion. Aujourd’hui, les expatriés ont perdu le contrôle du lien avec les proches“.

La Française, qui a mis en ligne une série de vidéos sur la gestion du stress pendant le Covid-19, observe cette anxiété chez les mères expatriées qu’elle suit. “Elle est générée par le fait de ne pas avoir d’action directe sur la protection de leur enfant“. Selon l’experte, l’anxiété de “ne pas se revoir” peut donner lieu à des crises de panique et des comportements phobiques qui traduisent “une peur de la mort“. “Une phobie est une perte de contrôle totale. C’est quelque chose qui vient prendre le pas sur notre vie“.

Pour faire face aux défis de l’expatriation au temps du Covid-19, les experts recommandent de communiquer le plus possible avec ses proches en France, en gardant à l’esprit que de possibles différences dans le degré de confinement autorisé peuvent susciter des malentendus sur les réalités que chacun vit. “Il faut revenir à un agenda: s’assurer qu’on observe les dates symboliques, comme les anniversaires, se faire un calendrier de qui on va appeler et enclencher une rotation, suggère Marc Pistorio. C’est l’occasion de reprendre contact avec certaines personnes qu’on voyait de manière épisodique“.

La chose la plus importante, ajoute Pia Granjon Lecerf, c’est de prendre soin de soi-même pour être disponible pour les enfants ou les parents“.

“Besoin de se rapprocher”

Cette ère du Covid-19 a ceci de particulier que même ceux qui sont rentrés en France ne voient pas nécessairement plus leur famille que quand ils étaient à l’étranger, en raison des mesures de confinement en vigueur dans le pays. Béatrice Leon, qui est seule dans sa résidence de Guéthary dans les Pyrénées-Atlantique, reconnait le côté ironique de la situation. “C’est mieux que si j’étais de l’autre côté de l’océan. Cela permet tout de même de parler plus régulièrement à la famille, explique-t-elle. Mon frère en France était inquiet de me savoir aussi loin. Je me suis dit que je ne pouvais pas lui faire ça“. Elle profite aussi de son retour pour donner des cours d’anglais à ses neveux et nièces sur la plateforme de visioconférence Zoom.

Sandrine Mehrez-Kukurudz, co-fondatrice d’une agence d’événementiel et auteure, a décidé de se jouer de la distance pour fêter son anniversaire en mars. Restée à New York, elle a convié une vingtaine d’amis de la Grosse Pomme, de Miami et de France sur Zoom pour sabrer le champagne et le jus de fruit. Elle n’avait pas vu certains visages depuis un an. “C’était l’anniversaire le plus émouvant de ma vie, avoue-t-elle. Il y a un besoin de se rapprocher. On a besoin d’amour en ce moment. Cet anniversaire, c’était comme un gros hug“. Le Covid-19 creuse peut-être la distance, mais n’enterre pas l’amitié.


Sur le même sujet: Posez vos questions lors de notre webinar :Bien-être et système immunitaire en confinement avec Sylvain Coulon et Marie Vieillard Mardi 31 mars à 12pm EST. Inscriptions ici.

Soutenez les restaurateurs français de San Francisco en commandant

Face à l’adversité, beaucoup de restaurants et boulangeries de San Francisco ont su faire preuve d’inventivité et proposent désormais leurs menus à emporter. L’occasion de retrouver avec plaisir les saveurs françaises ou de (re)découvrir le talent de ces ambassadeurs de notre cuisine.

L’ardoise

Le bistro français de Duboce Triangle affiche un menu à emporter plus qu’alléchant:  coquilles saint-Jacques, coq au vin, cuisse de canard confit, et tout un assortiment d’accompagnements. Les commandes se passent par téléphone, et sont à récupérer du mardi au samedi, de 4:30pm à 8:30pm au restaurant. 151 Noe St, San Francisco, CA 94114. 415-437-2600. Plus d’infos.

Atelier Crenn

Vous avez toujours rêver de tester un 3 étoiles Michelin? Dominique Crenn, première cheffe à avoir obtenu la précieuse distinction aux Etats-Unis, propose des menus à emporter: entrée + plat + dessert pour 38 dollars, ou un menu qui inclut aussi fromage et pain pour 55 dollars. On peut commander une semaine à l’avance, et les “kits Crenn” sont à retirer directement à Atelier Crenn. 3127 Fillmore Street, San Francisco, CA 94123. 415-440-0460. Plus d’infos. 

Café Bastille

Cet incontournable de la scène culinaire française propose ses classiques à emporter: cassoulet, boeuf bourguignon, saumon rôti et ratatouille, coq au vin, au prix unique de. 20 dollars. Livraison gratuite, ou vente à emporter de 12pm à 5pm, du lundi au vendredi. 22 Belden Place, San Francisco 94104. 415-986-5673. Plus d’infos.

Castagna

Le bistro provençal situé dans la Marina propose pizzas, pâtes, gratin de courgettes et boeuf en daube, le tout accompagné de quelques vins de pays. Les commandes sont à passer par téléphone ou par courriel, et la vente à emporter s’effectue du mardi au dimanche de 4pm à 8pm. 2015 Chestnut St., San Francisco, CA. (415) 440-4290. Plus d’infos.

La Fromagerie

Plateaux de fromages, vin, charcuterie…La Fromagerie reste fidèle à sa tradition de convivialité et propose des “stay at home packages” à faire livrer, tous les jours de la semaine. Si la commande est passée avant 3pm, elle est livrée le jour-même. 101 Montgomery St, San Francisco. 415-349-6092. Plus d’infos.

Le Marais Bakery

Viennoiseries, salades, ou repas familial, le menu du Marais a de quoi faire saliver. Il est disponible de 8am à 5pm, à emporter depuis le café de la Marina, ou à livrer grâce à différentes plateformes. On peut également se montrer généreux en envoyant des viennoiseries au personnel soignant. Avec le code THANKYOU, vous bénéficierez de 10% de remise sur la vente à emporter, tandis que LEMARAIS5 vous permet d’économiser cinq dollars et d’avoir la livraison gratuite. 2066 Chestnut, San Francisco, CA 94123. Plus d’infos. 

One65

Le chef Claude Le Tohic propose une large sélection des menus de ses différents restaurants, avec viandes, sandwiches,  salades, mais aussi ses incontournables chocolats et pâtisseries de son salon de thé. A venir chercher directement au restaurant. 165 O’Farrell St, San Francisco, CA 94102. Plus d’infos.

Pralin Bakehouse

Loïc Jayot continue à fabriquer de délicieuses viennoiseries depuis son appartement de Russian Hill le samedi. Croissants, brioches, scones, cannelés, quiches… Les commandes sont à passer avant jeudi 8pm. Le tout est à récupérer devant la porte de Pralin Bakehouse ou à se faire livrer entre 8am. et 12:30pm. 2432 Polk Street, San Francisco, CA 94109. Plus d’infos.

Zazie

On ne présente plus ce restaurant de Cole Valley. On peut désormais commander soit le menu de brunch de 9am à 1pm, soit celui du dîner de 5pm à 8pm, en téléphonant au restaurant. Afin d’éviter de payer 30% aux services de livraison, Zazie demande à ses clients de venir chercher leurs commandes vingt minutes après les avoir passées, et reverse 30% de ses revenus à ses employés pour préserver leurs emplois. 941 Cole Street, San Francisco, CA 94117. 415-564-5332. Plus d’infos.

Si vous aussi vous avez un commerce français aux Etats-Unis (restaurant ou autre) remplissez ce formulaire pour être inclus dans nos articles.

 

[Webinaire] Bien-être en confinement: comment préserver son immunité et son équilibre émotionnel ?

Un hypnothérapeute et une spécialiste de l’Ayurvéda vous conseillent.

En cette période exceptionnelle de confinement, nous entendons énormément parler des consignes d’hygiène à appliquer pour ne pas contracter le virus ou pour ne pas contaminer ceux qui nous entourent.

Nous entendons moins parler en revanche de la manière dont nous pouvons aider notre corps à se prévenir du virus ou à le combattre et réduire les symptômes si nous venions à le contracter.

Pour ce faire, il nous faut booster notre système immunitaire, clef de voûte d’un équilibre global essentiel: plus votre immunité est forte, moins vous aurez de chances de contracter le virus ou d’en développer les symptômes. Des méthodes efficaces et simples à mettre en place chez soi existent, et nous vous les partagerons lors de ce webinaire

Marie Viellard, spécialiste de la médecine Ayurvédique et fondatrice de Uma Center à New York, abordera l’impact direct de la nourriture et de l’hygiène de vie au quotidien sur notre système immunitaire, puisque 80% de celui-ci réside dans notre système digestif.

Sylvain Coulon, hypnothérapeute, parlera des aspects psychologiques et émotionnels qui participent au bon fonctionnement de notre système nerveux et donc des défenses immunitaires.

La deuxième partie du webinar traitera plus en détail de la situation unique de confinement. Nous explorerons les manières d’utiliser l’opportunité qu’offre le confinement imposé pour entreprendre un projet laissé de côté depuis longtemps, suivre une formation à distance, se trouver de nouvelles passions ou se réinventer professionnellement. Sera abordé aussi l’aspect développement personnel que nous impose ce gain de temps et qui pour nombre d’entre nous est vécu comme une vraie chance de s’épanouir différemment. 

Vous aurez également l’occasion de poser toutes vos questions à nos experts lors de ce webinaire.

Inscription gratuite ici.

Aides aux PME: comment bénéficier du plan d’aide géant voté par le Congrès

Adopté par la Chambre des représentants ce vendredi, et signé par Donald Trump dans la foulée, le gigantesque plan d’aide (2.200 milliards de dollars) prévoit des aides directes aux individus,  mais la plus grosse part de la dotation ira aux entreprises, et notamment aux petites et moyennes. Le point sur ce que vous pouvez espérer du CARES Act si vous dirigez une entreprise, ou êtes travailleur indépendant (et sans lire les 880 pages de la loi…). 

1/ Jusqu’à 10 millions de $ de prêt pour “protéger l’emploi”

La plus grande partie de l’argent “distribué” aux PME par cette loi le sera par le biais de “SBA loans”. Ces prêts de la Small Business Administration sont disponibles en temps ordinaire (ils sont connus sous le nom de loans 7(A)), mais ils sont là considérablement étendus et élargis sous le nom de “Paycheck Protection Program” (PPP). La somme de 350 milliards de dollars est prévue dans la loi pour financer ces prêts. La SBA a promis de publier les règles précises de mise en oeuvre dans un délai de deux semaines, mais en attendant, voici ce que l’on sait:

Quelles entreprises ont droit à ces prêts?

Les critères d’éligibilité fixés par la loi sont particulièrement souples et dans les faits, la très grande majorité des entreprises de moins de 500 salariés pourraient y avoir droit”, note Antoine Guillaud, président fondateur du cabinet d’expertise comptable International Management Solutions. Pour pouvoir demander ces prêts, il faut:

-Avoir moins de 500 salariés (ce plafond s’applique par emplacement physique dans le secteur de l’alimentation et de l’hôtellerie, de manière à inclure notamment les chaînes de restaurants et d’hôtels). Pour certaines industries, le plafond peut aller jusqu’à 1500 employés (voir ici). Les travailleurs indépendants (self-employed, freelancers, sole proprietor) ont également accès à ces prêts.

-Etre en opération depuis le 15 février

-Avoir depuis le 15 février eu des employés ou fait travailler des indépendants (“independent contractors”).

Avoir été impacté par le Covid-19 (la loi exige simplement un “certificat de bonne foi” pour satisfaire cette condition).

Il faut aussi être une société de droit américain, mais celle-ci peut être une filiale d’un groupe étranger (dans ce cas, le plafond de 500 employés est toutefois apprécié pour l’ensemble du groupe).

Comment obtenir ces prêts?

Comme les autres prêts SBA, ces prêts sont accordés par des banques, et garantis par l’administration. “Notamment en ces temps de forte demande et de difficulté d’accès à la SBA, il est donc recommandé de se rapprocher directement de sa banque”, conseille Antoine Guillaud. Les “guidelines” ne seront néanmoins pas publiées par l’administration avant au moins une semaine, voire deux. Les banques ne pourront pas émettre les prêts avant.

Aucune garantie personnelle ou collatéral ne peut être demandée par la banque.

Combien?

Les prêts couvrent en principe 2,5 mois de salaires de l’entreprise (moyenne des 12 mois précédents) et peuvent aller jusqu’à 10 millions de dollars, avec un taux d’intérêt qui ne peut pas dépasser 4%. Ils peuvent être remboursés sur un maximum de 10 ans. La banque doit différer tout paiement (principal, intérêt ou frais) d’au moins six mois mais pas de plus d’un an.

Faudra-t-il rembourser?

C’est la divine surprise du système: la majeure partie de ces prêts pourra se transformer en subvention pure et simple pour les sommes suivantes dépensées dans les 8 semaines suivant la mise en place du prêt:

-Salaires (et charges)

-Intérêt des emprunts immobiliers mis en place avant le 15 février 2020

-Loyer si le bail existait au 15 février 2020

-“Utilities” (eau, gaz, électricité etc..) pour les contrats entrés en vigueur avant le 15 février.

Pour pouvoir bénéficier de la totalité de cette subvention (sous forme d’abandon de créance), il ne faudra pas avoir licencié ni diminué les salaires de plus de 25 %. Si des licenciements ont eu lieu, la subvention pourra tout de même être perçue, mais elle sera diminuée d’autant. Par ailleurs, les employeurs qui auraient déjà procédé à des licenciements mais réembaucheraient ces mêmes personnes auront également le droit à l’abandon de créance.

2/ Les prêts “désastres” et une subvention de 10,000$ pour toutes les PME

Les “Economic Injury Disaster Loans” (EIDL), également gérés par la SBA, existent depuis longtemps pour couvrir les entreprises victimes de désastres, catastrophes naturelles ou autres. Depuis début mars, toutes les entreprises éprouvant des difficultés en raison de la crise du Covid-19 pouvaient y avoir accès. Le CARES Act en élargit encore le champ d’application.

Les entreprises qui ont droit aux EIDL: Il faut avoir moins de 500 salariés; être en activité depuis le 31 janvier 2020 et avoir subi des pertes directement attribuables à la crise du Covid-19.

Comment les demander: contrairement aux prêts du Pay Check Protection Program, ces prêts sont faits directement par la SBA. Il faut en faire le demande directement sur la section dédiée du site. 

Combien: Ces prêts peuvent aller jusqu’à  2 million de dollars; le taux d’intérêt est de 3,75% (2.75% pour les non profits) ;le remboursement (intérêt et capital) est différé de 4 ans

Condition: En-dessous de 200,000$, les prêts peuvent être obtenus sans garantie personnelle. Par ailleurs, la SBA peut les accorder sur la seule base du “credit score” du demandeur.

Subvention (“grant”): La loi prévoit en outre que les demandeurs d’EIDL peuvent obtenir immédiatement (dans un délai de 3 jours) une aide d’urgence de 10,000$ qui ne devra pas être remboursée, même si le prêt était refusé.

Les deux catégories de prêts (PPP et EIDL) sont cumulables

3/ Les autres aides

D’autres aides sont prévues par le Care Act:

Payroll taxes: les entreprises touchées (et les “self employed”) peuvent reporter le paiement des charges de sécurité sociale (soit 6,2% du salaire brut) dues pour 2020 et les payer sur les deux années suivantes. Cette possibilité n’est pas cumulable avec les subventions (abandon de créance) prévues du Paychek Protection Program.

Crédit d’impôt: Les entreprises qui soit ont été fermées du fait d’un ordre de confinement ou ont perdu plus de 50% de revenus comparé au même trimestre de l’an dernier, peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt de 50% des salaires dépensés entre les 13 mars et le 31 décembre 2020, dans la limite de 10,000$ par employé.

Pertes reportables: les conditions d’application des pertes reportables (“net operating loses”) sont assouplies -on peut désormais reporter 100 % des pertes des années précédentes, contre 80% auparavant.

Report de la limite du 15 avril: ce n’est pas seulement la date limite de dépôt des déclarations d’impôts qui est reportée au 15 juillet, mais aussi le paiement des impôts, ce qui permet aux entreprises de préserver leurs réserves de cash pour 3 mois. D’autres facilités sont accordées pour améliorer le cash flow (assouplissement des règles de “carry back”, possibilité de recevoir certains “tax refunds” en avance, etc).

Parmi les nombreuses ressources en ligne, les dossiers de la Chambre de commerce américaine sont particulièrement bien faits.

Appels dans le vide et billets à 11 000 euros: récits de retours en France

C’est un retour en France dont Adèle Gapin se souviendra longtemps. Chercheuse invitée à Georgia Tech, elle fait partie des milliers de Français de l’étranger qui ont décidé de rentrer précipitamment au pays en pleine crise du Covid-19.

Une décision plus facile à prendre qu’à exécuter. Avant de pouvoir embarquer à bord de son vol retour le 19 mars en partance d’Atlanta, elle a fait face à un parcours du combattant. Elle a passé “entre huit et dix heures au téléphone sur trois jours” avec Air France pour faire annuler un billet. Au moment d’acheter son ticket pour la France, elle a vu s’afficher des vols à “11 000 euros“.

J’ai fait jouer mes VPN. Je me suis baladée sur différents sites en actualisant les pages“, raconte-elle. Elle finira par obtenir un trajet Atlanta-Pau via Paris pour 700 euros. “Voir des vidéos de l’Etat assurant qu’on s’occuperait des Français à l’étranger et entendre mes proches me dire qu’il fallait juste appeler l’ambassade, c’était dur car ce n’était pas vrai“, explique-t-elle aujourd’hui.

L’expérience d’Adèle Gapin rappelle les inévitables difficultés et le chaos qui accompagnent une opération aussi importante que le retour d’urgence de 150 000 Français sur fond de crise sanitaire.

Ambassade ou consulats difficilement joignables, informations contradictoires, standards de compagnies aériennes pris d’assaut: obtenir le précieux sésame de retour n’était pas une partie de plaisir. “J’étais partie du principe que je pouvais rentrer dans mon pays, mais ce n’est pas vrai car beaucoup de vols ont été supprimés. La France ne m’aurait pas refusée à la frontière, mais encore fallait-il y arriver !“, souffle Clémentine Schoeffel, une étudiante de Sciences po Lille en échange à l’université Georgia State University (GSU).

Pour elle, le principal défi a été l’accès à l’information. Elle était inscrite sur le fil Ariane, un service de conseils aux voyageurs mis en place par le Ministère des Affaires étrangères, mais “je n’ai pas eu d’infos contrairement à ce que je pensais“. Elle en trouvera par l’intermédiaire d’un groupe Facebook de Français d’Atlanta, où un membre du consulat était actif. Finalement, sa mère prendra l’initiative de lui acheter un billet retour.

J’avais peur de prendre un billet qui serait annulé par la suite“, raconte pour sa part Maïlys Le Doujet, stagiaire à New York. Elle aussi a pratiqué le rafraichissement de page à répétition pour trouver son vol. “Les prix fluctuaient selon les heures. Ils sont passés de 1 200 à 400 euros“, se souvient-elle. “Je me considère chanceuse par rapport aux voyageurs qui sont bloqués dans des conditions terribles“, dit-elle.

Selon le Quai d’Orsay, quelque 60 000 personnes ont pu rentrer en France grâce à la mobilisation exceptionnelle de l’Etat et d’Air France. “Les situations sont souvent très compliquées et requièrent une forte mobilisation, y compris au plan politique. Nous nous entretenons ainsi avec nos homologues des pays concernés et continuerons à le faire à chaque fois que cela sera nécessaire. Nous veillons aussi à ce que les tarifs des billets d’avions soient régulés en demandant, dans le contexte exceptionnel que nous vivons, aux compagnies aériennes de faire un effort, ce qu’elles sont nombreuses à accepter“, ont indiqué le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et le Secrétaire d’Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari dans un communiqué le 23 mars.

Aux Etats-Unis, Air France réduit progressivement la voilure. Le 22 mars, elle a suspendu ses liaisons avec Chicago, San Francisco, Washington, Miami et Atlanta pour conserver uniquement des vols depuis New York et Los Angeles, à raison de trois par semaine.

Rentrée en France, Adèle Gapin aurait aimé que les services de l’Etat communiquent davantage – “entre lundi et jeudi, jour de mon départ, j’ai reçu un seul et unique mail d’Ariane (le site dédié du ministère) m’indiquant qu’il fallait que je rentre”. 

Elle est moins critique envers Air France. “Malgré les temps d’attente au téléphone où je n’ai jamais réussi à les avoir, je trouve qu’ils ont plutôt bien géré la situation. Une fois que j’avais réservé mon billet, j’ai reçu plusieurs mails m’indiquant que mon vol était maintenu. C’était assez rassurant!, dit-elle. Au-delà du fait d’avoir été complètement seule à gérer la situation, je dirais que le départ en précipitation a été assez dur à gérer. Je n’ai pas pu dire au revoir à mes amis et collègues.”

 

Plan de relance américain: ce à quoi vous aurez droit

La loi votée par le Sénat américain et qui devrait être adoptée vendredi par la Chambre des représentants est le plus important plan de relance économique jamais adopté aux Etats-Unis, avec une addition de plus de 2.000 milliards de dollars. Les mesures sont nombreuses; pour vous aider à comprendre et à savoir ce à quoi vous aurez droit, French Morning a lu la loi (qui n‘est encore qu’un projet) pour vous. Si vous voulez voir par vous même, le texte ne fait que 880 pages… Nous détaillons ici les mesures d’aide pour les individus. Nous reviendrons dans un prochain article sur les aides aux entreprises, notamment les petites.

1/ Aides directes pour tous

C’est une des mesures les plus spectaculaires, qui vise à essayer de limiter la récession résultant de l’arrêt subit de l’activité économique. Chaque foyer à droit à 1200 $ par adulte et 500 $ par enfant de moins de 16 ans au maximum. Au-delà de 75.000 $ de revenu annuel par personne, le montant diminue. A partir de 99.000 $ par personne (et 198.000 $ pour un couple sans enfant), le foyer ne touche rien.

Les revenus pris en compte sont ceux de l’année fiscale 2019 si vous avez déjà fait votre déclaration. Dans le cas contraire, ce sera l’année 2018. Pour ceux qui n’ont pas de “tax return” de 2018 ou 2019, un “social security statement” pourra suffire.

Les étrangers y ont-ils droit? Oui, s’ils sont résidents au sens fiscal du terme (c’est-à-dire les titulaires de carte verte mais aussi la quasi totalité des titulaires de visas temporaires de travail).

Pour les autres la loi exclue spécifiquement “les étrangers non résidents”. La définition est entendue au sens de résident fiscal (et non au sens de l’immigration).  

Comment et quand l’argent sera-t-il envoyé? La somme sera payée en une seule fois. C’est l’IRS qui se charge des paiements. Vous n’avez aucune déclaration à faire. Si vous avez payé déclaré des impôts en 2018, et reçu un “refund”, l’administration fiscale utilisera ces coordonnées bancaires pour envoyer l’argent. Cela pourrait être plus compliqué -et plus long- pour ceux qui n’ont pas déclaré d’impôts en 2018 (par exemple les expatriés arrivés en 2019) et tous ceux dont l’IRS n’a pas les coordonnées bancaires.

L’IRS encourage les contribuables à faire leurs déclarations d’impôts pour 2019 le plus tôt possible, même si la limite de dépôt a été repoussée du 15 avril au 15 juillet, et dès maintenant pour ceux qui n’auraient pas déposé leur déclaration 2018. “Le fait de ne pas avoir déposé de déclaration pourra affecter l’envoi des chèques” explique le site de l’agence.  Faire sa déclaration dès maintenant est d’autant plus important que si vous avez droit à un “tax refund”, ceux-ci seront envoyés dans les délais habituels, en général quelques semaines après le dépôt de la déclaration.

En dehors de ces cas particuliers, le Secrétaire au trésor Steven Mnuchin a assuré que la plupart des paiements seront reçus “d’ici trois semaines”.

2/ Les aides aux chômeurs.

La loi augmente considérablement les aides existantes (unemployment benefits) déjà disponibles. La durée passe de 26 semaines dans la plupart des Etats à 39 semaines (9 mois). En outre, les indemnités sont augmentée de $600 par semaine au-delà de ce qu’offrent les Etats, ce qui conduit à plus que doubler les sommes reçues par les chômeurs. Ainsi à New York, on pourra toucher jusqu’à 1035 $ par semaine environ (435$ d’allocation de l’Etat, pré-existante, le maximum pour un salarié gagnant précédemment 1.100$ par semaine, plus les 600$ supplémentaires).

Ce “bonus” sera disponible jusqu’au 31 juillet et est offert y-compris aux personnes qui n’ont d’ordinaire pas droit aux allocations chômage, notamment les free lancers (selfemployed) et autres “gig workers” (chauffers Uber par exemple) ainsi que les travailleurs à temps partiel. Il couvre aussi les personnes qui ont été mises en congé sans solde (‘“furloughed”) provisoirement par leur employeur.

Les indépendants (“independent contractors”) peuvent en outre demander les aides aux entreprises (voir ci-dessous).

Les allocations chômages sont payées chaque semaine. Le plus difficile sera dans un premier temps de s’inscrire: les services des Etats sont débordés et les sites internet cèdent souvent sous la pression du trafic. Armez-vous de patience.

Les étrangers y ont-ils droit? Oui pour les titulaires de carte verte. Pour les titulaires de visa, la situation est plus compliquée. La loi reprend la condition habituelle d’être “capable de travailler”, ce qui exclut a priori les personnes ayant perdu leur visa en même temps que leur travail. Mais la loi prévoit une exception lorsque “le Covid-19 empêche de pouvoir chercher du travail” (quarantaine ou restriction de mouvement), ce qui s’applique notamment à tout habitant des Etats ayant passé des ordres de confinement (New York, Californie, etc…). Cela devrait permettre notamment aux employés qui n’ont pas été licenciés mais seulement mis en congés sans solde de pouvoir bénéficier des allocations chômage pendant ce temps, même s’ils sont sous visas.

Lire aussi ici: Avez-vous droit au chômage et aux aides aux Etats-Unis?

COVID-19: la communauté francophone met son talent au service des autres

Ecoles et entreprises fermées, licenciements, confinement…Face aux nouvelles anxiogènes des dernières semaines, la générosité de nos compatriotes se multiplie, et nombreux sont les francophones qui offrent leur talent et leur temps pour apporter distraction, sourire et espoir aux autres. Activités pour les enfants, sport, accompagnement pour les adultes, le choix est plus que varié.

Les recettes d’un chef français en vidéo

Forcé à fermer sa crêperie Breizh Pan Crepes à Charleston en Caroline du Sud en raison de l’épidémie de coronavirus, le chef Patrice Rombaut propose des recettes sur sa chaîne YouTube “Gourmand in USA”. Au menu pour le moment, baguettes croustillantes sans pétrissage et galettes de sarrasin…Miam!

Un livre de recettes qui tombe à point nommé

Estelle Tracy, auteure bien connue du “Guide de survie alimentaire aux États-Unis” et créatrice du groupe Facebook “Bons plans gourmands aux États-Unis” qui rassemble plus de 7000 membres, a décidé de mettre à disposition son 3ème livre, “Recettes de survie aux États-Unis”! Un ouvrage qui semble tomber à point en ce moment…Le prix est à définir en fonction de son budget pour permettre à chacun d’en bénéficier en période de quarantaine. Pour les moins fortunés, il est mis gratuitement à disposition.

Cours de chants et histoires en musique

Gaëlle Boudier, professeure de musique et chanteuse professionnelle installée à Santa Clara en Californie, propose depuis la semaine dernière deux cours gratuits: pour les adultes et les ados, découverte de la voix et initiation à la musicothérapie le mercredi à 5pm (heure de Californie), et une histoire racontée en musique pour les enfants chaque vendredi à 5pm (heure de Californie). Les cours se déroulent sur Zoom et sont limités aux 100 premiers inscrits. Inscriptions sur Facebook et sur Instagram.

A la découverte de la musique classique et de l’Opéra 

Chaque semaine, les enfants à partir de 6 ans, découvriront un opéra, qu’ils pourront écouter et s’exercer à chanter. Cette initiative de l’association San Francisco Bay Accueil a pour but d’exposer les plus jeunes à la musique classique. A la clef: l’espoir de créer un choeur qui se retrouvera à la fin du confinement pour interpréter un opéra tous ensemble. Ce programme est ouvert à tous, membres ou non membres. Inscriptions par courriel.

Des cours de musique en ligne

Jeanne Hourez, élève au San Francisco Conservatory of Music, propose des cours de piano et de solfège gratuits par Skype. La pianiste peut prodiguer des conseils en direct pour aider les musiciens à progresser et leur conseiller de nouveaux morceaux, et se tient également à la disposition des élèves plus avancés qui veulent lui envoyer des vidéos de leur prestations pour discuter ensuite des techniques à améliorer. Contact par Facebook Messenger.

Des histoires à écouter

EFBA (Education française Bay Area) a lancé “Chaque jour une histoire” depuis le début du confinement dans la région de San Francisco. Astérix, les trois petits cochons, l’histoire du monstre qui avait peur des enfants,…Les histoires sont postées chaque jour sur le compte Facebook de l’association.

Révisions gratuites pour le brevet et le bac

Depuis le 18 mars et jusqu’au 7 avril, Ofalycée offre des cours de révision pour les élèves de 3ème, 1ère et Terminale en maths et 3ème et Première en français. Les cours sont dispensés sur Zoom et les exercices sont corrigés en direct par les enseignants de cet établissement entièrement virtuel. Plus d’infos et inscriptions ici.

Une écoute pour rassurer

Fondé en 2015 à San Francisco, le Réseau Main dans la Main offre un soutien gratuit par téléphone à toute personne ayant besoin d’un soutien dans les moments difficiles. En plus de San Francisco, cette association a désormais des antennes à Seattle, Los Angeles et Seattle. RMDM vient aussi de lancer des tables rondes pour rémédier au sentiment d’isolement qui peut découler de la situation actuelle. Les tables rondes virtuelles suivantes sont libres d’accès et accessibles sur Zoom: Pour que confinement ne rime pas avec isolement, du lundi au dimanche de 2pm à 3pm PST, Couples et adultes isolés – vivre mieux le confinement, le mercredi de 7pm à 8pm PST, et Gérer le quotidien de la famille sans perdre la tête, le jeudi de 9pm à 10pm PST. 

Un accompagnement pour les mamans

Mamas Talk est une nouvelle structure créée par Laëtitia Boutonnet et Espérance Fitoussi, respectivement sage-femme et infirmière, et qui propose d’accompagner les futures et nouvelles mamans en répondant à leurs questions et en organisant des ateliers et discussions autour de la parentalité, de la maternité et de la période post-partum. Confinement oblige, l’équipe de Mamas Talk a dû repousser ces rencontres, mais propose une première consultations gratuite d’une heure. Renseignements ici.

A New York, une autre sage femme, Laure Sinnhuber-Giles propose également d’accompagner en français les futurs parents. Les séances de groupe sont gratuites. Plus d’information ici.

Rester en forme

Alexia Cornu, coach sportive à San Francisco, propose de répondre à vos questions sur le sport et la nutrition en live sur son compte Instagram. Ces vidéos sont ensuite disponibles en replay pendant 24 heures. Le samedi matin, Alexia Cornu propose un cours gratuit de cardio et de renforcement musculaire gratuitement de 10:30 à 11:30am, en se connectant sur Zoom. Inscriptions en envoyant un message privé à Alexia Cornu via Instagram.

Si vous aussi vous souhaitez offrir (gratuitement) vos services en ligne, remplissez le formulaire ici.

La “cocktail culture” du Texas passe des bars à internet

Face à la pandémie de coronavirus et à l’isolement de la population, quelques bars de Houston ont décidé de partager les recettes de leurs meilleurs cocktails à l’heure du traditionnel « happy hour ». Chaque soir, un des célèbres barmans de la ville se met en ligne pour partager un moment de convivialité, muni de son shaker et de sa cuillère à cocktail.

« Quand tout a commencé, nous avons cherché un moyen de regrouper notre communauté. L’idée de réunir les amis, les collègues ou des membres d’une même famille autour d’un verre pour oublier la distance sociale était une évidence. Nous avons donc créé cette initiative de boire un cocktail tout en réalisant sa fabrication ensemble et en ligne», explique Andrew Miles du fameux bar Lei Low Bar. Lui même a conçu le « 911 » à base de vodka et de pamplemousse avec un zeste de liqueur d’abricot.

A Fort Worth, le bar Grace a concocté un nouveau breuvage appelé « Flesh and Blood » (de chair et de sang), composé d’Apérol, de Proséco et d’orange amère, en l’honneur de la nouvelle exposition au Kimball Art Museum sur les chefs-d’œuvre italiens provenant du musée Capodimonte de Naples. Tim Love, propriétaire de Atico, bar à tapas dont le salon luxuriant offre une vue imprenable sur Fort Worth a lancé « le Madrid » à base de Sherry, de Brandy et d’orange amère. « C’est un remède contre l’isolement social. Certains trouvent de nouveaux amis avec lesquels ils débattent de la situation actuelle, d’autres se contentent de se distraire. Mais pour nous, cette démarche soutien l’entreprise locale. Nous postons en ligne ou nous envoyons à nos clients des mails chaque semaine où nous renouvelons nos cocktails », renchérit ce dernier.

Depuis, le phénomène a pris de l’ampleur notamment avec un nouvel apéritif baptisé la « quarantaine » qui fait concurrence au « Emergen-C », autre nectar dont la composition Gin, vermouth blanc, citron vert est discutée entre internautes. Jeremiah Butler de chez B&B Butchers, propose « le Negroni », apéritif préparer avec du gin, du vermouth, du Campari et un zeste d’orange. « Chaque ingrédient peut être remplacé, la substitution du gin par du bourbon vous donnera un « classique boulevardier ». De même, du whisky à la place du gin et du vermouth sec au lieu de doux accompagné de Campari vous donnera « un vieux copain », ajoute ce dernier. Pour ceux qui manquent de spiritueux dans leur armoire, ils peuvent suivre les conseils de Westin Galleymore, directeur des spiritueux chez Underbelly Hospitality pour fabriquer leur propre cocktail. Sa recette plébiscitée par les internautes est un mélange de vin rouge, de sucre, d’épices (cannelle, clous de girofle), d’anis et de cardamone. Cette mixture cuite est agrémentée d’un caramel et se déguste tiède.

D’autres barmans offrent des services de rue. C’est le cas récemment de Rosie Cannonball qui proposait des kits de cocktails pour 25 dollars: Mojito, Pina Colada ou Martini, au choix. «Le paquet contient  les explications, une photo et les ingrédients sauf votre alcool de base. Le sachet Martini, comprend une bouteille de 375ml de vermouth extra dry, des écorces de citron, un sac de glaçons sous vide et des olives. Cette vente de forfaits boissons ajouté au lots de Margarita et d’autres recettes maison permettent de soutenir notre établissement », explique Alex Negranza directeur du bar. Cette opération menée avec succès doit être répétée très prochainement avec l’arrivée d’un quatrième kit cocktail.

 

Les galères des stagiaires français aux USA face au coronavirus

“Je suis dégoûté de la situation, mais sans stage je ne peux financièrement pas rester. J’espère revenir à New York dès que la situation du coronavirus sera maîtrisée” explique Damien Saguez, jusqu’alors stagiaire E-merchandiser chez The Kooples, à New York. Comme lui, bon nombre de Français en stage aux Etats-Unis sont confrontés à une telle situation. Ils perdent leur stage, mais en même temps, un retour en France devient de plus en plus compliqué.

Du Consulat français au vol retour pour Paris

En Floride, du côté de Miami, Melissa Kim a plié bagages pour la France le samedi 14 mars. Alors que son poste de responsable marketing, pour une société de kite-surf, est encore maintenu, elle décide de rentrer avant qu’il n’y ait plus de vols. En stage depuis novembre 2019, elle devait rester un an. “Après avoir constaté l’aggravation de la situation en France, j’ai appelé le Consulat général de France afin de savoir quelles étaient les conditions de rapatriement. Ils m’ont répondu qu’ils n’étaient pas au courant et que c’était à nous (stagiaires) de trouver un moyen de rentrer” explique-t-elle.

Rania Chafi, également installée à Miami depuis mai 2019 pour un stage chez un tour opérateur américain, raconte être allée “au Consulat au lendemain de l’annonce du Président Emmanuel Macron. Lorsque je suis arrivée, des vigiles filtraient les passages et ne laissaient pas entrer facilement les Français. Une fois que j’ai pu parler à quelqu’un, on m’a clairement fait comprendre que le rapatriement ne concernait que les personnes en état d’urgence. On m’a expliqué que je pourrais rentrer le lendemain ou le vendredi suivant avec un vol commercial, mais qu’il valait mieux que je me renseigne directement auprès des compagnies aériennes.” Initialement engagée jusqu’en juillet prochain, elle s’est faite licencier pour des raisons économiques. “J’étais vraiment sous le choc. J’ai tout de suite contacté mon organisme sponsors, le CIEE. On m’a dit que je pouvais rester à condition que je trouve un autre stage sous 30 jours, mais au vu de la situation actuelle, je savais qu’il était plus raisonnable de rentrer en France”. Après avoir contacté Air France, la jeune française a pu réserver un vol pour le samedi 21 mars. “En tant que stagiaire, la situation a été compliquée à gérer. Je n’avais pas les revenus suffisants pour rester, ou même me faire soigner. Des discours différents se propagent sur les groupes Facebook, et le Consulat ne m’a pas rassurée” continue-t-elle.

A New York, Eva Djelassi et Pauline Marquer étaient en stage chez Atout France, respectivement en tant que “special event assistant” et “public relations assistant”. Etudiantes à l’EDHEC, à Lille, elles comptaient rester jusqu’à cet été. “Cela faisait quelques semaines que notre boulot nous conseillait de rentrer suite aux annonces de fermeture des frontières en France et des restrictions de rapatriement. Au début on ne voulait pas, mais on a appris que les vols retours allaient être suspendus à partir du dimanche 22 mars et que le gouverneur de New York souhaitait mettre en place le confinement”. Pauline Marquer poursuit : “On a dû prendre notre décision la veille pour le lendemain. On avait anticipé les démarches concernant notre travail, l’appartement et les billets d’avion. Il n’y avait plus qu’à faire nos valises”. Les deux Françaises sont allées directement à JFK pour prendre leur billet et ont pu embarquer, après 8 heures d’attente.  

Du télétravail au licenciement, c’est ce par quoi est passé Damien Saguez, en stage chez The Kooples, à New York, depuis le 20 février. Il devait rester jusqu’au 12 août. “Cela faisait quelques jours qu’on nous avait mis partiellement en télétravail. Dès dimanche 15 mars, il est devenu permanent. Le lendemain, je me préparais à travailler de chez moi quand à 10h, ma responsable m’appelle pour m’expliquer qu’ils ne pourraient pas maintenir ma rémunération. Elle m’a expliqué que je pouvais continuer de travailler pour eux, mais sans être payé, ou bien rentrer chez moi et qu’ils prendraient en compte le billet d’avion. J’en ai parlé à ma famille et on a pris la décision que je rentre dans la semaine”

Retour à Paris, mise au confinement

Sur le chemin du retour, la plupart de ces stagiaires ont été surpris du manque de contrôle et prévention sanitaires aux aéroports de Miami, New York et Paris. “A Miami, tout s’est passé comme d’habitude, aucun contrôle particulier n’a été fait. Dans l’avion l’équipage portait des gants et des masques, mais nous étions tellement de passagers que des mesures supplémentaires auraient dû être prises” estime Rania Chafi. “A New York, il n’y avait aucun message de prévention pour le coronavirus, et aucun contrôle sanitaire avant d’embarquer. La même chose en arrivant à Paris. En revanche à Strasbourg, où je me rendais, il y a de la prévention dans les gares, des gels hydroalcooliques à disposition et les taxis sont nettoyés (poignet, siège, ceinture) pour chaque passager” remarque Eva Djelassi. Pour Rania Chafi, la course aux trains a été une étape compliquée et stressante. “J’habite près de Lyon, et il n’y avait pas de vol direct de Miami. J’ai donc recherché un train au départ de Paris. Sur le site de la SNCF, rien n’était expliqué, les trains apparaissaient un coup complets un coup disponibles. Heureusement une amie m’a donné la référence de son train, Paris-Lyon, et j’ai pu rejoindre le domicile de mon frère, chez qui je vivais en colocation auparavant. Je ne veux pas retourner chez mes parents pour éviter de les contaminer, si jamais je suis porteuse du virus” explique-t-elle. A New York, le confinement n’est conseillé que depuis ce dimanche 22 mars au soir, alors qu’en France il est effectif et obligatoire depuis plus d’une semaine. “Ce qui m’a choqué c’est la différence “d’ambiance” entre New York où nous n’étions pas confinés et Lille où personne ne sort de chez lui. C’est tellement calme que de chez moi j’entends les annonces de la gare SNCF, située à quelques rues” remarque Pauline Marquer. 

Un avenir scolaire préservé

Les écoles françaises conseillent à leurs étudiants, partis à l’étranger, de retourner auprès de leur famille. “L’EDHEC nous avait envoyé un mail pour nous rassurer sur le fait que peu importe notre décision de rentrer ou non, cela n’affecterait pas notre année et notre stage serait validé” mentionne Eva Djelassi. En attendant, les deux étudiantes, Pauline Marquer et Eva Djelassi, continuent leur stage à distance, ce qui leur permet de ne pas passer totalement à côté de l’expérience. “Au lendemain de mon retour, c’était vraiment très difficile, raconte Pauline Marquer. J’avais une boule dans la gorge et les larmes n’étaient pas loin. Petit à petit on digère le retour, on relativise et on profite de notre famille”. Pour Melissa Kim, il s’agissait d’une année de césure dans ses études. “J’ai la chance de pouvoir continuer mon travail à distance. Je vais continuer comme ça jusqu’a cet été, et ensuite je verrai pour continuer mes études” conclu-t-elle. Rania Chafi, elle, avait enchaîné deux stages à Miami car elle ne souhaitait par rentrer en France immédiatement. “Maintenant que je suis rentrée, dit-elle, je vais attendre que la situation se calme pour chercher du travail. Le domaine du voyage m’intéressait mais il est trop touché par la crise du coronavirus. J’espère pouvoir toucher dans un premier temps le chômage”.

Confinement : 7 sites de fitness pour faire du sport chez soi

Plus d’un tiers des habitants des Etats-Unis sont soumis à des mesures de confinement en raison de l’épidémie du COVID-19. Mauvaise nouvelle pour les sportifs, qui ne peuvent plus avoir leur dose de sport quotidien. Heureusement, le “Home workout” devient de plus en plus populaire chez les accros. French Morning a fait le tour des meilleurs sites de fitness en ligne.

Aaptiv, pour les sportifs qui ne veulent plus d’écrans

Après plusieurs jours de confinement avec la télévision allumée et les yeux rivés sur les réseaux sociaux, faire du sport devant un écran n’est pas apprécié par tous. Surnommée “le Spotify du fitness”, l’application Aaptiv propose des séances de sport en podcasts, animées par des coachs sportifs. Courses à pied, musculation, cardio, yoga… Le site sportif possède une librairie audio avec plus de 2.500 classes en fonction de vos goûts et de votre niveau. Aactiv propose actuellement un essai gratuit d’un mois, compter ensuite 15 dollars par mois.

Dailyburn, pour ceux qui veulent retrouver l’ambiance d’une salle de sport 

Si votre salle de sport a fermé et que, même si vous n’y passiez pas vos journées, vous ressentez le besoin de faire quelques exercices, alors Dailyburn peut vous satisfaire. Pilates, stretching, bootcamp… L’application possède un éventail complet de classes et de programmes, que l’on trouve dans une salle de sport classique. Lors de son inscription, il est possible de choisir le niveau de cours qui nous convient le mieux et de participer aux conversations et aux forums en ligne de l’application. Parfait pour ceux qui souhaitent se mettre au sport doucement. Dailyburn offre un essai gratuit de 60 jours, l’abonnement est ensuite fixé à 14.95$/mois. 

Fhitting Room, pour les sportifs qui veulent transpirer

Basées à New York, les salles de sport Fhitting Room sont connues pour leurs classes de sport de haute intensité, “High Intensity Interval Training” (HIIT). En ligne, les classes Fhitting Room On Demand proposent de nombreux programmes, ainsi que des cours privés grâce à Fhitting Room Live. Les 30 premiers jours sont offerts, puis l’abonnement est à 9.99$/mois. 

Alo Moves, pour les accros au yoga 

Avec plus de 2.500 classes et vidéos, Alo Moves est une des références en matière de cours de yoga en ligne. Certains cours sont également destinés à la méditation, alors que d’autres sont centrés sur d’autres pratiques comme le Vinyasa, Kundalini, ou encore du yoga prénatal. Ceux qui le souhaitent peuvent également assister à certaines classes gratuites, en ligne sur la chaîne Youtube de l’application. Alo Moves propose 14 jours gratuits et un abonnement à 20$/mois. 

Don Saladino, pour ceux qui veulent suivre les célébrités 

Vous souhaitez suivre un(e) gourou des réseaux sociaux ? Connu pour être l’entraîneur de nombreuses stars américaines comme Blake Lively, Don Saladino a récemment lancé un programme gratuit de 4 semaines qui peut se réaliser chez soi et sans matériel. Il est également possible de le retrouver tous les jours sur Instagram.

305 Fitness, pour les danseurs 

Très connu à New York parmi les passionnés de danse et de cardio, 305 Fitness offre désormais des cours en ligne sur leur chaîne Youtube. Rendez-vous tous les jours à 12pm et 6pm (EST). 

Ballet Beautiful, pour se mettre à la danse classique 

Pourquoi ne pas profiter de cette période de confinement pour se lancer dans un nouveau challenge ? Créé et géré par Mary Helen Bowers, ancienne danseuse et coach de plusieurs célébrités, le studio de danse en ligne Ballet Beautiful possède plus de 300 vidéos et met en ligne de nouvelles séances chaque mois. Un essai gratuit de 14 jours est offert grâce au code “2WTRIAL”, compter ensuite 39.99$/mois.