[Article partenaire] La pandémie du coronavirus a généré une crise sanitaire, sociétale, économique et financière mondiale sans précédent. Les incertitudes concernant l’ampleur et les conséquences de la pandémie sont nombreuses et suscitent de nombreuses questions, notamment concernant les précautions à prendre pour minimiser l’exposition au risque dans votre stratégie patrimoniale.
Comment pouvez-vous contribuer à réduire les risques et l’impact fiscal au sein de votre portefeuille ? Comment pouvez-vous vous positionner stratégiquement face à un marché en déclin ou comment pouvez-vous potentiellement optimiser votre stratégie patrimoniale en tant que résident fiscal américain ?
Face à ce doute, il est essentiel de rester proactif dans la gestion de vos investissements afin de réduire les risques et même de profiter des marchés en récession.
USAFrance Financials répond à vos questions pour French Morning afin de vous aider à sortir de cette crise en position de force.
Que se passe-t-il concrètement sur les marchés ? Pourquoi tant de volatilité ?
Après plus d’une décennie d’expansion, le marché financier se retrouve dans une position plus qu’incertaine. La rapide propagation du Covid-19 en est en grande partie responsable, mais cette instabilité est également due à la fin d’un cycle expansionniste de l’économie mondiale qui engendre aujourd’hui une correction boursière dans le monde entier. D’autre part, la forte chute du prix du baril de pétrole, conséquence d’une querelle entre la Russie et l’Arabie Saoudite, impacte fortement les marchés boursiers. Enfin, à cela s’ajoutent des forces non fondamentales, telles que l’impact de ventes émotionnelles par certains investisseurs soumis à la panique et la résultante d’algorithmes de trading automatisés, qui viennent exacerber cette situation.
Les secteurs les plus affectés sont bien évidemment les compagnies aériennes, les hôtels, les croisières, les casinos, les restaurants, les magasins de détail et les activités liées aux biens non-essentiels. Ainsi, les économistes s’attendent à un impact négatif sur le PIB américain notamment, sur les deux prochains trimestres avant que l’économie ne se stabilise dans le cas d’hypothèses optimistes d’endiguement plus ou moins rapide de l’épidémie. À l’inverse, si la situation sanitaire ne peut être contenue, nous nous attendons bien évidemment à une crise bien plus longue.
Afin de faire front à cette crise, les gouvernements entreprennent des actions drastiques et historiques. Face au virus, des populations entières se voient confinées et les efforts sanitaires ont été démultipliés. Sur l’aspect économique, Président Trump va probablement abattre toutes ses cartes en vue de sa réélection. Parmi ces effets de levier figurent une baisse historique des taux d’intérêt, des injections massives de liquidités, d’importantes réductions d’impôts et un soutien accru aux entreprises et aux particuliers. Il s’agit d’un montant historique de relance économique.
Comment pouvez-vous réduire le risque dans votre portefeuille d’investissement au sein de votre stratégie globale ?
Afin d’aider à réduire le risque dans votre portefeuille d’investissement, vous avez plusieurs cordes à votre arc. Tout d’abord, il est indispensable de répondre à ces deux questions : Combien d’argent êtes-vous prêt à investir? Quels sont les risques que vous êtes réellement capable de prendre? Ensuite, il s’agit de réduire, voire d’annihiler toute prise de décision émotionnelle qui pourrait avoir des impacts négatifs sur le long terme. Puis, maintenir une allocation d’actifs diversifiée avec laquelle vous êtes confortable sur le long terme va être primordial. Et enfin, des actifs peu ou non-corrélés au marché financier, tels que des instruments bancaires ou d’assurance, qui permettraient non seulement de réduire l’exposition globale de votre stratégie patrimoniale, mais également d’ajuster positivement votre capacité à générer du rendement sur vos autres investissements financiers et/ou immobiliers.
Figure 1- Sources: BlackRock® 2019
Comment se positionner stratégiquement lors d’une baisse de marché ?
Une stratégie financière solide passe par une planification en amont afin que vous puissiez être en position de force lorsque que les opportunités se présentent. Une solution est de mettre en place une stratégie à deux vitesses afin d’être proactif lors d’une baisse de marché. Cette stratégie consiste, à la fois, à détenir des actifs corrélés et des actifs peu ou non-corrélés aux marchés financiers et immobiliers.
À cet effet, quand les marchés se portent bien, cela permet une accumulation de richesse soutenue par un momentum expansionniste de l’économie tout en gardant en parallèle des actifs non corrélés. Lors d’une crise financière, les actifs non corrélés sont naturellement activés afin d’optimiser leurs coûts d’opportunité dans des actifs maintenant dépréciés.
Pour se faire, en plein tumulte des bourses financières, l’idée est de monitorer les indicateurs permettant de signaler le moment opportun pour commencer la mise en place d’une stratégie de « Dollar Cost Averaging (DCA) » (l’investissement programmé). En effet, comme personne n’est en capacité de prédire quand le marché sera à son plus bas, il est question d’investir un montant fixe à intervalles réguliers sur une durée déterminée. Ainsi, lorsque nous avons par exemple 100 000 $ de liquidités à investir, la stratégie pourrait consister à investir 10 000 $ par mois sur les dix prochains mois. De fait, à l’issue de cette période, nous aurons un prix d’achat moyen sur ces dix derniers mois.
Figure 3 – Blackrock
Comment réduire l’impact fiscal au sein de votre portefeuille d’investissements ?
Plusieurs solutions s’offrent à vous afin de réduire l’impact fiscal en ce qui concerne vos investissements.
Premièrement, la tenue éventuelle de comptes avec des avantages fiscaux destinés à des objectifs particuliers : – La retraite : 401k, Roth 401k, IRA, Roth IRA, SIMPLE IRA, SEP IRA, Solo 401(k), etc. – L’éducation : 529 plans – La santé : Compte d’épargne santé (HSA) et compte d’épargne flexible (FSA). Deuxièmement, vous pouvez également profiter de l’une de plus grandes niches fiscales ici aux États-Unis, comme : – Assurance vie permanente aux États-Unis – Rentes – Obligations municipales
Troisièmement, sur une base individuelle, certaines stratégies pourraient permettre aux investisseurs de rechercher des moyens supplémentaires de réduire les impôts dans le cadre de leur stratégie globale, sur l’ensemble de leurs comptes ou au sein de leurs portefeuilles.
Si vous estimez que votre stratégie financière actuelle ne correspond pas à vos objectifs, USA France Financials® peut vous aider à mieux maîtriser les options à votre disposition ainsi que vos investissements au sein de votre stratégie patrimoniale.
Pour en savoir plus et revoir vos investissements, n’hésitez pas à contacter Alexandre Quantin :
Vous aussi, n’hésitez pas à nous consulter pour examiner votre situation financière et comprendre les opportunités qui vous sont offertes. Célébrant son dixième anniversaire, USAFrance est LE cabinet de planification financière spécialisé pour la communauté française aux États-Unis. USAFrance guide et assiste environ 400 familles dans les décisions clés qui affectent leur avenir en matière de gestion, de transfert international d’actifs, de retraite, d’investissements et de protection familiale.
Pour les particuliers et les entreprises, USAFrance Financials® a réuni un large consortium de professionnels dans les domaines juridique, fiscal et financier afin de faire des recommandations éclairées et globales. Grâce à sa plate-forme ouverte, notre cabinet s’appuie sur un large éventail d’institutions financières de premier plan qui nous aident à mettre en œuvre des stratégies à la pointe de la planification financière internationale.
Guardian, ses filiales, ses agents et ses employés ne fournissent pas de conseils fiscaux, juridiques ou comptables. Veuillez consulter votre professionnel fiscal, juridique ou comptable concernant votre situation personnelle. 2020-99674 Exp. 3/22
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Après deux mois de pause forcée, le comté de Miami-Dade est entré lundi 18 mai dans une première phase de déconfinement. Salons de coiffure, magasins de vêtements ou encore restaurants ont pu reprendre leur activité à l’exception des villes de Miami, Miami Beach, Hialeh et Miami Gardens où les commerces non alimentaires rouvrent ce mercredi 20 mai et où les restaurateurs devront encore patienter jusqu’au mercredi 27 mai pour accueillir leurs clients. Une réouverture progressive qui apporte son lot de défis et préoccupations.
Pour préparer la reprise des activités, les coiffeurs français Manuela Morançais et Stéphane Bragoni n’ont ménagé ni les efforts ni les ressources. « Nous avons investi beaucoup d’argent pour assurer notre sécurité et celle des clients en achetant notamment des masques, du gel hydroalcoolique, des visières, des peignoirs à usage unique ou encore en installant des plaques de plexiglas entre les bacs à shampoing », raconte la co-gérante de l’établissement Red Carpet Salon installé à Coral Gables. « Chaque poste est entièrement désinfecté entre chaque client, ce qui ralentit forcément la productivité, ajoute Stéphane Bragoni. Nous avons énormément de demandes, ce qui est très positif, mais avec un taux d’occupation limité à 25% nous devons nous adapteret les services de manucure, pédicure et maquillage ne sont plus proposés ». Les petits plaisirs comme la mise à disposition de magazines et le café offert aux clients ont également disparu pour un certain temps.
Outre la question de la mise à disposition du gel hydroalcoolique et de masques, le respect de la distanciation sociale est un véritable casse-tête pour certains professionnels. « Il est impossible d’être à deux mètres des clients afin de réaliser un soin de la peau », précise Julia Gabsi qui gère l’institut de beauté et bien-être SkinByChoice à Aventura. Ainsi, pour rassurer sa clientèle, la Française indique que les mesures sanitaires seront d’autant plus renforcées. « Ce n’est pas nouveau puisque dans notre secteur nous avons déjà de nombreuses règles d’hygiène à respecter comme désinfecter régulièrement nos appareils, insiste-t-elle. Je vais être encore plus vigilante et insister sur les gestes barrières en travaillant notamment avec un masque et des gants ».
Les clients seront-ils au rendez-vous?
Comme bien d’autres secteurs, les professionnels du prêt-à-porter tentent également de limiter le risque de contamination. « Les clients devront se désinfecter les mains à l’entrée du magasin pour pouvoir toucher les vêtements et des marquages au sol permettront d’éviter qu’ils se croisent. Quant aux articles essayés, ils ne seront pas remis en rayon avant 48 heures », souligne Elie Akiba, le propriétaire des concept stores Lulu Laboratorium à Wynwood et Design District. Confiant quant au respect des mesures sanitaires, le Français se dit plutôt inquiet pour sa trésorerie. « La réouverture ne signifie pas un retour à la vie d’avant. La grande inconnue est de savoir si les clients seront au rendez-vous et s’ils auront envie de consommer ». Un sentiment partagé par la fleuriste Véronique Touboul qui gère la boutique French Floral Designs à North Miami Beach. « Comme je travaille essentiellement avec les hôtels, les boutiques et les restaurants, il faut d’abord attendre que chacun puisse rouvrir et surtout savoir si en cette période ils ne feront pas l’impasse sur les commandes de fleurs au profit d’autres dépenses ».
Pour d’autres, la réouverture était très attendue. « Il est important de pouvoir relancer la machine et surtout de retrouver un peu de convivialité avec notre clientèle », raconte Corentin Finot, co-gérant de Café Crème à North Miami. Autorisé à ouvrir son établissement à 50% de sa capacité totale, comme tous les restaurateurs du comté, le Français a mis en place une organisation millimétrée. « Nous avons des thermomètres pour prendre la température de nos employés et chacun d’entre eux porte des gants ainsi qu’un masque, explique-t-il. Les tables, les chaises ou encore les toilettes sont désinfectées après chaque utilisation et les menus ont laissé place à des QR codes permettant aux clients d’accéder à la carte directement sur leur téléphone ».
Une myriade de mesures sanitaires également envisagées par Frédéric Joulin, le chef du restaurant Semilla à Miami Beach qui, même s’il est autorisé à rouvrir son établissement le mercredi 27 mai, préfère jouer la carte de la prudence. « J’envisage une ouverture plus tardive pour prendre le temps d’observer ce qui se fait ailleurs et éviter de reproduire les mêmes erreurs car la situation est inédite, indique-t-il. Je suis plus inquiet par la réouverture que par mon fonctionnement actuel car aujourd’hui avec la vente à emporter nous ne sommes que deux à travailler et les conditions sanitaires sont forcément plus faciles à respecter ».
De son côté, Brigitte Cavallero, qui est à la tête de la boulangerie-pâtisserie Maison Valentine à Miami Beach, veut repenser son modèle économique. « Rouvrir l’établissement en installant cinq tables au lieu de dix ne sera pas forcément rentable et surtout cela imposera de nombreuses contraintes », explique la Française qui mise dorénavant sur la vente à emporter. « Nous l’avons expérimentée durant la période de confinement, cela permet d’avoir moins de personnel, moins de vaisselle, et surtout d’appliquer plus facilement les mesures sanitaires ».
Enfin, pour certains, la réouverture n’aura tout simplement pas lieu. « La situation était déjà difficile avant le confinement et la crise sanitaire est venue l’aggraver », confie Vincent Grégoire, le gérant de Musart, une boutique d’objets et de produits dérivés de différentes œuvres d’art implantée au Brickell City Centre. « Ce n’est évidemment pas de gaieté de cœur que la décision a été prise mais le loyer ainsi que les charges devenaient ingérables ». Le Français souhaite désormais se consacrer uniquement à la vente en ligne. « Cela a bien fonctionné en période de confinement, je souhaite donc poursuivre sur cette dynamique, indique-t-il. Quoiqu’il en soit, nous devons tous faire preuve de patience afin de traverser cette période inédite ».
“Un Français qui veut revenir (…)en France peut le faire sans difficulté” annonçait ce matin Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, sur l’antenne de LCI. Cela concerne notamment les ressortissants français hors Union européenne.
“Apartir de mercredi, nous allons demander aux Français qui rentrent en France d’autres pays hors Europe (…) de se soumettre volontairement à une quatorzaine pour se protéger du virus, pour protéger ses proches (…) et son environnement” a-t-il précisé. Le mot clef est “volontairement”, car c’est un revirement pour le gouvernement. Initialement, il avait prévu une quarantaine pour tout Français arrivant d’un pays hors espace Schengen (plus le Royaume-Uni et l’Irlande). Et la loi adoptée par le parlement il y a dix jours pour prolonger l’état d’urgence sanitaire l’avait autorisé dans la foulée.
Seulement, le Conseil Constitutionnel est passé par là. En validant la loi, il avait aussi émis une “réserve d’interprétation”, indiquant au gouvernement que toute interdiction de sortir de son domicile plus de douze heures devait être considérée comme “privative de liberté”, et donc soumise à autorisation du juge des libertés. La mise en place pratique d’une quarantaine systématique devenait dès lors impossible. Et après plus d’une semaine de discussions -dont le député Roland Lescure vous avait notamment rendu compte dans notre émission La Bande FM– le gouvernement s’est résolu à se contenter d’appeler à cette quarantaine volontaire.
? @JY_LeDrian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, sur les frontières : “Les frontières extérieures à l’#UE resteront fermées […] Un étranger hors Europe ne peut pas rentrer.”
Dès le mercredi 20 mai, les Français revenant en France d’un pays hors Europe sont donc invités à rester deux semaines à leur domicile, ou dans le lieu de leur choix, “afin de se protéger eux-mêmes et de protéger les autres”.
En revanche, les frontières restent fermés aux étrangers non européens “jusqu’à nouvel ordre”. Mais, a ajouté le ministre, cela pourrait changer à partir du 15 juin “si d’aventure la pandémie ne reprend pas”.
Rien n’arrête Marc Rebillet, surtout pas la Covid-19. Après avoir levé 34 000$ en avril pour le Coronavirus Relief Fund grâce à une série de concerts effectués sur internet depuis son appartement new-yorkais, le musicien Franco-américain se lancera en juin dans une tournée en “Drive-In” à travers les Etats-Unis.
C’est la première fois qu’un artiste va dépoussiérer le concept du cinéma en plein-air aux Etats-Unis avec une série de huit concerts. “La distanciation sociale sera respectée. Mon équipe et moi avons travaillé d’arrache-pied pour mettre cela en place rapidement et s’assurer que cela se fasse de manière sûre et responsable”, explique Marc Rebillet dans son annonce vidéo. Concrètement, les organisateurs autoriseront deux personnes par véhicule avec interdiction d’en sortir pendant le concert.
Crédit photo : Facebook Marc Rebillet
La tournée débutera à Baltimore (MD) le 9 juin, puis passera par Charlotte (NC) le 11 juin, Indianapolis (IN) le 16 juin, Kansas City (MO) le 18 juin, Tulsa (OK) le 20 juin, Fort Collins (CO) le 22 juin, Fort Worth (TX) le 26 et terminera à Houston (TX) le 28. Tickets en vente ici. Marc Rebillet se laisse également l’opportunité de rajouter d’autres dates d’ici là.
Né d’un père français et d’une mère américaine, Marc Rebillet s’est fait connaître sur YouTube en 2017, en postant des vidéos de lui en tenue légère en train de composer de la musique électronique à l’aide de son clavier, de son ordinateur, d’un micro et d’une loop station. Rapidement, ses vidéos explosent car l’artiste sait tout faire : il compose avec brio, chante, danse et fait rire. Trois ans plus tard, Marc Rebillet a rempli les salles du monde entier avec une sorte de one-man show dans lequel il improvise des musiques avec l’aide du public. On a hâte de savoir comment il s’y prendra face à un parking.
Pour ce nouvel épisode de Sounds like Portraits, Philippe Ungar reçoit Mathieu Dumond, biologiste français du grand nord canadien. Installé dans l’ouest du Nunavut, au nord du 60e parallèle, le biologiste et sa famille vivent à l’écart du monde, en plein coeur de la Tundra, depuis 19 ans.
La population Inuit, au même titre que chacun d’entre nous, est touchée par le Covid-19. Des mesures sanitaires ont été mises en place afin de protéger les habitants et ne pas envenimer la précarité économique et sociale déjà bien présente. Mathieu témoigne, en habitué du confinement sur ce que peut noue apprendre l’expérience des Nunavummiuts.
Cette semaine, la Bande FM parle de nos projets de cet été. Pour beaucoup, c’est l’incertitude, les vacances françaises qui tombent à l’eau, les enfants qu’on ne sait pas où caser… Pour d’autres, le plaisir des vacances à proximité de chez soi.
Nous serons avec plusieurs spécialistes pour répondre à vos questions et réagir à vos témoignages. Que vous ayez des questions sur la quarantaine à l’arrivée en France, les règles du retour aux US ou au Canada, ou des idées pour occuper vos enfants, rejoignez-nous. Dans la Bande FM, vous avez la parole, alors prenez-la. Ensemble, nous allons nous imaginer un bel été malgré tout!
Pour participer, inscrivez-vous sur Zoom ici. Vous pouvez aussi poser vos questions par email avant l’émission: [email protected].
Vous pourrez également suivre l’émission sur Facebook Live:
Ce vendredi 15 mai, French Morning invitait deux experts à vous conseiller sur votre gestion de patrimoine et votre fiscalité franco-américaine.
Retrouvez l’intégralité du webinaire en replay ci-dessus.
Contactez nos experts
Alexandre Quantin, MBA, RICP®, partenaire chez USAFrance Financials® – cabinet de conseil spécialisé dans la gestion de patrimoine des Français aux États-Unis.
Email : [email protected]
Le confinement lié à l’épidémie de la Covid-19 a été difficile à vivre pour de nombreux expatriés. Pour certains d’entre vous, le sentiment d’isolement et de solitude a amené à une réflexion plus large : suis-je toujours heureux dans mon pays d’expatriation ou ai-je fait le tour de ma vie d’expatrié ?
Le coach Nicolas Serres Cousiné, spécialiste de l’expatriation, vous donne trois conseils pour répondre à cette question.
[Article partenaire] Didier Amiel, Français originaire de Bordeaux, a monté la société White Toque en 1992.
Malgré la crise, l’entreprise d’import de produits surgelés venant principalement de France compte toujours ses 72 collaborateurs mais ne sert plus que 20% des volumes habituels à un réseau de 300 distributeurs, aux États-Unis et au Canada, dont notamment des grands noms de l’hôtellerie et de la restauration (ainsi que la compagnie aérienne Air France), qui sont tous en grandes difficultés.
Au bout de quelques semaines de confinement, le temps était à la remise en question.
“Comme beaucoup d’autres entreprises, nous avons dû nous réinventer, nous raconte Didier Amiel. Le volume de nos ventes ne cessait de diminuer. Nous avions plusieurs options, dont celle de vendre nos ingrédients transformables à l’industrie, mais cela ne suffisait pas. C’est alors que nous avons eu l’idée de nous tourner vers la vente directe au consommateur »
La vente et livraison à domicile est un des rares coins de ciel bleu dans la crise, qui permet à nombre de commerces de limiter les conséquences du confinement. “Aujourd’hui aux États-Unis, plus de 10% de la distribution de produits alimentaires se fait via la livraison à domicile. Avant la crise, on était à moins de 3% !”, s’étonne Didier Amiel. Ce bon énorme représente une opportunité pour beaucoup d’entreprises du secteur de l’alimentaire et de la restauration. White Toque a su en profiter.
“Nous avions de l’expérience dans le retail : nous avons ouvert et dirigé des magasins de surgelés, type Picard, dans le New Jersey pendant 6 ans” se rappelle l’entrepreneur. En quelques semaines White Toque avait développé un site de commande en ligne et un système de livraison à domicile, qui rencontre aujourd’hui un grand succès.
Les produits disponibles sur le site de White Toque sont ceux habituellement livrés aux chefs des restaurants français de New York.
Au menu notamment : gratin de pommes de terre, escargots encoquillés beurrés, haricots verts, pommes dauphines, fondants au chocolat, pains au chocolat, croissants et macarons mais aussi beurre de charente et pâte feuilletée !
Pour des raisons de coûts de conditionnement pour les denrées surgelés, le montant minimum d’une commande doit être de 100 dollars. Notez que 10% de la valeur de tous les achats faits sur le shopping cart de White Toque sont reversés a l’association new-yorkaise Rethink Food en produits gratuits.
White Toque livre aujourd’hui dans le tri-State area (New Jersey, New York et Connecticut).
Afin de pouvoir livrer ses produits à un plus grand nombre de personnes à travers les États-Unis, Didier Amiel recherche des relais au niveau national. “Le plus grand challenge du surgelé, c’est le transport, nous confie-t-il. Pour que ce soit rentable, il faut limiter l’impact du fret, et de ce fait de multiplier les centres d’expédition.” White Toque recherche donc parmi ses clients des personnes motivées pour démarrer des centres d’expédition, notamment à Chicago et dans le Midwest en général, au Texas et dans le Pacific Northwest.
Pour plus d’informations et si vous êtes intéressé, contactez Didier à l’adresse mail suivante : [email protected]
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Lancée à grand renfort de trompettes -sur Twitter- par Donald Trump, la “suspension de l’immigration” entrée en vigueur le 23 avril n’avait en réalité pas changé grand chose tant elle était limitée dans son champ d’application. Mais le décret prévoyait un possible élargissement après 30 jours, donc le 23 mai. Et cette fois, beaucoup plus de “visas de travail” sont dans le viseur.
L’explosion du chômage (36,5 millions de chômeurs en plus depuis le début de la crise) a poussé Donald Trump et ses partisans à renforcer encore leur message anti-immigration. Le 7 mai, arguant de la nécessité de “limiter l’importation de travailleurs non nécessaires pendant que les familles et entreprises américaines puissent se remettre sur pied”, quatre sénateurs républicains (Tom Cotton, Ted Cruz, Charles Grassley et John Hawley) ont écrit à Donald Trump pour lui demander de suspendre certains visas pour 60 jours et d’autres pour “au moins un an”. Parmi ces visas que ces sénateurs voudraient voir suspendus pour un an on trouve les H-1B (hautement qualifiés, souvent dans le technologie) , H-2B (saisonniers hors immigration) et les “Optional Practical Training Program” (OPT) qui permettent aux étrangers venus pour étudier dans une université américaine de prolonger leur séjour en travaillant jusqu’à 24 mois.
La publication de cette lettre par un groupe de sénateurs très écoutés de la Maison Blanche sur ces questions, a créé l’inquiétude de nombre d’avocats spécialisés, et d’entreprises qui ont besoin de ces visas pour fonctionner. Plusieurs cabinets spécialisés dans l’accompagnement d’entreprises étrangères aux Etats-Unis ont déjà averti leurs clients d’un possible report des dossiers de H-1B en ce moment à l’étude. “Même si ce n’est pas encore décidé, au vu de la situation politique -et du fait que des sénateurs comme Ted Cruz sont en général bien informés sur les intentions de l’administration en matière d’immigration-, il nous a semblé utile d’alerter nos clients”, confirme un de ces avocats, souhaitant rester anonyme s’agissant de mesures pas encore adoptées.
Dès le début de la crise, les groupes de pression ont assailli la Maison Blanche, soutenus de l’intérieur par l’influent conseiller présidentiel Stephane Miller, farouche partisan de l’utilisation de la crise sanitaire pour réduire l’immigration. Mais, dans le camp opposé, les grandes entreprises -représentées notamment par l’US Chamber of Commerce- savent aussi se faire entendre de Donald Trump. C’est leur lobbying qui avait, en avril, largement vidé de sa substance la “suspension de l’immigration”. Ils ont même obtenu certains assouplissements, par exemple concernant les visas H2B, qui, bien loin de réduire l’immigration, ont en réalité eu pour effet de la rendre plus aisée pour certains secteurs! Fondé par les grands groupes de technologie, notamment Microsoft et Facebook, FWD.US fait campagne pour dénoncer “l’hypocrisie” de l’utilisation de la Covid-19 dans ce débat sur l’immigration. “Les mêmes qui demandaient la diminution de l’immigration de 50% quand nous avions moins de 4% de chômages reviennent aujourd’hui à la charge sous ce prétexte, constate Todd Schulte, le président de FWD.US. Ca n’a en réalité rien à voir avec l’économie -qui souffrira encore plus si l’on restreint l’immigration – et tout avec l’idéologie”.
Les jeunes diplômés dans le collimateur
Si le sort des H-1B et H-2B, mais aussi des visas EB-5 (investisseurs, conduisant à la carte verte) est encore âprement discuté, ce sont les OPT qui semblent le plus menacés. Il y a deux semaines, le Homeland Security Secretary, Chad Wolf, a indiqué lors d’une interview, que son département “était sur le sujet depuis longtemps”. Face à cette menace, les présidents d’universités ont commencé à se mobiliser, et à contacter les élus, pour défendre des étudiants qui, payant le plus souvent les frais de scolarités les plus élevés, sont devenus une source de revenus majeurs pour ces établissements. La suppression de ce programme -qui concernait l’an dernier quelque 220.000 jeunes diplômés- leur fait craindre une baisse d’intérêt de la part de ces recrues, qui seraient moins prêtes à payer ces sommes exorbitantes si elles ne peuvent dans la foulée rester travailler aux Etats-Unis.
Mais pour un président qui cherche à envoyer des signaux à une base très massivement anti-immigration, ce programme OPT -qui concerne notamment de nombreux étudiants chinois- est tentant. Contrairement au H1B, prévu par la loi, l’OPT relève entièrement du pouvoir de l’exécutif. “Alors que des millions d’Américains diplômés arrivent sur un marché du travail sinistré, avec des opportunités plus que limitées, cela n’aurait aucun sens de continuer un programme qu’elle a le pouvoir de supprimer”, a par exemple déclaré NumbersUSA, une association anti-immigration.
Réponse attendue dans les tous prochains jours, probablement par tweet présidentiel.