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La “cocktail culture” du Texas passe des bars à internet

Face à la pandémie de coronavirus et à l’isolement de la population, quelques bars de Houston ont décidé de partager les recettes de leurs meilleurs cocktails à l’heure du traditionnel « happy hour ». Chaque soir, un des célèbres barmans de la ville se met en ligne pour partager un moment de convivialité, muni de son shaker et de sa cuillère à cocktail.

« Quand tout a commencé, nous avons cherché un moyen de regrouper notre communauté. L’idée de réunir les amis, les collègues ou des membres d’une même famille autour d’un verre pour oublier la distance sociale était une évidence. Nous avons donc créé cette initiative de boire un cocktail tout en réalisant sa fabrication ensemble et en ligne», explique Andrew Miles du fameux bar Lei Low Bar. Lui même a conçu le « 911 » à base de vodka et de pamplemousse avec un zeste de liqueur d’abricot.

A Fort Worth, le bar Grace a concocté un nouveau breuvage appelé « Flesh and Blood » (de chair et de sang), composé d’Apérol, de Proséco et d’orange amère, en l’honneur de la nouvelle exposition au Kimball Art Museum sur les chefs-d’œuvre italiens provenant du musée Capodimonte de Naples. Tim Love, propriétaire de Atico, bar à tapas dont le salon luxuriant offre une vue imprenable sur Fort Worth a lancé « le Madrid » à base de Sherry, de Brandy et d’orange amère. « C’est un remède contre l’isolement social. Certains trouvent de nouveaux amis avec lesquels ils débattent de la situation actuelle, d’autres se contentent de se distraire. Mais pour nous, cette démarche soutien l’entreprise locale. Nous postons en ligne ou nous envoyons à nos clients des mails chaque semaine où nous renouvelons nos cocktails », renchérit ce dernier.

Depuis, le phénomène a pris de l’ampleur notamment avec un nouvel apéritif baptisé la « quarantaine » qui fait concurrence au « Emergen-C », autre nectar dont la composition Gin, vermouth blanc, citron vert est discutée entre internautes. Jeremiah Butler de chez B&B Butchers, propose « le Negroni », apéritif préparer avec du gin, du vermouth, du Campari et un zeste d’orange. « Chaque ingrédient peut être remplacé, la substitution du gin par du bourbon vous donnera un « classique boulevardier ». De même, du whisky à la place du gin et du vermouth sec au lieu de doux accompagné de Campari vous donnera « un vieux copain », ajoute ce dernier. Pour ceux qui manquent de spiritueux dans leur armoire, ils peuvent suivre les conseils de Westin Galleymore, directeur des spiritueux chez Underbelly Hospitality pour fabriquer leur propre cocktail. Sa recette plébiscitée par les internautes est un mélange de vin rouge, de sucre, d’épices (cannelle, clous de girofle), d’anis et de cardamone. Cette mixture cuite est agrémentée d’un caramel et se déguste tiède.

D’autres barmans offrent des services de rue. C’est le cas récemment de Rosie Cannonball qui proposait des kits de cocktails pour 25 dollars: Mojito, Pina Colada ou Martini, au choix. «Le paquet contient  les explications, une photo et les ingrédients sauf votre alcool de base. Le sachet Martini, comprend une bouteille de 375ml de vermouth extra dry, des écorces de citron, un sac de glaçons sous vide et des olives. Cette vente de forfaits boissons ajouté au lots de Margarita et d’autres recettes maison permettent de soutenir notre établissement », explique Alex Negranza directeur du bar. Cette opération menée avec succès doit être répétée très prochainement avec l’arrivée d’un quatrième kit cocktail.

 

Les galères des stagiaires français aux USA face au coronavirus

“Je suis dégoûté de la situation, mais sans stage je ne peux financièrement pas rester. J’espère revenir à New York dès que la situation du coronavirus sera maîtrisée” explique Damien Saguez, jusqu’alors stagiaire E-merchandiser chez The Kooples, à New York. Comme lui, bon nombre de Français en stage aux Etats-Unis sont confrontés à une telle situation. Ils perdent leur stage, mais en même temps, un retour en France devient de plus en plus compliqué.

Du Consulat français au vol retour pour Paris

En Floride, du côté de Miami, Melissa Kim a plié bagages pour la France le samedi 14 mars. Alors que son poste de responsable marketing, pour une société de kite-surf, est encore maintenu, elle décide de rentrer avant qu’il n’y ait plus de vols. En stage depuis novembre 2019, elle devait rester un an. “Après avoir constaté l’aggravation de la situation en France, j’ai appelé le Consulat général de France afin de savoir quelles étaient les conditions de rapatriement. Ils m’ont répondu qu’ils n’étaient pas au courant et que c’était à nous (stagiaires) de trouver un moyen de rentrer” explique-t-elle.

Rania Chafi, également installée à Miami depuis mai 2019 pour un stage chez un tour opérateur américain, raconte être allée “au Consulat au lendemain de l’annonce du Président Emmanuel Macron. Lorsque je suis arrivée, des vigiles filtraient les passages et ne laissaient pas entrer facilement les Français. Une fois que j’ai pu parler à quelqu’un, on m’a clairement fait comprendre que le rapatriement ne concernait que les personnes en état d’urgence. On m’a expliqué que je pourrais rentrer le lendemain ou le vendredi suivant avec un vol commercial, mais qu’il valait mieux que je me renseigne directement auprès des compagnies aériennes.” Initialement engagée jusqu’en juillet prochain, elle s’est faite licencier pour des raisons économiques. “J’étais vraiment sous le choc. J’ai tout de suite contacté mon organisme sponsors, le CIEE. On m’a dit que je pouvais rester à condition que je trouve un autre stage sous 30 jours, mais au vu de la situation actuelle, je savais qu’il était plus raisonnable de rentrer en France”. Après avoir contacté Air France, la jeune française a pu réserver un vol pour le samedi 21 mars. “En tant que stagiaire, la situation a été compliquée à gérer. Je n’avais pas les revenus suffisants pour rester, ou même me faire soigner. Des discours différents se propagent sur les groupes Facebook, et le Consulat ne m’a pas rassurée” continue-t-elle.

A New York, Eva Djelassi et Pauline Marquer étaient en stage chez Atout France, respectivement en tant que “special event assistant” et “public relations assistant”. Etudiantes à l’EDHEC, à Lille, elles comptaient rester jusqu’à cet été. “Cela faisait quelques semaines que notre boulot nous conseillait de rentrer suite aux annonces de fermeture des frontières en France et des restrictions de rapatriement. Au début on ne voulait pas, mais on a appris que les vols retours allaient être suspendus à partir du dimanche 22 mars et que le gouverneur de New York souhaitait mettre en place le confinement”. Pauline Marquer poursuit : “On a dû prendre notre décision la veille pour le lendemain. On avait anticipé les démarches concernant notre travail, l’appartement et les billets d’avion. Il n’y avait plus qu’à faire nos valises”. Les deux Françaises sont allées directement à JFK pour prendre leur billet et ont pu embarquer, après 8 heures d’attente.  

Du télétravail au licenciement, c’est ce par quoi est passé Damien Saguez, en stage chez The Kooples, à New York, depuis le 20 février. Il devait rester jusqu’au 12 août. “Cela faisait quelques jours qu’on nous avait mis partiellement en télétravail. Dès dimanche 15 mars, il est devenu permanent. Le lendemain, je me préparais à travailler de chez moi quand à 10h, ma responsable m’appelle pour m’expliquer qu’ils ne pourraient pas maintenir ma rémunération. Elle m’a expliqué que je pouvais continuer de travailler pour eux, mais sans être payé, ou bien rentrer chez moi et qu’ils prendraient en compte le billet d’avion. J’en ai parlé à ma famille et on a pris la décision que je rentre dans la semaine”

Retour à Paris, mise au confinement

Sur le chemin du retour, la plupart de ces stagiaires ont été surpris du manque de contrôle et prévention sanitaires aux aéroports de Miami, New York et Paris. “A Miami, tout s’est passé comme d’habitude, aucun contrôle particulier n’a été fait. Dans l’avion l’équipage portait des gants et des masques, mais nous étions tellement de passagers que des mesures supplémentaires auraient dû être prises” estime Rania Chafi. “A New York, il n’y avait aucun message de prévention pour le coronavirus, et aucun contrôle sanitaire avant d’embarquer. La même chose en arrivant à Paris. En revanche à Strasbourg, où je me rendais, il y a de la prévention dans les gares, des gels hydroalcooliques à disposition et les taxis sont nettoyés (poignet, siège, ceinture) pour chaque passager” remarque Eva Djelassi. Pour Rania Chafi, la course aux trains a été une étape compliquée et stressante. “J’habite près de Lyon, et il n’y avait pas de vol direct de Miami. J’ai donc recherché un train au départ de Paris. Sur le site de la SNCF, rien n’était expliqué, les trains apparaissaient un coup complets un coup disponibles. Heureusement une amie m’a donné la référence de son train, Paris-Lyon, et j’ai pu rejoindre le domicile de mon frère, chez qui je vivais en colocation auparavant. Je ne veux pas retourner chez mes parents pour éviter de les contaminer, si jamais je suis porteuse du virus” explique-t-elle. A New York, le confinement n’est conseillé que depuis ce dimanche 22 mars au soir, alors qu’en France il est effectif et obligatoire depuis plus d’une semaine. “Ce qui m’a choqué c’est la différence “d’ambiance” entre New York où nous n’étions pas confinés et Lille où personne ne sort de chez lui. C’est tellement calme que de chez moi j’entends les annonces de la gare SNCF, située à quelques rues” remarque Pauline Marquer. 

Un avenir scolaire préservé

Les écoles françaises conseillent à leurs étudiants, partis à l’étranger, de retourner auprès de leur famille. “L’EDHEC nous avait envoyé un mail pour nous rassurer sur le fait que peu importe notre décision de rentrer ou non, cela n’affecterait pas notre année et notre stage serait validé” mentionne Eva Djelassi. En attendant, les deux étudiantes, Pauline Marquer et Eva Djelassi, continuent leur stage à distance, ce qui leur permet de ne pas passer totalement à côté de l’expérience. “Au lendemain de mon retour, c’était vraiment très difficile, raconte Pauline Marquer. J’avais une boule dans la gorge et les larmes n’étaient pas loin. Petit à petit on digère le retour, on relativise et on profite de notre famille”. Pour Melissa Kim, il s’agissait d’une année de césure dans ses études. “J’ai la chance de pouvoir continuer mon travail à distance. Je vais continuer comme ça jusqu’a cet été, et ensuite je verrai pour continuer mes études” conclu-t-elle. Rania Chafi, elle, avait enchaîné deux stages à Miami car elle ne souhaitait par rentrer en France immédiatement. “Maintenant que je suis rentrée, dit-elle, je vais attendre que la situation se calme pour chercher du travail. Le domaine du voyage m’intéressait mais il est trop touché par la crise du coronavirus. J’espère pouvoir toucher dans un premier temps le chômage”.

Confinement : 7 sites de fitness pour faire du sport chez soi

Plus d’un tiers des habitants des Etats-Unis sont soumis à des mesures de confinement en raison de l’épidémie du COVID-19. Mauvaise nouvelle pour les sportifs, qui ne peuvent plus avoir leur dose de sport quotidien. Heureusement, le “Home workout” devient de plus en plus populaire chez les accros. French Morning a fait le tour des meilleurs sites de fitness en ligne.

Aaptiv, pour les sportifs qui ne veulent plus d’écrans

Après plusieurs jours de confinement avec la télévision allumée et les yeux rivés sur les réseaux sociaux, faire du sport devant un écran n’est pas apprécié par tous. Surnommée “le Spotify du fitness”, l’application Aaptiv propose des séances de sport en podcasts, animées par des coachs sportifs. Courses à pied, musculation, cardio, yoga… Le site sportif possède une librairie audio avec plus de 2.500 classes en fonction de vos goûts et de votre niveau. Aactiv propose actuellement un essai gratuit d’un mois, compter ensuite 15 dollars par mois.

Dailyburn, pour ceux qui veulent retrouver l’ambiance d’une salle de sport 

Si votre salle de sport a fermé et que, même si vous n’y passiez pas vos journées, vous ressentez le besoin de faire quelques exercices, alors Dailyburn peut vous satisfaire. Pilates, stretching, bootcamp… L’application possède un éventail complet de classes et de programmes, que l’on trouve dans une salle de sport classique. Lors de son inscription, il est possible de choisir le niveau de cours qui nous convient le mieux et de participer aux conversations et aux forums en ligne de l’application. Parfait pour ceux qui souhaitent se mettre au sport doucement. Dailyburn offre un essai gratuit de 60 jours, l’abonnement est ensuite fixé à 14.95$/mois. 

Fhitting Room, pour les sportifs qui veulent transpirer

Basées à New York, les salles de sport Fhitting Room sont connues pour leurs classes de sport de haute intensité, “High Intensity Interval Training” (HIIT). En ligne, les classes Fhitting Room On Demand proposent de nombreux programmes, ainsi que des cours privés grâce à Fhitting Room Live. Les 30 premiers jours sont offerts, puis l’abonnement est à 9.99$/mois. 

Alo Moves, pour les accros au yoga 

Avec plus de 2.500 classes et vidéos, Alo Moves est une des références en matière de cours de yoga en ligne. Certains cours sont également destinés à la méditation, alors que d’autres sont centrés sur d’autres pratiques comme le Vinyasa, Kundalini, ou encore du yoga prénatal. Ceux qui le souhaitent peuvent également assister à certaines classes gratuites, en ligne sur la chaîne Youtube de l’application. Alo Moves propose 14 jours gratuits et un abonnement à 20$/mois. 

Don Saladino, pour ceux qui veulent suivre les célébrités 

Vous souhaitez suivre un(e) gourou des réseaux sociaux ? Connu pour être l’entraîneur de nombreuses stars américaines comme Blake Lively, Don Saladino a récemment lancé un programme gratuit de 4 semaines qui peut se réaliser chez soi et sans matériel. Il est également possible de le retrouver tous les jours sur Instagram.

305 Fitness, pour les danseurs 

Très connu à New York parmi les passionnés de danse et de cardio, 305 Fitness offre désormais des cours en ligne sur leur chaîne Youtube. Rendez-vous tous les jours à 12pm et 6pm (EST). 

Ballet Beautiful, pour se mettre à la danse classique 

Pourquoi ne pas profiter de cette période de confinement pour se lancer dans un nouveau challenge ? Créé et géré par Mary Helen Bowers, ancienne danseuse et coach de plusieurs célébrités, le studio de danse en ligne Ballet Beautiful possède plus de 300 vidéos et met en ligne de nouvelles séances chaque mois. Un essai gratuit de 14 jours est offert grâce au code “2WTRIAL”, compter ensuite 39.99$/mois.

Roland Lescure: “Plus on prendra ce virus au sérieux, plus on pourra en contenir les effets”

Invité d’une émission spéciale de French Morning en Facebook Live, Roland Lescure le député des Français des Etats-Unis et du Canada était très attendu. Vous avez été près de 5000 à suivre l’interview, et des dizaines à poser des questions en direct.

Entre conseils aux Français coincés aux Etats-Unis et au Canada (auxquels il conseille de rentrer le plus rapidement possible), et questions sur les règles d’immigration, le député a multiplié les conseils. Nombre de questions concernaient des Français se demandant si leurs visas pourraient être prolongés au vu des circonstances exceptionnelles, notamment les personnes en ESTA, au-delà des 90 jours légaux. “Des contacts sont en cours avec les autorités américaines sur ce sujet, a-t-il répondu. La France a annoncé la prolongation de 3 mois pour les visas de court séjour (…) mais pour l’instant ce n’est pas prévu aux Etats-Unis ni au Canada, même si on attend des annonces pour le Canada”.

Président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée Nationale a aussi abordé la crise économique. “La question n’est pas de savoir s’il y aura une récession -il y en aura une-, mais de savoir comment agir pour rebondir le plus vite possible”.

Retrouvez l’interview ici:

Les numéros d’urgence des consulats français aux Etats-Unis

Face à l’afflux des demandes et répondre aux questions que se posent les Français aux Etats-Unis (retour en France, visas, démarches diverses…), les services de l’ambassade de France aux Etats-Unis ont mis en place des numéros de téléphone et emails. Voici la liste.

Consulat général d’ATLANTA : 
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (404) 729-7203; (404) 729-6897
Numéro d’URGENCE uniquement: (404) 217-9446

Consulat général de BOSTON:
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (617) 832-4410; (617) 832-4411
Numéro d’URGENCE uniquement: (617) 832-4412

Consulat général de CHICAGO:
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (312) 327-5225; (312) 327-5219

Consulat général de HOUSTON: 
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (346) 401 8909; (346) 401 9722
Numéro d’URGENCE uniquement: (713) 542 2928

Consulat général de LOS ANGELES:
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: 424-421-5431

Consulat général de MIAMI:
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (305) 403-4150

Consulat général de LA NOUVELLE-ORLÉANS:
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (504) 569-2870
Numéro d’URGENCE uniquement: (504) 905-5562

Consulat général de NEW YORK : 
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (332) 217-2032
Numéro d’URGENCE uniquement: (646) 957-5043

Consulat général de SAN FRANCISCO:

[email protected]

Cellule de réponse téléphonique: (650) 285-3223
Numéro d’URGENCE uniquement: (415) 515-3600

Consulat général de WASHINGTON, D.C.
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (202) 900-4981; (202) 944-6014; (202) 944-6201; (202) 944-6202; (202) 944-6206; (202) 944-6208; (202) 944-6211; (202) 944-6218
Numéro d’URGENCE uniquement: (202) 213-4369

[Quiz Info ou Intox] Démêlez le vrai du faux sur le Coronavirus

On en entend parler tous les jours, à longueur de journée : si le Covid-19 fait bel et bien partie de notre quotidien, il est parfois difficile de démêler le vrai du faux au sein de la masse d’informations que l’on reçoit.

Grâce à ce quiz court et ludique, découvrez en quelques minutes quelles sont les fausses croyances à enterrer, et les vrais bons gestes à adopter :

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Covid-19: posez vos questions au député Roland Lescure

Retrouvez nous mardi 24 mars à 12:30pm EST (9:30 PST) sur la page Facebook de French Morning et YouTube Live pour une émission spéciale avec Roland Lescure, député de la circonscription des Français des États-Unis et du Canada et président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée Nationale.

Précautions sanitaires, rapatriement, questions liées à l’immigration et aux visas, crise économique : nous aborderons tous les sujets qui nous préoccupent tous en ce moment.

Le format de cette émission spéciale est un “town hall”, animé par Emmanuel Saint-Martin et Alexis Buisson de French Morning, avec vos questions.

Pour poser vos questions, envoyez-nous une vidéo à l’e-mail suivant : [email protected]

Vous pourrez également poser vos questions en direct en commentaire sous ce post ou sur Facebook.

Musées, monuments: Visites virtuelles pour s’évader aux États-Unis sans bouger de son canapé

Pour ceux qui manquent d’occupation en cette période de confinement, voici une liste de lieux historiques et culturels américains qui proposent des visites virtuelles permettant de s’évader sans sortir de chez soi.

Les férus d’art peuvent notamment déambuler virtuellement dans les allées de plusieurs musées du monde grâce à Google Arts & Culture, dont le Museum of Modern Art (MoMA) de New York qui permet de contempler les œuvres de Vincent Van Gogh et d’autres artistes contemporains. 

En quelques clics, les visiteurs 2.0 peuvent également pénétrer le Bureau ovale de la Maison Blanche à Washington D.C. ou encore emprunter les escaliers circulaires du Guggenheim Museum de New York.

Les adeptes de peintures surréalistes apprécieront la visite interactive du Salvador Dali Museum de St. Petersburg en Floride qui recèle plus de 2.000 oeuvres du célèbre peintre espagnol.

Grâce à la réalité augmentée, le Crystal Bridges Museum of American Art de Bentonville en Arkansas change notre rapport aux oeuvres : nous ne nous situons plus devant la toile, nous sommes à l’intérieur. Cette expérience interactive permet ainsi de passer d’un rapport frontal à une immersion totale.

À Miami, la Villa Vizcaya, édifiée il y a plus de 100 ans par James Deering, ouvre  virtuellement ses portes aux visiteurs souhaitant admirer la beauté de cette bâtisse aux influences espagnoles ainsi que ses jardins à la française. 

Les amateurs de squelettes de dinosaures et autres fossiles se presseront sur le site du Smithsonian National Museum of Natural History de Washington D.C. qui propose une visite interactive de la plupart de ses collections.

Ceux qui rêvent d’arpenter de vastes espaces sauvages peuvent notamment se promener virtuellement sur les sentiers du Yellowstone National Park, le plus ancien parc national, et profiter d’une virée à 360 degrés au coeur du Yosemite National Park en Californie. Il est aussi possible de descendre dans une crevasse du Kenai Fjords National Park en Alaska, de parcourir un tunnel de lave au Hawai’i Volcanoes National Park à Hawaï, ou encore d’explorer les récifs coralliens du Dry Tortugas National Park situé au large de Key West en Floride.

Les passionnés d’automobile apprécieront les visites guidées virtuelles du Petersen Automotive Museum de Los Angeles qui abrite plus de 250 véhicules emblématiques de l’histoire du cinéma hollywoodien, dont la Ferrari de Magnum ou encore la DeLorean popularisée dans la trilogie « Retour vers le futur ». Ceux qui préfèrent les trains peuvent, de leur côté, embarquer à bord des locomotives et wagons du Railroad Museum of Pennsylvania de Ronks en Pennsylvanie qui retrace l’aventure ferroviaire américaine.

Plusieurs parcs animaliers des États-Unis, comme le zoo de San Diego et l’aquarium de Monterey en Californie, sont également accessibles à distance grâce à de nombreuses webcams qui permettent de se détendre en regardant les méduses nager ou les pingouins se dandiner.

C’est bien connu, la musique adoucit les moeurs. Le Metropolitan Opera de New York diffuse quotidiennement et gratuitement certaines de ses plus belles productions. Chaque vidéo reste disponible en ligne pendant 23 heures. Les mélomanes peuvent également apprécier l’initiative des musiciens de la Seattle Symphony qui se sont portés volontaires pour partager en ligne leurs représentations de musique classique.

Enfin, nul besoin d’être un astronaute pour partir à la conquête de l’espace. Grâce à l’application mobile Space Center Houston de la NASA, vous pouvez notamment explorer la surface de la Lune ou encore admirer le lancement de la fusée Saturn V.

Coronavirus : les Français de l’étranger de retour en France pourront bénéficier de la Sécurité sociale

A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Face à l’épidémie liée au coronavirus, l’Assemblée nationale française a adopté samedi 21 mars un amendement suspendant le délai de carence de 3 mois pour les Français de l’étranger revenu ou revenant sur le sol national entre le 1er mars et le 1er juin 2020. Ainsi, ils pourront bénéficier dès leur arrivée en France de la Sécurité sociale.

Un soulagement pour les expatriés, rentrés précipitamment suite à l’expansion du COVID-19. Nombreux souhaitaient en effet être auprès de leurs proches.

5 séries sur le sport à voir en streaming aux Etats-Unis

Pour les amateurs de sports, c’est la double peine: pas de sortie au stade et pas de matches à la télé non plus. On vous a sélectionné 5 séries, documentaires ou fiction, qui parlent de sport disponibles en streaming sur Netflix, Amazon Prime Video ou HBO.

  1. Formula 1, Drive To Survive, Netflix

Même -voire surtout- si vous n’avez jamais suivi la Formule 1, même si les vrooms vrooms vous font bailler d’ennuis, cette série a toutes les chances de vous passionner. Imaginée par les nouveaux propriétaires de la Formule 1 pour rajeunir l’image de la course automobile, cette série documentaire produite par des maîtres en la matière (ils ont aussi réalisé Senna et Diego Maradona), se libère de toute contrainte chronologique et ne s’intéresse que de loin aux vainqueurs. Le parti pris est celui de la matière humaine fournie par ces courses à très haute vitesse: frères ennemis, trahisons, espoirs et déceptions… Le tout est en outre servi par une réalisation de très haut niveau: caméras embarquées, micro du pilote, les bruits de pneus, tout y est pour une immersion totale. La série, qui a cartonné à sa sortie, a réussi à attirer un large public et la deuxième saison vient de sortir. Pour les amateurs de sensation fortes et de rivalité sportive, cette série est faite pour vous.
Formula 1, Drive To Survive, 10 épisodes de 35 minutes par saison, 2 saisons

2.  Last Chance U, Netflix

La série-documentaire nous raconte l’histoire de l’équipe de football américain de l’université de East Mississippi Community College. L’équipe n’est constituée que de joueurs qui ont eu des problèmes parentaux, judiciaires ou scolaires.  Les jeunes sont donc confrontés à un coach intransigeant et des nouvelles règles. Le football est leur dernière chance d’accéder au monde professionnel, la NFL. Durant les quatre saisons, nous suivons l’évolution de l’équipe à travers ses moments de joie et ses déceptions. La série, qui explique les bases et les rouages du sport, permet à tout le monde de regarder la série sans être un amateur de football américain.
Last Chance U,  4 saisons

3.  Six Dreams, Amazon Prime Video

Plongez dans l’univers du football espagnol à travers six points de vue. Trois joueurs, un entraineur, un directeur sportif et une présidente de club nous font partager leur quotidien. Leurs histoires donnent une vision intimiste du milieu du football. La série nous permet de voir l’intérieur d’un vestiaire, la vie privée d’un joueur ou de suivre des négociations de transfert. Amazon Prime nous fait vivre les off du football, ce que les spectateurs n’ont pas l’habitude de voir. Le réalisateur David Cabrera joue avec les émotions et les ambiances nous plongent directement au cœur du reportage.
Six Dreams, 6 épisodes de 1 heure, 1 saison sur Amazon Prime.

4.  Ballers, HBO

Une ancienne superstar du football, Spencer Strasmore, devient agent de joueurs à Miami. Aux côtés de son patron Joe, il va apprendre les ficelles du métier en « monétisant ses amitiés ». Spencer se construit un réseau de jeunes phénomènes et d’anciens vétérans. Son métier va l’amener à devenir plus qu’un simple agent, en aidant ses protégés à éviter les nombreux pièges du milieu. Dwayne Johnson, qui interprète le personnage principal, nous raconte de l’intérieur la vie d’un joueur de football.
Ballers, 5 saisons. Disponible sur HBO et Hulu.

5.  Pitch, Amazon Prime Video

Pitch retrace l’histoire de Ginny Baker, la première femme à avoir joué dans la Major League de Baseball. Seule femme dans un univers masculin, elle va faire ses preuves pour s’imposer comme un des meilleurs éléments de l’équipe. Face au machisme de certains membres du club, Ginny va prouver qu’elle a sa place chez les San Diego Padres. Elle va se lier d’amitié avec un autre joueur, Blip Sanders qui l’aidera dans son adaptation. La jeune femme va devoir gérer cette nouvelle célébrité et faire face aux problèmes de la vie d’une joueuse de baseball.
Pitch, 10 épisodes de 45 minutes, 1 saison

Le Cherry Blossom de DC en images

Cette année, la floraison des cerisiers suit son cours loin de la foule. Après avoir annulé le festival du Cherry Blossom, la ville de Washington DC a décidé de fermer deux stations de métro (Smithsonian et Arlington Cemetery) ce week-end pour dissuader les groupes de spectateurs qui souhaiteraient se déplacer pour admirer le spectacle.

Coincé derrière votre ordinateur, vous pouvez tout de mettre suivre la floraison grâce aux parcs et aux photographes qui, tout en gardant leur distance, peuvent faire voyager le temps d’une photographie ou d’une video.

La Bloom Cam Live

Pour la première fois, l’association “The Trust for the National Mall” filme, en direct, le National Mall et la floraison des cerisiers. Sur leur site, on peut suivre, jour après jour, le changement des fleurs et la coloration du basin Tidal grâce à l’entreprise “EarthCam” qui a fait le don d’une caméra.

Le Cherry Blossom Watch

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The warm temperatures since yesterday afternoon have brought any of the slower cherry blossoms out now. They're looking light and fluffy and beautiful. UPDATE: The NPS said the cherry blossoms reached peak bloom as of today. That’s very early, but not quite the earliest on record. For everyone following along from home this year, here's how the cherry blossoms are looking this morning. More photos and info in the update on the Cherry Blossom Watch website at https://chbl.us/20200320 (link also in profile). @havecamerawilltraveldc #cherryblossomwatch #cherryblossomsdc #dccherryblossoms #washingtondc #cherryblossoms2020 #2020cherryblossoms #tidalbasin #theresalwaysnextyer #2021cherryblossoms

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Le site est très visité chaque année, pour suivre la floraison des cerisiers à Washington DC et trouver les dernières informations publiées par le National Park Service et le Washington Post. Le photographe David Coleman anime ce site avec de magnifiques photographies des arbres en fleur, publiées quotidiennement.

Le compte Twitter du National Mall

Comme d’habitude, les yeux sont rivés sur le compte Twitter du National Mall qui donne, en temps réel, le niveau de floraison des cerisiers de son parc. Les agents ont d’ailleurs annoncé le “peak” entre le 21 et 24 mars 2020, bien plus tôt que les années précédentes!

Le Cherry Blossom en cartes postales

L’US House History, le compte twitter de la “House of Representative”, propose de voir le cherry blossom à travers des cartes postales des archives du Capitole. En ligne, retrouvez une belle collection de cartes pour découvrir la capitale d’antant.

Confinement à New York: ce que l’on peut faire et ne pas faire

La décision du gouverneur de New York est tombée vendredi matin, alors que le nombre de cas recensés dans l’Etat a passé les 7.000 (et plus de 4.400 pour la seule ville de New York) après une subite augmentation du nombre de tests efffectués depuis mercredi. A partir de dimanche soir 8 pm, la quasi totalité des habitants devront donc rester chez eux.

Andrew Cuomo a refusé le qualificatif de “confinement” (“shelter in place”) mais les mesures détaillées par l’executive order s’apparentent bien à cela.

Les entreprises qui doivent fermer

Toutes! A l’exception de quelques secteurs exonérés (lire ci-dessous), “100% des travailleurs doivent rester à la maison” ordonne le gouverneur. Ceux dont l’activité le permet pourront continuer à fonctionner en travail à distance  Les commerces suivants doivent notamment fermer: casinos, gyms, theatres, services à la personne (coiffeurs par exemple), centres commerciaux, bars et restaurants, à l’exception des services à emporter et de livraison pour ces derniers.

Ce qui reste ouvert

La liste des entreprises jugées essentielles est longue: épiceries et restaurants (à emporter seulement); liquor store; services de santé; pharmacies; stations-services; “convenience stores”; banques; magasins de bricolage (“hardware stores”); laveries et pressings; services de garde d’enfant; garages automobiles; services d’électricité, gaz, (“utilities”); entrepôts et distributeurs; plombiers et autres artisans; soins aux animaux; transporteurs (y-compris les bus et métros); compagnies de construction; et de nombreuses industries.

Ces entreprises sont autorisées à ouvrir leurs locaux et à faire venir leurs employés.

Ce que vous pouvez faire

Les personnes de moins de 70 ans sans problème respiratoire peuvent:

-Sortir pour faire des courses alimentaires.

-Faire de l’exercice, y-compris de la marche, mais à condition de se tenir à plus de 6 feet (1,80m) de tout autre personne.

-Prendre le métro ou le bus, mais seulement pour les activités autorisées.

-Circuler en voiture pour les mêmes raisons.

Ce que vous ne pouvez pas faire

-Tout attroupement de toute taille est interdit.

-Le sport en groupe (basket, course ou vélo en groupe) est interdit.

Par ailleurs, les personnes de plus de 70 ans, ou ayant des problèmes respiratoires connus, doivent en outre “prendre la température de tout visiteur”, porter un masque en présence d’autrui, et rester à au moins 6 pieds de quiconque. Ils ne peuvent prendre bus et métro que si cela est “absolument nécessaire”.