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5 séries sur le sport à voir en streaming aux Etats-Unis

Pour les amateurs de sports, c’est la double peine: pas de sortie au stade et pas de matches à la télé non plus. On vous a sélectionné 5 séries, documentaires ou fiction, qui parlent de sport disponibles en streaming sur Netflix, Amazon Prime Video ou HBO.

  1. Formula 1, Drive To Survive, Netflix

Même -voire surtout- si vous n’avez jamais suivi la Formule 1, même si les vrooms vrooms vous font bailler d’ennuis, cette série a toutes les chances de vous passionner. Imaginée par les nouveaux propriétaires de la Formule 1 pour rajeunir l’image de la course automobile, cette série documentaire produite par des maîtres en la matière (ils ont aussi réalisé Senna et Diego Maradona), se libère de toute contrainte chronologique et ne s’intéresse que de loin aux vainqueurs. Le parti pris est celui de la matière humaine fournie par ces courses à très haute vitesse: frères ennemis, trahisons, espoirs et déceptions… Le tout est en outre servi par une réalisation de très haut niveau: caméras embarquées, micro du pilote, les bruits de pneus, tout y est pour une immersion totale. La série, qui a cartonné à sa sortie, a réussi à attirer un large public et la deuxième saison vient de sortir. Pour les amateurs de sensation fortes et de rivalité sportive, cette série est faite pour vous.
Formula 1, Drive To Survive, 10 épisodes de 35 minutes par saison, 2 saisons

2.  Last Chance U, Netflix

La série-documentaire nous raconte l’histoire de l’équipe de football américain de l’université de East Mississippi Community College. L’équipe n’est constituée que de joueurs qui ont eu des problèmes parentaux, judiciaires ou scolaires.  Les jeunes sont donc confrontés à un coach intransigeant et des nouvelles règles. Le football est leur dernière chance d’accéder au monde professionnel, la NFL. Durant les quatre saisons, nous suivons l’évolution de l’équipe à travers ses moments de joie et ses déceptions. La série, qui explique les bases et les rouages du sport, permet à tout le monde de regarder la série sans être un amateur de football américain.
Last Chance U,  4 saisons

3.  Six Dreams, Amazon Prime Video

Plongez dans l’univers du football espagnol à travers six points de vue. Trois joueurs, un entraineur, un directeur sportif et une présidente de club nous font partager leur quotidien. Leurs histoires donnent une vision intimiste du milieu du football. La série nous permet de voir l’intérieur d’un vestiaire, la vie privée d’un joueur ou de suivre des négociations de transfert. Amazon Prime nous fait vivre les off du football, ce que les spectateurs n’ont pas l’habitude de voir. Le réalisateur David Cabrera joue avec les émotions et les ambiances nous plongent directement au cœur du reportage.
Six Dreams, 6 épisodes de 1 heure, 1 saison sur Amazon Prime.

4.  Ballers, HBO

Une ancienne superstar du football, Spencer Strasmore, devient agent de joueurs à Miami. Aux côtés de son patron Joe, il va apprendre les ficelles du métier en « monétisant ses amitiés ». Spencer se construit un réseau de jeunes phénomènes et d’anciens vétérans. Son métier va l’amener à devenir plus qu’un simple agent, en aidant ses protégés à éviter les nombreux pièges du milieu. Dwayne Johnson, qui interprète le personnage principal, nous raconte de l’intérieur la vie d’un joueur de football.
Ballers, 5 saisons. Disponible sur HBO et Hulu.

5.  Pitch, Amazon Prime Video

Pitch retrace l’histoire de Ginny Baker, la première femme à avoir joué dans la Major League de Baseball. Seule femme dans un univers masculin, elle va faire ses preuves pour s’imposer comme un des meilleurs éléments de l’équipe. Face au machisme de certains membres du club, Ginny va prouver qu’elle a sa place chez les San Diego Padres. Elle va se lier d’amitié avec un autre joueur, Blip Sanders qui l’aidera dans son adaptation. La jeune femme va devoir gérer cette nouvelle célébrité et faire face aux problèmes de la vie d’une joueuse de baseball.
Pitch, 10 épisodes de 45 minutes, 1 saison

Le Cherry Blossom de DC en images

Cette année, la floraison des cerisiers suit son cours loin de la foule. Après avoir annulé le festival du Cherry Blossom, la ville de Washington DC a décidé de fermer deux stations de métro (Smithsonian et Arlington Cemetery) ce week-end pour dissuader les groupes de spectateurs qui souhaiteraient se déplacer pour admirer le spectacle.

Coincé derrière votre ordinateur, vous pouvez tout de mettre suivre la floraison grâce aux parcs et aux photographes qui, tout en gardant leur distance, peuvent faire voyager le temps d’une photographie ou d’une video.

La Bloom Cam Live

Pour la première fois, l’association “The Trust for the National Mall” filme, en direct, le National Mall et la floraison des cerisiers. Sur leur site, on peut suivre, jour après jour, le changement des fleurs et la coloration du basin Tidal grâce à l’entreprise “EarthCam” qui a fait le don d’une caméra.

Le Cherry Blossom Watch

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The warm temperatures since yesterday afternoon have brought any of the slower cherry blossoms out now. They're looking light and fluffy and beautiful. UPDATE: The NPS said the cherry blossoms reached peak bloom as of today. That’s very early, but not quite the earliest on record. For everyone following along from home this year, here's how the cherry blossoms are looking this morning. More photos and info in the update on the Cherry Blossom Watch website at https://chbl.us/20200320 (link also in profile). @havecamerawilltraveldc #cherryblossomwatch #cherryblossomsdc #dccherryblossoms #washingtondc #cherryblossoms2020 #2020cherryblossoms #tidalbasin #theresalwaysnextyer #2021cherryblossoms

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Le site est très visité chaque année, pour suivre la floraison des cerisiers à Washington DC et trouver les dernières informations publiées par le National Park Service et le Washington Post. Le photographe David Coleman anime ce site avec de magnifiques photographies des arbres en fleur, publiées quotidiennement.

Le compte Twitter du National Mall

Comme d’habitude, les yeux sont rivés sur le compte Twitter du National Mall qui donne, en temps réel, le niveau de floraison des cerisiers de son parc. Les agents ont d’ailleurs annoncé le “peak” entre le 21 et 24 mars 2020, bien plus tôt que les années précédentes!

Le Cherry Blossom en cartes postales

L’US House History, le compte twitter de la “House of Representative”, propose de voir le cherry blossom à travers des cartes postales des archives du Capitole. En ligne, retrouvez une belle collection de cartes pour découvrir la capitale d’antant.

Confinement à New York: ce que l’on peut faire et ne pas faire

La décision du gouverneur de New York est tombée vendredi matin, alors que le nombre de cas recensés dans l’Etat a passé les 7.000 (et plus de 4.400 pour la seule ville de New York) après une subite augmentation du nombre de tests efffectués depuis mercredi. A partir de dimanche soir 8 pm, la quasi totalité des habitants devront donc rester chez eux.

Andrew Cuomo a refusé le qualificatif de “confinement” (“shelter in place”) mais les mesures détaillées par l’executive order s’apparentent bien à cela.

Les entreprises qui doivent fermer

Toutes! A l’exception de quelques secteurs exonérés (lire ci-dessous), “100% des travailleurs doivent rester à la maison” ordonne le gouverneur. Ceux dont l’activité le permet pourront continuer à fonctionner en travail à distance  Les commerces suivants doivent notamment fermer: casinos, gyms, theatres, services à la personne (coiffeurs par exemple), centres commerciaux, bars et restaurants, à l’exception des services à emporter et de livraison pour ces derniers.

Ce qui reste ouvert

La liste des entreprises jugées essentielles est longue: épiceries et restaurants (à emporter seulement); liquor store; services de santé; pharmacies; stations-services; “convenience stores”; banques; magasins de bricolage (“hardware stores”); laveries et pressings; services de garde d’enfant; garages automobiles; services d’électricité, gaz, (“utilities”); entrepôts et distributeurs; plombiers et autres artisans; soins aux animaux; transporteurs (y-compris les bus et métros); compagnies de construction; et de nombreuses industries.

Ces entreprises sont autorisées à ouvrir leurs locaux et à faire venir leurs employés.

Ce que vous pouvez faire

Les personnes de moins de 70 ans sans problème respiratoire peuvent:

-Sortir pour faire des courses alimentaires.

-Faire de l’exercice, y-compris de la marche, mais à condition de se tenir à plus de 6 feet (1,80m) de tout autre personne.

-Prendre le métro ou le bus, mais seulement pour les activités autorisées.

-Circuler en voiture pour les mêmes raisons.

Ce que vous ne pouvez pas faire

-Tout attroupement de toute taille est interdit.

-Le sport en groupe (basket, course ou vélo en groupe) est interdit.

Par ailleurs, les personnes de plus de 70 ans, ou ayant des problèmes respiratoires connus, doivent en outre “prendre la température de tout visiteur”, porter un masque en présence d’autrui, et rester à au moins 6 pieds de quiconque. Ils ne peuvent prendre bus et métro que si cela est “absolument nécessaire”.

 

 

Entraide Amerique: un nouveau réseau de solidarités pour les Français d’Amérique face à la crise du coronavirus

L’idée est venue à Marine Havel, Française de Philadelphie, alors qu’elle lisait de plus en plus de témoignages et de demandes d’aide sur Twitter. “On voit bien que de très nombreuses familles vont souffrir, des commerçant et restaurants ferment déjà. Et puis ici aux Etats-Unis on a cet esprit d’entraide, communautaire. Je me suis dit que c’était le moment de se mettre ensemble, pour donner des coups de main, être utile aussi”.

Présidente de l’association FLAM USA (qui promeut l’enseignement du français langue maternelle), Marine Havel a l’habitude de l’engagement associatif, et le réseau qui va avec. Très vite, elle parle de son idée à Sophie Suberville, basée dans la Silicon Valley et par ailleurs conseillère consulaire. En moins de deux jours, le projet est lancé: un simple formulaire pour recueillir à la fois les demandes des personnes qui ont besoin d’aide et les propositions de ceux qui sont prêts à aider. “L’idée du formulaire est que ça permet de centraliser et organiser les demandes, et aussi d’être moins exposé que de poster sur les réseaux sociaux”, souligne Marine Havel.

“Ca a fait boule de neige immédiatement, raconte Sophie Suberville, et le député des Français d’Amérique du Nord, Roland Lescure en a eu vent et a relayé”. Depuis, des communautés françaises d’autres pays ont repris l’idée, en Italie, Congo, Sénégal, Mali… “Pour le moment nous avons des demandes de gens qui ont besoin de l’aide pour les courses, d’autres qui cherchent de l’aide pour sauver leur business, etc”. 

Le réseau s’organise autour de volontaires locaux “chefs de circonscriptions”, dans chaque circonscription consulaire. “Nous en avons déjà dans presque chaque circonscription consulaire, à ce jour il ne manque que Houston”, précise Marie Havel. Le rôle de ces volontaires sera d’organiser localement les demandes et les volontaires, et de coordonner notamment avec les associations existantes déjà engagées dans l’aide. “Au début c’est toujours plus facile de recueillir des offres d’aide”, remarque Sophie Suberville qui avait vécu une expérience similaire avec l’association san-franciscaine Main dans la main, qu’elle a co-fondée il y a quelques années. “Lors des incendies de la Sonoma valley, nous avions lancé une opération du même type et on avait constaté que les gens qui ont besoin de l’aide sont réticents au début, cela prend plus de temps de recueillir ces demandes”.

En deux jours, les deux femmes sont passées de l’idée à la mise en oeuvre. “Ce n’est que le début d’une crise qui sera longue, plus le temps va passer plus de nouveaux besoins vont apparaître. C’est important de se préparer à y répondre tous ensemble” conclut Marine Havel.

Parallèlement à cette initiative, une autre, spécifiquement sur le logement, a été lancée par le Ministères des Affaires étrangères et la Fédération des Accueils. SOS un toit veut mettre en relation les Français bloqués à l’étranger en raison de la crise et ceux qui peuvent les héberger. L’inscription se fait sur le site.

Webinar : Quelle attitude adopter en temps de crise des marchés financiers ?

Lundi 23 mars, rejoignez French Morning et USAFrance Financials® pour un webinar traitant des conséquences de l’épidémie de Covid-19 sur les marchés financiers et des différentes manières de rester proactif face à cette crise.

· Que se passe t-il sur les marchés ? Pourquoi tant de volatilité ?
· Comment réduire le risque dans votre portefeuille d’investissement et au sein de votre stratégie globale ?
· Comment se positionner stratégiquement pour tirer avantage d’une baisse du marché ?
· Comment réduire l’impact fiscal au sein de votre portefeuille d’investissements ?
· Comment optimiser sa stratégie patrimoniale en tant que résident fiscal américain?

Trouvez les réponses à ces questions et bien d’autres grâce à notre expert :

Alexandre Quantin, MBA, RICP®

Partenaire chez USAFrance Financials® – cabinet de conseil spécialisé dans la gestion de patrimoine des Français aux États-Unis.

Inscrivez-vous au webinar ici.

Paracétamol et coronavirus: pourquoi les Etats-Unis résistent

En France, la recommandation du ministre de la santé Olivier Véran de prendre du paracétamol en cas de fièvre, a entraîné une ruée sur le Doliprane (le nom commercial). Aux Etats-Unis, pas de mise en garde équivalente, mais la différence dans les noms de médicaments entre la France et les US augmente encore la confusion. On vous aide à vous y retrouver.

La mise en garde française s’appuie sur plusieurs cas en France de personnes jeunes et sans condition pré-existante qui ont été atteintes du coronavirus et avaient pour seul point commun d’avoir pris des anti-inflammatoires (ibuprofène notamment) pour traiter la fièvre. Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens et les corticostéroïdes sont connus pour diminuer les défenses immunitaires, ce qui pourrait expliquer leur rôle néfaste en la matière.

Aux Etats-Unis, cette mise en garde française a été accueillie avec scepticisme. “Ce ne sont que des anecdotes et des fake news” a par exemple confié le Dr. Garret FitzGerald, pharmacologue à University of Pennsylvania au New York Times. Et si la plupart des spécialistes approuvent l’idée de limiter l’usage des médicaments pour faire baisser la fièvre -car ils pourraient en fait prolonger l’infection-, ils estiment que la mise en garde concerne le paracétamol autant que les anti-inflammatoires. “Il est préférable d’éviter les deux types d’anti-douleurs” dit ainsi le Dr. Myron M. Levine, de l’University of Maryland School of Medicine.

“La réaction américaine est sans doute aussi liée au fait que conseiller le paracétamol aux gens n’est pas sans risque, ajoute Isabelle Guglielmi, docteur en pharmacie et aromathérapeute et fondactrice du site AmérikSanté.Le surdosage, même limité, du paracétamol peut en effet occasionner des dommages importants au foie notamment.

De la même manière, il faut aussi être prudent avec la troisième classe d’anti-douleurs, l’aspirine. “On sait qu’elle peut occasionner chez certains, enfants atteints de varicelle ou de grippe, ce qu’on appelle le “syndrome de Reye”, qui peut gravement endommager le foie ou le cerveau”, explique Isabelle Guglielmi. Autant de raisons d’éviter l’automédication, d’autant que le Covid-19 étant nouveau, aucune étude sérieuse n’a encore pu permettre d’établir de consensus médical sur ces questions.

Les correspondances entre médicaments français et américains

Le Doliprane est, comme le Dafalgan et l’Efferalgan, un nom commercial du paracétamol. Contrairement à la plupart des autres principes actifs, celui-ci porte un nom différent aux Etats-Unis, c’est l’acetaminophen. Il est principalement commercialisé sous la marque Tylenol. Mais la plupart des chaînes de pharmacie ont leur propre marque. On le trouve aussi en association avec d’autres principes dans des médicaments anti-douleurs vendus sur ordonnance uniquement (tel le Tramadol).

L’ibuprofène visé par le ministre de la santé français est connu en France soit en générique sous ce nom, soit sous des noms de marque, notamment Nurofen. Aux Etats-Unis, le principe actif a le même nom (ibuprofen). Les marques connues ici sont Advil et Motrim.

L’Aspegic français (aspirine), qui n’est donc pas recommandé dans les traitements de la grippe, est connu aux Etats-Unis soit sous la marque Bayer principalement. Attention, l’Excedrin qui contient de l’aspirine le mélange au paracétamol (et à de la cafféine).

Air France réduit encore ses vols entre la France et les Etats-Unis

La plupart des compagnies ont supprimé leurs vols réguliers entre la France et les Etats-Unis. Air France est l’une des seules à opérer encore des vols réguliers mais, prévient-elle “à partir du 23 mars nous allons devoir annuler une partie significative de nos vols”. Les vols quotidiens qui étaient prévus entre Paris et New York jusqu’au 28 mars ne sont finalement maintenus que jusqu’au 22 mars.

Voici la liste des vols Air France annoncés à ce jour (le plan peut encore changer au dernier moment précise la compagnie):

-New York (JFK) à Paris: quotidien jusqu’au 22 mars puis 3 fois par semaine ensuite: mercredi, vendredi et dimanche.

-Los Angeles: quotidien jusqu’au 22 mars, puis lundi, jeudi et samedi.

-Atlanta: quotidien jusqu’au 22 mars, puis suppression de tous les vols.

-Chicago: encore un vol le 22 mars, puis suppression ensuite.

-San Francisco: vols les 20 et 22 mars, puis suppression.

-Washington DC: vols les 20 et 22 mars puis suppression de tous les vols.

-Miami: dernier vol le 22 mars.

Suivre les dernières informations d’Air France ici.

Crise du coronavirus: avez-vous droit au chômage et aux aides aux Etats-Unis?

(Mis a jour le 23 mars avec une précision sur les droits au chômage et une future demande de carte verte).

S’il y a un secteur qui embauche en ce moment, un seul, c’est celui-là: les départements de l’emploi, chargés au niveau de chaque Etat, de gérer les demandes d’allocations chômages. Le taux de chômage pourrait dépasser les 20% en raison de la crise a prévenu mercredi Steven Mnuchin, le secrétaire au Trésor. Comment faire pour toucher une indemnité chômage si vous êtes concerné par un licenciement ou mis en congé sans solde (“furlough”)? Et y avez-vous droit si vous êtes aux Etats-Unis sous visa? Le point sur ces questions et d’autres avec des experts consultés par French Morning.

Mercredi, l’Etat de New York a annoncé l’embauche de 34 nouveaux employés pour gérer un afflux sans précédent de demandes. Alors qu’ils traitaient la semaine passée environ 2.000 demandes par jour, les services ont dû faire face à quelque 20.000 appels en une seule journée mardi -chiffre très certainement sous estimé car les lignes étaient constamment occupées- très majoritairement venus du secteur de la restauration. Après que le site internet ait explosé sous la charge -comme dans nombre d’autres Etats-, le labor department de New York a mis en place une rotation par ordre alphabétique: noms commençant par Aà F pouvaient s’inscrire lundi, ceux par G à N mardi et O à Z mercredi. Ceux qui n’auraient pas réussi malgré tout pourront le faire jeudi ou vendredi. “Dans tous les cas, les indemnités dues seront payées, quelque soit le moment où l’ayant-droit aura réussi à s’inscrire” a précisé un porte-parole du labor department sur Twitter. En Californie, et notamment à San Francisco, la situation est tout aussi sérieuse. Pour faire face aux demandes, le Congrès a adopté hier une loi, dite “Families First Act” qui va “notamment fournir 1 milliard de dollars de subventions aux États pour étendre les allocations de chômage aux personnes qui perdent leur emploi pour cette raison”, explique Francine Prewitt, avocate spécialisée dans l’accompagnement des entreprises françaises aux Etats-Unis.

Qui a droit au chômage?

Même si elle sont encadrées au niveau fédéral, les règles changent selon les Etats. Chacun fixe ses propres critères d’éligibilité, basés sur un nombre d’heures et un salaire minimum perçu sur une période donnée (le plus souvent une année). Certains Etats exigent en outre que le demandeur ait travaillé à temps plein (ce n’est pas le cas à New York ni en Californie, à condition d’avoir atteint un revenu minimum pendant la période de référence). Il faut également être en mesure de travailler.

A combien a-t-on droit?

Là aussi cela varie par Etat, en moyenne l’indemnité est d’environ 45 à 50 % du salaire, avec un plafond. Ainsi à New York, un serveur de restaurant qui aurait gagné 40,000$ dans l’année précédente touchera 381$ par semaine. Le plafond est de 504$ par semaine à New York; 450$ en Californie.

Dans la plupart des Etats, ces droits durent 26 semaines au maximum.

Par ailleurs, la loi exige normalement un délai de 7 jours avant de pouvoir demander les droits au chômage, une exigence levée par la majorité des Etats à la suite du coronavirus, notamment à New York

Les congés maladies

La loi “Families First Act”, entrée en vigueur mercredi 19 mars après sa signature par Donald Trump, prévoit pour la première fois au niveau fédéral, des congés maladies obligatoires. “Les entreprises de moins de 500 salariés ont désormais l’obligation de donner un congé payé jusqu’à 12 semaines s’ils sont testés positifs pour le virus, s’ils doivent prendre soin d’une personne dont le test a été positif, s’ils sont placés en quarantaine ou si l’école de leurs enfants est fermée, ” note Francine Prewitt.

Ces obligations ne portent que sur les entreprises de moins de 500 salariés, qui pourront ensuite être remboursées sous forme de crédit d’impôt. La très grande majorité des entreprises de plus de 500 salariés offrent déjà des congés maladie (“sick leave”), ce qui explique pourquoi elles ont été exclues de la loi.

Pour les étrangers et titulaires de visa

Les règles s’appliquent en principe à toutes les personnes qui sont légalement sur le territoire (la loi exclut spécifiquement les immigré illégaux). Si vous avez un carte verte, pas de problème. Mais pour les titulaires de visa, la situation est nettement plus compliquée.

En théorie, les non-résidents ont droit aux indemnités de chômage s’ils remplissent les conditions évoquées plus haut. L’Etat de New York le spécifie ici

“Le problème est que beaucoup de visas sont liés à un employeur spécifique, note Nathaniel Muller, avocat à New York. Si vous perdez votre emploi, vous perdez votre visa”. Ces personnes ne sont donc plus légalement “en mesure de travailler”, et ne peuvent donc prétendre aux indemnités de chômage. Cela concerne notamment les visas H1B, E, L et certains O. “Mais pour les visas E, L et O il y a plus de flexibilité, selon la façon dont la mise en congé est faite, précise Jorge Lopez du cabinet Littler. Tout dépend des détails de chaque dossier, c’est à étudier au cas par cas et avant de prendre les décisions pour éviter les mauvaises surprises par la suite”.

Mais la crise du coronavirus ajoute encore plus d’incertitudes. Ainsi les salariés mis en congés sans solde (“furloughed”) ont, dans la majorité des Etats, droit à des indemnités chômage. Mais en principe les visas n’autorisent pas le congé sans solde… “Nous nous attendons, et nous espérons que l’administration fédérale fasse des exceptions, et assouplisse les règles vues les circonstances, mais pour l’instant rien n’a été annoncé”, explique le National Law Project, une association de défense des droits des travailleurs.

En attendant la publication de règles, si vous êtes dans cette situation, vous pouvez faire la demande auprès de votre Etat. Mais attention, précise Francine Prewitt, “si vous prévoyez de demander une carte verte à l’avenir, cette demande d’allocation chômage peut avoir des conséquences en raison de la règle de “la charge publique”. L’administration Trump a en effet annoncé en février que les demandes de carte verte et de tout visa pourraient être refusées si la personne étaient “susceptibles d’utiliser certains avantages publics”. Le fait d’avoir demandé des aides chômage pourrait tout à fait être interprété dans ce sens et une future carte verte refusée!”. Mais il faut noter que ce n’est pas le cas pour le moment. “Pour l’heure, l’administration exclut toutes les allocations qui résultent d’un ‘droit acquis'” (en travaillant), précise Jorge Lopez, avocat du cabinet Littler, spécialité en droit du travail), mais cela pourrait changer dans le futur”. Pour l’heure, ne sont pas considérés comme étant une “charge publique (“public charge”), et donc ne font pas obstacle à l’obtention future d’un visa ou d’une carte verte: les droits à la sécurité sociale, les droits versés aux vétérans, les indemnités chômage, les indemnités pour accident du travail. 

 

Cours en ligne : comment les écoles françaises se sont préparées

“Depuis que les cours en ligne ont commencé, les élèves en redemandent. Ils nous ont même réclamé des sessions pendant les prochaines vacances, c’est plutôt inattendu” confit Edith Boncompain, vice-présidente du FIAF. Depuis le début de la semaine, aux Etats-Unis, les établissements scolaires français ont fermé leurs portes afin de contrer la prolifération du coronavirus. Bon nombre d’entre eux ont su réagir efficacement afin de maintenir l’enseignement auprès des élèves avec la mise en place de cours par correspondance.

Comment ça s’est mis en place ?

“Cela fait deux semaines que nous travaillons sur la mise en place de cours en ligne. Le plan est effectif depuis vendredi 13 mars. Avant cela, les professeurs ont reçu une formation et un test a été effectué la veille, afin de confirmer la mise en application du plan en ligne” explique Rachel Loble, responsable de la vie scolaire à The Ecole, établissement scolaire français implanté à Manhattan. Le Lycée français de New York a quant à lui eu l’avantage de s’être tourné vers le digital il y a cinq ans. “Nous avions fait de gros investissements technologiques qui aujourd’hui nous sont particulièrement bénéfiques” explique Evelyne Estey, chef de l’établissement. “Ainsi, nous avons pu nous adapter à la situation et nous lancer dans les cours en ligne très rapidement”.

Fermé depuis le jeudi 12 mars, le Lycée français s’est attelé, tout au long de la semaine, à mettre en place son plan de continuité académique, préparé depuis fin janvier. Les élèves et professeurs ont effectué un test vendredi 13 mars, en amont de la première journée de cours en ligne le lundi 16 mars, et ce, jusqu’aux vacances de printemps. Du côté de Central Park, le FIAF a officiellement fermé ses portes lundi 16 mars. Les professeurs ont été formés et encouragés à diversifier leurs contenus afin de les adapter au format en ligne. La première session de cours virtuels se terminera cette semaine, et reprendra vraisemblablement dès le lundi 6 avril. L’école espère mettre en place des programmes pour ces semaines de “vide” afin de maintenir le lien social virtuel avec les élèves.

Sur la Côte ouest, près de Palo Alto, Mathilde Mazuyer est professeur remplaçante à l’ISTP (International School of the Peninsula), et enseigne à une classe FLE de l’association EFBA (Education Française Bay Area) à San Francisco. L’association propose, deux fois par semaine, des cours en “after school”, mais suite à la fermeture des différents établissements où elle intervenait, il lui a fallu s’adapter à la situation. “Nous avons dû rapidement former nos enseignants aux cours en ligne, et nous avons communiqué l’information aux parents et élèves” explique Gabrielle Durana, fondatrice et directrice générale de l’association EFBA. Un plan de formation, avec des vidéos “tutorat”, a été mis en place par Bianca Monaco, directrice générale et chef de la technologie de l’EFBA. Après toute une semaine de formation, les cours en ligne commenceront dès le lundi 23 mars.

Quels outils ? 

S’inspirant des outils déjà utilisés par des établissements français à l’international, The Ecole a décidé d’utiliser “l’outil Google Meet, qui permet aux professeurs d’être en contact visuel avec leurs élèves. Les interfaces de partage de documents telles Google Docs, Google Classroom ou Padlet permettent aux élèves et professeurs de s’envoyer des travaux et de travailler en groupe facilement. VoiceThread est surtout utilisé par les petits, afin qu’ils puissent recevoir des liens et des documents. Ils ont la possibilité de s’enregistrer lors du cours de musique, ou d’améliorer leur prononciation en mandarin” continue Rachel Loble. Avec de premiers retours positifs, The Ecole a programmé son plan de formation en ligne jusqu’aux vacances de printemps. Le FIAF et le Lycée français s’accordent sur l’utilisation de l’outil de video conférence Zoom.“Cela fait déjà deux semaines que nous discutons avec nos enseignants de l’éventuelle mise en place de cours par correspondance. Ils ont reçu une formation sur Zoom” explique Evelyne Estey, du Lycée français. Les cours ont continué sur Zoom selon les horaires habituels et les premiers retours de la part des enseignants sont plutôt positifs, bien que quelques ajustements restent à faire” explique Edith Boncompain. Du côté de l’EFBA, les professeurs enseigneront par video grâce à Google Meet et partageront les travaux sur Google Classroom. “Nous avons veillé à utiliser des outils cyber sécurisés. C’est vraiment très important pour nous que les données des élèves soient protégées” continue Gabrielle Durana. 

Recréer les habitudes

Au-delà des outils, c’est la rupture du lien social formé à l’école qui inquiète nombre de pédagogues. Pour éviter cela, “nous avons demandé aux élèves de garder leurs habitudes, de porter l’uniforme et de respecter les horaires et temps de pause” explique Evelyne Estey, du Lycée Français. L’établissement a conservé les mêmes horaires, et proposent aux élèves des séances synchrones et asynchrones avec des temps réguliers de pause. Des séances individuelles sont proposées aux élèves plus en difficulté. “Nous conseillons aux élèves et professeurs de prendre au sérieux ces temps de pause pour se dégourdir et se détacher un moment des écrans” poursuit la cheffe d’établissement.

“Il faut faire attention à ne pas demander trop d’heures de cours par vidéo, cela est particulièrement fatiguant pour les enfants” poursuit Rachel Loble, de The Ecole. Un engagement pris également par le FIAF, qui propose aux plus petits des lectures de contes et comptines, des visionnages de vidéos et des activités autocorrectives pour améliorer leur autonomie. Les cours se font le plus souvent par petits groupes, notamment pour les petits qui ont tendance à rester moins concentrés que les grands. “Nous avons aménagé le format en mettant en place un système de classe inversée : les cours sont plus courts mais des activités en ligne sont proposées aux élèves afin qu’ils travaillent tout seul” continue Edith Boncompain. Pour les élèves en difficulté d’apprentissage, The Ecole sollicite un personnel enseignant spécifique afin de les aider. “L’enseignant référant se connecte en même temps que l’élève pour l’aider en direct lors du cours video” explique Rachel Loble.

Du côté de l’EFBA, Mathilde Mazuyer s’interroge sur la réaction des enfants et leur capacité d’adaptation.“C’est beaucoup de changement en très peu de temps. Nous ne pourrons pas discerner les émotions des enfants en directe. Si certains d’entre eux auront la chance de compter sur leurs parents pour les aider, ce ne sera pas le cas de tous, et j’espère que les plus en difficultés sauront s’adapter”. L’EFBA a quant à elle décidé d’aider les professeurs dans la création de contenus pour cette première semaine. “Nous nous efforçons de proposer aux élèves des formats de cours ludiques, vifs et vivants. Les cours se distingueront en “scénario” d’une quarantaine de minute et cinq fois par semaine, par groupe de cinq à six élèves. Nous souhaitons proposer aux enfants des visites de musées virtuelles, ou même des séances de yoga” détaille Gabrielle Durana, la directrice de l’association.

Ces cours en ligne, nécessaires à la continuité de l’apprentissage des élèves, ont aussi un intérêt social et émotionnel. Ils permettent de maintenir un lien, entre l’école, les professeurs et les étudiants, et ainsi éviter d’éventuels ressentis de solitude. “Même si la pédagogie est plus lente, nous arrivons à tenir les cours et le fait de garder ce lien social avec nos élèves est vraiment important. J’ai des élèves retraités pour qui ces cours représentent les seuls moments où ils ne sont plus seuls” explique Svetlana Pezier. “Si je peux donner quelques conseils, il est important de bien se préparer, de veiller à avoir une bonne connexion, d’être dans un environnement calme, de couper son micro lorsqu’on ne parle pas et de respecter le temps de parole de chacun.” précise-t-elle. A The Ecole, les activités extra-scolaires sont maintenues. “Les professeurs de sport partagent à leurs élèves des vidéos pour garder une bonne activité physique à la maison. The Ecole finalise un guide des meilleurs manières de travailler de chez soi : par exemple, il est important de se créer un espace de travail, confiné des autres, et d’instaurer une routine quotidienne afin de rester contant dans ses horaires” conseille Rachel Loble.

“C’est une expérience incroyablement enrichissante” remarque Evelyne Estey. Ce qui est intéressant, c’est que les réseaux sociaux sont continuellement critiqués, mais aujourd’hui, ils nous sauvent la vie. C’est assez ironique” note Edith Boncompain. Le Lycée Français a initié des points réguliers avec les autres établissements scolaires de New York. “Si cela est possible, nous espérons pouvoir aider d’autres écoles à se former aux cours en ligne. La solidarité entre corps enseignants est fondamental en cette période nouvelle” conclut Evelyne Estey.

Covid-19: les entrepreneurs français indépendants de la Bay Area durement touchés

La moto Ural de Jérôme Ribeiro restera quelques semaines au garage: le propriétaire de Rides by Me, qui propose des visites guidées de San Francisco en side-car, a vu ses réservations annulées les unes derrière les autres: “Mi-février, j’avais une trentaine de visites réservées pour mars et avril. Il ne m’en reste plus qu’une seule pour le 1er mai“, rapporte cet Alsacien d’origine. “Les gens ne peuvent plus voyager depuis l’Europe, mais espèrent revenir plus tard.” Guide touristique le jour, Jérôme Ribeiro est également, le reste du temps, serveur à Bistro Aix, un restaurant français situé dans la Marina. Une activité qui s’est elle aussi arrêtée en raison de l’épidémie de Covid-19: “Depuis une dizaine de jours, nous avions beaucoup moins de monde. Samedi dernier, mon patron a décidé de fermer pour deux semaines. Il faut aussi penser à ses employés: quand on sert les gens, on ne peut pas maintenir une distance de 2 mètres.” Jérôme Ribeiro n’a d’autre choix que de pointer au chômage pour le moment. “J’ai postulé pour être livreur chez Amazon, on m’a dit qu’on me répondrait dans 4 à 8 semaines!

Emeline Moutarde, créatrice d’objets pour enfants, n’a plus de commande sur son site Sew Francisco depuis fin janvier: “Je vis à Sunnyvale, où la communauté asiatique est très importante: très tôt, nous avons vu les rayons des supermarchés se vider, sans doute car leurs familles les avaient prévenus de ce qui se passaient en Chine ou. en Asie du Sud-Est. La priorité est donnée aux objets de première nécessité, et pour le reste, les gens n’ont pas la tête à acheter.” Travaillant à flux tendus, Emeline Moutarde relativise sa situation: “Je n’ai pas de magasin, donc pas de loyer à payer, et très peu de stocks. Je profite de cette pause forcée pour travailler sur mon site, ou faire mes fiches-produits, des activités pour lesquelles je n’ai pas beaucoup de temps, et faire la classe à ma fille de 3 ans“, souligne avec philosophie cette enseignante de maternelle reconvertie dans la couture.

Certaines des créations de Sew Francisco étaient vendues à la boutique de vêtements pour enfants Mini-Chic, dans le Castro. Le magasin a fermé ses portes le dimanche 15 mars: “C’était la bonne chose à faire, il faut que tout le monde y mette du sien“, confie sa propriétaire, Coralie Tran. ” J’ai pris la décision de fermer pour ma santé et celle des autres. Par ailleurs, nous avions déjà constaté une baisse d’affluence depuis quelques semaines.” L’avenir reste incertain, en raison des loyers élevés qui doivent continuer à être payés: “La ville doit débloquer des fonds pour aider les petits commerces, mais même avec 10.000 dollars, ce n’est pas grand chose. Si cette crise dure deux semaines, on pourra s’en sortir. Un mois, je ne sais pas…

Chez Gazette, on s’inquiète aussi de devoir payer un loyer sans pouvoir ouvrir la boutique pendant plusieurs semaines. Situé dans Hayes Valley, le magasin de vêtements, produits de beauté et accessoires made in France a dû également baisser son rideau, suite au confinement décrété lundi 16 janvier. “La semaine dernière, plus de 90% des commerçants indépendants du quartier affichaient leur intention de rester ouverts. Nous avons des loyers exorbitants à payer, et sans vente, c’est très difficile. J’ai deux employées que j’ai dû mettre en congés sans solde jusqu’au 7 avril, et j’essaie de négocier une baisse de loyer avec mon propriétaire“, rapporte la fondatrice de Gazette, Charlotte Boëdec. Elle compte sur la boutique en ligne pour rebondir: “C’est un peu un pari, car je ne vends pas d’objets de première nécessité, mais je vais d’abord me concentrer sur les clients réguliers, et proposer une livraison en deux heures à San Francisco. J’aimerais aussi inciter les clients à acheter des cartes-cadeaux, car cela nous permettra de rentrer des fonds immédiatement et de survivre pendant ces temps incertains.

Confinement dans la Baie de San Francisco : ce que l’on peut faire et ne peut pas faire

Rester chez soi, sauf en cas de nécessité. Voilà le mot d’ordre lancé par les autorités de la Baie de SF dans le cadre du confinement imposé ce mardi 17 mars. Sont concernés tous les habitants des comtés de Marin, San Francisco, San Mateo, Santa Clara, Contra Costa et Alameda. Une décision qui court jusqu’au 7 avril afin de limiter la propagation du  virus Covid-19. Et ce n’est pas une option, c’est une obligation légale. Ceux qui ne s’y soumettent pas commettent un délit et sont susceptibles d’être punis par la loi. Tout ce qu’il faut savoir pour comprendre ce qui est autorisé ou non :

Les structures et commerces ouverts durant cette période :
Les stations de police, de pompiers, les hôpitaux, les cliniques, les centres médicaux, les pharmacies, les transports (même le Muni), les pompes à essence, les magasins alimentaires (marchés fermiers également), les restaurants où l’on peut commander à distance et emporter les commandes, les magasins de bricolage, les laveries automatiques, les banques, les services postaux, certains services de ville (eau, gaz), les prisons, les tribunaux.

Les structures fermées :
Les salles de restaurants, de sport, les bars, les clubs, les cinémas et tous les magasins non mentionnés ci-dessus. En bref, tout ce qui appartient au secteur des loisirs.

Ce que je ne peux pas faire :

– Toute activité en groupe. Pas de dîners à la maison, de playdates ou d’invitations diverses, en famille ou entre amis. Une exception cependant : il est possible de rendre visite à des parents âgés ou des personnes qui ont besoin d’assistance. Il faut alors conserver une distance de sécurité de 6 feet et bien se protéger (lavage des mains, désinfectant, mouchoirs, etc.)

– Aucune sortie “non nécessaire” : on oublie les détours pour se faire décorer les ongles, couper les cheveux ou tailler la barbe. Le shopping – autrement que dans les structures considérées comme essentielles (les structures ouvertes) – est interdit.

– Les transports en commun fonctionnement, mais on ne peut les emprunter qu’en cas de nécessité et si l’on n’est pas véhiculé. On peut également se déplacer en voiture ou moto uniquement si nécessaire : pour faire des courses, acheter des médicaments, mettre de l’essence ou aller chez le docteur.

– Idem pour les taxis et les VTC.

À noter :

– Les règles de stationnement s’allègent. Il n’y aura pas de verbalisation ou de mise en fourrière par exemple si l’on se gare sans permis sur des places qui d’ordinaire exigent des permis résidentiels. En revanche, seront sanctionnés tous les véhicules bloquant les accès d’urgences (lignes rouges, jaunes, les zones « no stopping », « no parking », les pistes cyclables…).

– De manière générale, si besoin de bouger, on privilégie la marche ou la voiture.

– Les parcs restent ouverts et on peut y aller marcher, courir ou s’y balader individuellement.

– Toujours garder une distance de 6 feet en cas de rencontre. Et au moindre doute, le détail et les exceptions se trouvent ici.

 

Un webinar de Roland Lescure sur le coronavirus

Comme le reste, les campagnes électorales sont suspendues et, pour ce qui concerne les Français de l’étranger, celles des élections consulaires prévues le 16 et 17 mai 2020. Le député des Français de l’étranger Roland Lescure qui devait notamment animer une réunion cette semaine avec La République en Marche a dû précipitamment quitter le Québec lundi soir pour rejoindre Paris.

Mais en lieu et place des réunions et permanences qu’il devait tenir, Roland Lescure a décidé d’organiser un webinar, consacré à la crise du coronavirus, qui aura lieu ce jeudi 19 mars à 5:30pm EST (2:30pm PST).

Pour suivre ce webinar, sur ordinateur, tablette ou smart phone, cliquez )(à l’heure de la conférence) ici: https://zoom.us/j/206968503 ou par téléphone:  +1 929 205 6099, Webinar ID: 206 968 503.